25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

Le commissariat de police du 3ème arrondissement du district de Bamako a saisi de faux billets en dollars équivalant à 15 milliards de francs CFA, rapporte la BBC.

Selon plusieurs médias locaux, la police malienne a annoncé cette saisie de plus de 41 millions de faux billets en apparence de très bonne qualité et l’interpellation de 05 personnes. «Au cours de l’enquête, trois imprimeries clandestines, dont une en Côte d’Ivoire, ont été découvertes, équipées avec les machines et instruments nécessaires pour la fabrication de faux billets», a annoncé la police dans un communiqué.

C’est le commissaire principal Ibrahim Soma et ses éléments qui ont appréhendé un individu en possession illégale de dollars américain. Au cours de l’interrogatoire, le suspect passe aux aveux. Une perquisition dans son domicile a permis la saisie de plus de 41 millions en billets de dollars américains soit plus de 15 milliards de francs CFA. Le pactole était emballé en paquet d’un million de dollars, soit 41 paquets de faux billets de 100 dollars, entassés dans une valise.

Une enquête est ouverte pour savoir la provenance et la destination de ces faux billets. Il s’agit aussi de retrouver des complices qui ont pris la fuite.

Cette histoire de faux billets de banque rappelle celle d’il y a deux ans à Dakar au Sénégal, et mettant en scène un malien. Abdoulaye Djittèye dit Allaye avait été appréhendé par la police sénégalaise avec par devers lui vingt-trois millions d’Euro, soit 15 milliards FCFA en coupures de faux billets. Il avait été mis sous mandat de dépôt par le juge du 2è Cabinet d’instruction de la capitale sénégalaise.

Allaye qui aurait reconnu fabriquer lui-même les faux billets de banque a été interpellé dans le cadre de cette affaire. Un scandale qui a fait tomber une des icônes de la musique sénégalaise, Thione Ballago Seck, actuellement en détention.

Tout était parti d’une descente inopinée des gendarmes sénégalais au domicile du chanteur sénégalais Thione Seck, en milieu de semaine dernière. Cela fait suite à la visite au domicile de l’artiste d’un des suspects que les limiers sénégalais filaient depuis un certain temps, suite à des renseignements sur l’activité d’un réseau international de faussaires en train de s’activer à Dakar.

Les gendarmes en civil qui assuraient la planque aux alentours du domicile de Thione Ballago Seck sont aussitôt intervenus. Leur perquisition dudit domicile a été fructueuse car ils y ont découvert une vraie fausse fortune : 43 paquets contenant des faux billets d’une valeur estimée à 43 millions d’Euro, soit 26 milliards FCFA.

La même enquête a conduit les gendarmes vers un Malien, un certain Abdoulaye Djittèye dit Allaye. La perquisition menée à bord de son véhicule a permis d’y retrouver 257.900 Euro en faux billets (129 millions FCFA). Chez lui, les enquêteurs retrouveront par la suite, lors d’une perquisition, trois paquets de faux billets d’Euro estimés à 23 millions d’Euro, soit 15 milliards FCFA, en plus de faux dollars évalués à 1,4 million (700 millions FCFA).

Otric N.

L’avocat et homme politique candidat à l'élection présidentielle camerounaise de 2018 a été reconnu coupable de dissimulation de procédures de faux et usage de faux en écriture privée de commerce.

La sentence est tombée mercredi en matinée. L’ancien bâtonnier écope de 3 ans d’emprisonnement avec sursis pendant 5 ans. Le tribunal l’a également condamné à payer 1 000 000 FCFA d’amendes. 511 000 FCFA de dépens et 10 000 000 FCFA de dommages-intérêts.

Me Akéré Muna était poursuivi par sa sœur Ama Tutu Muna dans le cadre de la succession Salomon Tandeng Muna, ancien Premier ministre du Cameroun anglophone (du 11 janvier 1968 au 20 mai 1972) président de l’Assemblée nationale du Cameroun (1973-1988). Tout au long de la procédure, elle a toujours affirmé n’avoir pas été mise au courant du jugement d’hérédité de son feu père.

En effet, Ama Tutu Muna a intenté une procédure judiciaire contre ses quatre frères ouverte au Tribunal de première instance de Douala le 19 février 2018. Une plainte a été déposée en avril 2018. Elle visait Akere Muna seul, pour déclaration mensongère, dissimulation de procédure, faux et usage de faux en écriture privée ou de commerce.

