C’est pour une visite de 72 heures au cours de laquelle la gouverneure va rencontrer de nombreuses personnalités aussi bien dans le corps enseignant que technique
C’est au Burkina Faso que madame la gouverneure va d’abord déposer ses valises. Même si certains pensent que c’est une visite marathon, Julie Fayette sera reçue à l’Assemblée nationale pour une discussion avec les parlementaires. Parmi les sujets évoqués, le premier ministre Justin Trudeau a dans le communiqué rendu public ce jour, mentionné les accords dans les domaines financiers, de l’éducation, du commerce … Son calendrier prévoit par ailleurs des échanges avec des élèves à qui sont spécifiquement dispensés les cours de sciences, dans une école secondaire. Avant de s’envoler pour la Côte d’Ivoire, la gouverneure va rencontrer les artisans ainsi que des canadiens installés au Burkina Faso et, qui participent au développement dans ce pays.
En Côte d’Ivoire, Julie Fayette va s’arrêter dans un site mis sur pied par un projet que son pays finance. Les clauses de ce projet stipulent que les producteurs de cacao, doivent s’arrimer aux nouvelles technologies qui intègrent le type d’agriculture qu’il convient de pratiquer à cause des changements climatiques. La maîtrise de toutes les données permet de conserver les revenus et peut être aussi, les développer.
A quelques exceptions près, c’est le même agenda au Nigéria. Les rencontres avec les personnalités scientifiques, technologiques et culturelles. Avec des jeunes aussi, qui, face aux nombreux défis auxquels ils sont confrontés à cause du concept de la mondialisation, ont l’obligation de s’arrimer aux nouvelles donnes.
Les accords qui lient le Canada à ces trois pays
Le Canada est un investisseur privé de premier plan au Burkina Faso. En 2017, les actifs miniers canadiens dans ce pays étaient évalués à 2,2 milliards de dollars. La même année, le commerce bilatéral de marchandises avec le Burkina Faso atteignait 59 millions de dollars, et il continue d’augmenter. Le Canada et le Burkina Faso sont partenaires en matière d’aide au développement (57,1 millions de dollars en 2016-2017) et accordent une importance particulière à l’éducation et à l’égalité des sexes.
En 2017, les exportations canadiennes en Côte d’Ivoire totalisaient 38,5 millions de dollars. La même année, les importations en provenance de la Côte d’Ivoire atteignaient 319,9 millions de dollars et consistaient notamment en cacao et en produits pétroliers. Un nombre croissant d’entreprises canadiennes cherchent des occasions de faire des affaires en Côte d’Ivoire ainsi qu’avec la Banque africaine de développement, dont le siège est situé à Abidjan.
Le Nigéria est le plus important partenaire commercial du Canada en Afrique sub-saharienne au chapitre du commerce bilatéral de marchandises. Le commerce bilatéral entre les deux pays atteignait 1,47 milliard de dollars en 2017. Pour leur part, les exportations du Canada au Nigéria totalisaient 434,6 millions de dollars, ce qui fait du Nigéria notre troisième marché d’exportation en importance en Afrique. Le Nigéria est également le plus important investisseur africain au Canada. Ce pays est un partenaire de longue date du Canada au chapitre de l’aide au développement (110 millions en 20162017), par l’entremise de programmes axés sur la santé et les droits des femmes et des filles, la promotion de la croissance qui profite à tout le monde et l’octroi d’aide humanitaire.
Nicole Ricci Minyem