Le constat est assez troublant et les responsables en appellent au respect de la liberté de la presse dans le monde entier.
Le dernier rapport de L’ONG Reporters sans frontières dresse un bilan alarmant des hommes de médias tués au cours de leurs activités professionnelles. Au 1er octobre de cette année, 56 professionnels de médias ont déjà été tués et une dizaine de cas sont en cours d’investigation par l’ONG. Pourtant, des réels efforts avaient été constatés et salués dans cette lutte l’année dernière qui se présentait comme l’année la moins meurtrière depuis 14 ans.
Selon le rapport de L’ONG Reporters sans frontières, l’Afghanistan reste en tête des pays les plus meurtriers avec 13 journalistes tués. 10 d’entre eux ont péri le 30 avril dernier lors d’un double attentat à Kaboul. Sur ces 56 hommes de médias tués, 29 soit 52% le sont en zone de guerre et de conflit armé. Les responsables de RSF font la remarque selon laquelle «quand les journalistes ne meurent pas sous les bombes, ils périssent dans les prisons, victimes de mauvais traitements».
L’Afrique n’est pas épargnée de ces atrocités réservées aux journalistes. En Somalie, on enregistre le décès de Abdirisag QasimIman, lors d’un contrôle policier et de Abdirizak Said Osman poignardé à mort à la sortie de sa rédaction. En République Centrafricaine, les zones d’ombre autour de l’assassinat Orhan Djemal, Kirill Radtchenko et Alexandre Rasstorgouïev, trois journalistes russes sont encore nombreuses. Ils ont été assassinés par un groupe d’hommes armés non-identifiés le 31 juillet dernier, alors qu’ils enquêtaient sur la présence de mercenaires appartenant à Wagner, une société militaire privée russe également connue pour ses activités en Syrie.
Pour tous ces cas, l’ONGrendun vibrant hommage et loue le travail quotidien des seigneurs du micro, du stylo et des vedettes de l’écran. «A l’heure où nous nous apprêtons à dévoiler à Bayeux la stèle 2018 des journalistes tués, il est important de rendre hommage à tous ces hommes et ces femmes tués alors qu’ils enquêtaient ou couvraient des zones de guerre», déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.
«Le nombre alarmant de morts nous rappelle la nécessité urgente de protéger davantage les journalistes. RSF demande la nomination d’un représentant spécial du secrétaire général des Nations unies. «Notre initiative est soutenue par un nombre croissant d’Etats, 130 médias, organisations et syndicats dans le monde», témoignent les RSF.
Reporters sans frontières (RSF) est une organisation non gouvernementale internationale reconnue d'utilité publique en France se donnant pour objectif la défense de la liberté de la presse et la protection des sources des journalistes. Fondée à Montpellier par quatre journalistes (Robert Ménard, Rémy Loury, Jacques Molénat et Émilien Jubineau) en 1985, sa devise est : « Sans une presse libre, aucun combat ne peut être entendu ».
Dans ses communiqués de presse et publications, RSF se définit ainsi: «Reporters sans frontières défend les journalistes emprisonnés et la liberté de la presse dans le monde, c'est-à-dire le droit d'informer et d'être informé, conformément à l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme».
Otric N.
Le Général de 2e section, Pierre Semengue, fait face à un affront de taille. Le Secrétaire Général de la ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC), Thérèse Pauline Manguele, a entamé depuis le début de cette semaine un bras de fer avec son Patron de Général.
La genèse de cette crise se trouve dans le climat de sympathie qui s'est considérablement détérioré entre le Secrétaire Général de la Ligue de football professionnel et le général Pierre Semengue. Celle qui jusqu'il y a encore quelques jours paraissait aux yeux de l'opinion publique comme sa protégée a voulu passer outre ses compétences pour tenir un Conseil' d'administration.
Tout part d'une note du Président de la ligue notifiant à son SG sa mise en retraite. En effet, Thérèse Manguele âgée de 62 ans, est aujourd'hui selon le Général, en droit d'aller faire valoir ses droits à la retraite. Toute chose que conteste Madame Manguele. D'apres elle, ce n'est pas du ressort des competences du général de prendre ces décisions. De plus, Thérèse Manguele rappelle qu'elle sous contrat à durée déterminée avec la ligue. Un type de contrat qui ne donne pas lieu à ce genre d'interruption brusque. C'est dans ce sens que sur la base de l'article 37 alinéa 3, plus de la moitié des membres du conseil d'administration a convoqué une réunion pour le 11 octobre.
Informé de cette convocation, Semengue a court-circuité les opérations. Dans un communique, puis au cours d'une conférence de presse donnée mardi, il a fait savoir que ladite convocation est illégale et illégitime. D'après le Général, les dispositions du statut précisent que même en cas de convocation du conseil d'administration par la moitié de ses membres, il devrait au préalable adresser une lettre au Président dudit conseil. C'est en cas de refus du Président du conseil que la procédure de convocation par les membres est valable.
Par ailleurs, Semengue rappelle à l'opinion publique que les dispositions de l'article 38 alinéa 8, convoqué par madame Manguele pour justifier l'impossibilité de sa mise à la retraite ne tient pas. Pour lui, l'acte de mise en retraite est un acte de gestion courante de l'administration. Alors que l'article évoqué traite de la nomination, la revocation, et le licenciement du Secrétaire Général, il ne voit aucun conflit juridique entre les deux actions.
La seule session du conseil d'administration valable sera celle du 26 octobre prochain, convoqué par le Général en personne. L'ordre du jour portera sur le rapport du commissaire aux comptes. Ceci en prélude à l'Assemblée générale de la LFPC prévue pour le 1er novembre 2018.
Une crise qui ne va pas pour arranger les dirigeants de la ligue. Alors que l'affaire Bamboutos de Mbouda vient de mettre à nue le manque de professionnalisme des clubs dans la gestion de leurs staffs, la ligue doit réussir à démontrer à ses partenaires financiers qu'elle est capable de gérer sereinement le football professionnel au Cameroun. Et cette nouvelle crise au sein du top management de la ligue n'est pas pour conforter ceux qui la regardent.
Stéphane Nzesseu
Luc Magloire Mbarga Atangana a fait une descente jeudi sur le terrain dans certains entrepôts de la ville de Yaoundé, question de s’assurer de la disponibilité des stocks.
