La santé, ça se mange. Une information qui n’est pas toujours connue par nombres de citoyens. Veiller sur la qualité de notre nutrition nous préservera déjà de bons nombres de maladies.
L'éducation nutritionnelle est l'ensemble des activités de communication visant la modification volontaire des pratiques qui ont une incidence sur l'état nutritionnel de la population, dans la perspective d'une amélioration de celui-ci.
Les questions de nutrition dans le champ de la santé étaient jusqu’ici, restées parmi les parents pauvres des mesures de prévention des maladies. Mais la courbe tend à s’inverser progressivement. Ils sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à la qualité de ce qu’ils mangent et c’est une démarche qu’il faut vulgariser.
« On ne peut parler de diffusion des bonnes pratiques de nutrition, d’actions sensibles ou d’agenda nutrition sans parler d’éducation nutritionnelle orientée vers la communauté ou les groupes spécifiques. », fait savoir la communication de l’association.
« Ayant compris que le changement de paradigme viendra d’une communauté qui connaît la qualité des aliments qu’elle possède et qui peut les combiner au mieux pour une nutrition équilibrée est le gage d’un développement humain durable, très tôt l’association Le Sourire a commencé à dispenser ces connaissances dans les formations sanitaires. Chose d’ailleurs qui a été très appréciée des récipiendaires et du personnel des formations sanitaires qui découvraient ainsi à travers nos enseignements des notions qui leur étaient étrangères et pourtant très utiles dans la gestion de leur alimentation. », peut-on apprendre.
Manifestement, les questions de nutrition, mais surtout de bonne nutrition devraient être au cœur des préoccupations des pouvoirs publics et des citoyens. Des séminaires et autres formes de campagnes de sensibilisations de proximité sont les bienvenus. Pour mener à bien ses initiatives, l’association a mis en place des outils techniques pour accompagner ses campagnes.
« Un outil très pratique a d’ailleurs été conçu pour la cause par le PIDMA (Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles) et distribué aux femmes leaders communautaires qu’il a formées afin de descendre en communauté et sensibiliser leurs pairs-femmes. L’éducation nutritionnelle pourrait avoir de beaux jours devant elle. L’association Le Sourire est dans ce sens un pionnier qui a dû batailler longtemps avec des ressources rudimentaires, animée de sa seule conviction et de l’enthousiasme de ses volontaires. »
Les aliments que nous consommons tous les jours sont primordiaux pour la qualité de notre santé. Les aliments participent de la prévention des maladies. On peut ainsi, pallier à des carences qui seront le gîte de certains maux dans l’avenir juste en s’alimentant convenablement.
Stéphane NZESSEU
Tout porte à croire que le document qui circule est authentique mais le contenu de ce document est grave. Il révèle le véritable visage de la mafia françafricaine, qui ne s’est jamais estompée.
C’est un véritable scandale. Ce document en circulation depuis la nuit de ce 25 novembre 2020 est un indicateur, si d’aucuns en doutaient encore, que le Cameroun n’est pas vraiment indépendant. Où est l’indépendance de notre pays si c’est la République de France qui propose les ministres des Finances au Cameroun. Pour bien saisir les problématiques que posent ce document, voici le contenu de l’engagement que Mr Antoine Felix SAMBA a (peut-être) signé.
« Samba Antoine Félix, ambassadeur Civil principal. Né le 30 Mai 1961 à Nanga Eboko.
Je m’engage en ce jour en mon âme et conscience, après avoir pris connaissance de la lourdeur de la tâche qui m’est proposée, à être le COLLABORATEUR de la République française qui me propose le poste de Ministre des Finances du Cameroun.
Je promets de ne pas rompre les différents accords et traités signés entre mon pays et la France.
Je promets de protéger les intérêts des citoyens Camerounais et ceux de la France, pays ami, de fournir tous mes efforts à la relance de l’Economie suivant la vision du Chef de l’Etat son Excellence Paul BIYA pour l’épanouissement de la société camerounaise.
Le présent engagement est établi pour servir et valoir ce que de droit et reste irrévocable. »
Soit : L’Etat français propose le ministre des finances du Cameroun, celui-ci prend l’engagement d’être le collaborateur de la France. Ce qui consiste à ne pas questionner les traités et accords financiers entre le Cameroun et la France. On ne peut s’empêcher de penser ici à ces questions de francs CFA qui étranglent nos économies.
