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Au terme d’une réunion convoquée le 12 mars 2021 à l’initiative du Ministre de la Santé publique (Minsanté), le Conseil scientifique des urgences de santé publique (CSUSP) a décidé d’amender son avis intermédiaire sur la vaccination contre le Covid-19 rendu le 25 février dernier. L’on apprend que cette réunion s’est imposée au regard de l’actualité relative à ce vaccin.

 

« Le CSUSP Après examen de la dynamique actuelle de la pandémie au Cameroun et des données émergentes sur l’innocuité du vaccin d’AstraZenaca , recommande un délai supplémentaire d’observation avant son utilisation éventuelle au Cameroun », apprend-on.

Le Conseil scientifique des urgences de la santé publique annonce, « la pertinence de l’utilisation de vaccin en phase 4 d’expérimentation clinique pour réduire l’incidence des formes sévères et mortelles de Covid-19 » au terme des investigations en cours.

Au regard de l’actualité relative à ce vaccin, la réunion tenue à l’initiative du Minsanté avait tout son sens. Il faut rappeler que, les autorités d’une douzaine de pays européens, mettant en vant le principe de précaution en santé publique, ont temporairement suspendu l’usage de ce vaccin en raison d’effets indésirables présumés, constatés sur quelques personnes qui avaient reçu le vaccin d’AstraZeneca.

Relevons que, AstraZeneca est le seul vaccin parmi les quatre recommandés pour une utilisation en urgence, dont le Cameroun a passé la commande dans le cadre de la facilité Covax. De sources bien renseignées, le pays devrait recevoir dans les prochains jours, les premières doses d’une cargaison globale de 1,7 millions d’unités initialement attendues jusqu’en mai 2021. Le délai supplémentaire requis par le CSUSP lui permettra donc certainement de prendre le temps suffisant pour prendre une décision plausible devant aider le gouvernement à prioriser davantage la protection réelle de la santé des populations plutôt que d’une course à l’aveuglette vers l’utilisation du vaccin sans tenir compte des effets secondaires.

 

Innocent D H

Dans un communiqué de presse publié ce mardi, 16 mars 2021, la compagnie nationale de transport aérien a le plaisir d’annoncer la reprise de ses vols réguliers sur la ligne Bafoussam, Chef-lieu de la région de l’Ouest du Cameroun.

 

Selon le communiqué de presse de la Camair-Co, le programme d’exploitation prévoit trois (03) vols par semaine en provenance et à destination de Bafoussam qui seront opérés tous les mercredis, les vendredis et les dimanches au départ de Douala et Yaoundé à compter du 17 mars 2021.

« Les billets d’avion sur cette ligne sont déjà ouverts à la vente, et vendus à partir de 31 140 FCFA TTC, pour un séjour maximum d’un mois. Ils sont disponibles dans toutes les agences Camair-Co, et les agences de voyage habituelles », informe l’entreprise.

Cette reprise de vols réguliers sur la ligne de Bafoussam, porte à 6 le nombre de chefs-lieux de régions desservis par la compagnie aérienne nationale depuis la reprise progressive de ses opérations à l’intérieur du Cameroun à savoir : Douala, Yaoundé, Maroua, Garoua, Ngaoundéré et aujourd’hui Bafoussam.

« Avec Camair-Co, voyagez à l’intérieur du Cameroun muni uniquement d’une carte nationale d’identité valide, d’une carte scolaire ou d’étudiant pour les élèves et les étudiants pour les élèves et les étudiants », communique la compagnie au public.

Innocent D H  

 

Dans un communiqué rendu public le 15 mars dernier, le ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable (Minepded) invite les populations aux audiences publiques du 22 au 27 mars 2021 à l’effet de plancher sur l’étude d’impact environnemental en vue de la construction de cette huilerie. La Société de développement du coton (Sodecoton) veut ainsi accélérer ses investissements dans les unités de transformation.   

 

Dans le sillage de l’accroissement de sa capacité de production de coton, de manière à atteindre au moins 400 000 tonnes en 2025, le mastodonte agro-industrielle de la partie septentrionale du Cameroun est déterminer à booster ses investissements. L’entreprise donne un coup d’accélérateur à son projet de construction d’une nouvelle huilerie dans la ville de Ngaoundéré.