Aux sources du problème

«Mes frères ont organisé un  flou total autour de la gestion de la succession, pour preuve, je n’ai jamais touché de mes mains, ni même aperçu l’acte de décès de mon père. Ils ont usé de subterfuges pour chaque fois demander ma CNI [Carte nationale d’identité, Ndlr] sans explications aucunes. Par respect pour mes aînés j’ai toujours obtempéré», écrit Ama Tutu Muna dans une lettre adressée au ministre de la Justice, Laurent Esso, le 11 avril 2018.

Selon Akere Muna, il n’en est rien. «L’expédition dudit jugement du 18 juillet 2002 a été remis à Ama Tutu qui devait prendre rendez-vous avec la banque Afriland pour la signature de la convention d’hypothèque. Courant 2010, j’apprends d’Ama Tutu, qui me transmet certaines sommations, que la banque menace de pratiquer une saisie immobilière pour non-paiement de la dette de Femi, d’un montant de presque 400 millions de FCFA.

Je lui ai demandé les documents et elle a dit ne pas les détenir et ne se rappeler de rien. J’ai donc dû envoyer un avocat à Bamenda pour demander à la banque de nous communiquer tous les documents pouvant justifier la créance.

A travers l’étude de ces pièces, je vais découvrir qu’elle avait hypothéqué deux immeubles au lieu d’un seul ; qu’elle a encaissé trois ans de loyers ; qu’elle a soutiré l’AVI du Minfi et s’est fait payer directement par la trésorerie générale de Bamenda, et qu’aucun paiement fait par l’Etat n’est passé par le compte ouvert à Afriland», explique Akere Muna qui était soutenu pour sa communication par son frère Bernard.

Après un procès qui a duré neuf mois, Me Akéré Muna a finalement été condamné par le Tribunal de première instance de Douala ce mercredi 24 octobre 2018. Rappelons que Me Akéré Muna est le fondateur de Transparency International Cameroun (en 2000) dont il a assuré la présidence de l'organisation. Il a également été en 2005, vice-président mondial de l'organisation internationale de lutte contre la corruption.   

Otric N.

Ce pourcentage a été rendu public par Youssouf Ouedraogo le spécialiste des systèmes de santé au Fonds des Nations unies pour la population. Et ledit pourcentage est dû à de nombreuses pesanteurs qui font obstruction à la planification familiale.

Des femmes rencontrées majoritairement dans les régions septentrionales parlent du refus de leur partenaire à procéder à la Planification familiale (PF). Dans l’édition du 23 octobre 2018 du quotidien Mutations, une dame âgée de 32 ans, cultivatrice ayant requis l’anonymat, fait part de son expérience. «Lorsque je suis allée pour la première consultation prénatale en janvier, au début de la grossesse de ce bébé que je porte, le médecin a d’abord demandé qu’on me chasse de l’hôpital. C’est lorsque j’accouchais de l’avant-dernier enfant il y a environ deux ans, j’ai eu des complications et le médecin m’a conseillé de me mettre sous contraceptif. Ce que mon mari avait rejeté», raconte-t-elle.

Outre l’opposition de la gente masculine, les ménages ne font pas recours à la PF, du fait des croyances socio-culturelles, de l’ignorance et du faible pouvoir d’achat de la femme. D’aucuns considèrent que les méthodes contraceptives sont des causes des maladies telles que les cancers. Pour d’autres les contraceptions font prendre du poids aux femmes. Pourtant d’après le corps médical, outre le bienfait que la PF ferait aux ménages du point de vue de la santé, il contribuerait aussi à mieux tenir dans les finances. «Mon époux étant absent du village et parce que j’ai régulièrement des bébés, je n’arrive pas à faire des champs capables de combler nos besoins alimentaires», déclare une fois de plus la dame prénommée Julia du quotidien Mutations.      

Il convient de rappeler que le Programme National Multisectoriel de Lutte contre la Mortalité Maternelle et Infanto-Juvénile – PLMI, définit le planning familial ou la planification familiale (PF) comme étant «l’ensemble des méthodes qui permet aux individus et aux couples de réguler le nombre de naissances et d’avoir le nombre d’enfants désiré». Le PF permet aux populations «d’atteindre le nombre souhaité d’enfants et de déterminer quel sera l’espacement des naissances, soit en utilisant des méthodes contraceptives, soit en traitant l’infécondité».