De ce point de vue, il est clair que depuis toujours des tractations sont menées en back-office pour menotter les ministres des postes stratégiques dans notre pays. Ils ne font pas que nous imposer les accords et traités internationaux, mais ils prennent soin en tout temps de savoir qu’ils tiennent les acteurs politiques dans leurs filets. Où est l’indépendance dans un pareil contexte ?
Toutefois, il faut rester prudent et se dire qu’il peut s’agir d’un document non authentifié et cela remettrai en cause tout ce qui est dit jusqu’ici.
Stéphane NZESSEU
Le journaliste sportif rend hommage au « dieu » du football après Pelé. Diego Maradona était un footballeur hors pair que rien ne prédestinait à un tel parcours.
Pour Martin Camus Mimb, rien de mieux que le livre écrit par le goléador argentin ne résume mieux l’histoire de sa vie. Aux termes de ce livre, Maradona était une véritable légende du football. « Si comme moi vous avez lu ce livre, vous avez probablement découvert pourquoi Diego Maradona n'a pas son pareil dans le football. Au talent, s'est ajouté une personnalité hors normes qui savait se mettre en ordre de bataille pour gagner, se rebeller et faire briller les autres. Les argentins pour titiller les brésiliens chantent souvent : "Si Pelé est Roi, Maradona est Dieu..." Moi j'ajoute, que si le poste de meneur de jeu a eu autant de prestance, c'est parce que Maradona a existé. El Pibe de Oro descanse en paz ! »
Il vient de loin …
Diego Maradona vient des quartiers pauvres de Buenos Aires, la capitale de l’Argentine. Et cet environnement de quartier difficile à participer à forger le caractère du El Pibe de Oro. Ses origines pauvres ont contribué à façonner le « mythe Maradona » dans l’imaginaire populaire argentin, surtout parmi les plus démunis.
Malgré ses frasques et sa déchéance, ses comportements décadents, tous les amoureux du football l’ont aimé jusqu’au bout. Et ce d’un amour viscéral, inconditionnel et éternel. Icône internationale, il a inspiré le cinéaste Emir Kusturica (avec le documentaire Maradona, sorti en 2008), le chanteur altermondialiste Manu Chao (qui lui a dédié la chanson Santa Maradona, en 1994), la romancière Alicia Dujovne Ortiz (Maradona c’est moi, La Découverte, 1993) ou de nombreux groupes de rock argentins, comme Los Piojos (« les Poux »), dont l’un des tubes assure que « si Diego, demain, joue au ciel, ils mourront seulement pour pouvoir le voir jouer ».
L’histoire de Diego Maradona est une belle histoire. Comme celle de ces héros, ces Robin des Bois qui d’une manière ou une autre quitte la pauvreté pour revenir tendre la main aux siens qui y sont restés. Question de faire émerger le maximum. Dans son autobiographie, Moi, Diego (Calmann-Lévy, 2001), le joueur raconte avec émotion cette enfance sans le sou : « Je garde un souvenir heureux de mon enfance, bien que si je devais définir d’un seul mot Villa Fiorito, le quartier où je suis né et où j’ai grandi, je choisirais le mot lutte. A Villa Fiorito, quand il y avait à manger, on mangeait, sinon, on ne mangeait pas. »
Stéphane NZESSEU
Ce n’est pas la grande sérénité dans les équipes du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC). Les conseillers municipaux de la Sanaga Maritime envisagent donner leurs voix à un autre parti, question de dire son désaccord quant aux choix de la hiérarchie du parti dans la contrée.
Ce 06 décembre 2020, les conseillers municipaux doivent choisir les conseillers régionaux. Une avancée dans la mise en place des institutions de la décentralisation qui n’est pas un long fleuve tranquille. Les conseillers de la Sanaga Maritime ne sont pas contents de l’implication du ministre Ngalle BIBEHE dans le processus électoral. Au point où ils sont prêts à donner leurs voix à d’autres partis politiques. Plusieurs raisons sont évoquées par ces conseillers en colère. Le mépris des élites qui ne font rien pour les jeunes. Ils trouvent méprisant la proposition de leur donner la somme de 100.000 francs qui a été promise aux Conseillers.
Voici le témoignage d'un Conseiller de commune d'Edea 1er, rapportée par Boris Bertolt : « nous ne sommes pas des marchandises pour être achetés, et même si nous étions des marchandises nous coûterons plus que 100 mille FCFA ». A cette proposition jugée indécente, il faut ajouter la mise à l'écart de certaines élites parmi lesquelles Perrial Nyodog, Et Bibehe (Isenbeck), le frère de l'autre.
