25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

Cela fait 31 ans aujourd’hui que Ahmadou Ahidjo – Premier Président de la République du Cameroun s’en est allé et, malgré le vœu émis alors qu’il se trouvait en exil au Sénégal, ses restes ne sont toujours pas revenus sur sa terre natale.  

 

Oublié par ses compatriotes

C’est le sentiment qui prévaut en ce jour anniversaire du décès de l’Homme qui, le 1er Janvier 1960 déclama cette phrase qui est restée gravée dans la mémoire de ceux qui ont vécu ce moment mémorable pour cette nouvelle Nation : « Camerounais, Camerounaises, le Cameroun est libre».

Aucune manifestation officielle prévue sur l’ensemble du triangle national

Rien qui soit envisagé afin de parler du Feu Président Ahmadou Ahidjo aux générations nées pendant ou alors après l’accession à la magistrature suprême du Chef de l’Etat Paul Biya.

A certains moments, son souvenir est évoqué sous les chaumières à voix basse par des personnes qui évoquent avec nostalgie cette époque qu’ils considèrent comme étant la plus heureuse de leur vie, grâce à la gestion drastique des biens publics, sous le magistère de Ahmadou Ahidjo.

Ils n’hésitent pas à rappeler quelques anecdotes, notamment cette visite impromptue que fit le Premier Président de la République « au ministère de la Fonction Publique et de la perte de l’emploi de la secrétaire d’un Haut commis de l’Etat qui s’en est suivie, parce qu’elle avait été discourtoise dans son propos, en répondant à un usager qui s’enquerrait d’un service. Ce jour là, mal lui en a pris parce qu’en face d’elle, il ne s’agissait pas d’un usager lamda, mais plutôt du Grand Camarade… ».

Ou encore de la convocation, au Palais du Lac d’un proviseur qui, après avoir pris connaissance des notes de l’un des enfants du Président de la République, a décidé que ce dernier ne pouvait réussir à son examen.

Les « historiens » qui relatent ce fait, affirment que « Malgré les mises en garde de ses collaborateurs, ce proviseur est resté ferme sur sa position et, lorsqu’on lui a fait savoir qu’il était convoqué au Palais présidentiel, il a fait ses adieux aux membres de sa famille… ».

Seulement, en lieu et place du châtiment qu’il s’apprêtait à subir avec honneur et dignité, il a été nommé ministre de l’Education car, sa probité morale avait prévalu au-delà de toute autre considération.

Les mêmes témoins de cette période comparent le train de vie, la fortune, de même que la mentalité des « membres du Gouvernement de l’ère Ahmadou Ahidjo » à ceux qui ont pris le relai de 1982 à ce jour, en insistant notamment sur les montants faramineux qu’on soupçonne ceux qui sont aujourd’hui incarcérés dans les principales maisons d’arrêt du Cameroun d’avoir détourné.      

Une image que ne semble pas partager certains acteurs politiques,

A l’instar des militants de l’Union des Populations du Cameroun  qui, selon « Jeune Afrique », n’étaient pas d’accord pour cette forme d’indépendance ; car, celle-ci octroyait aux puissances coloniales,  une main mise dans de nombreux domaines et, pour eux, cette souveraineté était factice.

Mais qui était réellement Ahmadou Ahidjo ?

Le site « Universalis Fr » nous renseigne à ce propos

Fils d'un chef foulbé, né à Garoua, Ahmadou Ahidjo doit à ses origines peules et à sa formation musulmane une part de sa personnalité. Sa vie est celle d'un autodidacte et d'un rassembleur d'hommes.

Après des études coraniques et primaires dans sa ville natale puis à Yaoundé, Ahmadou Ahidjo est intégré dans les cadres de l'administration coloniale française en tant que radiotélégraphiste. Élu à l'Assemblée territoriale du Cameroun en 1947, il devient, de 1953 à 1958, conseiller à l'Assemblée de l'Union française tout en étant vice-président de l'Assemblée territoriale en 1955 et président, lorsque l'assemblée devient législative en 1957.

