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Antonio Conceiçao le coach des Lions indomptables vient de faire appel à de nouveaux joueurs en remplacement d’Yvan Neyou, Harold Moukidi, Karl Toko Ekambi, Stéphane Bahoken et Jean Charles Casteletto.  

Antonio Oliveira Conceiçao le coach portugais a appelé Clinton Njie de Dynamo Moscou, Michael Ngadeu de La Gantoise, Kunde Mallong de Mayence, Yan Brice Eteki de Grenade, Banga Bidjeme de Coton Sport de Garoua et Ngnowa Ire de Colombes du Dja à la place des Lions indomptables dont la venue en sélection nationale pose de problème. Ca fait donc un total de six joueurs dont 4 évoluant en Europe et 2 dans le championnat local. Ceux du championnat local à savoir Banga Bidjeme et Ngnowa Ire ont été vus lors de la sixième édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui s’est déroulée du 16 janvier au 7 février 2021.

Le portugais Antonio Oliveira Conceiçao a décidé donc ainsi de mettre la croix sur Yvan Neyou, Harold Moukidi, Karl Toko Ekambi, Stéphane Bahoken et Jean Charles Casteletto qui évoluent dans les Ligues française 1et 2. Il convient de noter que les responsables des clubs ont demandé à être assurés des mesures qui seront prises pour éviter que les joueurs suscités, en effectuant des déplacements ne contractent pas le Coronavirus.

«Nous n'avons pas de réponse aux questions que leur départ en dehors de l'Union européenne pose. Les pays sont-ils en mesure de mettre en place des charters afin de rapatrier rapidement les joueurs ? Qu'en est-il de la quarantaine qu'ils devraient observer à leur retour ? Dans ces conditions, comme tous les autres clubs, nous ne libèrerons pas nos joueurs à défaut d'accord entre les deux pays. Ce sont les conséquences de la pandémie. Je l'ai signifié aux joueurs concernés. Tous l'ont compris», a déclaré par exemple Claude Puel le technicien français du club l’AS Saint-Etienne le mercredi 17 mars 2021 en conférence de presse.

Les 25 Lions indomptables convoqués par le coach Antonio Oliveira Conceiçao vont livrer deux matches importants pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui va se jouer en 2022. Il s’agit des matches du 26 et 30 mars 2021 comptant respectivement pour la cinquième et la sixième journée des Eliminatoires de la CAN. 

Liliane N.

 

Le patron du fleuron du transport interurbain est tombé dans la nuit de ce jeudi à vendredi 19 mars 2021, des suites de courte maladie, dans la ville de Douala. Un important homme d’affaire qui pourtant avait encore beaucoup à donner.

 

C’est connu, Felix Etoundi est un véritable monstre du travail. Lui qui est pourtant parti de rien. Le jeune patron de Finexs voyage est né le 10 octobre 1967 à Metet dans la région du centre Cameroun. Il devait avoir 54 ans cette année. Après ses études au centre universitaire de Douala sanctionné par un BTS en Gestion des Entreprises en 1990, il embrasse comme il le pouvait la vie active. Un an plus tard, en 1991, le jeune et ambitieux fils de Bipindi s’engage dans une folle aventure, précisément dans le secteur des transports. D’abord, par le transport clandestin. Ceci, alors que le pays traversait une période difficile marquée par les villes mortes et les autres crises politiques. A cette époque, il n’avait qu’une petite voiture, mais sa détermination est certaine. Il ne se laisse freiner par quoi que ce soit. En 1996, une très bonne opportunité s’offre à lui, Félix Edmond Etoundi est recruté dans la société pétrolière Mobil Oil en qualité de comptable.

 

Au même moment, il continue de mener son activité de transporteur clandestin. Une activité devenue sa grande passion. Son tronçon prioritaire était la ligne Douala – Edéa. Malgré ses nouvelles fonctions et les responsabilités inhérentes, il multiplie les actions pour développer son activité de transport. Il va naturellement prospérer dans le domaine. Au point d’acheter trois voitures qui font la ligne pour son compte. Dès 1998, il sera affecté dans la ville de Maroua.