En réalité, il n’y a aucune raison de paniquer, bien plus, il y a effectivité des stocks des produits de première nécessité. «Au regard du contexte et d’un sentiment d’inquiétude que nous avons perçu dans l’opinion quant à la capacité du marché à assurer l’approvisionnement des ménages en cette période post-électorale et à la veille des fêtes de fin d’année», a indiqué Luc Magloire Mbarga Atangana au terme de sa visite.
La descente du ministre du Commerce dans les entrepôts de Yaoundé fait suite à la ruée des consommateurs vers les boulangeries et autres alimentations samedi dernier, veille du scrutin présidentielle. Il était question pour les uns et les autres de faire le maximum de provisions pour prévenir d’éventuelles ruptures des à de possibles troubles post-électoraux.
Dans les entrepôts visités qui alimentent le marché, le ministre du Commerce a eu l’assurance que pour ce qui est des produits halieutiques par exemple, le maquereau mauritanien qui avait disparu depuis des mois est enfin de retour dans les poissonneries. Dans d’autres cas, apprend-on, le consommateur a même l’embarras du choix sur le type de produits présentés, avec des prix pour toutes les bourses.
Cette descente a également permis au membre du gouvernement de se concerter avec les acteurs de son secteur de compétence, afin de recueillir la bonne information de nature à rassurer les consommateurs quant à la disponibilité des produits de consommation courante. Cela entre également en droite ligne du dialogue entretenu de manière permanente avec les opérateurs économiques.
Les incompréhensions qui opposaient souvent les consommateurs et opérateurs économiques doivent donc céder la place au dialogue. Avec le dynamisme et l’entreprenariat jeune, la grande distribution est de plus en plus entre les mains des nationaux.
En cette veille de fêtes de fin d’année, l’autre bras séculier de l’Etat dans la mise à disponibilité des produits de grande consommation, la MIRAP, joue également sa partition. En août dernier, cette structure d’alerte, d’achat, d’importation et de stockage des produits de grande consommation, en vue d’un approvisionnement du marché dans les meilleures conditions a ouvert des magasins témoins régionaux. Ceci afin d’être plus proche des populations.
Selon Cyprien Bamzok Ntol, l’ouverture de ces magasins témoins sera déterminée par la fin de leurs travaux de construction. Le patron de la MIRAP révèle par ailleurs que les travaux de construction des premiers magasins sont achevés à Maroua. Du côté de Garoua, le taux d’exécution des travaux est d’environ 90%. C’est le même constat au chantier du magasin témoins de Bertoua. «Nous allons commencer par ces trois premiers complexes dès le mois de septembre», confère Cyprien Bamzok Ntol.
Depuis sa création, la MIRAP réclame 2824 opérations de vente incluant 1200 organisations de producteurs, pour 84 000 tonnes de produits et un chiffre d’affaires généré de 22 milliards de FCFA.
Otric N.
Ils prennent part depuis mardi dernier à une opération de reboisement d’arbres dans la capitale.
Dans le cadre de cette campagne les élèves de 30 établissements scolaires de la ville de Yaoundé vont planter 300 arbres dans leurs écoles. Il est question de leur sensibiliser à la valorisation des ressources végétales en vue de leur participation à la protection et à l’aménagement de leur environnement et au développement durable. Il s’agit également de les sensibiliser sur l’importance de la lutte contre la désertification et le changement climatique tout en promouvant le développement durable. Cette campagne qui est en cours a reçu l’onction du Dr Nalova Lyonga Ministre des Enseignements secondaires, qui a procédé à son lancement, en présence de ses initiateurs qui sont le Shalom Club Cameroon et l’Ambassade d’Israël au Cameroun.
Au cours de la cérémonie présidée par le Minesec on a appris qu’au terme de cette campagne, les des 30 établissements scolaires auront bénéficié de la formation aux techniques relatives à la plantation, à la culture et à la conservation des arbres. Ils vont apprendre à développer, à maintenir et à exploiter un espace vert. Ils vont être outillés pour pouvoir valoriser la culture de légumes-fruits pour satisfaire leurs besoins alimentaires. Et si c’est possible pouvoir générer des revenus et valoriser l’utilisation des déchets organiques pour la promotion des engrais verts.
Il convient de rappeler ici que le gouvernement est actif dans la protection de l’environnement et la lutte contre la déforestation. Dans le cadre de la campagne nationale de reboisement 2018 baptisée «Ensemble, luttons contre le changement climatique au moyen de restauration des forêts naturelles dégradées», les autorités ont indiqué le souhait de vouloir planter plus de 550 000 arbres au cours de l’année en cours. Ladite campagne a été officiellement lancée le 4 mai 2018 à Bertoua, capitale de la région forestière de l’Est du pays. On avait alors appris que restaurer le couvert végétal du Cameroun coûtera 600 millions de francs CFA cette année à l’Etat. Pour ce qui est de la répartition de ce budget, il a été dit que 40% de ces fonds seront allouées aux régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua, toutes en proie au phénomène de la désertification. Les 60% restants permettront de lutter contre la déforestation dans le reste du pays.
Ce sont 556.100 arbres qui devraient être plantés à la fin de cette campagne. Un nombre en légère hausse par rapport à l’année 2017, où 538 mille arbres avaient été plantés sur une superficie de 1345 hectares. Le Cameroun s’est engagé à restaurer plus de 12 millions d’hectares de terres déboisées et dégradées d’ici 2030 dans le cadre de l’initiative Bonn Challenge. Depuis 2006, les campagnes de reboisement ont permis, renseigne-t-on au ministère des Forêts et de la Faune, de planter environ 4 millions d’arbres sur le territoire camerounais, sur une superficie de 30 000 hectares. Le Ministère des Forêts et de la Faune octroie depuis cette date, aux communes, Gics, associations et chefferies traditionnelles dans le cadre du programme national de reboisement, des appuis financiers du fonds spécial de développement pour la réalisation et l’entretien des plantations forestières.
Liliane N.
Pour avoir déclaré lundi dernier au cours d’une conférence de presse, qui l’a réussi à marquer le penalty le 7 octobre 2018, le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a suscité de nombreuses réactions la plupart du temps mitigées.