Lorsque l'autonomie interne est accordée au Cameroun, Ahmadou Ahidjo devient vice-Premier ministre chargé de l'Intérieur dans le gouvernement présidé par M'Bida. Mis en minorité par l'Assemblée à cause de sa politique trop proche de la France, M'Bida est remplacé en février 1958 par son vice – Premier ministre, qui continue à bénéficier de l'appui du gouvernement français. Son programme va porter sur l'indépendance du pays, sur l'unité nationale et sur le développement économique.

S'appuyant sur son parti, l'Union camerounaise, et grâce au maintien des troupes françaises, il poursuit la lutte contre la rébellion de l'Union des populations camerounaises (U.P.C.) en pays bassa et bamiléké ; ainsi, c'est dans une atmosphère de guerre civile que sont célébrées les fêtes de l'indépendance du Cameroun, le 1er janvier 1960.

C’est le 05 mai 1960 qu’il est élu Président de la République, et son premier geste est de proclamer l'amnistie générale et inconditionnelle en faveur de ceux qui acceptent de quitter les rangs des maquisards de l'U.P.C.

Ce sens du dialogue favorise la réunification des deux Cameroun. Par référendum, le Cameroun occidental, anciennement sous mandat britannique, refuse l'intégration avec le Nigéria et opte pour la réunification avec le Cameroun oriental francophone…

 

Nicole Ricci Minyem 

 

C’est le souvenir que l’honorable Cabral Libii et sa délégation gardent du week-end qu’ils viennent de passer dans la région de l'Ouest, en se rendant tour à tour dans les plaines du Noun, en passant par les hautes terres du Koung-khi en passant par Penka-Michel dans la Menoua et dans toutes les villes choisies par Firmin Fotsing – Responsable Pcrn dans cette Région

 

Au-delà de l’installation des comités de base et d’arrondissement, le président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale était porteur d’un message de paix, d’amour, de partage et d’acceptation de l’autre.    

A chaque étape et à chacune de ses prises de parole, Cabral Libii que d’aucuns disaient indésirable chez les « Bamiléké », a en outre justifié le choix fait par le Parti dont il préside aux destinées, de prendre part aux élections régionales du 06 Décembre prochain, en faisant références aux recommandations faites à l’issue du Grand Dialogue National, notamment sur la problématique du statut spécial.

Pour le Député Pcrn, « Il est question de donner la chance aussi infime soit–elle, à un retour à la paix dans les Régions du Nord et du Sud Ouest… ».

Et, pour atteindre cet objectif, chaque entité administrative doit regagner son « autonomie d’antan », d’où l’importance du « Fédéralisme Communautaire ».

Allant plus loin, l’honorable Cabral Libii tout en saluant les mémoires de Félix Moumié et d’Adamou Ndam Njoya, a invité ses frères, ses sœurs  et ses parents de l’Ouest à « Apprendre à se connaître mutuellement, à s’accepter en tant que Frères malgré la diversité des origines car, c’est à partir de cela que cette Afrique en miniature va reconquérir ses valeurs et se projeter vers le futur ». Un futur qui sera construit par tous et par chacun, avec sa particularité.

Son message a trouvé un écho favorable

Car, en réponse à ses propos, l’une des voix les plus autorisées dans le Noun a tenu ses propos :  

« Monsieur le Président Cabral Libii, Vous êtes le seul homme politique d'envergure nationale et non originaire du Noun, à visiter le Noun constamment, à avoir parcouru dans leurs coins et recoins, 7 des 9 arrondissements que compte ce département ;

Monsieur le Président, si par le passé, nous n'avons pas répondu efficacement à l'appel, nous vous promettons ici et devant toute la population du Noun, que désormais la politique se fera ici avec le PCRN! Nous avons hâte de vous le prouver en 2025 dans les urnes »!

Plus important encore, les dépositaires de la tradition bamiléké ont tenu à faire des rites de purification et de bénédictions aux abords des chutes de la Metché à Cabral Libii - président national du Pcrn, sans oublier les autres attributs qui lui ont été remis par les détenteurs de la Tradition, notamment sa Majesté NDamako.  

