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Le Projet de développement de l’élevage (Prodel), financé à hauteur de 60 milliards de francs CFA par la Banque mondiale, va consacrer une enveloppe totale de 10,4 milliards de francs CFA à 26 communes des trois régions septentrionales du Cameroun.

Si huit communes ont été chaque fois retenues dans le Nord et l’Adamaoua, ce sont dix communes qui bénéficieront des financements du Prodel dans la région de l’Extrême-Nord, dont le secteur de l’élevage a été lessivé par les attaques de la secte islamiste nigériane Boko Haram.

En effet, selon les statistiques de la Banque mondiale, depuis l’année 2013, Boko Haram a volé aux éleveurs de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, un volume de bétail d’une valeur globale de 3 milliards de francs CFA. Les estimations du ministère de l’Elevage, elles, placent l’élevage en tête des secteurs d’activité ayant le plus subi les conséquences de la guerre contre Boko Haram au Cameroun, avec pas moins de 65% (54,8 milliards de francs CFA) des pertes globales.

Le Prodel apparait donc comme une bouffée d’oxygène, qui devrait permettre de booster l’activité d’élevage dans la partie septentrionale du Cameroun. Ce projet cible, apprend-on officiellement, environ 120 000 ménages d’éleveurs, les pasteurs, les organisations des éleveurs, environ 20 000 opérateurs économiques et entreprises privées de petite et de moyenne taille, les services publics et privés d’appui à l’élevage, et les prestataires des services œuvrant dans les chaines de valeur de l’élevage (bovin-lait, bovin-viande, les petits ruminants, porcs, volailles et miel) dans les zones d’intervention du projet.

Pour mettre le PRODEL sur pied, le gouvernement de la République du Cameroun a sollicité  le concours de la Banque mondiale. Elle a consenti à débloquer une enveloppe de 100 millions de dollars US, soit environ 60 Milliards de FCFA.

D’après le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPIA), ces fonds iront essentiellement  aux producteurs et pasteurs, aux femmes et aux jeunes affectés  par le manque de moyens de production. Dans les détails, quatre composantes sont couvertes par le PRODEL: l’amélioration de l’accès et de la fourniture des services de l’élevage, l’amélioration de la productivité des systèmes de production pastorale, l’accès aux marchés ainsi que l’appui au développement des chaines de valeurs.

Pour la Banque mondiale, le PRODEL s’inscrit dans la vision du gouvernement camerounais de développer une agriculture de deuxième génération et de professionnaliser le secteur agricole. Ce projet devra contribuer à renforcer la résilience des  éleveurs et des pasteurs face aux changements climatiques, booster la création d’emplois et améliorer les revenus des principaux bénéficiaires à la base.

A travers le Prodel, qui projette d’impacter 600 000 personnes dans le monde pastoral, il sera question de connecter chaque éleveur à un établissement financier. L’objectif étant de pouvoir satisfaire autant que faire se peut les besoins de financements des acteurs agro-pastoraux, dans le cadre du développement de leurs activités.

En définitive, il est question pour le gouvernement de la République du Cameroun, de faire du PRODEL non pas un projet de subsistance, mais un projet économiquement rentable pour l’ensemble des acteurs de la filière élevage au Cameroun.

Otric N.

Il manque un véritable buteur de race aux lions indomptables depuis quelques années maintenant. Un buteur de l'envergure d'un Samuel Eto'o ou d'un Patrick Mboma. Et pourtant il est bien sous nos yeux, l'homme qui fera l'affaire. L'international camerounais François Feupa.


Meilleur buteur de son championnat depuis trois saison d'affilée, François Feupa a dû s'habituer à ce qu'on l'appelle "le bombardier". Avec une fourchette de 15 à 20 buts par saison, François à graver son nom en lettre d'or dans le championnat de première division d'Oman. Le dossard 9 du club La Orubah est un jeune lion indomptable. Après avoir connu quelques sélections avec les U20 et le U23, il attend patiemment le moment opportun pour défendre les couleurs de l'équipe nationale fanion.

Il débute sa carrière en 2007, au sein de AS Kadey. Un club de Batouri, dans la région de l'Est, qui évoluait à cet époque en Elit Two du championnat camerounais. Au cours de cette saison, il marque 10 buts et finis meilleur passeur du championnat avec plus de 12 passes décisives. L'année suivante, il sera pris dans les rang de Levant FC, un club de Bertoua qui animait les débats au sein du tournoi régional de football. Cette saison, il terminera avec 9 buts à son compteur malgré les différentes difficultés que connaîtra le championnat.