Il s’agira ainsi, de la 3ème huilerie de la Sodecoton qui sera construite à Tchabal Margol-Ngaoundéré, après celles de Garoua et de Maroua. Elle sera dotée d’une capacité de trituration de 300 tonnes de coton par jour. A en croire le communiqué rendu public par le Minepded, le projet engloutira environ 25 milliards de francs CFA. Des informations puisées à bonnes sources, l’entreprise cotonnière a initié depuis 2019, des négociations avec des bailleurs de fonds parmi lesquels la Banque africaine de développement (BAD).

Selon le top management de la Sodecoton, l’usine d’huilerie qui verra le jour à Ngaoundéré permettra « de répondre aux besoins toujours croissants d’amélioration de la trituration et satisfaire à moindre coût le marché de la partie méridionale du Cameroun ». Il sera également question de doper incidemment la production des aliments pour le bétail, apprend-on.

Rappelons que la Sodecoton a procédé le 6 mars 2021 à la pose de la première pierre de sa 10ème usine d’engrenage de coton dans la localité de Gouna, région du Nord Cameroun.

Innocent D H

 

 

Selon le Groupement des transporteurs terrestres du Cameroun, la guéguerre entre les transporteurs camerounais est causée entre autres par le refus affiché du Bureau national du fret tchadien de délivrer obligatoirement la Lettre de voiture obligatoire, aux transporteurs camerounais.

C’est depuis le début de ce mois de mars 2021, que la situation est tendue entre les transporteurs camerounais et tchadiens exerçant dans le corridor Douala-Bangui-N’djamena. Déjà que le 5 mars dernier, la situation avait été telle que les transporteurs du Cameroun ont bloqué l’entrée du Bureau national du fret terrestre du Tchad (BNFT). Ce blocage avait provoqué de vives altercations.

Pour ce qui est des raisons de ce malaise observé au corridor Douala-Bangui-N’djamena, nos sources indiquent qu’il y a d’abord le fait que les transporteurs camerounais se plaignent que le BNFT refuse de leur délivrer la Lettre de voiture obligatoire. Ce document est important en ce sens qu’il permet au transporteur d’effectuer le transport de fret dans les corridors routiers direction du Tchad et de la Centrafrique.

Le bon de chargement fait ressortir, sur la base du prix planché, le prix du transport arrêté par le bailleur de fret et le transporteur après négociations. Il y a aussi qu’en dépit du fait que l’Etat centrafricain, les organismes de fret et les syndicats centrafricains appliquent sans anicroches les instructions des différentes parties prenantes, les responsables tchadiens eux, rechignent à franchir le pas du bon du chargement.

Le Groupement des transporteurs terrestres du Cameroun affirme regretter la situation. Il la justifie par « l’absence de communication entre les syndicats de transporteurs camerounais et les responsables du  BNFT».

En plus de ce qui est suscité, ce qui fait aussi brûler le torchon c’est le non-respect de la carte rose en cas d’accident, l’exigence de la cotisation syndicale au profit des syndicats tchadiens ( 50 000 FCFA pour le syndicat des employeurs et 25 000 FCFA pour celui des conducteurs) , le refus de payer les immobilisations etc.

Liliane N.

C’est dans un communiqué signé par Me Désiré Sikati, secrétaire national délégué chargé des droits de l‘homme et de gouvernance que le parti de Kamto Maurice a fait état de cette situation indiquant en outre que si leurs exigences ne sont pas satisfaites, le ministère de la Justice sera considéré comme le principal responsable de ce qui pourrait advenir à ces militants.

 

Les camarades de parti du président du Mrc cités dans cette correspondances sont : Nkoula Bertrand – Koubissi Nguembou Saint Michel – Weubassi Pierre Raoul – Chembe Boris Stanilas  - Fokou Signou Innocent – Ngangoum Yondjeu Emmanuel – Lahyu Feuzeu Kemtchouang – Assomo Thérèse. Le 17 Novembre 2020, ils avaient été condamnés à deux ans de prison ferme.

Dans sa correspondance, l’avocat des militants du Mrc se dit surpris :

« Qu’en date du 13 Mars 2021, tous ces individus, en dehors Assomo Thérèse ont été transférés à 273 kilomètres de Yaoundé, soit environ 6h30 minutes de route alors que tous avaient relevé appel de leur condamnation …

Non seulement, les usages pénitentiaires commandent que le détenu qui a fait appel de a condamnation ne soit pas muté dans un centre pénitentiaire qui l’éloigne de ses avocats et complique de ce fait le suivi de son dossier en instance d’appel ;

Mais en plus, le fait que cette mesure soit entreprise contre les détenus politiques qui plus est, militants du mrc laisse penser que le régime qui dirige le Cameroun entend désormais instrumentaliser l’administration pénitentiaire à des fins politiques ;

De même, l’éloignement de ces détenus de leurs familles et proches les prive de l’assistance de ces derniers, alors même que chacun sait la médiocrité de l’alimentation, voire de la prise en charge médicale dans les prisons camerounaises, rendent cette assistance nécessaire pour le suivi des détenus… ».