Assumer ses responsabilités

C’est l’invitation qui a été adressée aux jeunes de la Région de l’Ouest Cameroun. Pendant une halte, le président du Pcrn, qui échangeait avec les conducteurs de moto, leur a tenu ces propos : « Peu importe le parti politique dans lequel vous décidez de militer, il est temps pour vous de faire entendre désormais votre voix, en siégeant par exemple au Conseil Municipal…

Avec des représentants dans ces sphères de discussion et de prise de décisions, vous pourrez valablement défendre vos Droits car, vous êtes les seuls à savoir ce dont vous avez besoin et, ce qui vous fait défaut, de même que les difficultés auxquelles vous êtes confrontés au quotidien…

Arrêtez de vous faire utiliser par les cortèges des hommes politiques qui, après vous avoir donné quelques billets, se souviennent uniquement de vous pendant les échéances électorales…Prenez désormais votre destin en main ».

Un message accueilli avec beaucoup d’entrain par ses congénères et autres jeunes compatriotes

Ils n’ont d’ailleurs pas manqué de le lui faire savoir ; à lui ainsi qu’à toute la délégation qui l’accompagnait, à travers la remise des présents.

Une tâche dont se sont chargées les mamans. Des Dames dignement habillées, comme doit l’être toute femme soucieuse de l’avenir de ses enfants, de son pays, de sa Patrie.

Et, pour faire honneur à tous leurs compatriotes qui leur ont réservé un accueil chaleureux, les honorables Cabral Libii - Nourane Fotsing – Rolande Ngo Issi – François Biba ; Sylvain. M. Tjock – Maire Pcrn d’Eseka et tous les autres ont dégusté les mets traditionnels du terroir, et, avant de prendre congé de leurs hôtes, ils n’ont pas manqué d’esquisser quelques pas de danse.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Djalil Amadou Amal était parmi les finalistes. Même si le Goncourt a finalement été attribué à Hervé le Tellier avec son roman « L’Anomalie » la romancière Camerounaise qui, selon le « Figaro » était placée en pôle position grâce à son œuvre littéraire « Les Impatientes », n’a pas démérité. Ouvrage dans lequel elle explore le « mariage forcé et la polygamie » des femmes vivant dans les zones Sahélienne.

 

Son rang de Nominée parmi les meilleures a surpris plus d’un

C’est du moins l’avis du média français, qui dans cet article, relève que « la romancière Camerounaise a créé la surprise, en se hissant à cette place qui n’est réservée qu’à la crème de la littérature mondiale et tout porte à croire qu’elle a toutes les chances de remporter le plus prestigieux des prix littéraires français ».    

Pour la romancière Camerounaise âgée de 45 ans, il est question de « Ramener le Goncourt au Cameroun et, ce sera quelque chose d’incroyable, d’inespéré».  

Son roman, « Les Impatientes » paru aux éditions. Emmanuelle Collas, également finaliste du Goncourt des lycéens, donne la parole à trois femmes peules à qui l'on ne cesse d'assener «Munyal», qui signifie patience en peul, pour leur faire accepter leur destin ainsi que la  violence induite par le mariage forcé et la polygamie.

Source d’inspiration de « Les Impatientes »

Djalil Amadou Amal de père Camerounais et de Mère Égyptienne a été contrainte à un mariage forcé en 1992 alors qu’elle était à peine âgée de 17 ans, à un quinquagénaire qu'elle ne connaissait pas, elle a subi les pires sévices d’un mariage de ce type. Et, c’est cinq ans après que bravant toutes les difficultés, elle parvient à divorcer de cet homme qui lui a été imposé.

Malheureusement, son calvaire ne s’arrête pas à ce niveau

Dix ans plus tard, elle se remarie mais est victime de violences conjugales. Alors qu'elle parvient à s'échapper de l'emprise de son second mari, ce dernier kidnappe ses deux filles pour la faire revenir. Dans le même temps, elle s'accroche pour terminer un BTS en gestion, seules études que son époux l'a autorisée à suivre, même si elle admet qu'elle aurait préféré faire des études littéraires.

