Cependant, le Tribunal arbitral du sport reconnaît que Ahmad Ahmad l’ancien président de la Confédération africaine de football a enfreint les règles en matière de « distribution de cadeaux et détournement de fonds ».
Saisi par le malgache Ahmad Ahmad après sa suspension par la FIFA à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), le Tribunal arbitral du sport (TAS) a choisi de ramener à 2 ans, la sanction prononcée par l’instance faîtière du football mondial. Récapitulatif donc, au lieu de 5 années, le malgache se tiendra de toute activité sportive durant deux ans. Aussi, dans la décision rendue ce lundi 8 mars 2021, le TAS a indiqué que le désormais ancien président de la CAF, a enfreint les règles en matière de « distribution de cadeaux et détournement de fonds ». Aussi, il doit payer une amende de de 50 000 francs suisses, soit un peu plus de 53 000 dollars.
A titre de rappel, c’est le 23 novembre 2020 que la FIFA a suspendu pour 5 années le malgache Ahmad Ahmad. La Commission éthique de la FIFA qui a pris cette décision, l’a trouvé coupable d’avoir enfreint divers codes d’éthique, notamment les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’article 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.
Ahmad Ahmad avait pour sa part, choisi de déposer son dossier de candidature pour briguer un deuxième mandat à la tête de la CAF, pensant qu’avec l’action intentée au niveau du TAS, il aura gain de cause.
Liliane N.
Ce lundi, 8 mars 2021, le Cameroun de concert avec le reste du monde, a célébré la Journée internationale des droits de la femme. Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a saisi le prétexte pour adresser un message aux femmes camerounaises.
L’opposant politique camerounais souligne dans un message vidéo, « Le 8 mars doit être une journée de la célébration de la femme, et non une journée d’indignité de la femme ». Dans cette tribune, Maurice Kamto s’intéresse à la femme qu’il définit « comme porteuse de vie, par la suite en tant que travailleuse et enfin la femme en tant que dirigeante, leader. La femme donne doublement la vie. Sur le plan physique, parce qu’elle a mis au monde un enfant, ce qui est un acte de douleur terrible. C’est un grand acte d’amour. C’est la femme seule qui a cette vocation naturelle », explique le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
Pour Maurice Kamto, la Femme, mère de l’humanité joue un rôle singulier dans le microcosme social où qu’elle se trouve pour le bonheur de tous. Il poursuit ainsi son argumentaire, « De ce point de vue, la femme est unique. C’est un être unique dans la société parce qu’elle seule est capable de cela. Ce n’est pas une question de genre. C’est une question du rôle singulier qui est celui de la femme dans la société. La femme est aussi travailleuse. Celle qui se lève tôt le matin pour tout apprêter, pour que la famille puisse déjeuner avant de sortir de la maison pour ceux qui peuvent dans notre société se permettre d’avoir un déjeuner ».
Innocent D H
Les premières doses de vaccins anti-covid-19 arriveront au Cameroun dans deux semaines. L’information est contenue dans un tweet du Ministre camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie, publiée le 5 mars dernier. Ce seront des produits de la firme britannique AstraZeneca.
Après les diligences rendues possibles par le Président Paul Biya, le Cameroun recevra dans deux semaines, ses premières doses de vaccin britannique AstraZeneca, dans le cadre de la facilité Covax, un plan mondial lancé en 2020 dans le but de garantir l’accès aux vaccins pour les pays du monde considérés comme étant très pauvres. La marque est celle fabriquée par l’institut de sérologie de l’Inde.
L’on apprend que le Cameroun devrait recevoir au total près de 1,76 million de doses de ces vaccins pour la période allant de février à mai 2021. Le Gouvernement compte ainsi rendre ces premiers vaccins gratuits suivant les différents ordres de priorité. Le ministre de la Santé publique fait savoir : « Conformément à l’avis du Conseil scientifique et du NITAG, les cibles prioritaires pour la vaccination contre la Covid sont : les personnels de santé, les personnes de plus de 50 ans avec comorbidités, les personnes vulnérables, les enseignants, les groupes spéciaux et la masse ».