C'est en 2012 que le jeune François Feupa s'envole pour les milieux professionnel. Il déposé ses valises à Oman. Ou le club Al bashaer sera le premier à l'accueillir. Il va marquer dans un premier championnat 10 buts pour 20 matchs. Une fois ses repères trouvés, il ne va plus s'arrêter de marquer des buts. Il va faire parler sa puissance de frappe, sa vivacité, sa vélocité pour faire la différence année après année. Les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas pour "le bombardier", 15 , 17 , puis 22 buts inscrits. Rappelons que le championnat de football professionnel d'Oman se joue en 20 matches.

Au cours de la saison 2014 - 2015, François Feupa que ses coéquipiers ont choisi d'appeler Frank Parapara, va être recruté par le club de Bahla. Cette année la, l'équipe avait besoin de monter en première division. " Le bombardier " a pesé de tout son poids pour porter le club au triomphe. Il va inscrire pas moins de 18 buts. Son club sera sacré champion, et François, meilleur joueur et meilleur buteur de tous les deux championnats (1ere et 2e division).

Son palmarès n'affiche que des trophées de meilleur buteur. En 2015, 2016 et 2017, il sera le "best scorer" du championnat d'Oman. Transféré pour le championnat professionnel d'Arabie Saoudite depuis cette saison, au sein du club La Orobah FC, après la première journée du championnat, il a déjà ouvert son compteur de but. Une véritable perle cet attaquant.

Alors que l'équipe nationale de football du Cameroun manque de manière criard un bon " finisseur", un véritable renard des surfaces, François Feupa apparaît comme étant une belle alternative, une solution plausible au problème.

Stéphane Nzesseu

Cette année, un appel pressant a été lancé vers les partenaires au développement, afin d’accompagner ces travailleuses infatigables dans la quête de leur épanouissement

 

Le Rôle des Partenaires au Développement

La 23ème édition de la journée mondiale de la femme rurale a été célébrée cette année, sous le thème : Autonomisation de la femme rurale à travers le développement des partenariats. Un thème qui entend inclure et construire sur des principes et des valeurs d’une vision commune, avec des objectifs communs qui placent les peuples, les nations au centre de tout.

Afin de mieux cerner le rôle des partenaires, il est peut-être important de redéfinir la notion de développement durable, qui comprend trois piliers essentiels, incontournables

  • La Société qui se doit de satisfaire les besoins en santé, en éducation, habitat, emploi, prévention de l’exclusion et l’équité

  • L’économie qui créée les richesses et améliore les conditions de vie matérielle

  • L’environnement pour la préservation de la diversité des espèces ainsi que des ressources naturelles et énergétiques.

Pour remplir ces exigences, la femme rurale doit pouvoir compter sur des partenariats tant sur le plan national qu’international, notamment le gouvernement, le secteur privé, la société civile, les ONG… La mutualisation des efforts avec ces derniers peut lui garantir le respect et la défense de ses droits les plus élémentaires, l’accès aux formations, à l’information, aux sources de financements et autres.

La femme rurale, en sus de ses potentialités va ainsi répondre aux besoins humains fondamentaux pour les générations actuelles et futures parce qu’avec le renforcement des capacités, elle est un véritable agent de changement.

 

Les Entraves rencontrées par la Femme Rurale et qui constituent un frein vers son épanouissement

Malgré l’importance du rôle joué par la femme rurale dans la sécurité alimentaire et son soutien aux mouvements en faveur de la démocratie, des droits de l’Homme et de la paix, elle est confrontée à de nombreux obstacles : la pauvreté, les pratiques culturelles néfastes, les violences, la pénibilité du travail due au caractère rudimentaire du matériel et des techniques agricoles utilisés, l’enclavement des zones de production, l’accès limité aux services sociaux de base, à la terre, aux crédits, aux intrants et autres facteurs de production, au terrorisme et conflits de toute sorte …

C’est la raison pour laquelle, dans son allocution de circonstance en ce jour de commémoration, Marie Thérèse Abena Ondoua, le ministre de la promotion de la femme et de la famille est longuement revenue sur la place que les femmes rurales occupent dans la société. Elles sont celles qui œuvrent à la base pour que s’opèrent les changements économiques et sociaux, favorables au développement durable. Ce sont elles encore, qui contribuent à la lutte contre la faim et la pauvreté, à travers la mise en valeur des champs individuels et / ou communautaires qu’elles réalisent.

