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Le pays de Paul Biya est classé 27ème.

Notre confrère Forbes a publié la liste des pays où le climat des affaires sera favorable cette année. Il ressort que le Cameroun est 27e sur 30 dans le classement. Les critères ayant permis de faire l’évaluation sont au nombre de 15. Il s’agit de l’innovation, des taxes, de la corruption, de la liberté (personnelle, économique et monétaire), de la bureaucratie et la protection des investisseurs, la disponibilité de la main d’œuvre, les infrastructures, la taille du marché pour ne parler que de ça.

A titre de rappel,  dans le dernier rapport de Doing Business, publié le 31 octobre 2018 et concernant le climat des affaires, le Cameroun a fait un recul de trois places avec une note de 47,78 sur 100 points possibles. Il faut noter que ledit rapport a été dressé sur la base de dix indicateurs qui sont, la création d’entreprises, l’obtention d’un permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des taxes et impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité.

Le Cameroun occupe donc la 186e place sur 190 pour ce qui est du commerce transfrontalier. Pour le paiement des taxes et impôts, il est à la 182e position, et sur le transfert de propriété il est à la 176e place. L’obtention du permis de bâtir reste encore problématique car, le pays est classé 132e. L’accès à l’électricité lui vaut un rang de 129e. L’enregistrement de la propriété : 176e. La protection des investisseurs minoritaires: 140e. Le paiement des taxes: 182e. La résolution de l’insolvabilité : 127e.

Toutefois les moins mauvaises performances du pays sont dans l’obtention des prêts: 73e place et 92e pour la création des entreprises. Le rapport de la Banque mondiale, révèle que le Cameroun a quand même implémenté deux réformes. La première a trait à la facilité de création d’entreprise. «Le Cameroun a facilité la création d'une entreprise en publiant en ligne les avis de constitution de société via le guichet unique», explique la Banque mondiale. En matière d’exécution des contrats (166e), le rapport Doing Business relève que, «le Cameroun a facilité l'exécution des contrats en adoptant une loi réglementant tous les aspects de la médiation en tant que mécanisme alternatif de résolution des conflits».

Pour revenir au classement du magazine Forbes, il faut noter que c’est l’Ile Maurice qui est en tête des premiers pays africains. L’Afrique du Sud est 59e à l’échelle mondiale et 2e au niveau continental. Le Maroc 3e en Afrique et 62e mondial. Les Seychelles, la Tunisie, le Bostwana, le Rwanda, le Kenya et le Ghana, l’Egypte ferme le top 10 africain. Le pays qui arrive 1er au plan mondial est le Royaume uni. Il devance la Suède, Hong Kong, les Pays-Bas, la Nouvelle Zélande et le Canada.

Liliane N.

Comparativement à l’année dernière, on note qu’il y a une hausse de plus d’un milliard de FCFA.

Présidant les travaux de la session budgétaire de l’Université de Yaoundé 2 Soa, le Pr Maurice Tchuente le président du Conseil d’administration (Pca) a rappelé que le Chef de l’Etat a placé ce nouveau septennat sous le signe des Grandes opportunités. Il a relevé que pour cela, l’organe de décision a pour mission: accompagner le Recteur sur une trajectoire qui épouse cette vision. Il convient de préciser que lesdits travaux se sont déroulés le 4 janvier 2019.

C’est donc durant ces travaux que le budget 2019 d’un montant de plus de 16 milliards de FCFA équilibré en dépenses de fonctionnement et en dépenses d’investissement a été arrêté. On a donc appris que cette Université d’Etat compte au cours de cet exercice devenir «une technopole des Sciences sociales», créer de nouveaux établissements, de nouvelles filières professionnelles dont 14 en faculté des Sciences juridiques et politiques, quatre pour l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication.   

Durant la session budgétaire les points relatifs à l’état d’avancement du plan stratégique de développement, l’examen des indemnités, primes, gratifications suite aux prescriptions du Ministre des Finances, l’adoption du procès-verbal du Conseil d’administration du 16 août 2018 ont également été inscrits à l’ordre du jour.