Le Gouvernement devrait s’assurer du suivi des règles d’administration du vaccin tel que suggérées par l’initiative Covax. Ces vaccins ne seront pas obligatoires, indique le membre du Gouvernement. Ainsi, chaque personne décidera en toute liberté, de l’opportunité de se protéger ou non contre la Covid-19, pour éviter des polémiques entre les partisans et opposants au vaccin.
Innocent D H
Par la voie de son avocat, l’ancien directeur général de la Société de développement du coton (Sodecoton) indique ne pas être lié avec le supposé Mouvement pour la Libération du Cameroun (MLC). En effet, l’homme de droit fait savoir que Iya Mohammed « n’est ni de près, ni de loin mêlé aux activités de cette entité dont il découvre l’existence ».
Il y a quelques jours, une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux révélait l’existence d’un prétendu groupe rebelle dénommé « Mouvement pour la Libération du Cameroun » qui assure vouloir déposer le Président Paul Biya. Le leader du MLC affirmait alors défendre la cause de personnes à l’instar de Iya Mohammed, ancien directeur général de la Sodecoton (incarcéré) ; de l’ancien ministre Marafa Hamidou Yaya (lui aussi incarcéré) ou encore du Mouvement 10 millions de Nordistes.
Face à ces accusations, l’avocat de l’ancien DG de la Socoton est sans équivoque, Iya Mohamed « n’est ni de près, ni de loin mêlé aux activités de cette entité dont il découvre l’existence ». « Les allégations relatives au statut de « leader » affublé faussement à Iya Mohammed sont totalement infondées et constituent dès lors de simples affabulations véhiculées vraisemblablement à des fins inavouées », indique le conseil de celui qui fut également président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Rappelons que, c’est en 2013 que Iya Mohammed a été incarcéré sous des accusations de détournement de deniers publics à la Sodecoton. Par ailleurs en ce temps, il était président de la Fecafoot. C’est en 2017, que Iya Mohammed a été condamné à 15 ans d’emprisonnement.
Innocent D H
Selon les informations publiées par le journal en ligne Africa Intelligence dans son édition du 24 février 2021, le Président Paul Biya était « en passe de racheter les actifs pétroliers d’un président Déby en pleine déroute économique ». Des révélations que le Directeur général de la Société d’hydrocarbures tchadienne, Ibrahim Djamous qualifie d’infondées qui visent à ternir l’image du Tchad.
Dans sa publication, Africa Intelligence annonçait que la Société nationale des Hydrocarbures du Cameroun (SNH) est candidate à la reprise d’une partie des 21% de participation que détient la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT) sur le pipeline pétrolier Tchad-Cameroun, qui relie les champs pétroliers de Doba au Port de Kribi. La SNH était prête à payer 150 milliards de francs CFA (environ 230 millions d’euros) pour cette transaction, apprend-on.
Le journal, l’Œil du Sahel pour sa part, dans son édition du vendredi, 5 mars 2021 informe que dans un communiqué daté du 3 mars 2021 et signé du DG de la SHT, Ibrahim Mahamat Djamous, la Société d’hydrocarbures tchadienne rejette en bloc l’information. Le DG indique en effet, « Le journal en ligne Africa Intelligence, dans son édition du 24 février 2021, relatait que le gouvernement de la République du Tchad rencontre d’énormes difficultés financières et veut accélérer la vente partielle des actions dans le pipeline Tchad-Cameroun à la Société nationale des Hydrocarbures (SNH) du Cameroun (…). La Société des hydrocarbures du Tchad (SHT), en sa qualité de gestionnaire des actifs de l’Etat dans l’oléoduc Tchad-Cameroun, tient à apporter un démenti formel à ces informations sans fondement, qui ne tendent qu’à ternir l’image de la République du Tchad ».