Cette situation met en mal NGALLE BIBEHE qui a été obligé d'aller chercher du renfort pour éteindre la rébellion. Le Secrétaire Général du R... Jean Kuete est d'ailleurs annoncé à EDEA ce jeudi pour essayer de ramener la paix avant le jour J. Sauf que sur les 30 millions cotisés samedi dernier à Edea, 350.000 frs seulement ont été remis aux 11 présidents des commissions communales.
Rappelons que 04 partis politiques sont en course dans la Sanaga Maritime le RDPC, le PCRN, l'UPC et le MLDC. Mais pour des raisons qu’n peut deviner, le PCRN est le parti qui semble le plus proche des cœurs des conseillers dissidents.
Stéphane NZESSEU
La Camerounaise, doctorante en Sciences biologiques à l’Université de Douala a réussi à faire inscrire son nom en lettre d’or dans la liste des 20 lauréates en Afrique subsaharienne de la catégorie « jeunes talents » du « Prix international L’Oreal-Unesco 2020 pour les femmes et la science ». Et c’est une fois de plus, la créativité et le mérite camerounais reconnu sur l’échiquier international.
La jeune scientifique camerounaise est récompensée pour ses recherches sur un insecticide bio permettant de lutter contre l’anophèle femelle, l’agent vecteur du paludisme. Il s’agit d’une pathologie dont le taux de mortalité en Afrique depuis des années dépasse largement celui du Vih-Sida, apprend-on.
Dans le document de présentation des lauréats 2020, l’on peut lire : « En raison des nombreux cas de résistance observés après l’utilisation d’insecticides chimiques, elle est convaincue qu’il est urgent d’explorer de nouveaux axes de recherche via la synthèse verte, afin de mettre à profit le potentiel floral africain, tout en produisant des insecticides moins coûteux et plus respectueux de l’environnement ».
Rappelons, qu’au-delà de cette récompense des jeunes talents dans la recherche scientifique, le « Prix international L’Oreal-Unesco 2020 pour les femmes et la science » récompense chaque année cinq femmes scientifiques ayant eu « un parcours unique combinant un talent exceptionnel, un profond engagement envers son métier et un courage remarquable dans un domaine encore largement dominé par les hommes ». Les domaines scientifiques retenus pour le prix alternent entre les sciences de la vie (années paires) et les sciences de la matière, les mathématiques et les sciences informatiques (années impaires), apprend-on
Cinq lauréates ont reçu le Prix Nobel dans leur domaine de compétence : Christine Nusslein-Volhard et Elizabeth Blackburn en médecine ou physiologie, Ada Yonath, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna en chimie.
Innocent D H
Toutes les voies s’accordent, Diego Armando Maradona était le plus grand joueur argentin de tous les temps. Il est décédé ce mercredi, des suites d’un arrêt cardiaque comme l’a annoncé la presse argentine. Une nouvelle qui plonge dans la tristesse, le monde du football dont les acteurs ne cessent de réagir.
La légende du football, Diego Maradona est décédé à l’âge de 60 ans. L’argentin fut un joueur hors pairs en son temps. Alors qu’il n’avait que 12 ans, le footballeur répondait à la télévion nationale de son pays, « J’ai deux rêves : disputer la coupe du Monde et la gagner ». Il passe de vie à trépas au lendemain de la célébration de son soixantième anniversaire et était entraîneur du Gimnazia la Plata.
Il faut indiquer que ces deux rêves, Diego les réalisera en 1986 au Mexique lors d’un mondial de haute volée. Avec l’équipe nationale de son pays, il sera décisif à dix reprises (cinq buts, cinq passes) en sept rencontres. C’est surtout lors du match contre l’Angleterre, en quarts de finale, qu’il va réussir à forger sa légende. Lors de cette rencontre, le malicieux (Pelusa) va marquer de la main, geste qu’il a qualifié de « Main de Dieu », avant de réussir l’exploit de dribler toute l’équipe adverse. Et l’on se rappelle, c’est cette réalisation qui a été consacrée comme le plus beau but du XXème siècle par la Fédération internationale de football association (Fifa) en 2002. Diego Maradona qui avait 34 réalisations en 91 sélection a aussi été élu meilleur joueur de l’histoire des Coupes du monde par le times, devant Pelé et Beckenbauer malgré une coupe du monde en 1982 ratée et un mondial de 1990 perdue.
