Au cours de son intervention devant les membres du Gouvernement, lors de la session plénière consacrée aux questions orales ce 04 Décembre, l’Honorable Cabral Libii a relevé trois principales préoccupations : le budget alloué à la Décentralisation – l’entretien routier – le Bac de Malombo dans le Nyong-et-Kelle.
Son intervention
« Monsieur le ministre, La Décentralisation générale c’est 18%, de la de la dotation générale dans le Budget de l’Etat pour l’exercice 2021 ;
Et à ce niveau, il faut le reconnaître, c’est conforme à la Loi, vous l’avez-vous-même dit que c’est obtenue sur la base du calcul, c'est-à-dire, enveloppe total des ressources de l’Etat, moins les emprunts, les dons, les remboursements de Tva et les retenus sur salaires et pensions ;
Alors, 18% de l’enveloppe total des ressources de l’Etat ; 18% donc de 4865,2 milliards, c’est 875 milliards, et qui constitue la base de calcul de ce qu’on doit affecter à la dotation générale de la Décentralisation ;
Voilà le montant qui doit être consacré, au financement partiel de la DGT, ça, c’est la Loi. Si on utilise la grille de répartition égalitaire, en vigueur ces dernières années, en ce qui concerne justement cette dotation générale qui est de 36 milliards, chaque Commune devrait donc s’en sortir avec 2,5 milliards, si on n’intègre pas les Régions qui arrivent ;
Mais, vous avez dit aux commissaires, monsieur le ministre et c’est dans le Rapport que les ressources effectivement mises à disposition des CTD s’élèvent seulement à 232 milliards ;
Il faut noter qu’à ce niveau, vous ne parlez plus de Dotation Générale à la Décentralisation, mais de Ressources effectivement mises à disposition. Il faut rappeler que Ressources mises à disposition ne veut pas dire Dotation générale de la Décentralisation qui n’en n’est qu’un élément partiel et, je cite la Loi ;
Alors, chers collègues, au regard de ce qui précède, le Gouvernement veut nous associer à la violation de la Loi, dont le respect scrupuleux permettrait d’améliorer les conditions de vie des Populations qui nous ont envoyé ici ; Ne nous associons pas à cette forfaiture, chers collègues ;
Monsieur le ministre, dites – nous, sur votre propre base de calcul, combien vous consacrez à la Dotation Générale à la Décentralisation ?
Je ne vous parle pas des 7% des retombées des ressources globales que vous avez affectées aux CTD, mais, de la fraction des recettes consacrées au financement partiel des CTD et dont le plancher est à 15% ?
Parce que même dans l’hypothèse illégale de moins de 15% qui est la vôtre, c’est donc combien monsieur le ministre ?
Et puis, parlant même de ce que vous avez décidé d’accorder à la Décentralisation, c'est-à-dire 232 milliards que vous-même vous indiquez, dont 7% de Ressources Globales de l’Etat, ce montant est consacré aux compétences effectivement exercés par les CTD et les 358 milliards, affectés aux compétences non exercées, donc dans le Gouvernement.
Et vous nous dites, dans le Rapport, qu’il faut des préalables pour exercer certaines compétences ; je vais donc partager certains principes qui nécessitent les préalables et pour lesquels on prive les CTD de 358 milliards :
Organisation au niveau local, des journées culturelles, des manifestations culturelles et traditionnelles - concours littéraires et artistiques ;
Participation à la gestion et à l’administration des Lycées et Collèges, par le biais des structures de dialogue et de concertation ;
Création et gestion des Centres socio – culturels et de bibliothèque de lecture publique ;
Formation des activités agricoles, pastorales, artisanales et piscicoles d’intérêt communal ;
Gestion et entretien des formations sanitaires…Voilà quelques exemples de compétences qui nécessitent donc des préalables mais lesquels ? Dites – nous ?
Les Elus locaux ne seraient – ils donc aux yeux du Gouvernement que de fieffés imboucs qui ne peuvent rien faire ?
Je suis par ailleurs responsable d’un parti politique qui n’a que sept Communes, sur trois cent soixante ; vous verrez à quel autre parti politique appartient toutes les autres Communes, mais je suis solidaire aux imboucs des deux camps.
Parlons maintenant de l’entretien routier, je découvre dans le Projet de Loi, que les recettes et taxes qui doivent être reversées au Fond routier qui est en charge de l’entretien routier, sont plafonnées à 50 milliards.
Et là encore, une Loi est violée. Nous savons tous ce qu’endurent nos Populations à cause de l’état désastreux des routes rurales dans l’arrière pays ; une étude récente nous dit que 64,26% desdites routes sont dans un état désastreux et je rappelle que sur 121 501 Km de linéaire total des routes au Cameroun, 96 558 sont en terre ;
Pourtant, la Loi qui créé le Fond Routier et qui date du 08 Avril 1996 et révisée le 26 Juillet 2004, précise que les ressources qui doivent être intégralement reversées au Fond Routier sont les recettes de péage et de pesage, la taxe à l’essieu ;
Seule la taxe spéciale sur les produits pétroliers peut faire l’objet de modulation, et pourtant, vous, vous décidez de plafonner. A quel titre, monsieur le ministre, avez – vous décidé de violer encore la Loi de 1996 ?
