La réunion de coordination des responsables des services centraux et déconcentrés de la Direction des douanes s’est tenue récemment par visioconférence sous la présidence d’Edwin Fongod Nuvaga, le Directeur général des douanes camerounaises. Cette réunion a permis non seulement de dresser le bilan de l’année 2020 au sein de l’institution rattachée au Ministère des Finances (Minfi), mais aussi de présenter les premiers résultats enregistrés par les douanes camerounaises pour le compte de l’exercice 2021.
Pour l’année 2021, les douanes camerounaises devront mobiliser 804,7 milliards de FCFA de recettes, soit une hausse de 24% par rapport à l’exercice fixé en 2020. Ce qui correspond à des recettes mensuelles évaluées à 67 milliards de FCFA. Les deux premiers mois ont été malheureusement laborieux en termes de recettes. Au total, 119 milliards de nos francs ont été collectés en janvier et février 2021, soit en moyenne 59,5 milliards de FCFA. Il se dégage que ce résultat est en hausse par rapport aux 91,5 milliards de FCFA comptabilisés à la même période l’exercice précédent.
Au vu de cette performance réalisée à mi-parcours, Edwin Fongod Nuvaga, le Directeur général des douanes, d’importants défis restent à relever. Ils portent notamment sur la résilience face à la deuxième vague de la covid-19, la réduction des délais et coûts de passage des marchandises, la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et la poursuite du démantèlement tarifaire dans le cadre de l’Accord de partenariat économique (Ape) avec l’Union, et le renforcement de la sécurité.
D’autres Contraintes
Pour ce qui est des contraintes qui pèsent sur les douanes camerounaises, il s’agit notamment, des moyens qu’elles doivent mobiliser, l’amélioration de l’environnement des affaires, le suivi des flux financiers, l’impact des mesures douanières nouvelles, le renforcement de la gouvernance et la promotion de l’éthique, l’harmonisation des règles d’origine, l’amélioration de la production contentieuse, l’apurement sommier des régimes suspensifs, l’encadrement du transit conventionnel et celui non conventionnel, l’extension de la mise en œuvre de Camcis.
La réunion de coordination des responsables des services centraux et déconcentrés de la Direction générale des douanes camerounaises a débouché sur des recommandations de l’institution pour l’atteinte de l’objectif fixé à 80,7 milliards de FCFA à collecter. Dans ce sillage, le DG des douanes a été claire au terme des travaux : « Il faut s’appuyer sur les acquis et les innovations. Les piliers traditionnels seront en outre usités pour une atteinte des objectifs assignés. Nous devons par ailleurs affirmer la place prépondérante de l’administration des douanes dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement 2030, notamment dans ses segments industrialisation et import-substitution », a instruit Edwin Fongod Nuvaga.
Innocent D H
Depuis le 1er mars dernier, les travaux de construction du barrage de Nachtigal connaissent un ralentissement. A l’origine, un mouvement d’humeur des ouvriers (ferrailleurs, conducteurs de grue et autres maçons) qui expriment leur ras-le-bol, apprend-on.
De sources proches du dossier renseignent que, ces travailleurs qui observent depuis quelques jours une grève, dénoncent le non-respect par l’employeur, des résolutions de la concertation entre les délégués du personnel, les responsables de la Société camerounaise de construction du barrage de Nachtigal (CNN) et la délégation départementale du Travail et de la sécurité sociale, en réponse au débrayage organisé par les employés le 3 février 2021, pour dénoncer leurs conditions de travail. L’on se rappelle encore, l’une des principales recommandations de la concertation indiquée plus haut était, l’engagement de la société en charge de l’exécution d ce projet à appliquer, dès fin février 2021, une politique salariale plus juste et équitable.
En l’état actuel des choses, selon certains observateurs avertis, ce nouveau mouvement d’humeur sur le chantier de construction du barrage de Nachtigal renforce les contraintes sur le non-respect des délais de livraison de cette infrastructure. L’infrastructure qui devra disposer d’une capacité de production de 420 MW va à terme permettre d’augmenter de 30% les capacités énergétiques actuellement installées au Cameroun.
