C’est dans le cadre d’un séminaire de formation organisé il y a quelques jours à Yaoundé avec comme principal objectif d’encourager les jeunes inscrits dans cette filière à engager des recherches sur les questions de population avec une perspective de genre.
Ce programme, mis en œuvre depuis 2019 et qui est conduit par le Système des Nations pour l'égalité des Sexes et l'Autonomisation des Femmes, envisage de mener un plaidoyer en faveur de l'introduction de la dimension de genre, dans les programmes de statistiques et de démographie.
Une pléthore d’experts mis à leur disposition
Pendant trois jours d’apprentissage et d’échanges, les étudiants ont pu bénéficier de l'accompagnement des orateurs venus notamment des structures tel que : - le Système National de Statistique (SSN) - le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF) - l'Institut National de la Statistique (INS) - le Bureau Central des Recensements et de la Population. Etudes (BUCREP) – le bureau du Recensement Général de l'Agriculture et de l'Elevage (RGAE).
Ils sont soixante-deux (62) jeunes démographes, qui ont été initiés à des introductions sur le Genre, ainsi que sur tout le processus d'intégration du Genre dans le monde de la statistique (production, analyse, diffusion et utilisation).
Ils ont également reçu une formation sur le cadre normatif et institutionnel du Genre ; des Statistiques au Cameroun ainsi que sur le rôle qu'ils sont censés jouer dans le système à la fin de leurs études.
Phase protocolaire
Elle a été jalonné de discours, dont celui de Hind Jalal – Représentante Onu Femmes au Cameroun qui a plaidé auprès de l'Administrateur de l'IFOR, afin que ces derniers mettent un accent particulier « Sur l’importance et la nécessité d'introduire un cours sur les statistiques de Genre, dans le programme de formation de cette école, de même que sur les stratégies à mettre en œuvre, pour améliorer la représentativité des filles au sein de cette Institution étant donné leur représentativité hebdomadaire est à 10% seulement ;
La Représentante d’Onu Femmes au Cameroun s'est en outre engagée à soutenir les cours préparatoires pour les filles afin de les accompagner pour l’ « IFORD entry exam ».
Le Dr Steve Bertrand Mboko Ibara - Administrateur de l'IFORD et de son conseil d'administration a quant à lui, rassuré les uns et les autres ; Réitérant l’engagement de ses collaborateurs, ainsi que le sien, à promouvoir l'égalité et la parité entre les sexes au sein de l'Institut.
Il a aussi promis que le programme de formation de l'IFORD sera réaménagé afin d'introduire un cours sur les statistiques de Genre et / ou d'améliorer le cours existant sur le Genre et la Population, avec un accent principal sur l'analyse des statistiques de genre.
Le séminaire s'est déroulé dans le strict respect des mesures de barrière contre la pandémie COVID-19.
Nicole Ricci Minyem
Dans cette tribune publiée sur sa page Facebook, l’homme politique fait ressortir les incohérences de certains Camerounais qui, chaque fois que l’occasion leur a été donnée, n’ont pas manqué de tourner en dérision les personnes nommées pour servir leur pays. De son avis, ce sont les mêmes qui présentent le Cameroun comme la représentation de l’enfer sur terre, le Président de la République comme un « usurpateur de pouvoir » et qui estiment qu’il leur faut même boycotter l’air qu’ils respirent dans cette Afrique en miniature. Vont-ils considérer que leur camarade de parti, nommé à l’Université de Douala est un « sardinard » ? Va t-il boycotté ce poste ?
« Le Trésorier National Adjoint du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Okala Ebode vient d’être recruté par l’administration universitaire de Douala assistant.
Par cet acte républicain, les responsables de l’université de Douala démontrent l’égalité des chances de tous les camerounais sur les postes à pourvoir dans la fonction publique.
Seulement, les investisseurs du discours de haine dans ce parti doivent revoir leurs copies. D’abord la nomination de Fo’o Dzakeutonpoug a fait un tollé général.
Les partisans de ce parti l’avaient affublé de tous les noms d’oiseaux : traite, gombiste, opposant complotiste et collabo, ce fut effroyable pour cet avocat international qui a fait ses preuves sur le Plan international et dans la lutte des plus pauvres dans son pays.
Que dire de la nomination de l’un des journalistes les plus rigoureux au Cameroun en termes d’éthique ? Denis Kwebo nommé aux droits de l’homme a été tancé et caricaturisé pendant plus d’un mois dans les réseaux considéré comme un journaliste traitre.
