Succès éclatant de l’opération Maghreb ou l’épilogue d’une mascarade.
Ça y est, le pays, futur organisateur de la prochaine coupe d’Afrique des nations (CAN) est connu, il sera l’Egypte. L’annonce a été faite ce mardi 08 janvier par la voix la plus autorisée de la Confédération Africaine de football (CAF), c’était lors d’un point de presse organisé à Dakar au terme d'une réunion du comité exécutif de cette organisation.
Seuls ont pu être surpris, ceux qui n’avaient pas vu le coup venir et le moins qu’on puisse dire est qu’Ahmad Ahmad aura su faire avancer le schmilblick, bien que maladroitement, en la faveur de ceux l’ayant soutenu pour son accession à la tête de la CAF auxquels il échoit donc l’organisation de la CAN 2019.
Les pays du Maghreb avec comme chef de fil un pays que nous ne nommerons pas, qui trouvaient qu’Hayatou avait fait la part belle à l’Afrique subsaharienne dans ces attributions sont donc parvenus à leur fin. « Camerounaiseries » aidant, la tâche ne leur a pas été si difficile et tout le simulacre observé avec les missions d’inspection et surtout la nécessité imposée de mettre la pédale douce compte tenu de l’élection présidentielle qui devait se tenir n’ont fait que différer, le sort du Cameroun longtemps scellé à l’avance.
L’intention manifeste de retirer au pays de Roger Milla l’organisation de la CAN 2019 avait été affichée dès la prise de commande d’Ahmad Ahmad avec la modification, pour un évènement déjà attribué, du cahier de charge. Alors qu’il n’y avait aucunement péril en la demeure et que le passage de 16 à 24 équipes pouvait aisément attendre l’édition suivante, il était devenu la priorité des priorités à la surprise générale. Vu à postériori, c’était le seul point pouvant leur permettre de facilement arriver à leur fin… Car disons-le, hormis l’Afrique du Sud et possiblement l’Ethiopie, quel autre pays d’Afrique noir dispose à l’heure actuelle des infrastructures nécessaires pour accueillir la CAN dans ce nouveau format qui plus est dans des délais aussi courts? La réponse est simple : ANCUN ! La manœuvre était imparable.
Ceci étant, le Cameroun s’en sort tout de même, et c’est acté, avec la certitude d’organiser l’édition de 2021 et bien que réclamé avec forte insistance par l’opinion, aucun responsable avéré ou supposé de l’humiliation infligée aux camerounais n’a été jusqu’à lors cloué au pilori. Le Président Paul Biya semble avoir choisi l’option de la réparation des tors, ce qui en soit est une punition mais rien n’indique qu’il s’arrêtera en si bon chemin. Nous n’en voulons pour preuve que le passé de certains aujourd’hui déchus…
La coupe d’Afrique se jouera en Egypte nonobstant l’insécurité patente qui y règne. Lorsqu’on sait que l’argument de la sécurité avait été l’un des principaux points sur lequel la CAF, le 30 novembre 2018 s’était appuyé pour déchoir le Cameroun, on en vient à se poser des questions sur la santé mentale de certains. Quoi qu’il en soit, ce qui est fait est fait. Notre souhait pour cette compétition est qu’elle se déroule en Egypte dans les meilleures conditions possibles. En cas de « pépin », puissent Ahmad et compagnie se tenir prêts à assumer les conséquences de leurs turpitudes.
Le représentant résident de l’IAI-Cameroun dans une interview accordée au quotidien gouvernemental, loue les efforts faits dans le secteur de l’économie.
Même s’il pense ne pas être la personne la mieux placée pour dresser le bilan de l’économie numérique au Cameroun, Armand Claude Abanda affirme qu’il y a tout de même une belle progression.
