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Les travaux en régie affichent un taux de réalisation d’environ 30%.

A l’heure actuelle les travaux battent leur plein dans la ville de Maroua. Les travaux d’assainissement de la voirie urbaine sont divisés en plusieurs lots. Il y a le revêtement de la chaussée sur l’«Avenue Kakataré» dont la charge revient au génie militaire. Il y a le tronçon allant du lieu allant du «Carrefour Djarma» au rond-point de la prison centrale de Maroua. D’un linéaire de 5 Km environ ce travail revient aussi au génie militaire. «Les travaux ont commencé il y a deux jours. On peut les scinder en trois catégories. C’est un projet du programme prioritaire d’investissement que le Chef de l’Etat avait promis en fin 2013. Les travaux ont commencé en 2014. Entre temps il y a eu suspension des travaux, puis les financements ont repris. Le projet devait s’achever en 2015 mais a connu des difficultés de décaissement. Dès que les décaissements ont eu lieu, les travaux se sont achevés. Le deuxième décaissement a eu lieu l’année dernière. Entre 2015 et 2017, il y a eu d’autres dégradations qui se sont ajoutées par rapport aux premières. L’enveloppe prévue a été revue à la hausse et ces travaux ont repris depuis environ deux mois», a expliqué Mohamadou Bassirou, dans les colonnes du journal de Cameroon business today, édition du 17 octobre 2018.  

En plus des travaux d’assainissement de la voirie urbaine, il y a aussi la construction du deuxième pont sur le Mizao. Ladite construction va coûter 3 milliards 349 millions de FCFA. D’après le Mindhu les travaux pour ce projet vont démarrer dans un bref délai. Pour ce qui est des travaux d’urgence financés par le Ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, notamment le traitement le traitement des points critiques en vue de la protection des berges du Mayo-Kaliao et de Zileng sur quatre Km avec la consolidation des piliers du «Pont rouge» pour un montant de 3 milliards 199 millions 954 mille 021 FCFA, Jean-Claude Mbwentchou lors de sa visite à Maroua, avait recommandé que les études de dossiers d’exécution soient bouclées le plus rapidement possible. L’entreprise adjudicataire dudit marché est Gpt Afcorp Tchad/Sner.  

A titre de rappel Jean-Claude Mbwentchou le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) a effectué une visite en septembre dernier, sur les chantiers routiers de la ville de Maroua. Il avait prescrit que les travaux préliminaires se fassent avec célérité. Le Ministre avait fait cette recommandation pour que le lancement des autres travaux physiques ne soit pas retardé. Les routes en piteux état des quartiers de la ville sont également en pleine réhabilitation. En septembre dernier le Chef de l’Etat a apporté une dotation spéciale de 90 millions de FCFA à trois communes.

Liliane N.

 
Jean Claude Atanga Bikoe, administrateur du fonds Routier  a ouvert à Bertoua ce 16 octobre, latelier technique des ordonnateurs. Objectif, préparer lexécution du programme 2019.
 
La programmation 2019 se prépare dans un contexte particulier, structuré par plusieurs problématiques majeures, à savoir : la question des marchés à forte antériorité qui continue de se poser avec un niveau dengagement chiffré à quelque 130 milliards, linsuffisance des ressources et  de trésorerie qui entravent les prestations, la question du compte  42 qui noffre plus de garantie de liquidité et de lisibilité, linsuffisance dans le montage et le pilotage des projets, et léternelle problématique de passation des marchés en régie. Des points et bien dautres sur lesquels les participants de latelier de Bertoua vont se pencher pour trouver des solutions afin délaborer la programmation de lexercice 2019. A ce sujet, et selon le Maire de la Commune de Bertoua 1er, Me Bembell DIpack Olivier Cromwell qui indique à ce effet : « Si les élus locaux que nous sommes peuvent saluer les multiples efforts consentis par les pouvoirs publics en la matière, nous constatons malheureusement pour le déplorer que nous sommes le maillon faible de la chaine. La faible synergie des différents acteurs, la faiblesse des moyens avec pour effet induis les différents retards dans la production des données avant le démarrage des travaux, les retards de paiement des prestataires, et parfois lincohérence entre les calendriers de passation des marchés et la pression des besoins de terrain, nous donnent limage des Maires immobiles, paresseux, incompétents, à la merci de nos populations qui ne comprennent pas toujours où se trouve le problème. Or, pour nous, en suivant les recommandations formulées en 2015 par le Comité de Gestion du Fonds Routier, il nous semble loisible quil y a une nécessité de revoir les réponses apportées par le Ministère des Travaux Publics, avec linstitution dun tableau de bord des projets, afin daméliorer substantiellement la situation, à travers principalement une meilleure corrélation entre les fonds mobilisés annuellement et les résultats concrets attendus sur le terrain. » 
 
