Pour la seule journée du 2 janvier 2019, les 40 antennes communales d’Election Cameroon (Elecam) à l’Ouest ont enregistré 191 nouvelles personnes.
«Nos objectifs ont doublé, passant de 50 000 l’année dernière à 100 000 cette année. Au terme des réunions que nous tenons ces jours, les commissions mixtes vont se déployer sur le terrain pour se mettre à l’ouvrage», déclare Francis Pene Tientcheu le Délégué régional d’Elecam pour l’Ouest dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Il se trouve que l’Ouest a réussi à avoir 191 nouveaux inscrits le 2 janvier 2019, jour de lancement des inscriptions sur les listes électorales. Ce qui réjouit est que les électeurs sont allés eux-mêmes à Elecam pour se faire enregistrer. Avec donc 191 nouveaux inscrits en une journée, les responsables d’Elecam à l’Ouest pensent être sur la bonne voie pour pouvoir atteindre leur objectif de 100 000.
Même si les citoyens désireux de prendre désormais en main leur destin, vont se faire enregistrer, des stratégies ont toutefois été mises sur pied pour drainer la foule. Elles consistent à multiplier les procédures de sensibilisation, à faire du porte à porte, à faire usage des caravanes mobiles et les «agressions citoyennes». Elecam Ouest a reçu pour la réussite des stratégies sus présentées, 40 nouveaux kits jugés plus performants. «L’autonomie de ces kits fait en sorte qu’on ne perd pas de temps à recharger la batterie. On peut les utiliser en non-stop toute la journée pour inscrire tous ceux qui se présentent», explique Francis Pene Tientcheu.
A titre de rappel les données d’Elecam après le scrutin présidentiel, indiquait 6 667 754 inscrits parmi lesquels 19 420 qui sont à l’étranger. Avec 6,6 millions d’inscrits, on a eu un taux de participation de 53,85% soit environ 3,590 millions de votants. Des personnes qui avaient regretté le fait de ne s’être pas inscrits sur les listes électorales vont pouvoir se rattraper et prendre part aux législatives et municipales.
Il faut aussi rappeler que cette année vont se dérouler les élections législatives et municipales. Suite à deux décrets du Président de la République du 18 juillet 2018, le mandat des Députés et des conseillers municipaux avait été prolongé de 12 mois. Les conseillers municipaux ont bénéficié d’un mandat valide jusqu’au 15 octobre 2019 tandis que celui des députés court jusqu’au 29 octobre de la même année. Et le 18 décembre 2018 à Yaoundé, Elecam a tenu la 4e session ordinaire de son Conseil électoral.
Les assises ont été présidées par Enow Abrams Egbe le président dudit Conseil électoral. Elecam souhaite une fois de plus relever le défi. Il a été question de relever en toute objectivité les points forts et identifier les aspects qu’il faut améliorer. Le but étant d’éviter des couacs lors des échéances électorales sus mentionnées. Le président du Conseil électoral a convié tous ses collaborateurs de ce fait, à un engagement optimal pour une bonne préparation et coordination de cette activité.
Elecam qui souhaite travailler dans des conditions favorables a salué la décision du Président de la République visant l’arrêt des poursuites contre 289 personnes préalablement arrêtées dans le cadre de la crise anglophone. Pour Elecam cet acte du Président est un gage de pacification dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Pour l’institution qui organise les élections au Cameroun, il va contribuer sans faute au bon déroulement des élections législatives et municipales à venir.
Liliane N.
Les motifs pour lesquels les mis en cause se retrouvent devant la justice sont entre autres «transport irrégulier», «refus d’obtempérer» et diverses autres contraventions liées au défaut de présentation des pièces personnelles du conducteur ou ceux du véhicule.
Le 15 décembre 2018, s’est tenue au Tribunal de première instance de Bafoussam, l’audience de simple police. Parmi les affaires à examiner, 46 ne concernaient que le transport clandestin. Certains mis en cause, au cours de ladite audience ont vu leur affaire être requalifiée. Outre le fait qu’ils exerçaient dans l’illégalité, il s’est révélé qu’au moment de leur interpellation, ils étaient en surcharge. D’aucuns ne possédaient même pas leur carte nationale d’identité. «Plus de 90% des affaires enrôlées, concernent les problèmes de transport clandestin», a confirmé une source au quotidien gouvernemental Cameroon tribune. Il faut savoir que toute personne qui se lance dans le transport clandestin s’expose à des peines d’emprisonnement de trois à six mois et à des amendes de 500 000 à 5 000 000 FCFA.
A titre de rappel, le 18 décembre 2018, le Secrétariat technique du Comité de lutte contre le transport routier clandestin a tenu une réunion d’évaluation. Durant ladite réunion, il a été décidé qu’après la phase de sensibilisation, il fallait passer à la répression. Cette résolution qui figure parmi les 14 prises ce jour, a réjoui les syndicalistes qui trouvaient que le gouvernement devait le faire depuis fort longtemps. «J’ai la ferme conviction que le gouvernement est engagé à prendre le taureau par les cornes», a déclaré Joseph Effoula le président du syndicat national des exploitants des bus et taxis du Cameroun au terme de la réunion.
