Des sources dignes de foi annoncent la libération de la journaliste Fame Bunyui Ayiseh. Pour l'instant, les conditions de sa libération n'ont pas encore été élucidées.
Fame Bunyui Ayiseh est libre. Ines Sob Ondoa Balla, présidente de la section Sud-Ouest du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) confirme cette information. Même si cette dernière n'a pas pu entrer directement en contact avec la consoeur en service à la CRTV Buea, elle affirme toutefois avoir appris sa libération de façon fiable. La journaliste aurait été relâchée le 14 mars 2021 vers minuit. Seulement comme l'indique Ines Sob Ondoa on ne sait encore rien des circonstances entourant sa libération.
On sait de façon exacte que les ravisseurs de Fame Bunyui Ayiseh demandaient une rançon de 10 millions de FCFA. Ladite rançon a-t-elle été payée? Y'a-t-il eu des négociations? Pour l'instant, rien a encore fuité en ce qui concerne sa libération. Selon nos sources, elle a été enlevée par des hommes armés dans la nuit du 13 mars 2021 à Buea, alors qu’elle regagnait son domicile. L’information de son kidnapping a été relayée ce matin de lundi 15 mars 2021 par la chaîne de télévision privée Equinoxe émettant à partir de la ville de Douala.
Enlevée par des hommes dont l’identité reste inconnue, Fame Bunyui Ayiseh a été conduite vers une destination méconnue. Pour le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC), l’enlèvement de la consoeur est un acte qui nuit gravement à la liberté de la presse. D’ailleurs, Inès Ondoa Balla, présidente de la branche régionale du SNJC avait produit dans ce sens un communiqué. Dans ledit communiqué, qu’elle signe, elle dénonçait un acte «inexplicable» et rappelait que le rôle du journaliste est d’avoir un œil sur la société et que ses activités concourent à l’édification d’une société des libertés.
L’enlèvement de Fame Bunyui Ayiseh rappelle le cas de la journaliste Eyabo Becky Jeme, déléguée départementale de la Communication de la Momo (Nord-Ouest). Celle-ci avait été tuée dans une embuscade tendue par des séparatistes dans la localité de Njikwa. La jeune consœur faisait partie du cortège du Préfet dudit département, qui revenait d’une visite de travail dans sa circonscription.
Liliane N.
La cérémonie organisée à l’honneur de Seidou Mbombo Njoya désormais 4e vice-président de la Confédération africaine de football aura lieu en fin de cette journée du 15 mars 2021.
Seidou Mbombo Njoya a regagné le Cameroun dans la nuit du dimanche 14 mars 2021. Selon nos informateurs, il est prévu que se déroule ce lundi 15 mars 2021, une cérémonie pour célébrer le fait qu’il assure désormais la 4ème vice-présidence de la Confédération africaine de football (CAF).
Il faut le dire en quittant le Cameroun il y a quelques jours, pour Rabat au Maroc, Seidou Mbombo Njoya n’était même pas éligible au poste de membre du Comité Exécutif (COMEX) de la CAF. Tout a changé en bien pour lui, en l’espace de 48 heures. Celui qui est devenu depuis la période du Championnat d’Afrique des Nations président par intérim de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), a d’abord été élu membre du COMEX. Pour ce poste, il a largement battu son challenger, le tchadien Adoum Djibrine par 45 voix contre 7.
Au cours de la première réunion du COMEX de la CAF, tenue le 13 mars toujours dans la ville de Rabat, Seidou Mbombo Njoya le président par intérim de la FECAFOOT a été désigné par ses pairs en tant que quatrième vice-président de la Confédération africaine de football.
Seydou MBOMBO NJOYA, désormais membre du comité exécutif de la CAF
Liliane N.
C’est à l’aide d’un ciseau que l’élève inscrit en classe de 4ème a tué son camarade de classe âgé de 14 ans.
L’élève dont nous préférons taire le nom et qui est aujourd’hui présentée comme une meurtrière, était loin d’imaginer que le pire allait se produire, le 12 mars 2021 au Lycée bilingue de PK21 où elle est scolarisée. Selon ses camarades, ce jour-là, la victime répondant au nom de Franck Tessop, lui a fait une blague qui ne l’amusait pas. Elle a pris l’un de ses cahiers. En dépit des demandes de la mise en cause, Franck Tessop n’a pas voulu lui remettre son cahier. Sorti de leur salle de classe, il a plutôt continué à jouer avec ledit cahier. Sa camarade a fini par récupérer son cahier.
Seulement, une fois rentrée dans la salle de classe, elle y sera rejoint par Franck Tessop qui cette fois-ci va lui arracher des mains des ciseaux et le morceau de tissu qu’elle possède. La mise en cause va récupérer ses effets à savoir les ciseaux et le morceau. Dans le mécontentement, celle-ci va lancer en direction de la victime les ciseaux qui vont malheureusement le blesser. Les ciseaux en question ont atterri sur la poitrine de l’élève. La mise en cause à la vue de ce qui s’est passé, va présenter ses excuses à son camarade de classe qui s’est rendu à l’infirmerie pour des soins. Sauf que juste quelques minutes après son arrivée à l’infirmerie, Franck va perdre connaissance et rendre l’âme.
La jeune élève a été interpellée par la police et gardée à vue au commissariat du 7e arrondissement de la ville de Douala. Il faut souligner que le drame du lycée bilingue de PK 21survient juste deux mois après qu’un élève ait tailladé la joue de son camarade à cause de 50 FCFA au lycée de Ndog-Hem dans le 3e arrondissement de la ville de Douala.
Liliane N.
Le Dr Malachie Manaouda, ministre de la Santé publique fait savoir à la population qu’il a requis l’avis du Conseil Scientifique sur le vaccin AstraZeneca, dont les effets secondaires font l’objet de polémique.