«Je dois avouer qu’au regard des efforts qui sont fournis par le Ministère des Postes et Télécommunications pour vulgariser les effets et les différents leviers de cette économie, nous constatons qu’il y a une belle dynamique. Celle-ci est impulsée par le Président de la République, Paul Biya qui agit comme un visionnaire. Il a été l’un des premiers Chefs d’Etat africains à avoir parlé de l’informatique, de l’internet au moment où a eu la vision qu’il fallait pour donner le déclic afin que les populations s’intéressent à l’informatique et à tous ses leviers. Nous l’avons vu par exemple au lycée général Leclerc et au lycée bilingue avec son épouse, tous devant des ordinateurs d’où ils pianotaient des claviers devant les élèves étonnés. Et du coup lorsque cette action a été médiatisée, vous avez vu qu’à ce moment-là, l’unique cyber café qui était au centre-ville a eu par la suite beaucoup de concurrents avec la prolifération des cybercafés dans tous les quartiers de Yaoundé et le même effet s’est produit à Douala et cela a continué dans les régions. Après cette période faste pour les cyber cafés on a commencé à constater une baisse de leur nombre parce que ce qu’on pouvait y faire, on le fait maintenant dans nos smartphones», argumente-t-il dans les colonnes de Cameroon Tribune.
A la question de savoir comment le digital peut conduire le Cameroun à l’émergence, Armand Claude Abanda répond «ce sont les ressources humaines bien formées qui aujourd’hui constituent la véritable richesse du monde. A l’époque de la révolution industrielle nous ne pouvions pas concurrencer les Occidentaux parce qu’il fallait avoir les moyens. C’est pourquoi cette révolution allait continuer d’enrichir les riches et appauvrir les pauvres. Avec la révolution numérique, on n’a pas besoin de tous ces moyens. On a juste besoin d’avoir un cerveau pour pouvoir programmer et un ordinateur qui permet d’avoir un instrument de programmation et vous réalisez des choses extraordinaires. Qu’on le veuille ou pas la véritable richesse, pour demain c’est dans la maîtrise des leviers du numérique. C’est pourquoi il faut faire confiance aux jeunes en finançant leurs projets parce qu’ils sont très aptes à la connaissance et à la manipulation du numérique. Nous avons de la matière. Il faut faire davantage confiance à nos ingénieurs au lieu d’aller chercher ceux qui sont à l’extérieur du pays. Il faut arrêter de chercher ailleurs. Nos jeunes sont très bons».
Liliane N.
Les populations de ce village ont organisé une marche le 6 janvier 2019, pour saluer l’entrée au gouvernement de leur fils nommé Ministre délégué à la Présidence, Chargé des Relations avec les Assemblées.
Les populations du village Kanda ne sont pas indifférentes au choix porté par Paul Biya le Président de la République sur la personne de leur fils. Elles l’ont démontré dimanche dernier. En dépit du fait que leur village se situe à près de 4km du Centre-ville de Diang, elles se sont retrouvées sur la voie publique pour une marche d’une distance considérable de remerciement et de soutien au Chef de l’État. D’un bout du village à l’autre la caravane, sous la houlette du chef du village a fini par atterir sur l’axe national numéro 1. «Nous marchons cet après-midi pour dire merci au Président Paul Biya qui vient de nous prouver qu’il est un homme à l’écoute de toutes ses populations. Nous prions le bon Dieu Tout Puissant de lui accorder longue vie et sagesse pour la bonne conduite du bateau camerounais et que notre fils Bolvine Wakata, soit à la hauteur des missions à lui confiées», a déclaré Victor Doko.
La nomination de François Bolvine Wakata est porteuse de beaucoup d’espoir pour les jeunes qui ont aussi pris part à la manifestation. «Il est déjà attendu ici comme l’enfant Jésus lors de son entrée à Jérusalem. Nous savons qu’il est un grand serviteur de la nation mais il faut qu’il recevoir l’onction et les bénédictions des siens. Bien plus, nous avons la ferme conviction qu’il saura apporter sa touche particulière dans ce nouveau gouvernement pour ne pas décevoir le président de la République qui l’a choisi», a déclaré Armel Menam Zangué, jeune habitant du village Kanda.
Outre l’espoir que suscite la nomination de François Bolvine Wakata, ce jeunes pensent déjà que leurs conditions de vie seront améliorées. «Bolvine c’est un frère que nous connaissons tous ici. Il n’a jamais ménagé aucun effort pour soutenir les projets de développement du village. J’ai la ferme conviction qu’il pourra booster le moral des enfants du village à faire l’école, à cultiver l’amour du travail et les vertus de la patience d’autant plus que lui-même est passé par ce chemin. Bien plus, il pourra accompagner les siens dans tous les secteurs de la vie pour barrer la voie à la pauvreté ambiante», a affirmé un jeune entrepreneur agricole de la localité.