Clubs
L’idole argentin s’était également imposé en club. Diego Maradona était aussi icône à Naples qui l’avait transféré pour un montant record à l’époque (7,5 millions de dollars). Accueilli par 75 000 personnes au San Paulo lors de l’été 1984, il a su très vite s’imposer comme l’un des meilleurs joueurs du monde. Entre 1984 et 1990, il est au sommet de son art, remportant le doublé Coupe-Championnat (1987). Il a été sacré meilleur buteur de la série A 1988, gagne la Coupe de l’UEFA en 1989, puis encore en Scudetto en 1990. Au Napoli, il trouvera plus d’amour qu’au Barça (1982-1984), où il a joué deux saisons et passé des moments contrastés : 38 buts en 58 matches et un titre de meilleur joueur de Liga, mais également onze mois sans compétition. Il restera évidemment dans le cœur de ses fans du Séville FC (1992-1993), où il a été décisif vingt fois en trente matches de Liga et Copa del Rey. Mais c’est du côté de Boca Juniors et d’Argentinos Juniors qu’il faudra se retourner pour revenir sur le génie qu’était Diego Maradona.
Quelques réactions
Depuis l’annonce du décès de la légende du Football, les réactions ne cessent de s’intensifier. C’est le cas de Michel Platini qui a réagi sur RTL, « C'est notre passé qui s'en va » avec le décès de la légende Diego Maradona mercredi. « Je suis très triste. Je suis nostalgique d'une époque qui était belle (...). Sont partis Cruyff, Di Stefano, Puskas, pleins de grands joueurs qui ont marqué ma jeunesse. Diego a marqué ma vie », a déclaré l'ancien Numéro 10 des Bleus et de la Juventus, âgé de 65 ans. « Diego Maradona restera dans le cœur des Napolitains, dans le cœur des Argentins, et dans le coeur des joueurs et des passionnés de football du monde entier comme une étoile, et pour l'éternité », a-t-il ajouté.
Via Instagram, Lionel Messi a aussi réagi. « Diego est éternel », a salué la superstar argentine du FC Barcelone. « Un jour très triste pour tous les Argentins et pour le football. Il nous laisse mais il ne s'en va pas, parce que Diego est éternel. Je garde en moi tous les beaux moments vécus avec lui et voudrais en profiter pour transmettre mes condoléances à toute sa famille et amis. RIP », a écrit le sextuple Ballon d'Or.
Innocent D H
Le Haut-commissaire du Royaume-Uni au Cameroun, Rowan Laxton vient d’effectuer une visite dans cette institution sous régionale qui forme depuis 50 ans les gardiens de la biodiversité de l’espace francophone. Moment idoine pour le diplomate, de saluer la riche diversité faunique dont dispose le Cameroun à travers ses aires protégées.
Le Haut-commissaire du Royaume-Uni au Cameroun en visite à l’Ecole de Faune de Garoua a parcouru les différentes structures spécialisées de cette institution qui forme des spécialistes de gestion de la faune et des aires protégées. « Vous avez ici au Cameroun une diversité immense des animaux et des plantes. C’est très important de les protéger et de les mettre en exergue. C’est ce que font le directeur de cette institution et son équipe. Je me réjouis de voir comment on peut faire ce travail très important », a déclaré Son Excellence, Rowan Laxton.
Le diplomate réitère ainsi la détermination de son pays à soutenir l’Ecole de Faune de Garoua dans l’accomplissement de ses missions afin de relever les multiples défis qui s’offrent à elle. « Nous avons un partenariat à long terme parfois avec le London Zoo, le jardin zoologique de Londres et quelques autres. Au fil des ans, je crois qu’il y a beaucoup de soutien, mais il faut regarder à l’avenir ce qu’on peut faire ensemble. Au niveau pratique, il y a des choses à faire pour soutenir une telle opération, mais aussi au niveau du plaidoyer et de la sensibilisation », a soutenu Rowan Laxton.
La signature d’un livre d’or et la plantation d’arbre sont venus mettre un terme à la visite du Haut-commissaire du Royaume-Uni au Cameroun. Il s’agit ainsi des signes annonciateurs d’un partenariat qui se veut fructueux entre la Grande Bretagne et l’Ecole de Faune de Garoua. A titre de précision, cette institution de formation a été créée en 1970 et se positionne au fils des ans comme un véritable pôle d’excellence dans la sous-région Afrique centrale.
Innocent D H
Il s’agit d’une mesure en vue de permettre dans les prochaines semaines, d’installer des capacités supplémentaires dans les villes de Garoua et de Ngaoundéré. Selon le Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, les trois régions septentrionales du Cameroun sont confrontées depuis quelques semaines à des rationnements de l’énergie électrique du fait d’un déséquilibre entre l’offre et la demande.