« Il n’y a jamais eu des échanges de rachat partiel des actifs tchadiens sur le pipeline d’export Tchad-Cameroun avec la SNH », précise Ibrahim Mahamat Djamous tout en soulignant qu’« aucun cabinet n’a été mandaté par le gouvernement de la République du Tchad, pour engager des négociations de vente d’un quelconque actif ».
Innocent D H
Cette usine qui sera construit sur une superficie de 30 hectares, aura à égrener 335 tonnes de coton par jour.
Avec la construction du complexe industriel à Gounna dans la région du Nord, le Cameroun aura dix usines spécialisées dans la transformation du coton. Il y en a déjà neuf qui ont été implantées à Maroua, à Kaélé, à Tchatibali, à Guider, à Garoua, à Ngong, à Touboro, à Mayo Galké et à Homé. La pose de la première pierre apprend-on de Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics a eu lieu le 6 mars 2021, en présence de Gabriel Mbairobé le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER).
Pour ce qui du financement du complexe, il va provenir essentiellement de l’Etat du Cameroun. Le temps de réalisation de ce projet s’étend sur «une vingtaine de mois, si le chronogramme des opérations est respecté». On parle donc de plus de 10 milliards de FCFA qui seront mobilisés pour la construction de l’infrastructure.
Le complexe industriel de Gounna sera construit sur une superficie de 30 hectares. L’usine d’égrenage de coton sera adaptée aux conditions climatiques d’exploitation de la région du Nord. Il est dit qu’elle sera à mesure d’égrener 335 tonnes de coton par jour. «La production cotonnière connaît une embellie depuis la campagne agricole 2016-2017. Des records de collecte de coton graine sont ainsi enregistrés année après année et dépassent désormais les 340.000 tonnes», fait savoir Cameroon tribune.
Liliane N.
Pour son message de cette 36ème édition de la Journée internationale de la Femme, le Pr Marie Thérèse Abena Ondoa sera accompagnée du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé et de René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication.
Le Pr Marie Thérèse Abena Ondoa Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF) a prévu de s’adresser aux femmes à l’occasion de la 36ème édition de la Journée internationale de la Femme (JIF), qui se célèbre ce 8 mars. La MINPROFF fera son discours de circonstance dans la salle des conférences du bâtiment annexe de son département ministériel, sis à côté d’Elections Cameroon à Yaoundé. Mme la Ministre parlera sans nul doute de la situation épidémiologique de notre pays, car il est prévu qu’elle soit accompagnée entre autres du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé.
Il convient de rappeler que le traditionnel défilé du 8 mars a été annulé par la présidence de la République à cause de la recrudescence de la pandémie du Coronavirus. Le courrier venu de la présidence indiquait que la parade est interdite sur toute l’étendue du Cameroun. Pour Mme la Ministre, cette annulation de la parade de la JIF était prévisible.
«Que cette grande parade ne puisse pas avoir lieu cette année, il fallait un peu s’y attendre au vue du nombre sans cesse croissant des cas qui sont déclarés. Ça nous manque, mais nous devons intégrer l’existence de la Covid-19. Parce que nous ne savons pas quand cette pandémie va s’arrêter, et cela signifie que comme les femmes sont celles qui ressentent beaucoup l’impact de cette pandémie, les efforts que les Etats font, notre pays en particulier, dans le cadre de la promotion de la femme, ne doivent pas s’arrêter», avait déclaré la Ministre Marie Thérèse Abena Ondoa sur les antennes de la CRTV.
Liliane N.
« Leadership féminin et futur égalitaire sous la Pandémie Covid 19 », ainsi est formulé le thème de la 36e édition de la fête de la femme au Cameroun. Preuve que la préoccupation du gouvernement camerounais aujourd’hui au sujet de la femme reste la question de son égalité à l’homme. Une dialectique à laquelle s’oppose l’influenceuse web, Louise Blanche Ngo Masso, plus connu sous le nom de Binkù la Nerveuse.