A titre de rappel, le 5 janvier dernier, les populations de Mora dans l’Extrême-Nord ont, elles aussi organisé une marche de remerciement au Président de la République pour la nomination de leur fils Ibrahim Talba Malla au poste de Ministre délégué à la Présidence de la République chargé des Marchés publics. Elles ont ce jour-là, débuté leur manifestation, à l’esplanade du sultanat en passant par le Carrefour «Total», la Préfecture place du marché pour s’achever au Palais du Sultan. L’occasion a permis aux populations sous les ordres du Sultan de renouveler leur attachement au Chef de l’Etat.
Liliane N.
Une publication récente montre que la coopération entre les deux pays est en bonne voie.
Le Ministère japonais des Affaires étrangères a publié le livre blanc de 2017 sur la coopération au développement, mettant à nu les contributions du pays aux organisations internationales. Le document publié en 2018, montre une coopération économique croissante entre les gouvernements japonais et camerounais, alors que le Cameroun se classe au 15ème rang sur 49 pays d'Afrique subsaharienne bénéficiaires de l'aide publique au développement japonaise.
Selon le rapport, le flux total de ressources financières du Japon vers les pays en développement en 2016 s'est établi à 54 361 millions USD. L’Afrique subsaharienne a reçu 1 490 millions USD, le Cameroun évitant le versement de subventions et une aide de 23 72 millions USD. La publication indiquait que le Japon avait déboursé 552 734 millions de yens en 2017 au titre de l'ODA, un montant divisé en projets mis en œuvre dans les pays bénéficiaires par des agences de coopération telles que l'agence de coopération internationale japonaise (Jica), la Japan Foundation ou des contributions versées à des institutions multilatérales telles que des agences de l'ONU, le Fonds international pour le développement agricole de la Banque mondiale, le groupe consultatif sur la recherche agricole internationale, entre autres.
Sur l'affectation de l'ODA 2017, le Cameroun a obtenu environ 11 milliards de FCFA de la part de Jica pour financer le projet d'amélioration de la première installation de débarquement et du marché du poisson de Youpwe à Douala le 11 décembre. L'accord a été signé par le Ministre de l'Economie, de la Planification et de l’aménagement du territoire, à l’époque, Louis Paul Motaze et l'ancien ambassadeur du Japon, Kunio Akamura.
Le Japon n’entend pas s’arrêter là. Le pays veut multiplier ses investissements au Cameroun. A titre de rappel, Philemon Yang encore Premier Ministre avait accordé une audience à S.E Tsutomu Osawa, Ambassadeur du Japon au Cameroun le 13 novembre 2018. Bien évidemment l’échange entre Philemon Yang et le Diplomate japonais a tourné autour de la coopération qu’entretiennent leurs deux pays. «Nous avons discuté de la façon d’améliorer et d’étendre les relations entre le Cameroun et le Japon. Je lui ai parlé du fait que nous allons poursuivre nos différents apports. Nous souhaiterions également inviter les entreprises privées japonaises à investir au Cameroun et faire du commerce au Cameroun», a déclaré au sortir de l’audience, S.E Tsutomu Osawa.
L’Ambassadeur avait indiqué que son pays gagnerait à investir davantage sur le sol camerounais dans les secteurs précis de l’exploitation de l’huile de palme, les essences de bois, le café et le cacao. L’échange entre Philemon Yang et son hôte avait aussi porté sur le plan sportif. «Je lui ai parlé du fait que du 24 au 25 novembre, se tiendra la 2e édition du championnat africain de Judo à Yaoundé. C’est un évènement historique pour les pratiquants de Judo», a indiqué le Diplomate. Aussi a-t-il ajouté «le Cameroun va accueillir les Jeux olympiques de 2020. Il y aura beaucoup d’activités et nous avons besoin d’exploiter ces opportunités pour multiplier nos échanges».
Liliane N.
Dans son discours de circonstance, l’Ambassadeur du Gabon au Cameroun qui parlait au nom de ses homologues du Corps diplomatique accrédité, a fait une fleur à Chantal Biya, Ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco, pour ses œuvres humanitaires.