Toutefois lors de cette réunion d’évaluation du Secrétariat technique du Comité de lutte contre le transport routier clandestin, il a été également relevé les avancées que le Cameroun enregistre. Par exemple la légion de gendarmerie du Centre a poursuivi la mise en place des barrages mixtes de contrôle et des opérations de prévention routière d’envergure. On retient que ces opérations ont conduit à l’évolution des mentalités, à la réduction des accidents, à l’interpellation de 1344 véhicules avec à la clé, 1237 procès-verbaux d’infractions qui ont été dressés.
On a aussi relevé que la délégation régionale de la Sûreté nationale du centre a effectué trois descentes d’envergure. «Cette réunion a permis aux acteurs de se rendre compte de ce que le gouvernement a pris la pleine mesure de la lutte contre le transport routier clandestin. La série de recommandations prises au cours de cette assise en est une illustration», a déclaré Rose Nancy Ngatounou, le délégué régional des Transports du Centre.
En conférence de presse avec Issa Tchrima Bakary le Ministre de la Communication et Paul Atanga Nji de l’administration territoriale, Jean Ernest Ngalle Bibehe le Ministre des Transports, avait indiqué que l’heure est à la répression. «Le gouvernement s’attèle à refaire les voiries et réhabiliter les routes. On va y aller progressivement avec ces mesures. Nous invitons les personnes qui ne sont pas en règle à se conformer», avait déclaré le Ministre des Transports.
Liliane N.
Le Pr Jacques Fame Ndongo Sectétaire à la Communication du parti au pouvoir a rendu public un communiqué dont les destinataires sont les militants, amis et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Le sommet du parti politique au pouvoir par son communiqué démontre que les prochaines échéances électorales à savoir les législatives et municipales sont un autre moment d’une grande importance. Le parti quoique au pouvoir ne souhaite pas dormir sur ses lauriers. D’où l’appel lancé aux militants, amis et sympathisants du Rdpc qui doivent encore se mobiliser pour apporter leur soutien à Paul Biya président du parti.
«Se référant à l’important message de fin d’année du Président de la République à la Nation le 31 décembre dernier, le Secrétaire général du Comité central exhorte les membre de la grande famille du Rdpc à se tenir résolument mobilisés pour continuer à aider et à accompagner le Chef de l’Etat dans son œuvre exaltante, mais particulièrement éprouvante en ces temps difficiles, au service de la paix, de l’unité et du progrès de notre cher et beau pays», peut-on lire dans le communiqué parvenu à la rédaction.
«Par ailleurs, considérant la nécessité du renforcement de nos acquis démocratiques et la consolidation des positions du Rdpc lors des prochaines consultations électorales, et en attendant les directives spécifiques et appropriées, le Secrétaire général du Comité central invite les responsables locaux du parti à tous les échelons, à savoir les chefs des délégations permanentes régionales et départementales du Comité central, les présidentes et présidents des sections, sous-sections, comités de base et cellules à assurer l’encadrement systématique dans la discipline et la vigilance, des inscriptions sur les listes électorales depuis le 2 janvier 2019, des militantes, militants et sympathisants du parti en âge de voter et non encore inscrits», le Pr Jacques Fame Ndongo.
Il faut dire que comme cela avait été annoncé depuis le mois de décembre 2018, Elections cameroon (Elecam) a effectivement procédé à la révision des listes électorales le 2 janvier dernier. Cette opération va permettre d’avoir de nouveaux inscrits mais aussi de permettre aux anciens qui souhaitent apporter des modifications à leurs données de le faire. Avec donc ce communiqué on peut aisément dire que le Rdpc a déjà fixé le cap sur les législatives et municipales qui auront lieu cette année.
Toutefois dans ce communiqué, qui est le premier de cette année, le sommet du Rdpc félicite la base pour le travail accompli et ayant conduit Paul Biya une énième fois à la magistrature suprême. «En ce début d’année le Secrétaire général du Comité central présente aux militantes, militants, amis sympathisants et divers supporters du Rdpc les vœux les meilleurs du parti pour l’an de grâce 2019. Il saisit cette occasion pour leur exprimer à nouveau les vifs remerciements du Rdpc pour leur soutien constant apporté en 2018 au Président de la République S.E. Paul Biya, dans la mise en œuvre de son projet de société et la conduite des affaires de l’Etat, soutien qui a permis sa brillante et éclatante réélection à la magistrature suprême lors du scrutin présidentiel du 7 octobre dernier», peut-on lire dans le document.
Liliane N.
D’après le Ministre des Travaux publics maître d’ouvrage de ce chantier, il y a des raisons d’être satisfait.
Au cours d’un entretien accordé au Poste national de la Cameroon radio and television, le 20 décembre 2018, Emmanuel Nganou Djoumessi n’a pas caché sa satisfaction quant à la réalisation du second pont sur le Wouri. «Nous avons de très grandes raisons d’être satisfaits. Voilà une grande réussite qui ouvre donc de grandes opportunités. Opportunités en ce qui concerne l’impulsion de la compétitivité des différents pans de l’économie de la ville de Douala et celle de la sous-région en général. La facilitation du mouvement des personnes et des biens. Sans oublier que le 2e pont sur le Wouri est véritablement une attraction touristique aussi», a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que la réception provisoire de cet ouvrage a eu lieu le 20 décembre 2018. Et le des jours avant c’est-à-dire le 9 novembre dernier, il y a eu l’ouverture de l’échangeur à la circulation. A présent le cap est mis sur les travaux des aménagements connexes du 2e Pont sur le Wouri. Du côté de Deido il faut mettre l’éclairage. A la question de savoir si l’idée de l’éclairage n’a pas été pensée lors de la conception de l’ouvrage, le Ministre des Travaux publics (Mintp) répond par la négative. Il explique «c’est une question de programmation. Nous sommes là dans un chronogramme d’exécution. Avec la réception des aménagements connexes, des travaux accessoires, un mois plus tard, après la réception provisoire générale des travaux proprement dits».