Par ailleurs c’est lors de ladite session qu’il a été décidé du recrutement de 200 enseignants titulaires du Doctorat Phd sur les 2000 instruits par le Président de la République. A titre de rappel c’est le 13 novembre 2018, qu’a été rendu public un communiqué signé par Ferdinand Ngoh Ngoh le Secrétaire général à la Présidence de la République, (SG/PR) indiquant que Paul Biya le Chef de l’Etat a instruit que 2000 enseignants soient recrutés dans les Universités d’Etats. A en croire ledit communiqué cette décision du Chef de l’Etat, a été prise pour répondre à la demande des enseignants titulaires du Doctorat PHD.

«La décision du Chef de l’Etat qui apporte une réponse concrète aux besoins pressants des Universités d’Etat en matière d’enseignants, notamment avec la création ces dernières années de plusieurs nouveaux établissements, procède de son souci constant de promouvoir le développement du secteur de l’enseignement supérieur. Elle relève également de sa détermination à tenir ses engagements à l’égard de la jeunesse camerounaise de l’intérieur et de la diaspora», pouvait-on lire dans le document signé par Ferdinand Ngoh Ngoh. 

Il avait été souligné que la diaspora fait partie de la cible recherchée. Le recrutement va s’étaler sur une période de trois années à compter de l’année 2019. Le communiqué indique que ledit recrutement se passera de la manière suivante. 1000 enseignants à partir de l’année prochaine, 500 en 2020 et 500 autres en 2021. Le SG/PR précise dans ledit communiqué que le Premier Ministre a reçu des directives précises sur les modalités devant régir la mise en œuvre de ce recrutement.

Liliane N.

Elles ont organisé une manifestation samedi dernier à l’esplanade du Sultanat.

Les populations de Mora dans la région de l’Extrême-Nord sont contentes après la nomination d'Ibrahim Talba Malla au poste de Ministre délégué à la Présidence de la République chargé des Marchés publics. C’était une foule de jeunes, vieux, femmes, hommes et enfants qui s‘est livrée à une liesse populaire. Elle s’est rendue au Palais de leur Sultan. Sa Majesté Boukar Alhadji Yérima le Sultan et chef spirituel de Wandala leur a donné la date du 5 janvier 2019 comme rendez-vous pour se retrouver pour célébrer la nomination de leur frère au travers d’une marche pédestre et motorisée.

Durant cette liesse populaire, on a pu constater qu’il n’y avait pas que les militants du parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Il y avait outre ces derniers, les élites de la région, des hommes et des femmes de toutes les chapelles politiques. Ils étaient tous là pour dire merci à Paul Biya, le Président de la République. Comme souhaité par le Sultan, au jour prévu, il y a eu une marche de remerciement qui a débuté à l’esplanade du sultanat en passant par le Carrefour «Total», la Préfecture place du marché pour s’achever au Palais du Sultan. L’occasion a permis aux populations sous les ordres du Sultan de renouveler leur attachement au Chef de l’Etat.

Installé le 7 janvier 2019 par Joseph Dion Ngute, il a été demandé  à Ibrahim Talba Malla comme d’ailleurs à tous les autres de faire preuve d’intégrité, de  loyauté, de service et de professionnalisme. Comme défi à relever l’ancien patron du raffinage des produits pétroliers âgé de 53 ans va devoir apporter son expérience pour améliorer les chiffres dans les délais de passation des Marchés publics.

Bon nombre d’observateurs au regard de ses états de service, affirment qu’il a le profil de l’emploi. Pétri d’expériences dans la conduite des sociétés d’Etat, Ibrahim Talba Malla est originaire du Moya-Sava dans la région de l’Extrême-Nord. Il était le Directeur de la Société nationale de raffinage (SONRA) avant sa promotion. Il a aussi occupé d’autres hauts postes de responsabilités. Notamment, celui de Directeur général de la Caisse de stabilisation des produits des hydrocarbures (SNH). Son entourage parle d’un homme politique qui fait preuve d’abnégation, de dévouement et de disponibilité.