Dans le camp de Maurice Kamto, les partisans du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) affirment que l’acte posé par celui-ci est purement politique. Wilfried Ekanga sur le plateau télévisé de la chaîne Equinoxe indiquait mercredi dernier que Maurice Kamto n’a nullement enfreint la loi et il n’a pas appelé à l’insurrection. Point de vue partagé par Jean-Michel Nintcheu président national du Social democratic front (SDF) dans la région du Littoral.
Dans un post publié le 10 octobre 2018 Ninctheu déclare que «le professeur Maurice Kamto s’est déclaré vainqueur des élections présidentielles du 7 octobre au vu des résultats ou tendances à sa disposition. Fondamentalement je crois que le professeur Kamto a raison d’adopter cette posture offensive dans ce contexte de dictature où toutes les institutions du processus électoral sont à la solde du candidat Biya qui d’ailleurs a nommé à leurs têtes ses propres camarades du parti. Biya est pour ainsi dire juge et partie ! Ces institutions n’auront aucun scrupule à valider les faux résultats que les militants du Rdpc sont en train de fabriquer en ce moment pour renverser la vapeur et assurer la « victoire » de leur champion».
Pourtant Joshua Osih candidat du SDF à cette élection présidentielle a pour sa part indiqué que Kamto en s’autoproclamant vainqueur du scrutin du 7 octobre 2018, risque de leur nuire. «C’est de bonnes guerres que les différents candidats essayent de s’approprier la victoire avant l’heure. Mais encore une fois, je pense que c’est regrettable parce que ça risque de compromettre nos chances pour une véritable alternance», a-t-il indiqué sur les antennes de RFI. Même son de cloche au Manidem d’Anicet Ekane qui déclare «le Manidem affirme clairement et fermement, qu’en voulant abuser de la volonté de changement des Camerounais, le candidat Maurice Kamto a, pour des intérêts mafieux, internes et externes, joué avec l’avenir du Cameroun. C’est un acte antipatriotique».
Koupit Adamou de l'Union démocratique du Cameroun affirme dans l’édition du 11 au 14 octobre 2018 du journal Défis Actuels que dans leur parti politique, ils ont lancé un appel au calme et à la sérénité. «Nous avons appelé les candidats à suivre les voies légales de recours. Nous ne sommes pas pour d’autres voies pour la gestion du contentieux et la proclamation des résultats de cette élection présidentielle. […] Quel que soit la gravité des griefs qui seront relevés, il faut suivre les voies légales pour faire valoir ses droits».
Le Député de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès Douvaouissa Aissa Hamadi toujours dans les colonnes de Défis Actuels, déclare «nous sommes désolés de voir que certains candidats ne respectent pas la loi en vigueur. Et quand c’est un homme de droit ça nous écœure encore plus. Notre démocratie a fait des progrès jusqu’ici et l’on n’a jamais connu ce genre de choses […] C’est vrai, Maurice Kamto veut être président de la République mais qu’il attende les résultats».
Liliane N.
L’élection présidentielle de cette année 2018, aura permise à chaque camerounais avertis d’observer que notre pays est gangrené de l’intérieur,par des traîtres
León Theiller Onana, homme politique, porte parole de Cabral Libil, invité de la rédaction de l'Agence Cameroun Presse.
''Ceux qui pillent les richesses du pays et utilisent cet argent pour financer les troubles et d’autres part ,d’autres qui transitent par l’opposition pour accomplir les missions qu’ils se sont assignées ou alors se sont fait assigner.
Maurice Kamto est l’un des anges déchus dudit système qui veulent à tous les prix en découdre avec celui ci,même si cela coûterait la vie des millions de camerounais.
L’attitude du professeur de droit,est la preuve que la cupidité politique l’a gagné au point de ne pas faire le distinguo entre l’intérêt général et ses ambitions personnelles.
Notre pays a besoin de stabilité,du moins sur le plan institutionnel et social.
Lorsque Kamto déclare avoir reçu le mandat de tirer le penalty,a t-il oublié que lors d’un match de football,
Il y’a le temps du jeu,les autres coéquipiers qui peuvent aussi marquer,l’adversaire en compétition et le clergé des arbitres.
Ces seuls différents intervenants à eux seuls sans le peuple spectateur, devraient dissuader un Jouer solitaire de se targuer d’avoir été l’homme du match cette attitude du président du Mrc vient jeter un discrédit supplémentaire sur ce parti politique qui traînait déjà la réputation tribaliste et extrémiste.
Cette déclaration vient de porter un sacré coup négatif à l’ensemble des cadres de cette formation politique qui tarde encore à se désolidariser publiquement de cette démarche anti-républicaine.
Analysons cette démarche:
Maurice Kamto en se déclarant vainqueur de l’élection présidentielle,a voulu embrayer sur la seconde étape du plan machiavélique qui lui était attribuée,selon les déclarations faites dans une chaîne de télévision par Franck Hubert Ateba,qui qualifiait Maurice Kamto de despote à la solde des ennemis de la république du Cameroun.
Cet acte est une haute trahison,tant à l’endroit du peuple camerounais, que du Cameroun qui est notre héritage commun.
Personne ne peut classer ces déclarations dans le registre d’une démarche de pression vis à vis du régime de Paul Biya,puisque si la rue s’embrasait aussitôt après ses déclarations,nous en serions au stade de décompter les morts issus d’une crise post électoral organisé par Maurice Kamto.
D’autres part,cela nous emmène à questionner qui sont les soutiens de Maurice Kamto,pour un homme qui a sa stature,faire de telles déclarations voudraient dire que l’on a derrière soi,des appuis solides tant sur le plan financier que sur le plan diplomatique,pour accompagner l’’officiant satanique à accomplir sa prophétie apocalyptique.souvenons-nous que Kamto a toujours fait des déclarations comme quoi il irait jusqu’au bout...
De quel bout parlait-il?
Est ce le bout de la contestation politique ?
A chacun de tirer ses conclusions en tenant compte de son attitude de guerrier qu’il a affiché au lendemain du vote.
Comment comprendre qu’à peine 24h après le vote,Maurice Kamto qui n’avait pas plus de 6000 scrutateurs sérieux sur les 25000 bureaux de votes,puisse déclarer sa victoire tout de Go!
Autre chose,en se déclarant vainqueur,il n’a ni présenté les procès verbaux,même de sa propre circonscription,pire encore donner un score pour corroborer ses dires.