En 2017 André Mama Fouda le Ministre de la Santé (MINSANTE) avait fait un constat selon lequel très peu de femmes au Cameroun en âge de procréer font recours aux méthodes contraceptives. Il avait par ailleurs noté qu’étant donné que les jeunes sont aujourd’hui actifs de façon précoce, cela donne libre cours à des grossesses indésirées. «Une maîtrise du nombre de grossesses voulu selon le projet de la famille, l’épanouissement et le bien-être assurent le développement des géniteurs de même que des enfants», avait déclaré le MINSANTE face à la presse.

Aussi convient-il de rappeler que le Cameroun a pris dix engagements depuis 2014 qui visent à accroître le taux le taux de prévalence contraceptive et réduire d’ici 2020, les besoins non satisfaisants de 17% à 10%. Et depuis 2014 le pays adhère à l’initiative PF 2020 du Fonds de Nations unies pour la population (UNFPA). Et le pays a décidé de recruter 900 000 nouvelles utlisatrices de contraceptifs afin d’amener la prévalence contraceptive de 21% à 30%. Rendu à nos jours on dénombre environ 498 000 femmes qui ont déjà adhéré à la PF. C’est donc dans l’optique de revoir les stratégies que les acteurs de la PF à savoir les responsables de la direction de la Santé familiale et des administrations sectorielles se sont retrouvés à Edéa le 16 au 19 octobre 2018, sous l’initiative de la direction de la Santé familiale et de l’UNFPA.

Liliane N.

Il nous revient de constater à présent près de 70% des boutiques occupées sont fermées.
 
“Le marché doit ouvrir avant la fin dannée.” précise Alphonse Wouamane Mbele, Délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bertoua. Cétait le 18 octobre dernier lors de la concertation avec les commerçants. Parmi les problèmes qui font en sorte que le marché moderne de Nkolbikon ne prenne pas corps, figure en bonne place : Le déficit dénergie, les box occupés mais non ouverts, la gestion interne des commerçants, le comportement parfois peu recommandable des agnats de la communauté, les heures douverture et de fermeture quil faille revoir, la question des toilettes, la numérotation des boutiques, les indemnisations des déguerpis de lex marché « Bakassi », les contrat de bail et bien évidemment la friperie entre autres ont fait lobjet de mouts questionnements.
 
Pour Alphonse Wouamane Mbele, délégué du gouvernement : « Le marché doit ouvrir et doit fonctionner normalement dici avant les fêtes de fin dannée. Il est anormal quune infrastructure denvergure, qui de surcroit est un don du chef de l'État soit géré de la sorte. Ce serait comme si on boudait ce don. Toutes vos préoccupations vont faire lobjet dune étude consensuelle et je peux vous assurer que bon nombre de vos doléances trouveront solutions des les prochaines semaines » Cest le cas du branchement Enéo dont le devis est déjà prêt. Dans les prochains jours, le raccordement  sera effectif. Ce qui permettra aux commerçants qui font dans lagroalimentaire de ne pas essuyer de grosses pertes. Pour les contrats de bail, les deux partis ses ont mis daccord de poursuivre les négociations.
 
Pour leur part, ont martelé les mamans qui viennent des villages : « Il ny pas despace pour nous. Nous sommes lobjet de tous les mépris de la part de vos agents de la communauté qui ne respectent personne. Cela nous fruste beaucoup » A cette préoccupation, le délégué leur a fait savoir quil va prendre des mesures afin de restaurer le respect et la discipline. Quant à ceux qui ont occupé les box et sont restés ailleurs, il ajoute à ce sujet : « Nous allons pour la dernière fois lancer les mises en demeure. Et ceux qui ne viendront pas dici la fin de la semaine prochaine ouvrir effectivement les boutiques, celles-ci leur seront retirées moyennant le paiement du temps doccupation. Car ce sont eux qui font à ce que le marché ne puisse pas décoller comme prévu depuis son inauguration en décembre 2017 » En attendant les premières retombées de cette concertation qui a remis les uns et les autres en confiance, cest désormais la sérénité.
 
Le comité de gestion du marché et le président des commerçants et les délégués de chaque secteur dactivité vont poursuivre les échanges jusquà laboutissement dun consensus afin de faire décoller définitivement le marché moderne de Nkolbikon. 

Invité le 24 octobre 2018 sur le plateau télévisé du programme Debreaf de Canal 2 international, le Ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary, a trouvé que Maurice Kamto agissait comme un illuminé.

