La porte-parole du Parti camerounais pour la Réconciliation (PCRN) a réagi ce mardi sur son compte Facebook, 1er décembre 2020 sur la situation du Mouvement 10 millions de Nordistes interdit par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Anne Féconde Noah Biloa présente le mouvement comme un exemple pour les jeunes abandonnés à leur propre sort par le renouveau.
Sur son compte Facebook, Anne Féconde Noah Biloa estime qu’avec l’interdiction du Ministre de l’Administration territoriale (Minat), le mouvement 10 millions de nordistes a eu sa légitimité et fera bouger les lignes. En effet, elle a écrit ce mardi, « Le mouvement 10 millions de nordistes n'a pas besoin de légalité pour atteindre ses objectifs, il lui manquait juste la légitimité que lui a finalement conférée l'interdiction du gouvernement. Il fera désormais bouger les lignes ».
Pour la militante du PCRN, le mouvement 10 millions de nordistes est une inspiration pour la jeunesse abandonnée à elle-même par le renouveau. Anne Féconde Noah Biloa précise, « Il faut confesser que ce mouvement est très inspirant pour les jeunes de toutes ces localités qui ont tout donné au renouveau, mais dont les élites ont bloqué le développement et l'emploi, par leur égocentrisme. Un peu comme les jeunes de la LEKIE ».
En rappel, c’est dans un arrêté rendu public le 18 novembre dernier que le ministre de l’Administration territoriale a déclaré ce mouvement, « nul et de nul effet ». Le mouvement « 10 millions de Nordistes » a pour promoteur et porte-parole, le journaliste Guibaï Gatama, propriétaire et directeur de publication du journal régional L’Œil du Sahel. Toutefois, les initiateurs du mouvement ne considèrent pas leur suspension et estiment que tout se passe dans les consciences et dans les cœurs, apprend-on de sources bien introduites.
Innocent D H
En cette journée de 1er décembre, la Première Dame Chantal Biya note qu’avec les avancées enregistrées dans la lutte contre le SIDA, il y a lieu de croire que le combat sera gagné.
Nous sommes le 1er décembre 2020. Et le monde entier s’est arrêté pour célébrer la lutte menée contre la pandémie du SIDA. Chantal Biya la Première Dame qu’on sait très engagée dans la lutte contre cette maladie, à travers Synergies Africaines, a écrit un message de soutien à ceux qui sont infectées et affectées par le SIDA.
«Synergies africaines contre le SIDA et les souffrances se joint à la communauté internationale pour commémorer la 33ème Journée Mondiale de Lutte contre le SIDA. L’occasion pour moi de témoigner ma sympathie émue aux millions de personnes infectées et affectées par la pandémie à travers le monde», a écrit Chantal Biya la Première Dame.
Le message de l’Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO est aussi porteur d’espoir. Un espoir basé sur les avancées observées dans la recherche visant, à éradiquer la pandémie.
«Depuis 18 ans, Synergies Africaines se tient à vos côtés pour combattre le VIH et le SIDA. Même si nous n’avons pas encore gagné contre cette maladie, des progrès extraordinaires ont été accomplis. La sensibilisation s’est accrue, notamment en direction des populations cibles, les jeunes en particulier. Le nombre de décès a considérablement été réduit. Davantage de personnes vivant avec le VIH sont sous traitement. Aujourd’hui une femme enceinte séropositive peut mettre au monde un bébé sain. La recherche développe continuellement des outils préventifs et curatifs de plus en plus efficaces et de moins en moins contraignants. In fine, la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH s’améliore. Toutes ces avancées renforcent ma conviction que la fin du SIDA est proche», a écrit Chantal Biya.
La Première Dame au-delà de donner l’espoir, demande de ne pas baisser les bras dans le combat engagé contre le SIDA. Etant persuadé que c’est tous ensemble qu’on pourra venir à bout de la pandémie. Aussi rassure-t-elle sur son engagement à poursuivre la lutte.
«Les défis sont nombreux et aucune contribution n’est de trop. Chacun a quelque chose à faire et doit pouvoir le faire. Mon expérience dans la lutte contre le SIDA m’a enseigné que seule une solidarité globale dans un esprit de responsabilité partagée peut inverser durablement la dynamique de propagation de la maladie. Pour ma part, à vos côtés, je continuerai à tenir mes engagements avec la même détermination et la même passion. Ensemble mobilisons-nous pour mettre fin au SIDA à l’horizon 2030», a écrit Chantal Biya la Première Dame.
Liliane N.