Le barrage hydro-électrique de Nachtigal affiche présentement des taux de réalisation estimés à plus de 30%. Et à en croire le chronogramme des travaux ce barrage financé à 786 milliards de francs CFA, il sera mis en service est prévue en 2023.
Innocent D H
Le politologue Mathias Eric Owona Nguini fait savoir aux partisans de Maurice Kamto qu’il est possible de se faire poursuivre pour un titre plagié.
Le nouvel ouvrage du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto intitulé «Sous la cendre les étoiles», ne cesse de créer la polémique sur la toile. Il se trouve que deux ouvrages qui ont été publiés avant le sien portent des titres similaires. Il y a d’abord celui d’Evelyne Mpoudi Ngolle intitulé «Sous la cendre le feu» et celui de Marie-José Pascal baptisé «Les étoiles sous la cendre». Certains internautes ayant crié au plagiat du seul fait du titre de l’ouvrage de Maurice Kamto, les partisans de ce dernier sont montés au créneau pour le défendre.
Intervenant dans cette nouvelle polémique, le Pr Mathias Eric Owona Nguini a laissé entendre qu’à partir du titre ou disons en se basant juste sur le titre d’un ouvrage, on peut bien aboutir à une accusation de plagiat.
«Les kamtalibans ne savent pas que le titre d’une œuvre littéraire fait l’objet d’une protection propre distincte de son contenu dès lors que l’auteur de cette œuvre peut démontrer l’originalité de son titre. Cet auteur peut attaquer ceux qui usent de contrefaçon à ce sujet, en portant atteinte à ses droits de propriété sur le titre original de son œuvre », a écrit le politologue sur sa page Facebook.
Allant dans le même sens que le Pr Mathias Eric Owona Nguini, le spécialiste en question d’économie Dieudonné Essomba indique que dans le cas du Pr Maurice Kamto, on peut bien trouver une intention délibérée de fraude.
«Si vous écrivez un livre et vous l’intitulez « L’INGENIEUX HIDALGO DON QUICHOTTE DE LA MANCHE », suivant le chef d’œuvre de Cervantes, vous ne pouvez pas raconter que c’est juste un titre ! Peu importe si vous avez écrit autre chose que les aventures du célèbre chevalier ! Il y a clairement une intention délibérée de fraude et de tricherie. Et en Europe, vous serez poursuivi devant la justice. D’ailleurs, la justice peut vous poursuivre si vous tentez de tricher, par exemple, en donnant à votre livre le titre « LA MEDAILLE ET LE VIEUX NEGRE », inversion de celui du célèbre roman de Ferdinand OYONO, « LE VIEUX NEGRE ET LA MEDAILLE», a écrit Dieudonné Essomba.
Liliane N.
Port du masque de protection, lavage des mains, distanciation sociale, les citoyens de la ville de douala s’en soucient moins. Or, avec la résurgence de cette maladie dans les principales villes du Cameroun, l’heure devrait être à la prise de conscience et la responsabilisation des uns et des autres.
On ne cessera de le dénoncer. Le respect des mesures barrières n’est plus la préoccupation du grand nombre des habitants de la ville de Douala. Aujourd’hui, lorsque vous arborez votre masque de protection dans les grandes rues de la ville ou même dans les marchés, il est fort possible que ce soit vous qui soyez pris à partis, voir moqué, tellement les gens sont loin de se préoccuper aujourd’hui de ces gestes barrières.
Les camerounais dans leur grand ensemble n’y croient plus. Pour plusieurs, la maladie à Corona Virus est une création des laboratoires occidentaux. Plus encore, ils comparent cette maladie au paludisme et font le choix de prendre des remèdes pour se soigner. Et comme manifestement plusieurs ont eu des résultats positifs, ils estiment qu’il devient inutile de craindre cette maladie et ce virus. D’où la grande désinvolture qu’on constate ces derniers temps dans les rues de la ville.