Leurs actions ne se limitent pas à ce niveau. Marie Thérèse Abena Ondoua a aussi présenté la femme rurale comme cette maman, soucieuse du devenir de sa progéniture et, elle assume dès lors, toutes ses responsabilités dans l’éducation, l’encadrement, les payements des frais scolaires, rôle qui incombe à chaque parent.

Il est donc important aujourd’hui, selon le membre du gouvernement de marquer un temps d’arrêt et de procéder à une revue des problèmes auxquelles celles qui constituent la mamelle nourricière dans le monde font face, afin d’évaluer les mesures mises en œuvre pour y apporter des solutions. Toutes les parties prenantes se doivent par ailleurs d’identifier de nouvelles stratégies visant l’élimination des disparités ainsi que l’éradication des discriminations que ces dames subissent, pour parvenir à l’égalité des sexes en tant qu’exigences de la paix, de la justice sociale et aussi, du développement durable.

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

Depuis près de 30 ans, le Cameroun n'a plus connu une exécution de la peine de mort. Pourtant loin d'être tombée en désuétude, la condamnation à mort reste en vigueur.

Dans le cadre de la prolongation des activités de la 16ème Journée mondiale contre la peine de mort célébrée sous le thème « Les conditions de vie dans le couloir de la mort », le Réseau des avocats camerounais contre la peine de mort (RACOPEM) continue sa mobilisation auprès des autorités camerounaises pour l’abolition pure et simple de la peine capitale.

Ce réseau indique que 225 personnes sont condamnées à mort au Cameroun. Sur la base de ces chiffres, le RACODEM souligne que la région de l’Extrême-Nord compte 117 détenus condamnés à la peine capitale. Il s’agit essentiellement des membres de la secte terroriste Boko Haram qui a commis beaucoup d’atrocités dans cette partie du pays au cours des cinq dernières années aussi bien à travers des incursions armées qu’à travers des attentats suicides.

Une situation qui fait «du Cameroun le 5ème pays dans le monde en terme de condamnation à la peine capitale», a déploré Me Nestor Toko, président du RACOPEM.

Bien que le Cameroun n’ait pas connu d’exécution des condamnés à mort depuis 1997, ces associations de défense des droits humains se mobilisent pour l’abolition pure et simple de la peine de mort.

A cet effet, l’association Justice impartiale créée en 2014 vient à de lancer le projet « Education des jeunes à l’abolition de la peine de mort au Cameroun ». visant à impliquer les jeunes dans la mobilisation de lutte contre la peine capitale.

19 pays africains ont aujourd’hui aboli la peine de mort. Le Cameroun qui compte un grand nombre intellectuels au monde ne l’a pas encore fait. Selon Transparency International, il faut absolument que le Cameroun suive, montre la voix pour abolir la peine de mort.

Au Cameroun, les mécanismes en matière des droits humains établissent catégoriquement que les tribunaux militaires ne doivent pas être autorisés à prescrire la peine de mort. Le comité des droits de l’homme des Nations unies a quant à lui indiqué que «dans le cas de procès qui aboutissent à une condamnation à mort, le respect scrupuleux des garanties d’un procès équitable est particulièrement important» et que toute condamnation à la peine capitale prononcée à l’issue d’un procès inique constitue une violation du droit à la vie et à un procès équitable».

«La peine de mort dans notre Code pénal, est une sanction. Et cette sanction est prononcée par les juridictions. C’est ce que prévoit la loi. S’agissant d’une sanction, je ne sais pas si elle est rétrograde ou si elle ne l’est pas. Dans notre société, on donne toujours l’impression que les droits de la défense sont supérieurs au droit du pays», a justifié le ministre de la Justice Laurent Esso lors d’une communication gouvernementale en 2016.

«Dans le Code pénal, la peine de mort concerne l’assassinat essentiellement. Vous avez, c’est vrai, une loi contre le terrorisme, mais elle est spéciale. Je ne vois pas en quoi cette loi est rétrograde. Si on ne prononce pas cette sanction, qu’est-ce qu’on en ferait donc ? Il y a l’emprisonnement à vie ; tout le monde a droit à la liberté. Donc, les juridictions ne seront pas en mesure de prononcer une peine d’emprisonnement puisque c’est une privation de la liberté. Et la liberté est considérée comme étant une valeur.