Il est important de le dire, le Cameroun a atteint un niveau paroxysmique d’ouverture et de Dialogue. Une vision qui émane du pacifiste et Homme de paix le Président Biya.
Aujourd’hui et plus que jamais je me tourne vers le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Okala Ebode est-il traître ? N’a-t-il pas le droit comme tous les camerounais de travailler pour la politique de l’éducation planifiée et programmée par le Président Biya ?
A-t-il le droit de bénéficier d’un acte administratif signé par le ministre d’Etat fidèle des fidèles du Président Paul Biya ? De toute évidence, c’est la reconnaissance mondiale et nationale que Paul Biya est le Président élu de tous les camerounais et leur Président et qu’ils font définitivement et à jamais allégeance. La Magnanimité et l’ouverture du président Biya est au delà des espérances ».
N.R.M
Le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe a été élu ce vendredi 12 mars 2021 comme le nouveau président de la Confédération africaine de football, à Rabat au Maroc.
Le successeur du malgache Ahmad Ahmad à la tête de la Confédération africaine de football (CAF) est connu. Il s’agit du sud-africain Patrice Motsepe. Seul candidat en lice pour cette élection, après le retrait de l’ivoirien Jacques Anouma, du sénégalais Augustin Senghor et du mauritanien Ahmed Yahya, le milliardaire sud-africain âgé de 59 ans va présider aux destinées de la CAF durant un mandat de 5 années. N'ayant pas de concurrent, Patrice Motsepe a été élu par acclamation. Il faut noter qu'il est le premier Sud-Africain à occuper ce poste.
Patrice Motsepe succède donc à Ahmad Ahmad et prend les rênes de la CAF au moment où l'instance faîtière du football africain passe par des zones de turbulence. Selon des commentateurs sportifs, l'un de ses défis sera de démontrer qu'il n'est pas une marionnette de Gianni Infantino le président de la FIFA. Il travaillera avec cinq vice-présidents de la CAF. Il convient de rappeler que son prédecesseur Ahmad Ahmad a été suspendu par la FIFA pour avoir enfreint divers codes d’éthique, notamment les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’article 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018. Après un recours déposé au Tribunal arbitral du sport, sa suspension prononcée par la FIFA de 5 ans a été ramenée à 2 ans.
Pour revenir à Patrice Motsepe, il est à noter qu'il est le président du club sud-africain Mamelodi Sundowns FC.
Les vice-présidents de la CAF
1st Vice - Augustin Senghor
2nd Vice - Ahmed Yahya
3rd Vice - Souleiman Waberi
4th Vice - Fouzi Lekjaa
5th Vice - Amaju Pinnick
Liliane N.
Essentiellement consacrée à la nomination du président, le Peuple attend que leurs élus se préoccupent de la crise sécuritaire qui, au fil des années est devenue une affaire de grand banditisme, car entretenue par des gangs de hors la loi, qui y trouvent leur profit.
De cette crise sécuritaire justement, l’honorable Koa Mfegue Laurentine epse Mbede, doyenne d’âge, présidente de la session de ce jeudi y a largement fait mention, revenant de manière particulière sur l’assassinat de trois chefs traditionnels dans la nuit du 13 au 14 février dernier à Essoh-Attat, dans le Département du Lebialem, région du Sud-Ouest :
« A la vérité, aucune cause sécessionniste ne saurait justifier une barbarie aussi aveugle. Une telle sauvagerie innommable. Des actes que la Représentation Nationale dénonce et condamne avec la dernière énergie. S’attaquer à l’autorité traditionnelle, quel sacrilège !!! Quelle ignominie !!! Les faits sont suffisamment graves… ».
Une ignominie qui nécessite que des mesures drastiques soient prises
Sur ce point précis, l’honorable Koa Mfegue Laurentine s’est voulue précise : « J’exhorte les services compétents à traquer les auteurs sans ménagement et à les traduire devant les juridictions pour des sanctions des plus exemplaires… ».
Il en est de même de l’horreur due à l’insécurité routière de plus en plus grandissante
« Il est urgent que des mesures appropriées soient prises par le Gouvernement, afin de sensibiliser les conducteurs eux – mêmes et d’encadrer le trafic de nuit sur certains de nos axes routiers à haut risque… ».