 
 
A cette sollicitation indique Jean Claude Atanga Bikoe, Administrateur du Fonds Routier : « Cette situation a conduit à bon nombre de projets visés en 2016-2017 de ne pas démarrer, certains projets ont fait lobjet dexécution partielle ou darrêt, les avances consentis par le Fonds Routier en vue du financement des travaux sont toujours en attente de justificatifs.» Les Maires désormais maitres douvrage sont de ce fait concernés dans le cadre dune synergie daction et dimplémentation du processus de décentralisation, en tant quacteur de développement à la base. Lors des travaux en atelier, les participants venus de toutes les administrations sectorielles (Mintp, Mintransport, Minduh, Feicom, Conaroute, Minmap, de lIns, Minepat, Minfi, la mairie de Mandjou et de Bertoua 1er, etc) vont échanger sur les recommandations de latelier de Mbalmayo, et des procédures qui continuent dalourdir la machine, rendant inefficace le rôle du Fonds Routier et surtout du comité mis en place pour apporter des réponses à lentretien des voiries communales au Cameroun. Au-delà des travaux en atelier, il est prévu une visite dune portion du tronçon Bertoua-Garoua-Boulaï sur près de 50 km, afin dapprécier le niveau de dégradation, et réorienter les interventions et rendre plus efficace les résultats attendus dans le cadre de lamélioration de la qualité dexécution des travaux dentretien routier. En marge de ces travaux, une visite de courtoisie a été rendue au Gouverneur Grégoire Mvongo. 
 
Bossis Ebo'o

La cérémonie de distribution des ordinateurs PB Hev, don du chef de l'État s'est déroulée à l'annexe de l'Université de Yaoundé 2 Soa de Bertoua.


‹‹ chères étudiantes, chers étudiants de l'annexe de la faculté des sciences juridiques et politiques de Bertoua. Voici vos ordinateurs ››  discours précis et concis du vice-recteur. Loin d'être une promesse électorale, le chef de l'État camerounais, son excellence Paul Biya, avait promis aux étudiants camerounais des ordinateurs de dernière génération. C'est ainsi que depuis l'année académique dernière, les étudiants à travers le Cameroun reçoivent ces ordinateurs suivant un processus de distribution bien déterminer.
À Bertoua, chef lieu de la région région de l'Est, la cérémonie de remise du don d'ordinateurs du chef de l'État aux étudiants bénéficiaires du campus annexe de la faculté des sciences juridiques et politique était présidée par le vice-recteur de l'Université de Yaoundé 2 accompagné du gouverneur de la région de l'est et du vice-doyen de ladite faculté. Cérémonie ayant pour cadre l'amphithéâtre 1000 de l'annexe de Bertoua.
Les étudiants bénéficiaires du présent don d'ordinateurs du chef de l'État avaient été enroulé depuis l'an dernier et si mémoire nous revient, c'est grâce à feu Janvier Mongui Sossomba, élite de la région de l'Est qui avait mobilisé les forces vives afin de procéder à une collecte des fonds à la permanence du parti RDPC de Bertoua. Question de pallier aux problèmes de frais exigibles d'inscription des étudiants originaires de la région du Soleil Levant. Quelques temps après, l'équipe d'enroulement s'en est suivi et, aujourd'hui nous assistons à la phase de distribution desdits ordinateurs à Bertoua. ''La promesse du chef de l'Etat, n'était pas de la science fiction et ces ordinateurs les aideront à coup sûr d'améliorer leur méthode d'apprentissage'' précise le Prof Mol Nang, vice-recteur de l'Université de Yaoundé 2 Soa.
Pendant ladite cérémonie, les étudiants bénéficiaires n'ont pas manqué d'adresser au chef de l'État Paul Biya, une lettre de remerciement suite à cette marque de confiance par la voie de leur président. 
Au étudiants bénéficiaires, le professeur  Christopher Tamasang, vice-doyen chargé de la recherche et la coopération à la faculté des sciences juridiques et politiques de l'Université de Yaoundé 2 Soa, leur à inviter au bon usage du présent don qui est une marque de confiance du président de la république du Cameroun. Notons ici que ce jour c'est pas la totalité des 1200 ordinateurs qui sont arrivés à Bertoua, seul 800 étaient présent au campus de Bertoua. Symboliquement quelques étudiants bénéficiaires ont reçu des mains du vice-recteur, du gouverneur, du vice-doyen... Les reste des étudiants bénéficiaires recevront progressivement leurs ordinateurs sous la coordination du prof Robert Owona Mballa.
 