Toutefois, il y en a qui songent encore à se protéger. Mais à y regarder de près, il s’agit pour la plupart des personnes, d’agents d’entreprises bien structurées qui obligent ces employés à arborer les masques de protection. Généralement, ce sont ces entreprises qui mettent à la disposition des leurs, des masques de protection et des outils pour leur protection et même de leurs familles. Alors, il est facile de les voir ci et là, masque de protection sur le visage ou visière de protection bien ajustée, faire le tour dans le cadre de leur service. Et même là encore, le respect scrupuleux n’est pas de mise. Alexandre est agent commercial pour MTN Cameroun. Il fait partie de ceux qui sont le plus souvent embarqué dans des caravanes pour la communication autour des produits de cette entreprise. Il nous fait savoir « il nous a été remis des masques de protection certes, mais voyez-vous, il est difficile de les porter tout le temps et toute la journée. Surtout nous qui devons utiliser la bouche pour communiquer sur nos produits et services. Vous allez me dire que nous sommes au contact des gens et c’est même nous qui devons le plus porter des masques, mais j’avoue que c’est pas toujours toujours évident. » Des réalités et autres qui limitent vraiment le respect de certaines mesures dans la ville. Et bonjour les contaminations.
Stéphane NZESSEU
Gabriel Dodo Ndoke le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique a suspendu la société SANO pour une durée de 6 mois, au motif de non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes d’eau destinées à la consommation du public.
Gabriel Dodo Ndoke le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT) a décidé de sévir. Il vient de sanctionner la société SANO. L’arrêté qu’il a signé indique que SANO est suspendu pour une durée de 6 mois pour «non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes d’eau destinées à la consommation du public, en application des dispositions des arrêtés 95, 213 et suivants de la loi no 2016/017 du 14 décembre 2016 portant Code minier».
La suspension de SANO étant provisoire, le MINMIDT a conditionné la reprise de ses activités par la réalisation d’un plan du site qui doit faire ressortir clairement le périmètre de sécurité des points de captage, la présentation d’un rapport de décontamination totale du site, réalisée par une structure agréée par le Ministère de la Santé, la présentation d’un plan de gestion des déchets approuvé par l’administration en charge de l’environnement, la mise en place des lignes de conditionnement automatisées pour toutes les gammes, la modification sur l’étiquette de la dénomination «eau minérale» en «eau SANO» et la présentation des résultats satisfaisants des analyses physico chimiques et microbiologiques complètes réalisées par un laboratoire agréé par son département ministériel ou celui dirigé par le Dr Malachie Manaouda.
Il convient de souligner que des consommateurs ont souvent décrié la qualité d’eau produite par la société SANO. Ils ont parfois indiqué que cette eau est très salée. Raison pour laquelle, la décision du Ministre des Mines est saluée.
A titre de rappel, SANO est au Cameroun depuis 2013. L’entreprise est classée troisième parmi les sociétés qui font dans l’eau minérale. SANO est devancée premièrement par Supermont ensuite par Tangui.
Liliane N.
Jean-Jacques Lengue Malapa justifie son désir de vouloir garder les écoles maternelles de sa Commune fermées, par le fait qu’il est observé un fort taux d’absentéisme dû au Coronavirus.
Pour Jean-Jacques Lengue Malapa le Maire de Douala 1er, la décision qu’il a prise de fermer les 7 écoles maternelles de sa Commune durant une semaine, est nécessaire et légitime. Il affirme qu’un rapport dressé par la coordination des sept écoles maternelles révèle qu’il y a un fort taux d’absentéisme causé par la pandémie du Coronavirus.
«C’est donc en toute légitimité que nous avons pris des notes de service visant à fermer provisoirement ces écoles afin de procéder à leur désinfection. Prérogative que nous confère la règlementation en vigueur, notamment les articles 75, 161, voire l’article 223 du Code général des collectivités territoriales décentralisées (CTD)», déclare le Maire Jean-Jacques Lengue Malapa.
