On ne le dira jamais assez, Hambak était un homme généreux. Une générosité qui allait au-delà des frontières de sa Côte d’Ivoire. Ils sont nombreux les jeunes camerounais qui ont bénéficié de sa main généreuse. C’est le cas de cette jeune camerounaise dont le témoignage est émouvant.
« Je suis une fille camer qui vit en France, j'ai eu a rencontré le défunt Mr Ahmed Bakayoko lors d'une de ses visites en France, à l'époque j'étais étudiante et travaillais dans un restau. Il est venu là-bas avec 3 autres personnes pour déjeuner.
J'étais leur serveuse, à la fin de leur repas, il m'a demandé d'où j'étais, j'ai dit camerounaise, et j'ai dit de votre accent je devine que vous êtes ivoiriens, ils ont ri et Mr Ahmed a dit "non, nous sommes camer, c'est commeng, c'est commeng" (le "commeng " c'était sa manière à lui d'imiter l'accent camer).
Puis on a tous éclaté de rire, il m'a demandé ce que je faisais, j'ai dit que j'étais étudiante; au moment de partir, j'étais dans la cuisine, il a exigé qu'on m'appelle, puis il m'a dit : "c'est commeng, nous on s'en va, bonne chance pour tes études, courage" et il m'a remis une enveloppe en disant: "c'est un petit truc pour t'encourager, ça fait plaisir de voir des jeunes africains battants comme toi, surtout fini tes études, car beaucoup commencent et ne finissent jamais". J'étais surprise, choquée, surtout qu'à cette période c'était vraiment dur pour moi, je galérais sérieusement, j'ai dit merci, puis j'ai demandé son nom, il m'a dit "moi c'est Hamed Bakayoko". Je n'avais jamais entendu parler de lui, Ils sont partis...
Je suis allée aux toilettes, j'ai ouvert l'enveloppe et il y avait plusieurs billets de 200 euros à l'intérieur, j'étais choquée. J'ai compté en tremblant, au total il y avait 5000 euros (cinq mille euros soit 3 millions 250 mille FCFA) dans l'enveloppe... Je suis ressortie en flèche espérant les rattraper pour dire de nouveau merci, mais ils étaient déjà partis, je ne l'ai plus jamais revu. C'est une fois à la maison que j'ai fait une recherche de son nom sur Google et j'ai su qu'il était une personnalité importante en Côte d'Ivoire. Cet argent à littéralement changé ma vie d'étudiante, j'ai pu finir mes études plus rapidement et j'ai aussi aidé quelques personnes. »
L’homme d’Etat ivoirien a été inhumé ce samedi 20 mars dans son village natal, Séguéla, situé dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Stéphane NZESSEU
Sa terre natale de Bamena (située à 10 km de Bangangté) l’a accueilli pour l’éternité ce samedi 20 mars 2021. Le Maire de Bangangté a retrouvé ses ancêtres, non sans avoir reçu les hommages de la république du Cameroun, de la ville de Bangangté à laquelle il a donné une bonne partie de sa vie, mais aussi, familles et amis venus lui dire au revoir.
Ce samedi matin encore, certains n’y croient pas toujours. Ils ne réalisent pas qu’effectivement le Maire de leur ville ne sera plus à leur côté. A l’écart de la grande place des fêtes où se déroulent les cérémonies officielles, un moto taximan qui a enfourché sa moto. Il est assis dessus, un bras croisé sur sa poitrine et un autre qui soutien son menton, il regarde dans la direction de la tribune, mais on peut voir dans son regard qu’il est complètement plongé dans ses souvenirs. Le visage grave, il semble éprouvé des regrets. Il se prénomme Moise et il dit sa douleur « cet homme qui s’en va comme ça je le connais depuis que je suis petit. C’est lui qui a la principale pharmacie qui est là en haut. Il travaille à la mairie depuis très longtemps. Il était toujours aux côtés des populations ; Un homme simple et aimable. Il avait de bons conseils quand on allait parfois pour des réunions de réclamations à la Mairie ». Et comme lui, ils sont très nombreux ceux qui se sont arrêtés pour faire le deuil de leur conseiller, le Dr Jonas Kouamouo. Presque toute la ville a écrasé une larme ce samedi. La consternation est visible.
