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C’est l’absence prolongée de ce dernier qui a suscité l’inquiétude de ses enfants. Fatigués de l’attendre, ils décident d’aller à sa recherche


Ils font pratiquement le tour du village, en marquant un temps d’arrêt chez les frères et amis de leur papa, pensant le trouver avec ceux ci, autour d’un verre. En vain. Personne ne semble l’avoir vu. C’est alors qu’ ils décident de se rendre dans le camp choisi par le tradi-praticien pour “hospitaliser” ceux qui ont recours à ses soins.

La case dans laquelle était logé le fou est la dernière à recevoir leur visite. Tranquillement installé devant sa porte, ce dernier pour répondre à leurs interrogations, leur fait comprendre que celui qu’il recherche est à l’intérieur, entrain de préparer des décoctions pour lui.

Rassurés, le nommé Bouba qui fait le témoignage devant le micro de nos confrères de la chaîne de télévision Africa+, ce 14 octobre et ses frères s’asseyent sous un arbre et se mettent à causer, en attendant leur papa. Le temps passe et toujours rien. C’est après une heure qu’ils reviennent chez le malade mental, qui tente de leur interdire l’entrée de la maison. S’ensuit une vive discussion, le battant de la porte vole en éclats. Et c’est le choc. Là, devant eux, gît le corps sans vie de leur père.

Laceré de coups de couteau, l’homme, la cinquantaine à peine dépassée, baigne dans son sang et, un regard rapide, permet de comprendre qu’il n y avait plus rien à faire pour lui. Le couteau qui semble avoir servi à l’assassiner repose à côté de sa tête.

Les cris de détresse de ses enfants attirent l’attention des habitants qui viennent en courant. Arrêté, le présumé meurtrier n’a pas le temps de prendre la fuite que déjà, il reçoit des coups qui le font passer de vie à trépas. Lorsque la police arrive sur les lieux, ils trouvent deux corps. Les enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les causes exactes de ce drame.

L’assassinat de ce tradi- praticien est un acte interpellatif, qui met en cause, la qualité des personnes aptes à prodiguer des soins à un patient dont le pronostic revèle une maladie mentale. Qu’est ce qui peut justifier un tel choix, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un acte isolé. L’agression de Foumban, se vit dans la plupart des grandes métropoles. Même si les conséquences ne sont pas aussi terribles. De temps à autre, on signale des accidents, que ce soit dans les centres psychiatriques ou même dans la rue.

Les causes de la maladie mentale

Malgré les recherches qui ont jusqu’ici été menées par les scientifiques, les psychiatres, les psychologues et bien d’autres, nul n’a pu déterminé avec certitude, les causes exactes de la maladie mentale. Ils pensent toutefois qu’il existe des facteurs declanchant, comme des événements douloureux. Elle résulte aussi d’une interaction complexe de facteurs génétiques, biologiques, des traits de personnalité, de l’environnement social …Elles altèrent le fonctionnement du cerveau, du système nerveux central. La maladie mentale perturbe la capacité des personnes qui en sont atteintes à s’adapter à leur environnement et s’accompagnent souvent d’une grande souffrance physique.

Elle affecte une personne sur cinq. Les jeunes sont en première ligne et, dans plus de 70% de cas, les premiers signes apparaissent entre 15 et 25 ans.

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 
 
Selon des sources concordantes à la Commission nationale de recensement général  des votes (CNRGV) qui a achevé ses travaux hier nuit, le président Biya arriverait largement en tête des 9 candidats avec plus de 70% de voix. Bien qu'un peu moins des 78% de 2011, il est suivi par Maurice Kamto. Avec légèrement moins de 15% des suffrages valablement exprimés, le candidat du Mrc realiserait néanmoins un meilleur résultat que le candidat du SDF John Fru Ndi, qui avec un peu plus de 10% était arrivé 2e en 2011. 
 
