Au terme d’une réunion convoquée le 12 mars 2021 à l’initiative du Ministre de la Santé publique (Minsanté), le Conseil scientifique des urgences de santé publique (CSUSP) a décidé d’amender son avis intermédiaire sur la vaccination contre le Covid-19 rendu le 25 février dernier. L’on apprend que cette réunion s’est imposée au regard de l’actualité relative à ce vaccin.
« Le CSUSP Après examen de la dynamique actuelle de la pandémie au Cameroun et des données émergentes sur l’innocuité du vaccin d’AstraZenaca , recommande un délai supplémentaire d’observation avant son utilisation éventuelle au Cameroun », apprend-on.
Le Conseil scientifique des urgences de la santé publique annonce, « la pertinence de l’utilisation de vaccin en phase 4 d’expérimentation clinique pour réduire l’incidence des formes sévères et mortelles de Covid-19 » au terme des investigations en cours.
Au regard de l’actualité relative à ce vaccin, la réunion tenue à l’initiative du Minsanté avait tout son sens. Il faut rappeler que, les autorités d’une douzaine de pays européens, mettant en vant le principe de précaution en santé publique, ont temporairement suspendu l’usage de ce vaccin en raison d’effets indésirables présumés, constatés sur quelques personnes qui avaient reçu le vaccin d’AstraZeneca.
Relevons que, AstraZeneca est le seul vaccin parmi les quatre recommandés pour une utilisation en urgence, dont le Cameroun a passé la commande dans le cadre de la facilité Covax. De sources bien renseignées, le pays devrait recevoir dans les prochains jours, les premières doses d’une cargaison globale de 1,7 millions d’unités initialement attendues jusqu’en mai 2021. Le délai supplémentaire requis par le CSUSP lui permettra donc certainement de prendre le temps suffisant pour prendre une décision plausible devant aider le gouvernement à prioriser davantage la protection réelle de la santé des populations plutôt que d’une course à l’aveuglette vers l’utilisation du vaccin sans tenir compte des effets secondaires.
Innocent D H
Dans un communiqué de presse publié ce mardi, 16 mars 2021, la compagnie nationale de transport aérien a le plaisir d’annoncer la reprise de ses vols réguliers sur la ligne Bafoussam, Chef-lieu de la région de l’Ouest du Cameroun.
Selon le communiqué de presse de la Camair-Co, le programme d’exploitation prévoit trois (03) vols par semaine en provenance et à destination de Bafoussam qui seront opérés tous les mercredis, les vendredis et les dimanches au départ de Douala et Yaoundé à compter du 17 mars 2021.
« Les billets d’avion sur cette ligne sont déjà ouverts à la vente, et vendus à partir de 31 140 FCFA TTC, pour un séjour maximum d’un mois. Ils sont disponibles dans toutes les agences Camair-Co, et les agences de voyage habituelles », informe l’entreprise.
Cette reprise de vols réguliers sur la ligne de Bafoussam, porte à 6 le nombre de chefs-lieux de régions desservis par la compagnie aérienne nationale depuis la reprise progressive de ses opérations à l’intérieur du Cameroun à savoir : Douala, Yaoundé, Maroua, Garoua, Ngaoundéré et aujourd’hui Bafoussam.
« Avec Camair-Co, voyagez à l’intérieur du Cameroun muni uniquement d’une carte nationale d’identité valide, d’une carte scolaire ou d’étudiant pour les élèves et les étudiants pour les élèves et les étudiants », communique la compagnie au public.
Innocent D H
Dans un communiqué rendu public le 15 mars dernier, le ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable (Minepded) invite les populations aux audiences publiques du 22 au 27 mars 2021 à l’effet de plancher sur l’étude d’impact environnemental en vue de la construction de cette huilerie. La Société de développement du coton (Sodecoton) veut ainsi accélérer ses investissements dans les unités de transformation.
Dans le sillage de l’accroissement de sa capacité de production de coton, de manière à atteindre au moins 400 000 tonnes en 2025, le mastodonte agro-industrielle de la partie septentrionale du Cameroun est déterminer à booster ses investissements. L’entreprise donne un coup d’accélérateur à son projet de construction d’une nouvelle huilerie dans la ville de Ngaoundéré.
Il s’agira ainsi, de la 3ème huilerie de la Sodecoton qui sera construite à Tchabal Margol-Ngaoundéré, après celles de Garoua et de Maroua. Elle sera dotée d’une capacité de trituration de 300 tonnes de coton par jour. A en croire le communiqué rendu public par le Minepded, le projet engloutira environ 25 milliards de francs CFA. Des informations puisées à bonnes sources, l’entreprise cotonnière a initié depuis 2019, des négociations avec des bailleurs de fonds parmi lesquels la Banque africaine de développement (BAD).
Selon le top management de la Sodecoton, l’usine d’huilerie qui verra le jour à Ngaoundéré permettra « de répondre aux besoins toujours croissants d’amélioration de la trituration et satisfaire à moindre coût le marché de la partie méridionale du Cameroun ». Il sera également question de doper incidemment la production des aliments pour le bétail, apprend-on.
Rappelons que la Sodecoton a procédé le 6 mars 2021 à la pose de la première pierre de sa 10ème usine d’engrenage de coton dans la localité de Gouna, région du Nord Cameroun.
Innocent D H
Selon le Groupement des transporteurs terrestres du Cameroun, la guéguerre entre les transporteurs camerounais est causée entre autres par le refus affiché du Bureau national du fret tchadien de délivrer obligatoirement la Lettre de voiture obligatoire, aux transporteurs camerounais.
C’est depuis le début de ce mois de mars 2021, que la situation est tendue entre les transporteurs camerounais et tchadiens exerçant dans le corridor Douala-Bangui-N’djamena. Déjà que le 5 mars dernier, la situation avait été telle que les transporteurs du Cameroun ont bloqué l’entrée du Bureau national du fret terrestre du Tchad (BNFT). Ce blocage avait provoqué de vives altercations.