Pourquoi cette tendance à caporaliser les ressources qui peuvent atténuer les souffrances des Camerounais par le truchement de la gouvernance locale ?
Et puis, votre attitude est d’autant plus paradoxale sur ce point qu’en Novembre 2020, le ministère des Travaux Publics a adopté une feuille de route, pour l’amélioration du système d’entretien routier après des audits ;
Il en est sorti un document de 27 pages contenant 47 objectifs que le Minepat a envoyé le 19 Novembre 2020, au Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun ;
En fait, ce document contient les engagements pris par le Cameroun et dont la mise en œuvre est un préalable à l ‘accès à un financement qui doit assister le Cameroun dans l’entretien routier.
Et, l’un de ces engagements est : « Adoption d’une loi de finances fixant les ressources du Fond Routier ». Alors, monsieur le ministre, qu’est ce que ça vous coûte de le faire ?
Je vais finir, en demandant à monsieur le ministre : Qu’est ce qui est prévu pour mettre fin, aux naufrages répétitifs, qu’il y’a dans l’Arrondissement de Makak, au lieu dit Malombo, parce qu’à ce niveau là, il y’avait un Bac et ce dernier est en panne depuis des années.
Le marché qui a été passé pour le réhabiliter, depuis des lustres n’a jamais été réalisé et l’adjudicataire n’a jamais été sanctionné ; plus grave, il a pris le Bac, l’a attaché à un pieu et l’a abandonné en flottaison au lieu de traversée.
Résultat des courses, chaque fois, le Bac qui flotte en période de crue, renverse les pirogues et, le 10 Novembre dernier, il a renversé une pirogue, tuant au passage, deux femmes ; et le lendemain, monsieur le ministre des Travaux Public a envoyé l’inspecteur général de ses services. Alors, nous voudrions savoir, monsieur le ministre, qu’est ce qui a été décidé pour l’année 2021 » ?
Nicole Ricci Minyem
Depuis quelques jours, ils méditent sur leur sort dans les locaux de la Compagnie de Gendarmerie de Minkoameyos – quartier situé dans le premier Arrondissement de la ville aux sept collines. Tous ont été présentés ce Vendredi, aux hommes des médias, ainsi qu’à une vingtaine de personnes.
Ces dernières ont un point commun, elles ont été dépouillées par ce groupe de malfrats spécialisés dans les agressions à l’arme blanche, le vol de poulets et de porcs, ainsi que le braquage. Des repris de justice qui, après avoir bénéficié de la Grâce présidentielle, se sont retrouvés en dehors des murs de la prison dans laquelle ils avaient noué des liens et renoué avec ce qui fonde leur Adn, leur raison d’exister.
Témoignages des victimes recueillis par les journalistes d’Equinoxe tv
« Ces bandits ont porté chez moi, plus de sept cent cinquante (750) poulets réformés, cent vingt (120) tôles de 3 mètres et beaucoup d’autres choses. Ils ont également tiré la moto pompe dans l’eau, la bouteille à gaz, les machettes et tout ce qui sert à ceux qui travaillent dans la brousse… »
« Pendant la nuit du 20 au 21 Novembre dernier, ils sont venus dans ma ferme, avec la ferme intention d’amener mes porcs. Ils ont neutralisé les gardiens, en cassant leurs téléphones portables, ils ont tué les chiens et ont pu mettre huit (8) porcs dans les deux véhicules qu’ils ont utilisés pour perpétrer leur vol… ».
« Dans la nuit du 14 au 15 Novembre, les employés m’interpellent à 1h50 minutes, en me faisant comprendre qu’ils ont été copieusement tabassé, ligoté et que les bandits ont emporté toute la porcherie ».
Les deux véhicules utilisés par les repris de justice présentés au public ce Vendredi sont garés sur la cour de cette Compagnie de Gendarmerie ; Et l’un portant l’immatriculation CE 080 KK, a un impact visible de balle sur la vitre avant.
Pour parvenir à ce résultat et ramener la quiétude dans la vie des Populations de Yaoundé et de ses environs, les éléments de la Gendarmerie de Minkoameyos ont mené pendant dix jours, une véritable chasse à l’homme.
Les péripéties traversées sont contées par Achille Kotto – Chef de Poste de Gendarmerie de Minkoameyos
« Nous avons pu retracer avec exactitude, le parcours de ces malfrats entre le 1er Octobre 2020 et le 20 Novembre dernier. Ce qui nous a permis d’établir très clairement que ce gang exerce dans la ville de Yaoundé et de ses environs. Nous avons par ailleurs recensé et mettre à leur actif durant cette période, une vingtaine de braquages… ».
Période de fêtes de fin d’année, bandits, voleurs, braqueurs et autres criminels sont dehors, d’où l’appel à la vigilance et à la dénonciation
Achille Kotto – Chef de Poste de Gendarmerie de Minkoameyos : « Pendant cette période, j’invite les populations, à une plus grande collaboration, avec les Forces de Maintien de l’Ordre en général et avec la Gendarmerie en particulier. J’invite lesdites populations à avoir la culture de dénonciation, toutes les fois où elles seront victimes, ou constateront un fait, qu’elles nous saisissent directement, les numéros sont connus de tous ».