Selon les sources de AGA, avec chacun moins de 10%, les autres candidats suivraient dans l'ordre ci-après: Cabral Libii de Univers avec un peu plus de 6%; Joshua Osih du Sdf avec moins de 4%; Adamou Ndam Njoya de l'Udc avec un peu plus de 1%. Les autres  notamment  Garga Haman Adji (ADD), Ndifor Frankline Afamwi (MCNC), Serges Espoir MATOMBA (PURS) ferment le banc avec moins de 1% chacun.
Malgré son désistement l'avant veille du scrutin en faveur du Pr KAMTO, l'ancien bâtonnier Akere Muna dont #ELECAM a refusé de retirer les bulletins de vote, est classé, naturellement en dernière position. 
Ces résultats quasi officiels ne sont néanmoins pas définitifs. Ils ne le seraient qu'après l'examen et les décisions sur les différents recours enregistrés depuis jeudi au greffe du Conseil constitutionnel dans le cadre du contentieux électoral qui s'ouvre incessamment, en principe au plus tard demain lundi 15 octobre 2018.  
À  ce sujet, 18 requêtes au total ont été introduites. 17 demandant l'annulation totale de l'élection et une, celle du Pr Maurice Kamto, souhaite l'annulation partielle dans quelques dizaines de localités situées dans 7 régions du pays. 
 
En attendant le Conseil Constitutionnel pour les résultats officiels et définitifs 
 
Parmi ceux qui demandent l'annulation totale, il y a deux introduits par les candidats Cabral Libii et Joshua Osih. Les 15 autres recours sont ceux de sieur Bertin Kisob, actuellement détenu à la prison de Kondengui dans le cadre de la crise anglophone. Il avait déjà tenté en vain de voir sa candidature être acceptée pour cette presidentielle. À l'époque son dossier - qui ne contenait pas le certificat de versement du montant exigé de la caution ni la preuve qu'il est investi par un  parti ayant des élus encore moins les 300 signatures requises pour les candidatures independantes - avait été recalé. "Une candidature pour la farce" avaient alors soutenu certains analystes.
Dans un entretien avec la presse jeudi dernier, le directeur général de ELECAM, Eric Essousse  avait déclaré qu'aucun recours n'avait de chance de prospérer. Faut-il donc à la lumière de cette déclaration considérer comme définitives  ces données sur les résultats compilés et obtenus par nos soins auprès de personnes ayant pris part aux travaux de la CNRGV? Voire. Selon un de ses membres ayant requis l'anonymat, le Conseil Constitutionnel devrait rendre son verdict dans les 72h suivantes. Probablement mardi 16 octobre 2018.  Ainsi les résultats définitifs de la présidentielle pourraient être proclamés plusieurs jours avant le 22 octobre 2018, date butoir, selon le code électoral qui donne 15 jours maximum  à cette institution pour proclamer les résultats. Précision importante: les décisions de cet organe juridico-politique national sont définitives donc insusceptibles de recours. Du moins au plan du droit interne camerounais.
 
Ebo'o Bossis
Le code éthique qui vient d'être adopté par l’assemblée générale extraordinaire du 10 octobre 2018 va éliminé une catégorie importante d'acteurs. Comme quoi, des têtes vont tombées au sien de l'instance faîtière de football au Cameroun.
 
Les différents motifs étant : malversations financières,  trafic sur les âges des joueurs ou de leurs contrats, truquage des matchs, cumul de fonctions etc, leurs cadidatures ne pourraient plus être éligibles à un quelconque poste  à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).
 
Dans le nouvel arsenal juridique de la Fédération camerounaise de football, l'on note l'entrée du code éthique. Un texte dont plusieurs envisageaient son rejet par les délégués de l'assemblée générale extraordinaire réunis le 10 octobre à Mbankomo, une localité située près de Yaoundé. Contre toute attente, il a été validé à l'unanimité des 60 membres présents aux travaux. 
 