Carrière politique

Inspecteur principal des impôts, Talba Malla Ibrahim adhère au RDPC sa création en 1985. Dès 1987, il est chargé de mission du RDPC ans le Mayo-Sava, à l’occasion des opérations de renouvellement des bureaux des organes de base. En 1988, il est chargé de mission pour le renouvellement des conseillers municipaux dans la commune de Mora. En mars et octobre 1992, il est respectivement chargé de mission de la délégation du Comité central pour les législative et présidentielle.

Président de la cellule d’animation et de promotion des activités culturelles (CEPAC) depuis 1993, Ibrahim Talba Malla est désigné en décembre 1996, membre titulaire du comité central du RDPC par le président national Paul Biya.

Liliane N.  

Les généraux Ojong Elvis Ojong et Obi ont été tués dimanche, au cours d’une opération militaire dans la ville de Mamfé, région du Nord-Ouest, a-t-on appris de source médiatique.

Les éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir) ont neutralisé deux leaders des factions armées ambazoniennes. Victor Obi A.k.a « général Ibo » a été tué lors d’un raïd mené par l’armée aux premières heures de la journée de dimanche. Ce jeune homme de 26 ans avait rejoint les forces de défenses de l’Ambazonie (Adf) après avoir fui l’arrivée des soldats à Kajifu (département du Manyu, région du Sud-Ouest) en décembre 2017.

Ojong Elvis Ojong, alias «General Eyong», un autre chef de guerre séparatiste, a été tué au cours de ces mêmes opérations. Les concernés qui avaient trouvé refuge en divers lieux en brousse ont été surpris par les militaires. Leurs camps ont été rasés et des armes récupérées.

Le 4 janvier dernier, un général ambazonien a survécu à une opération militaire menée par les forces camerounaises dans la localité de Menji, région du Sud-Ouest. Il se serait enfuit vers le Nigeria. Selon des sources concordantes, Field Marshall, leader des «Red dragons», serait bel et bien en vie, contrairement à l’annonce de sa mort qui circule depuis le 31 décembre dernier. Ce chef de milice aurait été touché par balle au cours de combats avec l’armée camerounaise, mais aurait réussi à s’échapper vers le Nigeria.

La nouvelle a été confirmée par le porte-parole de l’armée, qui a recommandé de la prudence face aux informations en circulation. « Nous savons qu’il a été blessé. Mais c’est un grand acteur et manipulateur. Il se fait passer pour mort pour réapparaître afin de cultiver le mythe sur sa personne», a affirmé le 2 janvier le colonel Didier Badjeck, interrogé par Jeune Afrique.

Quelques jours avant la rumeur de la mort de Field Marshall, l’armée camerounaise avait engagé une opération militaire d’envergure à Menji, dans le département du Lebialem (région du Sud-Ouest). Située à environ 40 km de la ville de Dschang, cette localité est le bastion des «Red dragons», la milice armée à la tête de laquelle trône Field Marshall. Les combats, qui avaient commencé peu après la fête de Noël, se sont poursuivis jusqu’au Nouvel An.

Plusieurs morts seraient à dénombrer chez les sécessionnistes, selon le porte-parole de l’armée, mais Field Marshall et ses hommes ont néanmoins réussi à faire face aux soldats camerounais. Cet ancien chef de la sécurité du royaume de Fontem, à qui l’on prête des pouvoirs mystiques, continue de s’imposer comme l’un des chefs de guerre les plus résistants de l’Ambazonie. «Il est très puissant. Du temps où il travaillait pour le roi d’Azi [village du Lebialem, ndlr], il avait accès à tous les secrets. À sa mort, il a presque assuré l’intérim car le successeur du roi était au Canada», explique un déplacé de Menji, sous couvert d’anonymat.

Le 21 décembre dernier, un autre chef de guerre ambazonien, le général Ivo, commandant des Ambazonia Defense Forces (ADF), a été tué par l'armée camerounaise à Teke, une localité proche de Kumba, dans la région anglophone du Sud-Ouest. Selon une source sécuritaire, le combattant sécessionniste connu sous le nom de Général Ivo, qui dirigeait les ADF sur le terrain, a été victime d’un raid effectué par le Bataillon d’intervention rapide (BIR) de l’armée camerounaise, dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 décembre 2018.