Tant que les doutes ne sont pas levés sur la non toxicité du vaccin britannique AstraZeneca, le Cameroun ne l’utilisera pas. C’est la nouvelle position du Dr Malachie Manaouda le ministre de la Santé.
« Au moment où les effets secondaires du vaccin AstraZeneca continuent d’alimenter les débats, je tiens à préciser que j’ai saisi le Conseil Scientifique et le NITAG, pour avis. Il reste attendu que nous n’allons pas utiliser ce vaccin tant qu’il subsiste des doutes sur ses effets », a tweeté le ministre.
Cette précaution que le ministre de la Santé a cru bon de prendre en ce qui concerne le vaccin AstraZeneca dont l’arrivée des premières doses était prévue dans une semaine déjà, est saluée par des parlementaires qui n’ont eu de cesse d’exprimer leur inquiétude par rapport à ce sujet. C’est le cas de Nourane Foster député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale, qui affirme que le ministre Manaouda vient de faire preuve de courage.
Lutte contre le Coronavirus: le vaccin choisi par le Cameroun est suspendu dans d'autres pays
« Tout en le félicitant pour son courage, nous réitérons notre souhait de voir les membres du Gouvernement être vacciné en premier et en Mondovision si jamais le comité scientifique et le NITAG décident d’adopter ce vaccin. #VousPrenezleVaccinEnPremier. Excellent week-end à vous !», a écrit l’honorable Nourane Foster sur sa page Facebook.
A titre de rappel, les pays comme le Danemark, l’Islande ont décidé de suspendre le vaccin AstraZeneca pour avoir observé la formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées.
Vaccin contre le Covid-19 : « Obliger les Camerounais à le faire serait contre productif »
Liliane N.
Depuis le décès du patriarche de Bandjoun le 20 mars 2020, ce n’est pas la grande quiétude. Entre déchirures, joutes verbales, accusations des plus horribles, la descendance Fotso est complètement divisée et l’aîné, Yves Michel Fotso remet une couche.
Yves Michel Fotso ne passe par deux chemins. Pour lui, c’est clair que son Papa est décédé dans des conditions d’abandon et de délaissement indigne de l’homme qu’il aura été. S’adressant à sa sœur, il l’invective : « Tu vois, ce n’est pas moi qui le dit, c’est factuel, tu étais tellement occupée qu’après avoir jeté Papa à l’hôpital comme un orphelin, tu n’as même pas pris la peine de t’assurer que l’un au moins de tes lieutenants (Lucie, Clarisse ou même son garde du corps) reste en alerte pour te faire signe si par hasard il se sentait mal et voulait te confier encore quelques derniers secrets ! Le pauvre est mort seul ! ». C’est donc ce constat qui choque Yves Michel Fotso. Il ne comprend pas que celle qui a tout fait pour succéder à son père ne se soit même pas gênée pour rester, ou encore laisser quelqu’un au chevet de leur père mourant.
L’ancien Directeur Général de la Camair dénonce les agissements de Laure Fotso, l’épouse du célèbre footballeur Geremi Sorel Njitap Fotso. « Quand je lis aujourd’hui le rapport médical détaillé de l’Hôpital Américain sur les jours précédents le décès de notre père, il y est mentionné pour la date du 18 mars 2020 par le Dr SEIDOWSKY : « insuffisance cardiaque et rénale, …le pansement du cathéter est sanguinolent… » et le 19 mars 2020 par le Dr DUPUIS : « … après 1h30 de dialyse …. Suivi d’un arrêt cardiovasculaire non récupéré malgré les manœuvres réanimatrices », donc tu savais déjà qu’il allait mourir puisque ce même jour Dr KAROUBI mentionne dans le rapport : « …compte tenu du contexte, pas de réanimation souhaitée en accord avec la famille … » et au lieu que l’une d’entre vous reste auprès de lui, vous avez plutôt certainement décidé pour certains d’aller récupérer tout ce qui avait de la valeur dans l’appartement de Paris, pour d’autres d’aller en urgence à Bandjoun (Marie-Jo) pour les mêmes raisons.
Le pauvre est mort seul en étant parfaitement conscient et non dans le coma comme on l’avait d’abord cru, abandonné par ceux qui prétendaient le protéger, mais qui l’ont plutôt volontairement complétement isolé du reste de ses épouses et ses enfants ».
Yves Michel n’a manifestement pas encore dit son dernier mot dans cette affaire de succession. Cloîtré entre les murs de sa cellule médicalisée au Maroc, il n’a peut-être pas encore la mobilité nécessaire pour prendre en main la gestion de cette crise. Et peut-être la mise à l’écart de celle qui siège en ce moment sur le grand trône de la famille Fotso.
Stéphane NZESSEU
Le président par intérim de la Fédération Camerounaise de Football vient d’être élu comme membre du comité exécutif de la Caf. Il remplace le Tchadien Adoum DJIBRINE comme représentant de la zone centrale au sein du comité exécutif.
Le camerounais a remporté l’élection haut la main avec 45 voix pour et 07 voix seulement pour celui qu’il challengeait. D’une certaine manière, il vient compenser le départ de Issa Hayatou du Comité Exécutif de la CAF. Son entrée au sein de l’organe exécutif de l’instance faîtière du football africain marque également une certaine réconciliation entre les acteurs de ce directoire et le Cameroun. Puisqu’on avait remarqué qu’avec les débuts de Ahmad Ahmad, le Cameroun était comme à exclure. Puisqu’il semblait vouloir tout effacer du précédent présent. Une attitude qui aura justifier le départ du patron de la communication Junior Binyam à l’époque. Mais très vite Ahmad Ahmad va réinscrire le Cameroun dans ses bonnes grâces. Mais il se faisait déjà un peu tard pour lui. Et même la désignation du brillant camerounais Alex SIEWE à la tête de la communication de l’organisation, ne changera rien.