Toujours en ce qui concerne le point des éclairages, d’après nos sources, c’est la Communauté urbaine de Douala (Cud) qui va assurer les aménagements au niveau du Rond-point Deido. Et suivant le chronogramme en place c’est au courant de ce mois qu’ils doivent être réceptionnés. Le montant affecté aux aménagements complémentaires des travaux de construction du 2e pont sur le Wouri est d’1 milliard de FCFA.
Revenant sur la réception technique du 2e pont sur le Wouri, le Mintp a précisé «il faut comprendre une réception provisoire générale des travaux, dès lors que vous avez un viaduc routier, un viaduc ferroviaire et des aménagements connexes qui ont été réceptionnés le 31 mai 2018. Les aménagements connexes du côté de Bonabéri l’ont aussi été ce même jour-là. Il restait les aménagements du côté de Deido. La fin contractuelle des travaux était le 13 décembre 2018. Une semaine après, il est donc tout à fait normal, après que toutes les réserves techniques ont été levées, qu’on prononce la réception technique des travaux. Il s’agit là des travaux proprement dits. Le prononcé de la réception des aménagements connexes du côté de Deido interviendra un mois plus tard».
Liliane N.
« Si l’appel à déposer les armes que j’ai lancé aux entrepreneurs de guerre reste sans réponse, les forces de défense et de sécurité recevront instruction de les neutraliser. Je suis bien conscient en effet de la désolation que ces insurgés infligent aux populations de ces régions. Cette situation ne peut plus durer ».
Paul Biya, Message à la Nation, le 31 décembre 2018.
Pour moi l’année 2019 commence plutôt bien. Sincèrement, je ne boude pas le plaisir qui est le mien, plaisir d’avoir vu juste dans la démarche du Président de la République en rapport avec la crise sécuritaire qui sévit dans nos régions du Nord et du Sud-ouest.
Dans mon billet du dimanche 16 décembre 2018 intitulé « Sacré père noël Paul Biya », compte tenu d’un certain nombre de mesures prises par le chef de l’Etat dont en l’occurrence la création du Comité National De Désarmement, De Démobilisation Et De Réintégration (CNDDR) et les arrêts des poursuites contre 289 activistes en autres, mesures qui elles suivaient la volonté déclarée de Paul Biya d’aller au dialogue dans un cadre précis, celui « Républicain », la suite logique me semblait aller de soi. Je disais alors :
« Il est clair qu’à la suite de toutes les mesures évoquées ici et qui s’apparentent à une distribution de carottes, suivra inéluctablement celle du maniement du fouet contre tous ceux qui, malgré tout, se seront efforcés de rester en marge de la République ».
Le 31 décembre 2018, le Président de la République me confortait dans ma perception. Fait-il Bien ou Mal ? Là n’est pas ma préoccupation et par ailleurs, le temps joue en défaveur des populations et des autorités publiques qui ont la lourde et délicate charge d’y rétablir la paix. Il est constant que lorsqu’il échoit à un individu certaines responsabilités, ce qui lui est demandé en retour ce sont les résultats. Pour les atteindre, qui plus est quand la variable temps n’est pas favorable et que de nombreux recours ont été épuisés, il est compréhensible qu’à un certain point, il ne s’embarrasse plus d’un certain type de considérations…
Ce qui doit être intégré ici et je le dis à l’endroit de la multitude souvent égarée par « la bien-pensance démagogue » est que Paul Biya n’en a pas contre les anglophones mais bien contre ceux-là qui, venus en prétendus libérateurs, n’ont de cesse de faire subir à nos concitoyens de l’autre rive du Moungo, leurs supposés frères, les pires atrocités : assassinats, tortures, viols, vols, incendies des domiciles, destruction du bétail, rançonnement Etc.
La certitude à l’heure actuelle est que les forces séparatistes sont au plus mal bien que teigneuses. Décapitées de la plupart de leurs chefs de guerre, l’un des derniers et tristement célèbre, le nommé Field Marshall, leader des « Red dragons » n’aurait pas reçu en bonne et due forme le billet allé simple à lui offert en guise de cadeau de fin d’année par nos forces de défense et de sécurité. Il serait en fuite, blessé, au Nigéria voisin… Ceci étant, de nombreuses défections continuent d’être enregistrées dans le camp séparatiste. A ceux qui ont décidé de suivre la voie de la raison en déposant les armes, nous disons, loin d’être un acte de lâcheté, vous avez effectué un acte de bravoure. Puisse ce dernier inspirer ceux des vôtres pour diverses raisons encore dans les forêts. La balle est dans votre camp.
Le Directeur général de l’Académie nationale de football se dit satisfait de la qualité des joueurs qui ont été sélectionnés par la structure dont il a la charge.