Pour ce qui est des raisons de ce malaise observé au corridor Douala-Bangui-N’djamena, nos sources indiquent qu’il y a d’abord le fait que les transporteurs camerounais se plaignent que le BNFT refuse de leur délivrer la Lettre de voiture obligatoire. Ce document est important en ce sens qu’il permet au transporteur d’effectuer le transport de fret dans les corridors routiers direction du Tchad et de la Centrafrique.
Le bon de chargement fait ressortir, sur la base du prix planché, le prix du transport arrêté par le bailleur de fret et le transporteur après négociations. Il y a aussi qu’en dépit du fait que l’Etat centrafricain, les organismes de fret et les syndicats centrafricains appliquent sans anicroches les instructions des différentes parties prenantes, les responsables tchadiens eux, rechignent à franchir le pas du bon du chargement.
Le Groupement des transporteurs terrestres du Cameroun affirme regretter la situation. Il la justifie par « l’absence de communication entre les syndicats de transporteurs camerounais et les responsables du BNFT».
En plus de ce qui est suscité, ce qui fait aussi brûler le torchon c’est le non-respect de la carte rose en cas d’accident, l’exigence de la cotisation syndicale au profit des syndicats tchadiens ( 50 000 FCFA pour le syndicat des employeurs et 25 000 FCFA pour celui des conducteurs) , le refus de payer les immobilisations etc.
Liliane N.
C’est dans un communiqué signé par Me Désiré Sikati, secrétaire national délégué chargé des droits de l‘homme et de gouvernance que le parti de Kamto Maurice a fait état de cette situation indiquant en outre que si leurs exigences ne sont pas satisfaites, le ministère de la Justice sera considéré comme le principal responsable de ce qui pourrait advenir à ces militants.
Les camarades de parti du président du Mrc cités dans cette correspondances sont : Nkoula Bertrand – Koubissi Nguembou Saint Michel – Weubassi Pierre Raoul – Chembe Boris Stanilas - Fokou Signou Innocent – Ngangoum Yondjeu Emmanuel – Lahyu Feuzeu Kemtchouang – Assomo Thérèse. Le 17 Novembre 2020, ils avaient été condamnés à deux ans de prison ferme.
Dans sa correspondance, l’avocat des militants du Mrc se dit surpris :
« Qu’en date du 13 Mars 2021, tous ces individus, en dehors Assomo Thérèse ont été transférés à 273 kilomètres de Yaoundé, soit environ 6h30 minutes de route alors que tous avaient relevé appel de leur condamnation …
Non seulement, les usages pénitentiaires commandent que le détenu qui a fait appel de a condamnation ne soit pas muté dans un centre pénitentiaire qui l’éloigne de ses avocats et complique de ce fait le suivi de son dossier en instance d’appel ;
Mais en plus, le fait que cette mesure soit entreprise contre les détenus politiques qui plus est, militants du mrc laisse penser que le régime qui dirige le Cameroun entend désormais instrumentaliser l’administration pénitentiaire à des fins politiques ;
De même, l’éloignement de ces détenus de leurs familles et proches les prive de l’assistance de ces derniers, alors même que chacun sait la médiocrité de l’alimentation, voire de la prise en charge médicale dans les prisons camerounaises, rendent cette assistance nécessaire pour le suivi des détenus… ».
Aussi, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun :
Dénonce avec la dernière énergie cette manœuvre du régime tendant à l’instrumentalisation de l’administration pénitentiaire à des fins politiques aux dépens du mrc et de ses militants ;
Invite le ministère de la Justice, Institution en charge de l’administration pénitentiaire au Cameroun à respecter les droits de tous les militants du mrc, victimes de cette mesure discriminatoire, en engageant dans l’urgence les diligences nécessaires pour leur retransfèrement de la prison de Yoko pour la prison de Mfou…
Tiendra l’Etat du Cameroun, à travers le département ministériel concerné pour responsable de tout ce qui pourrait arriver de fâcheux aux personnes visées par ce transfèrement… ».
N.R.M
Une lettre d’invitation ayant comme objet « Retrait de confiance au Chef de l’Exécutif communal d’Eseka » a été envoyée au préfet du département du Nyong et Kelle ce mardi. Pour donner plus de poids à cette initiative, les dissidents ont évoqué certains articles du code général des collectivités décentralisées.
L’Article 172 dans ses alinéas 1 et 4
Le Maire peut réunir le Conseil Municipal en Session extraordinaire chaque fois qu'il le juge utile. Il est également tenu de le convoquer quand une demande motivée lui est adressée par les deux tiers des membres.
Si la défaillance du Maire est constatée dans les cas prévus aux· alinéas 1, 2 et 3 ci-:-dessus, au terme d'une mise eh demeure restée sans suite, le représentant de l'Etat peut signer les convocations requises pour la tenue d'une session extraordinaire du Conseil Municipal.
L’Article 173 alinéa 2
En cas de nécessité, le délai de convocation peut être abrégé à deux jours, sous respect du quorum prévu à l’Article 174…
Les Conseillers Municipaux de la Commune d’Eseka soussignés, convoquons l’ensemble du Conseil Municipal à une session extraordinaire le 19 Mars 2021 à 10 heures dans la salle polyvalente de l’Hôtel de ville d’Eseka.
« Réfractaires à tout développement »
Et à ce constat, l’on pourrait ajouter « refus de travailler sans qu’interviennent des actes de corruption, d’arnaques et autres agissements qui ne favorisent que certains individus, au détriment de la grande majorité ».
Il faut en outre relever que depuis son arrivée à la tête de cette Commune, Sylvain Tjock est confronté à de nombreuses difficultés alors que les fruits du labeur commun se font de plus en plus ressentir dans l’une des villes les plus vielles du Cameroun.
Cette ville qui ployait sous des monceaux d’ordures, des rues qui servaient de dépotoir, un marché dans lequel des tas d’immondices côtoyaient les vivres que l’on proposait aux clients.
L’obscurité était quasi permanente, aucun plan d’urbanisation, aucun projet dans lequel l’on sentait que les Jeunes notamment étaient pris en compte….
Pourtant, le Chef lieu du Département du Nyong et Kelle a vu le passage de nombreux maires, élus sous les couleurs de certains partis politiques, le Rdpc et les différentes tendances de l’Upc pour ne pas les citer. Cependant, qu’est ce qui a fondamentalement changé ? Rien du tout.