Le Dr Jonas Kouamouo, était Maire de la Commune de Bangangté. Il avait remplacé à ce poste Célestine Ketcha Courtès quand elle est devenue ministre de la république. Il sera confirmé à la fonction à la faveur de l’élection de février 2020. Il était également membre titulaire du comité Central du RDPC, Président de Section Rdpc Ndé-Nord, Enseignant de médecine et Vice-Doyen de la faculté de pharmacie à l'Université des montagnes de Bangangté. Les obsèques de ce dignitaire se sont déroulés en présence du Secrétaire général du Comité central, Jean Nkuete, du Gouverneur de la région de l'Ouest, Awa Fonka Augustine, du Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, de l'ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Gilhou, du Président du CVUC (l’association des maires du Cameroun dénommée Commune et Villes Unies du Cameroun), Augustin Tamba, qu’accompagnait pour la circonstance de plusieurs dizaines de Maires, sans compter toutes les autres personnalités et autorités académiques, civiles, religieuses et traditionnelles. Une densité de personnalités qui trahit et traduit l'immensité de l'illustre disparu.
Tous les témoignages, forts émouvants, de ses collègues, de ses étudiants, de sa congrégation chrétienne, de sa famille nucléaire, de ses camarades politiques, et de ses collaborateurs, convergent étaient finalement, un concert harmonieux de célébration des qualités et des grandes valeurs dont était porteur l’illustre disparu. Au rang des mérites qui revenaient, l’humilité, la patience, et l’esprit conciliation et de réconciliation. Autant de valeurs qui caractérisaient le pharmacien Dr Jonas Kouamouo de son vivant. Et même au plus profond des batailles politiques les plus agitées à Bangangté, le Dr Jonas Kouamouo, avec le doigté, la finesse et la froideur du médecin chevronné qu'il était, trouvait toujours des mots justes et des thérapies appropriées pour guérir le mal et panser les blessures.
Alors que cette terre de son Bamena natal se referme sur sa dépouille, le pharmacien est parti, mais ses œuvres et son souvenir resteront à jamais gravé dans les cœurs des populations de la Commune de Bangangté et de tous ceux qui l’ont connu.
Stéphane NZESSEU
La jeune journaliste est désormais libre. Après 07 jours de détention dans les cellules de la Direction Régionale de la Police Judiciaire pour le Centre puis dans le Littoral. Une libération dont se félicite le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC).
Le malheur de la jeune journaliste commence le 13 mars dernier lorsqu’elle est appréhendée par les forces de police judiciaire, suite à une plainte déposée par une responsable d’un établissement bancaire de la place. Comme c’est de plus en plus le cas dans notre pays, la journaliste n’avait pas été notifiée des raisons de son arrestation. Mais il était évident qu’elle était victime d’un certain nombre de révélations faites autour d’une affaire dans laquelle est impliquée Mme Marème Mbaye Ndiaye, la sénégalaise, directrice générale de ECOBANK Cameroun. Finalement, on apprendra que la Journaliste Davina Lyse Nguili Nkouma est accusée pour diffamation, cybercriminalité et délit de presse.
Elle sera gardée à vue à la Direction Régionale de la Police Judicaire pour le Centre la nuit de ce 13 mars, jour de son arrestation. Puis Lyse Davina sera transférée vers la Direction Régionale de la Police Judicaire pour le Littoral (DRPJ) le dimanche 14 mars 2021. Elle passera 5 jours dans ces locaux, avant sa libération sous caution dans la soirée du vendredi 20 Mars.
« Le Bureau Exécutif Régional du Littoral (BEL) se félicite du heureux dénouement de cette affaire complexe et salue la mobilisation des Camarades, et celle de toute la Corporation des Journalistes. Remerciements particuliers à Me Fenelon Mahop SEN (Avocat au Barreau du Cameroun / Conseil du SNJC), Me Atangana (Avocat au Barreau du Cameroun / Conseil de la famille), le Confrère Pierre Claver Nkodo qui s’est porté garant de sa libération sous caution. Le SNJC suivra cette affaire jusqu’à son dénouement et ne ménagera aucun effort pour que toute la lumière soit faite. » fait savoir le SNJC par la voix du président régional pour le littoral, Aristide EKAMBI.