Âgé de 31 ans, son désir de développer son activité le pousse à faire part de ses ambitions à un patriarche du transport interurbain de l’époque, François Essame patron de Buca-Voyage. Mesurant son dynamisme, le feu PDG de Buca-Voyage va prendre le jeune Etoundi par la main et lui sert même de caution auprès de la société CAMI TOYOTA, où il obtient la faveur d’acheter un autobus à crédit en déposant juste 10 millions de francs CFA.

 

Nous sommes en 2002, alors que la société qui l’emploie l’affecte dans la ville de Yaoundé, Félix Etoundi se trouve près de ses autobus et décide de ce fait de s’émanciper. En accord avec son mentor, il retire ses autobus de Buca-Voyage, et crée la société Finexs. Trois ans plus tard (en 2006), il quitte finalement et définitivement la société pétrolière MOBIL OIL et se consacre à plein temps à son entreprise. Plus tard, il obtient un bail de la Magzi et y érige un complexe comparable à certains aéroports des pays d’Afrique noir. Dans la même foulée, le jeune entrepreneur obtient un financement bancaire de plus de quatre milliards de francs CFA et parachève définitivement l’émergence de son entreprise aujourd’hui vitrine du transport interurbain au Cameroun. Depuis le 20 mai 2019, il chevalier de l’ordre de la valeur. C’est malheureusement une belle aventure qui s’achève comme ceci, par la mort de ce fervent entrepreneur.

 

Stéphane NZESSEU

Cette jeune dame accuse le journaliste de vision 4 de xénophobe et de tribaliste. Et se dit même avoir été physiquement brutalisé par un proche du journaliste dans une des ruelles du quartier Nkoabang à Yaoundé.

 

C’est par une alerte sur les réseaux sociaux que la jeune dame démarre la vendetta contre l’éminent journaliste de Vision 4. Elle dit se nommer Nguembou Vanessa. « J'ai 28 ans et mère d'une fille. J'ai été victime hier d'une agression physique de Mr Nathan Amougou journaliste de la chaîne de télévision vision 4. En effet, j'habite depuis plusieurs années le quartier Nkoabang au lieu-dit « 11ème arrêt ». Comme la plupart des femmes du quartier, j'ai peu de moyens et je dois souvent me rendre au moulin à écraser lorsque je fais à manger à ma petite famille. Nous avons (moi y compris) d’emprunter un chemin pour se rendre au moulin, ce chemin passe par une devant une maison depuis en chantier.

 

Hier donc, en matinée, je me rendais au moulin comme d'habitude, et là lorsque je traverse cette maison je constate qu'il y'a des travaux, et subitement un monsieur surgit, je ne l'avais jamais vu là, c'est Nathan Amougou, il me  dit << passe vite, ce n'est pas une scène de théâtre ici>>, je lui rétorque que je passais justement et qu'il aurait pu être poli, lorsque mon accent me trahit, il bondit sur moi et me cravata en disant << allez faire ça chez vous les Bamileké, ici je suis chez moi>>, il m'a pousser hors de sa concession, c'est en ce moment qu'un monsieur qui était avec lui est venu me trouver en route pour me rouer de coups , et me tirant les cheveux.

Je suis rentrée chez moi, humiliée, et copieusement battue. Je précise que cette scène s'est déroulée devant témoins. J'ai entrepris de porter plainte, mais je voulais dénoncer cet acte de xénophobie, de tribalisme et de haine. »

 

Des déclarations qui sont loin de la réalité des faits. Il faudrait vraiment être aliéné pour croire que le journaliste déciderait comme ça de se lever et poser des actes qu’il réprime lui-même et fustige à chaque fois qu’il en a l’occasion. De plus, elle avoue dans son accusation que ce n’est même pas le journaliste qui a porté la main sur elle. Mais dans les heures à venir, nous reviendrons avec plus de détails sur cette affaire et l’on comprendra alors que tout ceci n’est qu’une belle histoire cousue de fil blanc.

 

Stéphane NZESSEU

 Marcel NIAT Njifendji, 86 ans et Cavayié Yeguié Djibril, 81 ans, viennent d’être reconduits respectivement comme Président du Sénat et Président de l’Assemblée Nationale. Une posture qui agite un brouillard épais autour des multiples invitations du Chef de l’Etat, appelant au renouvellement de la classe politique au Cameroun. Une pratique démocratique qui n’est pas l’exclusivité du Cameroun.