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit d’une mesure prise en conséquence des explosions de bombe à fabrication artisanale enregistrées ces derniers temps à Yaoundé.
Le jeudi 3 décembre 2020, Naséri Paul Bea le gouverneur de la région du Centre a sorti un communiqué en rapport avec les fêtes de fin d’année. Le patron de la région du Centre interdit la commercialisation des pétards et des engins explosifs, dans toute sa zone de commandement.
«Le gouverneur de la région du Centre a l’honneur d’informer les populations de son ressort et à titre de rappel qu’en raison du contexte sécuritaire fait d’actes criminels terroristes à l’aide d’engins explosifs improvisés dans quelques lieux de Yaoundé et afin d’éviter toute confusion que l’interdiction de la vente et l’utilisation d’engins explosifs de types pétard et feux d’artifices restent et demeurent en vigueur sur toute l’étendue de la région du Centre», a écrit Naséri Paul Bea.
Ceux qui ne respecteront pas cette interdiction, seront sanctionnés conformément à la loi. «Tout contrevenant à la mesure d’interdiction, met-il en garde, s’expose aux sanctions prévues par les lois et règlements prévus en matière de sécurité et de maintien de l’ordre» ? a écrit Naseri Paul Bea.
La décision du gouverneur du Centre d’interdire la vente des pétards et des engins explosifs n’est pas le fruit du hasard. Elle a un rapport avec les explosions des bombes artisanales que Yaoundé a enregistrées cette année. D’ailleurs il est désormais interdit d’entrer dans des débits de boisson avec des sacs ou des colis douteux.
Liliane N.
Tel est le thème qui a servi de boussole pour toutes les activités menées ce Jeudi, dans le cadre de la 29ème édition de la célébration consacrée aux personnes qui souffrent de toutes sortes d’infirmité.
Etat des lieux
En se basant sur les données publiées lors du 3ème Recensement Général de la Population et de l’habitat qui date de 2010, les Camerounais souffrant de divers handicaps sont estimées à près de deux millions neuf cent mille (2 910 000).
Tous, ou alors la quasi majorité sont victimes de discrimination et de marginalisation. Le non-respect de la réglementation en vigueur à leur égard dans divers domaines de la vie ne facilite pas toujours la reconnaissance de leur dignité ainsi que des valeurs qui leurs sont inhérentes.
D’où le choix du thème de cette année
Ce dernier vise à interpeler la communauté internationale et nationale sur les handicaps non apparents. Il s’agit de la maladie mentale, les troubles de la vue ou de l’audition, les lésions cérébrales, les troubles neurologiques, les dysfonctionnements cognitifs, entre autres.
Ils ont un impact sur la vie de tous ceux qui sont atteints et l’axe de réflexion de 2020, fait du handicap invisible, une question de la condition humaine, qui concerne tout le monde ; en partant de cette réalité : Toute personne peut, à un moment ou à un autre, vivre avec des limitations ou encore vivre une situation handicapante nécessitant des aides particulières.
Le handicap invisible concerne par conséquent non seulement les personnes ayant une déficience non apparente (mentale, intellectuelle ou auditive), mais aussi, celles vivant avec des limitations temporaires suite à une maladie ou à un accident, ayant des problèmes de mobilité, de vison ou d’audition dus à l’âge avancé, éprouvant des difficultés spécifiques à cause de leur morphologie particulière (taille, poids, ...).
Ce ne sont que quelques exemples du million de personnes qui vivent avec une infirmité, qui n’est pas immédiatement apparent. C’est également un rappel, de l’importance de supprimer les barrières pour toutes les personnes atteintes, visiblement ou non ;
Faire connaître les handicaps invisibles, ainsi que ses effets potentiellement néfastes et pas toujours immédiatement apparents est important, alors que le monde est en proie à la pandémie du Covid 19.
Les conséquences de cette crise sanitaire
Avec le Corona virus, l’isolement, la déconnexion, le repli sur soi, la diminution des services ont grandement affecté la vie et le bien-être économique et social des personnes handicapées.
L’approche du Système des Nations Unies
Compte tenu de ces répercussions néfastes, les experts du Département des Affaires Economiques et Sociales des Nations Unies ont invité la communauté internationale à contextualiser le thème, en suggérant aux uns et aux autres d’engager une réflexion sur la thématique suivante : « Reconstruire un monde post COVID 19, plus inclusif et accessible aux personnes handicapées». Cette reconstruction devra intégrer des mesures d’égalisation entre les handicaps visibles et invisibles.
Objectifs Spécifiques de la commémoration de la 29ème édition
Vulgariser les lois et textes réglementaires relatifs à la protection et à la promotion des personnes handicapées - Mener un plaidoyer auprès des administrations publiques, parapubliques et privées, les collectivités locales décentralisées pour une prise en compte du handicap au sein de leurs structures - Sensibiliser le public sur l’existence du handicap invisible - Informer le public sur l’impact du handicap invisible sur le vécu quotidien - Sensibiliser le grand public sur les mesures barrières de lutte contre la pandémie du Covid-19, en tenant compte des spécificités des personnes handicapées - Identifier les mécanismes et stratégies de pleine participation des personnes ayant un handicap invisible à la vie sociale et au processus de développement.