C’est une nouvelle aventure pour celui qui assure l’intérim de la direction du football africain. Mais déjà rappelons que le comité exécutif où siège désormais Seydou MBOMBO NJOYA est l'organe de supervision de la CAF. Il se compose de vingt et un membres, dont un président et deux vice-présidents. Ils sont élus par moitié tous les deux ans. La durée du mandat d'un membre est de quatre ans. Il y est donc pour les quatre prochaines années. C’est le comité exécutif qui supervise les actions de la CAF sur le terrain. C’est lui qui au nom de la CAF organise et administre les principales compétitions continentales, qu'elles soient destinées aux sélections, comme la Coupe d'Afrique des nations et le Championnat d'Afrique des nations, ou aux clubs, comme la Ligue des champions, la Coupe de la confédération et la Supercoupe de la CAF.
Patrice Motsepe est le nouveau président de la CAF
Maintenant, l’élection de Seydou Mbombo Njoya à cette responsabilité pose un autre problème. Etant donné qu’il n’assure que l’intérim à la tête de la fédération. Peut-on considérer qu’il y est nommé intuitu personae ? Ce qui veut dire que même s’il arrivait qu’avant les quatre années (durée du mandat au sein du comité exécutif), un autre président venait à être élu à la tête de la fédération au Cameroun, Seydou NJOYA conserverait sa fonction au sein du Comité Exécutif ?
Stéphane NZESSEU
Un financement additionnel de 22,5 millions de dollars (environ 12,3 milliards de FCFA) a été approuvé ce 11 mars 2021 par les administrateurs de la Banque mondiale. Une enveloppe devant permettre, le financer du projet régional d’accès à l’électricité hors réseau (Rogeap).
L’enveloppe de 12,3 milliards de francs CFA vient en complément aux 119,3 milliards de FCFA toujours approuvés dans le cadre du projet régional d’accès à l’électricité hors réseau en avril 2019 et mis à disposition par l’IDA, guichet concessionnel de la Banque mondiale (BM), et le Fonds pour les technologies propres (CTF).
L’on apprend que le projet Rogeap, concerne 19 pays d’Afrique centrale et de l’Ouest à savoir le Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, Togo, République centrafricaine, Mauritanie, Tchad et le Cameroun. Il vise à développer le marché des systèmes solaires autonomes en Afrique.
Selon les explications de Deborah Wetzel, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord : « Les systèmes solaires autonomes présentent un fort potentiel commercial en Afrique de l’Ouest et centrale, y compris dans les pays du Sahel, mais la région peine à attirer suffisamment d’investissements dans ces solutions hors réseau. Ce nouveau financement contribuera à satisfaire la demande croissante en sources d’électricité fiables et permettra de créer des emplois sur les millions de personnes actuellement privées d’électricité ou pâtissant d’un approvisionnement irrégulier, sans oublier les entreprises et les institutions publiques qui pourront s’appuyer sur des systèmes solaires autonomes modernes, afin d’améliorer les niveaux de vie et développer l’activité économique ».
Le bénéfice pour le Cameroun, c’est que la matérialisation du projet va permettre non seulement d’améliorer le taux d’accès à l’électricité, mais aussi de contribuer à la diversification du mix énergétique du pays. Le niveau d’accès à l’électricité au Cameroun culminait à environ 62% en 2017, à en croire les statistiques de la Banque mondiale citées dans le rapport 2018 de l’électricien Eneo.
Innocent D H
Face l’actualité abondamment dominée par la question d’une probable introduction du vaccin contre le coronavirus au Cameroun, la député du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn) demande aux populations de rester vigilantes. Nourane Foster observe que le Gouvernement ne communique pas assez et de façon claire sur le sujet, et constate la mise à l’écart du peuple et des scientifiques locaux.
« J’invite le peuple Camerounais à rester attentifs. L’absence d’une communication adaptée, l’exclusion du peuple et des scientifiques camerounais autour de la question du vaccin contre la Covid-19 par le Gouvernement contribuent à amplifier les inquiétudes légitimes des uns et des autres », écrit Nourane Foster dans une publication.
L’on se souvient, dans l’une de ses précédentes publications, l’élu du peuple avait indiqué en rapport avec cette question de vaccin anti Covid-19, du fait de la polémique ambiante que les membres du Gouvernement doivent être les premiers à se faire administrer et ce en mondovision. Nourane Foster s’est montrée opposée à l’idée de faire de la population, le cobaye dudit vaccin. Elle a indiqué sur sa page Facebook, « Vaccin contre le Covid-19 au Cameroun ! Une communication ambigüe du Gouvernement. De toute les façons, les membres du Gouvernement doivent s’apprêter à prendre ces vaccins en premier et en mondovision. Le peuple ne sera pas cobaye de premier rang. D’où viennent ces vaccins, qui peut prendre le vaccin ? Les effets indésirables ? Les conséquences... etc. ».
Sur les ondes du Poste national de la Cameroon Radio Television (Crtv), le Ministre camerounais de la Santé publique déclarait il y a quelques jours : « Sur la question du vaccin contre le Covid-19, je voudrai dire que la position du Président de la République est claire. Cette position nous a été transmise par le Premier ministre, Chef du gouvernement. Celle de dire, préparer notre pays à une éventuelle introduction de ce vaccin, mais comme la situation épidémiologique est encore très bonne, on ne va pas courir vers le vaccin. Mais, on ne sait jamais. Au cas où on aura recours à un éventuel vaccin, le président ne voudrait pas que ses compatriotes soient dépourvus de vaccins car nous sommes dans une situation où les pays riches se sont accaparés de tous les vaccins. Aujourd’hui, n’eut été la facilité Covax qui donne la possibilité aux pays qui n’ont pas assez de moyens de prétendre à une couverture de leur population en vaccins (…) le principe n’est pas rendre ce vaccin obligatoire », a relayé Dr Manaouda Malachie.