Son salut, elle le trouvera dans la littérature. D'abord la lecture, qui lui permet de s'«évader». Elle dévore les livres de l'autrice sénégalaise Mariama Bâ ou du Malien Seydou Badian Kouyaté, avant de prendre la plume, pour pouvoir «dire ce qu’ (elle) ressent».

Société patriarcale

A travers les confidences faites chez nos confrères, Djalil Amadou Amal révèle que « Son tout premier texte, elle décidera toutefois de ne pas le publier. En 2010, elle finit par sauter le pas avec Walaande, l'art de partager un mari, qui raconte l'attente sans fin de quatre femmes mariées au même homme. Le livre est un succès de librairie au Cameroun où elle accède à la notoriété. En 2012, elle est invitée au Salon du livre de Paris.

Dans Les Impatientes, la romancière décrit, dans un style simple et rythmé par des phrases courtes, une société patriarcale qui brise les femmes. Et d'énumérer: «le mariage précoce et forcé comme l'une des premières violences, le viol conjugal qu'on ne veut pas reconnaître comme tel, les violences physiques et enfin la polygamie comme violence morale ».

La romancière s'attache aussi à montrer à quel point les femmes, d'abord victimes, reproduisent de manière inconsciente ces violences, que ce soit dans le cadre de l'excision ou du mariage forcé où le rôle de la mère «dans la persuasion et le harcèlement» de la jeune fille est important, selon elle.

«Ces femmes n'agissent pas ainsi par méchanceté mais parce qu'elles n'ont connu que ce système qu'elles ont pour rôle de reproduire», souligne la romancière, pour qui il faut une «prise de conscience des femmes».

Pour aider à cette prise de conscience, elle a créé dès 2012 l'association Femmes du Sahel, qui œuvre en faveur de l'éducation des filles de la région. Car si elle se dit «chanceuse d'être allée à l'école» et d'avoir pu faire un BTS, «la réalité est tout autre pour des milliers de petites filles du Sahel».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le ministre des relations extérieures de la France, répondant aux questions des sénateurs français a dit la position du gouvernement français au sujet de ce que vie en ce moment le leader de l’opposition camerounaise.

 

Depuis le 22 septembre 2020, le président du MRC est retenu au sein de son domicile au quartier Santa Barbara à Yaoundé. Aucun acte ne précise le régime de cette rétention. Il est seulement donné de constater que le leader de l’opposition camerounaise est limité dans ses allées et venues. Et même, toute visite à son endroit des militants et militantes de son parti est simplement repoussé. Et parfois avec violence par les FMO qui gardent l’entrée de son domicile.

 

Une situation qui exaspère tous les membres du MRC et intrigue tous les gardiens des droits de l’homme. C’est dans cet ordre d’idée que les sénateurs français ont posé la question au ministre français des relations extérieures au cours des travaux de l’une des commissions de la chambre. Yves Ledrian a été clair. Le gouvernement français a demandé au Cameroun de libérer Maurice Kamto. Le ministre français fait savoir que cette situation est quasi similaire à ce qui était survenue en 2019, à l’époque où Maurice Kamto et les siens étaient dans les griffes de la justice militaire. On se souvient que le Chef de l’Etat avait dans une adresse à l’activiste Calibri Calibro, dit qu’il avait donné des instructions pour que soient libérés les prisonniers politiques. Aussi, Yves Ledrian a fait savoir qu’il avait dit à l’époque qu’il ne viendrait pas au Cameroun tant que Maurice Kamto était en prison.

La suite, on la connait, le professeur de droit avait été libéré de même que ses coaccusés. Se dirige-t-on vers le même scénario ?

 

Quelle intérêt la France a-t-elle dans la libération de Maurice Kamto ?

