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Cet avis de sollicitation à manifestation d’intérêt national concerne la pré qualification d’entreprises en vue de la collecte, du transport et du traitement des ordures ménagères dans la ville de Garoua.

Selon des sources bien introduites, il y a 54 000 tonnes d’ordures à collecter par an dans la ville de Garoua située dans la région du Nord. Soit 175 tonnes à ramasser chaque jour. Pour que ladite ville demeure propre, le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Garoua vient donc de lancer un avis de sollicitation à manifestation d'intérêt national pour la pré qualification d’entreprises en vue de la collecte, du transport et du traitement des ordures ménagères.

Le contrat qui sera donc établi entre la Communauté urbaine de Garoua et l’entreprise qui sera retenu prévoit une collecte annuelle d’environ 53 910 tonnes d’ordures. Le cahier des charges qui sera donné à l’entreprise prévoit le balayage des rues, des places publiques et des marchés. Le prestataire va devoir avoir au moins 70% des gros matériels nécessaires à l’exécution du projet. On parle entre autres de sept bennes à ordures, cinq multibennes, un bulldozer et un pont bascule.

Il faut savoir que les problèmes d’insalubrité se posant avec beaucoup d’acuité au Cameroun, la société d’Hygiène et de salubrité ne détient plus le monopole de ce service de ramassage des ordures ménagères. La présence récurrente des ordures ménagères dans les carrefours, les marchés et les rues des grandes villes camerounaises, est le plus souvent dénoncée. Pour remédier au problème, avant la Communauté urbaine de Garoua, celle de Yaoundé qui en passant par le même procédé s’est acquis les services d’un autre opérateur à l’occurrence, le groupement Urbbandna/Ambi africa/Lipor. Ledit groupement a même déjà signé le marché. Et il est prévu qu’il entre en action dans les prochains jours.

Tentant d’expliquer dans les colonnes de Cameroon tribune, le fait que la Communauté urbaine de Yaoundé ait fait appel à un opérateur autre qu’Hysacam, Georges Mahou Nguimbous, le chef du service environnement et hygiène a déclaré «le fait d’avoir un challenge vous permet de vous remettre en cause et d’apporter le meilleur de vous-même. Ceci ne veut pas dire que Hysacam n’est pas performante. L’autre facteur est lié à l’extension exponentielle de la ville de Yaoundé qui entraîne une croissance démographique. Selon certaines sources, cette population est estimée aujourd’hui à 3,5 millions d’habitants. Hysacam fournit des efforts pour travailler dans toute la ville et en périphérie. Mais la tâche, il faut le reconnaître, est ardue. C’est cet ensemble d’éléments qui ont amené le Délégué du gouvernement à diviser la ville dans l’optique de la mise en place d’une autre entreprise de collecte d’ordures ménagères. Le marché a déjà été signé avec le groupement Urbbandna/Ambi africa/Lipor. Cette entreprise va travailler dans les arrondissements de Yaoundé III, VI et VII. Etant donné qu’il s’agit de gros investissements, le groupement est dans la phase de mise en condition avant de lancer effectivement l’exécution du marché».

Liliane N.

 

C’est depuis le 31 décembre 2018, que le contrat de concession de transport et de gestion du réseau de transport de l’électricité qui liait l’Etat à Eneo Cameroun a pris fin.

La Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel) a commencé son service depuis mardi dernier. Créée en octobre 2015 par un décret du Président de la République, la Sonatrel, il faut bien le préciser s’occupe désormais du transport de l’électricité au Cameroun. La filiale du Fonds d’investissement britannique Actis Eneo, conserve pour sa part les segments liés à la production et la distribution.

Il convient de dire que les missions assignées à la Sonatrel dont le Directeur général (Dg) est Victor Mbemi Nyaknga, sont pour ce qui est du secteur de l’énergie électrique, l’exploitation, la maintenance et le développement des réseaux publics de transport de l’électricité. Pour en finir avec le rationnement électrique, la Sonatrel va gérer les flux d’énergie électrique transitant par le réseau public de transport en tenant compte des échanges dans le système interconnecté national et international.