 

L’image est saisissante, ce jeudi après-midi, le Président du Sénat se dirige vers son perchoir. Autour de lui, une escorte particulière pour l’assister et l’accompagner majestueusement jusqu’à son siège. Le Sénateur Marcel NIAT Njifenji n’est pas dans un très bon état de santé. Voici près de six mois qu’il avait disparu des radars. On ne l’avait plus aperçu au sein du Palais des Congrès de Yaoundé, à l’heure des dernières assises de la chambre haute. De fortes rumeurs ont circulé sur l’état de santé précaire de l’honorable Marcel NIAT Njifenji. Mais il a bravé les multiples obstacles liés à sa condition physique pour assurer la rentrée des travaux au sein de la chambre haute du Cameroun. Et il va être à nouveau confirmé à sa charge de Président du Sénat.

De l’autre côté, Cavaye Yeguié Djibril, né le 1ᵉʳ janvier 1940 à Mada, et président de l'assemblée nationale du Cameroun depuis 1992, a été reconduit à cette haute fonction. Fonction qui se confond désormais à la personne même du très honorable Cavaye qui occupe le poste depuis près de 30 ans.

Deux mastodontes de la politique qui aujourd’hui pointés du doigt comme étant des monuments à la tête de leurs fonctions. Plus qu’une question de longévité, plusieurs observateurs accusent pratiquement ces braves hommes d’avoir l’âge qu’ils ont et de continuer d’occuper les fonctions qui sont les leurs. Une accusation difficilement compréhensible quand on se rend compte que partout dans le monde démocratique, voir des personnalités d’un certain âge à la tête de hautes fonctions électives est légion.

A titre d’illustration, on peut juste prendre en exemple le modèle démocratique étatsunien. Là-bas, ils viennent de porter par l’élection, à la tête de leur Etat, une personnalité âgée de 78 ans (dont le mandat s’achèvera quand il aura 82ans, avec l’option d’un second mandat). Au même moment, la figure emblématique du parti démocrate, Nancy Patricia Pelosi, est âgée aujourd’hui de 80 ans. Et elle est la représentante du parti démocrate depuis presqu’autant de temps que Marcel NIAT Njifenji.

De ce point de vue, difficile de soutenir que dans un environnement où ils continuent de recevoir le mandat des populations et bénéficier de la confiance des membres de leurs chambres respectives, le Cameroun serait moins démocratique qu’ailleurs. La transition générationnelle dont parle le chef de l’Etat est bel et bien visible. Il suffit de porter son regard sur la moyenne d’âge des nouveaux acteurs politiques du parti et de l’administration pour s’en rendre compte.

 

Stéphane NZESSEU

Dans une tribune, l'enseignant à l’université de Maroua revient sur la situation des régions septentrionales du Cameroun. En effet, pour François Wassouni, les populations de cette partie du pays vivent dans des situations d'extrêmes souffrances imposées d'abord par la nature, ensuite aggravées par l'indifférence des politiques.  Selon lui, ceux-ci ne se préoccupent assez du vécu des populations qui souhaitent pourtant sortir de la nuit du sous-développement.

 

" Pauvre Nord-Cameroun ! C’est lorsque la saison sèche et son cortège de pénitences est au rendez-vous que tous les esprits sérieux et avertis se rendent compte du fait que quelque chose ne va vraiment pas dans cette partie du Cameroun ", lance le professeur François Wassouni.

L'homme de science fait observer que le soleil accélère son hostilité dans le nord Cameroun avec des températures des plus inimaginables et des plus invivables. " On aurait pensé que des mécanismes de son atténuation devraient être une préoccupation des gouvernants, avec des politiques pertinentes en termes d’approvisionnement régulier et dense en électricité, en eau et autres, mais hélas ! Quel capharnaüm ! Si on prenait un tout petit temps pour venir ne serait-ce que vivre ces souffrances terribles des populations ! Si des hauts cadres comme moi et les autres se plaignent du caractère rude de cette période, imaginez les pauvres gens de l’arrière-pays (paysans, réfugiés, déplacés internes, etc.) ", ainsi se désole-t-il dans cette tribune.