Sur l’arrêté de Benjamin Mboutou le Préfet du département du Wouri qui réagissant à sa décision de fermeture provisoire des écoles sus mentionnées, a indiqué qu’il est incompétent pour prendre de pareilles mesures, Jean-Jacques Lengue Malapa retourne le même argument à l’autorité administrative.
«Eu égard à tout ce qui précède, on est en droit de s’interroger sur la partie qui souffre d’incompétence et créatrice de malaise social quand on constate la tempête dans un verre d’eau qu’elle a engendrée», déclare le Maire de Douala 1er.
A titre de rappel, le Maire Jean-Jacques Lengue Malapa a décidé de fermes les écoles maternelles communales de Douala 1er pour procéder à une opération de désinfection. Le Préfet du Wouri dans un arrêté avait choisi de sursoir ladite décision au motif «d’atteinte à la cohésion sociale nationale et incompétence de son auteur».
Liliane N.
La réflexion a été menée au cours d’un atelier de « Renforcement des capacités des acteurs clé du Pilotage de la Performance », organisé dans l’enceinte du ministère de la Défense et qui a pris fin ce Vendredi.
Dans son allocution de circonstance à l’ouverture des travaux, Joseph Béti Assomo – ministre de la Défense s’est voulu précis :
« Le conseil de gestion dont il est question ce jour s’appuie par excellence sur le pilotage opérationnel de la mise en œuvre des programmes budgétaires et rentre globalement dans le périmètre de la gestion axée sur les résultats… Il nous fournit des éléments méthodologiques, permettant d’obtenir de manière efficiente, les résultats les meilleurs dans la résolution des problématiques et politique publique… ».
De manière plus pratique, le ministère de la Défense espère que ces travaux vont garantir les performances dans ce domaine spécifique. Un vœu émis par Saïd Kamsouloum – Secrétaire Général au sein dudit département ministériel. « Le présent séminaire atelier devrait nous permettre, non seulement d’accélérer notre appropriation de nouveaux textes et concepts ; mais aussi, de mettre à jour un parachèvement des dispositifs internes des outils devant accompagner le pilotage de la performance au sein du ministère de la Défense… ».
Les outils dont il faut s’approprier, pour atteindre les résultats escomptés
Ils sont calculés en fonction de l’enveloppe budgétaire allouée au Mindef, dont celle de l’année en cours. Une enveloppe, convient – il de le rappeler, qui s’élève à Deux cent quarante huit milliards cinq cent trente sept millions (248 Milliards 537 Millions). C’est en tenant compte de cette dernière que des éléments tels que : « Le Coup d’accélérateur à la réforme des finances publiques avec la transposition des directives Cemac dans le droit budgétaire national – L’exécution des budgets publics en mode programme au Cameroun- Les exigences démographiques et le renforcement de l’obligation redditionnelle des gestionnaires publics – Les crises sécuritaires induisant l’optimisation de l’utilisation des ressources liées à la défense et à la sécurité – L’alignement des pratiques nationales aux standards internationaux… », sont pris en compte.
Et, du point de vue de Joseph Béti Assomo – ministre de la Défense « Les outils conçus dans ce cadre engagent le département ministériel dont il a la charge dans la recherche de la performance, en encadrant de manière formelle et efficace, le recueil des mises en œuvre des actions, activités, et leurs analyses, de manière à déterminer les écarts, avec la planification qui permet de comprendre les causes éventuelles de dysfonctionnements, afin d’apporter le cas échéant, les corrections nécessaires… ».
Nicole Ricci Minyem
Depuis quelques heures, ils sont gardés dans les locaux du Groupement Mobile d’Intervention n°2 du Littoral, appréhendés par les éléments des Forces de Maintien de l’Ordre qui les ont pris sur le fait
Alors qu’ils se préparaient à revendre le véhicule dérobé dans le domicile d’une dame qui réside au niveau de la périphérie de la Capitale Economique Camerounaise, plus précisément à PK 14
Le témoignage de la victime lors de la présentation de ces malfrats devant la presse
« Dans la nuit du 20 au 21 Février, j’ai garé mon véhicule à l’entrée de chez moi, parce que le portail ne me permet pas de le mettre à l’intérieur de la concession ; J’ai pris le soin de fermer les pieds de pédale, en sachant que je suis en sécurité…
Lorsque je me suis levée le lendemain matin et alors que je me préparais à me rendre à mon lieu de service, je n’ai plus trouvé ma voiture. Je dois dire que j’ai quelque peu perdu la tête, me posant la question de savoir si j’ai véritablement garé ma voiture sur l’emplacement habituel… ».