Dans les rangs du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, ceux qui restent fidèles aux idéaux du Parti disent qu’ils « savent désormais qui ont voté contre les aspirations du Peuple pendant les élections régionales…Ils n’ont jamais osé assumer leur choix et veulent pourrir le Parti de l’intérieur ».
De son côté, le Maire et ses principaux collaborateurs se disent « confiants de l’avenir car, deux ans à peine après avoir pris la tête de cette Mairie, le bilan, bien que provisoire est là et, le meilleur reste à venir ».
Nicole Ricci Minyem
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le promoteur des Centres multi média cite nommément le ministre des Finances et le tient pour responsable de la « mort de son frère ainsi que de son mal être actuel. Dans le même ordre d’idées il insiste auprès du Président de la République afin qu’il donne l’ordre de le faire évacuer dans les plus brefs délais, arguant son système immunitaire est gravement atteint et qu’il ne lui reste pas beaucoup de temps à vivre.
Ses propos
« Mes chers compatriotes, je voudrais vous dire que si je ne suis pas évacuée dans les quarante huit heures qui suivent, je ne pense pas que Dieu me maintiendra en vie encore
Je dis, si le Président Paul Biya ne peut pas me faire évacuer, je vais mourir, parce que je ne pense pas que je puisse encore résister pendant longtemps
Le poison est entrain de monter en moi, c’est l’eau qui me maintient en vie. On m‘a donné un anti poison et on m’a demandé de ne plus boire de l’eau et j’ai vu la mort venir
Ceux qui suivent ce message, qu’ils demandent à monsieur Paul Biya – Président de la République du Cameroun de me faire évacuer dans l’urgence. Que je le mérite ou pas, ce n’est pas le débat
Dites lui de me faire évacuer, parce que c’est son ministre qui nous a empoisonné. C’est monsieur Louis Paul Motaze qui a demandé que nous soyons empoisonnés dans un restaurant et celui qui s’est occupé de cette sale besogne c’est le Commissaire Bidja Didier ; il a été aidé par un certain Nlaté Hervé, qui dit être le secrétaire particulier de monsieur Pierre Meba’a
C’est Louis Paul Motaze qui a demandé que mon frère et moi soignons empoisonné. Ils ont loué pendant trois jours un restaurant avec tout le buffet, parce qu’ils savaient qu’il était probable que nous arrivions là bas
Ils ont été les seuls clients pendant ces trois jours et, si nous étions dans un pays sérieux, le Procureur de la République aurait déjà fermé ce restaurant, il aurait déjà interpellé le personnel, ils auraient déjà fait les prélèvements, ils auraient déjà pu vérifier que je souffre du poison
Ce pays, après ma mort devra se rendre compte que j’aurai au moins eu la chance que Ng’a Stéphane mon frère n’a pas eu et dire qui m’a tué. J’ai déposé auprès du Procureur de la République, la liste des complices et j’ai pu écrire et, le dossier pour lequel Louis Paul Motaze a décidé de me tuer sera publié après ma mort
Là où je suis, je parle seulement parce que je n’ai même plus peur de quoi que ce soit… Motaze veut prendre le pouvoir, il dit que Paul Biya a tué son frère, l’aide de camp du Chef de l’Etat et Jeanne Irène Biya - sa tante et il veut se venger
Il s’est confié à un pédéraste et ce dernier s’est confié lui aussi à mon frère ; mon frère qui tenait le Président de la République de toutes les informations, même les plus sensibles lui a fait part de cette nouvelle
Je viens de vous confier la stricte vérité. Que les Camerounais s’en souviennent, que les générations futures comprennent qu’elles ne peuvent pas laisser les pédérastes prendre en otage le Cameroun ; Que vous comprenez qu’on ne peut pas laisser le diable prendre en otage le Pays
Tous les journalistes ont reçu de l’argent, même ceux qui disaient être mes amis, c’est la raison pour laquelle aucun ne fera allusion à ce qui se passe mais, je dis la vérité… ».
N.R.M
L’aéronef que la compagnie aérienne nationale Camair-Co a décidé de louer en Guinée équatoriale un aéronef d’une capacité de 37 places.
C’est une information révélée dans l’édition du 17 mars 2021 du confrère Le Jour. Camair-co loue un aéronef d’une capacité de 37 places avec son équipage à la société équato-guinéenne Cronos Airlines. Cet aéronef immatriculé TJ-AKK a été construit par la société brésilienne Embraer. Le quotidien Le Jour croit savoir que l’arrivée de cet engin qui n’est pas le seul actuellement en location dans la compagnie aérienne nationale, va permettre à la compagnie publique de densifier son réseau domestique.
Camair-Co a déjà été sous contrat avec la société équato-guinéenne Cronos Airlines en 2019. A cette période-là, la compagnie avait loué un Embraer de 50 places. A titre de rappel, il faut noter que depuis la fin du mois de septembre 2020, la compagnie aérienne a en location le Boeing 737-300, pris chez le transporteur ukrainien Jonika.
Il faut rappeler aussi que Camair-co a annoncé hier 16 mars 2021 qu’elle reprend avec les vols à destination et en provenance de Bafoussam, à compter du 17 mars 2021, c’est-à-dire ce jour. La desserte est prévue se faire trois fois par semaine. Les jours retenus sont le mercredi, le vendredi et le dimanche. Le quotidien Le Jour fait remarquer que la «relance de la destination vers Bafoussam permet désormais à Camair- Co d’accroître le nombre de dessertes internes après huit mois d’arrêt d’activités en 2020 pour cause de difficultés financières et pandémie de coronavirus».
Il convient de souligner que la reprise de la ligne de Bafoussam survient près de deux mois après la relance des destinations vers le septentrion (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord).
Liliane N.
Le Lycée bilingue de Deido a pris un certain nombre de mesures jugées drastiques par certains, pour éviter qu’un autre élève ne trouve pas la mort dans son enceinte.