Crise sanitaire
Autre point important développé par madame le député dans son allocution de circonstance. Elle estime que cette nouvelle escalade de contamination est causée par l’incivisme de certains Camerounais qui refusent de croire à l’existence du Covid-19 ;
Ils adoptent ainsi des comportements qui favorisent la contamination, mettant en danger leurs concitoyens. De l’avis de l’honorable Koa Mfegue Laurentine, cette crise « pourrait être pire que la crise sécuritaire qui embrase certaines Régions du Cameroun », si les uns et les autres n’adoptent pas les comportements responsables.
Dans la phase de bons points, l’élue de la Nation n’a pas manqué de se féliciter entre autres, de l’organisation du Championnat d’Afrique des Nations, en terre Camerounaise, complimentant les lionceaux qui, bien qu’éliminés n’ont pas démérité.
De son point de vue, « Nous sommes prêts à relever les défis futurs, notamment avec l’organisation dans quelques mois, de la Coupe d’Afrique des Nations… ».
Hommage
La doyenne d’âge en a rendu un vibrant à l’honorable Djibrila Kaou, décédé le 12 février 2021.
Nicole Ricci Minyem
Osawa Tsutomu, l’ambassadeur du Japon au Cameroun a procédé à la signature de la convention relative à la construction de ce gymnase avec Alain Kingue le président de la Fédération Camerounaise de Judo.
Il est prévu que le gymnase qui sera construit dans la ville de Soa, serve pour la pratique du Judo. On comprend donc parfaitement la raison pour laquelle, c’est Alain Kingue le président de la Fédération Camerounaise de Judo qui du côté de notre pays a signé la convention relative à ce projet. Le Japon va donc débourser la somme de 51 550 000 FCFA. Il convient de préciser que son apport s’inscrit dans le cadre de l’appui aux micro-projets de promotion de la culture japonaise au Cameroun.
«Le gouvernement du Japon a décidé de financer ce projet historique pour non seulement pratiquer le judo, mais aussi pour organiser d’autres compétitions internationales», a déclaré sur les antennes de la CRTV le 10 mars 2021, Osawa Tsutomu, l’ambassadeur du Japon au Cameroun.
«Il est question pour nous de laisser une marque. Notre marque c’est déjà d’avoir un lieu de pratique pérenne pour le judo au Cameroun. Cela nous amène à penser qu’il faudrait que le judo ait un maillage national. Donc, ce n’est que le début d’une longue aventure», a déclaré Alain Kingue le président de la Fédération Camerounaise de Judo.
En détail, le gymnase doit occuper une superficie de 750 m2. Selon la convention signée, les travaux de réalisation de l’infrastructure doivent s’étendre sur une période de 12 mois à compter de la date de signature de la convention qui est le 9 mars 2021.
Liliane N.
L’administration du vaccin AstraZeneca a été suspendue dans des pays comme le Danemark, la Norvège après des rapports de cas graves de formation de caillots sanguins chez des personnes qui ont été vaccinées.
Il y a de cela une semaine, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé annonçait que dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, le Cameroun a choisi le vaccin britannique AstraZeneca. Il avait aussi indiqué que les premières doses de ce vaccin arriveront dans notre pays dans deux semaines. Et la priorité sera accordée au personnel de la santé.
Seulement, aujourd’hui les nouvelles qui parviennent des pays ayant adopté le vaccin britannique AstraZeneca ne sont pas rassurantes. Les pays comme le Danemark, la Norvège et l’Islande ont décidé de suspendre son utilisation par mesure de précaution. Il a été observé de graves formations de caillots sanguins chez des personnes ayant reçu ce vaccin. Ces pays ont ouvert des enquêtes sanitaires et à l'heure actuelle, ils affirment ne pouvoir pas conclure à l'existence d'un lien entre le vaccin et les caillots sanguins observés.
Sur son compte Twitter le Ministre de la Santé bien au parfum de l’actualité autour du vaccin britannique AstraZeneca, indique avoir interpellé le Conseil Scientifique et le NITAG.
«Après la suspension par principe de précaution, du vaccin AstraZeneca, par certains pays, je viens de saisir en urgence le Conseil Scientifique et le NITAG, pour avis. Ce Vaccin est actuellement utilisé dans bien des pays aussi bien occidentaux qu’africains, sans soucis majeurs», a écrit le Dr Malachie Manaouda.
Liliane N.