A quoi serviraient donc les juridictions qui ne peuvent pas prononcer les sanctions prévues par la loi pénale ? La sanction a ce que l’on appelle un caractère dissuasif», analysait alors le Garde des Sceaux.

Otric N.

La Société nationale des hydrocarbures (SNH) a reversé 3000 milliards de FCFA dans les caisses de l’Etat camerounais au titre des recettes pétrolières au cours des six dernières années.

Une enveloppe qui représente une moyenne annuelle de 500 milliards de FCFA entre 2011 et 2017 pour cette entreprise chargée de la production et de la commercialisation des hydrocarbures. Selon des sources internes, les transferts après déduction des charges de production n’ont pas échappé à la chute des prix sur le marché international notamment ces deux dernières années.

Ainsi, si en 2011, on a enregistré la contribution record de 572,67 milliards de francs CFA, puis 553,04 milliards de francs CFA en 2013, ces performances ont connu une décote dès 2014 année où l’on a enregistré une forte baisse avec 444,73 milliards de francs reversés au trésor public.

Cette décrue va s’accentuer en 2015 et 2016, mais tout ceci sera rapidement rattrapé par la reprise de l’embellie en 2017 (348,28) même si cette performance est loin d’être similaire à celle de 2014. Des spécialistes sont donc formels sur le sujet. Avec la reprise des cours, il ne fait l’ombre d’aucun doute que ces recettes vont de nouveau rebondir.

Du point de vue de la production pétrolière, l’on est passé de 21,61 millions de barils en 2011, à 35 millions de barils en 2015 alors que la production de gaz naturel a été inconstante atteignant son niveau le plus élevé sur les cinq dernières années, à savoir 13 866,2 millions de SCF.

D’aucuns pourraient à tort ou à raison s’interroger sur cette hausse de production alors même que les prix sur le marché connaissent une atonie. C’est que, à la SNH, la stratégie est toute trouvée : « on compense la baisse des prix du fût par la hausse de la production », explique-t-on au sein de l’entreprise.

Si en 2011, le tableau de production de gaz naturel affichait grise mine, dès 2013, il a pris du poil de la bête à tel point qu’en 2017, le Cameroun a atteint son niveau de production le plus élevé sur les cinq dernières années, à savoir 13 866,2 millions de SCF. A ce jour, le poids du secteur gazier sur l’économie nationale relève plus d’un truisme, car c’est l’un des piliers d’ailleurs reconnu par le Fonds Monétaire International (FMI), dans sa dernière revue concluante en rapport avec le Programme Economie et Financier.

La mise en service de l’usine flottante de liquéfaction de gaz naturel, Hilli Episeyo, installée au large de Limbé en constitue l’un des atouts majeurs. En clair, ce sont précisément 1,2 million de tonnes de gaz naturel liquéfié destinées à l’export, 30 000 tonnes de gaz domestique destinées au marché local et 1,8 million de barils de condensats destinés à la raffinerie qui sont annuellement attendus. Et c’est avec une main experte qu’Adolphe Moudiki, administrateur directeur général de la SNH, entend conduire la barque, à bon bord.

Otric N. 

Le tribunal de première instance de Douala statuera jeudi sur le recours en annulation, introduit par un groupe de nationaux, de la reprise de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC) par la Banque centrale populaire (BCP) du Maroc.

A cette occasion, le juge des référés devra recevoir la conclusion et les répliques de la Banque populaire caisse d’épargne (BPCE) de France, détentrice à hauteur de 61,22% du capital de la BICEC, de cette dernière elle-même, mais aussi de la Commission des marchés financiers (CMF) du Cameroun.

Dans leur requête, les opposants à la reprise de la banque par le groupe marocain et représentés par deux avocats, qualifient le processus d’«anticoncurrentiel», estimant qu’il «viole le principe de la liberté de commerce et d’industrie».

Affirmant que «toutes les autorités de contrôle de concurrence, y compris la juridiction de céans, ont été royalement méconnues par les parties cocontractantes», ils dénoncent une entrée en «négociations exclusives» avec BCP, «l’exclusion des nationaux», tant personnes physiques que morales, du processus de la cession de la BICEC, qui constitue «une violation grave de principes constitutionnels et de droit public et privé en vigueur au Cameroun».