L’alerte est aussitôt donnée et très vite, les fins limiers de la Police vont se mettre au travail
Commissaire de Police Principal Richard Djonwe – Commandant du GMI 2 : « A l’annonce du vol de ce véhicule, évidement, nous avons pris soin de lancer l’alerte en rédigeant un communiqué que nous avons balancé dans un réseau bien connu ; Celui – ci a été capté par les camarades de la Brigade anti – criminalité ;
C’est à la suite des renseignements recueillis auprès des populations que nous avons pu retrouver ce véhicule du côté de Bonabéri, plus précisément au lieu dit « Mabanda »… ». C’est ainsi qu’un piège a été tendu afin de mettre la main sur ces criminels d’un autre genre ; C’est d’abord Kemnang Jean Joseph – 38 ans qui a été appréhendé ; il est présenté comme le facilitateur des coups fourrés.
Au cours de l’exploitation qui a suivi son arrestation, les enquêteurs ont réussi à déloger Temwuoue René Merkis – 35 ans ; un repris de justice qui, certainement après avoir bénéficié de la Grâce Présidentielle, n’a rien trouvé de mieux à faire que de devenir chef de ce gang de malfrats. Au moment de la perquisition, un autre véhicule, immatriculé LT 149 KJ a été retrouvé dans le repaire de ces bandits et, le propriétaire reste attendu pour rentrer en possession de son bien.
Nicole Ricci Minyem
11 minutes de vidéo pour proférer des menaces au gouvernement de la république du Cameroun et dire des avertissements aux populations du coin. Le MLC (Mouvement de Libération du Cameroun) a dévoilé ses ambitions contre la République.
Ils se présentent comme d’anciens soldats de l’armée de la République du Cameroun. Ils arborent même des tenues de l’armées de terre de notre pays. Ils assument la présence au milieu d’eux de mercenaires venus d’autres contrées. La volonté est certaine : mettre à mal les institutions de la République du Cameroun, renverser la Chef de l’Etat et installer à la tête de l’Etat des personnes pour qui ils se battent visiblement.
Comme pour légitimer leurs actes, ils mettent en avant les noms de certaines personnalités en prison dans le cadre de procédures d’accusations de détournement de deniers publics. Cette organisation terroriste dénonce l’emprisonnement de « leurs leaders » Marafa Hamidou Yaya, Gervais Mendo Ze et Iya Mohamed. Au fur et à mesure de leurs dénonciations, on se rend compte que ces hommes en tenues militaires se revendiquent et se présentent comme des défenseurs des intérêts des populations des régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême Nord du Cameroun.
Dans leur développement, ils prétendent que l’interdiction par la Ministre de l’Administration territoriale du Mouvement dix millions de nordistes de Guibai Gaitama, a corsé la situation déjà tendue de la liberté d’expression des populations du septentrion. Pour ces rebelles, cette interdiction sonne comme un message et une invite à prendre la rue par d’autres moyens. « Vous avez interdit le Mouvement dix millions de nordistes, mais il n’y a pas de problèmes. A partir de maintenant, nous allons manifester avec les armes. Si nous n’arrivons pas à manifester dignement, on va manifester avec les armes, puisque vous voulez la loi du plus fort » fait savoir le chef de cette milice.
Dans leurs stratégies de déploiement, ils envisagent attaquer uniquement les forces armées et épargner au mieux les populations civiles. Ils entendent mener l’offensive quand ils le jugeront nécessaire. Et manifestement, cette période est de plus en plus imminente.