Un don qui ne vient pas totalement essuyé les larmes des populations de la région de l'Est  qui attendent tout voir cette région dotée d'une université d'État propre à elle.
 
 
Bossis Ebo'o

Après le constat établi tout au long de ce processus électoral, des recommandations ont été faites à tous les acteurs de la scène politique camerounaise et internationale.


Pour le révérend pasteur Emmanuel Noumssi, président de l’ordre national de la compagnie des experts judiciaires et experts internationaux, le scrutin dont le contentieux post électoral se poursuit sur les collines de Nkol yada, a été crédible, transparent et libre. Il a, selon lui respecté les principes internationaux en matière d’organisation électorale.

Quelques irrégularités dont il a omis de donner les détails ont été néanmoins constatées dans quelques bureaux de vote, mais ces dernières ne changent pas, d’après lui, la perception que ses équipes et lui ont eu par rapport au professionnalisme dont ont fait montre élections cameroon et le ministère de l’administration territoriale avant, pendant et après la présidentielle de 2018.

Quelques observations ont été faites, à tous les acteurs politiques, selon leur différentes casquettes lors de la rencontre organisée dans un hôtel à Yaoundé, pour rendre public, les résultats de leurs missions.

Au Gouvernement

Il a entre autres, été dit de prendre les mesures idoines pour la préparation et l’organisation à temps des échéances électorales à venir, en assurant la pleine sécurité du pays, surtout au Sud et Nord Ouest du Cameroun – De travailler sans désemparer à mettre en place un cadre permanent de concertation et de dialogue politique pour le renforcement d’une démocratie inclusive – D’anticiper voire, d’enrayer toute source de désaccord aux fins de mener à bien le développement du Cameroun dans sa globalité – De prendre des mesures d’accroître la participation ainsi que l’implication des femmes dans le processus électoral et dans les postes de prise de décision – D’encourager l’utilisation de la tablette numérique pour les scrutins à venir, en automatisant complètement la liste électorale aux fins d’avoir une liste électorale informatisée et fiable…

A Élections Cameroon, la compagnie des experts judiciaires propose de recouvrer ses vraies prérogatives d’indépendance, en organisant les élections dans un cadre politique consensuel composé de toutes les forces socio politique du Cameroun – Mettre à la disposition des missions d’observation “ le kit de l’observateur” comprenant : les textes juridiques, le code électoral, les contacts des démembrements de Élections Cameroon dans toutes les régions et localités du Cameroun, la liste ainsi que les contacts des responsables des forces de défense et de sécurité dans les régions, la carte physique électorale – Faire des badges numérotés aux membres des commissions locales de vote et les distinguer par des gilets – Penser à l’adoption d’un bulletin unique, pour les scrutins à venir, diminuant dès lors la charge rencontrée par des électeurs moins lettrés.

Au ministère de l’Administration Territoriale, il a été suggéré de produire des badges par catégorie, aux différents groupes d’observateurs.

Que le Conseil Constitutionnel utilise les moyens en sa disposition pour la proclamation au temps prescrit, des résultats définitifs afin d’éviter des suspicions et par ricochet libérer les tensions psychologiques post électorales.