La dernière chronique de l’influenceuse revient sur les questions d’égalité que la société moderne voudrait créer entre l’homme et la Femme. Et pour Binkù la Nerveuse, c’est clair : Il n’y aura jamais d’égalité entre les deux entités. Selon la bloggeuse, ce sont les femmes elles-mêmes qui constituent la première barrière à leur émancipation et au respect de certains de leurs droits. Elle explique : « Partant seulement du thème de cette journée « … futur égalitaire… ». Ce que les femmes ignorent, c’est qu’en clamant chaque jour l’égalité des genres, elles expriment en fait leur infériorité. L’égalité du genre, avant d’être un concept, devrait être épousé mentalement. Vous voulez l’égalité, faites-la valoir en tout point pas uniquement en ceux qui vous arrange. Pas seulement sur les grilles salariales, mais aussi sur les responsabilités sociales et sociétales. Pas seulement à voix haute mais aussi à comportement équivalent. Beaucoup de femmes font des choix et quand ça « ndem », mettent les conséquences sur le dos des hommes. Des éternelles victimes ».
Par des exemples tonitruants, elle démontre que les femmes ne doivent s’en prendre qu’à elles-mêmes. « En entreprise, elle va VOLONTAIREMENT accepter se coucher parce qu’elle vise une promotion. Et quand elle ne l'obtient pas, ou quand son chef passe le mot sur ses saveurs aux autres chefs qui lui exigent les mêmes positions, elle devient féministe et commence à combattre les hommes.
Elle fait ses études et a des rêves… tombe sur un homme qui lui miroite une vie de rêve dans un foyer. Elle abandonne VOLONTAIREMENT ses rêves et va se transformer en mère porteuse. Pondre un deux… quatre enfants sans qu’il ne la légalise. Le jour où il va prendre une autre, elle rejoint le rang de féministe pour combattre les hommes comme si cet homme l'avait forcée à tout abandonner pour le suivre… Vous réclamez l’égalité des genres et en même temps vous mettez votre destin entre les mains des hommes ? C’est clairement leur attribuer face à vous la supériorité. »
Plus encore, pour elle, les femmes, dans un certain nombre, sont paresseuses. « Vous les verrez bientôt publier sur les réseaux sociaux de jolies photos en tissus de fête, sans être au courant même du thème. Réclamer l’égalité aujourd’hui et pourtant hier, avoir fait plusieurs tours chez différents hommes pour avoir le fruit de la répartition des charges. Beaucoup ne menant aucune activité parce qu'elles attendent l'homme qui les sortira de la galère.
Plusieurs femmes ne se sentent pas capables et attendent l'homme qui les rendra capables. Et même les femmes qui se disent indépendantes aujourd’hui, la plupart le sont grâce à l'apport financier d’un l'homme hier. Au lieu donc de réclamer l’égalité des genres, la société devrait davantage apprendre à la femme sa place de femme. » Et chacun sachant sa place et assumant son rôle, la société sera certainement équilibrée. De même que le bras ne se préoccupe pas d’être égal à la jambe, ou de la remplacer, mais chacun jouant son rôle participe au bon fonctionnement de l’organisme social.
Stéphane NZESSEU
Le Président de la République a instruit au Premier Ministre de renforcer urgemment les mesures de prévention et de protection contre le corona virus. Des mesures strictes et dissuasives qui, espérons-le, pourrons mettre à l’abri le plus grand nombre des citoyens camerounais.
Dès ce matin du 08 Mars 2021, de nouvelles mesures entrent en vigueur.