Au terme de la saison des pluies qui s’est achevée au mois de septembre 2020 dans la Région du Nord et dans le bassin hydrographique de la Bénoué, il a été constaté un niveau de remplissage anormalement bas du barrage hydroélectrique de Lagdo situé dans le bassin du fleuve Bénoué, région du Nord, explique le Ministre Gaston Eloundou Essomba.
Et compte tenu de cette situation, les villes de Garoua, de Lagdo et d’autres localités, ont connu des apports en eau en 2020, extrêmement faibles. Le barrage de Lagdo a eu un taux de remplissage de 48 % au cours de la saison des pluies 2020, alors que le taux de remplissage était de 105 % en 2019, apprend-on en outre. L’évaluation de la ressource en eau du barrage hydroélectrique de Lagdo au 15 novembre dernier, révèle que le volume d’eau disponible est de 2 milliards de m3. Alors qu’en novembre 2019, le barrage disposait de 4 milliards de m3 d’eau. Globalement, c’est un déficit de 2 milliards de m3 d’eau qui est enregistré.
Demande énergétique
Quant à la demande en énergie électrique dans la partie septentrionale camerounaise, de sources officielles, l’évaluent à 65 MW, alors qu’actuellement avec le déficit sus évoqué (2 milliards de m³), le barrage de Lagdo d’une puissance installée de 72 MW, ne peut pas produire plus de 25 MW.
C’est dans sans doute dans le souci républicain de résorber cette crise énergétique exceptionnelle que le gouvernement a autorisé le démantèlement d’une partie de la centrale thermique d’Ahala (20 MW) à Yaoundé à l’effet de renforcer l’offre de production dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord. Le Ministère de l'Eau et de l'Energie informe par ailleurs que le processus de transfert de cette capacité de 20 MW de la ville de Yaoundé a d’ores et déjà débuté. Il devra permettre dans les prochaines semaines d’installer 12 MW supplémentaires dans la ville de Garoua et 8 MW dans la ville de Ngaoundéré. Il est ainsi question, de doter les régions septentrionales d’outils de production devant assurer un équilibre entre l’offre et la demande en électricité.
Innocent D H
La décision d’interdiction prise par le Sous-préfet, Julien Eymard Plong date de mardi, 24 novembre 2020. Elle rejette ainsi une demande de manifestation déposée dans ses services le 20 novembre dernier par « le collectif citoyen contre les souffrances du peuple ».
A y voir de plus près, c’est une demande qui a été introduite par le porte-parole du collectif, Jean Pierre Boutche, par ailleurs Secrétaire de la fédération communale du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) à Maroua, région de l’Extrême-Nord, qui vient d’être rejetée par le Sous-préfet de Maroua IIème. Julien Eymard Plong précise, « toutes marches, activités, publications, réunions et manifestations publiques projetées par le Collectif citoyen contre les souffrances du peuple sur l’étendue de l’arrondissement de Maroua II sont interdites ».
Le Sous-préfet de cet arrondissement motive sa décision en indiquant que la demande introduite par « le collectif citoyen contre les souffrances du peuple », souffre d’un défaut de déclaration. Aussi l’autorité administrative redoute une menace de trouble à l’ordre public. Julien Eymard Plong évoque d’ailleurs dans la foulée qu’il s’agit d’« une démarche visant à porter atteinte à l’unité et à la paix sociale ».
Par cette interdiction, le Sous-préfet de Maroua reste donc prudent quant à toute forme d’initiative d’objet implicite de déstabilisation de la quiétude sociale, surtout au moment la crise sociopolitique dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays n’a pas encore cessé de crystaliser les attentions. Et la région de l’Extrême-Nord qui, elle aussi n’a pas oublié les stigmates des attaques terroristes de Boko Haram, se doit de rester très vigilante face à des entreprises de récupération partisane et même politicienne.
Innocent D H
Il s’équilibre en ressources et en emplois à 4865,2 milliards de FCFA ; soit 4670 milliards de FCFA au titre du budget général, contre 4409 milliards de FCFA en 2020 et, 195,2 milliards de FCFA pour les Comptes d’Affectation Spéciale contre 4632,7 milliards de FCFA en 2020, soit une augmentation de 232,5 milliards de FCFA en valeur absolue et 5% en valeur relative.