Un tour fait au Lycée bilingue de Deido situé dans la ville de Douala, on observe que deux années après le décès de l’élève Bleriot, les choses ont changé du côté sécuritaire. Le Lycée a été mis sous haute surveillance. On compte pas moins de 16 caméras de surveillance dans l’enceinte du lycée. Avec lesdites caméras, il est devenu possible de surveiller les entrées et les sorties de l’établissement. Les responsables depuis deux ans peuvent aussi s’assurer que des activités illégales ou dangereuses ne se déroulent pas au Lycée. Le trou béant fait sur l’un des murs de la clôture a été refermé. Aussi, la précédente tenue de classe dont la procuration s’est révélée être facile pour des individus sans foi ni loi a été changée.
Les élèves de sexe féminin doivent désormais se raser la tête comme les garçons. Pour ce qui est des cheveux qui doivent désormais être à ras pour les filles, Maurice Seyapdjé, le censeur du Lycée bilingue de Deido, explique que cette mesure a été prise parce qu’il avait été donné d’observer que certaines élèves cachaient dans leurs cheveux, des cigarettes, des joints de cannabis et parfois des comprimés de tramol. Outre les mesures sus rapportées implémentées au Lycée bilingue de Deido après le décès de l’élève Bleriot, l’établissement soumet maintenant tous ses apprenants au détecteur de métaux.
A titre de rappel, l’élève Bleriot a été poignardé dans l’enceinte du Lycée bilingue de Deido où il était inscrit par des apprenants qui avaient été renvoyés de l’établissement cependant, y avaient encore accès grâce à leur tenue de classe. Le drame s’était produit le 29 mars 2020, le jour de la remise des bulletins du second trimestre. L’élève âgé de 17 ans avait rendu l’âme à l’hôpital de district de Deido qui se trouve non loin du Lycée.
Liliane N.
L’honorable Jean Michel Nintcheu affirme qu’il a une mission de sauvegarde, une mission de service public à remplir une fois à la tête du Social democratic front.
Comme on le rapportait dans une précédente publication, la succession du Chairman Ni John Fru Ndi à la tête du Social democratic front (SDF) est un sujet de conflit entre certains militants du parti de la balance. L’honorable Jean Michel Nintcheu très en vue, s’est exprimé sur ledit sujet au cours d’un entretien accordé le mardi 16 mars 2021 à Radio Equinoxe. Le député SDF a clairement indiqué que si le Chairman démissionne, il se portera candidat à sa succession surtout qu’il est convaincu d’avoir une mission à remplir au sein de sa formation politique.
« A partir du moment où le Chairman va décider de ne plus être candidat, je vais me lancer. Voilà le seul préalable… J’y pense tous les jours. Je pense que je dois être candidat parce que j’ai une mission à accomplir à la tête de mon parti, une mission de sauvegarde, une mission de service public. Une mission qui va permettre au SDF de retrouver son véritable couloir de l’opposition radicale vis-à-vis du système maffieux de Yaoundé. On n’aurait jamais dû laisser ce couloir. Nous sommes l’ombre de nous-mêmes », a déclaré l’honorable Jean Michel Nintcheu.
Succession de Ni John Fru Ndi au SDF/Jean Robert Waffo : « Il n'y a pas de dauphins putatifs »
Le député Jean Michel Nintcheu au cours de son entretien à Equinoxe radio a également parlé de l’honorable Joshua Osih présenté lui aussi comme un potentiel successeur du Chairman à la tête du SDF. Le député Nintcheu qui demande à son camarade de parti de laisser ses fonctions de vice-président du parti de la balance, affirme qu’il a pactisé avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) lors de l’élection présidentielle de 2018.
« Osih a trahi la confiance que nous avons placée en lui en 2018 en allant à une élection comme sparring-partner, en prenant l’argent à l’adversaire pour se faire laminer dans les élections. Osih a trahi la confiance du peuple camerounais. C’est pour cette raison que Osih ne vaut même plus le prix du papier sur lequel j’écris son nom », a-t-il déclaré.
Ingérence américaine dans les affaires internes du Cameroun : Le SDF désavoue Joshua Osih
Liliane N.
Dans les lettres d’invitation envoyées par Manaouda Malachie, ministre de la Santé Publique du Cameroun à de nombreux acteurs, aussi bien politique que de la Société Civile, en passant par les Administrations.
L’objectif est clair : Réfléchir à propos de la vaccination contre cette pandémie au Cameroun et, le rendez – vous est pris pour ce Mercredi, dans la salle des banquets de la Croix Rouge nationale.
Pour le ministre de la Santé Publique, il est question de « Mettre en synergie, toutes les expertises permettant de comprendre les enjeux de cette nouvelle action, dans le contexte marqué à la fois par la résurgence de la pandémie, la propagation des rumeurs sur la maladie, son traitement thérapeutique et son vaccin… ».
Que dire justement de ces multiples rumeurs qui circulent à propos de ce vaccin ?
Notamment l’AstraZeneca, suspendu depuis des semaines par de nombreux pays. Il s’agit entre autres de l’Allemagne, de la France, l’Autriche, le Danemark, la Norvège, l’Islande ou encore les Pays-Bas, l’Italie… Et, plus proche de nous, la République Démocratique du Congo.
Des pays dans lesquels le taux de mortalité, lié à cette pandémie se fait de plus en plus croissant, à cause de ses nombreuses variantes. Chaque fois, les autorités sanitaires réagissent à des cas où des personnes vaccinées ont développé des problèmes sanguins parfois mortels, soit des difficultés à coaguler, soit la formation de caillots sanguins (thrombose).
Chez nos confrères de la presse internationale, on peut toutefois lire qu’ : « Il n’y a pour l’instant aucun lien avéré entre les problèmes de santé susmentionnés et le vaccin d’AstraZeneca, mis à part l’enchaînement chronologique. Si ce dernier est suspendu, c’est à titre préventif, le temps de s’assurer qu’un tel rapport n’existe pas…
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souligne d’ailleurs à cet effet que les événements thromboemboliques et de troubles de la coagulation sont rares et qu’à ce stade rien n’indique qu’ils ont un lien avec la vaccination.