Ce Lundi, le Directeur général de « Jengu Sarl » - entreprise Camerounaise basée dans la capitale économique Camerounaise a présenté à un public ébahi, émerveillé, ravi, une large gamme de voitures portant des noms à la consonance locale.
Le constructeur automobile a laissé éclore son géni, en mettant à la disposition de ses concitoyens et autres éventuels acheteurs, une large gamme d’autos, qu’il espère voir circuler dans les différentes artères des villes de son pays, notamment Douala – Yaoundé, en passant par Limbé, Bafoussam, Ngaoundéré ou Bertoua…
Les différentes marques
Gaspard Mpondo et ses équipes ont par exemple fabriqué :
L’ « Ebokolo » - Une belle citadine de 4 roues de 4 places dont la charge au soleil permet une autonomie de 6 à 8 heures, pour une vitesse maximale de 48 km/h ;
Le tricycle à moteur « Ekoule » (40 km/heure) ;
La camionnette « Makoto » (45 km/heure).
L’ « Epee B » - 4X4 est un modèle de luxe, dont la vitesse maximale est de 70 à 75 km/heure, avec une batterie capable de prendre 6 voire 7 heures de charge.
Au regard de sa qualité, il s’agit de l’un des modèles les plus dispendieux de la gamme de ces voitures. Les prix, dans l'ensemble vont de 32 millions à quelques centaines de milliers de francs Cfa.
Le modèle de fourgonnette « Ceekeehi », conçu par « Jengu Sarl », atteint une vitesse maximale de 105 km/h. Très apprécié par les Commerçants, il leur sera très utile pour le transport de marchandises.
Révolution industrielle au Cameroun ?
Tous ceux qui ont fait le déplacement des ateliers de « Jengu Sarl » à Douala ce Lundi, s’accordent à le dire. Les uns et les autres, tout en testant les voitures solaires dont les qualités leurs ont été dévoilées, espèrent que ce constructeur automobile « va recevoir un soutien conséquent de la part du Gouvernement de son pays, car, c’est un géni et, aujourd’hui, plus que jamais, le Vert – Rouge – Jaune a besoin d’être valorisé de peur d’assister à une fuite de cerveaux… ».
Paulette Ngo Mbem – Promotrice du made in Cameroon va plus loin : « Si Gaspard Mpondo – Directeur Général de « Jengu Sarl » reçoit le soutien, la confiance des populations camerounaises et l'onction des institutions gouvernementales et autres, cela va ouvrir de nouveaux horizons dans le développement, la construction du pays…
Il est de même évident que tous ceux qui auront la possibilité de s’offrir ces voitures pourront d’ores et déjà dire adieu à l'essence, puisque soleil et la batterie au Lithium permettent d'énergiser ces véhicules…
Il faut rappeler que cette ressource n'a jamais été évoquée dans les ressources minières au Cameroun. Mais sait-on jamais »?
Nicole Ricci Minyem
Le journaliste, qui se présente à l’entame de sa missive comme un « Digne fils du Septentrion », rappelle entre autres, au membre du Gouvernement que : « Les seules motions qui intéressent aujourd’hui les populations touchent à l’eau, à l’électricité, aux routes, aux nominations des Nordistes dans la haute administration, au respect des quotas dans les concours...
« Monsieur le ministre, dans une précédente lettre, je vous ai souhaité un bon séjour dans le Grand-Nord. Je constate qu’il se passe très bien. Les Nordistes sont des camerounais épris de paix. Partout où vous passez, vous êtes accueilli, comme il se doit. Vous êtes ministre de l’Administration territoriale et les populations vous doivent cette marque de respect.
Mais détrompez-vous Monsieur le ministre, le temps où on réunissait quelques personnes pour signer des motions en faveur de ça ou de ceci et qu’on brandissait dans les journaux télévisés où à la Une des journaux pour manipuler les populations est révolu. Vous en faites l’amère expérience.
Les seules motions qui intéressent aujourd’hui les populations touchent à l’eau, à l’électricité, aux routes, aux nominations des Nordistes dans la haute administration, au respect des quotas dans les concours...
Nous avons désormais les yeux qui brillent, comme des moutons dans la nuit. Retenez qu’à chaque fois que vous viendrez nous voir dans ce folklore, nous prendrons toujours vos cadeaux sans aucune gêne. Mes amis moto taximan vont encaisser leur part, Dieu soit loué; les chefs traditionnels vont prendre leurs enveloppes; les jeunes que vous pensez manipuler vont toujours prendre ce que vous leur donnerez.