En novembre 2017 la société dirigée par Victor Mbemi Nyaknga, a signé avec la Banque mondiale, un accord de financement pour la construction à l’horizon 2022 de lignes de transport dans les régions du Centre, de l‘Est, du Littoral et de l’Ouest. Il faut aussi souligner que la Sonatrel a arrêté comme actions prioritaires, la construction des postes de transformation. Ladite action rentre elle-même dans l’amélioration du transport d’énergie, pour lequel un investissement de 850 milliards de F est nécessaire. En visite de travail à Douala le 19 décembre 2018, Victor Mbemi Nyaknga  avait indiqué que la priorité est donnée à la résolution du problème des transformateurs de puissance qui sont pour la plupart surchargées et en état de délabrement, au remplacement des lignes de transport déjà vétustes.

Ce travail rentre dans le programme de la Sonatrel de remise à niveaux de transport financé par la Banque mondiale à hauteur d’environ 200 milliards de FCFA. «Bientôt nous allons libérer les emprises avec la collaboration des préfets territorialement compétents. Les travaux d’expropriation vont se déployer et puis à la fin, on va indemniser et commencer les travaux de construction des lignes et des postes», avait déclaré Mbemi Nyaknga.

Pour remplir donc à bien les missions qui lui sont assignées, la Sonatrel a accueilli dans ses effectifs, 232 personnels, des ex-agents de la direction du transport d’Eneo-Cameroun. Lesdits employés ont signé des contrats. Cela s’est fait le 19 décembre 2018. Ils ont eu des échanges à Douala avec le Dg de la Sonatrel.

A titre de rappel, il faut noter que le 1er mai 2018, Joël Nana Kontchou, avait confirmé que plusieurs centaines d’agents de la compagnie d’électricité Eneo seront bientôt reversés à la Sonatrel. Il s’agira de la matérialisation du protocole d’accord conclu en novembre 2017 entre les deux entreprises, sous les auspices du ministère du Travail et de la Sécurité sociale. Elle consacrait alors le recrutement du personnel technique d’Eneo par la Sonatrel, spécifiquement celui de sa direction des transports.

Le transfert des employés d’Eneo a été confirmé par le directeur général de ladite compagnie lors des célébrations marquant la fête du travail. «Je pense notamment aux coéquipiers de la direction des transports, qui célèbrent cette fête avec nous pour la dernière fois. En effet, le contrat de concession de la Sonatrel a été signé vendredi dernier (le 27 avril 2018, Ndlr). Et conformément aux accords conclus en fin d’année dernière entre les différentes parties prenantes, les agents de cette direction seront transférés dans les prochains jours à cette société publique désormais en charge de la gestion du réseau de transport. Nous ferons dorénavant maison commune, chambres à part. Nous leur souhaitons à tous bon vent !», avait-il déclaré.

Liliane N.

La question a été débattue à Ebolowa dans la région du Sud.

La réforme des télécoms et Tic au Cameroun, c’est le sujet sur lequel les responsables et les experts de ce secteur se sont penchés. De cette rencontre on a appris qu’en zones rurales, le taux d’accès d’internet est de 1,4%. En zones urbaines on est à 12,3% de taux d’accès à internet à domicile au Cameroun. Les experts ont par ailleurs relevé que ledit secteur demeure en deçà de son plein potentiel en termes de contribution à l’emploi et à la croissance économique. Pourtant il y a une croissance rapide du marché de la téléphonie mobile qui a généré des contributions budgétaires à l’Etat. Selon le rapport digital 2018 de We Are Social publié en janvier dernier, le nombre d’abonnés mobiles au Cameroun en 2018 est évalué à 21,98 millions, soit un taux de pénétration de 90%. Cependant, la consolidation des chiffres publiés par les 4 opérateurs mobiles concessionnaires font état plutôt de 19 millions d’abonnés au terme de l’année 2017, soit une baisse d’environ 2% par rapport à l’année dernière.

Dans son rapport annuel de 2017, le Groupe MTN affirme compter désormais seulement 7,1 millions d’abonnés au Cameroun au 31 décembre 2017, contre 10 millions en Janvier 2017. Une baisse de près de 30% dû essentiellement à la désactivation en octobre 2017 de plus de 3 millions de ses abonnés, dont l’identification était jugée non conforme aux exigences du régulateur.