Une mobilisation du SNJC que la confrérie salue. De plus en plus, le syndicat s’affirme comme une autorité morale à même de prendre la défense des journalistes et professionnels des médias qui soient ses membres. De quoi encourager le plus grand nombre des professionnels de l’information à s’affilier à cette structure qui leur assure une couverture face à l’injustice. Une couverture qui leur permette de faire leur travail dans une plus grande quiétude.
Stéphane NZESSEU
Ils sont nombreux les voyageurs qui sont comme pris au piège des tests Covid. Face à la rareté des tests PCR dans les centres agréés, sans parler de la lenteur dans le service qui met parfois trois jours voir plus au lieu de deux comme recommandé par le ministre de la santé, face à tout cela, de nombreux voyageurs se laissent convaincre par le marché noir autour de cette affaire de tests.
Notre témoin a bien pris soin d’atterrir et de passer les contrôles de l’aéroport de Roissy Charles De Gaule en France avant d’autoriser que nous partagions son témoignage.
« Je me nomme Germaine Matsing, je vie en Belgique. Il y a quelques jours je suis venu au Cameroun pour prendre part aux obsèques d’un parent très proche dans la région de l’Ouest Cameroun. Comme c’est généralement le cas, les obsèques se déroulent le vendredi et le samedi. Puisque j’ai boulot pressant j’ai fait les réservations pour arriver au pays le vendredi matin par Douala et repartir dimanche soir par la même ville. De sorte qu’arrivée le matin du vendredi, j’ai environ 04 heures de temps pour arriver dans le village à l’Ouest.
Maintenant, j’ai appris qu’en quittant du Cameroun il me faut faire un test Covid. Or, selon les informations que j’ai, les seuls centres agréés où les voyageurs à partir de l’aéroport de Douala peuvent faire les tests c’est dans la ville de Douala. Mais comment quelqu’un qui arrive vendredi et doit repartir deux jours plus tard et en plus un weekend peut faire ? Il faut avouer que c’est compliqué. De plus, les tests ne sortent pas dans l’heure d’après, il faut attendre au moins 24 heures.
C’est alors que samedi, après l’inhumation, je me souviens qu’il faut que j’ai un test pour repartir le lendemain. Puisque je compte quitter le village le dimanche pour prendre le vol du dimanche soir. Je reussi à avoir un premier contact au sein de l’hôpital Laquintinie de Douala. Je lui explique ma situation, et il me demande 30.000 fcfa pour qu’il m’envoie les résultats négatifs sans que je n’ai besoin de faire le test. Quelques minutes plus tard, un frère j’en parle à un frère qui lui devait rentrer le mardi sur la France. Il me dit qu’il a un meilleur contact. Et ce dernier, que j’ai contacté, est à l’hôpital Général de Douala. Lui il nous a pris 15.000 fcfa chacun. Je lui ai transféré les sous et il m’a envoyé, via WhatsApp, dans les minutes qui suivaient les résultats négatifs de tests Covid avec les en-têtes. Bref un document qui a tout de légal. »
Comme on peut s’en rendre compte, avec ce test entre les mains, elle a pu traverser sans soucis les barrages à l’aéroport de Douala, et même pour entrer sur le territoire français. Comme quoi, ce test avait toutes les allures de vraies. Mais déjà on peut se rendre compte qu’il y a un réseau de distribution des tests PCR à des personnes qui n’ont jamais été prélevées.
Alertes sur les mafias autour des tests Covid au Cameroun
Stéphane NZESSEU
Le leader du mouvement MEIMA interpelle les populations africaines à prendre leurs responsabilités en main. Voici des décennies que les activistes sensibilisent et informent, mais pour que les africains soient libérés des différents systèmes oppressifs, il faut résolument qu’ils se bougent.
« Maintenant que l'Africain est parfaitement au courant des causes profondes de ses malheurs, souffrances gratuites et tribulations, la solution de son équation existentielle est désormais entre ses propres mains. Il lui appartient, à lui et lui seul, de forcer et changer son destin, car nul ne le fera à sa place.
COMMENT SE COMPORTE L'AFRICAIN ?
Par ces temps de réseaux sociaux, l'Africain se complaît plus dans la consommation passive de multiples vidéos exposant ses misères, plutôt que dans l'entreprise d'actions concrètes et citoyennes visant à modifier positivement le funeste destin que d'autres lui ont réservé.