Nicole Ricci Minyem
Du fait de son utilité médicale, l’Organisation des Nations unies a décidé de reclasser le cannabis dans les conventions internationales.
En date du jeudi 3 décembre 2020, l’Organisation des Nations unies (ONU) a produit un communiqué en rapport avec les résultats du travail effectué par la Commission des stupéfiants des Nations unies (CND) et le cannabis. Il se trouve que la CND a accepté que le cannabis soit reclassifié. Le communiqué de l’ONU apporte plus de précisions.
«En examinant une série de recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur la marijuana et ses dérivés, la CND s'est concentrée sur la décision de retirer le cannabis du tableau IV de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 - où il figurait aux côtés d'opioïdes mortels et toxicomanogènes, dont l'héroïne», peut-on lire dans ledit communiqué de l’ONU.
La CND a procédé à un vote pour arriver au point de ne plus considérer le cannabis comme un stupéfiant. Le vote très serré a donné 27 Etats pour, 25 contre, 1 abstention) lors de la 63e session de la CND tenue le 2 décembre 2020. Les Etats qui ont voté sont ceux qui sont membres de l’organe qui décident de quelles substances sont considérées comme des drogues au vu du Droit international.
Pour ce qui est donc des raisons qui vont conduire à la reclassification du cannabis, elles sont d’ordre médical. Il est présenté aujourd’hui comme ayant un fort potentiel thérapeutique. Et il pourra même être utilisé dans l’élaboration de certains médicaments au même titre que la morphine ou l'opium.
«À l'heure actuelle, plus de 50 pays ont adopté des programmes relatifs au cannabis médicinal, tandis que le Canada, l'Uruguay et 15 États américains ont légalisé son usage récréatif, le Mexique et le Luxembourg étant sur le point de devenir les troisième et quatrième pays à le faire», fait savoir l’ONU.
Du côté de l’Afrique, on parle de neuf pays qui pourraient prochainement légaliser le cannabis. Il s’agit de l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Lesotho, le Nigeria, le Maroc, le Malawi, le Ghana, l’Eswatini (ex-Swaziland) et la Zambie. C’est ce que révèle le dernier rapport de Prohibition Partners, un groupe de réflexion qui milite à coup d’études et de statistiques pour une large dépénalisation de cette drogue.
Liliane N.
Le Conseil de l'Ordre note qu'il n'y a pas d'avancées au sujet des revendications des avocats, et envisage de sanctionner ceux des leurs qui se sont désolidarisés de la grève censée s’achever ce vendredi 4 décembre 2020.
Même en connaissance de ce qui a meublé les échanges du Conseil de l’Ordre des avocats du Cameroun qui s’est réuni le 2 décembre 2020, il est impossible de répondre avec certitude ce qui se passera après ce jour de vendredi 4 décembre. Les avocats vont-ils poursuivre avec la grève. Ou alors vont-ils mettre fin à ce mouvement d’humeur initié en guise de dénonciation des persécutions policières sur leur corps de métier ?
Tout compte fait le Conseil de l'Ordre des avocats qui s’est retrouvé, dit avoir «pris acte des jugements de condamnation prononcés contre les quatre confrères poursuivis devant le Tribunal de Première Instance de Douala». Il indique avoir aussi pris acte de leur libération. Le Conseil de l’Ordre des avocats dit avoir relevé «opportunément que jusqu’à ce jour aucune mesure n’avait été prise pour que les responsables des brutalités policières perpétrées dans la salle d’audience de la juridiction suscitée (Tribunal de première instance de Bonanjo NDLR) soient identifiés et punis en conséquence.
En raison de cette absence de sanctions, le Conseil de l’Ordre des avocats du Cameroun dit maintenir l’application de la suspension du port de la robe jusqu’à la date de ce vendredi 4 décembre tel que prévu. Et d’autre part, il dit maintenir la suspension des prestations exclusivement devant les juridictions statuant dans les matières criminelle et électorale du 7 au 11 décembre 2020.
Le Conseil de l’Ordre envisage par ailleurs de demander la réactivation du groupe de travail Minjustice/Barreau du Cameroun sur l’amélioration du système judiciaire. Il affirme en outre avoir mis en mouvement des procédures disciplinaires contre les avocats s’étant manifestement inscrits en marge des résolutions arrêtées, soit en les violant soit en les contestant de manière inappropriée.
Liliane N.
C’est dans un courrier adressé au ministre des Relations Extérieures, et estampillé « Confidentiel et Urgent » que l’on apprend qu’ « Il est créé, dans la zone frontalière entre le Cameroun et la Rca, un groupe armé dénommé Mouvement de Libération du Cameroun ».
L’information, selon ce qui est dit dans la lettre, a été donnée par le Chargé d’Affaire du Cameroun à Bangui, après l’audience que lui a accordé le Premier ministre centrafricain.