C’est la religion dans les différentes administrations de la fonction publique camerounaise. Aujourd’hui, c’est un grand luxe de rencontrer un agent de l’Etat dans son bureau aux heures de service. Cette fois, par la voix du ministre Secrétaire Général à la présidence de la république, Paul BIYA compte mener la guerre contre ces fonctionnaires indélicats.
La présidence de la république du Cameroun fait aujourd’hui le constat d’une situation qui dure depuis plusieurs décennies. Une gangrène qui a contribué à pourrir le service public et participe à la dilapidation des biens de l’Etat. C’est ce 09 mars 2021 que le Ministre Ferdinand Ngoh Ngoh fait savoir que « la haute attention du Président de la République a été appelée sur le problème de l’absentéisme chronique des fonctionnaires et agents de l’Etat. Certains, pour éviter [de tomber sous le coup de la punition qui consiste à les placer, ndlr] en position d’absence irrégulière, ne travailleraient que quelques jours par mois. »
Manifestement, le Chef de l’Etat aura mis du temps pour écouter ces nombreux cris. Un autre retard, qui malheureusement a eu dans le fonctionnement de l’administration les mêmes conséquences que l’absentéisme qui est déplorée aujourd’hui. En effet, depuis 2005 au minimum, le Premier Ministre d’alors, Inoni Ephraim, avait engagé une lutte acharnée contre cet absentéiste des agents de l’Etat et des fonctionnaires. Plus encore, il avait joint à son combat ceux du retard au bureau et à l’utilisation abusive des véhicules de l’Etat. Très rapidement, on voyait des résultats. Des employés de l’administration qui recevaient des demandes d’explication et des sanctions parce que le Premier Ministre, venu à l’improviste dans leur service n’a pas trouvé des fonctionnaires à leur poste.
Mais aujourd’hui, les solutions que le gouvernement proposent pourraient paraître plus cosmétiques qu’autre chose. Pour régler la question de l’absentéisme, le Secrétaire Générale à la Présidence de la République prescrit une réunion du Conseil Supérieur de la Fonction Publique, ou alors que les ministres qui n’ont pas pu faire grand-chose jusqu’ici, remontent des informations vers une autre administration où justement des agents absentéistes vont traiter de ces remontées. De quoi être sûr que dans deux décennies on n’aura pas encore trouvé une solution à cette problématique.
Or, il est question ici de bousculer les gens dans leur léthargie et leur lenteur. Cette absentéisme qui est responsable de la grande lenteur de l’administration et même un facteur important qui crée la corruption rampante.
Stéphane NZESSEU
Me Dominique Fousse, la présidente du collectif d’avocats qui défend la famille de Lydienne Taba affirme que rien n’avance plus dans cette affaire depuis le 2 novembre 2020.
A en croire la famille de Lydienne Taba et le collectif d’avocats dirigé par Me Dominique Fousse, il n’y a pas grande avancée dans l’affaire pour laquelle Franck Eyono Ebanga le désormais ancien sous-préfet de Lokoundjé est mis en cause. Dans les colonnes du quotidien Le Jour de ce 11 mars 2021, Me Dominique Fousse fait savoir que depuis le 2 novembre 2020 où une tante de l’étudiante décédée a été auditionnée, l’affaire semble piétiner.
«C’est depuis le 2 novembre 2020 que nous avons été auditionnés devant le juge d’instruction, chargé de ce dossier. Une tante de la victime a été également entendue ainsi que plusieurs autres témoins qui vivent non loin du lieu où les faits ont eu lieu», fait savoir Me Dominique Fousse.
Ne voulant pas rester inactif dans ce dossier, Me Dominique Fousse et ses confrères envisagent de dépêcher un des leurs ce jeudi 11 mars 2021 au Tribunal d’Ebolowa, «pour savoir ce qui bloque l’instruction depuis plusieurs mois». Il convient de rappeler que la famille de Lydienne Taba a porté plainte contre l’ancien sous-préfet de Lokoundjé. Patrice Ebemby Mboma le père de Lydienne Taba avait saisi par voie de correspondance, le président de la République pour lui faire part des attitudes curieuses, qu’il observe dans le déroulement de l’enquête en rapport avec le décès de sa fille. Il avait parlé de la reconstitution des faits, la disparition du gardien voisin de la résidence de l’ancien Sous-préfet de Lokoundje, le fait que le matelas ayant recueilli le sang de sa fille n’ait pas été mis sous scellé, aucun statut légal de détention de l’autorité suspectée.