Ces premiers mots à la suite de la cérémonie de présentation des 50 pensionnaires de l’Académie nationale de football (Anafoot) ont été pour indiquer sa satisfaction par rapport aux résultats des opérations de sélection qui viennent de se dérouler sur toute l’étendue du territoire.
«Je suis très satisfait surtout au vu de la qualité des joueurs et des joueuses que nous avons eu à sélectionner. Faut savoir que sur près de 5000 candidats, nous avons pu en retenir 500, c’est-à-dire 50 par région. Ensuite, nous avons retenu 150 dont 15 par région pour arriver à ces 50. Nous disons merci au Conseil d’administration ainsi qu’au Conseil d’administration ainsi qu’au Conseil des études qui ont validé un programme de réaménagement. Ces enfants se sont retrouvés pour la toute première fois mercredi dernier. En deux jours, vous avez pu voir ce que ces jeunes sont capables de produire. Cela signifie que d’ici six ans, vous aurez la qualité que nous recherchons aujourd’hui», a-t-il déclaré.
A titre de rappel, parmi les 50 pensionnaires, on compte 30 garçons et 20 filles. Le 28 décembre 2018, ces derniers ont livré des parties de football devant un public composé de Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt le Ministre des Sports et de l’Education physique, du Pr Marie-Thérèse Abena Ondoua Ministre de la Promotion de la femme et de la famille, de Mounouna Foutsou le Ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique et de Seidou Mbombo Njoya président nouvellement élu de la Fédération camerounaise de football.
Sur le processus de l’information, Carl Enow Ngachu indique «dans les 10 régions, nous avons ce qu’on appelle des pôles régionaux. Après nous avons les pôles zonaux, qui ne sont pas encore opérationnels mais, que nous allons mettre en place. Et ce seront les meilleurs issus de ces pôles qui se retrouveront à Yaoundé au centre qui va les accueillir. Lorsque ces enfants seront retenus définitivement, ils seront sous un régime d’internat. Ils vont fréquenter ensemble pendant six ans».
Aussi si aujourd’hui on sait déjà où les pensionnaires de l’Anafoot vont faire leur regroupement, on ignore encore le lieu qui leur servira d’internat. Les joueurs de l’Académie feront leur rassemblement au Centre d’excellence de la Confédération africaine de football. «Dans quelques jours, nous allons vous annoncer officiellement l’endroit où ces pensionnaires seront logés dès l’année académique 2019…Nous avons prévu encore deux semaines de regroupement pendant la période de pâques et à chaque fois qu’il y aura de petits congés», déclare Carl Enow Ngachu.
Liliane N.
Joseph Beti Assomo était accompagné du Général de corps d’armée, René-Claude Meka, chef d’état-major des armées et du général de Brigade, Daniel Elokobi Njock.
En allant passer le Réveillon de la Saint-Sylvestre avec les éléments du 5e contingent camerounais de la Mission Multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation en Centrafrique (Minusca), Joseph Beti Assomo le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, a une fois de plus respecté la tradition. Il l’observe depuis 2015. Dépêché par Paul Biya le Ministre avec sa délégation qui sont partis de Yaoundé à bord du C130 des Forces aériennes camerounaises, ont une fois arrivés à Centrafrique été accueillis par le Général Henri Wanzet le Ministre centrafricain de la Sécurité publique, représentant le Ministre de la Défense empêché.
La journée du 31 décembre 2018 a été une journée marathon pour le Mindef qui a été reçu tour à tour en audience par le Ministre de la Défense nationale par intérim et avec le Représentant spécial du SG de l’Onu en Rca. Il s’est aussi entretenu avec Faustin Archange Touadera le Président centrafricain. De toutes ces entrevues, il ressort que ces autorités apprécient la participation du contingent camerounais. On lui reconnait la maîtrise du terrain, l’expérience, l’efficacité et le professionnalisme.
«Nous sommes très reconnaissants de tous les efforts du contingent militaire camerounais et de la force de police constituée qui travaillent en étroite collaboration avec les frères centrafricains pour assurer la stabilisation de la situation dans une grande partie de l’Ouest du pays. Aujourd’hui les préfectures de Ouham-Pendé, Nana-Mambéré et Mambéré-Kadaï, sont devenues les plus calmes et les plus stables dans toute la Centrafrique. J’espère qu’avec la visite de travail du Ministre camerounais de la Défense, le contingent camerounais à résoudre définitivement cette crise et à assurer le retour de tous les réfugiés et déplacés. Je suis très optimiste quant à cet engagement des camerounais par rapport au travail qui reste», a déclaré Kenneth Gluck le Représentant spécial adjoint du SG de l’Onu en Rca.
Joseph Beti Assomo a donc suivi le discours de fin d’année du Président de la République en compagnie des casques bleus camerounais. Il a encouragé ces derniers. Il a pour cette fois-ci prescrit une proximité accrue des chefs vis-à-vis de leurs éléments et des causeries morales permanentes en vue de renforcer la cohésion dans la troupe. Comme il leur avait déjà dit recommandé en août dernier lors de cérémonie de leur départ. Beti Assomo a par ailleurs demandé le respect des droits de l’homme et d’observer une tolérance zéro en cas d’indiscipline. «En vous battant pour la paix et la stabilisation de la Rca, vous vous battez également pour le Cameroun. Soyez les dignes ambassadeurs du Cameroun», a-t-il déclaré.