Ce groupe serait « Dirigé par un certain général Fafour, ancien élément du mouvement Siriri et transfuge du groupe armé les 3R (Retour – Réclamation – Réhabilitation).
Le Mouvement de Libération du Cameroun (MLC) aurait pour objectif, selon Firmin Ngrebada – Premier ministre Centrafricain, « De commettre des exactions sur les populations Camerounaises et de combattre le Gouvernement dirigé par le Président de la République… ».
A la fin de la correspondance, le représentant du Cameroun en Rca invite le Pouvoir en place, de « Recouper cette information » afin que des mesures soient prises pour barrer la voie à cette autre menace terroriste.
Qu’est ce qui pourrait expliquer cette envie presque maniaque de venir à bout de cette Afrique en miniature ?
D’abord boko haram dans le Grand Nord, les ambazoniens dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, certains acteurs politiques et quelques puissances étrangères qui jouent le rôle de pyromanes, tous nourrissent quasiment les mêmes prétentions : Se débarrasser du pouvoir en place et mettre à la tête de ce pays tant convoité, des individus qui vont le vider des richesses qui restent ; En se servant au besoin, des populations comme boucliers humains.
Jusqu’à quand ?
Si cette information s’avère réelle, les Camerounais vont – ils entrer dans un nouveau cycle de terreur, en revivant les mêmes scènes macabres que celles dont ils sont confrontés depuis quelques années déjà ?
Vont – ils avoir à craindre en permanence pour leur vie, incapables de se déplacer librement dans leur pays à cause des bandes armées qui pullulent dans tous les coins et recoins ?
Un appel vibrant envers lancé aux dirigeants
Il reste permanent, constant, persistant. Sous les chaumières, dans le cadre des discussions échangées sur les réseaux sociaux, partout où ils peuvent se retrouver, les Camerounais n’ont de cesse de le dire : « Le Gouvernement doit prendre ses responsabilités, le Chef de l’Etat doit, à un moment donné arrêté d’être ce père bienveillant et magnanime et agir comme le fait le Chef de l’Etat Ethiopien, (qui a pourtant reçu le prix Nobel de la paix) : Avec les terroristes et tous ceux qui s’attaquent aux Institutions Républicaines, il faut prendre des mesures drastiques… ».
Nicole Ricci Minyem
Paul Eric Kingue le Maire de la Commune de Djombe-Penja remercie le Chef de l’Etat pour cette aide financière, qui a permis à sa chaîne de télévision «School Tv Africa».
Hier jeudi 3 décembre 2020, Paul Eric Kingue le Maire de la Commune de Djombe-Penja était face aux hommes de média. Il s’agissait pour l’ancien allié de Maurice Kamto, de parler de la chaîne de télévision «School Tv Africa» qu’il a créée et dont les activités vont être lancées officiellement dans les prochains jours. Cette rencontre avec la presse a donné lieu à des révélations, comme l’aide financière de la Présidence de la République. Paul Eric Kingue affirme avoir reçu 20 millions de FCFA du Président Paul Biya pour cette télévision.
«J’ai bénéficié d’une contribution de 20 millions de FCFA du Président Paul Biya pour ce projet», a-t-il déclaré avant d’expliquer: «jai écrit à Paul Biya, pour lui dire que l’école n’a pas de couleur. J’ai été surpris que seulement 10 jours après, Paul Biya m’ait envoyé 20 millions FCFA [...] il a donné ses 20 petits millions qui m’ont aidé à monter sur satellite. Je voudrais lui dire merci», a indiqué l’ancien allié politique de Maurice Kamto, qui aujourd’hui, se présente comme l’un de ses pires détracteurs.
Pour parler en bref de «School Tv Africa», il faut dire que c’est en fait une chaîne de télévision dédiée exclusivement à l’éducation. La formation des élèves qui la regardent est assurée par les inspecteurs pédagogiques nationaux et des enseignants de l’École normale supérieure de Yaoundé. Les programmes portent sur ceux arrêtés par les Ministères en charge de l’éducation au Cameroun à savoir celui des Enseignements secondaires et de l’Enseignement supérieur. «School Tv Africa» ambitionne donc de couvrir les programmes scolaires et académiques.
Selon nos sources, «School Tv Africa» est opérationnelle depuis le mois d’avril 2020. Elle diffuse 24 h / 24 h. Elle peut être captée sur les bouquets Creolink, Free Africa, TV+, Digitel, Swecom, TNT.
Liliane N.
C’est à la faveur de la tenue ce jeudi, 03 décembre de la session extraordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) par visioconférence, sous le thème : « Faire taire les armes Afrique à l’horizon 2022 ». L’appel du Maroc vise à renforcer les systèmes nationaux de traçabilité et l’échange d’informations entre les services et les Etats voisins concernés.
« Nous devons donc agir de manière pragmatique, réaliste et concertée pour atteindre des objectifs palpables pour faire taire les armes avant de proposer trois axes majeurs pour renforcer l’action de l’Union africaine face à la circulation illicite des armes légères et de petit calibre et à la résurgence des conflits », a indiqué le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères Mohcine Jazouli lors de cette session extraordinaire du Conseil exécutif de l’UA.