François Wassouni souhaite qu'il y ait un peu d’éthique et de compassion dans la façon dont les gouvernants prennent des décisions. " Du haut de nos gros bureaux, de nos salons et maisons huppées et de nos limousines, prenons une seconde pour se demander comment vivent les autres. Une pareille préoccupation devrait pousser les uns et les autres à être plus sérieux dans notre façon de penser le développement ", suggère-t-il.

Le poids électoral du nord Cameroun

Pour l'enseignement la situation que vivent les populations du nord Cameroun ne s'expliquent pas. " Des hommes et des femmes qui souffrent à longueur des journées, ce ne sont pas des ours qui dansent. Qu’ont-ils fait à Dieu pour vivre toujours et toujours cette pénitence alors qu’ils ne cessent de plébisciter nos dirigeants à l’occasion des élections diverses ? Pourquoi ne pas leur rendre le retour de l’ascenseur en investissant ne serait-ce qu’un peu dans l’amélioration de leurs conditions de vie ? ", s'interroge-t-il.

Le professeur propose aux dirigeants de sortir un tout petit peu de cette gouvernance qui sème la pauvreté. François Wassouni écrit enfin, " Il est utile et impératif de penser à poser des actes utiles et salutaires, plutôt de briller par une gouvernance égocentrique et impertinente qui n’a pour résultats palpables et visibles que le sous-développement, la misère et la pitié. C’est le peuple qui donne et donnera toujours l’onction à quiconque voudrait gouverner. Ne soyons jamais ingrats à son égard au risque d’être maudit », conclut celui de distingue depuis peu comme le porte-voix du nord Cameroun à travers ses écrits.

Innocent D H

 

Le gouvernement camerounais entend obtenir de l’Hexagone, le renouvellement de l'initiative de suspension du service de sa dette pour le compte de l’exercice budgétaire 2021. Le Cameroun avait déjà bénéficié d'une facilité similaire en 2020 auprès des pays du G20 et du club de Paris, dont notamment la France.

 

Lors de la 14ème session du comité d'orientation et de suivi du C2D le 16 mars dernier à Yaoundé, l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou a annoncé cette initiative bilatérale de remise de dette vis-à-vis du gouvernement français, dont bénéficie le Cameroun depuis 2006. A cette occasion, le diplomate révèle, « Nous le savons, cette crise sanitaire et économique (Covid-19, Ndlr) majeure n’est pas derrière nous. Pour y faire face, le Cameroun a demandé à bénéficier de l’Initiative de suspension du service de la dette. La France, en tant que membre du Club de Paris et du G20, a accédé à cette requête, et un accord entre nos deux pays relatifs à la suspension temporaire des échéances de 2020 a été récemment signé. Les discussions se poursuivent concernant les échéances de 2021 ».

Au cours de la période allant du 1er mai au 31 décembre 2020, par exemple, cette cagnotte s’élevait à 72,6 milliards de FCFA, montant de la moins-value enregistrée dans le compte C2D du fait de la suspension des remboursements décidée par la France et les autres membres du G20 et du Club de Paris. En effet, le C2D prévoit que le pays endetté mobilise effectivement les fonds à rembourser à la France, dans un premier temps, avant de se les faire rétrocéder, dans un 2è temps. Cependant, le montant de l’enveloppe de la dette à rembourser par le Cameroun à la France en 2021 n’a pas été révélé.

Si l'on s'en tient à ce qui s'est passé en 2020, il est clair qu’au cas où les négociations actuellement en cours entre le Cameroun et la France sont concluantes, l’Hexagone aura desserré autour du Cameroun l’étau du service de la dette, pour un montant global d’au moins 145 milliards de FCFA en 2 ans. Globalement, cette facilité permet d’atténuer la pression sur la trésorerie de l’Etat, elle plombe en revanche la bonne exécution des programmes et projets financés par les fonds issus du C2D, apprend-on.

Innocent D H

Dans une note rendue publique sur son support de communication en ligne, le ministère des transports donne des indices pour démasquer un agent véreux de la prévention routière. Il s’agit ainsi pour le département ministériel dirigé par Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena d’endécoudre avec ce phénomène qui n’honore pas l’image du secteur des transports, mais surtout ouvre un boulevard au blanchissement d’argent avec un impact néfaste sur la sécurité routière qui se trouve facilement compromise.