 

Otric N.

Le programme de dépense a été adopté vendredi 28 décembre 2018 à Yaoundé, au cours de la 61ème session ordinaire du conseil de direction.

En plus de l’examen et de l’adoption du budget de l’Office du Baccalauréat pour l’exercice 2019, le conseil s’est penché sur l’examen et l’adoption des procès-verbaux des conseils ordinaires et extraordinaires du 27 juin 2018. Ensuite à l’évaluation du plan directeur 2018 et l’adoption de celui du nouvel exercice. Selon le procès-verbal, «la performance globale de l’Office du Baccalauréat du Cameroun au cours de cet exercice a été réalisé à 96,97%».

Et après avis du contrôleur financier, le budget 2019 a été adopté à hauteur de 7 992 094 500 FCFA. Pour Catherine Ndoumbe Manga, présidente dudit conseil, parce que l’OBC est classé dans la catégorie d’établissement public à caractère administratif depuis le 12 juillet 2017, il a le devoir de se conformer.

Ainsi, précise-t-elle que la lettre du 20 octobre 2017 du ministère des Finances clarifie les contours de la mise en oeuvre de la décision du 12 juillet de la même année. «Il s’agit d’accompagner le gouvernement dans la quête de bonne gouvernance, en vue de l’atteinte des résultats prescrits, pour éviter toute demande récurrente de subvention non justifiée», argue-t-elle. Un défi à relever pour Etienne Roger Minkoulou, nommé à la tête de cette institution depuis le 31 janvier 2018, par décret du Premier ministre, pour une période de trois ans renouvelable.

Notons tout de même que le budget 2019 de l’OBC est en hausse par rapport à celui de l’exercice 2018 qui s’élevait à 7,5 milliards de FCFA. Lequel était pourtant en baisse de plus d’1,5 milliards par rapport à celui de 2017 fixé à 9,196 988 591 milliards FCFA.

Créé par Décret N°93/255 du 28/09/93 modifié par Décret n°97/044 du 05/03/97, l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) est un établissement public à caractère administratif (EPA), chargé de l’organisation des examens en langue française et conduisant au Baccalauréat de l’Enseignement Secondaire Général, au Baccalauréat de l’Enseignement Secondaire Technique, au Brevet de Technicien, au Brevet Professionnel et au Brevet d’Etudes Professionnelles.

L’Office du Baccalauréat du Cameroun est chargé de la préparation et de l’organisation des examens du second cycle de l’enseignement secondaire, de la collation des diplômes avec la Tutelle Technique; des études visant à l’évaluation et à l’amélioration du système éducatif; de la perception des droits d’inscription auxdits examens; des travaux de recherche et des études sur les examens dont il assure l’organisation; de la collaboration avec des organismes similaires au Cameroun et à l’étranger; de la facturation des prestations de l’OBC.

L’office est placé sous la tutelle financière du ministre en charge des finances. A ce titre, la tutelle financière s’assure de la conformité des opérations de gestion à incidence financière de l’Office à la réglementation  sur les finances publiques d’une part, et de la régularité a posteriori des comptes d’autre part; de la régularité des résolutions du conseil d’administration à incidence financière, de la soutenabilité des engagements financiers et de la cohérence générale des plans de performance de l’Office aux programmes sectoriels.

Otric N.

Narcisse Mouelle Kombi, né le 6 mai 1962 à Douala, est un universitaire et écrivain camerounais. Agrégé de droit public et de science politique, professeur à l’Université de Yaoundé II, il a été nommé Ministre des Arts et de la Culture du Cameroun le 2 octobre 2015 dans le gouvernement de Philémon Yang. Au sein du nouveau gouvernement du Cameroun de 2019 avec comme Premier ministre Joseph Dion Ngute, il occupe désormais le poste de ministre des Sports et de l'Éducation physique.