Innocent D H
Le cadre du RDPC défile depuis quelques jours dans les services du Secrétariat d’Etat à la Défense. Il a subi en quelques jours deux interrogatoires de quatre heures chacune. Messanga NYAMDING dit être victime d’un acharnement dont il ne comprend pas les fondements.
Le membre du Comité Central du RDPC est accusé par un de ses camarades de parti pour « propagation de fausses nouvelles ». Une accusation que le Professeur de science politique et de droit dans les universités du Cameroun a du mal à comprendre. Au cours de ces deux dernières auditions dans les bureaux du SED à Yaoundé, les gendarmes chargés de l’enquête lui ont fait savoir qu’il n’est pas encore prévenu, ais que ces auditions sont juste nécessaires pour savoir si les faits sont établis, avec lui comme témoin. Dans une courte vidéo, au sortir de la première audition le mardi 09 mars dernier, Messanga Nyamding reconnaissait avoir été bien traité, même s’il ne comprenait toujours pas la raison de sa convocation dans les bureaux du SED. « Tout s’est bien passé. Les motifs qui m’ont emmené ici, propagation de fausses nouvelles n’étaient pas fondé. On m’a dit que je ne suis pas prévenu. Mais on voulait bien m’entendre sur certains points. Mais ce que j’ai pu comprendre, il y aurait une haute personnalité de l’Etat qui aurait été rudoyé, mais rien n’explique ma présence ici. »
Seulement, deux jours plus tard, l’enseignant sera à nouveau convoqué pour être une fois de plus auditionné. En tout 08 heures d’auditions et il semble ne pas toujours savoir ce qui lui est reproché. C’est ce qui amène Charlemagne Messanga Nyamding à s’interroger sur la sincérité des agents de la justice camerounaise. Et tend même à considérer qu’il est victime d’un acharnement de la justice. Il proteste contre « cette injustice commandée par «la hiérarchie » » comme il le dit lui-même.
Et malgré ces multiples « passages au SED le mardi 9 de 10 heures à 14 heures et le jeudi 11 mars 2021 de 15 heures à 16 heures 20 pour des motifs qui demeurent non fondés », le militant du RDPC se dit confiant. « Je demeure confiant malgré ce coup très dur politiquement et psychologiquement insupportable. Car j’ai bien compris ce qu’un tel acte signifie pour les adversaires du renouveau après un interrogatoire orienté, sans fondements et très musclé. Je demeure fort et soutiens plus que jamais nos institutions. Souhaitant ainsi que le progrès social à travers le respect des droits de tous les citoyens, soit ainsi la locomotive de notre démocratie dont l’ancrage vers la paix et la stabilité, est plus que jamais pour notre beau pays le Cameroun, une priorité. »
Affaire à suivre !
Stéphane NZESSEU
La voix épurée et éclatante, l’élégance dans le style, une musique suave qui puise dans les profondeurs de sa spiritualité pour répandre dans les cœurs de ceux qui lui prêtent l’oreille, des parfums de joie et d’amour dont l’artiste elle-même est remplie. Auteur d'un single depuis juillet 2020, elle travaille sur un deuxième dont la sortie est prévue ce samedi 13 mars 2021. Allons à la découverte de cette belle perle, Manuella PATOUMA.
Si le Cameroun est l’Afrique en miniature, on pourrait aisément reconnaître que Manuella PATOUMA est le Cameroun en miniature. Originaire de l’Adamoua dans le Septentrion du pays, elle va acquérir les grandes armes de sa vie et vivre une transformation irréversible dans la partie anglophone du Cameroun, notamment à Buea, c’est dans le grand Sud, par Yaoundé, qu’elle va complètement éclore. Musicienne et intellectuelle, elle sera bientôt diplômée de l’Ecole Supérieure des Traducteurs et Interprètes. On comprend pourquoi il est si facile pour elle de traduire le langage de l’esprit en des sonorités aussi savoureuses.
Manuella PATOUMA est tombée très tôt dans la potion de la musique. Bien plus qu’Obélix, elle sera biberonnée à la sauce des musiques d’ici et d’ailleurs. Don Moen, Kirk Franklin et bien d’autres artistes de la Soul Gospel vont bercer sa tendre enfance musicale. Aujourd’hui encore, elle se laisse subjuguée par les artistes tels Abigail Philips, Audrey Nguen, Gaelle Ondongo, Nathanael Bassey, Maranda Curtis, Jonthan Mcreynolds, Travis Greene, Kim walker, Kari Jobe. Elle est riche de toutes ces influences musicales. Il suffit de l’écouter pour s’en convaincre.
C’est en 2016, lorsqu’elle part de Buea pour Yaoundé que sa passion pour la musique va se transformer en une carrière d’artiste qu’elle va embrasser à cœur joie. Avec la contribution du Groupe Worship ART, elle va davantage gagner en confiance et rencontrer les aides de destinées qui vont participer à la porter sur le chemin de son destin. Plus qu’une passion, la musique sacrée va devenir pour elle un ministère, et même SA VIE tout simplement. Son engagement spirituel grandissant, elle affiche aux yeux du monde, sa volonté de se distinguer par la qualité de sa musique et le message spirituel qu’elle veut transmettre à l’humanité toute entière : Le message d’amour de Jésus Christ pour les Hommes.