Il est très clairement et très majoritairement loin de ce qui est supposé modifier positivementsa vie. Il est porté à la distraction par le jeu, les conflits stériles, l'alcool, les futilités de toutes sortes, etc. Les sujets et activités sensés l'élever ne le passionnent guère. Il est porté vers la facilité et rejette ce qui est réflexion productive. Il est surtout peureux et fuit les engagements collectifs sensés apporter un changement à son environnement sociopolitique. On a l'impression que depuis des décennies, il attend passivement un miracle sans le moindre investissement personnel. Le miracle ne peut en effet jamais arriver sans un minimum de foi et de sacrifice de soi. Au regard de cette attitude de l'Africain, rien de bon ne peut lui arriver.
S'il demeure aussi attentiste, passif, égoïste ne songeant qu'à soi, incapable d'engagement et de sacrifice de soi, réfractaire aux contributions financières et matérielles en faveur d'un vrai changement, très attiré par les sujets et les passions primaires, communautaristes et ethnicistes, obsédé par la distraction et la futilité, il ne parviendra jamais à modifier sa condition dans ce monde. Il demeurerait alors dans la misère, la pauvreté croissante et le mépris des autres peuples de la planète.
QUE DOIT FAIRE L'AFRICAIN ?
Il doit, en urgence et impérativement, prendre conscience et se fixer dans tout le contraire du portrait décrit ci-dessus.
Il ne dira pas qu'il n'avait point été conscientisé et prévenu. Le monde ne lui fera jamais de cadeau. Il lui appartient d'apprendre à s'investir dans les initiatives sociales les plus courageuses, porteuses, constructives, libératrices et émancipatrices.
C'est la seule condition pour espérer encore un quelconque avenir. »
Olivier Bile
Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables a reçu cette nouvelle distinction hier 19 mars 2021 en France.
Depuis hier, Samuel Eto’o Fils est Docteur Honoris Causa. Cette distinction lui a été décernée par l’Ecole de commerce de Lyon pour saluer l’ensemble de ses œuvres dans le sport et la qualité de son leadership social. Il a reçu ce prestigieux titre des mains d’Hervé Diaz, le président de l’Ecole de commerce de Lyon.
«Je suis heureux de cette distinction de l’Ecole de Commerce de Lyon. Je le suis davantage parce que cet établissement a pour ambition de montrer aux africains, que leur destin est entre leurs mains, et que le savoir est universel. L’école de sport qu’ouvre l’Ecole de Commerce de Lyon doit donner les clés de l’épanouissement, du développement et de l’indépendance totale du sport africain», a déclaré Samuel Eto’o Fils aucours de la cérémonie de remise de cette distinction.
Il convient de noter que Samuel Eto’o Fils a rejoint le cercle très fermé des personnalités ayant reçu cette distinction. Il s’agit d’Alassane Ouattara, Faustin Archange Touadera, Michel Roussin, John Mahama Dramane, Corine Lepage, ou encore Olivier Dassault.
Le titre de Docteur Honoris Causa est l’une des plus prestigieuses distinctions décernées par les universités pour honorer des personnalités de nationalité étrangère en raison de services éminents rendus dans un domaine particulier. Ce titre a été créé en 1918.
Avec cette nouvelle distinction, Samuel Eto’o Fils fait encore la fierté des camerounais en particulier et des africains en général.
Liliane N.
Le « Ngambè » est depuis ce vendredi, un « Docta ». Et les camerounais en sont très fiers. Le Président de la fondation Samuel Eto’o est récompensé pour tout ce qu’il fait pour ses frères camerounais et africains.
« Non, Samuel Eto’o Fils est fort ! » « Le garçon de New Bell lààà ! » « Désormais il faut l’appeler DOCTA, DOCTA Eto’o… » Telles sont les quelques exclamations que nous avons régulièrement suivi dans un premier temps dans les conversations dans le taxi, puis au niveau d’un point chaud juste à côté du Rond-Point Deido. Au milieu des bruits de la circulation à cette heure de pointe, on peut remarquer quelques petits rassemblements de compères qui discutent visiblement en attendant les taxis.