Nommé sélectionneur du Cameroun en août, Clarence Seedorf a profité du statut des Lions Indomptables, qualifiés pour la CAN 2019 en tant que pays-hôte, pour effectuer une large revue d’effectif ce mardi au Malawi (0-0) à l’occasion de la 4e journée des qualifications.

Avec une équipe largement remaniée (Ngadeu, Anguissa, Choupo Moting, Bassogog et Toko Ekambi étaient tous remplaçants au coup d’envoi ou forfaits), les champions d’Afrique en titre n’ont guère brillé, concédant un match nul insipide. Quant au buteur du match aller, il est retourné à Paris pour se faire soigner par les médecins du PSG. 

Sous l’impulsion d’un tonitruant Chester, les locaux ont largement dominé la rencontre et obtenu plusieurs situations litigieuses mais sans succès. Les camerounais, eux, étaient mauvais, à l'image de ce qu'ils sont depuis que Seedorf et Kluivert sont arrivés à la tête de la sélection.

Avec ce nul, les Lions restent en tête de la poule tandis que le Malawi reste à 3 points du Maroc, 2eme. 

Le Conseil constitutionnel camerounais a jugé "irrecevable" le recours de l'opposant Maurice Kamto qui avait réclamé la récusation d'une majorité de ses membres en estimant qu'ils était "partiaux". La requête est "irrecevable" car Maurice Kamto n'est "pas habilité" à demander la récusation du Conseil, a jugé Clément Atangana, président du Conseil constitutionnel dont les membres sont nommés par le président Paul Biya.

Le Conseil, qui est chargé d'étudier les contentieux post-électoraux avant de proclamer les résultats de la présidentielle du 7 octobre, a commencé à examiner les plaintes post-électorales déposées par plusieurs candidats.

Dès l'ouverture de l'audience, retransmise en direct à la télévision d'Etat, il a commencé l'examen d'une requête introduite par M. Kamto demandant la récusation de six membres de cet organe.

 

Candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), l'opposant Kamto a également souhaité que le contentieux post-électoral soit examiné par une autre juridiction, mais un rapporteur du Conseil a proposé que cette requête soit elle aussi jugée irrecevable, estimant qu'il n'avait pas qualité pour formuler une telle demande.

Le Conseil constitutionnel doit, par ailleurs, se pencher sur dix-huit requêtes en annulation totale ou partielle de la présidentielle.

Trois de ces recours ont été introduits par les trois principaux candidats de l'opposition, Joshua Osih, Cabral Libii et Maurice Kamto, qui dénoncent de nombreuses irrégularités.

Après l'examen de ces recours, il prononcera les résultats définitifs de l'élection présidentielle du 7 octobre.

6434 personnes jadis employées dans les entreprises situées au Nord-Ouest et au Sud-Ouest connaissent un arrêt de travail.

Au fur et à mesure que la crise s’installe dans les régions anglophones, les répercussions se font de plus en plus ressentir. D’après le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), 86% d’entreprises affirment que la crise dans ces régions a des conséquences négatives très importantes (50%), et importantes (36%) sur leurs activités. Selon les estimations sommaires réalisées, la crise a déjà coûté 2,153 milliards FCFA en termes de destruction de biens immobiliers, de matériels roulants et meubles. Le manque à gagner en termes de chiffres d’affaires est estimé à 269,056 milliards Fcfa dans les secteurs investigués: industries agroalimentaires, agro industries locales, télécommunications, filière café – cacao, services agricoles et distribution.

Intéressons-nous à la filière cacao dans un premier temps. Les industries de transformation de cacao et café voient en ce moment leurs activités de plus en plus fragilisées, à cause de la crise dite anglophone. Dans son rapport publié récemment sur l’impact de ladite crise sur l’économie camerounaise, le Gicam rapporte que pour trois unités de transformation dont une part importante des matières premières provenait du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des arrêts forcés d’activités pouvant s’étendre jusqu’à cinq semaines sont déjà programmés. C’est le cas à la Sic Cacao basée à Douala, la capitale économique du pays, dont la capacité est passée de 30 000 tonnes à 55 000 tonnes de production.