Il faut dire que les rebelles ont dû revoir à plusieurs reprises leurs dispositifs car cernés par les forces de défense du Cameroun, ils essayent à chaque fois de diversifier les zones de campement pour tenter de surprendre les forces de défenses camerounaises. Mais seulement, ce sera peine perdue car les camerounais quelque soient leurs villages, renseigneront l’armée de la république pour consolider l’unité et l’intégrité de notre pays.
Stéphane NZESSEU
Le Pape François a annoncé la nouvelle ce mercredi 03 Mars 2021. Le prêtre camerounais a simplement été confirmé à une fonction qu’il avait déjà commencé à exercer puisque l’homme de Dieu était avant sa nomination vicaire général et chancelier de Saint-Thomas, et recteur de la Cathédrale Saints Pierre et Paul.
Né à Dschang, région de l’Ouest en 1955, Mgr Jérôme Feudjio est diplômé de l’école catholique Saint-Albert de Dschang en 1967 et a fréquenté le Collège Saint-Jean des Frères Chrétiens du Québec à Mbanga, Cameroun entre 1968 et 1972. Il a fréquenté le Séminaire Saint Apôtres des Pères du Sacré-Cœur à Otelé, Cameroun de 1972 à 1975, et le Grand Séminaire de Nkolbison à Yaoundé, Cameroun de 1975 à 1979. Il a voyagé aux États-Unis en 1980 où il a rencontré le Père Sean O’Malley qui l’a invité à rester à la maison de San Francisco, dirigée par le Centre catholique espagnol de l’archidiocèse de Washington.
Ceci est une très bonne nouvelle pour la communauté de l’Eglise Catholique au Cameroun. Ce prélat originaire de l’Ouest Cameroun est le premier prêtre camerounais nommé évêque aux Etats-Unis.
Une nomination confirmée ce mardi 02 mars 2021 à Washington DC par Mgr Christophe Pierre, Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique. Mgr Jérôme Feudjio est diplômé de l’école catholique Saint-Albert de Dschang en 1967 et après son certificat d’études primaires, il a postulé au Collège Saint-Jean des Frères Chrétiens du Québec à Mbanga, Cameroun entre 1968 et 1972. Jeune et pétri de talents, il fait son entrée au Séminaire Saint Apôtres des Pères du Sacré-Cœur à Otelé. Ceci de 1972 à 1975, par la suite, c’est le Grand Séminaire de Nkolbison à Yaoundé, il y séjourne de 1975 à 1979. En 1980, il voyage pour les USA où il rencontre le Père Sean O’Malley qui l’a invité à rester à la maison de San Francisco, dirigée par le Centre catholique espagnol de l’archidiocèse de Washington. Le Père Sean O’Malley est nommé évêque du diocèse de St. Thomas, c’est dans cette lancée qu’il invite Mgr Feudjio à travailler comme pasteur du campus à l’école Saints Peter & Paul en 1988.
Ordonné prêtre du diocèse de Saint Thomas le 29 septembre 1990. En 2002, il est nommé par le pape Jean-Paul II, aumônier de sa Sainteté, une reconnaissance qui lui confère le titre honorifique de Monseigneur. Mgr Feudjio sera tour à tour, professeur de français et de religion, directeur adjoint de l’école Saints Peter and Paul, agent des finances diocésain, directeur des vocations et administrateur et recteur de la Cathédrale Saint Pierre et Paul. C’est donc dans la continuité qu’il est confirmé désormais comme évêque de cette belle communauté aux Etats Unis.
Stéphane NZESSEU
Cet appel à manifestation concerne la réalisation des études techniques relatives à la réhabilitation de la ligne ferroviaire Douala-Yaoundé.
Le Cameroun recherche actuellement un consultant qui doit réaliser des études techniques nécessaires pour la réhabilitation de la ligne ferroviaire Douala-Yaoundé. L’appel à manifestation a été lancé dans le cadre du «Projet régional pour l’amélioration de la performance du corridor rail-route Douala-Ndjamena », par l’Autorité aéronautique du Cameroun (CCAA).