Le principal sujet, le diplôme « honorifique » que le meilleur buteur de l’histoire des Lions Indomptables du Cameroun vient de recevoir à Lyon en France. Loic Kameni est l’un de ces hommes heureux. La raison, « vraiment quand vous voyez le parcours de Samuel Eto’o et ce qu’il représente pour la jeunesse africaine, je crois que c’est depuis longtemps qu’il aurait pu être distingué de la sorte. Ce n’est pas pour dire qu’il n’a pas de distinction, mais être distingué par une université, pour une personne qui a eu le parcours du grand Eto’o, c’est quand même particulier » et pour renchérir, son vis-vis dit « en fait hein, le truc c’est que Samuel Eto’o n’est pas d’abord une personnalité du milieu intellectuel, universitaire, tout ça. C’est un gars qui s’est forgé lui-même, qui a peut-être sacrifier les études durant sa jeunesse pour devenir le sportif de haut niveau qu’il est devenu ; Du coup, voir qu’aujourd’hui, il reçoit cette reconnaissance, c’est un peu comme si on le distinguait en lui décernait un titre presqu’équivalent au talent et à la carrière qu’il a eu ».
Pour d’autres que nous avons rencontré plus loin, « Samuel Eto’o grandit d’un échelon de plus. C’est désormais un intellectuel de haut niveau aussi nor… (quelques éclats de rires) » Comme cette personne, la plupart des camerounais que nous avons rencontré sont contents pour le meilleur footballeur africain. Un sujet de fierté de plus. Le Docteur Samuel Eto’o Fils est désormais une personnalité qui peut officiellement donner des conférences dans des universités. Et partager son expérience dans les cercles du savoir.
Un pied de nez à certaines qui se voient aujourd’hui interdire ce privilège.
Stéphane NZESSEU
L'information est contenue dans un récent rapport publié par l'institution bancaire. La Banque africaine de développement (BAD) révèle que sous réserves de cette condition, le Cameroun parti d'une récession économique en 2020 du fait des effets néfastes de la pandémie de coronavirus, pourrait renouer avec la croissance économique.
Le rapport publié par la BAD porte sur les perspectives économiques en Afrique en 2021. Dans ce document, l'institution révèle que parti d’une récession économique en 2020 (-2,4% de taux de croissance), du fait des ravages du coronavirus, le Cameroun pourrait connaître la croissance en 2021 avec 3,5%, et 4% en 2022. Son la BAD, l’inflation devrait être de 2,3 % en 2021 et 2022, mais en dessous de la norme de 3 % établie par la Communauté économique et monétaire des Eats de l’Afrique centrale (Cemac).
La Banque africaine de développement, ces performances économiques dépendent largement de « la disponibilité d’un vaccin au début de (l’année) 2021, et de l’extinction progressive de la pandémie du Covid–19, à partir du second semestre 2021 ». Par ailleurs, même si la pandémie s’atténue à partir de juin 2021, il serait difficile pour le pays de décoller économiquement si les crises sécuritaires venaient à s’aggraver « aux frontières du pays (notamment à l’Est, frontalière avec la RCA, Ndlr) et dans deux de ses régions anglophones », apprend-on du document rendu public par la BAD.
A en croire plusieurs observateurs, le scénario catastrophe envisagé par la BAD pourrait bien se réaliser. En effet, bien que l’aggravation des crises sécuritaires soit peu probable, l’évolution de la pandémie du Covid-19, elle, inquiète les autorités du pays. De fait, alors que la 2ème vague fait des ravages au sein de la population, le Cameroun, disposé dans un premier temps à utiliser le vaccin AstraZeneca, vient de freiner ses ardeurs, en raison de la polémique qui enfle autour des capacités immunitaires et les effets secondaires de ce vaccin contre le Covid-19.
Innocent D H
Dans une récente correspondance adressée à ses collaborateurs dans les 10 régions du pays, le ministre camerounais des Forêts et de la Faune (Minfof), révèle l’existence d’un réseau de blanchiment du bois exploité illégalement, à travers la falsification des documents administratifs sécurisés. Pour juguler cette pratique, Jules Doret Ndongo engage ses collaborateurs à redoubler de vigilance lors de la vérification des documents accompagnant les cargaisons de bois coupés sur le territoire national.