C’est aussi ça, l’hospitalité. Vous demanderez à certains de signer des motions, ils les signeront, mais méfiez-vous des Nordistes Monsieur le ministre, méfiez-vous ! Ils ne sont plus ce qu’ils étaient hier. Si vous persistez dans de vieilles méthodes, vous serez surpris Monsieur le ministre ! Le Septentrion d’hier n’est plus celui de ce matin et manifestement, vous ne le connaissez pas !
Ressaisissez-vous, la question du Mouvement 10 millions de Nordistes n’est pas celle du maintien de l’ordre, ni une question d’être pour ou contre le Chef de l’Etat comme vous vous évertuez à insinuer.
Il s’agit d’une prise de conscience profonde qui a pénétré toutes les couches de la population. Retenez bien Monsieur le ministre, je parle bien de toutes les couches de la population, Toutes.
Monsieur le ministre, vous n’avez pas à sortir les muscles quand vous êtes chez nous, dans le Septentrion. Il n’y aura pas de désordre chez nous, nous sommes bien malins pour ne pas tomber dans le piège du désordre.
Monsieur le ministre, vous avez interdit le Mouvement 10 millions de Nordistes, et c’est encore vous qui laissez des banderoles sur le Mouvement 10 millions de Nordistes être affichées sur votre parcours.
C’est encore vous qui organisez de nombreuses rencontres sur le Mouvement 10 millions de Nordistes. C’est encore vous qui suscitez dans les médias des reportages sur le rejet du Mouvement 10 millions de Nordistes.
Monsieur le ministre, je dois dire que vous ne connaissez pas les Nordistes, vous méprisez leur dignité et leur honneur par vos agissements. Ils vous regardent et rient. Ils vous regardent et se moquent même de vous. Ils vous regardent et comprennent pourquoi leur problème persiste.
Monsieur le ministre, votre désarroi est perceptible et tous les Nordistes rient. Pour les travaux du pont Palar à Maroua qui ont attendu des mois pour être lancés, deux ministres sont venus à Maroua. Un pont attendu depuis des lustres, un simple pont. Un petit pont !
Qu’en sera-t-il pour la voirie urbaine de Maroua délaissée dans la poussière depuis 10 ans ? Pour la digue route promise par le Chef de l’Etat et qui n’est toujours pas sortie de terre ? Pour la barrage de Bini Warak ou le barrage de Lagdo encore dans les tiroirs de la République ? …
Le Mouvement 10 millions de Nordistes est dans les cœurs et dans les consciences. Vous ne m’en voudrez pas de prononcer ce nom, puisque vous-même, depuis votre arrivée dans le Grand-Nord, ne cessez de le faire matin, midi et soir.
Bon séjour parmi nous Monsieur le ministre ».
N.R.M.
Célestine Ketcha Courtès était devant la Commission des Finances et du Budget de la chambre basse du Parlement ce lundi, 30 novembre 2020. La Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) défendait le Plan de performance du département ministériel dont elle a la charge pour le compte de l’exercice budgétaire 2021.
Etaient au cœur de l’exposé présenté par Célestine Ketcha Courtès : le bilan des réalisations du Mindhu au cours de l’exercice finissant, mais aussi la présentation du Plan de performance pour l’exercice 2021 qui sera bientôt sur les rails. Malgré le contexte économique difficile dû à la pandémie Covid-19, ayant engendré la réduction des budgets de l’Etat, l’on apprend que le Mindhu a réalisé un total de 253,6 km de voiries entretenues, soit 138,3 km de routes entretenues dans une trentaine de communes à travers le Cameroun.
L’on apprend également l'achèvement de la construction de plus de 580 logements sociaux, suivi de la remise des clés aux bénéficiaires dans les villes de Yaoundé, Douala, Maroua, Bafoussam, Ngaoundéré, Bertoua, Garoua, Ebolowa. A mettre également à l’actif de ce ministère dans ses réalisations, la mise à disposition de plus de 600 logements à la SIC, dans le cadre de la signature d'un mandat de gestion. Est mentionné l’avancement significative des travaux de finalisation de la phase pilote des 1675 logements confiés aux PME locales, sur instructions du Chef de l'État.
Dans le registre des perspectives du Mindhu figurent en bonne place, l’intensification une fois de plus de la contribution de l’institution sur les chantiers de l’amélioration du cadre de vie des populations. Il faut ajouter à ce défi, l’intensification de l’offre en logements décents, de la mobilité urbaine, de l’hygiène et la salubrité. Il ne faut surtout pas oublier l’organisation du concours national Villes propres 2021 et bien d’autres projets dans le pipe.
Innocent D H
Le 27 novembre dernier, s’est tenue la seconde session ordinaire du Comité de pilotage du Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (Parec). C’est au cours de ces assisses qu’a été révélée cette bonne nouvelle pour les Zones d’éducation prioritaire (ZEP) au Cameroun.