Par ailleurs, En 2021, les recettes internes et les dons sont projetés à 3456,6 milliards de FCFA, en augmentation de 505 milliards de FCFA, soit une progression de 17,2% et se déclinent ainsi qu’il suit :
Recettes pétrolières plus gaz : 393 milliards ;
Recettes fiscales et douanières : 2743,1 milliards ;
Recettes non fiscales : 213,5 milliards ;
Dons : 106,9 milliards.
En ce qui concerne les dépenses du Budget général, la ventilation par grandes masse est la suivante :
Dépenses courantes (hors intérêts) : 2335, 5 milliards ;
Dépenses en capital : 1352 milliards ;
Dettes publiques : 982,4 milliards.
Autres précisions
Pour l’exercice 2021, le déficit budgétaire global qui résulte de l’évaluation des recettes et des dépenses ci – dessus s’établirait à 661,7 milliards de FCFA, correspondant ainsi à un niveau d’ajustement de 1,7% Pib dudit déficit, par rapport à 2020.
Outre le besoin lié au financement du déficit budgétaire en 2021, les autres charges de financement et de trésorerie s’établissent globalement à 820,3 milliards de FCFA et sont constituées des postes suivants :
Amortissement de la dette extérieure : 327,5 milliards ;
Amortissement de la dette intérieure : 287, 8 milliards ;
Remboursement des crédits Tva : 72 milliards ;
Reste à payer Trésor/Dette non structurée : 66,5 milliards ;
Sortie nette au profit des correspondants : 20 milliards…
Dans le document soumis à l’attention des élus de la Nation, il est mentionné que ledit Projet de Loi a été préparé dans un contexte caractérisé au plan mondial par « Une économie confrontée à la crise du Covid 19… » ;
Au plan national,
La croissance économique, renseigne le Document posé sur la table des Députés, « Devrait s’établir à moins 2,6% en 2020, contre 3,7% en 2019…
Elle serait de 3,3% en 2021, sous l’hypothèse d’une reprise progressive de l’activité économique et le prix moyen du baril du pétrole brut brent à 43, 8 dollars en 2021.
Dans ce cadre, l’orientation de la politique budgétaire globale pour l’exercice 2021 repose sur la poursuite de l’effort de consolidation budgétaire visant la réduction progressive du déficit budgétaire à moyen terme, après la forte dégradation enregistrée en 2020, dans le double souci de garantir la soutenabilité de l’endettement et la stabilité macro économique du Cameroun.
Du point de vue de l’orientation de l’action publique,
Le Projet de Loi de Finances 2021, vise « l’Achèvement de la mise en œuvre des grands projets d’infrastructures, des projets du Planut et du Pts – Jeunes, ainsi que des infrastructures nécessaires à l’organisation de la Can 2022 et du Chan 2021 ;
Il tient également compte de la poursuite de la veille sécuritaire, de la mise en œuvre du Plan de riposte contre le Covid – 19, de la poursuite de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle et de l’accélération de la décentralisation…
Nicole Ricci Minyem
Divergence d’opinion, incompréhension, mauvaise lecture de la situation, l’homme politique a tenu, il y a quelques instants à apporter des clarifications au camarade politique de Maurice Kamto.
Sa réponse
« Parce que ce jeune paraissait se tromper sincèrement, je vais prendre une minute pour restituer les faits :
Voici la vérité
1- Le 08 septembre 2020, j'ai rencontré Kamto à Yaoundé et non à Douala
2- Pendant notre rencontre, nous avons parlé de la construction d'une large coalition des partis et associations
3- Kamto ne m'a jamais parlé du projet de marches du 22 septembre
4- Le Mrc n’a jamais invité ni le Mdi, ni le C3 à participer aux marches.
5- J'ai appris dans les médias que ce parti avait des marches prévues mais je n'ai pas l'habitude d'aller assister à un événement sans y être formellement invité.
6- Si j'avais été invité à participer, j'aurais rappelé à Kamto qu'au cours de notre discussion du 8 Septembre, nous avions discuté des causes de l'échec des marches antérieures.
7- J'avais dit et il avait approuvé qu'une marche qui a une centaine de manifestants est une question de trouble à l'ordre public. Une manifestation qui a des dizaines de milliers de participants est un acte politique
8- Aucune organisation au Cameroun ne peut aujourd'hui organiser toute seule une manifestation non autorisée ayant des dizaines de milliers de personnes.