Le Groupe Orange pour sa part, dans son rapport annuel de l’exercice 2017, présenté le 21 février 2018, revendique à la fin de l’année 2017 au Cameroun, un parc de 7 245 000 abonnés. Avec un nombre d’abonnés désormais supérieur à celui de MTN Cameroon, Orange Cameroun se présente comme le nouveau leader du marché avec un peu de plus 38% de parts devant MTN Cameroon qui en possède désormais 37%.

La plus forte progression en 2017 est celle de Nexttel Cameroon qui affirme en mars 2018 compter 4,5 millions d’abonnés et 3,6 millions d’utilisateurs actifs. Évalué à 165 000 en 2017, le nombre d’abonnés mobiles chez Camtel a connu une légère progression, mais reste estimé à moins de 200 000 utilisateurs au terme de l’année 2017.  

Le fait donc que le secteur demeure en deçà de son potentiel, les experts pensent que la vulgarisation, la diffusion, l’adoption et l’appropriation des Tic restent insuffisantes. Le Ministère des Postes et Télécommunications a donc arrêté en 2016 son plan stratégique de développement de l’économie numérique. Ledit plan fixe des objectifs très ambitieux pour 2020 tels que doubler la contribution fiscale du secteur. Ce plan reconnait aussi le besoin urgent de réformes importantes pour promouvoir le secteur des Tic, en tant que fondement essentiel d’un développement économique et social plus large.

Les travaux qui se sont tenus du 3 au 7 décembre 2018, ont permis d’examiner et de valider des termes de référence des activités du projet de réforme du secteur des télécommunications et Tic.

Liliane N.

Ladite opération a débuté dans les départements de Fako et Meme de la région du Sud-Ouest. Les autres départements ont progressivement ouvert leurs portes.

L’opération de révision des listes électorales officiellement lancée le 2 janvier 2019 a également commencé dans les régions anglophones. C’est le cas du Sud-Ouest. Le Délégué régional d’Elections Cameroon (Elecam) pour le Sud-Ouest, Mewanu Divne, a indiqué que c’est sur une note satisfaisante que cette opération a débuté dans la région. Le département de Fako a enregistré 11 personnes, tandis que le département de la Meme a également inscrit six nouveaux électeurs dans leurs dossiers. Dans les deux départements, quatre personnes ont modifié leur nom dans le registre électoral. Avec les résultats obtenus le 2 janvier, le patron du Sud-ouest d'Elecam s'est dit très satisfait des activités qui certes ont été très timides, à cause du fait que les gens se remettaient encore des festivités du jour de l'An.

En ce qui concerne ce qui s'est passé dans les autres départements de la région du Sud-Ouest, le Délégué régional d'Elecam a indiqué que toutes les sections du conseil de Mamfe, Ndian et Kupe Muanenguba avaient été ouvertes et que des rapports lui seraient transmis sur le déroulement de l'opération. Il a regretté que ce n’est que dans le département de Lebialem que les portes de leurs antennes restent fermées en raison de certains revers sur lesquels la direction s’intéresse actuellement.

Mewanu Divine a rappelé que les électeurs se rendront certainement aux urnes cette année pour choisir leurs dirigeants à la base: les conseillers municipaux et les députés. Pour pouvoir participer au processus de sélection, il a fait remarquer à la population du Sud-Ouest que les registres Elecam étaient ouverts dans toute la région. L'opération peut être effectuée dans n'importe quelle branche des antennes d’Elecam ou dans des postes de police où le personnel d'Elecam est facilement disponible. Les partis politiques ont été invités à encourager leurs militants à s’inscrire massivement. Elecam fait aussi appel à ceux qui se sont déjà fait inscrire et n’ont pas retirés leur carte d’électeur.