Le gouvernement de la république du Cameroun a également édicté des règles qui s’appliqueront à la gestion des évènements funèbres. Notamment, les cérémonies de levées de corps, les cérémonies d’inhumation. Pour la première catégorie, pas plus de 0 personnes autorisées et pour les inhumations, pas plus de 50 personnes sur le site. Des restrictions qui s’appliquent également aux cérémonies de mariages. Et là, ce sont les Maires qui sont obligés de faire respecter ces dispositions.
Des restrictions qui n’épargnent pas le milieu ecclésiastique. Ici, pas plus de 50 personnes au cours d’un rassemblement cultuel. Une disposition que devraient respecter les prêtres, pasteurs, Imams et Evêques. Sans oublier que même en état en nombre aussi réduits les participants doivent respecter les autres mesures barrières telles la distanciation et le port obligatoire des masques.
Le Cameroun réédite là, des mesures prises il y a un an, alors que le pays se voyait frappé par la première vague de contamination. Aujourd’hui, difficile de dire avec précision quelles sont les variantes qui sévissent en ce moment dans notre pays, mais fort est de constater que le nombre de personnes contaminées et même le nombre de morts ne cesse de croître. Il est possible que dans les heures à venir, ces mesures soient davantage corsées. Il n’est pas exclu que les agences de transports et les transporteurs par taxis se voient à nouveau obligés de réduire le nombre de passagers dans les cars de transports, question d’essayer de respecter les distanciations entre passagers.
Stéphane NZESSEU
La place portuaire de Kribi avec une capacité annuelle de 350 000 EVP (Équivalent vingt pieds) pour l'accueil des navires, et en un terminal polyvalent d’une capacité annuelle de 1 500 000 tonnes, se présente comme l’une des plus importantes de la sous-région. D’où la nécessité de s’assurer de la sûreté de la place portuaire, donc cette réunion que vient de présider le gouverneur de la région du Sud.
Félix Nguélé Nguélé, le Gouverneur de la Région du Sud a présidé ce vendredi 5 mars 2021 dans la ville de Kribi, la Première Session du Comité de Sécurité et de Sûreté du Port Autonome de Kribi dont il est le Président. En présence du Préfet de l'Océan Nouhou Bello, du Directeur Général du Port Patrice Melom, le Gouverneur du Sud et tous les Membres Statutaires de ce Comité, ont évalué et adopter, toutes les procédures et mesures les plus appropriées pour la sûreté et la sécurité optimale de la Place Portuaires de Kribi. Félix Nguélé Nguélé a demandé au Comité d'être proactif et d'anticiper dans l'identification des risques et la prévention des naufrages, du mauvais état des infrastructures, les menaces sécuritaires diverses, les catastrophes, les fraudes et contrebande, sans oublier la pollution.
Par ailleurs, le Gouverneur a félicité le DG Patrice Melom, qui a pris des dispositions internes très efficaces pour faire face à la sûreté maritime. Ce qui a valu la Certification du PAK par les instances internationales en la matière. Grâce à une sécurité et à une sûreté accrue selon le Code ISPS, la place portuaire de Kribi gagne en attractivité dans le monde. 1144 escales ont été déjà franchies, donnant la preuve de la compétitivité de cette place portuaire qui ne cesse de monter en puissance.
Rappelons qu’il s’agira au bout du compte d’un complexe industrialo portuaire qui comprendra, en plus du port généraliste sur le site de Mboro (35 km de Kribi) avec une jetée protégée de tétrapodes, qui est déjà construit, un terminal à conteneur avec quai long de 350 m, un terminal aluminium, un terminal hydrocarbures, un terminal polyvalent.
Mais aussi, un port minéralier sur le site de Lolabé. Et ce port minéralier de Lolabé devrait disposer d’un appontement pour l’exportation du minerai de fer, d’une usine d’enrichissement de minerai, d’une aire de stockage et d’une base ferroviaire. Et enfin, d’un port de plaisance sur le site de Grand Batanga. Une desserte routière et une desserte ferroviaire connectée au réseau intérieur et sous régional. C’est dire que les enjeux liés à la sécurité et à la sûreté de cette infrastructure sont bien plus importants que ce à quoi s’occupent les responsables actuels.