A ce jour, peu de cas ont été signalés en France, dont aucun cas de décès, dans le cadre de la surveillance renforcée mise en place depuis le début de la vaccination».
Quid des moyens de prophylaxie nationale ?
Des réflexions doivent également être étendues jusqu’à ce niveau, au cours de la rencontre de ce 17 Mars, car, elles ont fait leurs preuves, à de multiples reprises.
Depuis l’annonce de l’arrivée de ce fameux vaccin au Cameroun, tout le monde ou presque refuse d’être utilisé comme cobaye car, il est évident que l’AstraZeneca est encore dans sa phase expérimentale et au lieu de l’envoyer en Afrique et particulièrement au Cameroun, les dirigeants des pays les plus touchés doivent garder chez eux, ce « cadeau empoisonné».
Nicole Ricci Minyem
Geert Vanden Bossche Ph.D est virologue indépendant et expert vaccinal, ancien employé chez GAVI et la Fondation Bill & Melinda Gates.
A toutes les autorités, scientifiques et experts de la planète, ainsi qu’à la population mondiale.
Je suis tout sauf un anti vaccin. En tant que scientifique je n’utilise habituellement pas de plateformes de ce type pour prendre positions sur un sujet lié aux vaccins. En tant que virologue et expert des vaccins je fais une exception uniquement lorsque les autorités de santé approuvent l’administration de vaccins d’une façon qui menace la santé publique, plus précisément lorsque les données scientifiques sont ignorées. La situation actuelle, extrêmement critique, me pousse à diffuser cet appel d’urgence. Etant donné l’ampleur sans précèdent des interventions humaines dans la pandémie de covid 19 qui risquent d’entrainer une catastrophe mondiale sans égal cet appel ne pourra donc pas être assez fort.
Comme je l’ai dit, je ne suis pas contre la vaccination. Au contraire, je peux vous assurer que chacun des vaccins actuels a été conçu, développé et fabriqué par des scientifiques brillants et compétents. Cependant, ce type de vaccins prophylactiques sont complètement inappropriés, et même très dangereux, lorsqu’ils sont utilisés dans des campagnes de vaccination de masse pendant une pandémie virale. Les vaccinologues, les scientifiques et les cliniciens sont aveuglés par les effets positifs à court terme des brevets individuels, mais ne semblent pas s’inquiéter des conséquences désastreuses pour la santé mondiale.
À moins que je ne me trompe scientifiquement, il est difficile de comprendre comment les interventions humaines actuelles empêcheront les variants circulants de se transformer en monstre sauvage.
Dans une course contre la montre, je termine mon manuscrit scientifique, dont la publication est malheureusement susceptible de venir trop tard étant donnée la menace sans cesse croissante de propagation rapide des variants hautement infectieux. C’est pourquoi j’ai décidé de poster un résumé de mes conclusions ainsi que mon discours d’ouverture lors du récent Sommet sur les vaccins dans l’Ohio sur LinkedIn. Lundi dernier, j’ai fourni aux organisations internationales de santé, y compris l’OMS, mon analyse de la pandémie actuelle sur la base d’informations scientifiquement documentées sur la biologie immunitaire du Covid-19. Compte tenu du niveau d’urgence, je les ai exhortés à prendre en considération mes préoccupations et à lancer un débat sur les conséquences néfastes d’une nouvelle « évasion immunitaire virale ». Pour ceux qui ne sont pas des experts dans ce domaine j’attache une version plus accessible et compréhensible des faits scientifiques derrière ce phénomène insidieux.
Bien qu’il n’y ait pas de temps à perdre, je n’ai pas eu de retour jusqu’à présent. Les experts et les politiciens sont restés silencieux tout en étant manifestement toujours désireux de parler de l’assouplissement des règles de prévention des infections et des libertés printanières.
Mes déclarations ne sont basées que sur la science. Elles ne seront contredites que par la science.
Alors que l’on peut à peine faire des déclarations scientifiques incorrectes sans être critiqué par ses pairs, il semble que l’élite des scientifiques qui conseillent actuellement nos dirigeants mondiaux préfèrent garder le silence. Des preuves scientifiques suffisantes ont été mises sur la table. Malheureusement, elles restent ignorées par ceux qui ont le pouvoir d’agir. Combien de temps peut-on ignorer le problème alors qu’il existe actuellement des preuves massives que l’évasion immunitaire virale menace maintenant l’humanité ? Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas - ou n’avions pas été avertis.
Dans cette lettre angoissante, j’ai mis en jeu toute ma réputation et ma crédibilité. J’attends de vous, gardiens de l’humanité, du moins la même chose. C’est de la plus haute urgence. Ouvrez le débat.
Il faut inverser la tendance par tous les moyens !
URGENCE DE SANTÉ PUBLIQUE D’INTÉRÊT INTERNATIONAL
Pourquoi la vaccination de masse au milieu d’une pandémie crée un monstre irrépressible
La question clé est la suivante : pourquoi personne ne semble s’inquiéter de l’évasion immunitaire virale ? Permettez-moi d’essayer d’expliquer cela au moyen d’un phénomène plus facile à comprendre: la résistance aux antimicrobiens. On peut facilement extrapoler ce fléau à la résistance à nos « antibiotiques antiviraux » self-made. En effet, les anticorps (ANTICORPS) produits par notre propre système immunitaire peuvent être considérés comme des antibiotiques antiviraux auto-fabriqués, qu’ils font partie de notre système immunitaire inné (ANTICORPS dits « naturels ») ou obtenus en réponse à des agents pathogènes spécifiques (entraînant ce qu’on appelle ANTICORPS « acquis »). Les anticorps naturels ne sont pas spécifiques aux germes alors que les ANTICORPS acquis sont spécifiquement dirigés vers l’agent pathogène envahisseur. À la naissance, notre système immunitaire inné est « inexpérimenté » mais bien établi. Il nous protège d’une multitude d’agents pathogènes, empêchant ainsi ces agents pathogènes de causer des maladies. Comme le système immunitaire inné ne se souvient pas des agents pathogènes qu’il a rencontrés (l’immunité innée n’a pas de soi-disant « mémoire immunologique »), nous ne pouvons continuer à compter sur elle à condition que nous le gardons « formé » assez bien. La formation est obtenue par une exposition régulière à une myriade d’agents environnementaux, y compris des agents pathogènes. Cependant, à mesure que nous vieillissons, nous serons de plus en plus confrontés à des situations où notre immunité innée (souvent appelée « première ligne de défense immunitaire ») n’est pas assez forte pour arrêter l’agent pathogène au portail d’entrée (principalement des barrières muqueales comme l’épithélie respiratoire ou intestinale). Lorsque cela se produit, le système immunitaire doit compter sur des molécules effectrices plus spécialisés de notre système immunitaire pour combattre l’agent pathogène. Ainsi, à mesure que nous grandissons, nous montons de plus en plus l’immunité spécifique aux pathogènes, y compris les ANTICORPS très spécifiques. Comme ceux-ci ont une affinité plus forte pour l’agent pathogène (par exemple, le virus) et peuvent atteindre des concentrations élevées, ils peuvent très facilement surpasser nos anticorps naturels pour se lier à l’agent pathogène / virus. C’est précisément ce type d’Anticorps hautement spécifique et de haute affinité que les vaccins Covid-19 actuels induisent. Bien sûr, le noble but de ces Anticorps est de nous protéger contre Covid-19. Alors, pourquoi devrait-il y avoir une préoccupation majeure en utilisant ces vaccins pour lutter contre Covid-19 ?