Liliane N.
L’ancien Ministre et expert des questions de décentralisation dans son récent entretien avec le quotidien Cameroon tribune a fait une analyse du message à la nation du Président de la République. Il s’est appesanti sur l’idée d’accélération de la décentralisation.
Appelé à établir les liens entre la décentralisation et le défi de l’émergence, David Abouem A Tchoyi indique que «le développement authentique part des individus et des communautés à la base, lorsqu’ils prennent conscience de leurs besoins, de leurs problèmes et de la nécessité d’y apporter des réponses à partir de leurs propres moyens». L’expert en question de décentralisation affirme que le constat qui est fait démontre qu’au cours de la décennie 2010, les Collectivités territoriales décentralisées qui ont été bien financées, bien gérées et bien appuyées ont obtenu des résultats nettement mieux en matière de développement local que les administrations centrales.
«La décentralisation comporte en effet de nombreux avantages compétitifs par rapport à la gestion centralisée. La proximité, elle permet un meilleur diagnostic des problèmes, des solutions et des moyens, réduit le temps de décision comme celui de l’action, facilite le suivi, le contrôle, l’évaluation et une reddition des comptes transparente. Le développement du sens des responsabilités chez les citoyens, qui ne pourront plus accuser un Etat lointain, distant, impersonnel et insaisissable. Le développement au niveau local, des capacités susceptibles d’être utilisées pour d’autres projets dans les domaines techniques, et à des échelons supérieurs dans les domaines politiques et institutionnels», explique l’expert en question de décentralisation.
«Le sentiment d’appropriation qui motive les populations et les pousse à assurer un entretien et une maintenance appropriés de leurs ouvrages. La possibilité de rechercher des financements complémentaires avec plus d’intérêt et de motivation que les lointains et anonymes fonctionnaires des administrations centrales. L’émulation par rapport aux Ctd (Collectivités territoriales décentralisées Ndlr) voisines, pour ne pas risquer l’opprobre de paraître attardé par rapport à elles…Ainsi en accélérant et en confortant le développement au niveau local, la décentralisation mène plus rapidement à l’émergence qu’une gestion centralisée», ajoute-t-il.
Il convient de rappeler ici que dans son traditionnel discours de fin d’année, Paul Biya a fait mention de la décentralisation. Il a indiqué que des mesures «seront prises dans les meilleurs délais possibles pour accorder aux collectivités territoriales de notre pays, les compétences qui leur permettront de prendre une plus large part dans la gestion des affaires locales». Il faut aussi rappeler que le processus de décentralisation a été implémenté depuis 2010. Les collectivités territoriales décentralisées ont reçu des compétences et des ressources. Le 2 mars 2018, le Chef de l’Etat a procédé à la création du Ministère de la Décentralisation et du Développement local.
L’information est contenue dans le communiqué final de la 33e session extraordinaire du Conseil d’administration de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun.
Le nouveau produit de la Sopecam doit paraître au plus tard en mars 2019. C’est ce que révèle le communiqué final signé par Joseph Le président du Conseil d’administration de la structure dirigée par Marie-Claire Nana. «La Sopecam aura un nouveau bébé. Le titre n’est pas encore arrêté. Mais il s’agira d’un journal entièrement en langue anglaise et contenant les informations des dix régions. Le Directeur général et ses collaborateurs y travaillent déjà afin que cette nouvelle parution soit sur le marché d’ici le mois de mars prochain et ceci, pour le bonheur de nos lecteurs d’expression anglaise», a déclaré Joseph Le aux termes des assises.
La Sopecam qui a reçu en date du 30 novembre 2018, la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, veut implémenter davantage les mesures visant la vulgarisation du bilinguisme. Elle a de ce fait reçu du Conseil d’administration, l’autorisation de rechercher les fonds nécessaires pour la production du journal.
A titre de rappel, La Commission s’était rendue à la Sopecam, pour s’assurer que le bilinguisme, le multiculturalisme et le vivre-ensemble y sont une réalité. La délégation conduite par le Dr Ngambo Fondjo Pierre Vincent, membre de la la Cnpbm et composée de Françoise Angouing Ndanga et de deux de ses rapporteurs, a eu des temps d’échanges avec le personnel de la Sopecam. Elle a aussi échangé avec Shey Peter Mabu Directeur général (DG) adjoint de la Sopecam. Ce dernier a indiqué que l’ensemble des publications se produit dans les deux langues officielles à savoir le français et l’anglais. Cela se voit à travers Cameroon Tribune le quotidien gouvernemental, l’hebdomadaire Cameroon Business Today ou encore les magazines Nyanga et Week-end sport et loisirs. Pour assurer au mieux cette tâche d’après le DG adjoint, Sopecam compte sur son personnel qualifié pour les besoins des deux langues.
La descente de la Cnpbm à Sopecam a également été motivée par le désir de celle-ci d’avoir les suggestions du personnel en matière de promotion du bilinguisme et du multiculturalisme. Il en est que certains proposent l’intégration des comités internes d’évaluation du niveau d’anglais et de français pour organiser des cours de mise à niveaux, l’instauration d’un comité de discipline interne du multiculturalisme qui se chargera de discipliner en cas d’écarts de comportement, la création d’une cellule du multiculturalisme en interne. Pour ce qui est des recommandations, après avoir fait un tour dans les différents services de la Sopecam, la Cnpbm a indiqué que tous les écriteaux doivent être en français et en anglais. Ce 3 novembre 2018, la Commission va achever son travail à SOPECAM avec des échanges dans des services spécifiques de l’organisation.