A titre de rappel, les révisions des listes électorales ont bel et bien débuté sur toute l’étendue du territoire. Dans la région de l’Ouest, l’objectif est de faire inscrire 100 000 personnes sur les listes électorales. Il se trouve que dans cette région, le 2 janvier dernier,  il y a eu 191 nouveaux inscrits. Ce qui réjouit est que les électeurs sont allés eux-mêmes à Elecam pour se faire enregistrer. Avec 191 nouveaux inscrits en une journée, les responsables d’Elecam à l’Ouest pensent être sur la bonne voie pour pouvoir atteindre leur objectif de 100 000.

Même si les citoyens désireux de prendre désormais en main leur destin, vont se faire enregistrer, des stratégies ont toutefois été mises sur pied pour drainer la foule. Elles consistent à multiplier les procédures de sensibilisation, à faire du porte à porte, à faire usage des caravanes mobiles et les «agressions citoyennes».  Elecam Ouest a reçu pour la réussite des stratégies sus présentées, 40 nouveaux kits jugés plus performants. «L’autonomie de ces kits fait en sorte qu’on ne perd pas de temps à recharger la batterie. On peut les utiliser en non-stop toute la journée pour inscrire tous ceux qui se présentent», explique Francis Pene Tientcheu.

Liliane N.

Les troupes américaines vont assister leurs concitoyens ainsi que les personnels américains résidents en République Démocratique du Congo, afin de les protéger en cas de violences post électoral.

 

 La décision a été prise en début de week – end dernier. Le président américain Donald Trump a déclaré devant le Congrès américain que le premier groupe d'environ 80 soldats se trouve depuis le 2 Janvier au Gabon. Ils ont pour ordre de protéger les citoyens américains et des installations diplomatiques en cas d'éclatement de la violence dans la capitale congolaise, Kinshasa.

 

Le premier de ces membres du personnel est arrivé au Gabon le 2 janvier 2019, muni du matériel de combat approprié et soutenu par un avion militaire, lit-on dans la lettre de Trump au Congrès. Des forces supplémentaires peuvent être déployées au Gabon, en République démocratique du Congo ou en République du Congo, si cela est nécessaire. Ces personnels déployés vont rester dans la région jusqu'à ce que la situation en matière de sécurité en République démocratique du Congo devienne telle que leur présence ne soit plus nécessaire. Peut – on lire dans le communiqué lu devant les membres du congrès américain.

 

Il faut préciser que le département d'État américain a en outre appelé la commission électorale, à veiller à ce que les votes soient comptés avec précision. Des menaces de sanctions planent au dessus des têtes de ceux qui sapent le processus ou menacent la paix et la stabilité en RDC. Par ailleurs, Human Rights Watch a également mis en garde contre toute manipulation des résultats.

 

« L'Union africaine et les autres gouvernements doivent faire comprendre aux dirigeants congolais que toute manipulation des résultats des élections aura de graves conséquences », a déclaré Ida Sawyer, directrice adjointe pour l'Afrique chez HRW.

 

 

Y aura-t-il un transfert pacifique du pouvoir en RDC?

 

Les responsables de Human Rights Watch ont remis sur le devant de la scène, les violences ethniques à grande échelle qui se sont déroulés à Yumbi, dans la province de Mai-Ndombe, dans l'ouest de la RDC, faisant au moins 150 morts. Une région jusqu’à date, connue par son côté pacifique. En rappel, Yumbi fait partie des trois régions où les élections ont été reportées au mois de mars, en plus de Butembo et de Beni, en raison des inquiétudes suscitées par l'épidémie d'Ebola et la violence ethnique

 

Les observateurs et la communauté internationale ont fait part de leurs préoccupations selon lesquelles un résultat contesté pourrait provoquer des troubles, comme ce fut le cas après les élections de 2006 et de 2011. Un avis que corrobore Al Kitenge, PDG du groupe de travail sur l'innovation basé à Londres, a déclaré qu'il y avait un risque énorme de problèmes dans les prochains jours : « Nous subissons la violence à la campagne depuis 40 ans ... Aujourd'hui, tout le monde est inquiet, car la violence pourrait s'étendre à Kinshasa. Les personnes les plus à risque dans un tel cas sont des civils et nous espérons que tout sera mis en œuvre pour éviter cela… ».