L’équipe conduite par le révérend pasteur Emmanuel Noumssi a recommandé de respect les résultats des urnes, de privilégier le recours aux moyens légaux en cas de contentieux – d’éviter de s’autoproclamer vainqueur, en dehors du cadre institutionnel représenté par le Conseil constitutionnel – D’éviter d’inciter la population à la vindicte et à la violence, faire recours à la sagesse et à l’esprit de discernement pour la résolution des différends, en prônant le dialogue.

D’autres propositions ont été faites aux membres de la société civile, à la communauté internationale ainsi qu’aux forces de sécurité et de défense.

Le processus électoral entamé par la convocation du corps électoral et qui va s’achever le jour de la proclamation des résultats, a permis à l’ensemble des camerounais, d’acquérir une certaine maturité qui, à moyen ou long terme va permettre de mieux préparer les prochaines échéances,et ce, malgré les résultats qui vont sortir des urnes, dans peu de temps.

Nicole Ricci Minyem

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation, il est question pour les Etats d’intensifier les efforts s’ils veulent atteindre cet objectif

« Agir pour l’Avenir » est le thème retenu cette année, pour commémorer la 38ème édition de la journée mondiale de l’alimentation. Les chiffres en ce mois d’octobre démontrent que la faim et la malnutrition demeurent des fléaux dans de nombreux pays dans le monde et, ils tendent même à s’aggraver. 821 millions de personnes - soit une personne sur neuf- souffrent de faim chronique. Au même moment, 1,9 milliard de personnes sont en surpoids dont 672 millions d'adultes obèses.

Dans son rapport 2017 sur l’insécurité alimentaire en Afrique, la FAO a révélé au mois de février dernier que près de 224 millions de personnes souffrent de faim à travers le continent. Soit 22,7 % de la population totale du continent. Ce chiffre représente aussi 25 % des 821 millions de personnes souffrant de faim dans toute la planète

Pour la FAO, les facteurs naturels comme la sécheresse, les chenilles légionnaires, les invasions d’oiseaux granivores, les changements climatiques et bien d’autres ne constituent par les seules entraves pour l’atteinte de l’objectif « La Faim zéro en 2030 ». Les hommes ont une grosse part de responsabilité et compromettent les efforts accomplis jusque-là, dans la lutte contre la faim et la malnutrition. Ils sont à la base des conflits armés, des événements climatiques extrêmes causés par la destruction massive de l’écosystème, des récessions économiques, de la hausse des cas de surpoids et d'obésité.

Au mois de mai 2018, l’Organisation des Nations Unies a attiré l’attention lors de la conférence des donateurs, en parlant de 2 millions d’enfants menacés de malnutrition en République Démocratique du Congo, plus précisément dans le Kasaï ainsi que les provinces de l’est, à cause des conflits armés qui ont provoqué les déplacements de plusieurs milliers de personnes.

Le facteur humain, c’est malheureusement aussi le type de gouvernance en Afrique. Les politiques donnent l’impression de faire passer au second plan, les budgets à allouer aux activités agropastorales, au profil des enveloppes que la défense et la sécurité des dirigeants prennent chaque année, alors même que certains pays ne sont même pas en guerre ni contre un quelconque État voisin, encore moins en proie à quelque rébellion.

Dans ces pays, pourtant dotés d’un énorme potentiel naturel, propice à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche, à la mise sur pied des usines de transformation pour une consommation locale, les dirigeants sautent d’un avion à un autre, à la recherche d’on ne sait trop quoi. C’est aussi dans ces pays que l’on voit sur des panneaux, des messages tel que : Agriculture, priorité des priorités.

Les gouvernements, les agriculteurs, les acteurs du secteur public et privé doivent proposer, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation des réformes afin de renforcer les programmes de protection sociale dans leurs pays respectifs. Il est important pour chaque Etat de prôner l’utilisation des semences plus résistantes, face à la sécheresse ainsi qu’aux changements climatiques qui semblent faire la loi dans de nombreux pays aujourd’hui. De créer des opportunités pour les producteurs alimentaires sur le plan national et inciter les populations à adopter des habitudes alimentaires plus saines.

