Les travaux en régie affichent un taux de réalisation d’environ 30%.
A l’heure actuelle les travaux battent leur plein dans la ville de Maroua. Les travaux d’assainissement de la voirie urbaine sont divisés en plusieurs lots. Il y a le revêtement de la chaussée sur l’«Avenue Kakataré» dont la charge revient au génie militaire. Il y a le tronçon allant du lieu allant du «Carrefour Djarma» au rond-point de la prison centrale de Maroua. D’un linéaire de 5 Km environ ce travail revient aussi au génie militaire. «Les travaux ont commencé il y a deux jours. On peut les scinder en trois catégories. C’est un projet du programme prioritaire d’investissement que le Chef de l’Etat avait promis en fin 2013. Les travaux ont commencé en 2014. Entre temps il y a eu suspension des travaux, puis les financements ont repris. Le projet devait s’achever en 2015 mais a connu des difficultés de décaissement. Dès que les décaissements ont eu lieu, les travaux se sont achevés. Le deuxième décaissement a eu lieu l’année dernière. Entre 2015 et 2017, il y a eu d’autres dégradations qui se sont ajoutées par rapport aux premières. L’enveloppe prévue a été revue à la hausse et ces travaux ont repris depuis environ deux mois», a expliqué Mohamadou Bassirou, dans les colonnes du journal de Cameroon business today, édition du 17 octobre 2018.
En plus des travaux d’assainissement de la voirie urbaine, il y a aussi la construction du deuxième pont sur le Mizao. Ladite construction va coûter 3 milliards 349 millions de FCFA. D’après le Mindhu les travaux pour ce projet vont démarrer dans un bref délai. Pour ce qui est des travaux d’urgence financés par le Ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, notamment le traitement le traitement des points critiques en vue de la protection des berges du Mayo-Kaliao et de Zileng sur quatre Km avec la consolidation des piliers du «Pont rouge» pour un montant de 3 milliards 199 millions 954 mille 021 FCFA, Jean-Claude Mbwentchou lors de sa visite à Maroua, avait recommandé que les études de dossiers d’exécution soient bouclées le plus rapidement possible. L’entreprise adjudicataire dudit marché est Gpt Afcorp Tchad/Sner.
A titre de rappel Jean-Claude Mbwentchou le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) a effectué une visite en septembre dernier, sur les chantiers routiers de la ville de Maroua. Il avait prescrit que les travaux préliminaires se fassent avec célérité. Le Ministre avait fait cette recommandation pour que le lancement des autres travaux physiques ne soit pas retardé. Les routes en piteux état des quartiers de la ville sont également en pleine réhabilitation. En septembre dernier le Chef de l’Etat a apporté une dotation spéciale de 90 millions de FCFA à trois communes.
Liliane N.
La cérémonie de distribution des ordinateurs PB Hev, don du chef de l'État s'est déroulée à l'annexe de l'Université de Yaoundé 2 Soa de Bertoua.
Après le constat établi tout au long de ce processus électoral, des recommandations ont été faites à tous les acteurs de la scène politique camerounaise et internationale.
Pour le révérend pasteur Emmanuel Noumssi, président de l’ordre national de la compagnie des experts judiciaires et experts internationaux, le scrutin dont le contentieux post électoral se poursuit sur les collines de Nkol yada, a été crédible, transparent et libre. Il a, selon lui respecté les principes internationaux en matière d’organisation électorale.
Quelques irrégularités dont il a omis de donner les détails ont été néanmoins constatées dans quelques bureaux de vote, mais ces dernières ne changent pas, d’après lui, la perception que ses équipes et lui ont eu par rapport au professionnalisme dont ont fait montre élections cameroon et le ministère de l’administration territoriale avant, pendant et après la présidentielle de 2018.
Quelques observations ont été faites, à tous les acteurs politiques, selon leur différentes casquettes lors de la rencontre organisée dans un hôtel à Yaoundé, pour rendre public, les résultats de leurs missions.
Au Gouvernement
Il a entre autres, été dit de prendre les mesures idoines pour la préparation et l’organisation à temps des échéances électorales à venir, en assurant la pleine sécurité du pays, surtout au Sud et Nord Ouest du Cameroun – De travailler sans désemparer à mettre en place un cadre permanent de concertation et de dialogue politique pour le renforcement d’une démocratie inclusive – D’anticiper voire, d’enrayer toute source de désaccord aux fins de mener à bien le développement du Cameroun dans sa globalité – De prendre des mesures d’accroître la participation ainsi que l’implication des femmes dans le processus électoral et dans les postes de prise de décision – D’encourager l’utilisation de la tablette numérique pour les scrutins à venir, en automatisant complètement la liste électorale aux fins d’avoir une liste électorale informatisée et fiable…
A Élections Cameroon, la compagnie des experts judiciaires propose de recouvrer ses vraies prérogatives d’indépendance, en organisant les élections dans un cadre politique consensuel composé de toutes les forces socio politique du Cameroun – Mettre à la disposition des missions d’observation “ le kit de l’observateur” comprenant : les textes juridiques, le code électoral, les contacts des démembrements de Élections Cameroon dans toutes les régions et localités du Cameroun, la liste ainsi que les contacts des responsables des forces de défense et de sécurité dans les régions, la carte physique électorale – Faire des badges numérotés aux membres des commissions locales de vote et les distinguer par des gilets – Penser à l’adoption d’un bulletin unique, pour les scrutins à venir, diminuant dès lors la charge rencontrée par des électeurs moins lettrés.
Au ministère de l’Administration Territoriale, il a été suggéré de produire des badges par catégorie, aux différents groupes d’observateurs.