Il y a aussi l’entreprise Neo Industry installé à Kekem qui démarrera dans quelques mois son usine de 32 000 tonnes. Enfin, Atlantic Cocoa, dans la cité balnéaire de Kribi, qui démarrera dans quelques mois une usine de 48 000 tonnes. «La reprise de l’activité est d’ailleurs conditionnée, à court terme, par la possibilité de trouver d’autres sources d’approvisionnement et notamment de recourir à des importations ponctuelles. Des demandes d’autorisation à cette fin ont été transmises à l’administration, mais il s’agit à coup sûr d’une remise en cause fondamentale du modèle économique ayant sous-tendu l’installation de ces unités», peut-on lire dans le rapport du patronat. Seulement pour ces trois entreprises la cessation d’activité envisagée par ces trois entreprises va représenter une perte de chiffre d'affaires de l’ordre de 10,8 milliards Fcfa.

S’il faut parler des entreprises spécialisées dans l’agroalimentaire, on a Entre 60 et 80% d’elles qui sont désormais inaccessibles dans le Nord-ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, à cause des violences. Le Gicam révèle dans son rapport que plusieurs sociétés dans ces régions ont été contraintes au démantèlement des infrastructures logistiques et de commercialisation, lorsque celles-ci ont pu échapper aux vandalismes et destructions. Les entreprises de fabrication des boissons observent notamment des pertes de chiffres d’affaires allant jusqu’à 40 milliards Fcfa. Les dégâts matériels et destructions de biens continuellement enregistrés continuent d’envenimer la situation. Ceux-ci ont déjà coûté à ces dernières plus de 500 millions Fcfa en pertes matérielles, sans compter les sommes déboursées par leurs employés pour échapper aux rackets et autres menaces.

Liliane N.  

De la période allant de la campagne électorale au 7 octobre 2018, jour de l’élection, les forces de sécurité et de défense ont encadré les candidats et les populations.

Vu la crise socio-politique que traverse depuis novembre 2016 les régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, des craintes avaient été formulées de part et d’autre par rapport au scrutin du 7 octobre 2018. Comme le dit l’adage, il y a eu plus de peur que de mal. Le dispositif sécuritaire mis en place a permis que le scrutin se déroule sans couac. Les candidats à cette élection au nombre de neuf, ont bénéficié de l’encadrement des forces de sécurité et de défense. Des meetings ont été tenus dans une ambiance initiée par chaque candidat. A chaque rendez-vous, les populations du moins des huit régions en dehors des zones anglophones n’ont pas eu peur de répondre massivement à l’appel des candidats. On a parfois vu de vraies marées humaines assister à ces rassemblements de campagne électorale. Ce fut le cas particulièrement pour Cabral Libii du parti politique Univers et de Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

Durant la campagne électorale qui s’est ouverte le 22 septembre 2018 et a pris fin à minuit du 6 octobre 2018, on a noté de multiples patrouilles des forces de défense. Dans la capitale Yaoundé notamment les éléments de la gendarmerie et de la police vus de jour comme de nuit ont fait des veilles. En dépit de cette mobilisation, ces corps parfois connus pour leurs tracasseries, ont rendu fluides toutes interventions. Une de nos sources bien introduites révèle qu’en fait depuis le mois d’avril 2018, à la suite de plusieurs sessions du Conseil national de sécurité, des mesures de renforcement des dispositifs sécuritaires ont été prescrites par le Chef de l’Etat, Paul Biya, au Délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn), Martin Mbarga Nguele, au Secrétaire d’Etat à la Défense (Sed) en charge de la gendarmerie nationale, Galax Yves Landry Etoga, au Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, au Directeur général de Recherche extérieure (Dgre), Maxime Eko Eko et au Ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Au cœur de la stratégie, la gestion de l’information.

Du fait du contexte sociopolitique, un ensemble de mesures a été pris pour la sécurité du scrutin. Il faut dire qu’il y a eu quelques jours après, des séances de travail allant dans le même sens ont été tenues avec les responsables d’Elections Cameroon (Elecam) pour assurer là aussi la sécurité des hommes et des biens de cet organisme en charge des élections au Cameroun. Toutefois comme on pouvait s’y attendre les camerounais revendiquant leur appartenances à l’état fantôme d’Ambazonie ont essayé de mettre en mal les populations le jour du vote, dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Mais l’action des forces de défense et de sécurité a permis de neutraliser ces derniers. A Bamenda par exemple chef-lieu de la région du Nord-Ouest, près de quatre présumés ambazoniens ont été tués le 7 octobre 2018.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01