Le ministre marocain a également rappelé que « l’Afrique est un continent qui cristallise tous les espoirs et tous les défis » et « pour réussir, l’Afrique a besoin de la convergence de tous les efforts pour faire face aux menaces communes ». Il affirme à juste titre que le Maroc est engagé pour participer pleinement au succès des actions communes en faveur de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du continent africain.
Il faut préciser que, cette session extraordinaire du Conseil exécutif de l’UA fait suite à la présentation par le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat du rapport et de la feuille de route pour atteindre l’un des objectifs phares de 2063, à savoir : « Faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2022 ». Des initiatives que les Etats africains gagneraient donc encourager pour une solidarité agissante dans la lutte contre l’insécurité, mais surtout le terrorisme qui trouve de plus en plus un terreau fertile en Afrique à travers la circulation illicite des armes.
Innocent D H
A qui revient la responsabilité de reconstruire ou de réaménager les monuments de la ville, à l’instar de porte d’entrée qui donne accès au chef lieu du Département du Noun et qui est parti en flammes le week-end dernier ?
Pour Tomaino Ndam Njoya, la question ne se pose nullement et, devant le Procureur de la République descendu comme médiateur, madame le Maire s’est voulu conciliante mais ferme
« Vous pouvez constater que nous n’avons pas réagi. J’ai refusé de descendre de la voiture pour ne pas céder à leurs provocations. Je suis là pour qu’on arrête les travaux monsieur le Procureur. On ne les arrête pas, je ne pars pas d’ici, je vais dormir ici, parce que je suis quand même le Maire de la ville…
Que ces personnes vous disent qui leur a demandé de construire, qu’il vous montre une autorisation qui leur a été délivrée par la Mairie, parce qu’il s’agit d’un bâtiment de la République…
Monsieur Procureur, pour cette république que vous représentez, donnez les ordres pour qu’ils arrêtent les travaux, ensuite, nous verrons ensembles à qui revient la responsabilité de reconstruire ces édifices… ».
Raz le bol de se voir en permanence traînée dans la boue
Et, de voir son autorité bafouée. Ce sont les mots que Patricia Tomaino Ndam Njoya a martelé avec force devant l’autorité judiciaire : «J’en ai assez. Je suis le Maire de cette ville ou je ne le suis pas ? Vous êtes le Procureur pour me protéger ou vous ne l’êtes pas ? Ces éléments de Force de l’Ordre, où ils ont là pour protéger la Monarchie, comme j’ai vu aujourd’hui, ou ils protègent la République » ?
L’approche de conciliation entamée auparavant n’a pas donné les résultats escomptés
Avant que la situation ne s’envenime, madame le Maire de Foumban dit avoir répondu à la lettre du Sultan – Roi des Bamoun, une missive accompagnée quelques jours plus tard par un communiqué et, les copies de ces deux documents ont d’ailleurs été remises séance tenante au Procureur de la République dont la décision finale était attendue.
Pour elle, « Foumban n’est pas une Monarchie et, le Sultan avant d’engager des actions qui ne relèvent pas de son autorité, doit se plier à quelques préalables, dont celui de prendre l’autorisation auprès du Maire. Et, pour donner plus de poids à ses paroles, l’épouse du Premier Maire de la commune du Département du Noun a gardé sa voiture immobilisée pendant de nombreuses heures, sur le site de construction, empêchant ainsi l’avancement des travaux.
Quelques rappels historiques
La 1ère porte d’entrée du Royaume Bamoun fut construite par le 11ème roi des Bamoun Mbouombouo-Mandù (1757-1814).
Elle fut construite lors d’escalades des cavaliers Bali-Tchamba de la Haute-Benoué, venus de l’actuel nord du Nigeria.
Pour y arriver, il aurait fallu qu’un certain Fifen-Nkù’ndùh proposa à mon arrière-grand-père roi Mbouombouo-Mandù, de faire creuser des tranchées devant, pour empêcher les assauts répétés des Bali-Tchamba.
Des notables Bamoun dans leur ruse, ne voulurent voir accepté un tel travail pénible. C’est ainsi qu’ils complotèrent pour dire au roi qu’en faisant comme suggère Fifen-Nkù’ndùh, il ne serait considéré que comme un simple kangourou qui n’a pour logement que la grotte. Le malheureux fut mis à mort.
Quelques jours après, vint le messager de Mfon Rifum (roi de Bankim), et dit au roi Mbouombouo-Mandù : «Mfon Pamom, ton grand-père m’a chargé de te dire que tu fasses creuser des tranchées pour éviter les assauts des cavaliers…».
Le roi fut ému, et regretta la mise à mort de Fifen-Nkù’ndùh…
Le miracle de Dieu se produisit ; l’on eût creusé de tout côté, mais derrière la concession du martyr Fifen-Nkù’ndùh où il fut enterré, apparurent des rochers qu’aucun robuste du Royaume ne parvint à casser.