La particularité de ce code éthique est qu'il met hors d'état de nuire une certaine caste d'anciens dirigeants véreux. Leur éligibilité  à un poste est maintenant remise en question. Elle est assujetie à leur passé aussi bien au sein de la Fécafoot qu’en dehors. Le nouveau règlement prévoit que chaque postulant à un poste au sein du bureau, dépose préalablement son dossier auprès de la Commission éthique, dont les membres sont élus par l'assemblée générale et non pas nommés. Elle mène des enquêtes et transmet son rapport à la Commission électorale qui valide ou pas les différentes candidatures. Car, il faut le préciser, depuis l'assemblée générale du 10 octobre, le mode de scrutin à la Fécafoot est désormais uninominal et non plus de liste. 
 
Selon le confrère Christian Djimadeu, ''Ils doivent s'abstenir d'être candidats, ceux qui ont été coupables d’actes répréhensibles au sens de la loi, ou font l'objet d’une enquête judidiciaire. Notamment les personnes incriminées par les différents audits  réalisés depuis la création de la fédération. En matière de truquage des matchs, trafic des âges et des contrats, détournement des fonds ou des équipements.   Le plus récent des audits accablants est celui réclamé par la FIFA,  et dont le quoditien Le Jour vient de publier quelques conclusions. Il met à nu un scandale sous l'ère Tombi à Roko Sidiki, l’homme qui a passé 23 mois à la tête de la Fécafoot. Il est melé dans une affaire de détournement de fonds dans une transaction mafieuse d'achat de 6000 ballons de football. Une forfaiture de plus en effet. Nous y reviendrons...''
 
Comme à lui, les portes de la Fédération se referment sous le nez d’une bonne brochette d'acteurs. Quelques-uns avaient été épinglés dans un audit mené par  le Comité de normalisation. Accusés d'avoir illégalement décaissés des dizaines de millions de FCFA en 2016 à l'objet  de " _crédit scolaire_ ". Beaucoup d'incriminés n'ont toujours pas remboursés le corps du délit.  
 
Membres du gouvernement et parlementaires tombent aussi sous le coup du nouveau code éthique qui consacre les incompatibilités. Eux qui écumaient le comité exécutif doivent dorénavant démissionner de leurs postes s'ils veulent servir le football. La nouvelle réglémentation les oblige à signer un engagement de démission s'ils sont élus à  un poste à Tsinga. Ce dans  les trois mois qui  suivront l’élection. L’objectif étant de ne plus avoir des dirigeants couverts par une quelconque imunité. 
 
Ainsi tout devrait changer  avec la mise en place prochaine d'une Commission éthique. Une innovation qui fait le bonheur de certains mais davantage la désillusion d'autres, qui organisent depuis quelques temps des réunions nocturnes pour prendre le contrôle de la Fécafoot. Une maison, qui comme le déclarait Me Happi Dieudonné, brasse beaucoup d’argent, mais est actuellement au creux de la vague. Ses milliards de FCFA s’étant “ évaporés dans la nature ”.
 
Ebo'o Bossis

C’est dans le cadre d’une campagne initiée il y’à quelques semaines, sur l’ensemble du territoire national par la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

 

Chaque année, on détecte 13 mille nouveaux cas du cancer de sein et 3 mille autres, du cancer de l’utérus. Ce sont des maladies qui demeurent mortelles dans la gente féminine, certes à cause du manque d’informations mais beaucoup plus du fait des pesanteurs socio culturels. Et pourtant, selon les médecins engagés bénévolement dans le cadre de cette campagne de sensibilisation, la prise en charge rapide des patientes permet à 90% de les guérir.

André Mama Fouda, le ministre de la santé publique lors d’un séminaire sur la problématique de la prise en charge des malades souffrant de ces types de cancer, avait dit que la sensibilisation doit commencer très tôt. Surtout chez les jeunes femmes âgées de 25 ans au moins. Et les statistiques selon le docteur Ekobena, démontrent que dans le cas du cancer de l’utérus, les femmes âgées de 50 ans au plus sont les plus exposées.