Aussi, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun :

Dénonce avec la dernière énergie cette manœuvre du régime tendant à l’instrumentalisation de l’administration pénitentiaire à des fins politiques aux dépens du mrc et de ses militants ;

Invite le ministère de la Justice, Institution en charge de l’administration pénitentiaire au Cameroun à respecter les droits de tous les militants du mrc, victimes de cette mesure discriminatoire, en engageant dans l’urgence les diligences nécessaires pour leur retransfèrement de la prison de Yoko pour la prison de Mfou…

Tiendra l’Etat du Cameroun, à travers le département ministériel concerné pour responsable de tout ce qui pourrait arriver de fâcheux aux personnes visées par ce transfèrement… ».  

 

N.R.M

 

Une lettre d’invitation ayant comme objet « Retrait de confiance au Chef de l’Exécutif communal d’Eseka » a été envoyée au préfet du département du Nyong et Kelle ce mardi. Pour donner plus de poids à cette initiative, les dissidents ont évoqué certains articles du code général des collectivités décentralisées.

 

L’Article 172 dans ses alinéas 1 et 4

Le Maire peut réunir le Conseil Municipal en Session extraordinaire chaque fois qu'il le juge utile. Il est également tenu de le convoquer quand une demande motivée lui est adressée par les deux tiers des membres.

Si la défaillance du Maire est constatée dans les cas prévus aux· alinéas 1, 2 et 3 ci-:-dessus, au terme d'une mise eh demeure restée sans suite, le représentant de  l'Etat peut signer les convocations requises pour la tenue d'une session extraordinaire du Conseil Municipal.

L’Article 173 alinéa 2

En cas de nécessité, le délai de convocation peut être abrégé à deux jours, sous respect du quorum prévu à l’Article 174…

Les Conseillers Municipaux de la Commune d’Eseka soussignés, convoquons l’ensemble du Conseil Municipal à une session extraordinaire le 19 Mars 2021 à 10 heures dans la salle polyvalente de l’Hôtel de ville d’Eseka.

« Réfractaires à tout développement »

Et à ce constat, l’on pourrait ajouter « refus de travailler sans qu’interviennent des actes de corruption, d’arnaques et autres agissements qui ne favorisent que certains individus, au détriment de la grande majorité ».

Il faut en outre relever que depuis son arrivée à la tête de cette Commune, Sylvain Tjock est confronté à de nombreuses difficultés alors que les fruits du labeur commun se font de plus en plus ressentir dans l’une des villes les plus vielles du Cameroun.

Cette ville qui ployait sous des monceaux d’ordures, des rues qui servaient de dépotoir, un marché dans lequel des tas  d’immondices côtoyaient les vivres que l’on proposait aux clients.

L’obscurité était quasi permanente, aucun plan d’urbanisation, aucun projet dans lequel l’on sentait que les Jeunes notamment étaient pris en compte….

Pourtant, le Chef lieu du Département du Nyong et Kelle a vu le passage de nombreux maires, élus sous les couleurs de certains partis politiques, le Rdpc et les différentes tendances de l’Upc pour ne pas les citer. Cependant, qu’est ce qui a fondamentalement changé ? Rien du tout.

Dans les rangs du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, ceux qui restent fidèles aux idéaux du Parti disent qu’ils « savent désormais qui ont voté contre les aspirations du Peuple pendant les élections régionales…Ils n’ont jamais osé assumer leur choix et veulent pourrir le Parti de l’intérieur ».

De son côté, le Maire et ses principaux collaborateurs se disent « confiants de l’avenir car, deux ans à peine après avoir pris la tête de cette Mairie, le bilan, bien que provisoire est là et, le meilleur reste à venir ».  

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le promoteur des Centres multi média cite nommément le ministre des Finances et le tient pour responsable de la « mort de son frère ainsi que de son mal être actuel. Dans le même ordre d’idées il insiste auprès du Président de la République afin qu’il donne l’ordre de le faire évacuer dans les plus brefs délais, arguant son système immunitaire est gravement atteint et qu’il ne lui reste pas beaucoup de temps à vivre.