Stéphane NZESSEU
Le courrier de la présidence de la République précise que l’annulation de la grande parade est due à la recrudescence de la propagation de la pandémie du Coronavirus.
Cette 36ème édition de la Journée internationale de la femme (JIF) va se dérouler sans la traditionnelle parade du 8 mars. Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du Cabinet Civil de la présidence de la République a rendu public ce vendredi 5 mars 2021 un courrier informant l’opinion sur cette décision. La raison est bien précisée. La résurgence de la pandémie du Coronavirus dans notre pays est la cause de l’annulation du défilé qui devait se dérouler dans toute l’étendue du pays et devant la Première Dame pour celui qui allait avoir lieu au Boulevard du 20 mai.
«A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la Femme le 08 mars 2021 et en raison de la recrudescence de la propagation du virus Covid-19, le Chef de l’Etat a instruit que la grande parade habituelle soit annulée sur toute l’étendue du territoire », peut-on lire dans le courrier du Directeur du Cabinet civil de la présidence Samuel Mvondo Ayolo.
Il faut préciser que ce courrier est adressé aux dix gouverneurs de régions ainsi qu’au Pr Marie Thérèse Abena Ondoa Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. En réalité, il ne pouvait pas en être autrement. Car c’est le même sort qui a été réservé au défilé du 11 février. La fête de la jeunesse s’est déroulée sans son traditionnel défilé à cause de la pandémie du Coronavirus.
Liliane N.
Il est question dans le cadre d’un atelier, d’accompagner le processus d’élaboration de la stratégie du Gouvernement en vue de l’éligibilité du Cameroun au Guichet « Prevention and Resilience Allocation » de la Banque mondiale. Une initiative du Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) avec le concours du groupe de la Banque mondiale et le cabinet Agora consulting.
« Prevention and Resilience allocation », l’un des guichets de l’Association internationale de développement (IDA 19), initié par la Banque mondiale vise à accroître l’appui de l’institution de Breton Woods aux pays où il existe un risque d’escalade dans la fragilité ou vers un conflit de plus grande intensité ou encore vers des cas de violence comme c’est le cas au Cameroun. L’atelier régional consultatif d’élaboration de la stratégie du Gouvernement pour l’éligibilité du Cameroun à ce guichet. « Approfondir les fragilités, les conflits et les violences qui sont celles de la région du Nord ; les grands risques de basculement ou de renforcement de ces fragilités, trouver des solutions idoines qui vont être proposées par les participants », explique Bertrand Talla, consultant.
Une plateforme d’échange avec les acteurs institutionnels et représentants de la société civile qui va permettre la prise en compte des défis de développement qui sont nombreux dans la région du Nord. Selon Alim Boukar, président du conseil régional qui prenait part à l’ouverture des travaux, « Il n’y a pas de développement sans sécurité, nous allons faire le maximum pour réduire au strict minimum les déperditions. La tâche est grande nous en sommes conscientes, mais il n’y a rien de bon qui se fait dans la facilité. Le développement suivra, on a des chantiers d’éducation, l’agriculture, l’industrie, la santé, le tourisme. Tous ces domaines seront pris en main ».
A l’issue des travaux, les avis des participants sur les vulnérabilités dans le Nord vont contribuer à l’élaboration de la stratégie gouvernementale d’éligibilité du Cameroun au guichet PRA de la Banque mondiale.
Innocent D H
Ils bénéficient de ce module de formation à l’initiative du Ministère des Forêts et de la Faune en collaboration avec le Réseau des Institutions de Formation forestière et environnementale d’Afrique centrale (Riffeac) ainsi que des partenaires au développement. C’était au cours d’une cérémonie de lancement présidée à Garoua par Landry Ngono Tsimi, représentant personnel du MINFOF.
