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Les mesures d’ordre général et spécifique concernent les usagers de tous les modes de transport qui eux, sont contraints de les respecter scrupuleusement.

 

« Mesures d’ordre général

Interdiction formelle du transport public des passagers n’arborant pas de masques ;

Désinfection systématique et quotidienne des véhicules, des navires, des voitures voyageurs, des infrastructures et de tous les équipements des aérogares, des terminaux des agences de voyage, des espaces et cabines d’aéronefs ;

Interdiction des regroupements de plus de 50 personnes dans les halls d’embarquement et de débarquement ;

Organisation des embarquements et des débarquements en vue de fluidifier le trafic passager au niveau des gares routières et ferroviaires, des agences de voyages, des aéroports et ports ;

Mise en œuvre de toutes les mesures de distanciation sociale dans toutes les procédures concernant les passagers, y compris la gestion des files d’attente au niveau des ports, aéroports, gares voyageurs et agences de voyages ;

Interdiction de la surcharge des passagers ;

Mise en place des dispositifs de désinfection et de contrôle de température ;

Port obligatoire du masque de protection dans les lieux publics (aéroports, ports, agences de voyage, gares routières et ferroviaires, transport urbain et interurbain de masse ;  

Mise en place des séparateurs physiques entre le personnel et des passagers dans les zones d’échanges et de transactions répétées.  

Mesures d’ordre spécifique

S’agissant des centres de formation professionnelle du secteur des Transports :

Port obligatoire  du masque de protection, désinfection systématiques et respect scrupuleux de la mesure de distanciation sociale lors des sessions de formation et des examens.

Concernant le transport interurbain, périurbain, urbain et rural de personnes

Interdiction formelle du transport clandestin des personnes ;

Interdiction de la surcharge.

Quant au transport des marchandises en transit :

Contrôle sanitaire systématique des équipages des camions aux seuls check – points conventionnels et aux frontières ».

Par ailleurs, ces consignes interpellent tous les acteurs du domaine des Transports, aussi bien au niveau des services centraux, que déconcentrés mais également les structures sous – tutelles.

Dans le document signé ce Mercredi, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe – ministre des Transports tout en invitant les Camerounais à une prise de conscience collective, de même qu’à faire montre de civisme invite les Forces de Maintien de l’Ordre de se rassurer « De la mise en œuvre efficiente des mesures sus – édictées » et qi toutes, participent à la lutte contre le Covid 19.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

C’est dans le cadre d’un atelier de trois jours qui réunit à Garoua, des participants issus de la Délégation régionale de la Santé publique pour le Nord et des formations sanitaires de la région. Une plateforme qui vise à mieux outiller les logisticiens médicaux sur la gestion des stocks et l’utilisation correcte des équipements de protection individuelle contre le coronavirus.

 

Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le Gouvernement camerounais a pris une batterie de mesures visant à limiter la propagation de la pandémie et de veiller à la protection des personnels de santé dans les formations sanitaires. Ce qui implique une meilleure lisibilité des niveaux des stocks en intrants disponibles pour une bonne planification des approvisionnements.

L’atelier organisé par le Programme alimentaire mondial vient donc en appui aux actions des pouvoirs publics afin de capaciter les personnels de santé dans le Nord. « C’est très important de savoir comment conserver les intrants qui sont utilisés dans la lutte contre le Covid, comment les acheminer jusqu’aux bénéficiaires et comment il faut les entretenir. Tous les logisticiens des 15 districts de santé que compte la région du Nord sont présents à cette rencontre », soutient Léopold Etotoue Southy, participant.  

Il est entre autres question, de rappeler aux participants les notions générales sur le système d’information et de gestion logistique, de présenter les nouvelles procédures et circuit d’approvisionnement en intrants Covid-19. « A la demande du Gouvernement camerounais, avec la Covid-19, il fallait qu’on ait une idée fixe de qu’est-ce qu’on peut faire ensemble en tant que logisticien médical », explique Bertrand Ngama Gne-Kamba, chargé de logistiques médicales au PAM.