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

 

Une deuxième employée de la Croix-Rouge internationale enlevée par Boko Haram a été tuée par le groupe jihadiste dans le nord-est du Nigeria en l'espace d'un mois. "Un acte de cruauté abject", s'est indigné mardi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Mardi, le ministre nigérian de l'Information, Lai Mohammed, a annoncé la mort de Hauwa Liman, une sage-femme de 24 ans. Condamnant un meurtre "ignoble, inhumain et impie", il a appelé à la libération de deux femmes encore aux mains de Boko Haram: Alice Loksha et une jeune fille de quinze ans.

Trois humanitaires nigérianes avaient été enlevées le 1er mars dans une attaque visant la ville de Rann (extrême nord-est), au cours de laquelle trois autres travailleurs humanitaires et huit soldats nigérians avaient été tués. Deux des femmes kidnappées, Hauwa Liman et Saifura Khorsa, travaillaient pour le CICR. La troisième, Alice Loksha, travaillait pour l'Unicef.

Selon l’AFP, le CICR a confirmé quelques heures plus tard avoir des informations selon lesquelles Hauwa Mohammed Liman a été tuée par ses ravisseurs dans un acte de cruauté abject. "Nous avons appelé à la clémence et à la fin de ces meurtres insensés. Comment est-il possible que deux professionnelles de la santé aient été tuées l'une après l'autre? Rien ne peut justifier cela", a réagi la directrice régionale du CICR pour l'Afrique.

Hauwa Liman était "une femme sociable, dynamique et enthousiaste, très aimée de sa famille et ses amis (...) dévouée à son travail", a ajouté le CICR.

"Nous espérons sincèrement que cette série de tristes événements et que la mort douloureuse de certains de leurs employés ne décourageront pas le CICR de travailler au Nigeria", a déclaré mardi soir le président nigérian Muhammadu Buhari sur son compte Twitter.

Ce meurtre est un coup dur pour le chef d'Etat nigérian, qui avait fait campagne en 2015 sur la promesse d'éradiquer l'insurrection jihadiste dans le nord-est du pays et qui est candidat à sa propre succession pour la prochaine présidentielle prévue en février prochain.

De son côté, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a "condamné fermement ce meurtre". Il "exprime son inquiétude pour la sécurité des otages - encore entre les mains du groupe - et demande leur libération immédiate", dans un communiqué signé de son porte-parole.

Mardi, des dizaines de personnes se sont rassemblées à Abuja, en hommage à la jeune femme assassinée, sous la houlette d'Ezekwesili Obiageli, candidate à la présidentielle de février et figure du mouvement #BringBackOurGirls, créé en 2014 après le premier enlèvement de masse par Boko Haram en avril 2014.

Plusieurs manifestants, en larmes, arboraient des pancartes reprenant les derniers mots de Hauwa Liman au téléphone avec son frère, quelques minutes avant son enlèvement : "Nous étions là pour les plus vulnérables et maintenant nous sommes les plus vulnérables". Mais la marche, qui devait s'achever devant le palais présidentiel, a été empêchée par la police qui a formé un barrage humain sur la route.

Les Nations unies estiment que les violences entre Boko Haram et l'armée nigériane ont fait plus de 27.000 morts depuis 2009 et près de deux millions de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.

Otric N.

Cette filiale du groupe vietnamien Viettel affirme, dans un communiqué publié le 16 octobre 2018, être «aujourd’hui le premier opérateur téléphonique au Cameroun, comparé aux autres opérateurs télécoms qui ont investi et commencé sur le marché sur de longues périodes» et d’avoir bâti une solide infrastructure «couvrant jusqu’à 90% de la population, dont 99,2% en zone urbaine».

En 4 ans d’existence, -- l'opérateur a commencé ses activités au Cameroun en septembre 2014, deux ans après l'obtention de la troisième licence d'exploitation de la téléphonie mobile au Cameroun -- Nexttel affirme avoir créé des emplois pour près de 100.000 Cameroun et employer 1000 personnes, dont 94% sont des nationaux.

Ce tableau reluisant, synonyme d’opération marketing auprès du public, intervient, note-t-on, alors qu’une guerre de leadership fait actuellement rage entre les actionnaires camerounais et vietnamiens pour le contrôle de la société.