Les ressources naturelles occupent une place prépondérante dans la vie et la même la survie des populations. Les autochtones et autres communautés trouvent dans la faune et la flore des moyens de subsistance et de développement durable. Le module de formation sur les droits de l’homme et la conservation dont l’implémentation est lancée à l’Ecole de Faune de Garoua est doté d’un contenu qui se décline en plusieurs axes. « La prise en compte des droits humains dans le cadre général au niveau du conseil des Nations Unies ; faire le lien entre la conservation et l’anthropologie parce qu’il s’agit aujourd’hui de pouvoir comprendre la place de l’homme dans la conservation ainsi que la participation des populations à la prise des décisions », évoque Vincent de Paul Zoalang, formateur à l’Ecole de faune de Garoua.
Il s’agit à terme de permettre aux étudiants de cette institution de prendre en compte dans leur formation, les attentes des populations dans les mesures de conservation et de gestion des conflits dans les aires protégées. Pour Hortense Batindek, représentante du coordonnateur du Riffeac, « Il y a eu une étude des besoins. On a constaté qu’il y a des problèmes dans la gestion de la biodiversité avec les peuples autochtones. Il faut vulgariser le module, l’implémenter au niveau de l’Ecole de faune de Garoua. Nous allons diffuser l’existence de ce module au travers de nos différents supports de communication ».
Le lancement du module de formation sur les droits de l’homme et la conservation coïncide avec la célébration de la journée mondiale de la vie sauvage sous le thème, préserver la planète et ses habitats. Une invite à l’endroit de la population appelée à protéger la biodiversité pour un développement durable assuré.
Innocent D H
La chaîne de télévision la plus regardée au Cameroun est invitée à revoir son décor. Le plateau de l’émission Equinoxe Soir est tellement bleu que les téléspectateurs n’y voient plus rien.
Depuis le début de cette semaine, Serge Alain Ottou est à Yaoundé. Le présentateur de l’émission Equinoxe Soir sur la télévision éponyme produit ses émissions depuis les studios de la chaîne dans la capitale politique du Cameroun. Seulement, le plateau sur lequel se déploient les experts et les analystes de la politique nationale n’est pas du goût de tous. Plus encore, ce plateau n’est pas vraiment aux normes si on considère le dosage chromatique sur le plateau en question. Le plateau de Yaoundé est construit avec un fort dosage de la couleur bleue sur l’une des façades du plateau ; et le flux de lumière que la régie déverse sur ce pan de façade crée un effet surfait de coloré. Une coloration bleue qui au final semble néfaste pour la qualité du rendu final sur les écrans. Des conséquences peu agréables sur les pixels. Et c’est en somme ce que fait savoir Mr Mauricio Djommou, ingénieur informatique à l’ambassade des Etats Unis au Cameroun.
« Equinoxe s’il vous plaît, il faut contacter un spécialiste en déco. Certes le bleu est votre couleur de base. Cependant penser à mixer avec beaucoup du blanc et une 3è couleur classique à 4%. Trop de bleu tue le pixel ».
Et comme lui, ils sont nombreux qui ont dit leurs remarques sur la qualité des plateaux servi par la chaîne bleue de Douala. Des remarques qui vont pour l’essentiel dans le sens d’encourager le média de Séverin Tchounkeu à s’arrimer à plus de modernité dans la qualité des décorations de ses studios. Pour plusieurs, cette chaîne de télévision devrait aujourd’hui compétir avec ses concurrents au niveau international. D’aucuns ont très vite fait des comparaisons avec les nouveaux médias de la Côte d’Ivoire, à l’instar de NCI ou de « LA 3 ».
Un plateau de télévision est l'espace d'un studio de télévision destiné à être filmé ou à recevoir les techniciens les plus proches de la zone couverte par les caméras. On oppose cet espace à la régie et aux loges. Et pour Equinoxe TV comme bien d’autres au Cameroun, un effort doit être fait.
Stéphane NZESSEU