Aujourd’hui, la partie civile pour sa part, dénonce d’autres entorses dans la procédure. Elle croit savoir que Franck Derlin Eyono Ebanga demeure en liberté, alors qu’en tant que principal accusé dans cette affaire, il aurait dû être en détention préventive le temps de l’instruction.
«Nous sommes incapables de dire où se trouve le sous-préfet. Nous constatons une volonté des autorités judicaires de maintenir un flou à ce niveau mais la réalité est que le présumé meurtrier n’est pas en prison», déclare Me Dominique Fousse.
A titre de rappel, Lydienne Taba était une étudiante de 23 ans. Elle entretenait une relation intime avec Franck Eyono Ebanga. Et elle a été tuée par balle dans la nuit du 26 au 27 juillet 2020 à Kribi dans la résidence de ce dernier qui a parlé d’un accident. Jusqu’ici lumière n’a pas été faite autour des circonstances de sa mort.
Liliane N.
Laure Njitap Fotso l’épouse de Gérémi Njitap en guise de réplique à une correspondance d’Yves Michel Fotso qui demande aux veuves de son défunt père un mandat pour intervenir dans leurs affaires de famille, accuse ce dernier de divers maux qui pour certains, auraient contribué à dégrader l’état de santé de leur père.
Actuellement sur la toile, circulent deux correspondances des enfants du défunt patriarche Fotso Victor à savoir Yves Michel Fotso et Laure Njitap Fotso l’épouse de l’ancien Lion indomptables Gérémi Sorel Njitap. La première des correspondances est celle d’Yves Michel Fotso qui depuis le Maroc a décidé d’écrire aux veuves de son défunt papa. L’ancien Directeur général (DG) de la Camair souhaite avoir le mandat desdites veuves, pour intervenir dans leurs affaires de famille. Ne pouvant pas le faire ainsi étant donné que l’administratrice des biens mentionnée dans le testament du défunt est Laure Njitap Fotso et le successeur est Damien Fotso. Yves Michel Fotso accuse l’épouse de Gérémi Sorel Njitap de ne pas bien gérer la famille et de semer le trouble.
«…C’est donc principalement avec des conseils que je contribuerai à la bataille pour la manifestation de la vérité et la restitution des biens dont on essaye de vous dépouiller. Malheureusement l’accélération de la dégradation du traitement de la famille par ceux qui se sont attribués cette responsabilité me fait énormément de peine (paiement avec plusieurs mois de retard et avec discrimination de la ration des veuves, réduction drastique des frais des enfants mineurs et des universitaires sans même en assurer le paiement régulier, groupe électrogène non fonctionnel à la résidence et les veuves qui doivent aller puiser de l’eau à Proleg etc…) », peut-on lire dans la correspondance d’Yves Michel Fotso.
Laure Njitap Fotso
Répondant à son frère Yves Michel Fotso, Laure Njitap Fotso qui affirme avoir eu connaissance de sa correspondance, lui demande entre autres choses, de commencer par restituer des sommes d’argent qu’il aurait volé à leur défunt père. L’épouse De Njitap ne se reconnaît pas dans les accusations portées contre elle par son frère. Et dans sa réponse qui tient sur 12 pages, elle a décidé de répondre à son frère point par point.
«Ma présente intervention a pour objectif premier de te rappeler que tout fait ou tout acte dont la finalité est de porter atteinte à la mémoire de Papa provoquera de ma part une réponse cinglante, claire et franche en retour. C’est donc en considération de cet engagement que je t’adresse la présente réponse dans le but de rassurer ceux qui doutent, d’encourager ceux pour qui la mémoire de Papa doit rester indemne de la moindre égratignure et de renvoyer les éternels pleurnichards, imbus de leur petite personne, à un exercice d’introspection afin qu’ils méditent le privilège de porter seul, incontestable et vrai patrimoine qu’il nous a légué: le nom de notre feu père», a écrit Laure Njitap Fotso qui entend ne pas se laisser malmener.
Liliane N.
Selon le quotidien Le Jour, les rebelles centrafricains ont fait irruption dans la localité de Mandjou dans la nuit du 8 au 9 mars 2021.