Le seul moyen d'atteindre cet objectif est de Mutualiser les énergies au sein d'une large Coalition qui appellera le peuple à sortir autour de thèmes unificateurs et non partisans
9- Or une coalition se construit méticuleusement, avec sérieux et humilité. Ça prend du temps et plusieurs réunions car les décisions doivent toujours être consensuelles.
10- L'organisation d’une manifestation qui ne sera pas autorisée par le régime nécessite aussi une démarche méticuleuse et appropriée. Étant donné les risques inhérents pour les manifestants chaque étape doit être préparée avec le plus grand soin. Il n'y a pas de place pour l'amateurisme.
11- Il est donc clair qu’entre le 8 et le 22 septembre, il n'y avait pas le temps de construire la coalition d'une part et de lancer une manifestation sérieuse au nom de cette coalition
12- Ceci dit cela reste le droit inaliénable de chaque organisation de lancer des petites marches de temps en temps. Mais le résultat est connu d'avance. Beaucoup de buzz mais très peu de manifestants qui seront traités invariablement comme des voyous qui troublent l'ordre public.
13- Je répète, la police peut taper et arrêter 100 manifestants mais jamais elle ne peut affronter 100 000 manifestants encore moins les arrêter tous. Donc, si on veut du succès politique avec nos marchés, nous savons quoi faire: on construit la coalition et la coalition appelle à une marche.
14- Comme on pouvait s'y attendre, le pouvoir a profité du petit nombre des manifestants du 22 septembre pour refuser de considérer le caractère politique de la manifestation. Ceux qui ont été arrêté on été traduits devant les tribunaux.
15- Le Mdi par ma voix a condamné cette violation des droits civiques et politiques et demandé la libération des manifestants pacifiques.
Nous sommes aussi en contact permanent avec Me Simh qui dirige l'équipe des avocats qui œuvrent pour la libération des prévenus.
16- En attendant, nous continuons à œuvrer discrètement pour la construction d'une large coalition car sans elle, on ne pourra jamais faire bouger les lignes ».
N.R.M
Dans un document qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques heures, ils invitent la chefferie traditionnelle Camerounaise dans son ensemble à S’impliquer dans la recherche d’une solution endogène et concertée pour une réconciliation effective et l’apaisement des cœurs…
« Les chefs traditionnels doivent urgemment organiser une rencontre pour activer à leur niveau, des mécanismes traditionnels, coutumiers de résolution de ce type de conflits internes… ».
Leur intervention devient dès lors, une urgence aujourd’hui, car selon eux,
Et bien que réitérant leur attachement à la préservation de l’intégrité territoriale du Cameroun, les chefs traditionnels de l’Ouest disent qu’ils « Ont la faiblesse de penser que l’option militaire, jusqu’ici utilisée pour juguler cette crise, semble montrer ses limites… ».
Ils ont en outre saisi cette occasion, pour inviter les élus de la Nation à inscrire cette problématique dans leur programme pendant que se tient la session du mois de Novembre, dans les deux Chambres du Parlement Camerounais.
Avant que ne soient faites ces suggestions, les conservateurs de la tradition, membres du Conseil des chefs traditionnels de l’Ouest Cameroun ont fait un état de lieu par rapport à la problématique des Régions du Nord et Sud Ouest en regrattant au passage leur position attentiste
« Conscients de notre rôle et devoir de gérant de la cohésion socio culturelle de nos populations, de protecteur de la veuve et de l’orphelin, de parapluie de tous nos enfants, quelle que soit leur obédience politique, religieuse et autre ;
Sensibles et ébranlés par la situation des crimes horribles qui ont cours dans notre pays et, plus en général par la situation sécuritaire et socio politique tendue que nous visons ;
Reconnaissant et regrettant notre attentisme, jusqu’ici face à ces problèmes que nous pensions pouvoir être résolus par les mesures et actions prises par les pouvoirs publics ;
Inquiets de la dégradation de la situation qui devient de plus en plus volatile ».
Quelques rappels de la situation dans le Noso
La guerre dans les zones dites anglophones, est entrain de verser dans une barbarie insoutenable, avec pour principales victimes, les civils, mais de plus en plus les enfants qui ne demandant qu’à s’instruire…
Les chefferies traditionnelles, rempart du peuple en cas de doute, lieu de décharge de tous leurs problèmes, antre sécuritaire de réconciliation et de dénouement des fils entremêlés, est elle aussi touchée dans son essence, avec des atteintes à sa sacralité et même à l’intégrité physique des gardiens de la tradition…
Nicole Ricci Minyem
Paul Eric Kingue – Maire de Djombe Pendja crie à la forfaiture de trop et dans une lettre qu’il adresse au ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, il relève le caractère « inique d’un Arrêté » que le membre du Gouvernement a récemment signé.