Que le Conseil Constitutionnel utilise les moyens en sa disposition pour la proclamation au temps prescrit, des résultats définitifs afin d’éviter des suspicions et par ricochet libérer les tensions psychologiques post électorales.
L’équipe conduite par le révérend pasteur Emmanuel Noumssi a recommandé de respect les résultats des urnes, de privilégier le recours aux moyens légaux en cas de contentieux – d’éviter de s’autoproclamer vainqueur, en dehors du cadre institutionnel représenté par le Conseil constitutionnel – D’éviter d’inciter la population à la vindicte et à la violence, faire recours à la sagesse et à l’esprit de discernement pour la résolution des différends, en prônant le dialogue.
D’autres propositions ont été faites aux membres de la société civile, à la communauté internationale ainsi qu’aux forces de sécurité et de défense.
Le processus électoral entamé par la convocation du corps électoral et qui va s’achever le jour de la proclamation des résultats, a permis à l’ensemble des camerounais, d’acquérir une certaine maturité qui, à moyen ou long terme va permettre de mieux préparer les prochaines échéances,et ce, malgré les résultats qui vont sortir des urnes, dans peu de temps.
Nicole Ricci Minyem
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation, il est question pour les Etats d’intensifier les efforts s’ils veulent atteindre cet objectif
« Agir pour l’Avenir » est le thème retenu cette année, pour commémorer la 38ème édition de la journée mondiale de l’alimentation. Les chiffres en ce mois d’octobre démontrent que la faim et la malnutrition demeurent des fléaux dans de nombreux pays dans le monde et, ils tendent même à s’aggraver. 821 millions de personnes - soit une personne sur neuf- souffrent de faim chronique. Au même moment, 1,9 milliard de personnes sont en surpoids dont 672 millions d'adultes obèses.
Dans son rapport 2017 sur l’insécurité alimentaire en Afrique, la FAO a révélé au mois de février dernier que près de 224 millions de personnes souffrent de faim à travers le continent. Soit 22,7 % de la population totale du continent. Ce chiffre représente aussi 25 % des 821 millions de personnes souffrant de faim dans toute la planète
Pour la FAO, les facteurs naturels comme la sécheresse, les chenilles légionnaires, les invasions d’oiseaux granivores, les changements climatiques et bien d’autres ne constituent par les seules entraves pour l’atteinte de l’objectif « La Faim zéro en 2030 ». Les hommes ont une grosse part de responsabilité et compromettent les efforts accomplis jusque-là, dans la lutte contre la faim et la malnutrition. Ils sont à la base des conflits armés, des événements climatiques extrêmes causés par la destruction massive de l’écosystème, des récessions économiques, de la hausse des cas de surpoids et d'obésité.
Au mois de mai 2018, l’Organisation des Nations Unies a attiré l’attention lors de la conférence des donateurs, en parlant de 2 millions d’enfants menacés de malnutrition en République Démocratique du Congo, plus précisément dans le Kasaï ainsi que les provinces de l’est, à cause des conflits armés qui ont provoqué les déplacements de plusieurs milliers de personnes.
Le facteur humain, c’est malheureusement aussi le type de gouvernance en Afrique. Les politiques donnent l’impression de faire passer au second plan, les budgets à allouer aux activités agropastorales, au profil des enveloppes que la défense et la sécurité des dirigeants prennent chaque année, alors même que certains pays ne sont même pas en guerre ni contre un quelconque État voisin, encore moins en proie à quelque rébellion.
Dans ces pays, pourtant dotés d’un énorme potentiel naturel, propice à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche, à la mise sur pied des usines de transformation pour une consommation locale, les dirigeants sautent d’un avion à un autre, à la recherche d’on ne sait trop quoi. C’est aussi dans ces pays que l’on voit sur des panneaux, des messages tel que : Agriculture, priorité des priorités.
Les gouvernements, les agriculteurs, les acteurs du secteur public et privé doivent proposer, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation des réformes afin de renforcer les programmes de protection sociale dans leurs pays respectifs. Il est important pour chaque Etat de prôner l’utilisation des semences plus résistantes, face à la sécheresse ainsi qu’aux changements climatiques qui semblent faire la loi dans de nombreux pays aujourd’hui. De créer des opportunités pour les producteurs alimentaires sur le plan national et inciter les populations à adopter des habitudes alimentaires plus saines.
Nicole Ricci Minyem
Une deuxième employée de la Croix-Rouge internationale enlevée par Boko Haram a été tuée par le groupe jihadiste dans le nord-est du Nigeria en l'espace d'un mois. "Un acte de cruauté abject", s'est indigné mardi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Mardi, le ministre nigérian de l'Information, Lai Mohammed, a annoncé la mort de Hauwa Liman, une sage-femme de 24 ans. Condamnant un meurtre "ignoble, inhumain et impie", il a appelé à la libération de deux femmes encore aux mains de Boko Haram: Alice Loksha et une jeune fille de quinze ans.
Trois humanitaires nigérianes avaient été enlevées le 1er mars dans une attaque visant la ville de Rann (extrême nord-est), au cours de laquelle trois autres travailleurs humanitaires et huit soldats nigérians avaient été tués. Deux des femmes kidnappées, Hauwa Liman et Saifura Khorsa, travaillaient pour le CICR. La troisième, Alice Loksha, travaillait pour l'Unicef.
Selon l’AFP, le CICR a confirmé quelques heures plus tard avoir des informations selon lesquelles Hauwa Mohammed Liman a été tuée par ses ravisseurs dans un acte de cruauté abject. "Nous avons appelé à la clémence et à la fin de ces meurtres insensés. Comment est-il possible que deux professionnelles de la santé aient été tuées l'une après l'autre? Rien ne peut justifier cela", a réagi la directrice régionale du CICR pour l'Afrique.