Cette bataille oppose en effet le milliardaire local Baba Danpullo, promoteur de Bestinver Cameroon SA et actionnaire à hauteur de 30% de Nexttel, et l’actionnaire majoritaire Viettel Global Investment SA, le premier cité accusant, entre autres, ses adversaires de gestion unilatérale, de refus du principe de la double signature ainsi que d’importation massive de la main-d’œuvre du Vietnam.

Cette belligérance, de plus en plus entretenue par les médias locaux, a fini par faire sortir de ses gonds le représentant de Viettel Global Investment au Cameroun, Do Manh Hung, qui dans un communiqué a dénoncé des «informations mensongères», véhiculées par Baba Danpullo.

Pour le Vietnamien, le groupe n’a cessé de s'engager pour les intérêts du pays d’accueil, «en apportant au pays des technologies de pointe et une expertise certaine en matière de gestion des télécommunications, en créant des emplois, tout en respectant les lois et règlements camerounais».

La preuve, selon Do Manh Hung est que, «parmi les 1000 employés travaillant chez Viettel Cameroun SA, les Camerounais représentent 94% de l’effectif et l'équipe dirigeante est composée à 85% de Camerounais», de même que «les employés vietnamiens travaillent côte à côte avec leurs collègues locaux et essaient de former et de transférer des technologies aux collaborateurs locaux».

En fin de semaine dernière le tribunal de première instance de Yaoundé, la capitale du pays, a rendu une ordonnance instaurant la notion de la double signature chez les gestionnaires de Nexttel.

Jusqu’à fin décembre 2017, argue-t-il, Viettel Global Investment SA a investi avec succès 201 milliards FCFA dans sa filiale camerounaise sous forme de capital d'investissement et autres types de supports commerciaux, se hissant désormais au 3ème rang des opérateurs locaux avec près de 5 millions d’abonnés à fin juin 2018, derrière le sud-africain Mobile Telecommunications Network (MTN) et le français Orange.

L’opérateur indique qu’il a construit 2 000 stations relais et 8 000 Km de fibre optique. Pionnière en matière de fourniture de la 3G au Cameroun, l’entreprise revendique actuellement 8 000 points de vente et 97 concessionnaires agréés.

Grâce au lancement annoncé de la 4G  par Nexttel, Ovum, une entreprise britannique spécialisée dans l'analyse stratégique concernant l'industrie des réseaux et des télécommunications, indique que sur la période 2017-2021, cette filiale vietnamienne en tandem avec Orange va grignoter d’importantes parts de marché à MTN Cameroun, jusqu'à très récemment, leader du secteur.

Otric N.

C’est l’une des annonces fortes qui a été faite le 15 octobre 2018, au cours de l’installation du nouveau Secrétaire général par intérim.

La cérémonie d’installation de M. Benjamin Beyeck nouveau Secrétaire général (SG) de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) a servi de cadre pour la diffusion de multiples annonces. L’une d’entre elles porte sur le nombre d’équipes qui vont jouer dans les Ligues à la prochaine saison. «On va jouer à 20 clubs en Ligue 1 et 18 en Ligue 2. Je décide comme ça parce qu’il faut remplir l’autre condition de la Fifa. Pour qu’un joueur ait 50 matchs dans les jambes, il faut porter le nombre de clubs à 20. Ca fait 38 matchs de championnat auxquels on va ajouter les matchs de Coupe du Cameroun et éventuellement sept matchs de la Coupe de la Ligue, qui est prévue. Les joueurs des mauvaises équipes pourront avoir 40 matchs dans les jambes et ceux des meilleures équipes 50 matchs, non compté les rencontres programmées par la Caf. Pour la saison suivante, on ira à 20 clubs en Ligue 2», a déclaré le Général Pierre Semengue, président de la Lfpc.