« MANOU » comme l’appellent les intimes est un grand réservoir de vie, de joie et de bonne humeur. Son sourire radieux ne la quitte jamais. Même lorsqu’il faut tenir les notes les plus aigües. Aujourd’hui encadrée par le label GOSELFEELING, elle a déjà sur le marché du disque un premier single dont le titre est « TU VIS ». Un single qui affiche plus de 16 000 vues à ce jour sur YouTube. Et le deuxième, Unconditional love, à découvrir dès ce samedi 13 mars 2021, sur son compte YouTube et sur toutes les plateformes de streaming.
Stéphane NZESSEU
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale demande aux pays de l’Occident qui se mêle des affaires internes du Cameroun, d’avoir du respect pour notre pays et pour son peuple.
Dans sa nouvelle tribune, Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale dénonce l’indignation à géométrie variable qu’il observe de la part des pays de l’occident en ce qui concerne la crise qui secoue les régions anglophones : le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 dénonce par la même occasion le silence coupable lorsque ceux qui réclament la sécession du Cameroun, commettent des forfaits.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Serge Espoir Matomba
Alors que l’Union Européenne et les occidentaux en règle générale sont très prompts à condamner toute velléité d’indépendance et de mouvements séparatistes, lorsque cela concerne leurs pays, leur attitude est beaucoup plus ambigüe lorsqu'il s'agit des pays africains.
Personne n’a oublié la fermeté de l’Union Européenne aux côtés du gouvernement espagnol, face à la tentative de sécession de la Catalogne. Alors comment comprendre que ces mêmes pays hébergent en leur sein des personnes qui tiennent à la vue et au su de tout le monde, des langages de haine portant atteinte à la souveraineté de nos nations, sans être inquiétées, sans risquer d’être extradées.
Des individus qui financent des mouvements séditieux dont le but est, y compris par les armes et la violence, de détruire des Etats de notre continent.
Comment s’expliquer et se satisfaire du silence, voire de la complaisance affichée par ces Etats occidentaux avec les assassins séparatistes du NOSO au Cameroun? Il ne doit pas avoir une diplomatie du riche, protectrice pour les intérêts des plus puissants et une diplomatie de la condescendance, méprisante pour les pays d’Afrique et leurs dirigeants.
C’est terminé le temps où le charcutage de nos frontières étaient entre des mains blanches, nous restons maintenant vigilants.
Nous ne sommes plus dupes, lorsque ces mains blanches essaient de revenir dissimulées dans les gants d’un dialogue que l’on voudrait nous imposer. Nous sommes des nations adultes et émancipées. Nous refusons toute ingérence étrangère, à fortiori lorsque qu’elle met en danger l’unité de notre Pays.
Notre souveraineté n’est pas négociable, pas discutable. Nous demandons simplement le respect qui est dû à notre nation et à son peuple. La morale proverbiale du « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais » n’a plus court sous nos latitudes.
A bon entendeur, salut.
Vive le Cameroun uni !
Paul Ella, président de l'association African Revival invite le ministre de la Santé Publique à faire preuve de sagesse. C’est dans une lettre ouverte, adressée à Manaouda Malachie que l’acteur de la Société Civile fait ressortir des aspects qui, de son point de vue, devraient amener le ministre à évoquer l’inoculation du vaccin britannique à ses compatriotes avec beaucoup de circonspection.
« Monsieur le Ministre,
J’ai pris connaissance, sous réserve d’information contraire, de votre annonce par médias sociaux interposés, de la très prochaine réception de 1,76 millions de doses de vaccins de la firme britannique contre le Covid19, dans le cadre du programme Covax.
Monsieur le Ministre, permettez-moi de vous porter le message d’inquiétudes, d’étonnements et même de consternation largement justifiés de millions de camerounais, soit l’écrasante majorité, à votre endroit, en tant que personnalité la plus autorisée en matière sanitaire dans notre pays.
D’où vient-il que le Cameroun se retrouve dans l’urgence d’administrer un vaccin aux camerounais, pour moins de 600 cas de décès prétendument du fait du Corona virus, soit un taux de mortalité d’à peine 0,0024% dont les 95% représentent les plus de 80 ans ?
Où est l’urgence d’une telle opération de masse pour notre pays quand on sait que ces vaccins sont :
Dans une phase expérimentale d’un procédé scientifique jamais testé sur l’Homme auparavant ;
Sans garantie d’immunité au-delà de quelques mois ;
Sans effets contre la transmission du virus à d’autres ;
Sans garantie de non contraction à nouveau du virus ;
Potentiellement inefficaces face aux mutations actuelles et à venir ;
A l’origine de plusieurs effets secondaires et complications sévères, ainsi que de milliers de décès avérés et souvent dissimulés à travers le monde ;
Sans incidence sur les mesures dites barrière qui seront malgré tout maintenues ;
Sans aucune visibilité autonome sur la fin des restrictions de la vie quotidienne qui plombent notre économie et pénalisent principalement les couches les plus vulnérables telles que les personnes à faibles revenus et les PMEs sans véritables mesures d’accompagnement à la hauteur du préjudice ;
Fort de toutes ces interrogations légitimes des camerounais, Monsieur le Ministre, je dénonce :
L’obsession à faire vacciner une population contre un virus dont les chiffres officiels rapportent que plus de 90% des malades en guérissent sans vaccin ;
Un mimétisme servile des méthodes et pratiques étrangères à nos réalités locales ;
Une abdication facile et regrettable face aux injonctions impérialistes de l’Occident dont les priorités ne sont pas les nôtres ;
Une non-prise en compte de nos propres urgences au profit des sirènes extérieures ;
Un suivisme de la mouvance mondiale qui sacrifie les intérêts et restreint les libertés de vos concitoyens.