Personne ne dira qu’il est sorti du ministère des Arts et de la Culture (Minac) sans laisser de traces indélébiles. A propos justement du concours de beauté Miss Cameroun, le gouvernement a décidé de se réapproprier le concept. Face aux dérapages de toutes sortes survenues au cours des précédentes éditions, cette décision plutôt salutaire a été rendue publique via un communiqué en date du 20 décembre 2018, du ministre des Arts et de la Culture, Narcisse Mouelle Kombi, pour qui il s’agit essentiellement, de préserver l’image de cet évènement vitrine de la culture camerounaise.

Désormais, à l'image d'un sapeur-pompier, le Professeur titulaire des universités, auteur de «la démocratie dans la réalité camerounaise», sera engagé sur un autre front: celui du sport qui, autant que l’univers culturel, reste un sujet de préoccupation majeur pour les pouvoirs publics, en même temps qu’il déchaîne des passions. En un mot, le nouveau Minsep n’aura pas de temps de grâce.

Narcisse Mouelle Kombi va rapidement tenter de calmer plusieurs foyers de tensions. Il va marquer un arrêt au sein des Fédérations sportives civiles nationales. Le mandat des différents exécutifs élus en 2013 est forclos depuis 2017. Bidoung Mkpatt, l’ex Minsep, ne jurait qu’au nom de la CAN. Compétition qui a glissé entre les doigts, en fin de compte.

Alors que tout le mouvement sportif attendait les directives relatives au renouvellement des organes dirigeants, il a plutôt signé une circulaire le 19 janvier 201, instruisant les responsables de ces associations, de lanser leur saison sportive dans la période allant du 20 janvier au 31 mars 2018.

Narcisse Mouelle Kombi est aussi attendu au tournant, pour ce qui est de l'implémentation de la nouvelle loi sur le sport au Cameroun. Même si elle définit le régime juridique des acteurs tels les athlètes, les agents sportifs, le personnel d'encadrement sportif et les médecins du sport, celle-ci ne fait pas l'unanimité sur plusieurs points malgré l'organisation il y a quelques mois, d’un séminaire d’imprégnation à l’intention des présidents de fédérations et autres acteurs.

Les points de discordes concernent l’intrusion supposée de la Fifa, la volonté de restreindre les pouvoirs de la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun, les contestations relatives au contentieux électoral, l’existence de corps de métiers, etc. Même avec un tel cahier de charges, le contentieux postélectoral à la Fecafoot occupe une place prépondérante dans l'agenda de M. Mouelle Kombi.

Sur le plan politique, Narcisse Mouelle Kombi est membre suppléant du comité central du RDPC, le parti de Paul Biya (depuis le congrès de Yaoundé de 2011). Il a accompli différentes missions politiques sous la bannière de ce parti depuis 1997 au niveau de l’arrondissement de Yabassi, du département du Nkam ou de la région du Littoral; et à l’échelon national, en tant que Vice-président de la Sous-Commission de Communication instituée à l’occasion de diverses manifestations ou échéances électorales. Il est entre autres, l’initiateur et le porte-parole de l'Appel de l’Intelligentsia camerounaise en faveur de la candidature du président Paul Biya à l’élection présidentielle de 2004.

Otric N.

La situation au Gabon est sous contrôle et les mutins ont été arrêtés ou sont en fuite après une tentative de coup d'Etat militaire lundi à l'aube, a déclaré le porte-parole du gouvernement Guy-Bertrand Mapangou.

«Le calme est revenu, la situation est sous contrôle», a-t-il dit à l'AFP. Le porte-parole gouvernemental a ajouté que, sur un commando de cinq militaires qui avaient pris le contrôle de la radio-télévision nationale dans la nuit de dimanche à lundi et appelé à un soulèvement, «quatre ont été arrêtés, un est en fuite».

Les forces de sécurité ont été déployées dans la capitale et elles le resteront pour les prochains jours afin de maintenir l'ordre, a-t-il ajouté. La garde républicaine s’est déployé autour du bâtiment de la Radio télévision gabonaise (RTG). Finalement, le chef du commando a été arrêté et deux autres membres de son groupe ont été tués. Les personnes prises en otage ont quant à elle été libérées, d'après la présidence.