Dans son édition du 10 mars 2021, le quotidien Le Jour dont le Directeur de publication est Haman Mana rapporte que l’armée camerounaise présente dans la région de l’Est, a repoussé une attaque de rebelles venant de la République centrafricaine. Le journal dit être sûre de l’attaque car ayant procédé à un travail de vérification sur le terrain qui a conduit à la collecte de certains témoignages des habitants de Mandjou.
«L’association de mon épouse organisait une réception à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme. Nous sommes rentrés vraiment tard et à peine nous avons essayé de trouver le sommeil que j’ai entendu les premiers tirs qui venaient du côté du péage», raconte dans les colonnes de Le Jour un certain Ephraïm Bélékou présenté comme étant un riverain.
«Au début j’ai pensé à un braquage au niveau de la station Bocom, mais avec l’intensité des tirs j’ai fini par comprendre que c’était plus sérieux. J’ai immédiatement réveillé ma femme et elle m'a dit que c'est certainement nos voisins qui nous rendent une mauvaise visite», déclare un autre riverain répondant au nom de Frédéric Igor Zock.
Selon donc le quotidien Le Jour, les échanges de coup de feu entre l’armée et les rebelles centrafricains ont duré entre 1 heure et 4 heure du matin. Cependant, le journal d’Haman Mana souligne qu’on ne saurait dire avec conviction s’il s’agit des rebelles du Mouvement de Libération du Cameroun (MLC). On sait que le MLC se présente comme étant un mouvement composé d’anciens soldats de l’armée de la République du Cameroun. Ses éléments arborent même des tenues de l’armée de terre de notre pays. Leur but est de mettre à mal les institutions de la République du Cameroun, renverser le Chef de l’Etat et installer à la tête du pays des personnes pour qui ils se battent visiblement.
Liliane N.
Le ministre des transports vient de prendre une série de décisions pour amener les transporteurs terrestres et aériens à mettre en œuvre plus strictement les mesures de protections des passagers contre la Covid 19. Une nouvelle qui réjouit particulièrement les taximen de la ville de Douala.
François Talla vient de garer son taxi à la Total New Bell. Il attend un client qui l’a pris pour une course. François, presque la cinquantaine, accepte de répondre à nos questions au sujet de ces décisions du ministre Ngallè Bibehe qui viennent d’être communiquées dans l’après-midi même. Notre conducteur de taxi est très content. « Enfin ! Je crois que ça va rappeler à l’ordre certains de mes camarades. Depuis plus d’un mois que cette maladie à recommencé à frapper fort, moi je fais très attention. Si tu veux entrer dans mon taxi, tu portes ton masque, sinon je ne porte pas. Et si tu es déjà monté, tu descends. »
Dans la foulée, le chauffeur de taxi ouvre sa portière et présente sur le tableau de bord, un flacon à moitié plein de gel hydro alcoolique. « Regardez, je me nettoie les mains régulièrement. Et je suis parmi ceux qui exhortent mes camarades taximen à respecter les gestes barrières. » Un conducteur exemplaire. Une exemplarité facilement perceptible quand on observe même la bonne tenue de son véhicule de transport.
Plus loin, à Bonapriso, nous allons rencontrer quelques autres conducteurs de taxis qui vont unanimement saluer cette décision du ministre des transports. Même s’ils reconnaissent qu’ils ne sont pas des modèles de respect des gestes barrières, ils sont au moins d’accord qu’il est important de ne plus surcharger les clients et s’engagent à ne plus le faire. Pour eux, tant que sur la banquette arrière ils peuvent prendre trois personnes et une devant, pour eux ça va. Aussi, désormais, les clients doivent arborer un masque avant d’entrer.
Maintenant, il faudrait que ça dure et là-dessus, il faudra mettre en œuvre un dispositif surveillance dans les rues pour dissuader ceux qui s’hasarderaient à ne pas respecter ces consignes de sécurité sanitaire. Les taximen dans leur grand ensemble sont d’accord pour que les gestes barrières soient respectés. En tout cas, ils sont clairs, la propagation du Covid 19 ne passera pas par eux. Reste aussi à dissuader les moto taximen, pour une lutte efficace contre cette maladie via les transports.
Stéphane NZESSEU
On en sait plus sur le programme des obsèques de ce militant pour le développement, Bernard Njonga. Il sera inhumé le samedi 20 mars 2021 dans son village Bangoua par Bangangté Département du NDE, région de l’Ouest du Cameroun).