 

Nicole Ricci Minyem

Après trois années passées à la tête du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Henri Eyebe Ayissi vient de se voir confier de nouvelles missions au ministère du Domaine et des Affaires foncières à la faveur du remaniement gouvernemental du 4 janvier 2019.

Né le 24 septembre 1955 à Mbellé II dans le département de la Lekié, il fait ses études primaires à l’école de la Mission Catholique d’Obala. Ses études secondaires se déroulent aux Séminaires Saint-Joseph d’AKONO et Sainte – Thérèse de Mvolyé à Yaoundé, où il obtient le Baccalauréat A2 en juin 1973. Il poursuit ses études supérieures à l’Université de Yaoundé et obtient la Licence en Droit Public en 1978, puis le Doctorat en Droit Public en 1983. Parallèlement, il est admis à l’ENAM et sort Administrateur civil en 1981. Ensuite, en 1987, il est admis au concours professionnel pour le recrutement des Administrateur Civils Principaux.

Sa carrière professionnelle commence lorsqu’Henri Eyebe Ayissi intègre l’Inspection Général de l’Etat dès la sortie de l’ENAM et y travaille en novembre 1981 à septembre 1982. De septembre 1982 à février 1984, il occupe les fonctions de Chef de service des Etudes Juridiques, puis de Directeur Adjoint des Affaires Législatives t Règlementaires aux Services du Premier Ministre. De 1984 à 1985, il est Chef de la Division des Etudes et de la Réglementation au Ministre de la Fonction Publique. Puis, de 1985 à 1987, il est Chargé d’Etudes N° 1 à la Division des Affaires Juridiques au Ministère du Plan et de l’Aménagement du Territoire.

Et du 7 janvier 1987 au 7 septembre 1990, il est Secrétaire des Conseils Ministériels à la Présidence de la République. Du 7 septembre 1990 au 27 novembre 1992, il est Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat. De 1998 à 2004, il occupe les fonctions d’Inspecteur Général au Ministère de l’Enseignement Supérieur. De 2004 à 2007, il est Inspecteur Général chargé des élections au Ministère de l’Administration Territoriale. De 2007 à 2015, il est ministre des Relations Extérieures. De 2015 à 2019 il est ministre de l’Agriculture et du Développement rural avant sa nomination le 4 janvier 2019 au ministère du Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières.

Son premier défi à la tête de ce nouveau département ministériel sera certainement l’informatisation des procédures relatives au bornage et autres activités des domaines et du cadastre. L’idée est de réduire les actes de fraudes sur les immatriculations et autres bornages de terrains. À travers l’informatisation des procédures il serait alors possible de savoir la situation exacte d’un terrain, s’il est déjà enregistré, si une procédure est en cours ou si le terrain fait l’objet d’un litige. 

En outre l’informatisation pourrait indiquer des informations non seulement sur le propriétaire connu, mais aussi s’il existe ou pas des hypothèques et autres engagements sur une parcelle. Une autre initiative pourrait être une plus grande implication des géomètres dans les procédures domaniales et cadastrale. Ils devront signer les procès-verbaux de bornage, les plans et les autres documents.

En effet, les géomètres ne devraient plus être seuls lors des opérations de bornage. Il faut qu’ils soient assistés soit d’une commission Ad Hoc soit de la commission consultative. Très souvent, les géomètres descendent seuls sur le terrain c’est pourquoi parfois ces derniers ont l’impression qu’ils peuvent borner ce qu’ils veulent.

Otric N.

Il vient d’être porté à la tête du ministère de la Communication après sa sortie du gouvernement en 2018.

Fils d'un infirmier, il est scolarisé à Yoko, à Bafia et à Ngaoundéré suivant les affectations de son père. À l'issue de deux cursus parallèles à l'Université de Yaoundé, il obtient les deux licences en Droit et en Lettres modernes françaises. Il continue ses études à l’Institut des relations internationales du Cameroun. En 1975 il entre au ministère des relations extérieures et il remplit des fonctions au ministère et à l'ambassade du Cameroun au Caire.