Il est resté dans son flou habituel.
Techniquement,le système électoral du Cameroun ne permets pas à un candidat de pouvoir déclarer sa victoire en 24h.
Il y’a déjà un soucis d’acheminement des procès verbaux au QG du candidat,sachant que certains bureaux de votes fermaient tard,d’autres zones étant enclavées avaient besoin de 2 jours pour faire remonter les résultats.
Par quelle alchimie Maurice Kamto a donc pu obtenir ses résultats.
Cette attitude me laisse croire que soit,Maurice Kamto qui maîtrise bien la machine de fraude du Rdpc qu’il a lui même contribué fabriquer, avait déjà ses propres résultats pour justifier la suite suicidaire de sa démarche,ou alors c’est tout simplement de la mauvaise foi,et la volonté de nuire.
Les camerounais doivent condamner et sanctionner l’individu Kamto,et non une ethnie.
Certains esprits légers , essayent de faire un rapprochement entre l’acte anti-républicain posé par Maurice Kamto ,et la tribalisation de l’arène politique.
Pourtant,il apparaît clairement que l’agenda Caché de Kamto est plutôt piloté par ceux qui financent en sous marin son activité politique,et qui le motivent à Se noyer.
Notre peuple aime la paix,le Cameroun est un héritage commun et personne ne viendrait le déstabiliser.''
Propos recueil par Bossis Ebo'o
Le Comité exécutif régional SDF Germany qui, dans une déclaration, constate que «le SDF n’a pas atteint ses résultats» est le premier à reconnaître cette défaite.
Mais, ce Comité exécutif régional du SDF va même plus loin et demande au Chairman Ni John Fru Ndi d’amener l’honorable Joshua Osih à assumer toutes les conséquences politique et personnelle qui s’imposent en facilitant sa démission au poste de 1er vice-président national du SDF.
Egalement, cette instance du «parti de la balance» propose au Comité exécutif national que dans l’optique de préserver la crédibilité politique de ce parti, le grand héritage de ses nombreux militants et la mémoire des martyrs du 26 mai 1990, d’opérer une autopsie des causes exogènes et endogènes de cet échec, d’engager immédiatement des consultations de la base à la grande instance qu’est la Convention nationale, en vue de matérialiser une véritable refondation et rénovation du parti.
Il est donc clair que le SDF reconnaît déjà sa défaite et pense déjà à l’après présidentielle 2018, notamment les causes de cet échec. Lesquelles, sans nul doute pourraient se trouver dans la situation sociopolitique que vivent les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Des régions, qui constituent la base électorale du SDF, mais qui sont en proie aux violences perpétrées par les irrédentistes sécessionnistes de l’Etat fantôme d’Ambazonie.
Conséquence, comme l’a reconnu l’église catholique, le scrutin n’a presque pas eu lieu dans cette partie du pays. Plusieurs électeurs ayant, du fait de la peur ou de l’intimidation, choisi de rester chez eux et ne pas aller voter. Cette situation de crise n’a visiblement pas aidé le SDF dans cette élection, surtout que le parti au pouvoir a joué quelque peu la carte du pourrissement.
La déculotté du SDF dans cette élection présidentielle pourrait aussi trouver une explication par la présidence à ce scrutin d’un candidat originaire de la région de l’Ouest, un autre bastion électoral qui a souvent voté en faveur du SDF. Mais cette fois-ci, la présence de Maurice Kamto, le candidat du Mouvement pour le Renaissance du Cameroun (MRC) n’a visiblement pas joué en faveur du candidat du SDF.
Le pari autre fois leader de l’opposition camerounaise devra désormais se contenter de jouer les seconds rôles, peut-être même derrière le parti UNIVERS qui a présenté Cabral Libii à cette élection, si le SDF ne se ressaisi pas lors des prochaines élections législatives et municipales.
Certainement conscient de son score, le SDF a introduit un recours au Conseil constitutionnel demandant l’annulation pure et simple du scrutin du 7 octobre 2018. Le parti politique fondé par Ni John Fru Ndi a introduit le 9 octobre dernier cette requête au Conseil constitutionnel. Ce qui signifie que pour le SDF tout est à refaire.
Les raisons qui justifient cette requête sont que, le SDF note qu’il y a eu des violations de certains articles contenus entre autres dans le Code électoral et dans la Constitution. Le SDF remarque qu’il y a eu une multitude «d’irrégularités qui mettent à mal l’unité nationale et compromettent durablement la sincérité du résultat de cette élection».
Otric N.
Précédemment Secrétaire Général, il a été désigné à ce poste à l’issue du Conseil d’administration qui s’est récemment tenu à Paris.
C’est d’une promotion que vient de bénéficier l’ancien Secrétaire Général de la Banque International du Cameroun pour l’Epargne et le Crédit (Bicec). En effet, suivant les résolutions prises à l’issue du Conseil d’administration de la banque qui s’est tenu le 19 septembre dernier à Paris, Rémy Raffi a été nommé au poste de Directeur Général Adjoint de la Bicec.
Il a désormais en charge «les entités du secrétariat général, mais également la direction organisation, qualité et système d’information, la direction du recouvrement amiable et du contentieux ainsi que le département affaires juridiques», peut-on lire dans le communiqué publié par l’institution bancaire.
Le même communiqué précise que la camerounaise Isabelle Kondo, également Directeur Général Adjoint, conserve la responsabilité de l’ensemble du pôle réseau. Elle, a été nommée, le 2 août 2016, en remplacement d’un autre Camerounais, Innocent Ondoa Nkou, actuellement en prison pour une affaire présumée de détournement de deniers publics.
Rémy Raffi est arrivé à la Bicec le 1er février 2015, comme directeur central des Finances. Son background l’accrédite de solides connaissances dans le secteur bancaire. Ainsi est-il devenu Secrétaire Général le 05 septembre 2017, poste qu’il a occupé pendant sept ans au sein de la filiale de Natixis, une autre filiale du groupe Bpce.
Par ailleurs, apprend-on, tout au long de son parcours professionnel, il a travaillé dans plusieurs institutions bancaires européennes, notamment au sein des directions financières. Notons que Rémy Raffi dépose ses valises dans une banque dont les négociations relatives à la cession de ses parts (68,5 %) sont en cours avec le groupe marocain BCP.
