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Les Histoires de Ferdin: Il y va de notre intérêt

vendredi, 28 décembre 2018 13:44 Ferdin

Comment écrire ce billet avec les contraintes qui sont les miennes, c’est-à-dire faire court et simple, toujours laisser un message positif et/ou constructif, ne pas porter atteinte à l’intégrité et à la dignité d’autrui qui plus est, si cela repose sur des sentiments personnels ? J’ai tant envie de me répandre, de déverser ma bile mais… il est préférable de la terminer en beauté me dit-on, de dénoncer sans excès ce qui ne nous aura pas plu et suggérer ce que nous espérons pour celle à venir. Je m’incline devant ce propos empreint de sagesse et m’y attèle donc.

L’année 2018 n’aura pas été de tout repos pour les camerounais. La bourrasque engendrée par l’élection présidentielle qui y était prévue et qui s’y est déroulée de manière plutôt satisfaisante aura sérieusement fait tanguer le bateau Cameroun qui, n’eut été la bravoure et la résilience de la majorité de ses enfants ; la tempérance, le tact et la finesse de son commandant de bord, serait à l’heure actuelle, en train de prendre de l’eau de toutes parts. Cette année nous aura livré du bon, du moins bon et malheureusement de l’exécrable aussi.

Ce qui aura emmuré notre attention et que nous dénonçons se recrute hélas dans les deux dernières catégories et peuvent se résumer en une chose : la haine de soi. Oui, L’année 2018 au Cameroun aura été pour moi, celle au cours de laquelle j’aurai découvert l’ampleur de la haine que se portent à eux-mêmes, certains camerounais. Le pire cependant n’aura pas été cette découverte mais les considérations qui la sous-tendent. Elles ont été pour l’essentiel, relatives à la quête du pouvoir qui a réveillé une hydre qu’on croyait à jamais endormie : le tribalisme.

Imaginez-vous cette scène. Vous êtes chez vous et vous recevez des hôtes de marque. Comme en pareille circonstance, vous avez fait le ménage des grands jours, tout est beau, propre, nickel. Tout se déroule bien jusqu’à ce que certains de vos enfants en viennent à dire à vos hôtes : «  Messieurs, ne vous y trompez pas, les choses ici ne sont pas toujours telles que vous les voyez. D’habitude la maison est sale et nos parents ne s’occupent pas  de nous comme nous le souhaitons… » Pire encore, certains en viennent à demander de l’aide à ces hôtes pour évincer leurs parents et d’autres dans la même veine prennent des armes et commencent à tuer des membres de leur propre famille.

Maintenant, revêtez la posture de ce parent pas parfait certes mais qui ne ménage aucun effort pour le bien-être de ses enfants même s’ils estiment, à tort ou à raison qu’il est capable de bien plus: quelle sera votre réaction ?

Ce qui décrit plus haut aura été tout au long de l’année, le comportement de nombreux camerounais à l’encontre de leur propre pays et donc d’eux-mêmes. La question a toujours été de savoir : lorsqu’après de tels agissements, certains en viennent à insulter et dénigrer le Cameroun et les camerounais, pensent-ils qu’ils n’en font pas partie ? La plus part de ceux dont le comportement est décrié ici vit dans des pays étrangers. Constat fait, cela confère même à certains un curieux complexe de supériorité vis-à-vis de leurs compatriotes restés au pays... N’est-ce pas ces gens qu’ils adulent et qu’ils croient être devenus (rire) qui ont un adage qui dit : « le linge sale se lave en famille » ? Connaissant cet adage, j’ai malgré tout dû me rendre dans mon petit dictionnaire des locutions françaises de Maurice Rat paru aux éditions Garnier Frères, page 103 pour m’en faire une idée précise tant leurs agissements se situent aux antipodes de la sagesse véhiculée dans cette locution et qui du reste est bien appliquée par leurs maitres. En effet, où ont-ils vu un français, un américain, un anglais… manifester son mécontentement hors de son pays ? Depuis de début de crise dite des gilets jaunes en France leur paradis, peuvent-ils me citer le nom d’un seul pays autre que cette France-là dans lequel un français a porté son gilet et est allé manifester dans la rue ?

Certains en sont même arrivés à pourchasser des artistes, leurs compatriotes et frères pour des raisons que la honte m’empêche d’évoquer ici.

D’autre part, même si ces évènements sont liés, certains voulant  être khalife à la place du khalife n’ont pas hésité à exacerber les tensions tribales. Des visages jadis considérés et adulés se sont avérés d’être des plus hideux. Lorsque nous avons essayé de comprendre, l’on nous a dit c’est la politique : elle est sale. Soit ! Mais à ce point ? J’ai vu se mouvoir le tribalisme le plus nauséeux, le plus abject, le plus outrancier. La conséquence directe de ceci a été un marquage plus net des camps et avons-nous vu, des petits doigts ont été pliés…

On pourrait s’étendre à satiété mais remuer un passé douloureux, à moins d’être masochiste n’est pas constructif. Notre souhait pour 2019 est cette année soit celle de la réconciliation entre les camerounais de tout bord, il y va de notre intérêt.

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Reçu dans le cadre de l’émission « 7 Minutes pour convaincre » de nos confrères d’afrik – inform.com l’avocat et leader du…

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