Ces personnels de santé dans le Nord, vont être formés sur les techniques de prescription appropriées et la gestion rationnelle des médicaments selon le protocole de prise en charge des cas Covid-19 en vigueur.

Innocent D H

Tel est l’avis de la Fondation Camerounaise des Consommateurs (Focaco) qui après avoir lu le communiqué dont le motif et la signature étaient attribués à un proche collaborateur de Manaouda Malachie.

 

Il est également important de relever que le ministre de la Santé Publique, face aux multiples réactions de ses compatriotes, a réitéré le caractère volontaire de cette prise de vaccin ; Toutefois, il paraît important d’insister sur ce point précis afin que fake ou non, nul n’envisage de l’imposer.

Communiqué signé par Alphonse Ayissi Abena - Président exécutif Focaco et Président de la Coalition Internationale Contre le Coronavirus (CICC) au Cameroun

« Vaccination préventive: l’obligation annoncée n’est pas la bonne solution!* 

Un message porté du Secrétaire général du Ministère de la santé publique, signé le 9 mars 2021 et convoquant le même jour à 15h une réunion de concertation évoque en objet l'examen d'un projet de décret rendant la vaccination préventive obligatoire au Cameroun.

La Fondation camerounaise des consommateurs (Focaco), représentant des milliers de patients, tient à préciser qu'aucun acte médical ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé du patient. Si le nourrisson ne peut évidemment pas émettre un tel consentement, ses parents devraient pouvoir décider en toute connaissance de cause pour leur enfant.

L’obligation vaccinale que veulent imposer les pouvoirs publics générera tant de questionnements et d’inquiétudes chez la Focaco. Le principe d’obligation vaccinale n’instaure pas la confiance, pire, il est contre-productif. Au titre de la liberté individuelle, le citoyen se place dans une position de défiance, voire de défense.

Le risque est de voir encore plus de patients se détourner de la médecine conventionnelle. Il n’est pas rare aujourd’hui de voir des personnes suivies exclusivement par des thérapeutes alternatifs car ils se méfient des médecins. En dehors du parcours de soins classique, ces personnes s’exposent à des retards diagnostiques et mettent leur santé ou celle des autres en danger.

La Fondation camerounaise des consommateurs estime que l'obligation vaccinale contre la Covid-19 sera moins efficace que le traitement déjà disponible.

En effet, le traitement contre la Covid-19 est moins coûteux pour l'Etat du Cameroun que les doses de vaccins britanniques Astra Zeneca attendus au Cameroun dans deux semaines.

Et que faire si ce vaccin ne protège pas plus d’une année ou que le virus acquiert des mutations lui permettant de ne plus être reconnu par une personne qui a déjà été vaccinée? 

A force de crier au loup, les autorités de santé risquent de voir la confiance dans la vaccination s’éroder encore plus, au risque qu’elle ne soit plus suffisante le jour où son efficacité sera avérée à 99%.

Regagner la confiance des Camerounais envers les vaccins est un travail de longue haleine qui ne passe pas par l’autoritarisme et la répression, mais par une politique bienveillante et adaptée à notre époque, menée par des personnes sans lien d’intérêt avec l’industrie vaccinale ».

 

N.R.M

 

Selon les témoignages recueillis sur place, ce sont « les cris de plaisir » de l’adolescent qui ont attiré l’attention des voisins qui, curieux, ont décidé d’avoir le fin mot de cette histoire.

 

Sachant que l’homme réside seul et soupçonné depuis longtemps d’entretenir des relations hors nature, les populations riveraines se sont introduites dans le domicile et ont trouvé les deux amants en action.

Devant la scène qui se déroulait sous leurs yeux, hommes comme femmes ont violemment réagi, en trainant les deux individus sur la place publique, en leur donnant au passage des coups de fouets.