La Banque mondiale (BM) resserre ses liens de coopération avec le Cameroun notamment dans le domaine éducatif. L’institution de Breton Woods vient de mettre à la disposition du pays un appui financier de 57 milliards de FCFA. Une enveloppe budgétaire destinée aux communes des trois régions septentrionales et de l’Est, qualifiées de Zones d’Education prioritaire au Cameroun.
Selon une source digne de foi, ce financement « servira concrètement au recrutement de 6 000 instituteurs en plus des 12 000 préalablement prévus, l’extension de la distribution gratuite des manuels scolaires essentiels à toutes les écoles primaires publiques du pays, la formation 120 000 enseignants à l’utilisation de nouveaux curricula, l’enrôlement de plus de 40 000 élèves dans les centres préscolaires communautaires des zones rurales ».
Pour le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, Ministre camerounais de l’Education de Base, il y a lieu de se féliciter « de cette perspective qui renforce les indicateurs d’amélioration de la qualité de l’éducation, à l’exemple du nombre d’enseignants à recruter, du nombre de manuels à distribuer et du taux de possession du manuel par élève, etc. ».
Rappelons que l’institution bancaire avait lors de son Conseil d’administration tenu en juillet dernier, prévu un décaissement de 125 millions de dollars, soit 71 milliards de FCFA pour soutenir l’éducation au Cameroun. Elle avait d’abord alloué un financement de 100 milliards de FCFA destiné à appuyer la réforme de l’éducation et le développement des projets sociaux, apprend-on.
Innocent D H
La note d’information signée ce lundi par Atangana Dieudonné – président – fondateur de la dite formation politique ne laisse planer aucun doute : le parti Univers n’est ni de près, ni de loin à l’origine d’une quelconque démarche.
Retour sur l’historique des faits
Le 11 Novembre dernier, Me Tchimdou Mekiage Micheline – huissier de justice – titulaire de la 6ème Charge près la Cour d’Appel du Centre et des Tribunaux de Yaoundé a servi une « sommation de rendre compte avec interpellation à Cabral Libii - Coordonnateur du Mouvement Onze Millions de Citoyens.
Prosper Nkou Mvondo, fidèle à la logique dans laquelle il s’est inscrit depuis sa séparation avec « son fils », exige des explications par rapport à la gestion des fonds donnés par le ministère de l’Administration Territoriale ainsi que par les Camerounais, lors de la campagne présidentielle d’Octobre 2018.
L’on a encore en mémoire, ses nombreux passages dans les médias Camerounais, distillant son message, avec plus ou moins de bonheur, selon que le promoteur dudit média soit favorable ou non, au programme politique du président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale.
La sortie du président national du parti Univers va t –elle mettre un terme à cette campagne de dénigrement ?
Ce qui est important de relever, ce sont les termes utilisés par Atangana Dieudonné et qui, en plus de ceux qui sont sus cités, ne laissent place à aucun doute :
« Le parti Univers, parti républicain et de rassemblement et non de va – t- en guerre a une façon bien plus responsable de régler les différends l’opposant à ses partenaires politiques et ne se laisse pas aller à de tels agissements, pour ne pas dire agitation… Agitations dont le caractère ostentatoire frise le ridicule ».
Aucune réaction de l’Honorable Cabral Libii et la consigne pour ses militants et sympathisants reste la même
« Nul ne doit avoir le moindre propos déplacé vis-à-vis de Prospère Nkou Mvondo. Il demeure un père et mérite du respect…A cet effet, aucun propos désobligeant ne sera autorisé. Le travail abattu par le professeur et tous ceux qui ont cru au potentiel des jeunes reste à saluer et ; c’est ce qu’il importe de garder en mémoire».
Une consigne plus ou moins respectée par ceux qui se réclament d’appartenir au « Cabralisme », parti politique qui se veut Réconciliateur ; Néanmoins, les uns et les autres s’interrogent.
Si Prosper Nkou Mvondo n’est pas le président national du parti Univers, au nom de quoi et de qui a t – il agi depuis un peu plus d’un an ? Toute cette agitation visait quel but ? Qu’est ce qui lui est arrivé depuis la fin des élections présidentielles de 2018, jusqu’au moment où il est devenu cette arme qui combat « son fils » ? Est-ce la véritable image de la Politique au Cameroun ?
Nicole Ricci Minyem
La camerounaise Djaïli Amadou Amal remercie tous ceux qui l’ont soutenu depuis sa nomination au prix Goncourt, le prix le plus prestigieux de la littérature française.