Lutte contre le Coronavirus: le vaccin choisi par le Cameroun est suspendu dans d'autres pays
Monsieur le Ministre,
Tout en espérant vivement que vous prenez toute la mesure du risque d’ébullition sociale si jamais cette vaccination inopportune venait à être rendue obligatoire au Cameroun, je souhaiterais que vous éclairiez par voie officielle la lanterne des camerounais en cas de la seule option tolérable de son caractère volontaire.
Car nous craignons, de façon légitime, le caractère indirect de l’obligation à ce vaccin, par des contraintes similaires au passeport vaccinal en cours de préparation sous d’autres cieux.
Rien ne nous dit que cette fois encore, comme souvent, l’Afrique et le Cameroun ne suivront pas docilement. Mais aussi, comment parviendrez-vous à atteindre l’objectif des 80% des vaccinés que l’OMS a instruit et auquel vous avez souscrit dans le cadre de l’action concertée au niveau de la CEMAC ?
Vous avez par ailleurs annoncé que le personnel médical et les personnes du troisième âge seront prioritaires. Mais certaines interrogations demeurent.
Pourquoi avoir commandé des doses de ce vaccin avant d’avoir procédé à une évaluation des candidats éventuels en vue de calibrer les quantités nécessaires, au risque de gaspillages ou de pénuries ?
Pour le personnel médical, et toutes les autres personnes qui ne voudront pas se faire vacciner, pouvez-vous garantir à l’écrasante majorité des camerounais concernés qu’ils ne subiront ni stigmatisations, ni discriminations, ni sanctions, ni représailles de quelque nature que ce soit ?
Pourriez-vous organiser, avant l’administration du vaccin aux éventuels volontaires, une séance d’information publique avec nos plus éminents immunologues, virologues et autres professeurs de médecine, visant entre autres, la clarification sur la composition détaillée de ce vaccin anti-Covid, ses risques, le bien-fondé de se faire vacciner malgré les très insignifiants taux de létalité, de morbidité et de mortalité au Cameroun ;
Et comment vous comptez vous ravitailler par la suite pour assurer une succession des doses dans le respect des intervalles prescrits par les fabricants, sans qu’une éventuelle rupture d’approvisionnements ne rende inutiles ces premières injections, et comment éviter la transmission et la retransmission du virus une fois les volontaires vaccinés ?
Autant de questions auxquelles les camerounais sont en droit d’avoir des réponses préalables, dépourvues de toute ambigüité.
Enfin, il me paraît impératif, avant l’administration de ce vaccin dont l’innocuité reste hautement douteuse, de faire savoir aux camerounais volontaires, quels sont les termes du contrat entre le Gouvernement camerounais, la Cemac, l’Union Africaine, les firmes pharmaceutiques, l’Union Européenne, l’OMS et toutes les parties prenantes réelles ou supposées, mais aussi et surtout quelles sont les responsabilités du Gouvernement camerounais en cas d’effets secondaires. Votre clarification à ces sujets est hautement attendue des camerounais.
Monsieur le Ministre,
Je dénonce le délaissement des véritables problématiques sanitaires au Cameroun au profit des sirènes de distraction sous forme d’injonctions venues d’ailleurs.
Je dénonce que le Cameroun fasse le jeu d’une vaste mafia mondiale organisée par la haute finance internationale et le Big Pharma.
Je dénonce que le Cameroun ne se concentre pas sur ses priorités sanitaires et choisisse d’importer des paniques virtuelles.
Je dénonce que le Cameroun cède à une psychose fictive et importée quand les morts du paludisme se comptent par milliers chaque année sans aucune solution endogène définitive depuis des décennies.
Je dénonce que la mobilisation des efforts, des ressources financières, matérielles et humaines soient prioritairement orientées vers une pseudo urgence qu’on nous impose et qui, de fait, dilue les attentions sur des problématiques sanitaires les plus préoccupantes pour notre pays.
Je dénonce plus globalement une Afrique qui calque ses urgences sur des problématiques qui lui sont lointaines au détriment des dossiers internes brûlants et pourtant délaissés, tels que les mutilations, les assassinats et l’extrême misère à l’Est de la Rdc aux Nord et Sud Kivu depuis plus de 20 ans aujourd’hui du fait du Coltan que les entreprises occidentales et chinoises pillent allègrement, les irradiations d’enfants et les catastrophes écologiques au Niger du fait de l’exploitation anarchique de l’Uranium par les multinationales telles qu’Orano-Areva, les millions de cas de maladies d’enfants, de femmes et d’hommes ainsi que les millions de déplacés dans les zones de conflits en Afrique, entretenus à desseins par des intérêts étrangers, et j’en passe.
Monsieur le Ministre,
Les “sanctions” occidentales contre les dissidents à la campagne vaccinale injustifiée qui se profile au Cameroun ne concernent pas les 99,99% des camerounais qui ne craignent pas de ne plus pouvoir voyager pour l’étranger, soit parce que cela ne figure pas dans leurs projets de vie, soit parce que leurs vies ne dépendent pas de cette forme de chantages ubuesques.
Monsieur le Ministre, prenez le parti de votre peuple. C’est pour servir ses intérêts et garantir son bien-être que vous êtes en fonction à la tête de l’un des départements ministériels les plus importants d’un pays, et pas pour ceux de l’industrie pharmaceutique, quelle que soit leur force d’influence.
Monsieur le Ministre,
L’Afrique doit cesser de se définir et de se projeter sous le prisme déformant et trompeur de l’Occident.
Le Cameroun doit imposer sa vision du monde et son ordre de priorités, selon son propre agenda et ses propres objectifs. C’est un impératif aussi bien dans le domaine sanitaire que dans tout autre domaine.