Le groupe Bpce, maison mère de la Bicec justifiait cet acte en indiquant que ceci permettrait de «se recentrer dans les secteurs et zones prioritaires de développement des métiers du groupe».
La Bicec pourrait bientôt être cédée à un repreneur. En effet, le groupe bancaire français, Banque populaire Caisse d'épargne (BPCE), a annoncé le 24 septembre 2018 à Paris, qu’elle a retenu l’offre ferme faite par le groupe marocain Banque centrale populaire (BCP), en vue du rachat de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC), le 3ème opérateur du secteur bancaire camerounais, derrière Afriland First Bank et la filiale locale de la Société générale.
A la faveur de cette transaction, qui ne sera finalisée qu’après l’obtention de diverses approbations et autres autorisations nécessaires, apprend-on, le groupe bancaire marocain reprendra la totalité des 68,5% des actifs appartenant à BPCE dans le capital social de la BICEC. «Nous cherchons un partenaire qui connaisse déjà très bien l’Afrique et qui a un projet de développement africain», avait confié Jean Pierre Levayer, directeur général de BPCE International, en dressant le portrait-robot du potentiel repreneur des actifs de BPCE en Afrique, juste quelques mois après l’annonce faite par le groupe bancaire français de vouloir quitter le continent.
Le groupe Banque centrale populaire qui correspond bien à ce profil, inaugurera après la finalisation de la transaction avec BPCE, l’ère d’une concurrence maroco-marocaine sur le marché bancaire camerounais, avec sa compatriote Attijariwafa Bank, qui contrôle le capital de la Société commerciale de banque au Cameroun (SCB Cameroun), la 4ème banque du pays.
En effet, en plus de la prise de contrôle de la BICEC, le Marocain BCP (dont le Français BPCE contrôle 4,5% du capital) est déjà actionnaire du groupe ivoirien Banque Atlantique, qui détient également une filiale au Cameroun.
Otric N.
Le dossier Blaise COMPAORE, Le dossier Thomas SANKARA et le FCFA.
I- Le Dossier Blaise COMPAORE
Le Président du Faso et le Peuple Burkinabè sont victimes d’une politique de lynchage perpétrée par l’impérialisme occidental et ses valets locaux.
Le mot "lynchage" vient du nom Lynch du juge américain William Lynch (1736-1796) qui choisit comme horde de la haine raciale à l’encontre des Indiens et des noirs la méthode la plus barbare de l'histoire. Il donnant comme instruction:
« Garder l’esclave fort physiquement mais faible psychologiquement et dépendant de son maître. Laissez son corps, prenez son esprit. Prenez le plus contestataire des noirs, déshabillez le devant les autres noirs hommes, femmes, et enfants, feuilletez et battez tous les nègres mâles qui ont assisté jusqu’au sang, ne les tuez pas mais gravez la crainte dans leur peau parce qu’ils pourront servir pour la reproduction. »
Dès la chute de Blaise COMPAORE, la France et ses valets locaux représentés au sein de la CEDEAO n’ont pas digéré les échecs que le peuple Burkinabè les a infligé à travers le départ de Blaise COMPAORE et le coup d’Etat de Diendieré.
Le 12/09/2015 avant le coup d’Etat de Dienderé du 17/ 09/2015, la CEDEAO à partir du Sénégal en l’absence des autorités Burkinabè de la Transition s'était donné le malin plaisir de mettre en place une cellule de médiation dirigée par Macky Sall et Yayi BONI sans qu’il n’y ait véritablement de crise qui le méritait.
Il faut souligner que le méridien de green Which, par lequel est défini le temps universel (invariable), passe par le Sénégal. Les décisions qui sont prises sur ce méridien sont difficilement contrées. Dans les milieux mystiques le nom de la force d’intervention qui devrait être donné était « Cougar » (prédateur de l’Étalon). Le Président Hollande depuis le Maroc avait laissé entendre qu’en cas d’affrontement avec le RSP, la France ne soutiendra pas le peuple Burkinabè. Tout était planifié pour que le pays soit divisé en deux.
Malheureusement pour eux, la loyauté de l'armée Burkinabè , la vigilance du peuple et la grâce suffisante de Dieu ont permis de mettre en échec leurs différentes manœuvres. Mais l’impérialisme et son représentant expulsé n’ont jamais cessé de tenir pour responsable des hommes du pouvoir du Président Roch dans l’expulsion de Blaise hors des frontières du Pays. En quelques années la France est passée de premier partenaire économique au rang de troisième.
Il n'est donc pas étonnant que tout soit mis en œuvre pour amener le peuple Burkinabè à regretter le boulon centrale de l’impérialisme qui servait d'interphase entre l’ordre ancien des réseaux Focard et le nouveau ordre maçonnique. Le cas du Burkina doit servir également de leçons pour les autres peuples qui cherchent à s’affranchir des forces de l’impérialisme.
Comme William Lynch il faut extraire le plus contestataire de la politique française en Afrique le lyncher, pour créer la méfiance.
II- Le dossier Thomas SANKARA
Dès son arrivée au Pouvoir le Président KABORE a fait la promesse de faire la lumière sur le dossier Thomas SANKARA.
Malgré l'évidence que la France est la commanditaire dans ce macabre assassinat, elle n'a jamais cesser de clamer son innocence. La France a toujours dit que la situation politique nationale de l'époque prêtait tous les flancs pour que la responsabilité de cet assassinat soit attribuée à l’entourage de SANKARA sans une main extérieure.
Faire donc la lumière dans cet assassinat serait de déterminer le rôle qu'a joué la France et exiger réparation. Alors que la France dans son infériorité de conscience de peuple civilisé n’a jamais cesser de croire qu’être reconnu responsable d’un crime contre un peuple noir et demander pardon comme la Belgique l’a fait pour Patrice LUMUMBA, serait de donner trop d’importance à l’homme noir. Donc celui qui demande justice pour un crime commis par la France contre un noir ou un peuple noir doit en payer le prix et le Pouvoir de S. E. Roch KABORE n’en dira pas le contraire.
III- Le Franc CFA
Depuis étudiant, le Président Roch faisait parti de ceux là qui ont compris qu’il n’y a pas d’indépendance politique sans indépendance monétaire et que l’Afrique ne peut emprunter la voie du développement qu’avec sa propre monnaie.