Eh bien, à l’image des règles applicables aux antibiotiques antimicrobiens classiques, il est primordial que nos « antibiotiques antiviraux » auto-fabriqués soient disponibles en concentration suffisante et soient adaptés aux caractéristiques spécifiques de notre ennemi. C’est pourquoi, en cas de maladie bactérienne, il est essentiel non seulement de choisir le bon type d’antibiotique (basé sur les résultats d’un antibiogramme), mais aussi de prendre l’antibiotique assez longtemps (selon la prescription). Le non-respect des exigences risque d’accorder aux microbes une chance de survivre et, par conséquent, peut provoquer la reprise de la maladie. Un mécanisme très similaire peut également s’appliquer aux virus, en particulier aux virus qui peuvent facilement et rapidement muter (ce qui est, par exemple, le cas des coronavirus); lorsque la pression exercée par l’armée de défense immunitaire (lire : la population) commence à menacer la réplication et la transmission virales, le virus prendra une autre apparence afin qu’il ne puisse plus être facilement reconnu et, par conséquent, attaqué par le système immunitaire hôte. Le virus est maintenant en mesure d’échapper à l’immunité (soi-disant: « évasion immunitaire »). Cependant, le virus ne peut compter sur cette stratégie qu’à condition d’avoir assez de place pour se répliquer. Les virus, contrairement à la majorité des bactéries, doivent compter sur les cellules hôtes vivantes pour se répliquer. C’est pourquoi l’apparition de « mutants d’évasion » n’est pas trop inquiétant tant que la probabilité pour ces variantes de trouver rapidement un autre hôte est assez éloignée. Cependant, ce n’est pas particulièrement le cas lors d’une pandémie virale! Au cours d’une pandémie, le virus se propage partout dans le monde avec de nombreux sujets excrétant et transmettant le virus (y compris les « porteurs » asymptomatiques). Plus la charge virale est élevée, plus la probabilité que le virus rencontre des sujets qui n’ont pas encore été infectés ou qui ont été infectés mais qui n’ont pas développé de symptômes est élevée. À moins qu’ils ne soient suffisamment protégés par leur défense immunitaire innée (par ANTICORPS naturels), ils attraperont la maladie covid-19 car ils ne peuvent pas compter sur les ANTICORPS acquis. Il a été largement rapporté, en effet, que l’augmentation de S (spike) spécifiques ANTICORPS chez les personnes infectées asymptomatiquement est plutôt limitée et seulement de courte durée. En outre, ces ANTICORPS n’ont pas atteint la pleine maturité. La combinaison de l’infection virale sur fond de maturité et de concentration sous-optimales d’anticorps permet au virus de sélectionner des mutations lui permettant d’échapper à la pression immunitaire. La sélection de ces mutations se produit de préférence dans la protéine S car il s’agit de la protéine virale responsable de l’infectiosité virale. Au fur et à mesure que les mutations sélectionnées confèrent au virus une capacité infectieuse accrue, il devient maintenant beaucoup plus facile pour le virus de causer des maladies graves chez les sujets infectés. Plus les gens développent une maladie symptomatique, plus le virus peut sécuriser sa propagation et se répliquer (les personnes qui développent une maladie grave va répliquer plus de virus et pour une plus longue période de temps que les sujets infectés mais asymptomatiques).
Malheureusement, l’augmentation de courte durée de ANTICORPS S-specifique ne suffit pas à contourner les gens ayant des anticorps naturels et innés. C’est-à-dire qu’avec un taux croissant d’infection dans la population, le nombre de sujets qui sont infectés tout en éprouvant une augmentation momentanée des S-ANTICORPS spécifiques augmentera régulièrement. Par conséquent, le nombre de sujets qui sont infectés tout en éprouvant une diminution momentanée de leur immunité innée augmentera. Par conséquent, un nombre sans cesse croissant de sujets deviendront plus susceptibles de contracter une maladie grave au lieu de ne présenter que des symptômes bénins (c.-à-d. limités aux voies respiratoires supérieures) ou aucun symptôme. Au cours d’une pandémie, en particulier les jeunes seront touchés par cette évolution que leurs anticorps naturels ne sont pas encore largement supprimés par une panoplie d’« acquis ». Les ANTICORPS naturels, et l’immunité naturelle en général, jouent un rôle essentiel dans la protection contre les agents pathogènes car ils constituent notre première ligne de défense immunitaire. Contrairement à l’immunité acquise, les réponses immunitaires innées protègent contre un large spectre d’agents pathogènes (alors ne compromettez pas ou ne sacrifiez pas votre défense immunitaire innée!). Étant donné que les anticorps naturels et les cellules immunitaires innées reconnaissent un spectre diversifié d’agents étrangers (c.-à-d. non autonomes) (dont seulement certains ont un potentiel pathogène), il est important, en effet, de le maintenir suffisamment exposé aux défis environnementaux. En gardant le système immunitaire inné (qui, malheureusement, n’a pas de mémoire!) ENTRAINES, nous pouvons résister beaucoup plus facilement aux germes qui ont un réel potentiel pathogène. Il a, par exemple, été rapporté et scientifiquement prouvé que l’exposition à d’autres coronavirus tout à fait inoffensifs causant un « rhume » peut fournir une protection, bien que de courte durée, contre Covid-19 et ses fidèles sbires (c.-à-d. les variantes les plus infectieuses).