Monsieur le Ministre, ce que j’implore ici, enfin, c’est que l’Afrique et le Cameroun sortent définitivement du statut avilissant de simple caisse de résonnance des sirènes occidentales.
Nous n’avons de leçons à recevoir de personne. Nous n’avons peur de personne. C’est l’Occident, la Chine et le reste du monde qui ont besoin de l’Afrique, pas l’inverse.
Monsieur le Ministre, ce dont les camerounais ont besoin, ce n’est pas du vaccin anti-Covid. Les camerounais ont besoin d’emplois, d’eau potable, d’électricité sans coupures intempestives, d’hôpitaux et de plateaux techniques fournis et à la pointe des dernières technologies, de l’accès aux soins de santé, de la garantie de se nourrir, de se loger, de se vêtir, de se déplacer et de s’éduquer décemment. Les camerounais ne veulent pas se laisser distraire par des fictions sanitaires venues d’ailleurs.
Monsieur le Ministre, vous êtes face à l’histoire. Ne manquez une occasion unique d’inscrire votre nom dans le marbre plutôt sur du sable ».
N.R.M
Avec la verve qu’on lui connaît, l’homme politique dans cette autre sortie n’a pas manqué de mettre tous les belligérants, notamment les promoteurs de cette guerre dont on ne connaît pas la fin, face à leurs responsabilités, regrettant ces litres de sang humain qui coulent au quotidien.
« Le sang coule, un peu, un peu plus, un peu trop, à flot dans le NOSO. La coupe est pleine et déborde, seuls les presbytes politiques pourraient continuer de dire de ce verre, qu'il est à moitié vide.
Pourquoi tant haine, de rancune, de violence, d'agression, de barbarie, de sauvagerie de et de sadisme? On tue à l'arme lourde, on assassine froidement, on égorge au couteau et à la machette, on strangule uniquement avec corde ou à mains nues avec pour ferme intention d’installer dans les deux régions du Cameroun; «l'omerta » et la «vendetta ». (En langue corse, la loi du silence et l'instinct de la vengeance).
Le NOSO baigne dans une mare de sang sous la houlette des escadrons de la mort; sang qui ruisselle vers les fleuves qui se déversent à la mer devenue rouge, rouge du sang versé des veines de nos enfants.
Combien de temps cela va-t-il encore durer? Combien de morts civils et militaires nous faudrait-il atteindre? Combien d'exilés faudrait-il pour atteindre la masse critique pour susciter la pitié des gendarmes du monde, la très redoutable communauté internationale pour énergiquement s'interposer pour arrêter l'hémorragie?
Le Ministre de la défense de grande Bretagne Sir Lord Gordon au cours de la deuxième guerre mondiale avait dit: « Quand une guerre commence, la première victime, c'est la vérité : quel que soit le type de guerre asymétrique ou conventionnelle. La vérité des informations du terrain sera strangulée le cou tordu à ciel ouvert en mondovision à la télévision par les communicateurs affectueusement appelés « porte-parole » habillement choisi pour leur force de persuasion dans l'art oratoire.
Chacun des belligérant se tue pour tuer la vérité; la vérité sur les auteurs des tirs, de crimes, la vérité sur l'identité et le nombre de victimes, sur le bilan d'une attaque ou encore sur ses moyens logistiques et capacités opérationnelles.
Les dernières atrocités au front du NOSO : écoles incendiées, femmes décapitées, enlèvements et meurtres des autorités administratives, des enseignants et des élèves, Ngarbu et autres… nous font comprendre que la vérité est morte et enterrée, que le mensonge règne, trône, vient de prendre les armes et triomphe sans modestie.
N'enseigne-t-on pas dans les facultés de sciences politiques qu'il vaut mieux un mensonge qui sonne vrai qu'une vérité qui sonne faux?
Voici donc le mensonge qui prend du gallon, élevé au rang et grade de valeur, érigé en mode moderne de gestion d'une guerre. On ment de tout, sur tout, partout, pour tout et pour tous.
Qui tue ? Qui coupe les têtes dans les rues des villes du nord et du Sud-ouest? Qui arme les criminels avec quels moyens? Et quelles complicités? Qui assure la propagande de l'horreur sur les réseaux sociaux? Qui renseigne les combattants sur le terrain? Pour tout dire; à qui profite ou profiteront tous ces crimes? bien sûr aux seigneurs de la guerre.
On accuse, on s'accuse, on récuse, on indexe ; les doigts accusateurs sont pointés vers l'armée et vers les « amba Boys ».
En 4 années de guerre, on aura tout entendu, on aura tout vu; les « amba Boys » accusent le Ministre Atanga Nji d'être le cerveau de la fabrication de faux ambazoniens et autres tueurs séparatistes aux fins de discréditer leurs mouvements, leurs causes et leurs revendications.
Brefs, d'en faire aux yeux des camerounais et de la communauté internationale de dangereux criminels constitués en pelletons de la mort.
Une posture qui fera du régime en place un martyr, qui ne voulait que paix et unité et qui se trouve être agressé par des brigades sataniques et des voyous armés.
Un autre doigt accusateur est pointé vers un haut gradé de l'armée camerounaise, pour ne pas le nommer, le Colonel Bakoui Commandant de la sécurité militaire; on lui reprocherait de déshumaniser la guerre, brillant par les crimes crapuleux.
L'opprobre ainsi jeté sur un officier supérieur des Forces de Défense dans l'exercice de ses fonctions et en mission commandée à savoir riposter à titre de représailles au coup par coup.
D’ailleurs l'Armée s'en défend, en le désignant comme un brave et vaillant officier, grand commis d'état qui s'acquitte avec honneur et loyauté de son devoir.