Interrogé, il s’avère que l’enfant est en classe de 2nde A4 Espagnol et, en quête d’argent, il a préféré se rendre chez son « Sugar Daddy » qui lui en a promis un bon paquet, en échange de quelques instants de plaisir malsain.   ’

En lieu et place de celui-ci, les deux comparses ont été exposés en tenue d’Adam, obligés d’assumer les regards dédaigneux et réprobateurs de ceux qui ont choisi, malgré les appels de certains de les livrer aux Forces de Maintien de l’Ordre.

Phénomène incompréhensible

On a bien envie de se poser la question de savoir ce qui se passe ? On aimerait bien savoir ce qui explique les choix opérés par quelques Jeunes Camerounais depuis quelques temps, qui sont toujours au devant de la scène, non pas parce qu’ils sont majors dans tel ou tel autre domaine, non mais plutôt parce qu’ils ont fument les drogues, agressent et assassinent professeurs et camarades de classe, font des partouzes et aujourd’hui, se compromettent avec des êtres qui sont sensés les encadrer, les éduquer, leur montrer le bon chemin.

Dans leur soif effréné de suivre les phénomènes de mode, d’arborer des vêtements derniers cris, d’être toujours tendance, ils deviennent des proies faciles pour ses "sugar daddy" ; des proxénètes en puissance qui malheureusement, sont dotés d’énormes moyens financiers, prêts à mettre ceux-ci en jeu pour corrompre et continuer tranquillement à faire leur sale boulot, narguant au passage ceux qui les dénoncent.

Frapper fortement du poing sur ta table et agir afin de préserver les Jeunes Camerounais

Les parents, comme à tous les coups seront accusés de négligence ; Certains saisiront cette occasion pour dire que les parents de cet adolescent ont abandonné l’éducation de leur enfant entre les mains des enseignants. Cependant, pour ce cas précis, cela interpelle tout le monde.

S’il est loisible de comprendre qu’on ne puisse contrôler des centaines d’enfants, bien que ce soit les heures de cours, il est important qu’au sein des établissements scolaires, des règles soient imposées, concernant par exemple l’appel dans les salles de classe, les billets requis pour tel ou tel autre motif par l’enfant ; la fermeture de toutes les ouvertures qui facilitent les sorties clandestines des élèves aux heures de cours.

Dans les domiciles, les parents devraient en principe connaître les fréquentations de leurs enfants ; leur imposer de ne jamais apporter à la maison, ce qu’ils n’ont pas acheté ; les interroger sur les nouveaux vêtements ou chaussures qu’ils portent et, pourquoi ne pas les confondre en posant la question, à l’ami qui aurait donné le pantalon, la chemise, la paire de tennis… 

Ce ne sera pas facile mais au moins, l’enfant saura qu’à la maison, mes parents n’acceptent pas que je fasse entrer des choses dont ils ne connaissent pas la provenance.  

Quant aux "sugar daddy", peut-on encore aujourd’hui penser qu’ils doivent simplement être traduits en justice pour ressortir quelques jours plus tard ?

N’est-il pas temps de penser à des mesures plus drastiques face à ces proxénètes qui s’en prennent aux nouveau-nés-nés, aux petits enfants, aux adolescents ? Gâchant ainsi l’avenir de milliers de jeunes dont les parents vivent dans la honte, le déshonneur mais aussi dans l’amertume. L’Etat est interpellé.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Au cours du périple du Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) s’assure de la fiabilité et de la fonctionnalité des salles multimédias en cours d’installation dans les chefs-lieux de régions.

 

Depuis quelques jours, le Minfopra, Joseph Le, a lancé une tournée dans les 10 régions du pays pour évaluer la dématérialisation et la simplification des procédures administratives. C’est dans la perspective de l’avènement du nouveau Système informatique de gestion intégrée des personnels de l’Etat et de la Solde (Sigipes). Cette initiative est la matérialisation d’une résolution du conseil de cabinet tenu le 28 mai 2020 visant à limiter l’accès des usagers dans les services publics en privilégiant le service à distance. 