Pour Issa Tchiroma Bakary président national du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), les déclarations de Maurice Kamto arrivé deuxième à l’élection présidentielle 2018 démontrent à suffisance qu’il est friand du pouvoir. Le FSNC fait partie des partis politiques qui se sont alliés au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) lors de cette Présidentielle. Hier invité donc sur le plateau de Canal international, Issa Tchiroma a donné son point de vue sur l’attitude de Maurice Kamto. «Vous savez quand vous avez affaire à des illuminés, quand vous avez affaire à des gens muent par la boulimique du pouvoir. Parce que vous savez lorsque le pouvoir fascine, il se met au travers du génie et de l’intelligence, ce qui fait que c’est l’émotion et la passion qui agissent. Je voudrais vous dire une chose. Ça ne devait pas vous surprendre vous journalistes. Trois jours avant le déroulement de l’élection, le Ministre Kamto a annoncé sa victoire. Je dis bien trois jours avant l’organisation des élections», a-t-il déclaré.

Poursuivant sur l’analyse qu’il fait des déclarations du président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le Ministre de la Communication (MINCOM) précise que c’est par le canal de son Directeur de campagne, Paul Eric Kingue, que Maurice Kamto a annoncé sa victoire. Cela a été fait bien avant la tenue du scrutin du 7 octobre 2018. «Et il a dit qu’ils sont prêts à défendre jusqu’au prix de leur sang, leur victoire. L’élection n’a pas eu lieu. Il faut avoir un don divin pour savoir ce que demain et après-demain renferment», a ajouté Issa Tchiroma.

Pourtant fait remarquer le MINCOM, il était lui aussi convaincu de la victoire du candidat du RDPC, mais il ne l’a pas crié sur les toits. «Je réclame être l’un des plus vieux vétérans de la chose politique…Peut-être que l’Eternel, je ne sais pas moi qu’est-ce qui lui a fait cette révélation. Trois jours avant il dit. Ensuite le lendemain de l’élection, alors qu’on n’a pas reçu même la commission départementale de recensement de votes n’a pas fini de collecter il se proclame auto élu et il demande au Président Biya de se préparer à la transition. Et que il rassure ce dernier que, il n’y aura pas chasse aux sorcières. Comment qualifiez-vous un tel Monsieur ? J’ai beaucoup de respect de considération pour lui. Donc ce qui se fait ce n’est ni plus ni moins que ces choses-là», a-t-il déclaré.

A la question de savoir si l’élection présidentielle a été transparente, le MINCOM prend comme preuve la retransmission en mondovision des audiences relatives au contentieux post-électoral. Un fait inédit qui vaut au Cameroun les félicitations qu’il reçoit et qui fusent de part et d’autre du monde. «Le gouvernement a fait quelque chose de prodigieux qui lui vaut aujourd’hui le respect et la considération du monde entier en général, en particulier de ceux qui gouvernent l’humanité c’est-à-dire les pays occidentaux de manière générale. Les occidentaux voulaient qu’on organise et d’ailleurs c’est la volonté du peuple camerounais qu’on organise les élections libres, équitables et transparentes. Incontestablement ça été le cas. Les occidentaux voulaient qu’on évite l’effusion de sang. Il n’y a même pas eu la moindre bavure. Le Chef de l’Etat a donné en prime à ces occidentaux, internet, ils pensaient qu’on allait interrompre zèro. Et nous avons fait quelque chose d’extraordinaire qui n’a jamais été, probablement c’est la première en Afrique. En direct en mondovision l’examen du contentieux électoral», a déclaré Issa Tchiroma, seul invité du programme Debreaf édition du 23 octobre 2018, présentée par les journalistes Rodrigue Tongue et Carole Yemelong.

A titre de rappel et pour mieux comprendre les déclarations sus rapportées du Ministre de la Communication, il faut noter que dans une récente vidéo, Maurice Kamto a pour une énième fois, indiqué qu’il rejette les résultats de la Présidentielle proclamés le 22 octobre dernier par le Conseil constitutionnel. Le candidat du MRC qui a fini à la deuxième place des irrégularités qui auraient entaché leur processus électoral. Pour n’avoir pas été pris en considération par le Conseil constitutionnel, il entend saisir d’autres juridictions. «Nous utiliserons tous les moyens de droit pour faire rétablir la vérité des urnes», a-t-il déclaré au cours d’une interview accordée à notre confrère France 24.

