C’est dans le cadre d’une campagne initiée il y’à quelques semaines, sur l’ensemble du territoire national par la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
Chaque année, on détecte 13 mille nouveaux cas du cancer de sein et 3 mille autres, du cancer de l’utérus. Ce sont des maladies qui demeurent mortelles dans la gente féminine, certes à cause du manque d’informations mais beaucoup plus du fait des pesanteurs socio culturels. Et pourtant, selon les médecins engagés bénévolement dans le cadre de cette campagne de sensibilisation, la prise en charge rapide des patientes permet à 90% de les guérir.
André Mama Fouda, le ministre de la santé publique lors d’un séminaire sur la problématique de la prise en charge des malades souffrant de ces types de cancer, avait dit que la sensibilisation doit commencer très tôt. Surtout chez les jeunes femmes âgées de 25 ans au moins. Et les statistiques selon le docteur Ekobena, démontrent que dans le cas du cancer de l’utérus, les femmes âgées de 50 ans au plus sont les plus exposées.
Le Cancer du Sein
Le cancer non incisif est le plus fréquent. Il se forme à l’intérieur des canaux de lactation du sein et touche les tissus autour. Les symptômes sont entre autres une boule dure dans le sein, un écoulement du mamelon, des douleurs, un mamelon qui se retourne vers l’intérieur, la peau du sein qui s’épaissit, durcit ou encore rougit.
Le cancer de l’utérus
L’hyperplasie atypique de l’endométrie est un état cancéreux de l’utérus. Il ne s’agit véritablement pas d’un cancer mais sa prise en charge tardive peut entraîner la maladie. Le docteur Ekobena affirme qu’en plus de ce facteur à risque, on peut aussi citer l’hormonothérapie substituve, le nombre de menstruatio – aucun accouchement- l’embonpoint- et l’obésité – le diabète- le manque d’activités physiques – les tumeurs de l’ovaire sécrétrice d’oestrogènes- le syndrome de Lynch- le syndrome de Cowden…
Le traitement
En dehors de la sensibilisation qui constitue l’étape la plus importante pour éviter et même pour soigner les personnes malades, les deux types de cancer se traitent différemment. Pour le sein malade, le docteur Ekobena affirme que la mastectomie encore appelée traitement conservateur peut altérer le corps de la femme. Lorsqu’elle pense aux éléments culturels, sociaux, psychologique, il est aisé de comprendre la crainte de certaines malades. A un stade avancé de la maladie pourtant, la radiothérapie et la chimiothérapie sont les plus conseillées.
Il apparaît également que dans le cadre du cancer du sein, Les traitements radiochirurgicaux peuvent entraîner des modifications à l’instar du raccourcissement ou encore la sécheresse du vagin. Des facteurs qui peuvent causer une ménopause précoce. Il est important de se rapprocher des spécialistes pour avoir le traitement indiqué.
La campagne de dépistage organisée à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale veut amener les femmes de tout âge à dépasser leur crainte. Le manque d’information, la non compréhension et les autres facteurs ne doivent plus empêcher aux malades de chercher la guérison et, même lorsqu’on ne voit aucun signe extérieur, il faut se rendre à l’hôpital.