 

A priori, le désir de garder la face aux yeux des observateurs comme un pays des droits de l’homme. Mais la vérité est qu’il existe toujours un certain climat paternaliste que les gouvernements de l’hexagones manifestent à l’endroit des classes dirigeantes camerounaises. Un paternalisme qui rejaillit encore dans le ton utilisé par le Président français pour s’adresser à son homologue camerounais. De plus, il est toujours bon pour ses intérêts de garder un moyen de pression sur le gouvernement. Un instrument qui servirai au chantage politique au cas où les dirigeants veulent se passer des orientations de l’ancien colon.

 

Stéphane NZESSEU

Selon certains analystes sportifs, la Confédération africaine de football sous le règne du compatriote Issa Hayatou semblait trouver de la cohérence avec l’esprit d’un panafricanisme qui s’intègre parfaitement dans les aspirations politiques des Etats africains.

L’interruption du mandat du malgache Ahmad Ahmad à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), conduit aujourd’hui à une certaine comparaison avec le passage d’Issa Hayatou à la direction de l’instance faîtière du foot africain. Il y a comme une sorte de regret d’Issa Hayatou. Yannick Ndegue le manager de l’agence de marketing sportif 6Sports Marketing & Advertising dans une interview accordée à JournalduCameroun, note qu’avec notre compatriote, la CAF semblait trouver de la cohérence avec l’esprit d’un panafricanisme qui s’intègre parfaitement dans les aspirations politiques des Etats africains et donc, de l’Union Africaine.

«Indépendamment d’un quelconque chauvinisme Camerounais, on peut exprimer des regrets s’agissant du départ de Issa Hayatou à la CAF. Cela peut s’expliquer à plusieurs niveaux. D’abord sur un plan émotionnel, du fait de sa longévité, on a appris à s’habituer à ses méthodes. Son management assez long nous a donné l’impression d’une certaine homogénéité du football africain. S’agissant de la gestion de la CAF  en tant qu’institution en charge de la promotion du sport, précisément  du football, on avait l’impression sous Issa Hayatou que la CAF avait une opinion et un point vue à faire valoir sur l’échiquier du football mondial. Cela s’est par exemple reflété par l’augmentation du nombre de pays africains participant à la phase finale de la Coupe du monde, le positionnement  de la CAN parmi les compétitions à rayonnement international, la gestion des droits TV et marketing de la CAN…», a-t-il déclaré.

Yannick Ndegue observe qu’avec Issa Hayatou, la CAF en tant qu’institution panafricaine avait de très bonnes relations avec les Etats.

«Hayatou a réussi à faire de la CAF un acteur de la géostratégie et de la  CAN un outil au service de l’influence et du rayonnement diplomatique de l’Afrique en général, et des Etats en particulier. Tout cela fait qu’on regrette un peu son départ au regard de l’actualité qui es celle de la CAF d’aujourd’hui, avec des scandales à répétition. Sous Ahmad Ahmad on a eu l’impression que l’Afrique  a perdu une partie de sa souveraineté. On se souvient de la désignation du secrétaire générale de la FIFA pour administrer la CAF, cela n’avait jamais été vu dans le monde. C’était est la preuve évidente que la CAF a perdu sa souveraineté», ajoute Yannick Ndegue.

A titre de rappel, la Commission éthique de la FIFA a décidé la semaine dernière de suspendre pour une durée de 5 années Ahmad Ahmad. Entre autres motifs avancés, on retrouve une accusation de détournement de fonds. Le désormais ex-président de la CAF par le biais de son équipe a indiqué qu’il va saisir le Tribunal arbitral du sport pour contester cette décision de la FIFA.

Liliane N.

Le juge d’instruction du Tribunal militaire a décidé d’une mise en liberté d’office pour la présidente des femmes du Mouvement pour la renaissance du Cameroun pourtant condamnée à 6 mois de prison.

Awasum Mispa la présidente des femmes du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été libérée depuis le vendredi 27 novembre 2020. Me Hyppolite Meli Tiakouang du Collectif d’avocats Sylvain Souop qui se charge de la défense des militants du MRC détenus, rapporte que sa consoeur Awasum Mispa a été relâchée après une mise en liberté d’office du juge d’instruction militaire.