Principal protagoniste de la tentative avortée de coup d'État du 7 janvier à Libreville, le lieutenant Kelly Ondo Obiang est commandant adjoint de la garde d'honneur de la Garde républicaine. Le lieutenant Kelly Ondo Obiang est l’un des commandants en second de la garde d’honneur de la Garde républicaine, l’unité de gendarmerie chargé de sécuriser la présidence de la République. Selon le communiqué lu lundi matin sur les ondes de Radio Gabon, il serait le principal instigateur de la tentative du coup d’État du 7 janvier.

Présent dans les locaux de Radio Gabon alors que le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale gabonaise y a donné l’assaut, Kelly Ondo Obiang est parvenu à échapper aux gendarmes et était toujours en fuite à l’heure où nous écrivions ces lignes (11h GMT). Quatre militaires ont en revanche été appréhendés lors du même assaut et mis aux arrêts, selon le gouvernement. Six autres personnes, des employés de Radio Gabon, étaient présents sur place.

Cette tentative de coup d'État a été condamnée par la France. «Nous condamnons toute tentative de changement de régime extra-constitutionnel. La stabilité du Gabon ne peut être assurée que dans un strict respect des dispositions de sa Constitution», a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. L'Union africaine (UA) a «fermement» condamné «la tentative de coup de ce matin au Gabon», réaffirmant «le rejet total de tout changement inconstitutionnel de pouvoir».

Sur place au Gabon, la classe politique s’est exprimée sur cette tentative de coup d’Etat. Pour Claye Martial Obame Akué, le porte-parole de la Coalition pour la Nouvelle République, le parti de Jean Ping, Ali Bongo doit quitter le pouvoir: «Nous sommes un partisan de tout ce qui peut amener le Gabon à changer, à obtenir l’alternance. Nous le disons depuis 2016, il faut que le Gabon change dans le sens du peuple. Le peuple a voté Jean Ping en 2016 et il faudrait que cette souveraineté soit respectée comme partout ailleurs où la démocratie évolue. Je ne sais pas si ces militaires sont proches de Jean Ping, car je ne connais pas de militaires qui sont proches de Jean Ping. Je ne peux pas vous dire s’ils sont proches d’un camp pou d’un autre».

Otric N.

Elle qui s’inquiétait de ne pas avoir de nouvelles, n’a appris son arrestation que des heures après dans les médias. Les parents de Paul Whelan sont depuis lors, en contact avec les autorités américaines, qui n’ont pas encore pu lui rendre visite.

 

 

David Whelan, le frère de l’ancien Marine Paul Whelan, arrêté et inculpé à Moscou pour espionnage, a affirmé dimanche redouter sa condamnation sans preuves solides par la justice russe. « Je suis très inquiet notamment parce que le système judiciaire russe n’est pas transparent - Nous sommes très préoccupés de le voir condamner sans suffisamment de preuves  à son encontre», a dit David Whelan dans un entretien à l’AFP à Newmarket, dans l’Ontario, au nord de Toronto.

 

 « Paul est un marine, il a travaillé dans la sécurité privée, il est très au courant des règles du droit et des risques de voyager dans certains pays - Il n’y a aucune chance qu’il ait pris le risque d’enfreindre la loi, et encore moins la loi sur l’espionnage lors de son voyage à Moscou », a souligné son frère sur la chaîne CBC News. Il ajoute que malgré tout, les membres de la famille restent confiants vis-à-vis du gouvernement américain qui œuvre pour obtenir sa remise en liberté.

 

Les autorités américaines restent prudentes

 

Le 4 janvier, David Whelan avait demandé au Congrès des Etats-Unis et au Département d’Etat d’intervenir pour obtenir sa libération. Les autorités américaines sont pour l’instant restées prudentes sur ce dossier, qui survient dans un contexte marqué par plusieurs accusations d’espionnage portées par les Occidentaux contre la Russie.