Au-delà des avantages financiers que le FCFA procure à la France, c’est tout le pouvoir politique, social, économique et militaire de la zone Franc qui est sous contrôle de la France à travers le Franc CFA.
Qui contrôle l’émission de la monnaie d’un pays contrôle tout son pouvoir politique. Il peut sans souci créer et financer une rébellion sans aucun effort sur on propre budget. La France qui contrôle le Nord du Mali avec 4000 Soldats, ne fournit aucun effort budgétaire pour se maintenir au Mali, exploiter ses matières premières et financer le terrorisme. Terrorisme que la France en fait son deuxième produit d’exportation après le FCFA. La France est trésorière du G5 +1(France) comme si les 5pays Africains sont suffisamment immatures pour gérer les fonds du G5.
Jusqu’aujourd’hui le FCFA en circulation au Nord du Mali ne provient pas du Trésor publique malien. La seule usine au monde qui fabrique le Fcfa se trouve en France à Chamalières sans aucun représentant Africain. Depuis 2010, il n’y a plus un seul pays Africain membre de la BCEAO guichet de distribution de la Banque de France en Afrique de l’Ouest.
Devenu Président, Roch KABORE est le deuxième Président Africain qui s'affiche à visage découvert contre le Franc CFA.
Nous connaissons tous le salaire offert par la France à tout Chef d’Etat Africain qui touche à cet FCFA. Sylvanus OLIMPIO du Togo, Modibo KEITA du Mali, Thomas SANKARA du BF, KAHAFI, GBAGBO de la Côte d’Ivoire…
Toutes ces attaques meurtrières ne sont rien d’autre qu’une inspection de terrain pour déterminer la zone propice d’une implantation de rébellion en 2020 quand le CDP contestera les résultats des élections Présidentielles quelque soit le candidat qui passera sauf s’il est du CDP parti de Blaise COMPAORE.
Le peuple doit savoir qu’il est en guerre. En guerre contre les ennemis de l’intérieur et de l’extérieur et ne doit ni négocier ni faire de prisonnier de guerre. Être prêt à mater les hommes politiques qui cautionnent et font de ces attaques un sujet de campagne politique.
Apprendre à faire des sacrifices et à soutenir les autorités dans ce combat contre les forces du mal.
Le Chef de fil de l’opposition doit faire appel à toute son intelligence pour ne pas continuer à être une marionnette de ceux qui veulent déstabiliser le pays.
Le Président doit mettre à la tête de l’armée des hommes de confiances avec un service de renseignement de haut niveau et ne jamais négocier avec les terroristes et leurs complices.
C’est triste de voir que pour des intérêts personnels, la soif du pouvoir et de vengeance, certains Burkinabè s’évertuent à mettre en mal le processus démocratique arraché au prix du sang.
Cet état d’esprit va contraindre le Président Roch à repartir vers la France impérialiste au Mois de Décembre prochain faire des courbettes auprès du Président Macron pour sauver son mandat. Tout ceci parce que le Burkinabè refuse désormais de « s’assumer dans son histoire, dans ses aspects positifs comme dans ses aspects négatifs, sans complexe aucun ». A force de ne plus s’informer de ce qui se passe ailleurs dans la zone CFA, le peuple Burkinabè a finit par se convaincre qu’il souffre plus que les autres peuples.
Le développement qui procure la liberté a un prix. Car il ne peut être obtenu par un consensus diplomatique ni par un accident d’un parcours historique, ce développement est une conséquence.
Ebo'o Bossis
Ce 10 octobre 2018, à la salle des conférences de la délégation départementale du Minepat, du Lom et Djérem la 3ème session du sous-comité technique départemental de suivi participatif des investissements publics s'est déroulée
Dans son mot introductif, le vice président, Charles Zobome, s'est premièrement excuser pour le démarrage tardif des travaux de ce jour, démarrage tardif dû la à la forte pluie qui sest abattue toute la matinée.
Il a par ailleurs remercié les uns et les autres pour leur présence effective ce jour et a rappelé que le sous comité est une réunion de techniciens permettant d'évaluer le niveau de l'exécution des projets sur le terrain et d'apporter des solutions à toute entrave constatée.
Enfin, il a passé la parole aux ingénieurs, maires et gestionnaires pour la situation physico-financières des projets dont ils ont la charge. En suite, les Ingénieurs, Maires et Gestionnaires présents ont présenté la situation des travaux dans le département.
Monsieur le Délégué Départemental du MINEE (DDEE), en prenant la parole, il a fait savoir que sur les 08 projets suivis par ses services, la construction d'un château d'eau à l'usine PROCAO, projet issu du BIP 2017 est inachevé à ce jour (70% de réalisation). Selon lui, L'entreprise adjudicataire dudit marché n'a pas respecté les normes et la cuve coule pour cause, le matériau qui a été utilisé pour son étanchéité a été mal dosé. Aussi, la pompe immergée ne respecte pas les normes du contrat et nous risquons de perdre ce projet.
La quantité de piliers était insuffisante et il avait été demandé à l'entreprise de les renfoncer en ajoutant huit piliers.
Sur ce, Monsieur le Maire de la Commune de Bertoua 2ème a fait savoir qu'il a demandé au prestataire de corriger ces manquements et que ce dernier lui a adressé un rapport selon lequel les corrections ont été faites et il attend l'avis de lingénieur.
S'agissant des 07 autres projets, il faut retenir que sur les 04 forages, 02 sont déjà réalisés (Bonis et Adinkol) et les 03 blocs latrines sont réceptionnés, ce qui fait un taux de réalisation de 58%. Il faut aussi noter que le suivi de l'exécution du forage d'Adinkol chefferie à été attribué aux ingénieurs du MINADER par la DDMAP qui n'ont pas de compétence sur la qualité de l'eau, ce qui oblige le DDEE d'empiéter sur les activités des autres.
Monsieur le Contrôleur Financier Départemental (CFD), en prenant la parole, il a fait savoir que sur les 02 projets d'acquisition du matériel informatique respectivement à la DDMINCOMMERCE et à la DDEFOP, celui de la DDEFOP a été réceptionné et celui de la DDCOMMERCE est presque réalisé. Il fallait pour le prestataire de ce dernier projet de remplacer la calculatrice introuvable sur le marché par une autre calculatrice disponible sur le marché au même coût et à la même capacité.