Ce lieu où se trouve la tombe de Fifen-Nkù’ndùh, fut adopté comme Lieu Saint du Royaume Bamoun où toute personne devant se rendre au cœur du Royaume, Palais royal, devrait passer pour une séance de purification.
Le lieu de la tombe de celui de qui le successeur fut récompensé par l’élévation au rang de notable Bamoun (Njî) resta pour l’éternité, la porte d’entrée de Foumban.
NB: Il faut dire que ledit coin fut, au départ, appelé «Nshut Nsam», bouche des tranchées, c’est-à-dire voie d’accès à la cité. C’est pendant la période coloniale Allemande que l’endroit de vérité prit la forme architectural typique à la conception Européenne Allemande.
C’est alors qu’au lieu de «Nshu nsam», les Bamoun se référèrent à l’architecture présentant deux portes, et dirent «Péa ntá».
PS: Toute personne compliquée voulant entrer dans la cité royale a toujours évité de passer par là, question de ne pas voir son «pouvoir» s’envoler.
Amzine Ndam Fewou, homme de culture, professeur d’Allemand et spécialiste de l’écriture gothique, promoteur culturel et président de l’Association pour le Développement Socio-culturel «Kourom-Marché en marche».
Nicole Ricci Minyem
Dans une vidéo qui fait le tour de la toile depuis quelques heures, l’on peut voir des élèves, toutes des filles jeunes qui se trémoussent et se déhanchent au son d’une musique populaire.
Elles n’hésitent d’ailleurs pas à montrer leurs dessous, en lançant de temps à autres des éclats de rire, comme si cette manière de se comporter est normale, logique, banale ; tout aussi banal que de se prendre en vidéo et de balancer de telles images sur les réseaux sociaux.
Comment en est – on arriver là ?
A quel moment, le cadre par excellence prévu pour l’éducation, la formation de ceux qui doivent assurer le relai de leurs aînés, les constructeurs du Cameroun de demain, est – il devenu un haut lieu de dépravation de mœurs ? Un endroit où des jeunes filles se donnent en spectacle, au lieu de se consacrer à leur instruction ? Que s’est – il passé pour que l’ordre des priorités, du moins ce qui aurait dû l’être, cèdent la place à de telles déviances ?
Où sont passés les responsables de cet établissement scolaire ?
Au regard de ce qui est publié sur les réseaux sociaux, les élèves qui s’adonnent à ce triste spectacle le font dans une salle de classe, et donc au sein d’une institution qui est sensée avoir un personnel enseignant, une administration, bref des personnes moralement responsables qui sont sensées occuper les apprenants aux heures de cours.
Que des collégiennes ou lycéennes aient du temps pour agir de manière aussi scandaleuse, en faisant autant de tapage fait naître des doutes, lorsqu’on interroge le professionnalisme de ces adultes à qui les parents ont confié, pendant quelques heures, l’instruction de leurs progénitures.
Parlant justement de ces parents
Il y a également lieu de s’interroger sur l’éducation que les uns et les autres donnent à leurs filles dans les maisons, pour qu’elles n’aient aucune honte, aucune gêne à se dénuder ainsi en public.
On pourrait craindre, sans porter le moindre jugement de valeur contre quiconque, que les bases familiales ne sont peut être pas ce qu’elles doivent être ; on peut se poser la question de sa voir si les parents n’ont pas démissionné face à leurs responsabilités en abandonnant la charge éducationnelle de leurs progénitures à d’autres, notamment aux enseignants et autres encadreurs.
Que fait la Société face à de telles dérives ?
Les réseaux sociaux, sous d’autres cieux, participent au développement personnel, aux avancées scientifiques et technologiques. Malheureusement, au 237, certains l’utilisent pour des choses immorales, à l’instar de la prostitution, du chantage, des insultes et beaucoup d’autres maux qui minent la Société aujourd’hui ; Au lieu de s’interroger et peut être rééduquer les enfants afin de les ramener sur le droit chemin.
Nicole Ricci Minyem
C’est à travers un courrier porté que le ministre dEtat - ministre de l’Enseignement Supérieur a rendu hommage à sa compatriote.
« Je suis heureux d’adresser mes chaleureuses félicitations à notre digne compatriote …qui obtenu le prestigieux Prix Goncourt des lycéens, pour son roman intitulé « Les impatientes »…
Cette jeune et talentueuse romancière, (l’une des plus douées de sa génération) a su ciseler les mots, avec dextérité et perspicacité, pour en extraire le nectar littéraire et conduire le lecteur au bout de l’imaginaire le plus téméraire…
C’est un moment cardinal pour l’histoire de la littérature Camerounaise et pour l’écriture féminine, si fine et si cristalline… ».
Le membre du Gouvernement souhaite le meilleur à cet ambassadeur de la littérature Camerounaise
« Je souhaite bonne chance et un avenir chatoyant à cette plume géniale et étincelante qui fait honneur aux Belles Lettres Camerounaises, Africaines voire mondiales et au combat planétaire que mène la gent féminine pour une meilleure intelligibilité et une visibilité plus flamboyante, à la dimension de son ingéniosité et de sa ténacité… ».