Le Général Pierre Semengue a aussi saisi l’occasion pour parler de la date d’ouverture de la prochaine saison. «Nous avons alors envisagé de démarrer la saison sportive le 3 novembre prochain. Cette date sera respectée. Maintenant je suis obligé d’assumer la carence du Conseil d’administration et de l’Assemblée générale, puisque ces deux instances vont se réunir après. Les clubs doivent se préparer pour qu’on lance le championnat les 03 et 04 novembre pour la Ligue 1 et le 10 pour la Ligue 2», a-t-il déclaré. En outre le président de la Lfpc a indiqué que l’instance a reçu un oukase de la Confédération africaine de football lui demandant de terminer le championnat au mois d’avril 2019. Pour qu’au mois de mai 2019 la fecafoot puisse clore la saison avec la finale de la Coupe du Cameroun. «On va tâcher de trouver les moyens pour le faire, parce qu’il ne faut pas pénaliser les clubs et le Cameroun. Si on ne termine pas vite le championnat, la Caf peut nous chercher noise. Vous le savez, l’attribution de la CAN total 2019 au Cameroun est toujours un problème où des gens cherchent des failles pour nous nuire», a-t-il ajouté.     

Aussi la cérémonie d’installation du nouveau SG de la Lfpc, a été marquée par l’absence de Mme Thérèse Pauline Manguelé admise à faire valoir ses droits à la retraite. Toutefois l’absence de celle qui fut SG de la Ligue n’a pas empêché le Général Semengue de présider ladite cérémonie. «La nomination ou la révocation ou la résiliation des contrats des cadres de la Ligue nécessitent l’intervention du Conseil d’administration. Notifier un cadre de sa retraite est un acte administratif qui ne doit passer devant aucun Conseil d’administration. La réglementation veut que je puisse désigner quelqu’un de la Ligue pour assurer l’intérim au Secrétariat général. En attendant celui qui sera proposé pour être Secrétaire général, avec approbation du Conseil d’administration M. Beyeck Benjamin assurera donc les fonctions de Secrétaire général par intérim», a déclaré le Général Pierre Semengue.  

Liliane N.

Trois régions du pays restent touchées par cette maladie.

Engagé dans la lutte contre l’épidémie de choléra qui sévit plus dans la zone du Grand Nord, le Cameroun par son Ministère de la Santé publique, a mis à la portée de tous, un rapport sur la gestion de cette crise sanitaire, que connaissent certaines parties du pays. «L’endémicité du choléra est effective. En réalité, dans tout le pays, il y a des signaux sur la qualité de l’eau, des aliments dans nos marchés, qui laissent transparaître la présence latente du choléra. Et il suffit que les populations ne respectent pas les conditions d’hygiène et de salubrité, pour que des cas de choléra se signalent dans le pays», indique André Mama Fouda.

En fait les autorités semblent être déjà fixées sur l’origine de cette épidémie. Les premières personnes contaminées avaient bu une eau insalubre, apprend-on. Aussi les médecins proscrivent la consommation des eaux de puits, des eaux non potables. Ils recommandent le lavage des mains avec du savon avant les repas et après les sorties de toilettes. Ils suggèrent de bien laver les légumes, les fruits et faire cuire à point les aliments. Il faut avoir une hygiène au top.

Il convient de préciser à la suite de ce qui est dit, que sur dix régions qu’on compte au Cameroun, les trois qui sont touchées sont, celle du Littoral avec un cas de maladie, 13 districts de santé restent concernés par l’épidémie du choléra, neuf dans la région du Nord, trois dans le Centre. On note donc qu’il y a une hausse comparé aux 17 décès enregistrés au 03 septembre dernier dans les mêmes zones, avec cette fois, pour un total de 267 (contre 235 précédemment) pour un taux de létalité de 8,2%. Au total, 267 cas cumulés dont 194 dans le Nord, 72 dans le Centre et un dans le Littoral. Concernant le nombre de décès, il se chiffre à 22, soit 21 dans le Nord et un dans le Centre, communique le Ministre. Outre la région du Nord, André Mama Fouda indique que cinq personnes sont mortes dans les hôpitaux et une dizaine d’autres dans des domiciles.