Dans la suite de sa correspondance, l’autorité municipale dit marquer « Son étonnement pour l’entêtement du Minmidt » à « Vendre cette localité pour des raisons sans doute mercantile qui ne profitent qu’au seul ministre… » ;
Car poursuit – il, « Vous venez de piétiner les lois de la République votées par l’Assemblée Nationale et promulguée par la plus haute autorité qui vous a nommé ministre. Votre défiance personnelle et permanente vis-à-vis du Président de la République et des textes qu’il promulgue me semble extraordinaire et mérite que je porte à sa très haute attention, votre mépris constant… ».
Se voulant insistant, Paul Eric Kingue durcit le ton en apostrophant le ministre Gabriel Dodo Ndoke
« Tout ne vous est pas permis ; la Loi devrait tout au moins vous arrête dans vos envolées à brader les biens de ma localité, avant la prise des Décrets d’application…
Le renouvèlement de ce permis sera peine perdue, car les populations de Djombe – Penja n’accepteront pas cette forfaiture ».
Ce que dit la Loi
« Les compétences portant substances minérales non concessibles sont déjà irréversiblement transférées aux Communes, malgré l’absence de Décrets d’application, qui ne pourrait être ni contraire à la lettre de la Loi, encore moins à l’esprit de celle – ci ;
Conformément à l’Article 18 de la Loi du 24 Décembre 2019, portant Code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées, relève du seul et exclusif champ des Communes ».
En surfant sur le même Article de Loi, le maire de Djombe Penja insiste : « Il apparaît clairement que les conditions dans lesquelles vous pouvez reprendre cette compétence transférée, et la seule condition pour être précis, est la défaillance du Maire à se saisir d’une Compétence Transférée… ».
En conclusion, précise Paul Eric Kingue dans son courrier,
« Ma localité ne sera jamais une source d’enrichissement illicite des fonctionnaires d’où qu’ils viennent, quels qu’ils soient… ».
Va-t-on vers un autre bras de fer ?
Tout converge dans ce sens, lorsqu’on sait que ce n’est pas la première fois que cette affaire revient au devant de la scène. Il y’a quelques mois, des sons de cloche discordants sont venus de cette unité communale avec une levée de bouclier des Populations qui refusent d’être spoliées.
Nicole Ricci Minyem
Antonio Conceiçao le sélectionneur des Lions indomptables pense que les footballeurs dans le continent africain doivent être valorisés.
L’incident que les Lions indomptables ont eu à vivre lors de leur passage à Maputo au Mozambique, ne valorise pas le football africain encore moins les joueurs. Pour mieux comprendre la sortie d’Antonio Conceiçao l’entraîneur des Lions, il convient de rappeler qu’après le match retour livré à Maputo, l’équipe et son staff technique ont été contraints de passer une nuit supplémentaire, du fait d’un désaccord entre la compagnie aérienne nationale Camair-Co et la Direction de l’aéroport international de Maputo. Le désaccord portait sur le ravitaillement en carburant de l’avion affrété pour les Lions indomptables.
Avant cet incident, il y a eu qu’à leur arrivée à Maputo, les Lions indomptables ont dû passer de nombreuses heures avant d’être accueillis. Aussi, la préparation des quintuples champions d’Afrique pour ce match retour comptant pour les éliminatoires de la CAN 2022, a également été perturbée par la lenteur observée dans la mise à disposition des résultats des tests Covid-19. Moins de deux heures, avant le coup d’envoi de la rencontre, plusieurs joueurs clés n’avaient pas encore connaissance de leur statut sérologique, et ne pouvaient dont pas figurer dans le onze entrant.
«Notre arrivée à Maputo, la longue attente à l’aéroport et toutes nos mésaventures, sont un aspect négatif pour le football africain et camerounais. Aucune professionnelle ne doit vivre ça. Je suis proche de mes joueurs. J’ai une relation de respect et je suis très exigeant avec eux. C’est pour cela que je mets un accent particulier dans la gestion de leurs corps, la récupération et la nutrition. Si on veut valoriser les joueurs et le football africain, on doit respecter les joueurs. À mon avis, mes joueurs n’ont pas été respectés et ça fait mal. Je pense que les fédérations et la CAF doivent impérativement trouver une solution pace qu’on n’avance pas», a déclaré Antonio Conceiçao sur les antennes de la CRTV.
Liliane N.