 

Ses propos

« Mes chers compatriotes, je voudrais vous dire que si je ne suis pas évacuée dans les quarante huit heures qui suivent, je ne pense pas que Dieu me maintiendra en vie encore 

Je dis, si le Président Paul Biya ne peut pas me faire évacuer, je vais mourir, parce que je ne pense pas que je puisse encore résister pendant longtemps 

Le poison est entrain de monter en moi, c’est l’eau qui me maintient en vie. On m‘a donné un anti poison et on m’a demandé de ne plus boire de l’eau et j’ai vu la mort venir 

Ceux qui suivent ce message, qu’ils demandent à monsieur Paul Biya – Président de la République du Cameroun de me faire évacuer dans l’urgence. Que je le mérite ou pas, ce n’est pas le débat 

Dites lui de me faire évacuer, parce que c’est son ministre qui nous a empoisonné. C’est monsieur Louis Paul Motaze qui a demandé que nous soyons empoisonnés dans un restaurant et celui qui s’est occupé de cette sale besogne c’est le Commissaire Bidja Didier ;  il a été aidé par un certain Nlaté Hervé, qui dit être le secrétaire particulier de monsieur Pierre Meba’a  

C’est Louis Paul Motaze qui a demandé que mon frère et moi soignons empoisonné. Ils ont loué pendant trois jours un restaurant avec tout le buffet, parce qu’ils savaient qu’il était probable que nous arrivions là bas

Ils ont été les seuls clients pendant ces trois jours et, si nous étions dans un pays sérieux, le Procureur de la République aurait déjà fermé ce restaurant, il aurait déjà interpellé le personnel, ils auraient déjà fait les prélèvements, ils auraient déjà pu vérifier que je souffre du poison

Ce pays, après ma mort devra se rendre compte que j’aurai au moins eu la chance que Ng’a Stéphane mon frère n’a pas eu et dire qui m’a tué. J’ai déposé auprès du Procureur de la République, la liste des complices et j’ai pu écrire et, le dossier pour lequel Louis Paul Motaze a décidé de me tuer sera publié après ma mort    

Là où je suis, je parle seulement parce que je n’ai même plus peur de quoi que ce soit… Motaze veut prendre le pouvoir, il dit que Paul Biya a tué son frère, l’aide de camp du Chef de l’Etat et Jeanne Irène Biya - sa tante et il veut se venger

Il s’est confié à un pédéraste et ce dernier s’est confié lui aussi à mon frère ; mon frère qui tenait le Président de la République de toutes les informations, même les plus sensibles lui a fait part de cette nouvelle  

Je viens de vous confier la stricte vérité. Que les Camerounais s’en souviennent, que les générations futures comprennent qu’elles ne peuvent pas laisser les pédérastes prendre en otage le Cameroun ; Que vous comprenez qu’on ne peut pas laisser le diable prendre en otage le Pays

Tous les journalistes ont reçu de l’argent, même ceux qui disaient être mes amis, c’est la raison pour laquelle aucun ne fera allusion à ce qui se passe mais, je dis la vérité… ».  

 

N.R.M  

 

L’aéronef que la compagnie aérienne nationale Camair-Co a décidé de louer en Guinée équatoriale un aéronef d’une capacité de 37 places.

C’est une information révélée dans l’édition du 17 mars 2021 du confrère Le Jour. Camair-co loue un aéronef d’une capacité de 37 places avec son équipage à la société équato-guinéenne Cronos Airlines. Cet aéronef immatriculé TJ-AKK a été construit par la société brésilienne Embraer. Le quotidien Le Jour croit savoir que l’arrivée de cet engin qui n’est pas le seul actuellement en location dans la compagnie aérienne nationale, va permettre à la compagnie publique de densifier son réseau domestique. 

Camair-Co a déjà été sous contrat avec la société équato-guinéenne Cronos Airlines en 2019. A cette période-là, la compagnie avait loué un Embraer de 50 places. A titre de rappel, il faut noter que depuis la fin du mois de septembre 2020, la compagnie aérienne a en location le Boeing 737-300, pris chez le transporteur ukrainien Jonika.

Il faut rappeler aussi que Camair-co a annoncé hier 16 mars 2021 qu’elle reprend avec les vols à destination et en provenance de Bafoussam, à compter du 17 mars 2021, c’est-à-dire ce jour. La desserte est prévue se faire trois fois par semaine. Les jours retenus sont le mercredi, le vendredi et le dimanche. Le quotidien Le Jour fait remarquer que la «relance de la destination vers Bafoussam permet désormais à Camair- Co d’accroître le nombre de dessertes internes après huit mois d’arrêt d’activités en 2020 pour cause de difficultés financières et pandémie de coronavirus».