Il a par ailleurs fait mention de l'oubli de l'ajout dans la liste des projets d'une dotation ponctuelle à savoir : "la réhabilitation de la SAR/SM de Bélabo pour un montant en crédit de paiement de 2 102 000 FCFA.
Selon le Chef Service du Patrimoine de l'Etat, ici, nous informe qu'il y a 54 projets à sa compétence, le détail des différents taux d'avancement se trouve dans le tableau d'exécution physico-financière du BIP.
Pour le Chef de Brigade des marchés publics, il ressort de son analyse qu'il a 29 projets à sa charge pour un montant de 535.067.401 FCFA et que sur les 29, huit (08) sont déjà réceptionnés, 21 sont en cours de réalisation, le détail des différents taux d'avancement se trouve dans le tableau d'exécution physico-financière du BIP.
Il est urgent de noter que le projet de construction d'un bloc de 02 salles de classe à l'EP ABO-BOUTILA dans la Commune de Garoua-Boulaï a été délocalisé à l'EP de MBORGUENE par Madame le Maire.
Le Maire de la Commune de Bertoua 2ème, a présenté le projet de construction d'un pont définitif sur la rivière MONOUKOUBO annexes toujours pas réalisé parce que les fonds y relatifs ne sont toujours pas débloqués par le TPG.
RECOMMANDATIONS
La convocation de l'entreprise adjudicataire du marché de la construction d'un château d'eau au prochain Cadre de concertation (Octobre) pour qu'elle nous dise comment elle compte solutionner le problème ;
que des mises en demeure soient adressées à toutes les entreprises qui n'ont pas démarrées les travaux à ce jour.
La Délégation du MINMAP doit toujours photocopier les contrats et les envoyer aux M.O.D
Que le Directeur du LT de KPOKOLOTA, régularise le PV de réception avec le Chef Service Départemental du Patrimoine et non avec le Chef Service régional du Patrimoine ;
Que le TPG soit convoqué au prochain Cadre de Concertation pour avoir amples informations sur le déblocage des fonds de la construction du pont définitif.
Au sortir des travaux de ce 3ème sous-comité, nous pouvons dire provisoirement que le Taux d'exécution physique de l'ensemble des projets est de 41%.
Ebo'o Bossis
Dans une étude récemment publiée intitulée «briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale», cette institution pointe un doigt accusateur sur certains éléments qui fragilisent la bonne gestion des marchés au Cameroun.
Ainsi, selon la Banque Mondiale, les principaux problèmes recensés au cours de l’étude figurent : «l’absence généralisé d’étals de marché, les commerçants vendant à même le sol ; la proximité immédiate des routes principales, entrainant des embouteillages et à la pollution par les poussières ; le manque de lieux dédiés ou spécialisés par culture, ainsi que l’absence ou l’accès insuffisant à l’eau et aux installations sanitaires».
Aussi, poursuit cette institution, «l’absence d’aires de stationnement et de points de chargement pour les camions ; l’absence de collecte des ordures et des déchets ; et le manque d’organisation du mouvement des personnes et des biens entravent davantage l’accès».
Par ailleurs, constate la Banque Mondiale, «les infrastructures générales de commercialisation (zones de couverture, espaces de chargement et déchargement) et de stockage sont très limitées, ce qui est particulièrement problématique en saison de pluies, étant donné que les acteurs du marché et leurs marchandises ne sont pas couverts».
A titre d’illustration, l’étude de la Banque Mondiale note que dans le bassin de production qui se trouve dans les alentours de Bafoussam, chef-lieu de la région de l’Ouest, «les installations du marché sont insuffisantes pour la taille et type d’échanges agricoles actuellement pratiqués». De plus, ajoute le groupe d’experts ayant conduit l’investigation, «les grands marchés urbains ne sont pas mieux lotis en matière d’infrastructures et de gestion».
En effet, expliquent ces experts, en prenant pour exemple le marché Sandanga à Douala, «l’accès au marché pour les camions est limité, l’espace disponible ne peut accueillir qu’environ sic camions à la fois, obligeant les autres à attendre, ce qui congestionne davantage la circulation déjà dense autour du marché».
De l’avis de certains experts, même si les éléments évoqués dans l’étude de la Banque Mondiale sont plausibles, il n’en demeure pas moins vrai que le gouvernement affecte des ressources importantes à l’aménagement des marchés.
En 2017 par exemple, l’Etat, à travers le Fonds Spécial et d’Intervention Intercommunale (Feicom) et la Communauté Urbaine de Douala(CUD) sa investi six milliards de francs CFA, pour la construction du marché de Deido. Le Feicom apportait une enveloppe de 5,4 milliards, tandis que la contribution de la CUD s’élevait à 600 millions de francs CFA. Aussi voit-on sortir de terre des marchés modernes dans les différentes régions du Cameroun, et ce, dans l’optique de faciliter les échanges commerciaux.
Le Cameroun devrait recevoir cette année 2018, 100 millions de dollars de la Banque mondiale au titre d'appui budgétaire. Cet appui s'inscrit dans le cadre d'un programme conclu par le pays avec le Fonds monétaire international (FMI) l'année dernière.
En effet, en juin 2017, pour se relever des conséquences sur son économie, de la chute des prix des matières premières, pétrole et cacao en tête, et d'une série de crises sécuritaires dont celle liée à Boko Haram, le pays a dû recourir aux programmes du FMI.
Ainsi les deux parties ont conclu un accord triennal au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) avec à la clé un décaissement d'un montant entre 1.200 et 1.300 milliards de francs CFA (entre 2,4 et 2,6 milliards de dollars), de la part du FMI et d'autres partenaires extérieurs dont la Banque mondiale.
Otric N.
Une fois de plus, le leader sécessionniste et ses compagnons ne se sont pas présentés devant le juge lors de l’audience à huis clos de ce jeudi 11 novembre et, ce dernier a menacé de clore le dossier, si les accusés étaient absents le premier novembre prochain
L’information a été fournie aux hommes des médias présents à la cour d’appel de Yaoundé par maître Ndong Christopher, l’un des avocats choisis par les mis en cause. Ces derniers étaient pour la 5ème fois, absents au tribunal et n’ont pu prendre part à l’audience en habeas corpus introduit auprès du président de la cour d’appel militaire du Centre. Pourtant, le mandat d’extraction avait été délivré, selon le collectif d’avocats du président autour proclamé de la “république d’ambazonie”.