Le Cancer du Sein

Le cancer non incisif est le plus fréquent. Il se forme à l’intérieur des canaux de lactation du sein et touche les tissus autour. Les symptômes sont entre autres une boule dure dans le sein, un écoulement du mamelon, des douleurs, un mamelon qui se retourne vers l’intérieur, la peau du sein qui s’épaissit, durcit ou encore rougit.

Le cancer de l’utérus

L’hyperplasie atypique de l’endométrie est un état cancéreux de l’utérus. Il ne s’agit véritablement pas d’un cancer mais sa prise en charge tardive peut entraîner la maladie. Le docteur Ekobena affirme qu’en plus de ce facteur à risque, on peut aussi citer l’hormonothérapie substituve, le nombre de menstruatio – aucun accouchement- l’embonpoint- et l’obésité – le diabète- le manque d’activités physiques – les tumeurs de l’ovaire sécrétrice d’oestrogènes- le syndrome de Lynch- le syndrome de Cowden…

 

Le traitement

En dehors de la sensibilisation qui constitue l’étape la plus importante pour éviter et même pour soigner les personnes malades, les deux types de cancer se traitent différemment. Pour le sein malade, le docteur Ekobena affirme que la mastectomie encore appelée traitement conservateur peut altérer le corps de la femme. Lorsqu’elle pense aux éléments culturels, sociaux, psychologique, il est aisé de comprendre la crainte de certaines malades. A un stade avancé de la maladie pourtant, la radiothérapie et la chimiothérapie sont les plus conseillées.

Il apparaît également que dans le cadre du cancer du sein, Les traitements radiochirurgicaux peuvent entraîner des modifications à l’instar du raccourcissement ou encore la sécheresse du vagin. Des facteurs qui peuvent causer une ménopause précoce. Il est important de se rapprocher des spécialistes pour avoir le traitement indiqué.

La campagne de dépistage organisée à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale veut amener les femmes de tout âge à dépasser leur crainte. Le manque d’information, la non compréhension et les autres facteurs ne doivent plus empêcher aux malades de chercher la guérison et, même lorsqu’on ne voit aucun signe extérieur, il faut se rendre à l’hôpital.

Nicole Ricci Minyem

 

Usain Bolt footballeur et déjà buteur.

La nouvelle a surpris plus d'un, quand l'homme le plus rapide du monde a décidé de se convertir au football. Usain Bolt a déposé ses valises dans son tout premier club de football, le Central Coast Marines. Club de league A, la première division australienne. Et il a marqué ses premiers buts vendredi dernier.

 

Situé à 75km au Nord de Sydney, le club de Central Coast Marines est la principale de la ville de Gosford. C'est depuis le mois d'août que le club australien a accepté d'accueillir le champion du monde du 100 et 200 mètres. Sans pour autant lui faire de faveur, le club n'a pas encore signé de contrat avec le coureur devenu footballeur. La campagne de préparation pré-championnat en cours permettra au club de se décider si oui ou non ils peuvent garder Usain Bolt. Et ils ont jusqu'à mi-octobre pour être fixé.

Ce vendredi face à MacArthur South Wests United, en amical, Usain Bolt a connu sa toute première titularisation. Et pour une entrée en matière, elle est plutôt fracassante. Deux (02) buts marques à son premier match de son histoire de footballeur, ça il fallait le faire. C'est en deuxième mi-temps que tout s'est joué. Malgré le coup qu'il venait de recevoir à l'aine, Usain Bolt a mis à profit sa vitesse pour deborder balle au pied un défenseur, avant de tromper le gardien d'un tir à ras de terre du pied gauche.

Et pour fêter son but, ce fameux geste de fusée qu'il répétait à chaque victoire. Usain Bolt la fusée, désormais sur les terrains de foot, un véritable régal. Il remet cela 14 minutes plus tard. Profitant d'une erreur défensive de l'équipe adverse, le détenteur du records des 100 et 200 mètres a inscrit son premier doublé. Au terme des 90 minutes, son équipe, les Mariners, vont l'emporter 4-0. Et Usain Bolt sera porter en triomphe par ses coéquipiers.