Le premier Ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute indiquait lors d’un conseil de cabinet en 2020, « Le temps est venu de rendre effective la dématérialisation des procédures en mettant en ligne sur les sites des ministères et autres plateformes, les documents que sollicitent les usagers ». Parmi, les administrations à l’avant-garde de cette nouvelle donne, le Minfopra qui, dans ses missions est chargé de l’organisation des concours administratifs et de gestion des carrières de tous les fonctionnaires.

La dématérialisation et la simplification des procédures administratives permettent de lever les lourdeurs et pesanteurs administratives pour fluidifier le service et améliorer la transparence. C’est d’ailleurs dans ce sillage que le Minfopra a pour la fois organisé les épreuves orales des concours administratifs par visioconférence en 2020. Ce qui a permis aux candidats de toutes les dix régions du Cameroun d’éviter de longs voyages pour Yaoundé, le siège des institutions surtout avec l’irruption de la pandémie de coronavirus.

Innocent D H

 

Les investisseurs retenus à l’issue de la procédure de sélection sont appelés à effectuer des aménagements appropriés dans les zones à fort potentiel aquacole des façades maritimes, des périmètres fluviaux et des lacs de retenue.

 

De sources officielles, le Ministre camerounais de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) vient de publier une liste additive de 22 entreprises et GIE, puis 19 personnes physiques, tous présélectionnés dans le cadre de la recherche des candidats désireux d’investir dans l’aquaculture au Cameroun. L’appel à manifestation d’intérêt y afférent avait été lancé par le Gouvernement le 15 juillet 2020.

Les zones identifiées dans le cadre de ces investissements sont : le fleuve Dibamba (région du Littoral), le Nyong (dans la zone de Mbalmayo, région du Centre), les retenues d’eau de Lagdo (Nord) et le Lom Pangar (Est), ainsi que les façades maritimes situées entre Kribi et Campo (région du Sud), puis entre Limbe et Idenau.

Il convient de préciser ici que, le Gouvernement entend à travers cette initiative réduire la facture des importations de poissons, lesquelles contribuent à déséquilibrer la balance commerciale du pays. Tenez par exemple, pour le seul premier trimestre de l’exercice 2020, le Cameroun a officiellement importé 57 008 tonnes de poissons congelés, pour un montant de 38,9 milliards de FCFA, entrainant d’importantes pertes de de devises, un gros manque à gagner pour le pays.

Dans l’optique de contribuer à l’accroissement de la production aquacole au Cameroun, la Caisse autonome de développement de la pêche maritime (Cdpm) avait annoncé en 2020, la distribution de 300 000 alevins aux pisciculteurs locaux. En dépit de ce genre d’initiative pour la promotion de l’aquaculture, la production nationale demeure faible. Selon les statistiques révélées le 12 août 2020 au cours d’une concertation au Ministère du Commerce, cette production culmine généralement à 10 000 tonnes, et atteint souvent 15 000 tonnes au maximum, à en croire les producteurs.

Innocent D H

Dans un document qui circule sur les réseaux sociaux et dont la signature est attribuée au Professeur Njock Louis Richard, secrétaire Général au Minsanté, l’on parle d’une réunion qui doit se tenir ce Jour, dans l’enceinte du département ministériel dont il a la charge.

 

Une réunion à laquelle sont conviés tous les cadres et dont l’objet est le suivant : « Examen du projet de décret rendant la vaccination préventive obligatoire au Cameroun » 

Une annonce qui suscite un tollé général, ce d’autant plus que quelques jours plus tôt, le Premier Ministre – Chef du Gouvernement n’avait laissé plané aucun doute sur le caractère volontaire par rapport à l’inoculation de ce vaccin :

« Dans la perspective de renforcer notre dispositif de prévention, le Chef de l’Etat a instruit le Gouvernement d’engager les démarches auprès des organismes partenaires, en vue de l’acquisition des vaccins contre le Covid 19 ; Plus d’un million de dose de vaccins seront disponibles à très brèves échéances.  