Liliane N.
Ils ont reçu du matériel agricole et des intrants d’un montant de 12 milliards de FCFA.
La cérémonie s’est déroulée le 19 décembre 2018. Les meilleurs agriculteurs et éleveurs de la région de l’Extrême-Nord ont reçu comme récompense, un matériel de travail composé de plantoirs, de sacs d’engrais, de sacs d’urée, de porte-tout, des brouettes, de pulvérisateurs. La remise de ce don a eu lieu au cours de la Foire régionale du monde rural. C’est l’esplanade de la délégation départementale du Ministère de l’Agriculture et du Développement rural du Diamaré à Maroua qui a abrité la cérémonie.
La foire a connu la participation de 200 exposants. 90 desdits exposants se sont démarqués par la qualité de leur produit. Ils ont aussi reçu des diplômes de participation décernés à tous les exposants. Il faut noter que le mini-comice agropastoral a été organisé pour présenter les richesses agroalimentaires de l’Extrême-Nord. Les producteurs qui y étaient, sont venus des six départements de la région. Ils ont donc eu une plateforme pour exposer tous leurs savoir-faire et les meilleurs produits aux nombreuses populations de la ville qui ont répondu présent à l’évènement.
L’exposition a duré deux jours. Elle a permis aux populations de se ravitailler en produit de première nécessité et grande qualité à coût raisonnables, pour passer de très belles fêtes de fin d’année.
Sous les stands il y avait des meilleurs produits maraichers cultivés dans des secteurs agro écologiques exceptionnels de la région, des céréales et tubercules, preuve de la maitrise par les populations de cette région des techniques culturales. Par centaine des familles ont envahi l’esplanade de la délégation départementale du Ministère de l’Agriculture et du Développement rural du Diamaré, le premier jour de cette exposition.
Le mini agropastoral aura donc permis à l’Extrême-Nord de faire apprécier son abondant vivier en matière agricole mais aussi dans les secteurs halieutiques et d’élevage.
Liliane N.
Il est allé faire ses adieux au Premier Ministre qui l’a reçu au nom du Chef de l’Etat.
Une trentaine de minute, c’est le temps qu’a duré l’audience accordée au Diplomate turc Murat Ulkü, en fin de séjour au Cameroun. Ladite audience a eu lieu le samedi 29 décembre 2018. Et elle s’est déroulée dans les services du Premier Ministre. Reçu au nom du Président de la République, Murat Ulkü a salué la qualité de la coopération bilatérale entre son pays et le Cameroun. Il a aussi passé en revue les principaux axes de la coopération.
«Une solide amitié existe entre nos deux pays, basée sur un sentiment de fraternité et de solidarité. En 2016, la Turquie a eu une tentative de putsch. Le Cameroun est resté à nos côtés. Nous n’allons jamais oublier ce soutien», a déclaré le Diplomate. Il a souligné la relation entre Yaoundé et Ankara a été diversifiée. «Elle est basée sur le respect et la confiance mutuelle avec un sentiment profond de solidarité. Les axes de la formation des jeunes, de la coopération dans la lutte contre le terrorisme ont été renforcé», a-t-il ajouté.
L'Ambassadeur Murat Ulkü a passé trois années au Cameroun, depuis la présentation de ses lettres de créances au Président Paul Biya le 12 novembre 2015. Le chancelier avait alors rejoint le Cameroun en remplacement de Ömer Faruk Dogan. Il est arrivé au Cameroun aux lendemains de la signature de plusieurs accords de coopération entre le Cameroun et la Turquie, portant notamment sur la défense, l’économie, la communication et la diplomatie. Sous la conduite de Hüsnü Murat Ülkü, la Turquie a renforcé sa présence au Cameroun sur le volet économique avec, notamment, la construction du Stade de Japoma à Douala. De nombreux autres chantiers d’infrastructures ont été confiés à des entreprises turques.
Dans une interview accordée à nos confrères Neo indépendance, le Diplomate en 2016 a tenté de dresser l’état de la coopération commerciale entre la Turquie et le Cameroun. «Notre partenariat économique est en voie d’approfondissement, seulement six ans après l’ouverture de notre Ambassade à Yaoundé. Au cours de la dernière décennie, le volume d’échanges commerciaux entre nos deux pays a triplé, avec 120 millions de dollars en 2015. La balance commerciale est excédentaire en faveur de la Turquie. Ensemble, nous allons travailler avec le coté camerounais pour rétablir l’équilibre. La Turquie achète principalement du bois tandis que le Cameroun importe du fer, de l’acier, du ciment, de la farine entre autres», a-t-il déclaré.
«Notre volonté, c’est de diversifier les échanges. Sans les efforts des deux gouvernements, il est difficile d’atteindre ces objectifs. On a déjà mis en place des mécanismes nécessaires. Nous avons une Commission économique mixte qui a déjà tenu dans le passé deux réunions. Dans un avenir futur proche, la 3eme réunion de cette Commission se tiendra à Yaoundé et qui co-présidée par le Vice-Premier Ministre turc, et par le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. Ce sera l’occasion de faire l’état des lieux dans plusieurs domaines et de déterminer les priorités pour le futur», a-t-il ajouté.