Toutes ces accusations portées contre l'Etat, ne sauraient justifier les multiples crimes inscrits à l'actif des séparatistes. Les autorités politiques et militaires dressent un tableau sombre d'actions terroristes qui font du Cameroun une honte politique internationale, une curiosité géographique. Le chapelet de récrimination serait long et difficile à égrener :
1) Crimes rituels de sang, on égorge, on décapite, on découpe, on cuisine et on se régale de la chair humaine.
2) On organise et proclame la partition du Cameroun en faisant du NOSO une zone de Non Droit. Une sorte de «Yalta » à la camerounaise.
3) Les forces de défense ont payé en 4 ans, un lourd tribut en perte de matériels et de vies humaines.
4) Le mépris de la constitution qui fixe la forme de l'Etat déclarée non- négociable sur l'unicité et l'indivisibilité….
Cette guerre, cette sale guerre, beaucoup en ont marre et souhaitent du fond de leur cœur, qu'elle s'arrête sur le terrain. Autant les vrais Ambazoniens que les faux Ambazoniens fabriqués par les deux camps à Yaoundé ou à Bamenda, et exportés sur le champ de bataille.
Mais qui pourra donc arrêter cette juteuse guerre qui engraisse tant ?
Ce ne sera certainement pas ces officiers sans réserve, ces politiques qui en ont fait un fonds de commerce, ces financiers tapis dans l'ombre dans la diaspora et qui tirent profit de la mort de la vérité sur le terrain ; du spectacle de désolation de sang et de larmes que se livrent les camerounais.
Les anglophones égorgent les francophones, quelle image! Les francophones tuent les anglophones quel dommage ! Les séparatistes brûlent, incendient les écoles, les maisons des anglophones, quel gâchis!
Seigneur Dieu Tout puissant, toi qui sonde les cœurs et les reins, toi qui peut tout en tout lieu et en toutes circonstances, viens habiter ces âmes en perdition qui sèment pleurs, larmes, désolation et consternation.
Daignes seigneur, inscrire dans leur cœur le temps de paix à la place du temps de guerre, le temps de la réconciliation, le temps du pardon et de la reconstruction.
Exorcises seigneur, pour le bien de tous, les entrepreneurs de la guerre responsables de plus de 3.000 mille morts, plus de 20.000 déplacés internes et externes et de dégâts matériels et pertes économiques d’importance.
Seigneur, exorcises ces hommes, dits d'honneur, affectueusement appelés les « membres d'honneur de la Crise Anglophone ». God, Yes You Can »!
N.R.M
Quelquefois, l’on a même peur d’utiliser ces mots « Ateliers de couture », pour qualifier les espèces de réduits dans lesquels hommes et femmes, assis derrière des machines à coudre, sans port de masque et sans respect de la distanciation, laissent traîner des monceaux de tissus sur un sol qui semble avoir été nettoyé la dernière fois à l’époque de Mathusalem.
Ce sont ces tissus dont l’origine elle-même est douteuse, qui sont utilisés pour fabriquer les masques proposés aux Camerounais, tout simplement parce qu’il est important de tout mettre en œuvre et se faire un maximum d’argent. Une belle aubaine, étant donné que le Gouvernement a à nouveau prescrit le port des masques à cause de la pandémie.
Cet amer constat a été fait dans plusieurs ateliers de la ville aux sept collines. Morceau choisi au quartier Elig Edzoa, non loin du marché qui porte le même nom.
Un homme, d’un âge avancé a choisi la cour arrière de son domicile, pour y installer trois machines à coudre. Le local, mal éclairé contient aussi une table pour la coupe des vêtements et une autre sur laquelle les deux collaboratrices s’attèlent de temps en temps au repassage.
Malheureusement, le nommé Donfack Jean Apollinaire estime que les masques n’ont pas besoin de passer sous la chaleur d’un fer à repasser, puisque le marché sera très couru au cours des prochaines semaines.
« Ne pensez pas que nous refusons de suivre les règles d’hygiène mais, regardez vous-même le quartier, avec la poussière partout et comme les pluies ont commencé, l’on va patauger dans la boue. Quand j’achète les tissus au marché là derrière, madame les lave en utilisant le javel et le savon en poudre. On sèche et on coupe pour faire les masques ;
Les frondes se vendent dans les merceries donc, je crois qu’elles n’ont plus besoin d’un traitement spécial. Nous faisons pratiquement trois cent masques par jour, c’est ce chiffre que nous atteignons et, vous pensez que nous pouvons repasser tout ça » ?
Les doublures se font lorsqu’on y pense
Donfack Jean Apollinaire : « Il y a certains masques sur lesquels nous mettons la doublure mais sur d’autres, vraiment dans le feu de l’action et parfois à cause de la fatigue, nous oublions. Alors, ce n’est pas toujours évident… ».
C’est pratiquement le même constat fait cette fois, au niveau du quartier Manguier. Là, c’est un certain Doumetang Hilaire qui a fait de sa véranda, un atelier de couture. Bien que le sol soit recouvert d’une espèce de gerflex, la saleté y règne en maître mot.
La proximité avec certains marchés, notamment (Etoudi et Elig Edzoa) est la raison qui a amené ces « couturiers » à s’installer dans leur domicile respectif.
Le masque se vend à 200 voire 300 frs, selon l’affluence du moment et, même s’ils ne sont pas tous pris, il n’en revient pas beaucoup étant donné que des enfants de la maison les vendent à la criée.
C’est sur ces tissus que l’on s’essuie les mains, la sueur, les chaises sur lesquelles les visiteurs s’asseyent. Les gênes de microbes qui se développent dans ces locaux ne sont-ils pas pires que le Covid-19 ?
Il est donc judicieux pour les usagers qui font le choix de masques de protection non pharmaceutiques de prendre des précautions et de les laver et désinfecter au mieux avant tout usage.
Nicole Ricci Minyem