Dans cette correspondance, le Minfof écrit à ses collaborateurs : « Il m’a été donné de constater que certains opérateurs économiques véreux utilisent des documents sécurisés (lettres de voitures et carnet de chantier DF10) contrefaits, pour blanchir le bois exploité illégalement, sachant que certains de vos collaborateurs paraphent et signent les lettres de voitures à blanc, et souvent sans en référer aux formulaires de transmission accompagnant lesdits documents ». Pour le membre gouvernement, cette pratique fait perdre au pays non seulement d’importantes ressources forestières et fauniques, mais aussi des recettes à l’Etat.
En 2020, dans un rapport intitulé : « Bois volé, temples souillés : les conséquences néfastes du commerce du bois entre le Cameroun et le Vietnam sur les populations et les forêts camerounaises », deux ONG avaient révélé que des forestiers vietnamiens au Cameroun excellent dans des « opérations de blanchiment couvertes par la paperasse ». Environnemental Investigation Agency (EIA) et le Centre pour l’environnement et le développement (CED) soutenaient qu’« afin de répondre aux exigences des autorités vietnamiennes, plusieurs des sociétés qui font le commerce du bois ont concentré leurs efforts sur l’obtention de documents camerounais, en faisant abstraction de l’origine réelle du bois mis sur le marché vietnamien ».
" Un responsable de Dai Loi Trading Co. Ltd (…), la plus grande société vietnamienne installée au Cameroun, et par ailleurs l’un des trois plus grands importateurs de bois au Vietnam, a déclaré se moquer éperdument de l’origine du bois qu’elle met sur le marché vietnamien, même si ce bois devait provenir d’un groupe terroriste, pourvu que les “ bons documents ” soient fournis ", avaient renchéri les deux ONG pour étayer leur thèse.
Innocent D H
Depuis quelques heures, le Général de Dieu Camille Makosso a irrémédiablement entamé une descente aux enfers. Il a ouvertement pris position pour le RHDP et Alassane Ouattara. Pire, suite à une erreur de manipulations durant une vidéo, ses le monde a su qu’il a fait le choix de faire la guerre à Guillaume Soro, allant jusqu’à accuser un ministre ivoirien d’être la « taupe du gouvernement » à la solde de Soro Guillaume. Un tournant aux allures de descente aux enfers.
Le spécialiste des prédications enflammées sur Facebook vient de prendre un bain de glaces. Le décès du Premier ministre de Côte d’Ivoire a emmené celui qui se dit être le remplaçant de Dj Arafat à faire tomber le rideau sur la « marmaille » qu’il organise en catimini avec les responsables du parti RHDP. Le problème de Makosso commence dès lors que ce pasteur de l’évangile a voulu voir plus loin que le bout de son nez. Il a commencé à « copiner » avec les membres du gouvernement. Prêt à tout sacrifier pour trouver une place au soleil. Non rassasié des différentes « marmailles » dont il se dit le chef au cours de ses vidéos, il a voulu saisir l’occasion du décès du Premier ministre Hamed Bakayoko pour se faire plus de beurre, mais surtout de commencer un repositionnement « gombotique » dans le nouveau camp qui dominera la Côte d’Ivoire, étant entendu que son ancien mentor Bakayoko est décédé.
Dans une première bande son, l’avatar (qui sème la terreur dans le sérail ivoirien), Chris Yapi fait entendre Makosso s’organiser pour aller rencontrer Téné Birahima Ouattara (dit « Photocopie ») pour gagner l’estime de ce dernier. Surpris par le fait que cette bande audio se retrouve sur la place publique, pris de panique, il choisit l’option de s’attaquer frontalement au cyber-activiste Chris Yapi. Malheureusement pour lui, au cours d’une autre vidéo en direct, le Général va oublier d’arrêter le direct Facebook. Et cette fois, il s’enfonce dans son retournement brutal de veste. Non seulement il renie ouvertement son ancien « Boss » Hamed Bakayoko, mais pire, il accuse publiquement le ministre Sidiki Konaté d’être la taupe qui renseigne Chris Yapi de ce qui se passe dans le gouvernement de Ouattara. Et là où il aggrave encore son cas, c’est qu’il s’en prend frontalement à Guillaume Soro à qui il impute un certain nombre de forfaits et qu’il traite de « plus grand tueur de la république ».