A 32 ans, la super star jamaïcaine se lance dans une nouvelle aventure. Et tout semble lui réussir. Après avoir gagné huit (08) fois la médaille d'or aux jeux olympiques, pourrait on retrouver un Usain Bolt en Coupe du Monde avec l'équipe nationale de football de Jamaïque ? Rien n'est désormais impossible. Le très grand ami de Samuel Eto'o Fils, le goaleador camerounais, saura certainement compter sur les conseils du meilleur buteur de l'histoire des lions indomptables pour marquer lui aussi l'histoire du football. Après avoir écris son nom en lettre d'or au sein de l'athlétisme mondial.

Mais avant, il devra relever le premier défi qui est d'obtenir son premier contrat professionnel, ensuite démontré à l'univers du foot mondial qu'il a lui aussi son mot à dire en faisant une belle saison avec son club australien, le Central Coast Marines. Après quoi il pourrait éventuellement proposer ses services dans d'autres club plus cotés. Même si à 32 ans on ne s'attend plus à ce qu'il ait une longue carrière comme footballeur. Toutefois, la presse internationale a dans son collimateur le coureur devenu footballeur.

 

Stéphane Nzesseu

Ils attendent que celui qui dirigera le peuple ces sept prochaines années, les confient aussi de hauts postes de responsabilité, dans la gestion des affaires publiques.

Le 1er octobre 2018, les personnes vivant avec un handicap ont organisé une rencontre avec les hommes des médias. Rassemblés autour de la «Plateforme inclusive des personnes handicapées du Cameroun» dirigée par son président François Kenfack, les handicapés de notre pays ont réclamé les postes ministériels. Par la voix de M. Kenfack ils ont fait remarquer que sur près de 50 membres du gouvernement et assimilés, il ne se trouve pas parmi eux qui sont à la tête des portefeuilles.

«Il y a un Centre national de réhabilitation des personnes handicapées au Cameroun, nous nous attendons à ce que si le Directeur général est une personne valide du fait de son expertise, que le Directeur général adjoint soit une personne handicapée…Nous attendons à ce que les Ministères qui assurent l’action sociale (Ministère de la Jeunesse, Ministère des affaires sociales, Ministère de la Santé publique, Ministère de l’Emploi et autres) soient détenus par un citoyen qui effectivement éprouve les difficultés et donc il comprendrait mieux les préoccupations et apporterait des solutions à long terme», a déclaré le président de la Plateforme François Kenfack. L’occasion a été idoine pour exprimer tout leur soutien aux personnes vivant avec un handicap dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ils ont appelé au respect des droits de celles-ci, en mettant en garde les sécessionnistes.

A titre de rappel, avant la tenue du scrutin du 7 octobre dernier, les handicapés ont posé un certain nombre de doléances parmi lesquelles, une meilleure accessibilité aux bureaux de vote. «Les bâtiments ne sont pas toujours accessibles aux personnes handicapés. Certains bureaux de vote sont à l’étage et c’est difficile pour les handicapés à vélo d’arriver la-bas. Certaines urnes sont installées à des hauteurs qui ne permettent pas aux personnes sur les chaises roulantes d’introduire leur bulletin de vote sans se faire assister», avait déclaré Dimitri Fokou, le Président de l’association l’œil et la main.

En plus des problèmes de logistiques, les personnes vulnérables avaient alors demandé la prise en compte de leur handicap lors des communications en relation avec le processus électoral. Le Président de l’association l’œil et la main au micro de Radio Balafon, a évoqué les problèmes de communication pour les sourds-muets : «pendant les émissions de débat, c’est difficile de comprendre ce qui est dit par les candidats. Il faut qu’ils pensent à utiliser le langage des sourds pour faciliter le choix final. Ce n’est pas évident pour nous de voter sans maîtriser les programmes des candidats alors qu’on s’est inscrit sur les listes électorales».

Liliane N.