Liliane N.
Lors de son discours de fin d’année, le Chef de l’Etat Cyril Ramaphosa, a fait des promesses fortes à ses concitoyens, afin de marquer la différence avec l’ère de Jacob Zuma.
C’est ainsi que depuis le 1er janvier, dernier, des millions de travailleurs sud-africains vont bénéficier à partir de l'entrée en vigueur d'un salaire minimum. Un engagement pris par le président, à cinq mois des élections générales que d’aucuns jugent délicates, dans un pays qui se débat avec une croissance molle et un chômage record.
«Des millions de travailleurs sud – africains en bénéficieront - C’est le résultat de nombreuses décennies de lutte sans relâche et une démonstration éclatante de la détermination commune à tous les partenaires sociaux à s’attaquer à la pauvreté et à l’inégalité », a précisé Cyril Ramaphosa. Le Congrès national africain ANC, au pouvoir, espère que cette mesure va séduire sa base électorale traditionnelle de pauvres des townships et des zones rurales.
Le salaire minimum, d’un montant de 20 rands l’heure (1,39 dollar, 1,21 euro), soit 3 500 rands par mois, devrait bénéficier à quelque 6 millions de travailleurs. Selon le gouvernement, il va profiter à 70 % des travailleurs agricoles et à 90% du personnel de maison. Les entreprises en difficulté financière seront dispensées de l’appliquer. Son instauration est une première en Afrique du Sud, qui possède l’économie la plus industrialisée du continent.
Critiques de l’opposition et de syndicats
L’instauration d’un salaire minimum a été vivement critiquée par l’opposition et plusieurs syndicats. Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), avait voté contre le salaire minimum, estimant qu’il allait se traduire par « d’importantes pertes d’emplois ».
Le parti de gauche radicale des Combattants pour la liberté économique (EFF) avait quant à lui, comme plusieurs syndicats, estimé que son montant était insuffisant. La deuxième fédération syndicale du pays, la Saftu, a dénoncé « un salaire d’esclave ». Mais la plus grande centrale syndicale d’Afrique du Sud, la Cosatu, a salué « une injection importante d’argent dans les poches des travailleurs ».
Promesses de relance économique
Ancien syndicaliste reconverti en homme d’affaires à succès, Cyril Ramaphosa, qui a pris les rênes du pays en février après la démission du très controversé Jacob Zuma, avait promis de relancer l’économie. Les analystes économistes et autres experts en service à l’Institut national de la statistique (StatsSA), ont affirmé le 4 décembre 2018, que l’Afrique du Sud est officiellement sortie de la récession, après avoir enregistré une croissance de 2,2%, au troisième trimestre de cette année. Le produit intérieur brut (PIB) du pays avait reculé de respectivement 2,6 % et 0,7 % aux premier et deuxième trimestres, illustrant la mauvaise santé de son économie.
L’économie sud-africaine se débat depuis des années avec une croissance molle et un taux de chômage record de 27%. Elle a enregistré une croissance de 1,3% en 2017 (+0,6% en 2016) et les analystes anticipent un chiffre de 1,8% pour 2018.
Nicole Ricci Minyem
Au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), on se dit très préoccupé, par des rapports et des informations recueillies faisant état de la violence continue contre les civils qui se poursuit, dans le cercle de Bankass à travers la présence permanente des éléments d’auto-défense communautaires ainsi que des groupes armés dans certaines villages et localités.
Le 01 janvier 2019, aux environs de 5 heures du matin, alors que l’heure était à la célébration de la nouvelle année, des dizaines de personnes auraient été tuées, lors d’une attaque dirigée contre le village de Koulogon Peul (village située dans la commune de Koulogon Habé, cercle de Bankass), par des éléments armés non encore identifiés portant des tenues des chasseurs traditionnelles (Dozos). Parmi les victimes, l’on compte des femmes, des enfants, des personnes handicapées et âgées ont perdu la vie ; plusieurs autres sont portées disparues et quelques unes sont blessées. Des maisons, hameaux et greniers auraient été volontairement incendiés.
Bien que les circonstances précises de cette attaque ainsi que les tueries de ces personnes ne soient pas encore déterminées, les premières informations à la disposition de la MINUSMA indiquent que les victimes auraient été exécutées dans leurs domiciles. Des meurtres et exactions de trop qui ont incité les responsables de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali de faire une sortie : « Je condamne fermement ces attaques contre les civils dans le village de Koulogon Peul et demande à ce que les auteurs puissent en répondre. Il devient de plus en plus important de mettre un terme au cycle de violence dans la région de Mopti et de Segou. Il faut intensifier les efforts pour trouver des solutions judiciaires et politiques », a déclaré Mme Joanne Adamson, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies au Mali.
Les responsables de cet organisme des Nations Unies saluent aussi les efforts du Gouvernement qui a rapidement déployé un détachement des forces armées Maliennes (FAMa) dans la zone après l’incident et la gendarmerie de Bankass qui a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette attaque.
