La saison 2018 à la fédération camerounaise de taekwondo s'est achevée le 13 octobre dernier avec les finales de la coupe du Cameroun de la discipline. C'est le gymnase 1000 de l'INJS qui a abriter la compétition.
Près d'une centaine d'athlètes et d'amateur du taekwondo se sont donné rendez-vous samedi 13 octobre 2018 au gymnase de l'Institut National de la Jeunesse et des Sports. En provenance de six (06) régions du pays, 10 équipes étaient enregistrées pour ces finales. 85 athlètes repartis dans les catégories dames et messieurs. Et pas moin de 16 officiels pour encadrer la compétition.
Au terme des combats, chez les messieurs le classement affiche par équipe,
- 1er ELEGANCE PRESSING
- 2e DONKEL PALDAM de Yaoundé
- 3e HYPOFOBO
Et dans la catégorie des dames,
- 1er DONKEL PALDAM de Yaoundé
- 2e HYPOFOBO
- 3e MKS de Yaoundé.
Parmi les 85 athlètes présents, deux se sont illustrés par leurs prouesses. Notamment, Bidzono Sandrine de DONKEL PALDAM de Yaoundé chez les dames et Zouga Ebanga de Hilton de Yaoundé.
Le taekwondo est un art martial d'origine Sud-Coréenne. Il signifie litteralement, la voie du pied et du poing. Le taekwondo, dont le nom a été proposé en 1955 par le général Choi Hong Hi, est le fruit de la fédération progressive, à partir des années 1950, après l'occupation japonaise de la Corée, de différentes écoles d'arts martiaux coréennes qui enseignaient le karaté. Sa création et son développement sont intimement liés à la promotion du nationalisme étatique coréen. L'unification n'est cependant pas complète car deux grandes fédérations cohabitent encore, l'International Taekwon-Do Federation (ITF), qui revendique actuellement 50 millions d'adhérents, et la Fédération mondiale de taekwondo (FMT), qui a popularisé auprès de plus de 80 millions de personnes une pratique du taekwondo moins axée sur la self-défense et plus sur le sport de combat, interdisant notamment les coups de poing au visage.
Le pratiquant de taekwondo est appelé un taekwondoïste (et ce, même si le terme d'origine est taekwondoin). La salle d'entraînement est appelée un dojang. Il est possible de pratiquer le taekwondo quel que soit son âge. En tant que sport, il fait travailler l'endurance et la souplesse et augmente la force physique.
Le taekwondo se distingue des autres arts martiaux, surtout dans sa forme, par le haut degré de spécialisation de ses pratiquants en techniques de coups de pieds bien plus que dans d'autres techniques, par les nombreuses protections utilisées lors des compétitions de combat ainsi que par le fait que, depuis qu'il a été inclus au programme des Jeux olympiques d'été en 2000, c’est le seul sport olympique de combat autorisant les frappes avec le pied.
C'est une discipline en pleine expansion au Cameroun. Et de nombreuses compétitions votent le jour pour davantage développer cet art dans notre pays. C'est le devoir que s'est donné l'équipe que dirige le président Édouard Tchoquessi et son Secrétaire Général Simon Nzeus. Évidemment, avec l'appui des pouvoirs publics et des amoureux du taekwondo.
Stéphane Nzesseu