Le dernier voyage du militant Bernard Njonga se prépare activement. Après plusieurs réunions de coordination, la famille a décidé d’un programme. Et en accord avec les autres acteurs des entreprises initiées par Bernard Njonga, tout se met en place pour encadrer ceux qui voudront rendre un dernier hommage à l’homme politique et à l’acteur du développement rural qu’il aura été.
Dans le cadre de ces obsèques justement, le CRAC (Croire Au Cameroun), le mouvement politique qu’il a offert en héritage au Cameroun, (le CRAC donc) mobilise. Sous la coordination de Madame Odile NGO YOGO, les membres de ce parti politique préparent les détails liés à la participation des autres partis politique et autres acteurs politiques à ces obsèques.
Le programme officiel fait savoir que les hommages se poursuivent jusqu’au 17 mars 2021 dans les différentes villes de résidences de Benard Njonga. La suite, c’est le Jeudi 18 mars avec la levée de corps à l’Hôpital Général de Yaoundé. Le vendredi 19 mars, ce sera le départ du cortège funèbre pour son village à Bangoua par Bangangté, où il sera inhumé le samedi 20 mars 2021.
Il rêvait de transformer le visage du Cameroun en 05 ans au travers de l’agriculture.
Cette quête était d’ailleurs le projet politique que proposait le CRAC à l’occasion de la dernière élection présidentielle de 2018 à laquelle il n’a finalement plus pris part. A l’époque déjà on évoquait des soucis de santé. Son offre politique ô combien ambitieuse s’articulait autour de « 40 mesures pour faire décoller l’agriculture en 5 ans ».
Pour Bernard Njonga, l’agriculture peut faire entrer le Cameroun dans la cour des Etats les plus développés dans le monde. « Si on regarde les derniers chiffres, on parle de milliers de milliards de francs CFA qu’on dépense pour importer des vivres. Des aliments qu’on pourrait produire localement. Dernièrement, on a accordé 5.000 hectares de terre aux Turcs pour la production du maïs au Cameroun dans l’Adamaoua, alors que les producteurs locaux ne font rien. Les paysans qui manquent de semences sont abandonnés à eux-mêmes. Les producteurs locaux qui ont pour vocation de produire le maïs sont négligés au profit des investisseurs étrangers, ce sont des aberrations qui nous laissent perplexes. Pourquoi ne pas donner la possibilité aux producteurs locaux de travailler sur cet espace? On a les ressources humaines capables de valoriser nos ressources naturelles. Ces décisions politiques vont à l’encontre du chômage des jeunes et de nos producteurs » avait-il l’habitude de faire savoir.
Stéphane NZESSEU
C’est la grande consternation. La Côte d’Ivoire entière est dans le deuil. Le grand Hambak vient de tomber. L’actuel Premier Ministre de Côte d’Ivoire vient de tomber. Officiellement de suite d’un cancer du foie.
C’est par ces mots que le président de la République, Alassane Dramane Ouattara annonce le décès de son Premier ministre à la Nation.
« Notre pays est en deuil. J’ai l’immense douleur de vous annoncer le décès, du Premier Ministre, Hamed Bakayoko, Chef du Gouvernement, ministre de La Défense, ce mercredi 10 mars 2021, en Allemagne, des suites d’un cancer.
Je rends hommage au Premier Ministre, Hamed Bakayoko, mon fils et proche collaborateur, trop tôt arraché à notre affection. Le Premier ministre Hamed Bakayoko a servi la Côte d’Ivoire avec dévouement et abnégation. C’était un grand homme d’Etat, un modèle pour notre jeunesse, une personnalité́ d’une grande générosité et d’une loyauté́ exemplaire.
Je voudrais, au nom du Gouvernement et en mon nom personnel, présenter mes condoléances les plus émues à son épouse, à ses enfants, à la grande famille Bakayoko, à toutes les familles alliées ainsi qu’à l’ensemble des Ivoiriens. »
Il n’avait que 56 ans.
Hamed Bakayoko est né le 8 mars 1965 à Abidjan. Il a rendu l’âme cette nuit du 10 mars 2021 à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne). Plus qu’un homme d'État, pour les ivoiriens Hambak était une icône, une référence pour une certaine jeunesse dans le pays. Membre du Rassemblement des républicains (RDR) du président Alassane Ouattara, il est devenu Premier ministre de la Côte d'Ivoire en 2020. Il va décéder dans des conditions troubles de suite d’un cancer.