Hauwa Liman était "une femme sociable, dynamique et enthousiaste, très aimée de sa famille et ses amis (...) dévouée à son travail", a ajouté le CICR.
"Nous espérons sincèrement que cette série de tristes événements et que la mort douloureuse de certains de leurs employés ne décourageront pas le CICR de travailler au Nigeria", a déclaré mardi soir le président nigérian Muhammadu Buhari sur son compte Twitter.
Ce meurtre est un coup dur pour le chef d'Etat nigérian, qui avait fait campagne en 2015 sur la promesse d'éradiquer l'insurrection jihadiste dans le nord-est du pays et qui est candidat à sa propre succession pour la prochaine présidentielle prévue en février prochain.
De son côté, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a "condamné fermement ce meurtre". Il "exprime son inquiétude pour la sécurité des otages - encore entre les mains du groupe - et demande leur libération immédiate", dans un communiqué signé de son porte-parole.
Mardi, des dizaines de personnes se sont rassemblées à Abuja, en hommage à la jeune femme assassinée, sous la houlette d'Ezekwesili Obiageli, candidate à la présidentielle de février et figure du mouvement #BringBackOurGirls, créé en 2014 après le premier enlèvement de masse par Boko Haram en avril 2014.
Plusieurs manifestants, en larmes, arboraient des pancartes reprenant les derniers mots de Hauwa Liman au téléphone avec son frère, quelques minutes avant son enlèvement : "Nous étions là pour les plus vulnérables et maintenant nous sommes les plus vulnérables". Mais la marche, qui devait s'achever devant le palais présidentiel, a été empêchée par la police qui a formé un barrage humain sur la route.
Les Nations unies estiment que les violences entre Boko Haram et l'armée nigériane ont fait plus de 27.000 morts depuis 2009 et près de deux millions de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.
Otric N.
Cette filiale du groupe vietnamien Viettel affirme, dans un communiqué publié le 16 octobre 2018, être «aujourd’hui le premier opérateur téléphonique au Cameroun, comparé aux autres opérateurs télécoms qui ont investi et commencé sur le marché sur de longues périodes» et d’avoir bâti une solide infrastructure «couvrant jusqu’à 90% de la population, dont 99,2% en zone urbaine».
En 4 ans d’existence, -- l'opérateur a commencé ses activités au Cameroun en septembre 2014, deux ans après l'obtention de la troisième licence d'exploitation de la téléphonie mobile au Cameroun -- Nexttel affirme avoir créé des emplois pour près de 100.000 Cameroun et employer 1000 personnes, dont 94% sont des nationaux.
Ce tableau reluisant, synonyme d’opération marketing auprès du public, intervient, note-t-on, alors qu’une guerre de leadership fait actuellement rage entre les actionnaires camerounais et vietnamiens pour le contrôle de la société.
Cette bataille oppose en effet le milliardaire local Baba Danpullo, promoteur de Bestinver Cameroon SA et actionnaire à hauteur de 30% de Nexttel, et l’actionnaire majoritaire Viettel Global Investment SA, le premier cité accusant, entre autres, ses adversaires de gestion unilatérale, de refus du principe de la double signature ainsi que d’importation massive de la main-d’œuvre du Vietnam.
Cette belligérance, de plus en plus entretenue par les médias locaux, a fini par faire sortir de ses gonds le représentant de Viettel Global Investment au Cameroun, Do Manh Hung, qui dans un communiqué a dénoncé des «informations mensongères», véhiculées par Baba Danpullo.
Pour le Vietnamien, le groupe n’a cessé de s'engager pour les intérêts du pays d’accueil, «en apportant au pays des technologies de pointe et une expertise certaine en matière de gestion des télécommunications, en créant des emplois, tout en respectant les lois et règlements camerounais».
La preuve, selon Do Manh Hung est que, «parmi les 1000 employés travaillant chez Viettel Cameroun SA, les Camerounais représentent 94% de l’effectif et l'équipe dirigeante est composée à 85% de Camerounais», de même que «les employés vietnamiens travaillent côte à côte avec leurs collègues locaux et essaient de former et de transférer des technologies aux collaborateurs locaux».
En fin de semaine dernière le tribunal de première instance de Yaoundé, la capitale du pays, a rendu une ordonnance instaurant la notion de la double signature chez les gestionnaires de Nexttel.
Jusqu’à fin décembre 2017, argue-t-il, Viettel Global Investment SA a investi avec succès 201 milliards FCFA dans sa filiale camerounaise sous forme de capital d'investissement et autres types de supports commerciaux, se hissant désormais au 3ème rang des opérateurs locaux avec près de 5 millions d’abonnés à fin juin 2018, derrière le sud-africain Mobile Telecommunications Network (MTN) et le français Orange.
L’opérateur indique qu’il a construit 2 000 stations relais et 8 000 Km de fibre optique. Pionnière en matière de fourniture de la 3G au Cameroun, l’entreprise revendique actuellement 8 000 points de vente et 97 concessionnaires agréés.
Grâce au lancement annoncé de la 4G par Nexttel, Ovum, une entreprise britannique spécialisée dans l'analyse stratégique concernant l'industrie des réseaux et des télécommunications, indique que sur la période 2017-2021, cette filiale vietnamienne en tandem avec Orange va grignoter d’importantes parts de marché à MTN Cameroun, jusqu'à très récemment, leader du secteur.
Otric N.
C’est l’une des annonces fortes qui a été faite le 15 octobre 2018, au cours de l’installation du nouveau Secrétaire général par intérim.