Même si l’écrivaine camerounaise Djaïli Amadou Amal n’est pas la lauréate du prix Goncourt édition 2020, elle garde de cette expérience de très beaux souvenirs. Dans une publication faite après la révélation du résultat tant attendu le 30 novembre 2020, elle a tenu à se montrer reconnaissante envers tous ceux qui l’ont porté depuis sa nomination survenue le 15 septembre 2020.
« Depuis ma présélection, le 15 septembre dernier, au prix Goncourt, le prix le plus prestigieux de la littérature française, j’ai vécu à ce jour des moments les plus haletants et des plus exceptionnels de ma vie littéraire. Une campagne qui m’a portée, étape de sélection après étape, à l’ultime marche historique pour la littérature camerounaise et africaine. Je remercie mon éditeur Emmanuelle Collas Galaade et toute son équipe, ainsi que tous celles et ceux, de part le Cameroun, l’Afrique et le monde, qui m’ont accompagnée et soutenue dans ce périple Ô combien éprouvant mais exaltant », peut-on lire dans sa publication.
Page historique de la littérature
Djaïli Amadou Amal affirme qu’avec tous ses soutiens, une page historique de la littérature camerounaise et africaine a été écrite. Cela est pour elle « la reconnaissance du combat central » de ses convictions littéraires dévolues à la femme, mère de l’humanité.
« Ensemble nous avons porté l’espoir dans une nouvelle dimension, l’espoir d’un lendemain meilleur pour non seulement la femme, mais pour l’humanité entière. La flamme que nous avons allumée ne s’éteindra pas ! J’exprime par la même occasion une pensée à tous ceux et celles qui m’ont soutenue dans mon parcours, ainsi qu’à mes devancier(e)s, ces noms de la littérature africaine et internationale qui m’ont inspirée et qui, d'une façon ou une autre, ont forgé ma carrière d’écrivaine », a écrit l’écrivaine.
«Les impatientes»
A titre de rappel c’est pour son ouvrage intitulé «Les impatientes», que Djaïli Amadou Amal a été sélectionné au prix Goncourt.
« Ce sont trois femmes confrontées à la violence qui prennent tour à tour la parole pour exprimer ce qu’elles ressentent. Il y a d’abord Ramla, qui subit un mariage précoce et forcé avec un homme d’une cinquantaine d’années. Il y a sa sœur Hindou, mariée le même jour avec un cousin drogué et alcoolique, avec le silence complice de toute la famille qui espère ainsi canaliser la violence du jeune homme. Enfin, il y a Safira, à qui son mari impose une co-épouse plus jeune que sa fille après vingt ans de mariage. Cette co-épouse est justement la jeune Ramla », raconte Djaïli Amadou Amal.
Liliane N.
C’est la principale information révélée par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) à l’issue de la réunion d’évaluation sécuritaire qu’il vient de tenir à Garoua avec le Gouverneur, les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité. Paul Atanga Nji a appelé les uns et les autres à continuer d’œuvrer en collaboration avec les populations dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes afin de garantir la tenue sereine des régionales du 06 décembre prochain.
Cette réunion tenue avec le Gouverneur du Nord, Jean Abate Edi’i, les préfets des 4 départements, les sous-préfets ainsi que les forces de défense et de sécurité a permis au Minat de s’enquérir de la situation sécuritaire dans la région, situation qui est sous contrôle. Et la campagne électorale des régionales qui bat son plein se déroule sans anicroche. « Le Gouverneur a donné le compte rendu sur la campagne électorale qui se déroule normalement, en toute sérénité. Il y a beaucoup d’enthousiasme, les chefs traditionnels et les délégués battent campagne sans problème », déclare le ministre Paul Atanga Nji.
Le membre du Gouvernement invite tout de même les autorités administratives, les forces de défense et de sécurité, de continuer à œuvrer en symbiose avec les populations dans la lutte sans relâche contre la criminalité sous toutes ses formes notamment le grand banditisme, les viols, et enlèvement avec demande de rançons. Atanga Nji félicite les élites de la région du Nord pour leur soutien aux idéaux de paix prônés par le Chef de l’Etat. « Ces élites ont réitéré leur soutien total et indéfectible au Chef de l’Etat, père de la Nation, notre champion à nous tous. Il y a beaucoup de réalisations dans la région du Nord, et ces réalisations attendent la Coupe d’Afrique des Nations », a ajouté le patron de la territoriale.