Reconnaissance d’un érudit de la langue de Molière
« Merci, Djaïli Amadou Amal, notre Prométhée au féminin, qui vent d’arracher le feu aux dieux du Goncourt, à Lutèce (Paris), la ville des Lumières. Elle a mis cet élixir à la portée des amoureux de la magnifique langue française, qui « brille de mille feux, comme les étoiles de la Pléiade » (Léopold Sédar Senghor)… ».
Le combat contre les violences faites, à l’instar du mariage forcé
C’est l’un des maux que l’écrivaine décrit dans son ouvrage « Les impatientes », étant donné que malgré les années qui passent et les nombreux plaidoyers menés notamment dans les Régions du Grand Nord, cette pratique a encore cours.
Ils sont nombreux, ces parents qui envoient encore en mariage, des fillettes à peine sorties de l’adolescence, qui ne connaissent strictement rien de la vie et dont l’avenir se limite à « Comment honorer, respecter, obéir au mari, tout en lui faisant au passage, des enfants, garçons de préférence ».
Une ignominie que les adeptes de cette pédophilie défendent en arguant qu’il s’agit de leurs Us et Coutumes, qu’il ont l’obligation de préserver et de protéger en toute circonstance.
Des petites filles dont la vie est parfois irrémédiablement liée à celle des hommes qui parfois sont plus âgés que leur père et qui sont de la même génération que leurs grands pères.
Si cette œuvre doit être inscrite dans le programme scolaire, il doit également être l’un des livres de chevet de tous ceux qui défendent cet esclavagisme mental, afin qu’ils prennent conscience des dégâts mentaux et émotionnels qu’ils causent dans la vie de leurs victimes.
Nicole Ricci Minyem
Le suspect du meurtre des élèves de Kumba interpellé se faisait appeler «Commandant Zabra».
Même si le meurtre des 7 élèves de Kumba est entré dans les annales des horribles crimes commis au cours de la crise anglophone, les Forces de défense et de sécurité poursuivent leur travail. Selon nos sources, elles viennent de mettre la main sur deuxième suspect. Celui-ci se faisait appeler «Commandant Zabra». Et il a été pris dans un débit de boisson à Kumba, apprend-on de nos sources. D’après celles-ci, le suspect essayait d’extorquer de l’argent à un vieil homme. Il a été maitrisé puis, présenté à Chamberlain Ntou’ou Ndong le Préfet de la Mémé.
Il faut rappeler que deux jours après le meurtre des élèves de l’école privée Mother Francisca, le Bataillon d’intervention rapide (BIR) a interpellé le premier suspect. L’information avait été rendue publique par René Emmanuel Sadi le porte-parole du gouvernement par ailleurs Ministre de la Communication. L’interpellation de ce mis en cause avait été possible grâce à la collaboration des populations. Elle a eu lieu dans la nuit du 26 octobre 2020, aux environs de 21h 30 minutes. Ce jour-là, il y avait une patrouille de présence du 6ème BIR, qui avait été déployée dans les artères du quartier Kossala à Kumba, sur la base des informations recueillies auprès des populations locales.
Le communiqué du Ministre Emmanuel Sadi indiquait que, « la fouille de la chambre où se cachait le malfrat ainsi mis hors d’état de nuire, a permis de récupérer entre autres : son pistolet automatique de marque RECK, 12 munitions 7.62 mmx39, 07 munitions de calibre 12mm, 07 téléphones portables, 01 récépissé de carte nationale d’identité au nom de ‘‘NFOR’’, un sac en bandoulière contenant du chanvre indien».
A titre de rappel, les élèves de Kumba ont été tués le samedi 24 octobre 2020.
Liliane N.
Monono Absalom Woloa le Préfet du département du Mbam et Inoubou dit avoir eu de multiples dénonciations de cas de pratique d’homosexualité enregistrées ces dernières semaines dans la ville de Bafia.
Monono Absalom Woloa le Préfet du Mbam et Inoubou a saisi par voie de correspondance les délégués départementaux des Enseignements secondaires et de l’Education de base du Mbam et Inoubou. L’autorité administrative a interpelé les délégués sur des pratiques homosexuelles qui se passeraient dans les établissements scolaires.
Aussi, il a confié la tâche à ceux-ci de saisir à leur tour, les chefs d’établissements de leur ressort. Il sera question pour eux de sensibiliser les enseignants et élèves par rapport à «ces pratiques déviantes». Monono Absalom Woloa le Préfet du Mbam et Inoubou attend des responsables d’établissements scolaires, qu’ils dénoncent toute personne suspectée pratiques homosexuelles.
Dans la note qu’il a fait parvenir aux délégués départementaux des Enseignements secondaires et de l’Education de base du Mbam et Inoubou, le Préfet affirme avoir reçu de nombreuses dénonciations de cas de pratique d’homosexualité enregistrées ces dernières semaines dans la ville de Bafia, et certaines révélations allant dans la même veine recueillies de sources dignes d’intérêt.
Il convient de préciser et de rappeler que l’homosexualité est punie au Cameroun. Cette pratique n’a jamais été légalisée. L'article 347 bis du Code pénal camerounais punit d'un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d'une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe.
Liliane N.