Liliane N.

Si le projet est validé, Cabral Libii appelle à susciter un intérêt populaire pour la coalition.

Lors de la présidentielle du 7 octobre 2018, l’opposition a fortement brillé par le manque de coalition, un argument avancé par de nombreux observateurs politiques comme moyen de renverser l’ordre établi par le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) depuis 36 ans. Seulement, l’appel initié par le candidat du parti Univers n’a pas prospéré. L’on a toutefois assisté à une coalition de dernière heure entre Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et Me Akéré Muna investi par le Front populaire pour le développement (FPD) sans que cela n’ait un véritable impact.

Cabral Libii, qui croit dur comme fer que c’est le seul moyen de vaincre le parti de Paul Biya, vient de lancer un appel aux partis de l’opposition afin de mutualiser leurs forces contre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) en vue des législatives et municipales de 2019. En attendant de voir le sort qui sera réservé à son appel de la part des autres candidats, le candidat du parti Univers doit faire face à une autre affaire. Il est actuellement accusé de traitrise après une interview sur BBC au cours de laquelle il aurait manifesté son désir de rejoindre le prochain gouvernement de Paul Biya.

Toute chose que le concerné dément. «Ne vous laissez pas déconcentrer par ces officines qui tentent en vain de nous prêter des intentions, en dénaturant et en mutilant systématiquement nos propos tenus dans les médias. Notre pays traverse une période grave de son histoire. Toutes les précisions sur nos projets à court, à moyen et à long terme seront apportées au cours de la conférence de presse, organisée dans les locaux de notre QG, le Mercredi 24 Octobre 2018. A cette occasion, notre position officielle sur les résultats proclamés par la cours constitutionnelle sera rendue publique», a écrit Cabral Libii mardi sur son compte Facebook.

La sortie de Cabal Libii n’a pas manqué de susciter des interrogations aussi bien dans l’opinion publique que chez certain acteurs politiques. «Rien, mais alors rien ne pouvait amener le sieur Libii à trahir ainsi son peuple. Oui, Cabral et Nkou Mvondo nous trahissent, parce qu’ils sont nouvellement mus par le goût des privilèges et de l’argent, sans doute, et c’est bien plus grave, parce que Cabral et le parti Univers se sont servis de l’argent collecté auprès du peuple camerounais. Quelle est donc finalement cette nation aux pseudos intellectuels qui passent tous à la trappe au nom de petits intérêts. A les écouter hier, Owona Nguini, Makon, Diffo, et compagnie, on est perdu et confus, mais la vérité un jour apparaîtra. A présent on connaît tous ceux qui dînent avec le diable, profitant de la naïveté d’un peuple déconstruit», a réagi Sam Séverin Ango, porte-parole du pasteur Franklin Ndifor lors de la campagne présidentielle.

Dans le camp de Cabral Libii, l’on a tenu à restituer la vérité en estimant que l’interview avait été sectionnée par BBC. Selon Armand Okol, un de ses proches, Cabral Libii aurait dit exactement ceci: «il s’agit des conditions d’une transition. Elles doivent porter sur des réformes structurelles touchant au code électoral, à la constitution. Il s’agit en réalité de mettre en place un comité de normalisation démocratique. En plus il faudra réformer le fonctionnement de l’État pour privilégier la transparence et la performance. Et autant vous le dire, je doute que ce gouvernement qui vient de rempiler par la forfaiture accède à ce type de réformes. Je crois donc que l’évocation de mon entrée au gouvernement est d’emblée peine perdue».

Otric N.

Le prévenu Akere Muna a été déclaré non coupable des déclarations mensongères, mais par contre le tribunal le reconnait coupable de dissimulation de procédure, de faux et usage de faux en écriture privée ou de commerce. Il a donc été condamné à trois ans d’emprisonnement avec sursis pendant cinq ans. Il a par ailleurs l’obligation de verser 1 000 000 de fcfa d’amende, 511 000 fcfa de dépens et de 10 000000 de fcfa de dommages – intérêts.