C’est vers la fin de l’année 2020 que Hamed Bakayoko se plaint d’une importante fatigue. Il est en parallèle atteint par la Covid-19 et par une sévère crise de paludisme. Très affaibli, il est transporté vers la France le 18 février 2021. Il sera pris en charge à l’hôpital américain de Paris, où il avait effectué une série de tests médicaux le mois précédent. Il va recevoir la visite d’Alassane Ouattara, son mentor politique. En fait atteint d'un cancer en phase terminale, il voit son état de santé se dégrader fortement. Il est envisagé le 4 mars qu'il subisse une greffe en Turquie, mais les médecins le juge trop faible pour être opéré, et l’envoient le 6 mars dans un hôpital de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) pour subir un traitement expérimental, alors que la presse révèle le jour même la nature de sa maladie. En son absence, il est élu député lors des élections législatives ivoiriennes de 2021.
Le lundi 8 mars 2021, constatant la gravité de la situation et la dégradation de l’état de santé du Premier Ministre, le président Ouattara signe deux décrets « portant intérim » d’Hamed Bakayoko, le remplaçant par Patrick Achi à la tête du gouvernement, et par son frère Téné Birahima Ouattara au ministère de la Défense.
Stéphane NZESSEU
Le verdict rendu par la justice militaire du Nord Kivu est tombé ce mardi. Seize individus, parmi lesquels le Dr Jean-Paul Mundama sont, en plus de ce meurtre, accusés de "terrorisme et association des malfaiteurs".
Selon les témoignages recueillis par nos confrères de l’Afp, « Le Dr Mouzoko aurait été victime d'un plan monté par des médecins locaux pour « faire peur et faire fuir » leurs collègues étrangers, d'après un avocat-chercheur qui a suivi l'affaire, Jean-Marie Vianney Muhindo Kanzira… ».
Jean-Baptiste Kumbu, avocat général cité pendant l’enquête a pour sa part affirmé que : « Les médecins locaux gagnaient une prime de 20 dollars par jour, alors que les expatriés touchaient plus de 20.000 dollars par mois ».
L’exploitation des personnes interpellées tout au long de l’enquête laisse entrevoir que c’est un sentiment de jalousie, qui a conduit Mundama et ses complices à préparer leur coup, de Décembre 2018 à Janvier 2019 ;
Lorsqu’ils ont estimé que tout était au point, ils ont confié leur sale besogne à des hommes de main et, ce sont ces derniers qui, au cours d’une réunion qui se tenait dans un hôpital à Butembo ont froidement tiré sur le Docteur Richard Valery Mouzoko Kiboung. C’était le 19 Avril 2019.
Sa famille reste inconsolable
Au regard des motifs ayant conduits à son assassinat, environ quatre semaines après son arrivée en RDC. Lui, comme des centaines d’experts en maladies virales, avait été recruté par l’Organisation Mondiale de la Santé afin d’aider les médecins locaux à enrayer l’épidémie d’Ebola.
Médecin humaniste
Le Docteur Richard Valery Mouzoko a bénéficié d’une formation de médecin au Cameroun. Après l’obtention d’une bourse, il est allé poursuivre ses études à l’Institut de médecine tropicale d’Anvers, en Belgique ; celles – ci ont été couronnées par l’obtention d’une maîtrise ainsi que d’un doctorat. Voulant se perfectionner, il a choisi de suivre un cursus postdoctoral.
Et, pour le Docteur Veerle Vanlerberghe, son directeur de thèse, « Il était très préoccupé par les groupes de population vulnérables… Il a toujours été désireux d'apprendre de nouvelles méthodes et de les appliquer dans la lutte contre les maladies qui sévissent sur son continent… ».
L’homme, arraché à la fleur de l’âge aux siens, avait servi les communautés vulnérables – les réfugiés – les personnes déplacées à l'intérieur du pays de même que les groupes nomades.
Il avait enquêté sur maintes maladies dont la fièvre jaune, la rougeole, la polio, la méningite, le tétanos néonatal et Ebola, et a mené de nombreuses campagnes de vaccination dans plusieurs pays.
Enseignant engagé, le Dr Mouzoko a en outre dirigé des formations pour des centaines de jeunes médecins et agents de santé. Multilingue, il parlait le français, l'anglais et plusieurs langues camerounaises dont le haoussa, le Douala, l'Ewondo, le Basa’a…
Nicole Ricci Minyem