En 1985, il devient directeur adjoint du Cabinet civil de la présidence. Le 21 décembre 2004 il est nommé Secrétaire Général adjoint à la présidence dans le Gouvernement Ephraïm Inoni et dans cette fonction il est Ministre plénipotentiaire, représentant personnel du chef de l’État au Conseil permanent de la francophonie.

Proche de Paul Biya, il est nommé en avril 2007 Secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir. En 2009, il devient ministre Chargé de mission à la Présidence de la République dans le Premier gouvernement Philémon Yang. Lors de l'élection présidentielle camerounaise de 2011, le nom de René Sadi avait été avancé comme un candidat potentiel, mais Paul Biya décide finalement de postuler lui-même pour un nouveau mandat.

Le 9 décembre 2011, René Sadi est nommé ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation dans le Deuxième gouvernement Philémon Yang. A la faveur d'un remaniement ministériel du gouvernement Yang en mars 2018, il regagne la présidence de la République avec rang de Ministre chargé de missions. Ce redéploiement est interprété par nombreux commentateurs de la vie politique camerounaise comme une mise en réserve du potentiel dauphin en vue de le préparer pour la succession du Président Paul Biya.

Il est très apprécié de Paul Biya, qui l’a déjà choisi pour effectuer des missions délicates. En 2013, il a ainsi été envoyé à la Fifa pour tenter de résoudre la crise qui touchait la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et qui avait abouti à la suspension du pays de toutes les compétitions internationales.

Jeune Afrique le présente comme un proche d’Ibrahim Talba Malla, directeur de la Société nationale de raffinage (Sonara), de Dieudonné Bougne, son beau-frère, PDG de Bocom, ou encore de Paul Célestin Ndembiyembé, membre du comité central du RDPC et rédacteur de ses discours. Il disposerait de relais dans la presse, notamment au sein du journal Le Détective, de Patrick Tchouwa, ou de l’organe du RDPC, L’Action, de Benjamin Lipawing.

Enfin, dernier atout, René Sadi est un ami du sultan des Bamouns, Ibrahim Mbombo Njoya, qu’il a connu en Égypte et qui est lui-même très écouté par Paul Biya. Redouté et respecté, il entretient une réputation d’homme intègre, jamais atteint par les affaires, et que peu osent contrarier.

 

Otric N.

La présidence nigériane et le président de la Commission électorale indépendante (Céni) se sont défendus face aux critiques de l'opposition qui dénonce la nomination de la nièce du président Muhammadu Buhari au sein de la commission électorale, à six semaines d'un scrutin présidentiel auquel l'ancien général briguera sa propre succession.

 

« Je suis le seul responsable de la compilation des résultats », a déclaré le président de la Céni, Mahmood Yakubu, en fin de semaine, après une polémique lancée par le principal parti de l’opposition qui refuse la nomination de Amina Zakari, nièce par alliance du président Buhari, à la tête d’une branche de l’institution, le centre de compilation des résultats de la présidentielle du 16 février.

 

« Quelqu’un doit s’occuper de l’organisation des lieux du vote, de la distribution des réseaux internet, des accréditations des observateurs internationaux et des journalistes », s’est défendu le président de la Céni, affirmant que ces tâches ne peuvent influer le résultat de la présidentielle du mois prochain, à laquelle le chef de l’État est candidat à un second mandat.

 

Nièce par alliance 

 

Auparavant, la présidence avait déjà voulu mettre un terme à la polémique, affirmant qu’Amina Zakari était sa nièce par alliance : « Dire qu’il y a des liens de sang entre le président et une commissaire électorale est un pur mensonge », a assuré Gerba Shehu, porte-parole de M. Buhari.

 

Le Parti populaire démocratique (PDP), principal parti d’opposition, a rejeté cette semaine la nomination d’Amina Zakari, à la tête de la délégation qui va révéler les résultats des élections, à laquelle son oncle, le président Buhari, est candidat.

 

Pour le PDP, qui affrontera directement le président sortant, cette nomination est une violation directe du code de l’élection présidentielle : « Nous ne l’accepterons pas », a affirmé le PDP, dans un communiqué.

 

Amina Zakari, la première femme nigériane à être la tête de l’Independent National Electoral Commission, la commission électorale indépendante au Nigeria, avant d’être redéployée sous les clameurs de haros de l’opposition à un autre poste peut-être plus stratégique.