 

L’affaire

Tout part d’une plainte déposée par la cadette de la famille Muna pour déclaration mensongère, dissimulation de procédure, faux et usage de faux en écriture privée ou de commerce. Ama Tutu, ancienne ministre des arts et de la culture a par ailleurs affirmé qu’elle n’a jamais été informée du jugement d’hérédité pour la succession de leur père, feu Salomon Tandem Muna. Le tribunal, saisi, avec requis l’expertise d’un graphologue pour que ce dernier authentifie la signature supposément falsifiée par celui qui a été candidat lors de la dernière élection présidentielle, même s’il a abandonné ses ambitions au profil d’un autre, quelques heures avant le jour du vote. Le même document, il faut le préciser, était contesté par les quatre autres héritiers vivants, qui ne reconnaissaient pas à Akere Muna, le droit de gérer la succession paternelle.

Le 19 février 2018, une assignation aux fins de jugement d’hérédité et de partage par devant le tribunal de grande instance du Mfoundi, avait eu lieu à la requête de Ama Tutu Muna et le jugement, tranché en sa faveur. Le 11 juin de l’année en cours, les accusés décident de faire appel et le 18 avril, une citation directe est servie à Akere Muna, à la requête de sa sœur cadette, qui entretemps, avait décidé qu’il sera le seul à répondre de ses actes devant ls tribunaux. L’affaire a été renvoyée à la fin du mois de Juin et, de jugement en jugement, l’on a abouti à ce verdict.

 

La Défense de Akere Muna face aux accusations qui sont portées contre lui

Devant les affirmations de sa sœur et les preuves qui s’accumulent au tribunal, Akere Muna, avocat international et membre influent de transparency internationl base sa défense sur des éléments tels que les marchés gagnés par la requérante pour la construction des bâtiments de la Cour d’Appel du Nord-Ouest à Bamenda, ainsi que du tribunal de grande instance de Banso, avec la société Fémi construction. Du refus de leur père de lui accorder l’avance qu’elle sollicite et que la banque exige pour le payement de la caution qui lui est demandée.

Lorsqu’elle affirme qu’elle n’a jamais eu vent du jugement d’hérédité parce que ses aînés avaient organisé un flou total autour de la succession qui divise cette fratrie aujourd’hui, son frère retorque qu’il s’agit de son imagination. Il affirme que des démarches avaient été entreprises en 2010, lorsque sa sœur mentionne des sommations que lui adresse la banque, tout en la menaçant de faire une saisie immobilière pour non-paiement de la dette contractée auprès de la société Fémi construction. Cette dernière lui demandait près de 400 millions mais, elle n’a jamais pu fournir les documents pour étayer ses affirmations. Une enquête menée par un avocat requis par ses soins, dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest, a permis de comprendre que la plaignante avait engagé deux immeubles au lieu d’un seul. Elle aurait en plus pris trois ans de loyers.

A Banso, Ama Tutu Muna a simplement abandonné le chantier, selon son frère aîné. Et pour régler cette affaire, l’accusé dit que la succession paternelle reste débitrice du montant des loyers perçus par Ama Tutu Muna.

Cette affaire risque de connaître des rebondissements parce que Akere Muna n’entend pas en rester là.

Nicole Ricci Minyem


Le Cameroun procède le 29 octobre 2018 lundi prochain au lancement d’un nouvel emprunt obligataire de 150 milliards de FCFA en vue de financer l’achèvement des grands projets structurants dont ceux liés à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019.

En effet, la Commission des marchés financiers du Cameroun (CMF) autorise le gouvernement à lancer un emprunt obligataire à la Bourse nationale des valeurs mobilières, la Douala stock exchange (DSX). Baptisé «ECMR 5,6% net 2018-2023», ce nouvel emprunt obligataire sera souscrit sur la période allant du 29 octobre 2018 au 9 novembre 2018.

L’opération qui interviendra la semaine prochaine permettra entre autres, le financement des infrastructures sportives dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 qu’abritera le pays. En effet, selon la note d’information qui accompagne cette opération de levée de fonds du gouvernement camerounais, une enveloppe globale de 62 milliards de FCFA sera affectée au financement des travaux finaux du complexe sportif d’Olembe (banlieue de Yaoundé), de ses stades annexes et ses voies d’accès (36 milliards FCFA); ainsi que le complexe de Japoma (banlieue de Douala), ses annexes et ses voies d’accès (26 milliards FCFA).

