Ces anciens combattants séparatistes ont été accueillis par le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration, hier 25 novembre 2020.
Le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) vient d’enregistre une nouvelle vague de repentis de combattants séparatistes. 23 anciens séparatistes ont décidé de déposer les armes. Ils ont décidé de ne plus combattre l’armée et la nation. Ils ont donc été accueillis hier dans la ville de Bamenda par le CNDDR qui se charge de leur intégration dans la société et réinsertion professionnelle.
« Je me sens vraiment léger. Je suis ravi. Je pense qu'ils ont compris le message du chef de l'Etat. Depuis près d'un mois, ils viennent progressivement », a déclaré tout content Francis Fai Yengo, le coordonateur national du CNDDR sur les antennes de Canal 2 International.
Mieux encore, ces combattants qui viennent de Donga Mantung, de la Menchum et de Santa dans la Mezam, ont indiqué qu’ils mettront de leur sien pour amener leurs frères qui restent dans la brousse de déposer les armes. D’ailleurs Francis Fai Yengo a parlé d’un total de 137 anciens séparatistes disposés à faire ce travail.
« Ces villes mortes perturbent l'économie de notre région. Nous, ex-combattants, nous allons nous assurer que cela s'arrête », fait savoir Emmanuel Ichu, ex-combattant.
A titre de rappel, en début de ce mois, 11 séparatistes ont aussi décidé de déposer les armes. Ils ont intégré le Centre de Buea du CNDDR. Ils ont présenté leurs armes le mercredi 18 novembre 2020 aux autorités notamment Bernard Okalia Bilaï, le Gouverneur de la région du Sud-Ouest. On a noté qu’il y avait des dizaines de fusils de plusieurs calibres.
Liliane N.