Dans les prochains jours, la MINUSMA entend déployer une équipe de chargés des droits de l’homme qui va soutenir les efforts déjà entrepris par le Gouvernement. Les travaux organisés à cet effet, vont permettre de mener une enquête dans la zone où l’attaque a eu lieu et, de compléter les premiers éléments déjà recueillis ex situ, ainsi que d’établir les circonstances de cet incident et situer les responsabilités.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali va continuer à suivre et à documenter les abus et violations des droits de l’Homme dans la région du centre et, partout où des exactions seront commises. Des dispositions vont être prises et vont permettre à la mission onusienne de contribuer aux efforts du gouvernement aux besoins humanitaires générés par ces affrontements.
Nicole Ricci Minyem
L’Affaire Benalla et les gilets jaunes, l’ont tellement absorbé au cours des dernières semaines qu’il a décidé qu’il en avait assez donné et, avait rempli les tâches qui lui incombaient à l’Elysée.
En plus de son poste de conseiller à la communication, Sylvain Fort, était par ailleurs chargé des discours auprès d’Emmanuel Macron. C’est ce mercredi qu’il a fait part de son intention de quitter l’Elysée à la fin de ce mois, parce qu’il entend s’orienter vers d’autres projets professionnels mais aussi, se consacrer à sa famille.
« Je quitterai à la fin du mois de janvier mes fonctions de Conseiller Communication et Discours à la Présidence », a-t-il indiqué en confirmant des informations du journal le Parisien. L’homme, âgé de 46 ans, fidèle d’Emmanuel Macron depuis la campagne électorale a indiqué en avoir informé le président « il y a plusieurs semaines ».
Sylvain Fort avait vu son rôle se renforcer ces derniers mois à l’Elysée : plume du président, il avait aussi pris en charge la communication à la fin de l’été dans le cadre de la réorganisation des services à la suite de l’affaire Benalla, révélatrice de « dysfonctionnements » à l’Elysée. « J’ai tout quitté pour rejoindre Emmanuel Macron en août 2016, en sachant que mon engagement serait total à condition d’être temporaire », explique-t-il. « Après deux ans et demi de travail sans relâche au service du candidat puis de notre président, je souhaite m’orienter vers d’autres projets professionnels et personnels, et surtout consacrer du temps à ma famille».
« Le sens de l’Etat d’Emmanuel Macron et son engagement absolu au service de la France sont ce dont le pays a besoin en ces temps de doute sur notre destin collectif. Je suis fier de l’avoir servi et l’ai assuré, en lui annonçant la décision voici plusieurs semaines, de ma totale fidélité », ajoute-t-il.
Spécialiste d’opéra
Spécialiste d’opéra, normalien, Sylvain Fort a été professeur, éditeur, auteur de plusieurs ouvrages notamment sur Puccini et dirigeant d’une agence de communication après être passé par BNP - Paribas et Scor. Il avait rejoint l’équipe de campagne du candidat français en 2016 comme conseiller à la communication. A l’Elysée, Sylvain Fort est actuellement secondé par la conseillère presse et communication Sibeth Ndiaye, en fonction depuis l’élection d’Emmanuel Macron au printemps 2017.
Sibeth Ndiaye
Après avoir été conseillère presse et communication d’Arnaud Montebourg au ministère de l’Economie et du Redressement productif, la jeune sénégalaise, âgée de trente neuf ans intègre la garde rapprochée du Président français dès sa nomination à Bercy en 2014. En avril 2016, elle rejoint le mouvement en marche et prend part à la campagne présidentielle. Elle assure d’ailleurs les mêmes fonctions auprès du candidat Macron, qu’elle suit à l’Elysée en 2017.
Sibeth Ndiaye est née le 13 décembre 1979 à Dakar au Sénégal. Son enfance est marquée par l'engagement politique de ses parents, son père a notamment milité au sein du Parti démocratique sénégalais. En 1995, l'adolescente arrive en France pour poursuivre sa scolarité au lycée Montaigne à Paris. Après l'obtention de son bac scientifique, elle poursuit ses études supérieures à l'université Denis Diderot (philosophie politique), puis à l'université Panthéon-Sorbonne où elle obtient un DESS en économie de la santé.
Parallèlement, Sibeth Ndiaye s'investit dans un syndicat étudiant, l'UNEF, dès la fin des années 90, puis au sein de La mutuelle des étudiants (LMDE). Peu à peu, elle s'engage sur le terrain politique et adhère au Parti Socialiste en 2002. En mars 2008, elle participe à la campagne électorale du socialiste Mathieu Hanotin pour les cantonales. Il est élu conseiller général du canton de Saint-Denis et Claude Bartolone est nommé président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Sibeth Ndiaye est alors propulsée chef du service presse du cabinet de Claude Bartolone. Elle y fait ses armes pendant deux ans, puis, devient chargée de mission auprès de Claude Bartolone en juin 2010.
En 2011, elle opère un tournant dans sa carrière, s'éloigne de la politique et rejoint le secteur privé pour devenir consultante en communication. En décembre 2013, elle accepte cependant de revenir en politique et intègre le cabinet d'Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie, où elle s'occupe des relations presse. En août 2014, après le départ d'Arnaud Montebourg, elle conserve les mêmes fonctions auprès du nouveau ministre, Emmanuel Macron.
Nicole Ricci Minyem