Le 10 octobre 2018 le Programme national de développement participatif a présenté au cours d’un atelier organisé dans la ville de Yaoundé, les résultats de son étude sur cette problématique.

L’étude est intitulée «Dispositifs d’entretien et de maintenance des ouvrages communautaires». Dans ladite étude le Programme national de développement participatif (PNDP) indique que sur 6000 microprojets socioéconomiques réalisés sur l’ensemble du territoire national, de nombreux projets en zone rurale font face à des problèmes de maintenance et d’entretien. Il s’agit des projets réalisés dans le domaine des infrastructures comme les bâtiments, les réseaux électriques, les routes, les forages, les puits, les salles de classe, les hangars de marché, les cases sociales et magasins, les blocs de boutique et bien d’autres. Les résultats de l’étude montrent qu’il y a des ouvrages construits qui ne fonctionnent à moitié, en dessous de leurs performances ou même encore presque pas du tout. Charles Bwemba consultant indépendant dans le cadre du travail réalisé par le PNDP dans le journal Le Quotidien de l’Economie du 11 octobre 2018 présente ses objectifs.

«A travers cette étude il est question de définir les dispositifs d’entretien et de maintenance des ouvrages communautaires construits dans le cadre du PNDP. Ce qui fait problème, c’est que plusieurs ouvrages réalisés font face à des difficultés d’entretien et de maintenance. Des comités de suivi et de gestion ont été mis sur pied. Ils sont censés assurés le suivi de l’entretien et de la maintenance des ouvrages. Sauf que pour le faire, il faut des moyens. Or pour certains ouvrages, il faut collecter les fonds pour pouvoir assurer l’entretien et la maintenance. Il fallait donc mettre sur pied les dispositifs en termes de description, d’acteurs, de moyens de financement et de conditions de succès», déclare Charles Bwemba. Le consultant souligne que dans le cadre de l’étude, sur dix régions, juste six ont été prises en considération. A savoir le Nord-Ouest, le Centre, l’Est, l’Adamaoua, l’Ouest et le Nord.  Le PNDP veut par ce travail arriver à définir les mécanismes de gestion, d’entretien et de maintenance des ouvrages communautaires, qu’il a construits.

Dans son souci de résoudre le problème, le PNDP veut mettre à la disposition des communes, une nouvelle stratégie d’entretien et de maintenance des ouvrages avec plusieurs variantes dont les articulations prendront en compte le type d’infrastructures, le dynamisme communautaire, les réalités culturelles, la population et les capacités financières des commune, les réalités culturelles, la population et les capacités financières des communes.

«Les ouvrages il faut les séparer. Il y a des groupes qui peuvent se prendre en charge tout seul. Car, il y a des contributions venant des populations locales. Vous avez par exemple des boutiques, il y a des loyers qui sont payés  et qui sont réservés au niveau de la commune. Ainsi, on peut utiliser l’entretien et la maintenance. Seulement il faudrait que la commune programme et suive. Il y a les puits et les forages qui sont mis à la disposition des populations qui rapportent une contribution. A ce niveau les communes doivent suivre, veiller à ce que les populations contribuent, veiller à ce qu’il y a assez de pièces de rechange au niveau de la commune pour pouvoir réaliser les réparations», déclare Charles Bwemba.

Liliane N.   

 

Le pays a eu un trafic de 1.012 millions de visiteurs l’année passée.

En dépit des crises présentes dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et la région septentrionale Extrême-Nord, le Cameroun enregistre un bon score pour le compte de l’année 2017. Dans son rapport intitulé «Hospitality Report Cameroun 2018», Jumia Travel révèle que le pays a eu 1.012 millions d’arrivées de touristes contre 1093 millions en 2016. Ce trafic a généré à l’économie camerounaise des recettes chiffrées à 631.2 milliards de FCFA contre 560 000. Soit une contribution directe de 3,2% au Pib contre 3,1% en 2017. Outre ce qui est suscité, il faut noter que les touristes ont dépensé durant leur séjour au Cameroun la somme de 1 860 milliards de FCFA en générant 71% du Pib direct des voyages et du tourisme l’an dernier.