Depuis la survenance de ces évènements, c’est le début de l’enfer. Le Général Makosso craint fortement pour sa vie. Aussi, en accusant un ministre de la république de Côte d’Ivoire comme étant une taupe, dans une période de tension aussi vive, l’homme de dieu a commis une erreur gravissime. Un climat où certains parlent d’assassinat, d’empoisonnement et autres. Il vient de se mettre à dos tous ses followers qui se rendent compte qu’il est un menteur, un calomniateur, un infiltré, bref un véritable « marmailleur ». Personne n’aura plus envie de lui faire confiance. Les prochaines heures sont délicates pour l’avenir de cet homme. De toutes façons, le feuilleton ivoirien n’a pas encore livré toutes ses épisodes.
Stéphane NZESSEU
Le ministère de la Santé fait savoir qu’entre le 24 février et le 03 mars 2021, le Cameroun a enregistré 3 284 nouveaux cas positifs et 35 décès.
Hier 18 mars 2021, le ministère de la Santé a ouvert dans ses locaux une série de concertations avec les Ordres professionnels, les membres des Sociétés savantes et les promoteurs de la médecine traditionnelle. De cette concertation qui porte sur la pandémie du Coronavirus dans notre pays, il ressort que le ministère en charge de la santé, note que même si la situation épidémiologique est préoccupante, il reste qu’elle n’est pas alarmante. Les dernières données avec notre situation épidémiologique indiquent que du 24 février au 3 mars 2021, il y a eu 3 284 nouveaux cas positifs et 35 décès. Les régions les plus touchées sont celles du Centre, du Littoral et de l’Ouest. Et les foyers de contamination sont répertoriés dans les régions du Sud et de l’Est.
Comme on pouvait l’imaginer, le sujet du vaccin AstraZeneca a aussi été à l’ordre du jour. En sa qualité de Secrétaire Permanent du Programme Elargi de Vaccination le Dr Shalom Ndoula a indiqué que pour le moment, le Conseil Scientifique des Urgences de Santé publique a demandé que l’administration de ce vaccin soit suivant le principe de précaution et de prudence suspendue. Il est à noter que la livraison des premières doses de ce vaccin se produise le 20 mars 2021, c’est-à-dire demain. Aussi, il a été indiqué qu’il n’est pas question d’une vaccination de masse mais ciblée. Et elle n’est pas obligatoire mais volontaire.
Pour ce qui est des recommandations, il a été demandé la multiplication des centres de dépistage, la révision du circuit de prise en charge des patients en intégrant la régulation médicale et le pré-hospitalier, la réactivation des Comités d’hygiène et de santé au travail, la codification de la prise en charge en ambulatoire entre autres.
Liliane N.
Le premier a été victime d’un accident de la circulation sur la route de l’Ouest et le second a chaviré dans une embarcation alors qu’il rejoignait sa commune aux larges du port de Douala. Tout ceci s’est déroulé dans la journée de jeudi.
Une grande frayeur a parcouru les habitants de Manoka dans cette journée de jeudi 18 mars 2021. Depuis quelques jours, certains organes de base du RDPC sont engagés dans des opérations de renouvellement de ses instances. C’est alors que plusieurs d’entre eux ont quitté la ville de Douala pour se rendre sur l’île de Manoka. Le Maire Ernest Edimo était avec eux. Et avec les militants de son parti politique (RDPC), ils ont pris une pirogue pour traverser le fleuve. Alors qu’ils avancent, ils sont déjà dans cette partie située entre le campement de pêche de Bwappe et le port de Douala lorsque la pirogue va chavirer. Tout le monde est dans les eaux. Mais très rapidement, les piroguiers et les militants vont maîtriser la situation. Plus de peur que de mal, il n’aura aucune perte grave. Les militants et le Maire sont arrivés à Manoka finalement sauf.
Dans la même journée, le Maire de la commune de Yaoundé 6e a fait un accident de la circulation sur la route de l’Ouest. JACQUES YOKI ONANA, le Maire RDPC de la Commune de Yaoundé 6eme était en déplacement à BALENGOU, département du NDE dans la Région de l'Ouest, avec son chauffeur. Ils ont été victimes d'un grave accident ce Jeudi. Les images qui nous sont parvenues montrent un véhicule complètement irrécupérable. Un véhicule littéralement broyé avec le pare-brise avant totalement en épave ; Au point où on se demande comment ont-ils pu sortir de ce véhicule sain et sauf ? En une pièce ?