La suppression de l’immunité naturelle, en particulier dans les groupes d’âge plus jeunes, peut donc devenir très problématique. Il ne fait aucun doute que le manque d’exposition dû à des mesures de confinement rigoureuses mises en œuvre dès le début de la pandémie n’a pas été bénéfique pour maintenir le système immunitaire inné des gens bien formé. Comme si cela ne compromettait pas déjà fortement la défense immunitaire innée dans ce segment de population, il y a une autre force en jeu qui améliorera considérablement les taux de morbidité et de mortalité dans les groupes d’âge plus jeunes : LA VACCINATION DE MASSE des PERSONNES ÂGÉES. Plus le groupe d’âge ultérieur sera vacciné et, par conséquent, protégé, plus le virus est forcé de continuer à causer des maladies dans les groupes d’âge plus jeunes. Cela ne sera possible que s’il s’échappe vers les ANTICORPS spécifiques à S qui sont momentanément élevés chez des sujets précédemment asymptomatiquement infectés. Si le virus parvient à le faire, il peut bénéficier de l’immunité innée (momentanément) supprimée, causant ainsi la maladie chez un nombre croissant de ces sujets et assurant sa propre propagation. Choisir des mutations ciblées dans la protéine S est donc la voie à suivre pour que le virus améliore son infectiosité chez les candidats qui sont enclins à obtenir la maladie en raison d’une faiblesse transitoire de leur défense immunitaire innée.
Mais en attendant, nous sommes également confrontés à un énorme problème chez les personnes vaccinées car elles sont de plus en plus confrontées à des variantes infectieuses affichant un type de protéine de plus en plus différent de l’édition du vaccin (l’édition ultérieure provient de la souche originale, beaucoup moins infectieuse au début de la pandémie). Plus les variantes deviennent infectieuses (c.-à-d. en raison du blocage de l’accès du virus au segment vacciné de la population), moins le vaccin protégera. Déjà aujourd’hui, le manque de protection conduit à l’excrétion virale et à la transmission chez les receveurs de vaccins qui sont exposés à ces souches plus infectieuses (qui, soit dit en passant, dominent de plus en plus le domaine). C’est ainsi que nous transformons actuellement les vaccins en porteurs asymptomatiques qui excrètent des variantes infectieuses.
À un moment donné, dans un avenir probablement très proche, il va devenir plus rentable (en termes de « retour sur investissement de sélection ») pour le virus d’ajouter quelques autres mutations (peut-être juste une ou deux) à la protéine S de variantes virales (déjà doté de mutations multiples améliorant l’infectiosité) dans une tentative de renforcer encore sa liaison au récepteur (ACE-2) exprimée à la surface des cellules épithéliales permissives. Cela permettra maintenant à la nouvelle variante de surpasser les ANTICORPS vaccinaux pour se lier au récepteur ACE. C’est-à-dire qu’à ce stade, il ne faudrait que très peu de mutations ciblées supplémentaires dans le domaine de la liaison des récepteurs viraux pour résister pleinement aux anticorps spécifique Covid-19, que ce soit obtenu par le vaccin ou par une infection naturelle. À ce stade, le virus aura, en effet, réussi à accéder à un énorme réservoir de sujets qui sont maintenant devenus très sensibles à la maladie que leurs ANTICORPS spécifiques sont maintenant devenus inutiles en termes de protection, mais parviennent encore à assurer la suppression à long terme de leur immunité innée (c’est-à-dire, infection naturelle, et surtout la vaccination). Le réservoir sensible comprend à la fois les personnes vaccinées et celles qui se sont laissées avec suffisamment d’ANTICORPS spécifiques à S en raison de la maladie covid-19 précédente). Ainsi, MISSION ACCOMPLIE pour Covid-19, mais une SITUATION DÉSASTREUSE pour tous les sujets vaccinés et covid-19 personnes séropositives comme ils ont maintenant perdu à la fois, leur défense immunitaire acquise et innée contre Covid-19 (tandis que les souches hautement infectieuses circulent!). C’est « un petit pas pour le virus, une catastrophe géante pour l’humanité », c’est-à-dire que nous aurons fouetté le virus dans la population plus jeune jusqu’à un niveau qu’il faut maintenant peu d’efforts pour Covid-19 pour se transformer en un virus hautement infectieux qui ignore complètement à la fois le bras inné de notre système immunitaire ainsi que l’adaptatif / acquis. L’effort pour le virus devient maintenant encore plus négligeable étant donné que de nombreux receveurs de vaccins sont maintenant exposés à des variantes virales hautement infectieuses tout en n’ayant reçu qu’un seul vaccin. Par conséquent, ils sont dotés d’ANTICORPS qui n’ont pas encore acquis des fonctionnalités optimales. Il n’est pas nécessaire d’expliquer que cela va juste améliorer encore l’évasion immunitaire. Fondamentalement, nous serons très bientôt confrontés à un virus super-infectieux qui résiste complètement à notre mécanisme de défense le plus précieux: le système immunitaire humain.
De tout ce qui précède, il devient de plus en plus difficile d’imaginer comment les conséquences de l’intervention humaine étendue et erronée dans cette pandémie ne vont pas anéantir une grande partie de notre population humaine. On ne pouvait penser qu’à très peu d’autres stratégies pour atteindre le même niveau d’efficacité en transformant un virus relativement inoffensif en une arme biologique de destruction massive.