Jean Abaté Edi’i le gouverneur du Nord, partie du pays la plus touchée fait savoir que la situation est sous contrôle. Et depuis une semaine, aucun nouveau cas n’a été signalé. A titre dans le cadre du partenariat et de la coopération existante entre le Cameroun et Israël, ce pays ami a décidé d’apporter son appui dans la lutte contre l’épidémie de choléra. Le 18 septembre dernier le Ministre de la Santé a réceptionné un lot de 10 unités de purification d’eau, en présence du représentant résidant de l’Organisation mondiale de la santé au Cameroun Dr Phanuel Habimana. Simon Siroussi le chargé des Affaires de l’Ambassade d’Israël au Cameroun a précisé que son pays qui est à majorité désertique utilise 90% d’eau traitée et recyclée. Il a indiqué que les machines remises à l’Etat camerounais ont une capacité de traitement de 8 litres d’eau par minute. Elles ont une durée de vie de 3 années et chacune d’elles s’auto nettoie et n’a pas besoin d’énergie électrique pour fonctionner.

Ce matériel a donc été dirigé vers les aires de santé du Nord où le mal se fait le plus pressant.

Liliane N.

C’est pour une visite de 72 heures au cours de laquelle la gouverneure va rencontrer de nombreuses personnalités aussi bien dans le corps enseignant que technique

C’est au Burkina Faso que madame la gouverneure va d’abord déposer ses valises. Même si certains pensent que c’est une visite marathon, Julie Fayette sera reçue à l’Assemblée nationale pour une discussion avec les parlementaires. Parmi les sujets évoqués, le premier ministre Justin Trudeau a dans le communiqué rendu public ce jour, mentionné les accords dans les domaines financiers, de l’éducation, du commerce … Son calendrier prévoit par ailleurs des échanges avec des élèves à qui sont spécifiquement dispensés les cours de sciences, dans une école secondaire. Avant de s’envoler pour la Côte d’Ivoire, la gouverneure va rencontrer les artisans ainsi que des canadiens installés au Burkina Faso et, qui participent au développement dans ce pays.

En Côte d’Ivoire, Julie Fayette va s’arrêter dans un site mis sur pied par un projet que son pays finance. Les clauses de ce projet stipulent que les producteurs de cacao, doivent s’arrimer aux nouvelles technologies qui intègrent le type d’agriculture qu’il convient de pratiquer à cause des changements climatiques. La maîtrise de toutes les données permet de conserver les revenus et peut être aussi, les développer.

A quelques exceptions près, c’est le même agenda au Nigéria. Les rencontres avec les personnalités scientifiques, technologiques et culturelles. Avec des jeunes aussi, qui, face aux nombreux défis auxquels ils sont confrontés à cause du concept de la mondialisation, ont l’obligation de s’arrimer aux nouvelles donnes.

Les accords qui lient le Canada à ces trois pays

Le Canada est un investisseur privé de premier plan au Burkina Faso. En 2017, les actifs miniers canadiens dans ce pays étaient évalués à 2,2 milliards de dollars. La même année, le commerce bilatéral de marchandises avec le Burkina Faso atteignait 59 millions de dollars, et il continue d’augmenter. Le Canada et le Burkina Faso sont partenaires en matière d’aide au développement (57,1 millions de dollars en 2016-2017) et accordent une importance particulière à l’éducation et à l’égalité des sexes.

En 2017, les exportations canadiennes en Côte d’Ivoire totalisaient 38,5 millions de dollars. La même année, les importations en provenance de la Côte d’Ivoire atteignaient 319,9 millions de dollars et consistaient notamment en cacao et en produits pétroliers. Un nombre croissant d’entreprises canadiennes cherchent des occasions de faire des affaires en Côte d’Ivoire ainsi qu’avec la Banque africaine de développement, dont le siège est situé à Abidjan.

Le Nigéria est le plus important partenaire commercial du Canada en Afrique sub-saharienne au chapitre du commerce bilatéral de marchandises. Le commerce bilatéral entre les deux pays atteignait 1,47 milliard de dollars en 2017. Pour leur part, les exportations du Canada au Nigéria totalisaient 434,6 millions de dollars, ce qui fait du Nigéria notre troisième marché d’exportation en importance en Afrique. Le Nigéria est également le plus important investisseur africain au Canada. Ce pays est un partenaire de longue date du Canada au chapitre de l’aide au développement (110 millions en 20162017), par l’entremise de programmes axés sur la santé et les droits des femmes et des filles, la promotion de la croissance qui profite à tout le monde et l’octroi d’aide humanitaire.

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01