 

C’est la veuve de Bala Zakari, banquier et président d’une des plus importantes du Nigéria. Née le 23 juin 1960, Amina Zakari est une princesse, car fille de l’émir de Kazaure dans l’État de Jigawa.  Elle serait diplômée en pharmacie de l’Université Ahmadu Bello de Zaria. Pharmacienne en chef, elle aurait participé à des projets de santé financés par les PTF au Nigéria.

 

Cette mère de cinq enfants, aurait occupée de nombreuses fonctions au sein de l’institution, d’abord présidente du conseil consultatif multipartite, ensuite présidente du comité de suivi de la planification et de la stratégie et enfin commissaire nationale aux élections. Elle est nommée à la tête de l’INEC en juillet 2015, en intérim d’Attahiru Jega, dont le mandat était arrivé à expiration.

 

Des postes qu’elle devrait selon la presse nigériane, à son lien de parenté avec l’actuel Chef d’état. Amina Zakari serait la fille de la sœur ainée de Muhammadu buhari qui avait épousé en second noce l’émir de Kazaure, et auprès de qui le chef d’état avait passé une bonne partie de son enfance.

 

Nicole Ricci Minyem

Des incidents ont éclaté en début de week end  à Antananarivo entre partisans de l'ex-chef de l'Etat Marc Ravalomanana, donné perdant de la présidentielle du 19 décembre et les forces de l'ordre qui ont dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogène, ont constaté les hommes de média.  

 

Pour la cinquième fois en une semaine, quelques 500 partisans de Marc Ravalomanana ont bravé l’interdiction de manifester sur la place centrale du 13-Mai dans la capitale malgache. Les forces de l’ordre les ont dispersés à coups de gaz lacrymogène, comme mercredi, et les protestataires ont riposté avec au moins deux cocktail Molotov. Quatre personnes ont été arrêtées samedi, selon les mêmes sources.

 

Les manifestants dénoncent des fraudes lors du second tour de la présidentielle, remporté par l’ancien président Andry Rajoelina  entre 2009 et 2014, selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Il a obtenu 55,66% des suffrages, contre 44,34% pour Marc Ravalomanana qui a déposé des recours devant la Haute Cour constitutionnelle (HCC) pour contester les résultats.

 

La HCC doit se prononcer sur la validité ou non de ces recours mardi. D’ici là, les partisans de Marc Ravalomanana ont prévu de manifester quotidiennement pour faire pression sur la principale instance judiciaire du pays : « C’est injuste qu’on nous disperse comme ça à coups de gaz lacrymogène, nous des simples citoyens qui réclamons juste la vérité des urnes - « Après ce 8 janvier, si on ne restaure pas la vérité, peu importe qui va gagner, on va entrer dans une crise », a estimé un manifestant, Jean-Paul Rasolon, 53 ans.

 

 « Nous ne sommes pas ici pour troubler l’ordre public », On veut juste la vérité, parce que j’ai vu de mes propres yeux les fraudes massives … », s’est indigné une autre manifestante Ninia Donia.

 

Règlement de comptes

 

Après une chasse au chat et à la souris entre manifestants et forces de l’ordre, une pluie torrentielle s’est abattue sur la capitale, vidant la place du 13-Mai.

À sept mois du premier tour des élections générales, les adversaires du président en exercice s’étaient mobilisé pour dénoncer l’adoption d’une nouvelle loi électorale le favorisant et, l’accusent de vouloir faire taire l’opposition. Hery Rajaonarimampianina, élu depuis 2013 n’avait cependant pas encore fait acte de candidature pour un second mandat

 

C’est en revanche déjà le cas de Marc Ravalomanana, ancien président de 2002 à 2009, et d’Andry Rajoelina, au pouvoir de 2009 à 2014. Or la nouvelle loi électorale prévoit qu’un candidat à la présidentielle doit déclarer toutes ses condamnations en justice, ce qui désavantagerait Ramalomanana, reconnu coupable de délits lorsqu’il était en exil après le coup de force de son successeur en 2009.