 

Le Mintransport conseille aux usagers d’interroger quelquefois la qualité de l’agent qui effectue le contrôle sur un grand axe routier. « Demandez-lui poliment sa lettre de mission autorisant sa présence en route », indique le département ministériel dirigé par Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena. Selon les précisions faites par le Mintransport, la période de mission d’un agent de prévention routière est signalée sur une lettre.

« Il n’y a qu’un Officier de police judiciaire à compétence spéciale du Ministère des Transports qui peut vous verbaliser ; les contrôles des agents de prévention routière du ministère des transports ne se font pas le week-end et la nuit ; les agents de prévention routière du ministère des transports sont habillés avec des polos ou des chasubles de couleur orange ; l’utilisation de la herse est interdite », précise le Ministère camerounais en charge des Transports.

Des éléments mis à la disposition des usagers de la route par le Mintransport pour leur permettre d’identifier aisément l’agent véreux de prévention routière au Cameroun dans un contexte où l’arnaque autour de cette activité est devenue monnaie courante. Face aux arnaqueurs, l’usager de la route peut donc tout simplement refuser d’être contrôlé.

Innocent D H

Il est l’une des étoiles de la musique Gospel sur le continent africain et ailleurs au cours de ces cinq dernières années. Lord Magloire LOMBO vient pour la toute première fois à l’annexe du stade omnisport de Yaoundé chanter la présence et l’amour de Dieu pour ce pays. Exceptionnel !

 

Lord Magloire LOMBO, à 30 ans seulement, fait partie de ces artistes gospel dont les musiques sont à la une des sélections dans les smartphones de nombreux jeunes camerounais et même les playlists de plusieurs médias dans le pays de Manu Dibango. Extrêmement talentueux, il est multi-casquettes. Chantre, pasteur, mais aussi écrivain et patron d’une entreprise ministérielle dont l’objectif est l’évangélisation et la promotion des valeurs chrétiennes par l’enseignement de la parole de Dieu et la musique. Son entreprise est dénommée « Lord Lombo Ministries ». Lord LOMBO s’est révélé à la face du monde grâce à son tube « Immanouel » (Emmanuel, 13 millions de vues sur YouTube à ce jour).

 

Le jeune Lord LOMBO, troisième d’une famille chrétienne de cinq enfants, a été bercé dans la parole de Dieu dès son plus jeune âge. Son père étant pasteur, et sa maman servante de Dieu, il était déjà habitué à aller à l’église. Il va puiser sa formation dans la connaissance des Saintes écritures et l’exhortation à travers les dévotions matinales et l’école du dimanche. Malheureusement, il va voir sa maman s’en aller vers l’au-delà alors qu’il n’est qu’un petit garçon. Un moment de sa vie qui va profondément le marquer.

Dans la foulée de cette période plutôt triste, il prendra part à une campagne d’évangélisation où il aura l’opportunité de donner effectivement sa vie à Jésus Christ et s’engager totalement dans la foi chrétienne. Sa conversion est fulgurante et son amour pour Jésus est débordant. Il n’a que 15 ans lorsqu’il sent dans son for intérieur que Dieu l’appelle pour le servir. Il lui a parlé clairement et le jeune homme a été convaincu que c’était le moment de mettre à son service ce dont Dieu lui-même l’avait rempli. Engagement éternel, un service qu’il n’a jamais cessé d’accomplir jusqu’aujourd’hui. Ce parcours de vie va imprimer en lui une profondeur dans la compréhension des choses spirituelles, et une vie intérieure qui lui donne cette humanité qui transparaît dans ses œuvres.

 

C’est en 2017 que le monde va découvrir ce jeune homme longiligne, à l’allure presque frêle. Non pas qu’il soit fragile, mais à force de d’intimité et de crainte de Dieu, il est devenu suffisamment léger pour se laisser porter par la félicité et aller puiser dans les profondeurs de la Grâce du Seigneur pour abreuver le peuple chaque jour plus nombreux qu’il participe à paître par ses dons et ses talents. Et c’est une bonne partie de cette grâce qu’il partagera avec les mélomanes camerounais dans la journée de ce 10 avril 2021 à l’annexe du stade omnisport de Yaoundé.

 

Il ne sera pas seul. Pour l’accompagner sur le pupitre, d’éminents généraux de la louange et de l’adoration. Des signatures matures à l’instar de Charles Citenga, David K, Lili Joy, Morvane B et bien d’autres. Une rencontre de louange et d’adoration dont l’objectif majeur sera de déverser un extrême amour sur le Cameroun et ses habitants. A ne pas manquer.