La cérémonie d’installation de M. Benjamin Beyeck nouveau Secrétaire général (SG) de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) a servi de cadre pour la diffusion de multiples annonces. L’une d’entre elles porte sur le nombre d’équipes qui vont jouer dans les Ligues à la prochaine saison. «On va jouer à 20 clubs en Ligue 1 et 18 en Ligue 2. Je décide comme ça parce qu’il faut remplir l’autre condition de la Fifa. Pour qu’un joueur ait 50 matchs dans les jambes, il faut porter le nombre de clubs à 20. Ca fait 38 matchs de championnat auxquels on va ajouter les matchs de Coupe du Cameroun et éventuellement sept matchs de la Coupe de la Ligue, qui est prévue. Les joueurs des mauvaises équipes pourront avoir 40 matchs dans les jambes et ceux des meilleures équipes 50 matchs, non compté les rencontres programmées par la Caf. Pour la saison suivante, on ira à 20 clubs en Ligue 2», a déclaré le Général Pierre Semengue, président de la Lfpc.
Le Général Pierre Semengue a aussi saisi l’occasion pour parler de la date d’ouverture de la prochaine saison. «Nous avons alors envisagé de démarrer la saison sportive le 3 novembre prochain. Cette date sera respectée. Maintenant je suis obligé d’assumer la carence du Conseil d’administration et de l’Assemblée générale, puisque ces deux instances vont se réunir après. Les clubs doivent se préparer pour qu’on lance le championnat les 03 et 04 novembre pour la Ligue 1 et le 10 pour la Ligue 2», a-t-il déclaré. En outre le président de la Lfpc a indiqué que l’instance a reçu un oukase de la Confédération africaine de football lui demandant de terminer le championnat au mois d’avril 2019. Pour qu’au mois de mai 2019 la fecafoot puisse clore la saison avec la finale de la Coupe du Cameroun. «On va tâcher de trouver les moyens pour le faire, parce qu’il ne faut pas pénaliser les clubs et le Cameroun. Si on ne termine pas vite le championnat, la Caf peut nous chercher noise. Vous le savez, l’attribution de la CAN total 2019 au Cameroun est toujours un problème où des gens cherchent des failles pour nous nuire», a-t-il ajouté.
Aussi la cérémonie d’installation du nouveau SG de la Lfpc, a été marquée par l’absence de Mme Thérèse Pauline Manguelé admise à faire valoir ses droits à la retraite. Toutefois l’absence de celle qui fut SG de la Ligue n’a pas empêché le Général Semengue de présider ladite cérémonie. «La nomination ou la révocation ou la résiliation des contrats des cadres de la Ligue nécessitent l’intervention du Conseil d’administration. Notifier un cadre de sa retraite est un acte administratif qui ne doit passer devant aucun Conseil d’administration. La réglementation veut que je puisse désigner quelqu’un de la Ligue pour assurer l’intérim au Secrétariat général. En attendant celui qui sera proposé pour être Secrétaire général, avec approbation du Conseil d’administration M. Beyeck Benjamin assurera donc les fonctions de Secrétaire général par intérim», a déclaré le Général Pierre Semengue.
Liliane N.
Trois régions du pays restent touchées par cette maladie.
Engagé dans la lutte contre l’épidémie de choléra qui sévit plus dans la zone du Grand Nord, le Cameroun par son Ministère de la Santé publique, a mis à la portée de tous, un rapport sur la gestion de cette crise sanitaire, que connaissent certaines parties du pays. «L’endémicité du choléra est effective. En réalité, dans tout le pays, il y a des signaux sur la qualité de l’eau, des aliments dans nos marchés, qui laissent transparaître la présence latente du choléra. Et il suffit que les populations ne respectent pas les conditions d’hygiène et de salubrité, pour que des cas de choléra se signalent dans le pays», indique André Mama Fouda.
En fait les autorités semblent être déjà fixées sur l’origine de cette épidémie. Les premières personnes contaminées avaient bu une eau insalubre, apprend-on. Aussi les médecins proscrivent la consommation des eaux de puits, des eaux non potables. Ils recommandent le lavage des mains avec du savon avant les repas et après les sorties de toilettes. Ils suggèrent de bien laver les légumes, les fruits et faire cuire à point les aliments. Il faut avoir une hygiène au top.
Il convient de préciser à la suite de ce qui est dit, que sur dix régions qu’on compte au Cameroun, les trois qui sont touchées sont, celle du Littoral avec un cas de maladie, 13 districts de santé restent concernés par l’épidémie du choléra, neuf dans la région du Nord, trois dans le Centre. On note donc qu’il y a une hausse comparé aux 17 décès enregistrés au 03 septembre dernier dans les mêmes zones, avec cette fois, pour un total de 267 (contre 235 précédemment) pour un taux de létalité de 8,2%. Au total, 267 cas cumulés dont 194 dans le Nord, 72 dans le Centre et un dans le Littoral. Concernant le nombre de décès, il se chiffre à 22, soit 21 dans le Nord et un dans le Centre, communique le Ministre. Outre la région du Nord, André Mama Fouda indique que cinq personnes sont mortes dans les hôpitaux et une dizaine d’autres dans des domiciles.