Il est certainement également intéressant de mentionner que les mutations de la protéine S (c’est-à-dire exactement la même protéine qui est sujette à la sélection des mutations d’évasion) sont connues pour permettre aux coronavirus de franchir les barrières des espèces. C’est-à-dire que le risque d’évasion immunitaire médicamenteuse pourrait permettre au virus de passer à d’autres espèces animales, en particulier le bétail industriel (p. ex., élevages porcins et avicoles), n’est pas négligeable. Ces espèces sont déjà connues pour accueillir plusieurs coronavirus différents et sont généralement logées dans des fermes à forte densité de stockage semblable à la situation du virus de la grippe, ces espèces pourraient servir de réservoir supplémentaire pour le virus du COVID-19.
En raison de l’intervention humaine, le cours de cette pandémie a été complètement perturbé dès le début. Des mesures de prévention des infections généralisées et rigoureuses, combinées à des campagnes de vaccination de masse utilisant des vaccins inadéquats, mèneront sans aucun doute à une situation où la pandémie devient de plus en plus « hors de contrôle ».
Paradoxalement, la seule intervention qui pourrait offrir une perspective pour mettre fin à cette pandémie (autre que de la laisser courir son cours désastreux) est ... la vaccination. Bien sûr, le type de vaccins à utiliser serait complètement différent des vaccins conventionnels en ce sens qu’ils n’induisent pas les suspects habituels, c’est-à-dire les cellules B et T, mais les cellules NK. Il existe, en effet, des preuves scientifiques convaincantes que ces cellules jouent un rôle clé dans la facilitation de l’élimination complète de Covid-19 à un stade précoce de l’infection chez les sujets asymptomatiquement infectés. Les cellules NK font partie du bras cellulaire de notre système immunitaire inné et, à l’état d’ANTICORPS naturel, elles sont capables de reconnaître et d’attaquer un large éventail diversifié d’agents pathogènes. Il existe une solide justification scientifique pour supposer qu’il est possible d’« éduquer» les cellules NK de manière à reconnaître et à tuer les coronavirus en général (y compris toutes leurs variantes) à un stade précoce de l’infection. Les cellules NK ont de plus en plus été décrites comme étant dotées de la capacité d’acquérir la mémoire immunologique. En éduquant ces cellules de manière à leur permettre de reconnaître et de cibler durablement les cellules, notre système immunitaire pourrait être parfaitement armé pour une attaque ciblée dans l’univers des coronavirus avant l’exposition. Comme la défense immunitaire à base de cellules NK fournit l’immunité stérilisante et permet une protection à large spectre et rapide, il est raisonnable de supposer que l’exploitation de nos cellules immunitaires innées va être le seul type d’intervention humaine restante pour arrêter la propagation dangereuse des variantes covid-19 hautement infectieuses.
Si nous, les êtres humains, nous engageons à perpétuer notre espèce, nous n’avons plus d’autre choix que d’éradiquer ces variantes virales hautement infectieuses. Cela nécessitera en effet de grandes campagnes de vaccination. Toutefois, les vaccins à base de cellules NK permettront principalement à notre immunité naturelle d’être mieux préparées (mémoire!) et d’induire l’immunité du corps (ce qui est exactement le contraire de ce que font actuellement les vaccins Covid-19, car ceux qui transforment de plus en plus les receveurs de vaccins en porteurs asymptomatiques qui excrètent le virus). Il ne reste donc pas une seconde pour que les engrenages soient modifiés et pour remplacer les vaccins tueurs actuels par des vaccins vitaux.
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Malgré la présence des autorités descendues sur les lieux pour calmer les tensions déjà vives entre la famille du défunt et les habitants de Mbaressoumtou dans le département du Moungo, région du Littoral au Cameroun, le chef de ce village a maintenu sa position en criant son raz le bol.
Le corps du défunt a été enterré aux abords de l’unique rivière qui approvisionne les habitants de cette localité en eau de consommation. Le chef de village, sa majesté Christian Ewane se plaint en ces termes : « Nous avons parfois laissé faire, mais cette fois c’est impossible. Si c’est un cimetière, que cela nous soit notifié de manière officielle. Quand quelqu’un meurt, il y a un cimetière et, les membres de la famille prétendent avoir rencontré l’un de mes notables ; qu’ils me disent lequel… Depuis quand on enterre des personnes décédées à côté d’une rivière ? Cela s’est déjà vu où ? », ?
Selon les dires de l’autorité traditionnelle, l’homme décédé de suite de Covid-19 n’était connu de personne dans ce village, des propos qu’il a réitérés devant les autorités, dépêchées sur les lieux afin de ramener le calme. Il a profité de cette occasion pour inviter ses sujets à ne plus se rendre dans ce cours d’eau, jusqu’à ce que le médecin leur atteste qu’ils ne courent aucun danger, s’ils boivent encore de l’eau venue de cette rivière. « Je vous prie, jusqu’à nouvel ordre que personne n’aille s’approvisionner en eau dans cette rivière jusqu’à ce que nous en recevons l’autorisation et les avis médicaux ».
Une situation qui suscite un malaise dans l‘esprit des enfants du défunt qui attestent avoir reçu l’autorisation d’un médecin exerçant à l’hôpital régional de Nkongsamba.
« Je suis arrivé dans cet hôpital la veille aux environs de 22 heures en leur rappelant que mon papa est décédé. Je leur ai posé la question de savoir ce qu’il y a lieu de faire. Ils m’ont fait comprendre qu’ils allaient s’occuper de l’inhumation. Je leur ai posé la question de savoir s’il y avait moyen de transporter le corps au village, ils ont dit que ce corps ne peut sortir du Moungo…
Ils m’ont également fait savoir que si je trouve une personne qui accepte de l’enterrer, qu’ils allaient me remettre le corps. C’est ce qui a été fait et, l’ami personnel de mon papa m’a offert une portion de son terrain pour que je mette mon papa en terre… », s'explique le fils du défunt.
Malgré ces explications, les populations de Mbaressoumtou envisagent de saisir le procureur, afin d’exhumer ce corps, faisant comprendre qu’elles ne seront plus jamais confiantes quant à la qualité de cette eau qu’elles ont pourtant consommé sans risque depuis des années.
Nicole Ricci Minyem