Le Ministre de l’Administration territoriale a rencontré les responsables des syndicats de motos taxis à qui, il a demandé de travailler en étroite collaboration avec les autorités administratives et les municipalités dans l’assainissement du secteur dans le Nord. Une interpellation qui reçoit l’assentiment des syndicalistes. Joseph Aboubakar, président de la Fédération camerounaise des moto taxis reconnait, « c’est un secteur très délicat, qu’on essaye d’enlever les brebis galeuses qui viennent s’infiltrer dans ce secteur d’activité afin que menions notre activité en toute quiétude ».
Paul Atanga Nji est également à Guider dans le Moyo-Louti, transmettre le message de réconfort du Chef de l’Etat à la famille de cette ville qui a récemment perdu 13 de ses membres dans un incendie. Le Minat a quitté la région du Nord ce mardi, matin son cortège s’est mis en branle pour la région de l’Adamaoua où il va également procéder à l’évaluation de la situation sécuritaire dans cette partie du pays, à quelques jours de la tenue des premières régionales de l’histoire du Cameroun.
Innocent D H
Carine Atezambong Fomo est la seule femme à officier actuellement dans le Championnat d’élite masculin du Cameroun.
C’est en quelque sorte une consécration pour Carine Atezambong Fomo arbitre assistant. Dans la liste des arbitres retenus par la Confédération africaine de football (CAF), la camerounaise âgée de 36 ans est la seule femme qui va officier durant le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui va se dérouler dans notre pays en 2021, c’est-à-dire l’année prochaine.
Il convient de préciser, qu’avant cette publication de la CAF, notre compatriote a été présélectionnée par la FIFA pour la Coupe du Monde féminine 2023. Et dans cette autre liste de l’instance faîtière du football mondial, elle est la seule camerounaise retenue pour le prochain Mondial féminin. L’arbitre assistante qui officie au sein du championnat national Elite One, fait partie des 19 arbitres africaines pressenties pour ledit Mondial prévu en Australie et en Nouvelle-Zélande. Mais avant d’en arriver là, elle va devoir participer au projet Road to AUS/NZL avec les autres candidates présélectionnées. C’est à l’issue de celui-ci que va se dessiner la liste définitive des arbitres retenues pour le mondial 2023.
Pour revenir au CHAN 2021, il faut souligner que Carine Atezambong Fomo a été choisi avec deux autres compatriotes à savoir Alioum Sidi et l’assistant Elvis Noupoue. Leur présence est en revanche sans surprise, puisqu’il s’agit des habitués des grandes compétitions. Les deux ont officié lors de la CAN 2019 en Egypte, et plus récemment lors de la finale de la Coupe de la CAF.
Il faut aussi préciser que de ces deux arbitres camerounais, Alioum Sidi fait plus parler de lui. Tout dernièrement, il a été au cœur d’une polémique alimentée par le club marocain du Raja Casablanca et ses supporters qui lui reprochaient d’avoir commis des fautes lors du match qui les a opposés aux égyptiens du Zamalek le dimanche 18 octobre 2020.
Liliane N.
Les avocats dans la ville de Yaoundé sont effectivement entrés en grève hier 30 novembre 2020.
Dans la capitale, le mot d’ordre de grève lancé par le Barreau du Cameroun a été respecté hier. Dans un communiqué paru, il y a de cela une semaine, Me Marie Claire Atangana Bâtonnier par intérim annonçait dès le 30 novembre 2020, la suspension du port de la robe jusqu’au 4 décembre prochain, ceci en riposte des violences policières sur les avocats. Au Tribunal de Yaoundé centre administratif, Ekounou et Mfou, les avocats étaient effectivement absents des salles d’audience.
Au centre administratif, selon le quotidien Le Jour édition de ce 1er décembre 2020, juste un seul avocat a été vu hier. Il s’agit de Me Ndem. Et, il était au Tribunal pour s’assurer que les instructions du Conseil de l’Ordre des avocats sont respectées.
«Les avocats ont décidé la suspension du port de la robe à partir de ce jour (30 novembre NDLR). Comme vous pouvez le constater, tout est au ralenti. Je suis là pour superviser. Après Yaoundé, cap sur Mfou pour m´assurer que les choses sont respectées. Nous sommes la voix des sans voix, pour ceux qui pensent qu´on peut ballonner les avocats, alors on assistera une fois de plus à cette situation », déclare l´avocat inscrit au Barreau du Cameroun.
Tribunal de grande instance
La grève des avocats impacte négativement sur la tenue des multiples procès programmés. Par exemple, on apprend qu’hier, par exemple au Tribunal de grande instance, les personnes poursuivies par la justice et qui ont été extraites des cellules de prison hier, se sont vues dans l’obligation de solliciter des renvois de leurs affaires. La raison étant qu’ils ne peuvent pas eux-mêmes assurer leur défense.