Cette journée de jeudi a failli être un autre jeudi noir au Cameroun. Imaginons un seul instant que la félicité divine n’avait pas été avec ces deux hommes et leurs accompagnateurs. Manifestement, de nombreuses familles devaient être dans le deuil à cette heure. Et le Cameroun devait perdre deux de ses éminents fils. Ernest Edimo, le Maire de Manoka et Jacques Yoki Onana, le Maire de Yaoundé 6e.
Plus de peur que de mal.
Stéphane NZESSEU
Marcel Niat Njifenji a été réélu hier 18 mars 2021 président du Sénat avec 85 voix sur 93 votants.
Tout comme à l’Assemblée nationale avec Cavaye Yeguié Djibril, Marcel Niat Njifenji a été réélu sans surprise au Sénat. Il a récolté un total de 85 voix sur 93 votants. Et il y a eu 08 bulletins nuls. Tout comme le président de l’Assemblée nationale, Marcel Niat Njifenji a été investi par son parti politique le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Les travaux de cette plénière était présidée par le doyen d’âge Chief Victor Mukete.
Il faut rappeler que Marcel Niat Njifenji assume la fonction de président du sénat depuis la création de la chambre haute du parlement en juin 2013. Il est toujours reconduit à la tête de cette chambre en dépit de son état de santé chancelant. Du fait de cet état de santé, depuis quatre ans environ, c’est le premier vice-président, Aboubakary Abdoulaye, qui dirige les travaux au Sénat.
A titre de rappel, Cavaye Yeguié Djibril a été réélu lui aussi avec 147 voix sur 162 votants hier à l’Assemblée nationale. Il y a eu aussi 15 bulletins nuls. Il assume la fonction de président de l’Assemblée nationale depuis 29 années.
Liliane N.
Le ministre de la santé publique vient de nommer le médecin qui va assurer l’intérim de la direction de l’hôpital de district de Yabassi. Un jeune médecin sorti de la faculté de médecine il y a trois ans seulement.
Le jeune médecin Engelbert Bertrand Ngoo Ngono a soutenu sa thèse de doctorat à la faculté de médecine de Yaoundé en début juillet 2017. Né le 11 août 1991, le jeune médecin à 29 ans va assurer l’intérim de la direction général d’un hôpital de district. L’ancien élève du lycée de Mballa II à Yaoundé se voit brutalement propulsé à un poste de responsabilité où il devra se distinguer, se démarquer.
Il y a deux jours, le ministre Manouada Malachie sanctionnait le médecin qui avait été désigné pour occuper cette fonction depuis le 20 novembre 2020. Le Dr Yves Missé Missé n’a pas daigné faire le déplacement pour la ville de Yabassi pour assurer les responsabilités que l’Etat du Cameroun venaient de lui confier. Son absence irrégulière a entraîné la cessation des versements de son salaire de fonctionnaire de la république. Et aujourd’hui, Manaouda Malachie choisit celui qui va assurer l’intérim de la gestion de cet hôpital en attendant de nommer dans les semaines à venir, un médecin plus expérimenté pour diriger l’hôpital de district de Yabassi. La décision du Ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, qui nomme le jeune Engelbert Bertrand Ngono Ngono au poste de Directeur par intérim de l’hôpital de District de Yabassi est tombé ce jeudi soir. Le promu, Médecin généraliste, ancien élève des Lycées de Monatélé et de Mballa II, remplace Dr Yves Missé Missé qui a abandonné son poste de travail selon le ministre de la santé publique.
La nomination d’un médecin de 29 ans est un message fort
C’est un défi pour le jeune médecin, mais davantage un message pour la communauté médicale. Un message que le jeune ministre de la santé passe aux autres jeunes médecins. Comme pour leur dire, tout est possible. Peu importe l’âge, il y a plus besoin de croire que parce qu’on est jeune, on sera simplement à la traîne dans la gestion de l’administration médicale. Et pour ceux qui ergoteront sur les questions d’expériences professionnelles de ce jeune homme, nous souhaitons juste rappeler que le Chef de l’Etat actuel a lui aussi commencer sa carrière au sein de la présidence de la république alors qu’il avait 29 ans. Prêtons-lui le bénéfice du doute, et apprécions le maçon au pied du mur.
Stéphane NZESSEU