Lorsque ces vaccins seront mis à notre disposition, un plan de vaccination sera mis en œuvre SUR LA BASE DU VOLONTARIAT. Je voudrais préciser à ce sujet que MÊME SI LA VACCINATION EST VOLONTAIRE ET NON OBLIGATOIRE, le Gouvernement encourage tous les Camerounais à se faire vacciner le moment venu afin d’acquérir l’immunité qui permettra à la communauté de se prémunir contre le Covid 19 et de retrouver une vie normale… ».

Alors que les propos du Premier Ministre sont clairs, d’où vient – il donc qu’au niveau du ministère de la Santé Publique, l’on pense à obliger les Camerounais à se faire vacciner ?

Dans l’appel à l’éveil de conscience qui devrait habiter chacun, Joseph Dion Ngute, le 5 Mars dernier, en a appelé à la responsabilité de chaque personne :

« La discipline personnelle ainsi que le renforcement des mesures de prévention individuelle et collective constituent les moyens les plus efficaces, pour stopper la progression de cette maladie dans notre pays et préserver les vies de nos concitoyens… ».

Est-ce le vaccin dont de nombreux échantillons ont été jetés en Autriche après le décès d’une infirmière que le ministre de la Santé Publique veut imposer aux Camerounais ?

Que cache réellement cette volonté de faire obligatoirement passer le vaccin contre le Corona Virus au Cameroun ?

Pourquoi chercher à créer des tensions sociales alors que Manaouda Malachie ainsi que ses plus proches collaborateurs connaissent l’aversion que leurs compatriotes développement face à tout ce qu’on tend à leur imposer ?

 

Nicole Ricci Minyem

 

Ces 135 soldats et policiers centrafricains doivent aller prêter main forte dans leur pays.

Ils sont quelques 135 soldats et policiers centrafricains qui avaient trouvé refuge dans notre pays au Cameroun en fin d’année dernière. La situation s’étant sensiblement améliorée, ils ont choisi de repartir chez eux en Centrafrique. La cérémonie de leur retour libre et consenti a été coprésidée par le gouverneur de l’Est, Grégoire Mvongo, et le général de division centrafricain, Léopold Bruno Izamo, par ailleurs inspecteur général des Forces armées centrafricaines (FACA), rapporte le confrère Stopblablacam.

«Nous avons jugé que la situation en Centrafrique est en train de se stabiliser et que ce pays frère a besoin de ces éléments de l’armée pour sécuriser son territoire et protéger la population. C’est pour cette raison qu’ils ont été rapatriés», a déclaré le gouverneur de l’Est dans des propos rapportés par l’agence de presse turque Anadolu.

On apprend par ailleurs qu’au cours de la cérémonie présidée par le gouverneur de l’Est, il y a eu la signature des documents. Les signataires desdits documents ont été respectivement Grégoire Mvongo pour le Cameroun, et Léopold Bruno Izamo, l’inspecteur général des Forces Armées Centrafricaines (FACA), conformément aux usages, pour la rétrocession de 70 kalachnikov, des lances roquettes, munitions et autres équipements militaires au gouvernement centrafricain.    

La Centrafrique s’est montrée reconnaissante envers le gouvernement pour l’accueil et le refuge octroyé aux soldats de son pays. Il s’est réjoui de leur état de santé et a salué leurs prises en charge durant leur séjour en terre camerounaise.

«Ils ont été hébergés, nourris, protégés, et soignés. Le gouvernement centrafricain remercie les autorités camerounaises pour cette hospitalité. Nous allons continuer à travailler de manière collégiale en matière de sécurité au niveau de nos frontières», a déclaré Léopold Bruno Izamo.

Liliane N.