 

Interrogé dimanche sur le sort de Paul Whelan, le président américain Donald Trump s’est borné à répondre : « Nous examinons cela. « Si son arrestation n’est pas justifiée, nous demanderons son rapatriement immédiat », avait en outre déclaré mercredi, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, exigeant d’en savoir plus sur les accusations portées contre lui.

 

Le département d’Etat américain avait expliqué avoir demandé un accès au détenu, au nom de la convention de Genève : « Nous attendons que les autorités russes approuvent cette requête », avait écrit la diplomatie américaine dans un bref communiqué.

 

Paul Whelan est en détention provisoire

 

Arrêté le 28 décembre, Paul Whelan, 48 ans, possède les nationalités américaine, britannique, et irlandaise. Selon le New York Times, il a aussi un passeport canadien. Retraité de la Marine des Etats-Unis, il est actuellement le directeur de la sécurité internationale du groupe américain Borg Warner, un fabricant de pièces détachées dans le secteur automobile.

 

Les services de sécurité russe (FSB) ont assuré qu’il était en train de commettre un acte d’espionnage  lors de son arrestation. Une affirmation contestée par les membres de sa famille, qui attestent d’ailleurs qu’il visitait la ville, à l’occasion du mariage d’un ami. Paul Whelan, selon les informations données par son avocat il y’a quelques jours,  a été inculpé et un tribunal a ordonné son maintien en détention provisoire. Il encourt une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
 
 
 
 

Vers quatre heures du matin ce lundi, des militaires ont pris le contrôle de l'antenne sur la Radio nationale gabonaise pour lire un communiqué dans lequel ils annoncent vouloir mettre en place dans les prochaines heures un «conseil national de la restauration». Le président gabonais Ali Bongo est actuellement en convalescence au Maroc, après avoir été victime d'un accident vasculaire cérébral fin octobre.

D’après RFI, des militaires sont arrivés à la Radio nationale vers 4 heures du matin, heure locale. C'est un lieutenant de la Garde républicaine, le lieutenant Ondo Obiang Kelly, qui a lu le communiqué. Dans ce texte, les militaires disent avoir été déçus par le message à la Nation du 31 décembre du président de la République Ali Bongo. «Un spectacle désolant» disent-ils de «conservation acharnée du pouvoir».

Les militaires présents à la Radio nationale annoncent qu'ils vont mettre en place dans quelques heures un «Conseil national de la restauration». Pour cela, ils demandent à certaines personnalités de se rendre à l’Assemblée nationale: un ancien commandant de la Garde républicaine, le général Ntumpa Lebani (qui avait fait de la prison en 2009 lors de l'arrivée d'ali Bongo au pouvoir), le président actuel du Sénat...

Parmi les personnalités invitées il y a également des syndicalistes, des membres de la société civile, et même du clergé. Les insurgés appellent encore les militaires à prendre le contrôle des moyens de transport, des réserves de munitions, des aéroports. A «défendre la patrie».

Des tirs de coups de feu ont été entendus au même moment par l’AFP autour de la Radio Télévision Gabonaise (RTG), sur le boulevard Triomphal, dans le centre-ville. Des blindés des forces de sécurité gabonaises bloquaient à 07H00 l’accès à ce boulevard, a constaté un correspondant.

Depuis Rabat où il est en convalescence après un AVC qui l’a attaqué en octobre dernier, le président gabonais, a prononcé le 31 décembre dernier le traditionnel message à la nation. Ali Bongo a rassuré qu’il se porte mieux et se prépare à vite retrouver ses compatriotes.

Mais contrairement aux habituels messages à la nation qui durent souvent plus de 30 minutes, celui de la Saint-Sylvestre 2018 n’aura duré que quelque deux minutes. Que nenni ! L’essentiel pour le président gabonais était de rappeler le point saillant qui aura marqué l’année 2018: «La mise en place des mesures fortes pour retrouver l‘équilibre budgétaire».

Non sans se souvenir de l‘épreuve à laquelle il fait face ces derniers temps. «Il est vrai que j’ai traversé une période difficile, comme cela arrive parfois dans ma vie. J’ai surmonté cette épreuve grâce à Dieu et à vous. Comme vous pouvez le constater, je vais mieux», a déclaré Ali Bongo.