Jean Abaté Edi’i le gouverneur du Nord, partie du pays la plus touchée fait savoir que la situation est sous contrôle. Et depuis une semaine, aucun nouveau cas n’a été signalé. A titre dans le cadre du partenariat et de la coopération existante entre le Cameroun et Israël, ce pays ami a décidé d’apporter son appui dans la lutte contre l’épidémie de choléra. Le 18 septembre dernier le Ministre de la Santé a réceptionné un lot de 10 unités de purification d’eau, en présence du représentant résidant de l’Organisation mondiale de la santé au Cameroun Dr Phanuel Habimana. Simon Siroussi le chargé des Affaires de l’Ambassade d’Israël au Cameroun a précisé que son pays qui est à majorité désertique utilise 90% d’eau traitée et recyclée. Il a indiqué que les machines remises à l’Etat camerounais ont une capacité de traitement de 8 litres d’eau par minute. Elles ont une durée de vie de 3 années et chacune d’elles s’auto nettoie et n’a pas besoin d’énergie électrique pour fonctionner.
Ce matériel a donc été dirigé vers les aires de santé du Nord où le mal se fait le plus pressant.
Liliane N.
C’est pour une visite de 72 heures au cours de laquelle la gouverneure va rencontrer de nombreuses personnalités aussi bien dans le corps enseignant que technique
C’est au Burkina Faso que madame la gouverneure va d’abord déposer ses valises. Même si certains pensent que c’est une visite marathon, Julie Fayette sera reçue à l’Assemblée nationale pour une discussion avec les parlementaires. Parmi les sujets évoqués, le premier ministre Justin Trudeau a dans le communiqué rendu public ce jour, mentionné les accords dans les domaines financiers, de l’éducation, du commerce … Son calendrier prévoit par ailleurs des échanges avec des élèves à qui sont spécifiquement dispensés les cours de sciences, dans une école secondaire. Avant de s’envoler pour la Côte d’Ivoire, la gouverneure va rencontrer les artisans ainsi que des canadiens installés au Burkina Faso et, qui participent au développement dans ce pays.
En Côte d’Ivoire, Julie Fayette va s’arrêter dans un site mis sur pied par un projet que son pays finance. Les clauses de ce projet stipulent que les producteurs de cacao, doivent s’arrimer aux nouvelles technologies qui intègrent le type d’agriculture qu’il convient de pratiquer à cause des changements climatiques. La maîtrise de toutes les données permet de conserver les revenus et peut être aussi, les développer.
A quelques exceptions près, c’est le même agenda au Nigéria. Les rencontres avec les personnalités scientifiques, technologiques et culturelles. Avec des jeunes aussi, qui, face aux nombreux défis auxquels ils sont confrontés à cause du concept de la mondialisation, ont l’obligation de s’arrimer aux nouvelles donnes.
Les accords qui lient le Canada à ces trois pays
Le Canada est un investisseur privé de premier plan au Burkina Faso. En 2017, les actifs miniers canadiens dans ce pays étaient évalués à 2,2 milliards de dollars. La même année, le commerce bilatéral de marchandises avec le Burkina Faso atteignait 59 millions de dollars, et il continue d’augmenter. Le Canada et le Burkina Faso sont partenaires en matière d’aide au développement (57,1 millions de dollars en 2016-2017) et accordent une importance particulière à l’éducation et à l’égalité des sexes.
En 2017, les exportations canadiennes en Côte d’Ivoire totalisaient 38,5 millions de dollars. La même année, les importations en provenance de la Côte d’Ivoire atteignaient 319,9 millions de dollars et consistaient notamment en cacao et en produits pétroliers. Un nombre croissant d’entreprises canadiennes cherchent des occasions de faire des affaires en Côte d’Ivoire ainsi qu’avec la Banque africaine de développement, dont le siège est situé à Abidjan.
Le Nigéria est le plus important partenaire commercial du Canada en Afrique sub-saharienne au chapitre du commerce bilatéral de marchandises. Le commerce bilatéral entre les deux pays atteignait 1,47 milliard de dollars en 2017. Pour leur part, les exportations du Canada au Nigéria totalisaient 434,6 millions de dollars, ce qui fait du Nigéria notre troisième marché d’exportation en importance en Afrique. Le Nigéria est également le plus important investisseur africain au Canada. Ce pays est un partenaire de longue date du Canada au chapitre de l’aide au développement (110 millions en 20162017), par l’entremise de programmes axés sur la santé et les droits des femmes et des filles, la promotion de la croissance qui profite à tout le monde et l’octroi d’aide humanitaire.
Nicole Ricci Minyem
Audience historique. Pour une fois ce ne sera pas une balade de santé que de statuer sur le contentieux post-électoral au Cameroun. Pour sa toute première élection présidentielle, le conseil constitutionnel à fort à faire avec la cohorte de professionnel du droit qui porte le candidat Maurice Kamto.
Le conseil constitutionnel siège depuis ce mardi matin, à la faveur des audiences de règlement du contentieux Post-electoral. 18 recours ont été deposés sur sa table. Des recours dont les plus difficiles à connaître étaient ceux du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun du candidat Maurice Kamto.
Il est 11h précise quand les membres du conseil au complet font leur entrée dans la salle des audiences du Palais des Congrès de Yaoundé. Après les formalités liminaires, la première requête va être examinée. Il s'agit de celle du MRC récusant 5 membres du Conseil. En effet, selon le collège des avocats du candidat Maurice Kamto, collège constitué d'une dizaine de specialistes du droit, que conduient deux anciens batoniers du barreau camerounais, Maitre Yondo Black et Maitre Akere Muna, selon ce collège lesdits membres tombent sous le coup de l'incompatibilité, mobile pour suspecter légitimement leur impartialité.
Les juges concernés, Emmanuel Bondé, Amadou Tidjani jusqu'à date membre du directoire du RDPC. Jean Fouman Akam qui cumule des fonctions administratives ce qui est contraire au statut de membre du conseil constitutionnel. Mais aussi, le Président Clément Atangana dont l'épouse est députée RDPC.