Investir au Cameroun apporte des précisions sur le fait que l’appel à manifestation a été lancé par la CCAA et non par le Ministère des Transports ou bien Camrail.
« Le rôle de la CCAA s’arrêtera au lancement de cet appel à manifestation d’intérêt. Après la collecte des offres, tout sera transmis à Camrail pour les analyses. Je puis d’ailleurs vous dire que ce n’est pas la CCAA qui a préparé cette sollicitation à manifestation d’intérêt », a déclaré à Investir au Cameroun, une source autorisée au Ministère des Transports.
Agence Ecofin souligne que le Projet régional pour l’amélioration de la performance du corridor rail-route Douala-Ndjamena a pour objectif de « réduire les coûts et les délais de transport sur le corridor Douala-Ndjamena, à travers l’optimisation de la chaîne logistique notamment, la compétitivité des services de transport et de transit ».
Il est réalisable sur un linéaire de plus de 250 km. La réhabilitation de la voie ferrée entre Yaoundé et Douala passe pour être jusqu’ici le plus important jamais réalisé dans le pays. Les travaux sur le tronçon Batschenga-Ka’a n’ont été réalisés que sur 175 Km.
Liliane N.
Alors que les investisseurs étaient prêts à mettre à la disposition du Trésor camerounais, la somme de 72,3 milliards, le Cameroun s’est contenté du montant dont il avait besoin, 50 milliards de FCFA.
Le marché des titres publics de la Cemac (qui comprend le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Centrafrique, la Guinée Equatoriale et le Tchad) a une fois de plus fait une belle fleur au Trésor public camerounais. Les investisseurs, séduit par l’attractivité du Cameroun, sont venus souscrire bien au-dessus de la demande faite par le Trésor du Cameroun. Les investisseurs ont proposé jusqu’à 72,3 milliards de FCFA, alors que le pays recherchait 50 milliards de FCFA par émission d’obligations du Trésor assimilables (OTA) à 5 ans de maturité. Et malgré cette importante souscription des investisseurs, le Trésor camerounais a fait le choix de ne capter que les 50 milliards nécessaires.
Les titres publics camerounais attirent…
L’engouement des investisseurs pour les titres camerounais se justifie. En effet, la qualité du service du Cameroun rassure les bailleurs de fonds. Le Cameroun n’enregistre aucun défaut de paiement sur le marché des titres publics depuis 2011. De ce fait, les investisseurs sont sûrs qu’ils seront remboursés et qu’ils entreront dans leur investissement. Par ailleurs, les taux d’intérêts que propose le Cameroun sont attrayants. Avec un taux de 5,5% servi dans le cadre de l’opération de levée de fonds, l’offre du Cameroun est au-dessus du niveau de rémunération de l’épargne classique dans le pays lui-même. Grâce à cette bonne lancée, le Cameroun fait un bon parcours dans sa campagne de mobilisation des financements de longs termes sur le marché de titres publics de la Cemac au cours du premier semestre 2021. Et ce pour un montant global de 225 milliards de FCFA. Face au succès des précédentes levées, et considérant les besoins de financement, le Cameroun entend procéder au cours de ce mois de Mars à deux nouvelles opérations.
Déjà ce 10 Mars, le Trésor procédera à l’émission d’OTA à 7 ans rémunérée à 6%, pour un financement attendu de 35 milliards de FCFA. Et la deuxième ce sera pour le 24 Mars 2021, avec une opération dont l’objectif sera la levée de 40 milliards de FCFA, au travers d’une émission de titres publics à 5 ans de maturité, assortie d’un taux d’intérêt de 5,5%. Au moins c’est sûr, le taux d’intérêt ne change pas. Un facteur qui garantit une fois de plus l’attractivité des titres émis par le Cameroun.
Stéphane NZESSEU
Selon les sources sécuritaires, ces présumés kidnappeurs faisaient partie d’un gang spécialisé dans les enlèvements avec demande de rançon, les braquages à mains armées et les assassinats.
