On en sait plus sur le programme des obsèques de ce militant pour le développement, Bernard Njonga. Il sera inhumé le samedi 20 mars 2021 dans son village Bangoua par Bangangté Département du NDE, région de l’Ouest du Cameroun).
Le dernier voyage du militant Bernard Njonga se prépare activement. Après plusieurs réunions de coordination, la famille a décidé d’un programme. Et en accord avec les autres acteurs des entreprises initiées par Bernard Njonga, tout se met en place pour encadrer ceux qui voudront rendre un dernier hommage à l’homme politique et à l’acteur du développement rural qu’il aura été.
Dans le cadre de ces obsèques justement, le CRAC (Croire Au Cameroun), le mouvement politique qu’il a offert en héritage au Cameroun, (le CRAC donc) mobilise. Sous la coordination de Madame Odile NGO YOGO, les membres de ce parti politique préparent les détails liés à la participation des autres partis politique et autres acteurs politiques à ces obsèques.
Le programme officiel fait savoir que les hommages se poursuivent jusqu’au 17 mars 2021 dans les différentes villes de résidences de Benard Njonga. La suite, c’est le Jeudi 18 mars avec la levée de corps à l’Hôpital Général de Yaoundé. Le vendredi 19 mars, ce sera le départ du cortège funèbre pour son village à Bangoua par Bangangté, où il sera inhumé le samedi 20 mars 2021.
Il rêvait de transformer le visage du Cameroun en 05 ans au travers de l’agriculture.
Cette quête était d’ailleurs le projet politique que proposait le CRAC à l’occasion de la dernière élection présidentielle de 2018 à laquelle il n’a finalement plus pris part. A l’époque déjà on évoquait des soucis de santé. Son offre politique ô combien ambitieuse s’articulait autour de « 40 mesures pour faire décoller l’agriculture en 5 ans ».
Pour Bernard Njonga, l’agriculture peut faire entrer le Cameroun dans la cour des Etats les plus développés dans le monde. « Si on regarde les derniers chiffres, on parle de milliers de milliards de francs CFA qu’on dépense pour importer des vivres. Des aliments qu’on pourrait produire localement. Dernièrement, on a accordé 5.000 hectares de terre aux Turcs pour la production du maïs au Cameroun dans l’Adamaoua, alors que les producteurs locaux ne font rien. Les paysans qui manquent de semences sont abandonnés à eux-mêmes. Les producteurs locaux qui ont pour vocation de produire le maïs sont négligés au profit des investisseurs étrangers, ce sont des aberrations qui nous laissent perplexes. Pourquoi ne pas donner la possibilité aux producteurs locaux de travailler sur cet espace? On a les ressources humaines capables de valoriser nos ressources naturelles. Ces décisions politiques vont à l’encontre du chômage des jeunes et de nos producteurs » avait-il l’habitude de faire savoir.
Stéphane NZESSEU