Après d'âpres discussions, la pertinence des arguments du camp Kamto va obliger le conseil à suspendre l'audience pendant plus de 40 minutes. Dès la reprise d'audience, le Président du Conseil constitutionnel, Clement Atangana rejette la requête arguant que seul un membre du conseil ou l'autorité qui nomme ces membres peut les récuser.
La journée s'est poursuivie avec le rejet pur et simple des recours de Bertin Kisob et du Rev Pasteur Aminou Gabane pour défaut de qualité pour ester devant le conseil. Le contentieux ne concernant que des acteurs ayant pris part au scrutin du 7 octobre, il allait de soi que ces deux contestataires ne soient même pas reçu devant le conseil.
Puis est venu le tour du parti Univers et de son candidat Cabral LIBII. Ses recours demandaient en somme l'annulation de l'élection présidentielle dans plusieurs localités au Cameroun et à l'étranger où les représentants du parti Univers ont été interdit d'accès et autres griefs. Les recours du candidat Cabral va buter sur deux questions de formes. D'abord la réception du recours faite au-delà des 72h prescrites par les articles 132 et 133 du code électoral. Ensuite sur la non présence dans le recours du candidat des moyens de droit permettant d'apprecier les points de droit violés par les faits relevés par les avocats du parti.
Sur la question de l'heure de dépôt, le Conseil Constitutionnel va interpréter la loi en défaveur du candidat Cabral. Argant que les opérations électorales prennent fin à 18h avec la fermeture des bureaux de vote. Et ce sera suffisant pour que la requête soit simplement rejetée sans besoin d'examen dans le fond.
La journée s'est refermée avec l'examen du recours du candidat Kamto en annulation de l'élection présidentielle dans sept régions. Notamment le Nord Ouest, le Sud Ouest, l'Adamaoua, le Nord, l'Extrême Nord, l'Est, le Sud. Après l'exposé du recours par le Professeur Bipoun Woum, et la lecture des mémoires des parties au procès, place est donnée aux avocats du candidat Kamto. C'est le bâtonnier Akere Muna qui prend la parole en premier pour decrire la situation dans les régions anglophones. Il conclura qu'en l'etat des choses difficile de dire qu'il y a eu élection dans cette partie du Cameroun.
Dans sa suite, Maitre Michèle Ndoki va dans un important exposé, mettre à nue les cas de fraude dans les 7 régions du Cameroun. Avec une éloquence qui séduit l'assistance, elle démontre preuve documentaire à l'appui que les fiches validés par la commission de recensement général de vote a pris en compte des documents qui n'ont aucune valeur juridique et qui ne respectent aucunement la loi électorale. Une fois son exposé terminé, alors que plus d'une demi douzaine d'avocats sont encore attendus devant le Conseil pour le compte du candidat Kamto, le Président Clément Atangana va choisir de suspendre les travaux. Ils reprennent le lendemain dès 9h30. Il est 20h30.
Mercredi on suivra donc la suite des plaidoiries des avocats du MRC. Puis viendra le dernier recours, celui du SDF portant lui aussi sur l'annulation du scrutin.
Stéphane Nzesseu
Les réformes engagées au sein de cet organisme au mois de juin dernier, ont abouti aux cours du conseil d’administration de l’association africaine des institutions de formation au soutien à la paix (APSTA), dont les travaux se sont déroulés du 13 au 15 octobre 2018 à Yaoundé. Le secrétariat exécutif a été confié à Jean Eudes Biem.
Les résolutions suivantes ont été prises
L’apsta accepte pleinement l’offre du gouvernement de la république du Cameroun d’abriter le secrétariat exécutif à titre permanent à Yaoundé
L’apsta a adopté une constitution révisée qui reflète son nouveau statut, en tant qu’organisation internationale panafricaine, avec un siège établi à titre permanent à Yaoundé au Cameroun.
Considérant l’arrivée à échéance de la période intérimaire, une période de transition de six mois commence à compter du 15 juin 2018
Etant donné que le poste de secrétaire exécutif est occupé de façon rotative et sur une base régionale pour une période de trois ans, la première phase de rotation est confiée au Cameroun suivant la période de transition
L’assemblée générale de l’apsta présente au gouvernement de la république du Cameroun a émis le vœu que ce dernier fasse les diligences nécessaires pour accélérer la mise à la disposition de l’apsta, le soutien financier promis dans les textes en vigueur
L’assemblée générale va renvoyer la version amandée du mémorandum d’entente au gouvernement de la république du Cameroun ainsi qu’au Président de la République
La nécessité d’opérer dans des environnements asymétriques et la transition, la protection des civils font partie des « grands problèmes » communs à toutes les opérations de maintien de la paix déployées à ce jour, dans les 16 institutions membres. La violence à grande échelle à laquelle ont eu à faire plusieurs missions et les échecs notables essuyés en matière de prévention de la violence contre les civils en 2016, ont mis en exergue les difficultés concrètes des mandats de protection des civils.
Cette dernière n’a pas forcément besoin de stratégies coercitives. Une bonne stratégie doit intégrer des éléments de prévention et des initiatives non militaires telles que les mesures d’alerte précoce, la gestion des crises, la médiation, la reconstruction des infrastructures, la promotion des activités économiques et l’établissement de programmes soucieux de l’égalité entre les sexes.
Cette protection doit être un effort concerté qui exige un appui politique renforcé, de la part du Conseil de sécurité, des principales parties à un conflit et du gouvernement hôte. Sur le terrain, elle nécessite une synergie renforcée entre les composantes militaire, police et civile. Le défi fondamental tient au fait que le personnel de maintien de la paix doit bien souvent contenir des flux imprévisibles de déplacés sans les budgets nécessaires. En conséquence, il faut des mesures spécifiques pour assurer une mise en œuvre holistique de la résolution 1265 (1999) du Conseil de sécurité.