«On a toujours besoin d´avocat pour défendre sa cause tel que prévu par la loi. Aujourd´hui on assiste à un match en période de Covid sans spectateurs », déclare Me Ndem. Même au Tribunal criminel spécial, l’atmosphère était morose. Pas d’avocats, conséquence aucune audience ou procès tenu.
Cour d´appel
Toutefois on apprend du confrère Le Jour, édition suscitée, que des procès se sont tenus à la chambre correctionnelle de la Cour d´appel. Ils se sont déroulés dans la salle 3 et ont été conduits par la présidente Fernande Prisillia Singui.
«La présidente a dit qu´ici, on n´a pas forcément besoin d´avocats, c´est à la juridiction supérieure qu´on exige. Nous nous plions à la décision du juge. Comme vous avez constaté il y a quelqu´un qui a sollicité le renvoi parce que son avocat n´était pas là, madame la présidente a refusé et décidé de juger », déclare un justiciable approché par le confrère Le Jour.
Liliane N.
C’est ce qui se dégage du sentiment qui anime nombre de citoyens rencontrés dans la ville de Douala ce lundi 30 novembre 2020.
Il est environ 12 heures ce lundi sous le ciel de Bonapriso à Douala quand nous rencontrons dans près d’un bistrot Mr Etoundi Florent, un entrepreneur qui a souvent eu à faire aux avocats. Et de ses rencontres avec les avocats, il n’a pas que de bons souvenirs.
« Les avocats eux-mêmes ne sont pas tous très honnêtes ; Il y a beaucoup parmi eux qui sont, permettez-moi de le dire, des arnaqueurs. J’ai accompagné un frère dans un problème qu’il avait au tribunal de première instance du côté du tribunal de Bonassama derrière la Mairie de Douala 4e, à Bonaberi.
Dans cette affaire mon frère était accusé d’avoir escroqué une voiture et abusé de la confiance à un monsieur simplement parce qu’il y avait eu un souci dans leur transaction autour de cette voiture. Bref, on a pris un avocat, et le bon monsieur nous dit que le juge demande 1 million 300 mille pour faire que l’affaire soit en faveur de mon frère en question, et qu’il ne fera pas la prison. On le lui a remis. Mais pour finir mon frère écope de 02 ans ferme et il a eu le toupet de nous dire qu’il a trop bagarré pour qu’on ait 02 ans.
Plus tard je vais me rendre compte que le juge en question n’avait jamais rien demandé et finalement, nous avons perdu de l’argent et mon frère est encore en prison. Même s’il a eu droit à des réductions de peines et il va sortir un peu plus tôt. Des histoires comme celle que je viens de vous compter, j’en connais plusieurs. Moi-même avec mon garage, j’ai eu plusieurs soucis avec les clients et je ne vous dis pas ce que certains avocats m’ont fait. Je l’avoue, ce n’est pas tous, mais leur milieu là est très dangereux. On dirait que tout pour eux c’est l’argent. »
Après cette rencontre avec Mr Etoundi, rencontre qui a pris un certain temps tellement le Mr avait à dire. Nous avons par la suite rencontré huit camerounais pour qui le plus important était que les magistrats et les avocats s’accordent. Puisqu’ils sont les principaux acteurs de la justice. Mais aussi, leurs désaccords montrent que notre pays a vraiment mal à sa justice.
« Si le défenseur du faible, de la veuve et de l’orphelin ne peut plus se défendre lui-même, c’est dire que les gens ont peut-être raison de recourir à la justice populaire » fait savoir un de ces intervenants, Mr Mounchawo Malick. De ces rencontres, il se dégage que le corps de l’avocature au Cameroun a intérêt à prendre le temps de se mirer et d’ôter la poutre dans leur œil.
Stéphane NZESSEU
Le ministre délégué à la présidence de la république en charge de la défense était devant les membres de la commission des finances et du budget ce samedi 28 novembre 2020. Joseph Beti Assomo a défendu son projet de budget de 245 milliards. Une enveloppe qui s’élevait à 230 milliards en 2020.
C’est l’étape décisive avant la session plénière d’adoption du budget qui aura cours dans les prochaines heures. Joseph Beti Assomo a défendu avec force et conviction les différentes lignes de budget que son département ministériel sollicite pour le prochain exercice. Une défense qu’il a articulée autour de quatre axes majeurs.