 

L’élection de 2018, qui s’est déroulée sans incident majeur, a pris le tour d’un règlement de comptes entre Marc Ravalomanana, qui a quitté le pouvoir en 2009 sous la pression de la rue et de l’armée qui avait confié le pouvoir à l’opposant Andry Rajoelina.

 

Les deux hommes avaient été interdits de candidature à la présidentielle de 2013 dans le cadre d’un accord de sortie de crise validé par la communauté internationale.

 

Nicole Ricci Minyem

La publication des résultats provisoires des élections générales en République démocratique du Congo, initialement annoncée pour le 05 Janvier, a été reportée à  la semaine prochaine, d’après une communication faite par le président de la Commission électorale en charge de la centralisation des résultats.

 

Il a poursuivi par ces propos : « Il n’est pas possible de publier les résultats dimanche. On avance bien mais,onn'a pas encore tout …On est encore autour de 45 à 48%  ». Il n’a pas précisé le jour exact prévu pour la publication: «La semaine prochaine nous donnerons… ».  

 

L’élection présidentielle du 30 décembre dernier, on l’a souligné à plusieurs reprises, a pour objectif de désigner le successeur du président Joseph Kabila, qui ne peut pas se représenter. Trois principaux candidats se disputent cette succession, l’ex-ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, soutenu par le président Kabila, et les deux opposants Martin Fayulu et Félix Tshisekedi.

 

La Commission électorale nationale indépendante sous pression

 

La CENI et son président ont perdu leur tranquillité. Ils ont pour obligation de donner des résultats  conformes  à la vérité des urnes  et au vote du peuple congolais.

 

Cette demande a été formulée par tous les observateurs tant natonaux qu'internationaux de ce srutin, notamment la puissante conférence épiscopale, le chef de la mission d’observation de l’Union africaine et l’Union européenne. « La Ceni doit maintenant faire en sorte que ces voix et ces suffrages soient respectés », a aussi indiqué le porte-parole du Département américain.

 

La Conférence épiscopale a estimé samedi que s’il y a soulèvement de la population, il relèverait de la responsabilité de la Ceni, si les résultats, quoique provisoires  ne sont pas conformes à la vérité des urnes. 

 

Le président Donald Trump a annoncé l’envoi de 80 militaires américains au Gabon en réponse à la possibilité que des manifestations violentes puissent survenir en RDC.

 

Le scrutin de toutes les attentes

 

Tous les espoirs étaient permis. Grâce à la formidable vivacité du peuple congolais et notamment de sa société civile, le scrutin du 30 décembre conservait des chances d’être une réussite. Depuis les élections de 2011, tout particulièrement, des milliers de militants d’organisations échappant aux partis politiques traditionnels ont réclamé le respect de la Constitution, n’hésitant pas à risquer leur sécurité et souvent, hélas, leur vie, pour obtenir une réelle alternance politique.

 

Partout dans le pays, des marches et des manifestations pacifiques  ont eu lieu. Partout dans le pays, la répression s’est abattue, avec une violence criminelle, comme dans le Kasaï, à Lubumbashi, à l’Est ou encore à Kinshasa, où les forces de l’ordre n’ont pas hésité à tirer à balles réelles. Bilan : des dizaines de morts, des centaines de blessés, des militants arrêtés, emprisonnés, torturés. En vain. Par la seule force de cette volonté collective, ce mouvement de fond aura réussi l’impensable : faire reculer un pouvoir aux abois, avec la promesse d’un scrutin libre et transparent, et le départ du président Kabila

 

C’est d’ailleurs cette même révolte citoyenne, ce même sentiment d’appartenir à une communauté de valeurs, qui a poussé des milliers de citoyens de Beni ou de Butembo, privés de vote par le pouvoir officiellement pour une raison d’insécurité, à installer des bureaux de vote de fortune et braver de longues files d’attente pour faire entendre leurs voix.

 

Car le pouvoir a pris peur et, dès le début, craignant certainement que cette frustration engrangée au fil des ans ne se traduise par un cuisant échec dans les urnes, a tout fait pour saboter cet exercice démocratique.

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01