La gendarmerie nationale vient de mettre la main sur un gang composé de 9 présumés kidnappeurs qui sévissaient dans la région du Nord-Ouest. Ces présumés kidnappeurs étaient aussi spécialistes de braquages à mains armées et d’assassinat. Les éléments de la gendarmerie les ont interpellés alors qu’ils s’étaient dispersés dans les villes de Bangangté, Bandjoun, Foumbot et Koutaba. L’interpellation a été faite par le groupement de gendarmerie territoriale de Bafoussam.
La gendarmerie nationale fait savoir que ce gang de présumés kidnappeurs sortaient de la région de l’Ouest pour commettre leurs forfaits dans la région du Nord-Ouest, plus précisément à Wum.
«Sur renseignements, les éléments du Bureau Spécial des Recherches d'Enquêtes Criminelles du Groupement de Gendarmerie Territoriale de Bafoussam ont démantelé un gang de neuf présumés malfrats, qui semaient la terreur à Wum, dans la Région du Nord-Ouest. Spécialisés dans les kidnappings, enlèvements avec demandes de rançons, braquages à mains armées et assassinats, ces individus ont été interpellés dans les villes de Bangangté, Bandjoun, Foumbot et Koutaba. En effet, ils partaient de la Région de l'Ouest pour commettre leurs forfaits dans la Région du Nord-Ouest. Les suspects ont été mis à la disposition de la Justice», indique la gendarmerie nationale sur sa page Facebook.
Liliane N.
Dans la région de l’Extrême-Nord particulièrement, des femmes sont victimes des inégalités dans la gestion des projets de résilience eau et climat. Le Programme dénommé « Water, climate and Gender Programme » (Wacdep-G) lancé au Cameroun par Cameroon Chapter of Global Water Partnership (GWP-Cmr) vise à réduire cette discrimination dans la mise en œuvre des projets sus-évoqués en faveur des femmes.
Le Bureau Afrique centrale de Global Water Partnership (GWP) lève un pan de voile sur les maladies causées par le réchauffement climatique dans la partie septentrionale du Cameroun. Selon ses études, plus de 500 000 personnes sont affectées par la fluorose. Il s’agit d’une maladie liée à l’excès de fluorures (forme ionique du fluor qui a gagné un électron pour avoir une couche saturée) dans la phase de minéralisation des dents jusqu’à l’âge de 6 ans. Elle se manifeste par l’apparition des tâches jaunes, rouges ou noires sur l’émail et une détérioration de la couronne dentaire. Cette maladie affecte les personnes vivant dans les zones d’extrêmes températures qui favorisent l’augmentation la concentration d’origine dans les eaux souterraines.
Dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun, les eaux souterraines dans plusieurs localités à l’instar de Mozo 3, Bamguel 1 et Bamguel 2 ont entre 4 et 6 milligrammes de concentration en fluorure par litre (Mg/l) alors que la norme établie par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est de 1,5 mg/l.
Les données collectées par GWP-Cmr sur les mentalités et comportements humains vis-à-vis du fluorure dentaire dans le district de Meri (région de l’Extrême-Nord) ont montré que les femmes sont plus stigmatisées que les hommes. Elles sont considérées comme des vecteurs de la transmission de la maladie aux enfants, apprend-on. Les femmes touchées par cette maladie éprouvent des difficultés pour se marier. Elles sont perçues comme celles qui sont moins belles, laides et qui font honte dans à la société.
Outre la stigmatisation liée au fluorure dentaire, les femmes de la région du Nord souffrent d’un stress caractérisé par la perturbation des saisons des pluies qui a un impact négatif sur les activités agricoles.
Le Programme Wacdep-G
Les travaux menés au cours de l’année 2000 par le GWP-Cmr dans la région du Nord, mais aussi dans la région côtière, l’inscrivaient dans la phase pilote du programme. « L’objectif de ce programme de deux ans est de réduire les inégalités entre les sexes en promouvant une planification, une prise de décision et un développement institutionnel sensibles au gendre pour les investissements dans des infrastructures hydrauliques résilientes au climat en Afrique et au Cameroun en particulier », explique Murielle Elouga, responsable du programme.
Innocent D H