Notamment « le rappel de la synthèse stratégique du ministère de la Défense, le bilan des activités du ministère, le contexte socio-économique et sécuritaire de la préparation du budget 2021 et les perspectives des actions envisagées en 2021 ainsi que les propositions des dotations budgétaires ». C’est dans ces conclusions qu’il apprend que son département sollicite de la représentation populaire, un montant global de 245 milliards dont 239,913 milliards pour assurer les charges de fonctionnement et de déploiement, et 06 milliards pour l’investissement. Un plus de 15 milliards comparé à l’année dernière.
Avec cet argent, « il sera question au-delà des missions régaliennes et des engagements opérationnels en cours, de mettre en œuvre certaines actions. Comme par exemple une réflexion visant à intégrer le patriotisme économique dans la commande des équipements militaires, la mise en place d'un système statistique, la poursuite des actions de lutte contre le Covid-19 et l'acquisition des équipements pour les hôpitaux militaires, l'accompagnement des autres administrations dans le cadre du programme de désarmement-démobilisation-réintégration. On parle aussi de la poursuite de la densification de la présence des forces de l'ordre sur le territoire, l'entame des études de construction des hôpitaux militaires à Maroua et Bamenda, la poursuite de la construction des bataillons de la brigade du quartier général », peut-on lire dans le journal Cameroon Tribune de ce 30 novembre 2020.
Cette considérable augmentation témoigne de l’orientation stratégique que le gouvernement entend donner à l’armée et à la défense au cours de l’année 2021. Il apparaît clairement qu’on se dirige vers une intensification des opérations sur le terrain ; mais aussi le renouvèlement des certains outils militaires pour une grande efficacité de nos forces en situation d’opérations.
Stéphane NZESSEU
Le site paléontologique de Managna a été découvert au début des années 80, lors d'une mission de prospection du « Piradoc » à la recherche des traces du pré-homme, le chaînon manquant de l'évolution des hominidés qui aboutira plus tard à la découverte de Toumaï au Tchad.
C'est dans le bassin de Koum qui s'étend le long du Mayo Rey, depuis Tcholliré jusqu'à Mayo Djarendi, sur 80 x 16km, soit environ 1200km2 qu'ont été découverts les premiers fossiles de vertébrés de la région.
Des fragments de mandibules de Spinosaure, et de nombreuses traces de dinosaures ont été mis à jour notamment à proximité du village de Managna où l’on peut observer l’une des plus grandes dalles à empreintes connues au monde à ce jour (400 x 50m, plus de 100 traces et une quarantaine de pistes répertoriées).
L'intérêt du bassin de Koum est essentiel pour la compréhension de l'histoire des dinosaures; en effet les traces, qui sont observables sur 4 niveaux géologiques différents, prouvent la présence permanente - jusqu'alors contestée - des dinosaures en Afrique sur une longue période.
Datation :
Les empreintes que l’on peut observer à Managna sont datées d'il y a environ 115 à 130 million d'années (Crétacé inférieur), ce qui correspond à la période estimée de l'ouverture de l'Atlantique Sud (séparation de l'Afrique et de l'Amérique du Sud).
Cette datation est renforcée par l'existence au Nord Est du Brésil de traces similaires de présence de dinosaures (empreintes, fossiles) et d'un profil géologique semblable jusqu'à cette époque.
Trois principaux types d'empreintes peuvent être identifiés à Managna, et prudemment associés à des espèces de dinosaures :
Les plus grandes, environ 45 cm, correspondraient à un Theropode (Spinosaure), dinosaure carnivore, bipède tridactyle. Plusieurs tailles de ces empreintes peuvent être observées, provenant probablement d'individus d'âges différents. Cette espèce pourrait avoir atteint 16 à 18 m de long et pesé jusqu'à 10 tonnes. Il s’agit du plus grand prédateur connu.
Les secondes seraient assimilables à un Iguanodonte Ornithopode, bipède tridactyle, dont la taille pourrait avoir atteint 7 mètres pour un poids possible d’environ 2 tonnes.
Les traces rondes correspondraient à un Sauropode (Titanosaure), dinosaure herbivore quadrupède, les plus grands êtres vivant que la terre ait portés. On pense qu’ils pouvaient atteindre 22 m de long et peser plus de 50 tonnes...
Comment y aller?
Le village de Managna se trouve sur la route allant de Tcholliré à Madingring, 7 km après le carrefour de Tam et 8 km avant l’entrée du Parc National de Boubandjida.
Le site paléontologique se trouve à 4 km au Sud du village; il est accessible en véhicule. Pour le visiter s’adresser à la chefferie du village, sur la placette située à droite de la piste en venant de Tcholliré, juste avant le panneau « Managna ».
N.R.M