Et de rassurer: «Je me prépare à vous retrouver très vite. Je continuerai à mettre mon énergie au service de toutes mes forces au service de notre pays et à l’amélioration de nos conditions de vie au quotidien».

Ce message n’a visiblement pas balayer toutes les rumeurs et interrogations qui alimentent les débats aussi bien à Libreville qu‘à l‘étranger au sujet de la santé du chef de l‘État gabonais.

Otric N.

 Le conseiller pour la sécurité nationale de la Maison Blanche John Bolton l’a affirmé ce dimanche à Jérusalem : «  Le retrait américain devrait se faire de manière à assurer la défense d’Israël ainsi que d’autres amis de Washington. La région ne doit plus constituer la moindre menace… ».

 

Le président Donald Trump  a lui aussi précisé que  le départ des forces américaines de la Syrie serait « lent et extrêmement coordonné  avec la Turquie,  pour éviter un vide du pouvoir dans les régions contrôlées par les rebelles kurdes qui pourrait bénéficier au régime de Bachar al – Assa.

 

Les deux mille militaires américains sont stationnés dans le nord-est de la Syrie où ils luttent contre les djihadistes aux côtés des Force démocratiques syriennes (FDS), une coalition de milices arabo-kurdes.
Le président, opposant de longue date à la présence américaine dans un conflit jugé coûteux, a estimé que les troupes américaines n’étaient plus utiles car Daesh était en grande partie vaincu.

 

Une conversation téléphonique longue et productive 

 

Mais ce départ va laisser la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) sans soutien militaire alors que la Turquie menace de l’attaquer, considérant les combattants kurdes comme des terroristes. Sur Twitter, Trump a souligné avoir eu une conversation téléphonique longue et productive  avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

 

Les deux responsables ont évoqué « Daesh, notre engagement mutuel en Syrie et le retrait lent et extrêmement coordonné des troupes américaines de la région » ainsi que des relations commerciales « considérablement accrues ».

 

Recep Tayyip Erdogan a confirmé la conversation sur son compte Twitter, affirmant qu’ils s’étaient « mis d’accord sur une coordination renforcée sur de nombreux sujets dont les relations commerciales et la situation en Syrie ».

Des relations détendues

 

Soumises à de fortes tensions notamment en raison du soutien américain aux Kurdes, les relations entre Ankara et Washington -deux alliés au sein de l’Otan se sont nettement détendues, depuis la libération en octobre d’un pasteur américain détenu pendant un an et demi.

 

La présidence turque a ensuite assuré que les deux dirigeants avaient convenu d’assurer la coordination entre les militaires, les diplomates et d’autres responsables de leurs pays pour éviter un vide de pouvoir qui pourrait résulter d’une exploitation du retrait américain et de la phase de transition en Syrie : «   Nous allons discuter de la décision du président Donald Trump, sur le retrait, mais il faut faire cela (…) de telle sorte que Daesh soit défaite (…) et que la défense d’Israël et d’autres amis dans la région soit absolument assurée », a affirmé John Bolton aux journalistes à l’occasion d’entretiens avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

 

La Turquie doit garantir la protection des Kurdes en Syrie

 

John Bolton a également souligné que « le retrait militaire américain de Syrie annoncé le mois dernier par le président Trump, va également tenir compte de ceux qui ont combattu avec nous contre Daesh et d’autres groupes terroristes ». John Bolton avait auparavant affirmé que des conditions devaient être réunies avant le retrait des troupes américaines de Syrie, telle que la sécurité de leurs alliés kurdes.

 

Lors de son séjour en Syrie, John devant les médias, avait annoncé que les États-Unis souhaitaient que la Turquie garantisse la protection des Kurdes en Syrie. Une information relayée par la chaîne de télévision américaine NBC News. Ankara ne cache pas son intention de lancer une offensive contre eux pour éviter la formation, à ses portes, d’un embryon d’Etat kurde susceptible de raviver le séparatisme des Kurdes de Turquie.

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01