Les assises de Yaoundé ont permis de constater qu’il existe une parfaite convergence de vues entre les organisations parties prenantes de l’Association africaine des institutions de formation au soutien à la paix, sur l’impératif de bâtir une organisation forte et cohérente, capable de répondre aux importants défis sécuritaires qui interpellent collectivement les différents Etats.
L’oiseau a vu le caillou
Les camerounais, cela leur est reconnu, sont ingénieux et créatifs. Tempérés dans leur comportement, ils n’ont pas leur pareil pour sortir de leurs esprits alertes, des propos d’une certaine pertinence, propos dont la simplicité dans la plupart des cas, est inversement proportionnelle à la perspicacité qui les caractérises et ce, même au plus fort de moments troubles. Oui, au moment où les chantres de la haine et de la division s’efforcent à conquérir cœurs et esprits en distillant leurs litanies insipides et nauséeuses , au moment où certains partagent des tracts incitants d’autres à aller jouer leurs vies à pile ou face tandis qu’eux sont bien planqués, au moment où l’on parle de « cargaisons d’armes saisies » là-bas, un camerounais, quelque part dans son coin lâche tout naturellement : « les camerounais n’ont pas de problème de vivre ensemble, ils ont un problème de manger ensemble ».
Le sous-entendu ici nous semble clair et à moins d’avoir les yeux bridés et/ou de vivre dans une autre réalité, beaucoup de choses peuvent lui être concédées, sans pour autant nier les efforts colossaux fournis en haut lieu pour améliorer le quotidien de la plupart d’entre nous. Malheureusement, ces efforts sont souvent amoindris. Entre ceux qui mettent sans état d’âme et tout naturellement les fonds à eux confiés à sac, les rapaces qui ne laissent rien passer tant qu’ils ne se sont pas attribués « leur part » dans les ressources ne leur appartenant pas et menant grand train de vie… ; comment ceux, plus nombreux, souvent intellectuellement outillés eux aussi et qui tirent « l’autre-là » par la queue ne se sentirons pas frustrés, délaissés ? Qui peut leur dénier l’envie de voir s’améliorer leurs quotidiens, de manger à leur faim ?
Les camerounais comme l’a dit notre penseur anonyme n’ont pas de problème de vivre ensemble et je souscris à cela. J’en veux pour preuve, le fait de n’avoir jamais été au courant de la moindre rixe ayant opposé deux individus et fondée exclusivement sur leurs appartenances tribales. J’en veux pour preuve de n’avoir jamais entendu parler d’un conflit opposant deux camerounais de confession religieuse différente quand on sait que se côtoient au quotidien dans ce pays, chrétiens, musulmans, animistes… J’en veux pour preuve les mariages inter-ethniques qui sont légions et enfin, j’en veux pour preuve, le fait que les mets traditionnelles ne soient plus exclusifs à une tribu, car ici, il est quotidiennement fréquent de tomber sur un plat de « Mbol » de l’Est chez un Baganté de l’Ouest, un plat de « Ndole » Sawa chez un Mbororo du Nord et le meilleur plat du Cameroun, un « Bongo’o Tchobi » des Nsa’a chez un Bulu du Sud… aussi simplement dit, voilà la réalité des faits.
Revenant sur le manger ensemble et les quelques difficultés y relative relevées plus haut, Pour certains malgré tout, le coupable est désigné. Ne s’agissant pas pour moi dans ce cadre de jouer les avocats de qui que ce soit, peut-être la petite anecdote à suivre permettra à certains de mettre un peu d’eau dans leur « Matango ».
Il y’a de cela plus d’une dizaine d’années, je fus agent enquêteur pour l’Institut National de la Statistique (INS) dans le cadre de l’enquête PETS (Public Expenditures and Tracking Survey). Il s’agissait pour nous d’aller collecter des données qui allaient permettre de voir dans quelle mesure les fonds mis en amont parvenaient à leurs destinataires en aval et ce dans les domaines de la santé et de l’éducation. Précision, Il ne s’agit pas pour moi ici de divulguer le secret statistique encadré par la loi n° 91/023 du 16 décembre 1991. Ceci étant, le plus important pour moi lors de cette enquête ne fut pas les chiffres que j’eus à enregistrer mais les confidences en off lorsque nous nous interrogions sur le délabrement avancé de certaines structures malgré les déclarations des uns et des autres d’avoir reçu les fonds nécessaires pour remédier à ces états de fait. Tout le monde accusait tout le monde d’avoir retenu quelque chose. Je me souviens particulièrement de cette dame qui m’avait dit « mon fils, je vais te dire la vérité, je m’en fou, je vais en retraite dans six mois : on ne m’a pas donné tout l’argent, j’ai fait ce que j’ai pu avec ce que j’ai eu… » Nous ayant donné le montant qu’elle avait effectivement reçu, nous dûmes passer la nuit là-bas parce que le chef SAAF devait trouver des justificatifs pour que les montants coïncident malgré le fait que nous lui ayons dit qu’il ne s’agissait pas d’un contrôle et qu’en aucun cas, compte tenu de la loi sus-évoquée il ne pouvait être poursuivi. Il rétorqua, en me regardant droit dans les yeux : « Mon fils, non petit frère, on ne peut pas presser les noix sans que l’huile ne reste sur les mains. Si demain, le ministre de la justice demande qu’on mette à sa disposition ces questionnaires on va refuser ? » Je répondis oui et lui eut un sourire en secouant la tête. Plus encore, c’est la confidence d’un directeur d’école primaire quelque part dans le Nord Makombe qui me bouleversa au plus haut point. Jeune comme nous, nous ne pûmes nous empêcher de déplorer son sort. Ce dernier nous confia lors de la réception qu’il nous avait offert que pour aller chercher son paquet minimum, il dépensait 25000 FCFA de transport et qu’on lui remettait presque toujours 24000 FCFA, dix Bics rouges, dix bleus, dix crayons et quelques cahiers.