 

Ce sujet est l’un des axes majeurs abordé lors de l’interview que le président de l’Alliance pour la Démocratie et le Développement a accordé au quotidien « Mutations », dans sa parution de ce lundi. Au-delà de ce sujet, l’homme politique a répondu aux questions portant notamment sur la mise en œuvre effective de la Loi promulguée en 1996 portant déclaration des biens ; les qualités que doit avoir un candidat qui aspire à gouverner le Cameroun…

 

-         Le Cameroun a fêté, le 18 janvier dernier, le 25e anniversaire de la Constitution en vigueur. Quelle évaluation faites-vous de la mise en œuvre de cette loi fondamentale promulguée en 1996 ?

Pour que vous ayez une idée d’une telle évaluation, il faudrait un élément de comparaison. Faudrait-il pour ce faire remonter aux Constitutions antérieures à celle de 1996 ? A celle du 4 mars 1960 ou du 20 mai 1972 par exemple ?

Entre celles-ci et la Constitution de 1996, ou depuis cette dernière à nos jours, quelles sont les réussites ou les carences qu’aurait enregistrées notre pays ? Je pourrais alors parcourir au moins trois filières constitutives de la souveraineté nationale. Au plan sécuritaire, en 1960 nous assistions à la fin du maquis, même si le dernier combattant n’avait été exécuté qu’en janvier 1971.

Depuis lors, bon an mal an, le Cameroun a traversé une période de paix et de développement jusqu’en 2016. C’est alors que s’est déclenchée une forme de terrorisme fondée sur des revendications à fond sécessionniste.

Alors que de 1955 à 1960 le maquis se justifiait pour l’accession à l’indépendance, depuis 2016 c’est plutôt une partie de Camerounais devenus « indépendants » qui cherchent à se séparer de l’autre partie de la fratrie.

Comment donc comprendre que ceux-là même qui avaient choisi de se réunir au prix du sang en soient arrivés à se battre entre frères et non plus contre les colons, pour que les uns se séparent des autres. 

Voici ce qui me semble être un premier élément paradoxal de comparaison.  Le second élément de comparaison tire sa source de la manière de structurer l’Etat dans la répartition des responsabilités entre ses composantes. Jusque-là, cela semble avoir marché.

Mais la Constitution de 1996 a semblé avoir inopportunément oublié les effets historiques de l’évolution politique du Cameroun, en y substituant tout simplement la décentralisation (administrative) qui n’est qu’un mode administratif de gestion alors que le fédéralisme consiste quant- à-lui en la responsabilisation autonome exclusive des citoyens de leur entité territoriale propre.

Ainsi, a-t-on détruit un idéal par ici sans en créer un espoir par-là. Toutes ces divergences ont mis sous l’éteignoir les fondements basiques négociés de la réunification du « Cameroun Oriental et du Cameroon Occidental », lesquels étaient à même d’empêcher que l’un ne phagocyte l’autre, ni sur le plan culturel, ou traditionnel, ni sur le plan politique et du vivre ensemble. 

-         La corruption et les détournements de fonds demeurent des fléaux préoccupants au Cameroun. Comment comprendre la non application de l’article 66 de la Constitution qui consacre la déclaration des biens pour tout gestionnaire au début et à la fin de son mandat, 25 ans après la codification de cette disposition ? 

L’initiation de l’article 66 n’est pas partie de néant ; c’est parce que l’on a constaté que la corruption régnait en maître dans ce pays. Il suffit d’aller à Kondengui et de compter les prédateurs présumés qui y sont.

Aussi longtemps que nous n’aurons pas une autre conception du pouvoir que le vol, nous n’irons nulle part. On ne peut pas avoir prévu l’article 66 pour ne pas l’appliquer. Il y a certainement des hics qui empêchent son application.

Comment un fonctionnaire ou un opérateur « économique » peut-il quant à lui, partir de rien pour subitement devenir milliardaire sinon par le vol ou le détournement de biens publics ?