En plus du trafic, les investissements ont été d’un grand apport dans l’activité touristique en 2017. Il y a eu 107 milliards de FCFA investis dans le secteur. Soit 2,6% de l’investissement total dans le pays. D’après le rapport susmentionné on doit s’attendre à une progression du pourcentage estimée à 3,9% en 2018 et de 3% au cours des dix prochaines années, pour atteindre 142 milliards de FCFA en 2028. Soit 2,2% de l’investissement dans le pays. Les investissements directs étrangers ont généré 10,7 milliards de FCFA en 2017. Le rapport de Juma indique qu’une hausse de 3,9% est possible cette année avec une augmentation de 3% les 10 prochaines années pour atteindre 146 milliards de FCFA. L’année 2019 risque de connaître un pic avec la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football que le Cameroun va accueillir l’an prochain. «La CAN 2019 est une opportunité pour le Cameroun et devrait apporter encire plus de visibilité au pays et ainsi attirer des touristes et supporters de tout le continent», peut-on lire dans le rapport de Jumia Travel.

Toutefois en dépit des données qui paraissent plutôt reluisantes, certains experts en question de tourisme pensent que le Cameroun peut encore fait mieux pour booster ce secteur qui peut jouer un rôle important dans le développement du pays. «C’est vrai que si on jette un regard 10 ans en arrière, on va se rendre compte beaucoup de chose a été fait. Prenons seulement le cas des arrivées de touristes qui sont passées de moins de 500 000 à plus d’un million aujourd’hui, ou encore le nombre de sites touristiques recensés sur le territoire. Mais nous pouvons faire nettement mieux dans tous les sens. Le Cameroun n’est pas à la place qu’il mérite et ce pour plusieurs raisons. La question du visa d’entrée au Cameroun doit être remise sur la table parce que c’est un facteur de frein pour l’entrée de touristes au pays. Il coûte beaucoup trop cher et il empêche aux étrangers de venir chez nous. On pourrait d’ailleurs proposer un visa à l’entrée comme au Kenya, ce qui faciliterait les choses. Le Cameroun doit adopter une politique réelle du développement du tourisme et c’est le moment idéal pour le mettre en place», déclare Diane Audrey Ngako Ceo & founder de «Visitez l’Afrique», dans le journal Baromètre N°147.    

 

Liliane N.

 

 
Dans une plainte collective, les représentants de l'administration à l'élection présidentielle du 07 octobre dernier, réclament leur dû.
 