Des exemples comme ceux-là sont légions et dans divers secteurs. Je redemande alors : à qui la faute ? Sans attendre de réponses, je voudrai nous exhorter, lorsque nous sommes devant nos miroirs, à savoir voir les monstres que la plupart de nous sommes. Naturellement des mesures les drastiques doivent être prises pour corriger cela.
C’est un truisme, C’est sur des frustrations avérées ou supposées comme certaines décrites ici que certains surfent pour pousser d’autres à commettre des actes allant dans le sens contraire de leurs intérêts réels. Comme l’autre de la bible, ils viennent susurrer aux oreilles : tu souffres, non ? Regarde, les autres mangent et pas toi. Les 100 – 100 francs que tu gagnes là c’est rien, ce n’est pas ton niveau. Il faut tout casser, tout bruler, tu auras plus après. N’ai pas peur, je suis derrière toi… la suite on la connait : Côte d’ivoire, Lybie, Nord-Ouest, Sud-Ouest…
En Libye, ils étaient « pénards », on leur a vendu la démocratie et les droits de l’homme… En Côte d’Ivoire, on leur a vendu le respect de la démocratie… s’agissant de ce pays frère en particulier, je sais ce que certains me diront mais rétorque d’ors et déjà que moi lion, roi de ma savane, je préfère aller à la chasse de mon gibier quitte à rentrer bredouille certains jours, que d’être enfermé dans un zoo [grassement] nourri et où j’ai plus de chance de finir empaillé ou comme une descente de lit.
« Ton Kung-fu est lent » est une expression camerounaise que j’aime bien. Son explication est relativement simple : le temps mis par le maitre « X » pour déployer son secret a permis au maitre Shaolin de l’analyser et de préparer sa contre-attaque ; il ne peut donc pas être pris au dépourvu. Une autre que j’aime plus encore est « : l’oiseau a vu le caillou ». Compreneur comprend !
La saison 2018 à la fédération camerounaise de taekwondo s'est achevée le 13 octobre dernier avec les finales de la coupe du Cameroun de la discipline. C'est le gymnase 1000 de l'INJS qui a abriter la compétition.
Près d'une centaine d'athlètes et d'amateur du taekwondo se sont donné rendez-vous samedi 13 octobre 2018 au gymnase de l'Institut National de la Jeunesse et des Sports. En provenance de six (06) régions du pays, 10 équipes étaient enregistrées pour ces finales. 85 athlètes repartis dans les catégories dames et messieurs. Et pas moin de 16 officiels pour encadrer la compétition.
Au terme des combats, chez les messieurs le classement affiche par équipe,
- 1er ELEGANCE PRESSING
- 2e DONKEL PALDAM de Yaoundé
- 3e HYPOFOBO
Et dans la catégorie des dames,
- 1er DONKEL PALDAM de Yaoundé
- 2e HYPOFOBO
- 3e MKS de Yaoundé.
Parmi les 85 athlètes présents, deux se sont illustrés par leurs prouesses. Notamment, Bidzono Sandrine de DONKEL PALDAM de Yaoundé chez les dames et Zouga Ebanga de Hilton de Yaoundé.
Le taekwondo est un art martial d'origine Sud-Coréenne. Il signifie litteralement, la voie du pied et du poing. Le taekwondo, dont le nom a été proposé en 1955 par le général Choi Hong Hi, est le fruit de la fédération progressive, à partir des années 1950, après l'occupation japonaise de la Corée, de différentes écoles d'arts martiaux coréennes qui enseignaient le karaté. Sa création et son développement sont intimement liés à la promotion du nationalisme étatique coréen. L'unification n'est cependant pas complète car deux grandes fédérations cohabitent encore, l'International Taekwon-Do Federation (ITF), qui revendique actuellement 50 millions d'adhérents, et la Fédération mondiale de taekwondo (FMT), qui a popularisé auprès de plus de 80 millions de personnes une pratique du taekwondo moins axée sur la self-défense et plus sur le sport de combat, interdisant notamment les coups de poing au visage.
Le pratiquant de taekwondo est appelé un taekwondoïste (et ce, même si le terme d'origine est taekwondoin). La salle d'entraînement est appelée un dojang. Il est possible de pratiquer le taekwondo quel que soit son âge. En tant que sport, il fait travailler l'endurance et la souplesse et augmente la force physique.
Le taekwondo se distingue des autres arts martiaux, surtout dans sa forme, par le haut degré de spécialisation de ses pratiquants en techniques de coups de pieds bien plus que dans d'autres techniques, par les nombreuses protections utilisées lors des compétitions de combat ainsi que par le fait que, depuis qu'il a été inclus au programme des Jeux olympiques d'été en 2000, c’est le seul sport olympique de combat autorisant les frappes avec le pied.
C'est une discipline en pleine expansion au Cameroun. Et de nombreuses compétitions votent le jour pour davantage développer cet art dans notre pays. C'est le devoir que s'est donné l'équipe que dirige le président Édouard Tchoquessi et son Secrétaire Général Simon Nzeus. Évidemment, avec l'appui des pouvoirs publics et des amoureux du taekwondo.
Stéphane Nzesseu