Incarcérés depuis le début de l’année au quartier général du secrétariat d’état à la défense après leur arrestation au Nigeria voisin, ils ont été accusés par l’État du Cameroun, d’actes de terrorisme.
L’on se souvient que cette actualité avait fait la Une de plusieurs tabloïds de la place et avait même été commentée à l’extérieur du pays. D’autant plus que quelques semaines avant d’être pris dans les filets de la justice, Sisiku Ayuk Tabé et 9 de ses lieutenants n’avaient de cesse de donner des ultimatums au Président Paul Biya ainsi qu’aux membres du gouvernement. Présenté comme un leader par ses adeptes et le principal commanditaire des meurtres ainsi que les assassinats perpétrés dans les régions du Nord et du Sud Ouest Cameroun, ils n’ont eu de cesse de réclamer l’indépendance de l’état imaginaire d’ambazonie.
Profitant des revendications des enseignants qui disaient déplorer la nomination des francophones dans les régions anglophones ou encore des avocats qui réclamaient haut et fort le rejet de la suprématie du droit romain alors qu’ils voulaient le common law, ils n’ont pas hésité à envoyer au sacrifice, les camerounais qui malheureusement avaient écouté leur appel au soulèvement.
Des milliers de personnes ont ainsi risqué et perdu la vie, victimes d’un lavage de cerveau. Et, au für et à mesure que le gouvernement de la république du Cameroun prenait en compte les revendications qui leur étaient adressées, afin de préserver la paix et l’harmonie sur l’ensemble du triangle national, Sisiku Ayuk Tabé et ses compagnons se sont donnés pour ambition de diviser le Cameroun en deux avec d’un côté les huit régions dites francophones et de l’autre, celles dans laquelle la langue anglaise est la plus utilisée.
Fort heureusement, leur sombre dessein a été stoppé net le jour de leur arrestation, même comme les conséquences de leurs actions se vivent encore dans les régions en crise.
Pour Fru John Soh et Ndong Christopher Nveh, les avocats des mis en cause, leurs clients ont été injustement Incarcérés et ils doutent qu’ils soient encore en vie. D’autant plus que depuis qu’ils sont en charge de ce dossier, ils n’ont pas une seule fois, eu l’occasion de les rencontrer.
Ils entendent obtenir lors de la prochaine audience, la libération de ceux sur qui continuent de péser de lourds soupçons.
Nicole Ricci Minyem
Le plaidoyer a été présenté par trois organisations qui défendent les droits des personnes ayant tout perdu après le passage des engins de destruction
L’Organisation non gouvernementale ASSOAL, la plateforme des promoteurs de coopératives et de mutuelles d’habitat et la plate-forme foncière nationale du Cameroun ont résolu depuis de nombreuses années, à faire respecter le droit des personnes victimes de déguerpissement . Ce droit, défini par le pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels et ratifiés par le Cameroun en juin 1984.
Leur plaidoyer est axé sur les points suivants: L’arrêt systématique d’éviction ou encore de détournement des propriétés des ménages pauvres, la finalisation, l’adoption ainsi que la mise en oeuvre de la politique relative à l’habitat. Ce dernier prend en compte les stratégies d’inclusion des victimes; le soutien à l’observatoire de la société civile, pour le logement social au Cameroun, de même que les modèles alternatifs portés par les groupements coopératifs de l’habitat.
C’est depuis 2010 que l’État s’est engagé à détruire les habitations dans des quartiers qui ont pour principal dénominateur commun la pauvreté. Sans que cela ne les y prépare, les populations ont pris l’habitude de découvrir inscrit sur les murs de leurs domiciles construits en matériaux locaux, la mention: À détruire. Un délai leur est accordé et, le plus souvent, la précarité des habitants de ces “ bidonvilles” ne leur permet pas d’avoir des solutions alternatives.
Et parce qu’aucune mesure d’accompagnement n’est prise, ils voient arriver avec terreur et désespoir les gros bras qui ne savent eux non plus d’où viennent les ordres. Leur job, c’est de détruire. Et, si dans le groupe des casseurs, se trouve un administratif, il se contente d’opposer des arguments tels que: Opérations d’embellissement des villes, spéculations foncières ou encore programme d’investissement pour l’émergence. Tous sont totalement indifférents aux cris des personnes qui, sont en une fraction de seconde, entrain de perdre le fruit de toute une vie de labeur.
Pour les organisations de la société civile, les populations victimes d’abus peuvent être recasées dans le programme de dix mille logements sociaux. Malheureusement, les départements ministériels en charge de ces questions n’envisagent en aucune manière, cette solution.
Les arguments du ministère de l’Urbanisme et le l’Habitat
Il est important de souligner que ce n’est pas facile de s’arrimer à la modernité ainsi qu’aux normes environnementales. L’occupation se fait en priorité sur des bases sociologiques. La recherche de certaines communautés dans les villes et les cités s’opère aussi par rapport à la situation géographique de l’espace convoité.
Au ministère de l’urbanisme et de l’habitat, on déplore le fait que les communautés recréent le village en pleine ville: C’est ainsi qu’on retrouve par exemple les poulaillers, les porcheries. L’agriculture elle aussi se pratique de façon archaïque et les espaces à écologie fragile sont pris d’assaut. L’air est ainsi pollué par toutes ces activités qui pour certaines peuvent apporter des maladies.
Des mesures urgentes doivent être prises
Le ministère de l’urbanisme et de l’habitat a décidé d’appliquer la politique nationale de l’habitat. Celle-ci va permettre aux populations de disposer d’un fond de garantie, pour investir dans le secteur et mettre à la disposition des camerounais à revenus faibles, des logements décents à faible coût. Quatre axes sont envisageables:
La révision du code et du régime foncier
La facilitation des financements, au delà des mécanismes bancaires, mais par la mise en place d’un système d’hypothèques
Le financement de l’habitat social spécifiquement
L’adaptation de la fiscalité locale au besoin social en matière de l’habitat.
Nicole Ricci Minyem