En plus du complexe de Japoma, dans la capitale économique du pays, le stade de la Réunification recevra une dotation de 8 milliards de FCFA pour des travaux de réhabilitation. A Garoua, seule ville de la partie septentrionale du Cameroun qui accueillera la grand-messe du foot africain en 2019, une somme de 20 milliards de FCFA sera investie, dont 8 milliards de FCFA pour la réhabilitation du stade Roumde-Adja et ses voies d’accès, contre 12 milliards de francs CFA pour la réhabilitation de quatre stades d’entraînement.

Cette dernière dotation budgétaire devrait faire beaucoup de bien à la société Prime Potomac qui conduit les travaux sur ces quatre stades, et qui a récemment essuyé des mouvements d’humeur de ses employés et autres sous-traitants, l’accusant de ne pas honorer ses engagements contractuels et salariaux, à cause des tensions de trésorerie.

A Bafoussam, dans la région de l’Ouest, où un stade flambant neuf est déjà sorti de terre dans la localité de Kouékong, 17 milliards de FCFA seront investis dans la construction d’un stade annexe et la réhabilitation de quatre autres stades d’entraînement dans les villes de Mbouda, Bafoussam et Bandjoun.

En plus des infrastructures sportives, le gouvernement annonce la réalisation d’une quarantaine de projets dans les dix régions du Cameroun. Cet emprunt sera arrangé par un consortium bancaire formé par la filiale camerounaise de la Société générale Cameroun (SGC), Afriland First Bank et d’EDC Investment Corporation, la branche du groupe panafricain Ecobank dédiée à l’investissement.

En autorisant l’Etat du Cameroun à lancer le 19 octobre, un emprunt obligataire de 150 milliards FCFA, la Commission des marchés financiers (CMF) note tout de même une entorse aux standards internationaux. A titre d’illustration, la CMF relève : «le Cameroun reste l’un des rares pays où pour l’émission d’un emprunt obligataire, il est fait recours à un contrat de marché public entre l’Etat et les prestataires pour la conduite de l’opération».

Pour cette raison, la CMF exige que le consortium-chef de file de cet emprunt obligataire constitué de Société générale, Afriland First Bank et EDC Investment Corp, conduisent sa mission dans le respect de la réglementation en vigueur et des règles et pratiques internationalement reconnues.

Otric N.

C’est une coalition formée par 20 partis politiques de l’opposition qui ont décidé de réitérer leur soutien au Président de la République, après sa réélection à la tête du Cameroun. Selon eux, le scrutin du 7 octobre dernier s’est déroulé dans un environnement pacifique et paisible. Sur l’ensemble du triangle national, en dehors des deux régions en proie à la crise sécuritaire, ils disent avoir noté que toutes les étapes se sont déroulées dans un climat serein.

Les représentants des autres partis politique engagés dans la course vers le fauteuil présidentiel, n’ont pas été oubliés lors de cette sortie médiatique. Selon El Hadj Lawa Bako, le président du Parti Politique Unifié, ils n’ont certes pas remporté la victoire en 2018, mais, ils n’ont pas démérité non plus. Leur participation active a été l’illustration parfaite que la démocratie camerounaise est en marche. Ils ont été invités à faire preuve de loyauté et de fairplay, en acceptant les résultats proclamés par la cour constitutionnelle. Les résultats qui reflètent le décompte des urnes.

Les partis politiques de la majorité présidentielle ont salué la participation massive des électeurs dans les bureaux de vote. Grâce à leur engagement à assumer leur devoir citoyen, ils ont contribué à maintenir un climat de sérénité et de paix. Le refus de prendre part à la déstabilisation du Cameroun a été un acte courageux, d’autant plus que les conditions de vie ne sont parfois pas réunies pour leur assurer l’avenir dont ils rêvent. Œuvrer pour la préservation de l’unité de tous les fils et filles de ce pays considéré comme l’Afrique en miniature est le choix de la raison.

Les félicitations ont aussi été adressées à Elections Cameroon, la commission chargée de l’organisation du scrutin ainsi qu’à toutes les autres institutions, qui ont su faire montre de professionnalisme. La maestria avec laquelle ils ont mené les différents enjeux de ce scrutin ont permis de démontrer à la face du monde que le Cameroun est véritablement engagé vers le chemin de la démocratie.

El Hadj Lawa Bako, le président de l’UDP, (Parti Politique Unifié) ainsi que ses camarades présidents des autres partis politiques de cette majorité présidentielle qui a vu le jour en 1991, ont précisé tout au long de cette rencontre ne s’agit pas de la coalition que les journalistes ont surnommée, en faisant référence à ces formations politiques qui se sont mises ensembles quelques semaines avant la présidentielle de 2018. Tous disent qu’ils sont restés constants dans leur idéologie, en contribuant au maintien de la cohésion sociale, qualité première d’un pays qui entend se développer, comme l’ambitionne le Cameroun qui veut atteindre son émergence en 2035.