 

Stéphane NZESSEU

 

 

Le ministre de la santé publique, Manaouda Malachie, ne sait pas où se trouve ce haut fonctionnaire depuis sa nomination comme directeur de l’hôpital de district de Yabassi, le 20 novembre 2020. Le ministre de la santé vient de lui appliquer quelques sanctions administratives.

 

Le Dr Missé Missé Yves n’a jamais pris ses fonctions dans la ville de Yabassi. Comme c’est souvent le cas pour de nombreux fonctionnaires, le médecin a fait le choix de ne pas continuer sa carrière dans les hôpitaux de « villages ». Après avoir travaillé pendant un certain temps comme directeur de l’hôpital de district d’Eseka, il a fait le choix de ne pas se présenter à son prochain poste d’affectation : Yabassi, dans le département du Nkam, région du littoral.

Voici cinq mois que les populations de Yabassi sont orphelins du médecin Directeur Général de leur hôpital. Un médecin qui au-delà de ses responsabilités administratives devaient être d’un important secours aux professionnels de la santé, en nombre très réduits, qui exercent dans cet hôpital. Mais qui mesurera les conséquences d’une telle situation sur la qualité du service de la santé aux populations de Yabassi ? Difficile à dire.

Qu’est ce qui put bien justifier cette absence de cinq mois qu’accuse le médecin ? En attendant savoir les raisons que pourraient avancer le Directeur d’hôpital, on peut déjà souligner pour fustiger cette attitude de certains fonctionnaires de l’administration de notre pays qui délaissent les régions reculées et enclavées du triangle national, préférant rester dans les centres urbains. Mais continuer d’émarger dans le fichier solde de l’Etat. Pour les médecins, il arrive très souvent qu’ils aient déjà un autre emploi dans une clinique qui rémunère mieux dans les centres urbains, ou encore, ils ont fait le choix d’aller chercher fortune hors du pays sans l’autorisation du ministre de tutelle. Et pour des rares cas, ils sont partagés par des responsabilités d’enseignants dans nos universités et centres de formations.

 

La décision du ministre Manaouda Malachie intervient peut-être tardivement, mais c’est une décision qui permet tout au moins de préserver les caisses de l’Etat en faisant faire des économies au contribuable. En raison de cette absence « irrégulière », le Ministre Manaouda Malachie a décidé que l’ancien Directeur, qui est passé aussi par l’hôpital de District d’Eseka, perd le droit au salaire, aux indemnités, aux primes diverses mais conserve l’intégralité de ses allocations familiales.

Où est passé Dr Misse Misse Yves ? Peut-être le saura-t-on dans les jours à venir.

 

Stéphane NZESSEU

 Les présumés faussaires avaient en leur possession 150 milles Francs pièces de 100FCFA.

C’est grâce à des renseignements obtenus à bonne source que les éléments de la brigade de la gendarmerie de Nlongkak ont pu arrêter 3 présumés trafiquants de pièces de monnaie à Yaoundé. Ils ont été arrêtés au cours d’une opération baptisée «coup de poing». Elle a eu lieu dans un secrétariat situé aux abords du Tribunal administratif de Yaoundé.

Sur les lieux où l’opération «coup de poing» a été menée, les gendarmes ont saisi plusieurs centaines de documents falsifiés, des ordinateurs et plusieurs pièces de 100 FCFA d’une valeur globale de 150 000 FCFA. L’exploitation faite des trois individus interpellés, a révélé qu’ils échangeaient les pièces de monnaie contre des billets de banque au-delà de leur valeur.

«La Gendarmerie Nationale invite les populations à dénoncer toute activité suspecte qui s'exerce autour d'elles. Une enquête est en cours», a écrit la gendarmerie sur sa page Facebook certifiée le mercredi 17 mars 2021.

Depuis des mois déjà, les populations ont des difficultés à mettre la main sur les pièces de monnaie. Après achat dans les échoppes, au marché et même dans les supermarchés, avoir en remboursement des pièces d’argent est devenu chose difficile. Parfois, ce problème est à l’origine des querelles parfois observées entre les conducteurs de taxis et leur passager.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01