Et si l’application de l’article 66 de la Constitution de 1996 tarde à être effective, c’est qu’il existe dans le système des "Personnalités" bien placées pour en bloquer la réalisation. Rien ne devrait empêcher de créer et de mettre en place des commissions chargées de finaliser cette volonté supposée être politique.

En vérité, la non-application de l’article 66 de la Constitution est une preuve par neuf que notre pays est pourri. C’est une honte, assimilable à un crime contre l’humanité. 

-         Dans une interview accordée à la BBC avant la présidentielle 2018, vous déclariez : personne n’est plus compétent que moi pour diriger le Cameroun. Votre conviction reste-t-elle intacte ?

Je l’ai bien dit et je le maintiens. Car pour ce qui est de la maîtrise des rouages de l’Etat et de la gestion des affaires aussi bien publiques que privées, personne au Cameroun ne  réunit plus d’expériences heureuses que moi. J’ai tenu avec succès de hautes fonctions de direction et d’audit, de secrétaire général de ministère, d’administrateur Directeur général de Banque, de ministre d’un département de souveraineté.

Mes stages à Electricité de France, à la Caisse centrale de coopération économique, etc., à la Banque de Boston en disent long. Je crois avoir convaincu tous mes patrons par ma compétence, mon dévouement et mon intégrité à toute épreuve.

 

N.R.M

 
 

Les détails de cette affirmation sont contenus dans le communiqué signé il y a quelques heures par le Professeur Noel Emmanuel Essomba, directeur de cette institution hospitalière qui regrette entre autres que certains se fassent passer pour des indigents, afin de se soustraire au paiement de leurs factures…   

 

La quintessence de son communiqué

« La Direction de l’hôpital Laquintinie de Douala a été amenée à constater que certains individus profitent des réseaux sociaux pour ternir l’image de l’hôpital à travers des informations non fondées.

En effet, ces individus allèguent que leurs enfants sont retenus prisonniers par l’hôpital pour défaut de paiement des factures.

Le Directeur de l’Hôpital Laquintinie voudrait faire les mises au point suivantes:

L’Hôpital Laquintinie de Douala a en son sein un service des affaires sociales qui est un démembrement du Ministère des Affaires Sociales. C’est ce service qui établit la qualité d’indigent après une enquête sociale minutieuse. La qualité d’indigent ne se présume donc pas.

La prise en charge des patients dans les hôpitaux publics demeure encore(en attendant la Couverture Santé Universelle) sujette à un paiement en contrepartie de la prestation offerte, garantissant ainsi le réapprovisionnement en médicaments, la maintenance des équipements ainsi que la motivation du personnel.

Le soutien aux indigents qui est une politique chère au Gouvernement de la République est effective à l’hôpital Laquintinie de Douala. Pour la seule année 2020, 75.000.000 FCFA ont été alloués à la prise en charge des indigents.

Le Directeur tient à rappeler que pour les patients étant dans l’impossibilité ponctuelle de s’acquitter des frais, la politique du Bon Vert est applicable; il s’agit de la prise en charge immédiate et urgente des patients avec paiement en différé. Cette politique qui a fait ses preuves dans la prise en charge urgente des patients est unanimement appréciée.

Malheureusement, en dépit de toutes ces facilités offertes aux patients, certains individus de mauvaise foi voudraient se soustraire au paiement de leurs factures en se faisant passer pour des indigents.

Ils procèdent ainsi par chantage en proférant des mensonges dans les réseaux sociaux et en dénigrant l’hôpital. Cette regrettable attitude est susceptible d’entamer le moral, la sérénité et la volonté des personnels de l’hôpital, pourtant très engagés à prodiguer des soins de qualité.

Le Directeur rassure quant à l'exécution opportune de la politique sociale de l'hôpital et, invite par ailleurs les populations à continuer de faire confiance à cette formation sanitaire, dont le professionnalisme n'est plus à démontrer… ».

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01