Toutefois l’avocat Hyppolite Meli Tiakouang indique que la libération de la présidente des femmes du MRC ne signifie pas l’abandon des charges, parce que « les investigations vont se poursuivre jusqu’à une ordonnance de clôture de l’information judiciaire militaire ».

Il convient de noter que Awasum Mispa a été inculpée par Antoine Fackwi le juge d’instruction du Tribunal Militaire de Yaoundé, pour «complicité de révolution et rébellion». Elle a été arrêtée pour avoir conduit de nombreuses militantes du MRC qui réclamaient en petite tenue, le samedi 21 novembre 2020 à Yaoundé, la fin de l’assignation à résidence de Maurice Kamto le président national du MRC. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 est gardé chez lui par des hommes en tenue depuis le 22 septembre 2020, pour les marches de protestation d’organisation des élections régionales et d’appel au départ du Président de la République qu’il a initiées.

Awasum Mispa avait écopé dans un premier temps de 6 mois de détention provisoire. Il convient de noter que toutes les femmes qui ont marché avec elle le 21 novembre dernier, ont été libérées. Après sa libération, elle a remercié ses avocats et posté le message qui suit sur sa page Facebook : «Un plaisir d’être libérée ce soir».

Liliane N.

 

Selon Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, les populations du Grand-Nord, ont indiqué que leurs doléances vont se régler dans un cadre institutionnel.

 

Profitant de sa descente dans la ville de Maroua du fait des inondations qui mettent en mal le bien-être des populations, Paul Atanga Nji a eu une réunion avec des chefs traditionnels, des responsables politiques, des leaders de jeunes et des représentants des syndicats de moto taxis des trois régions du septentrion, à savoir : l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua. Cette réunion s’est déroulée hier dimanche 29 novembre 2020 dans les services du Gouverneur de l’Extrême-Nord. Au terme de la concertation, le Ministre de l’Administration territoriale s’est dit porteur d’un message du Grand Nord. Un message en rapport avec l’interdiction du Mouvement 10 Millions de Nordistes coordonné par le journaliste Guibaï Gatama, qui disait parler au nom du septentrion.

«Les populations du Grand-Nord ont dit que leurs doléances vont se régler dans un cadre institutionnel et je suis fier d’être le porteur d’un message aussi important. Les jeunes du Grand-Nord se sont aussi exprimer pour dire qu’ils n’ont jamais mandaté quelqu’un pour porter des revendications en leur nom. Ils ont dit que ces gens sont des imposteurs», a déclaré le patron de l’Administration territoriale.

A titre de rappel, le 18 novembre 2020, le Ministre Atanga Nji a interdit le Mouvement 10 Millions de Nordistes. Les publications, les activités et manifestations initiées ou soutenues par ce mouvement sont proscrites dans toute l’étendue du territoire. Dans le communiqué de presse qu’il a sorti à cet effet, il a indiqué que «plusieurs ressortissants des régions concernées ont saisi le Ministre de l’Administration territoriale pour dénoncer ces manœuvres obscures auxquelles ils ne sont ni de près ni de loin associés et dans lesquelles ils ne se reconnaissent pas».

Le Mouvement 10 Millions de Nordistes a dénoncé le non-respect du quota attribué par les textes au septentrion pour ce qui est de l’admission à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature. Ledit mouvement est allé jusqu’à saisir la justice pour ce problème. Seulement avec l’interdiction la procédure ne pourra pas prospérer.

Liliane N.

 

Une proposition révélée vendredi dernier, 27 novembre 2020 à l’occasion de la rencontre entre le Ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi et le Groupement interpatronal (Gicam). Cette rencontre de douala a permis au Président du Groupement, Célestin Tawamba de passer en revue le système des marchés publics au Cameroun.