Ce vendredi 12 octobre 2018, l'esplanade de la sous-préfecture de Ketté dans le département de la Kadey à l'Est, est pris d'assaut par les responsables de l'administration de la localité ayant pris part à l'élection présidentielle du 07 octobre dernier. Selon des sources concordantes, l'autorité de céans a demandé aux manifestants de se rendre à la brigade de gendarmerie pour que lumière soit faite autour. Les mêmes sources témoignent également que le sous-préfet de l'arrondissement de Ketté, Alex Minyono a tenté à plus d'une fois en vin de joindre le chef d'antenne Elecam de l'arrondissement Philippe Koeke par voie téléphonique. Gustave Amougou dans son courroux laisse entendre '' nous savons tous que la direction générale d'élections Cameroon remet de l'argent à leur démembrement locaux dans l'ensemble du territoire national.  Pourquoi celui-ci (Philippe Koeké) veut nous distraire notre argent! Au par avant, nous recevions cet argent juste après les élections le même jour, après le depouillement''. À suivre ce dernier, les responsables d'Elecam ont remis la part de Ketté à Philippe Koeké, responsable d'Elecam de la localité pour désintéresser les différentes parties au soir du 07 octobre 2018.
Selon les informations reçu, l'État donne à chaque membres, la somme de 25.000 (vingt-cinq mille) Francs CFA et Élections Cameroon donne les autres vingt-cinq mille Francs. En somme chaque membre devrait recevoir la somme de 50.000 francs.
 En effet, les textes prévoient au moment où on remet les procès verbaux, les ayants droit entraient immédiatement en possession de leurs dû.
Que s'est t-il passé pour que depuis le dimanche, 07 octobre dernier, jusqu'à nos jours, les représentants de l'administration n'ont toujours pas reçu leur argent ? 
Des proches de sieur Philippe Koeké, affirment dans l'anonymat que le chef d'antenne Elecam de l'arrondissement de Ketté ne serait certainement plus dans la ville. Va-t-il sacrifié sa carrière professionnelle pour des miettes de l'élection présidentielle ?
Dans la plainte collective déposée à la gendarmerie de l'arrondissement de Ketté, signé par quarante quatre (44) personnes membres de l'administration à l'élection présidentielle du 07 octobre 2018, les bénéficiaires plaignants réclament la somme globale de un million cent mille (1.100.000) francs à raison de cinquante mille (50.000) Frans par personnes.
Un sit-in est programmé lundi prochain si rien n'est fait. Pour le sous-préfet de l'arrondissement de Ketté Alex Minyono, il est question que le chef d'antenne Elecam qui est actuellement accusé de détournement de dernier public à répondre des faits qui lui sont reprochés par les représentant de l'administration. Pour Bruno Akono, le chef d'antenne Elecam doit normalement être traduit devant les tribunaux, car il faut éradiqué ce style de comportement tant qu'il est tôt. Nous avons déjà saisis un officier de police judiciaire''. A-t-il déclaré.
 
Ebo'o Bossis
 
 
Le cauchemar continue... L' argent des frais exigibles se trouvent entre les partenaires et les comptes trésors des établissements scolaires.
 
L'heure est grave dans certains établissements du pays. Pendant que Kamto et son pénalty défraient la chronique, les évaluations se déroulent comme à l'âge la pierre taillée. Des enseignants contraints de recopier des évaluations kilométriques sur des tableaux flous, comme ceux que nous avons vus le soir des élections présidentielles de dimanche 7 octobre, d'autres encore, se mettent en violation de la circulaire N°21/11/C/MINESEC/CAB du 27 Juin 2011 et ses instructions, en demandant aux élèves de cotiser pour la reprographie des épreuves. Chacun fait comme il peut, d'autres, plus magnanimes, puisent dans leurs maigres salaires pour se débarrasser du problème de carence de financement.
De l'autre côté les travaux pratiques sont suspendus faute de moyen pour acheter la matière d'œuvre. L'association des parents d'élèves et enseignants (APEE), se voit sollicitée pour une aide d'urgence, contrainte de modifier son projet et d'exposer les vacataires à des mois sans solde. Jusqu'à l'achat de la craie et du petit matériel, les moyens font défaut. La professionnalisation des enseignements a laissé place à la clochardisation scandaleuse des écoles du secondaire général et technique et pire encore, des Écoles normale instituteurs de l'enseignement techniques (ENIET) et Écoles normale instituteurs de l'enseignement général (ENIEG) qui n'ont pas de roues de secours. 
 
Les agents des finances approchés indiquent qu'ils n'ont encore reçus aucune information de leur hiérarchie concernant les comptes trésors des établissements, comptes d'ailleurs qui ne sont pas encore fournis. Un rumeur va même plus loin, et suggère que certains partenaires du ministère des enseignements secondaires (MINESEC), CAMPOST, MoMo, Orange Money et Express Union n'ont rien à reverser au trésor public, puisqu'ils ne seraient qu'en train de recouvrer une créance de l'État par ce processus (rien n'est impossible au Cameroun). Quoi qu'il en soit la situation est mauvaise. Certains proviseurs et Directeurs puisent dans leurs salaires pour faire fonctionner les établissements à leurs risques et périls.
 
Si rien n'est fait la situation va s'empirer et peut-être dégénérer. À l'heure de l'APC, ainsi va les enseignements et les évaluations au Cameroun.
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Sunday, 05 June 2022 11:01