Il convient de souligner que la reprise de la ligne de Bafoussam survient près de deux mois après la relance des destinations vers le septentrion (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord).

Liliane N.

Le Lycée bilingue de Deido a pris un certain nombre de mesures jugées drastiques par certains, pour éviter qu’un autre élève ne trouve pas la mort dans son enceinte.

Un tour fait au Lycée bilingue de Deido situé dans la ville de Douala, on observe que deux années après le décès de l’élève Bleriot, les choses ont changé du côté sécuritaire. Le Lycée a été mis sous haute surveillance. On compte pas moins de 16 caméras de surveillance dans l’enceinte du lycée. Avec lesdites caméras, il est devenu possible de surveiller les entrées et les sorties de l’établissement. Les responsables depuis deux ans peuvent aussi s’assurer que des activités illégales ou dangereuses ne se déroulent pas au Lycée. Le trou béant fait sur l’un des murs de la clôture a été refermé. Aussi, la précédente tenue de classe dont la procuration s’est révélée être facile pour des individus sans foi ni loi a été changée.

Les élèves de sexe féminin doivent désormais se raser la tête comme les garçons. Pour ce qui est des cheveux qui doivent désormais être à ras pour les filles, Maurice Seyapdjé, le censeur du Lycée bilingue de Deido, explique que cette mesure a été prise parce qu’il avait été donné d’observer que certaines élèves cachaient dans leurs cheveux, des cigarettes, des joints de cannabis et parfois des comprimés de tramol. Outre les mesures sus rapportées implémentées au Lycée bilingue de Deido après le décès de l’élève Bleriot, l’établissement soumet maintenant tous ses apprenants au détecteur de métaux.

A titre de rappel, l’élève Bleriot a été poignardé dans l’enceinte du Lycée bilingue de Deido où il était inscrit par des apprenants qui avaient été renvoyés de l’établissement cependant, y avaient encore accès grâce à leur tenue de classe. Le drame s’était produit le 29 mars 2020, le jour de la remise des bulletins du second trimestre. L’élève âgé de 17 ans avait rendu l’âme à l’hôpital de district de Deido qui se trouve non loin du Lycée.

Liliane N.

L’honorable Jean Michel Nintcheu affirme qu’il a une mission de sauvegarde, une mission de service public à remplir une fois à la tête du Social democratic front.

 

Comme on le rapportait dans une précédente publication, la succession du Chairman Ni John Fru Ndi à la tête du Social democratic front (SDF) est un sujet de conflit entre certains militants du parti de la balance. L’honorable Jean Michel Nintcheu très en vue, s’est exprimé sur ledit sujet au cours d’un entretien accordé le mardi 16 mars 2021 à Radio Equinoxe. Le député SDF a clairement indiqué que si le Chairman démissionne, il se portera candidat à sa succession surtout qu’il est convaincu d’avoir une mission à remplir au sein de sa formation politique.

« A partir du moment où le Chairman va décider de ne plus être candidat, je vais me lancer. Voilà le seul préalable… J’y pense tous les jours. Je pense que je dois être candidat parce que j’ai une mission à accomplir à la tête de mon parti, une mission de sauvegarde, une mission de service public. Une mission qui va permettre au SDF de retrouver son véritable couloir de l’opposition radicale vis-à-vis du système maffieux de Yaoundé. On n’aurait jamais dû laisser ce couloir. Nous sommes l’ombre de nous-mêmes », a déclaré l’honorable Jean Michel Nintcheu.

 Succession de Ni John Fru Ndi au SDF/Jean Robert Waffo : « Il n'y a pas de dauphins putatifs »

Le député Jean Michel Nintcheu au cours de son entretien à Equinoxe radio a également parlé de l’honorable Joshua Osih présenté lui aussi comme un potentiel successeur du Chairman à la tête du SDF. Le député Nintcheu qui demande à son camarade de parti de laisser ses fonctions de vice-président du parti de la balance, affirme qu’il a pactisé avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) lors de l’élection présidentielle de 2018.

« Osih a trahi la confiance que nous avons placée en lui en 2018 en allant à une élection comme sparring-partner, en prenant l’argent à l’adversaire pour se faire laminer dans les élections. Osih a trahi la confiance du peuple camerounais. C’est pour cette raison que Osih ne vaut même plus le prix du papier sur lequel j’écris son nom », a-t-il déclaré.

 Ingérence américaine dans les affaires internes du Cameroun : Le SDF désavoue Joshua Osih

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01