 

Avant de soumettre sa proposition de création de l’Agence générale des grand travaux, le président du Groupement interpatronal a relevé : « la qualité insuffisante des études préalables ; le manque de rigueur et d’objectivité dans les procédures de passation des marchés ; le non-respect des délais de paiement ; l’accumulation des crédits de TVA ; les difficultés de déblocage des avances de démarrage ; le non-respect des critères de catégorisation des entreprises en fonction de la taille des travaux ; la non pérennisation des marchés ou l’insuffisance des contrats pluriannuels (…) ».

Pour célestin Tawamba au nom du Gicam, « C’est l’occasion de rappeler notre proposition de créer une Agence générale de grands travaux qui rassemblerait les expertises diverses pour conduire la préparation des projets structurants de seconde génération », a-t-il proposé.

Rappelons que les insuffisances observées par le Gicam dans la maturation des projets au Cameroun sont déjà constatées par le Gouvernement. La preuve, celui-ci a dû créer en octobre dernier, le Comité technique interministériel d’experts en charge de la maturation des projets dans le secteur public. Ce Comité siégera désormais pour tous les projets publics, avant leur inscription au budget de l’État. Selon les pouvoirs publics, l’objectif de cette démarche nouvelle est d’éviter des évaluations financières et techniques inappropriées, qui plombent souvent la conduite de nombreux projets au Cameroun, apprend-on.

Innocent D H

 

Cameroun : L’Etat fixe 10 nouveaux indicateurs de performance à Eneo

Le ministre camerounais de l’Eau et l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba et celui des Fimances (Minfi), Louis Paul Motaze, ont récemment signé avec le directeur général de la filiale britannique Actis, Eric Mansuy, un procès-verbal entérinant la finalisation et l’adoption des annexes 2 et 3 de l’avenant numéro 3 à la convention de concession liant l’Etat du Cameroun à Eneo. Il s’agit d’un contrat de concession dans les domaines de la production, la distribution et la vente de l’électricité jusqu’en 2035.

 

Ces documents définissent dix nouveaux indicateurs de performances fixés par l’Etat à l’entreprise Eneo. Selon les commentaires de l’électricien, « ces nouveaux indicateurs correspondent aux standards internationaux, notamment en ce qui concerne la qualité de services ». Ces indicateurs de performance concernent : l’accès à l’électricité, la distribution et taux de disponibilité, la fiabilité du service et les compteurs intelligents.

Indicateurs

L’accès à l’électricité (premier indicateur), elle se propose d’emmener le concessionnaire à contribuer à l’augmentation du taux d’accès à l’électricité notamment en milieu rural, il est attendu de lui une contribution moyenne annuelle de 2%. Autrement dit, il est attendu de Eneo au terme de la concession en 2031, l’électrification effective de 20% de la population n’ayant pas accès à l’électricité notamment en zone péri urbaine et rurale.

S’agissant du deuxième indicateur, il a trait au « Saidi » (System Average Interruption Duration Index). Ce système permet de mesurer la durée des interruptions que subissent les ménages sur une année. 

Le troisième indicateur quant à lui, est lié au « Saifi » (System Average Interruption Frequency Index). Il a vocation à mesurer la fréquence des interruptions que subissent les ménages sur une année. Ce qui garantirait le suivi les performances de la filiale d’Actis suivant un nouveau découpage territorial, apprend-on.

Dans le registre de la distribution et taux de disponibilité, se trouve le quatrième indicateur.  

Il est relatif au rendement de distribution. De sources proches du dossier, ces dernières années, le rendement de distribution de l’entreprise avait une moyenne de 70% soit des pertes de l’ordre de 30%. Il est attendu d’Eneo une évolution de rendement de distribution de 70,5% en fin 2020 à 77,5% à fin 2025. Et à la fin de la concession, on devrait se situer à 88%.

Le cinquième indicateur de performance concerne évidemment, le taux de disponibilité des centrales hydroélectriques et thermiques. Il s’agit ici pour l’État de s’assurer que les actifs de production (hydroélectrique et thermique) concédés à Eneo ont un haut niveau de performance en vue de produire à tout instant de l’énergie électrique.