Au-delà des clivages politiques et des convictions profondes des uns et des autres, chaque enfant de ce pays, doit croire et agir pour le Cameroun. Le dénominateur commun de tous ceux qui ont eu la grâce de naître sur cette terre riche dans tous les domaines. La jeunesse qui est l’avenir de demain, ne doit pas se laisser convaincre par les appels des personnes qui envisagent de tout détruire. Au contraire, leur devoir est de participer à poser les jalons d’un Cameroun où il fera bon vivre et dans lequel, chaque citoyen va se sentir à l’aise.

La rencontre qui s’est déroulé dans un hôtel de Yaoundé a pris fin autour du vin d’honneur offert par le collectif des partis politiques de la majorité présidentielle.

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

L'accord de ce financement a été validé au cours de la réunion mensuelle de l’institution bancaire.

Le projet d’aménagement du barrage de Natchigal vient de se voir octroyer un prêt de 50 millions d’euros soit 32,7 milliards de FCFA. C’est une décision qui a été prise par le Conseil d’administration de la Banque européenne d’investissement (BEI). Dans sa globalité ce projet nécessite un investissement de 1,4 milliard de dollars soit environ 1,1 milliard d’euros soit 723 milliards de FCFA. 1 064 de ces fonds doivent être mobilisés auprès des prêteurs. En plus de la BEI, le groupe de la Banque mondiale et la Banque africaine de développement ont respectivement pris des engagements de 794 millions de dollars et 150 millions de dollars.

Il convient de rappeler qu’après la construction du barrage de Lom Pangar, celui de Nachtigal se veut lui aussi d’une grande importance dans le développement de l’hydroélectricité au Cameroun. Le Barrage de Natchigal doit avoir une capacité de 420 Mégawatts. Dans un de ses articles publiés sur son site internet, la Banque mondiale indique que ledit barrage sera «la prochaine infrastructure à bas coût à voir le jour sur le fleuve Sanaga».

Le but escompté avec la construction de cet ouvrage est d’améliorer l’accessibilité et la fiabilité de l’approvisionnement en énergie renouvelable dans tout le pays. Tout en arrivant à réduire le coût de l’électricité et d’en faire une ressource durable, le barrage doit augmenter les capacités installées de 30 % et renforcer l’offre d’énergie verte. Avec la construction du barrage de Lom Pangar en 2016, le montant annuel estimé de la compensation tarifaire est passé de 25 millions de dollars pour 12 mois (2017) à 16 millions de dollars pour 24 mois (2018-20). Quand il sera opérationnel, le barrage de Nachtigal permettra au pays d’économiser chaque année 100 millions de dollars supplémentaires de coûts de production.

Pour l’instant il faut noter que le projet de construction de la centrale hydroélectrique de Nachtigal c’est tout de même 1,13 milliard d’Euros hors avance TVA à mobiliser. Soit environ 741,2 milliards Fcfa, répartis ainsi qu’il suit : 40% pour EDF, 30% pour SFI et 30% pour l’Etat. Des sources proches de la direction de ce projet, ont indiqué que ses études de conception ont d’ores et déjà été finalisées. Les plans d’action environnementaux et sociaux ont été validés. De même, l’indemnisation des populations dans la zone impactée par le barrage a été effectuée. Les contrats ainsi que la documentation financière sont quant à eux en cours de finalisation.

Si l’on en croit à des sources au Ministère des Finances, ce qui restait à boucler c’était le fameux closing financier en vue du lancement des travaux de construction, ainsi que l’indemnisation, d’ici juin 2018, des populations affectées dans la zone de transmissions. Les différents partenaires au projet que sont EDF, SFI, le gouvernement camerounais et les bailleurs de fonds devaient donc se mobiliser tous pour permettre le premier décaissement en vue du démarrage des travaux de construction du barrage.

Toutefois d’après les autorités le barrage de Nachtigal doit être livré à l’horizon 2021. Et de l’avis des experts, il se présente comme l’un des plus ambitieux, si ce n’est le plus ambitieux en matière de production énergétique pour le Cameroun.

Liliane N.

 

Page 933 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01