Le taux de disponibilité des combustibles dans les centrales isolées, correspond au sixième indicateur. Ici, le gouvernement a constaté que certaines centrales restent parfois plusieurs jours sans autonomie en carburant ; ce qui génère également d’importants rationnements d’énergie électrique. Les annexes 2 et 3 sus-citées prévoient, chaque centrale devrait désormais disposer d’un minimum de 10 jours d’autonomie en combustibles.

Dans la catégorie de la fiabilité du service, elle englobe les septième et huitième indicateurs. Le septième renvoie au taux de fiabilité des lignes moyenne tension par départs de sources ou centrales. Le huitième quant à lui, concerne les délais de remplacement des postes moyenne tension (MT) et basse tension défectueux. Dans le cadre de la prise en compte de ces réclamations, l’État a fixé à Eneo un délai de remplacement des transformateurs de 12h en milieu urbain et 72 h en milieu rural.

Enfin, la catégorie des compteurs intelligents. Ici sont évoqués les neuvième et dixième indicateurs de performance. Le neuvième est lié à l’échantillon de clients basse tension (BT) à définir par période d’investissements, pour le suivi de la qualité de service à travers la pose de compteurs intelligents. Il s’agit ici d’une obligation qui conduira Eneo à installer des compteurs intelligents sur une partie des compteurs des clients basse tension.

Le dixième s’intéresse à l’échantillon de postes MT/BT à définir par période d’investissements pour le suivi de la qualité de service à travers la pose de compteurs intelligents. Cet indicateur consiste à suivre un échantillon représentatif des transformateurs MT/BT. Car, plusieurs villes et localités se voient parfois privées d’électricité du fait de la panne d’un transformateur. Et dans d’autres cas, les transformateurs MT/BT sont parfois surchargés et induisent des chutes de tension très importantes pour les ménages et opérateurs économiques.

Innocent D H

 

Ils sont réunis à Garoua, la cité capitale de la région du Nord dans le cadre d’un atelier de trois jours sur le renforcement des capacités techniques des multiplicateurs semenciers. Les travaux se déroulent en présence de Miste Madi Oumarou, coordonnatrice nationale du Projet d’Appui au Développement de la filière Cajou (Padf-Cajou) et de Aboubakary, délégué régional de l’Agriculture et du Développement rural pour le Nord.

 

Dans le cadre de sa stratégie nationale de promotion et de développement de la filière anacarde, le Cameroun ambitionne d’atteindre une production de 50 000 tonnes d’ici 2025. Mais avant cette échéance, le pays entend bien être présent sur le marché international de ce produit de rente dès 2023. Pour l’atteinte de ces objectifs, il est de bon ton de renforcer les capacités techniques des multiplicateurs semenciers de cette filière pour une bonne production. Et l’atelier de Garoua, participe de cette noble vision à en croire Aboubakary, délégué régional de l’Agriculture et du Développement rural pour le Nord. « Il est question de permettre à nos semenciers non seulement de bien se préparer pour la prochaine campagne agricole, mais également d’avoir des techniques appropriées pour la production des plans en pépinière à la fois à la fois de qualité mais aussi en quantité pour pouvoir couvrir nos besoins pour les années avenirs », indique-t-il.  

Organisé par le Ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) à travers le Padf-Cajou, soutenu par l’Union européenne, il s’agit de permettre aux participants notamment les responsables de Gic, d’avoir la maîtrise du cadre règlementaire et de la politique publique sur la production de l’anacarde au Cameroun. « Au Cameroun, il y a la loi semencière, ce ne sont pas tous les producteurs qui la maîtrise. L’Union européenne a bien voulu nous accompagner dans cette formation », soutient Miste Madi Oumarou, coordonnatrice nationale du Padf-Cajou.

Les exposés mettent entre autres en exergue des sujets liés à l’anatomie de l’anacarde, aux critères d’une semence de bonne qualité, aux mécanismes de suivi d’une pépinière, la politique nationale des semences végétales, le Plan national de développement des semences agricoles et la Stratégie nationale de développement des chaînes de valeur.

Innocent D H  

Page 267 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01