C’est à S.E Paul Patrick Bifot qu’est revenue la charge de présenter au Chef de l’Etat, la vision qu’a le Corps diplomatique du Cameroun. A l’entame de son discours, l’Ambassadeur du Gabon au Cameroun a tenu à saluer les actions remarquées de Mme Chantal Biya, la Première Dame. «Permettez-moi M. le Président de vous présenter à vous-même, à votre famille et au peuple frère camerounais, nos vœux ardents de santé, bonheur, prospérité et paix pour l’année 2019. Que madame Chantal Biya votre épouse qui concilie avec abnégation sa vie de Première Dame et de mère de famille, soutenant votre Excellence dans les moments difficiles, trouve ici les encouragements du Corps diplomatique dans son combat à toujours œuvrer pour les causes des populations toujours vulnérables», a-t-il déclaré.
Il convient de noter que la Première Dame est adulée pour son action humanitaire. Son action humanitaire est reconnue tant au niveau national qu’international et sa volonté et sa solidarité à la recherche collective des solutions aux problèmes de l’heure. Son œuvre sociale au Cameroun est en effet importante. Baptisée dame de cœur, ou encore «mère de la nation» pour sa sensibilité à la détresse sociale. L’une de ses dernières actions est celle menée en faveur des femmes qui ont des difficultés de conception, avec la création du Chracerh.
Rayonnement international
Pour ses vastes réalisations dans le social, l’humanitaire et la santé au Cameroun, elle a été nommée ambassadrice de bonne volonté de L’UNESCO en 2015. Mais c’est une autre organisation, Synergies africaines contre le SIDA et les souffrances, qui assure le rayonnement international à une Chantal Biya qui sait s’entourer des meilleures compétences. Créée en marge du 21e sommet France-Afrique organisé en 2001 à Yaoundé, l’association rassemble une trentaine de premières dames, les adhésions les plus récentes étant celles de Djéné Kaba Condé (Guinée) et de Sylvia Bongo Ondimba (Gabon).
Pour revenir à la cérémonie de Vœux de nouvel an au Palais, et au discours de son S.E Paul Patrick Bifot, a également salué d’autres acteurs de la scène politique du Cameroun à l’instar du peuple, du Chef de l’Etat. Il a de ce fait commencé par lister les moments importants de l’histoire du Cameroun en 2018, en reconnaissant la maturité des camerounais qui a été visible lors du processus électoral ayant porté le Président au Palais de l’Unité.
«Monsieur le Président de la République, l’année qui vient de s’achever nous offre l’opportunité d’un survol, je dirai à haute altitude. Pour en saisir les grands moments qui l’ont marqué et au nombre de ceux-ci nous retenons, la mise en place du Conseil constitutionnel, la deuxième élection sénatoriale dans l’histoire du Cameroun et l’élection présidentielle qui aura constitué l’évènement majeur de l’année. En effet M. le Président, le 7 octobre 2018 le peuple camerounais vous a renouvelé sa confiance pour un nouveau mandat à la Présidence de la République du Cameroun, la force de votre expérience a donné raison d’elle-même. Mes collègues et moi, vous souhaitons une fois de plus, nos vives et chaleureuse félicitations. Ces félicitations s’adressent également au peuple camerounais pour sa maturité et sa détermination au mieux-vivre ensemble. En effet Monsieur le Président, par cette réélection lui aussi a su révéler la force de son expérience à vos côtés».
Ayant évoqué la Présidentielle 2018, S.E Paul Patrick BIFFOT a également adressé un message aux anciens candidats de la Présidentielle 2018. «En ce moment hautement solennel je voudrais avoir une pensée et exprimer nos encouragements à vos adversaires politiques et candidats malheureux. Car dit-on, la défaite n’annule pas la valeur de l’effort accompli et dans chaque défaite, il y a quelque part des éléments de satisfaction», a-t-il déclaré.
Le Corps diplomatique a saisi l’occasion pour saluer les nominations des jeunes aux postes de responsabilité au haut sommet de l’Etat. Pour lui, cela témoigne de la bonne foi du Chef de l’Etat qui a respecté les engagements qu’il a pris lors de sa cérémonie de prestation de serment qui a eu lieu le 6 novembre 2018. «M le Président de la République toujours dans le cadre de votre discours du 6 novembre vous avez décliné les grandes lignes de votre nouveau septennat en prenant un engagement solennel à l’endroit de la jeunesse dont vous avez compris, je cite l’aspiration profonde à des changements qui leur ouvrent les portes de l’avenir et permettent leur plein épanouissement», a souligné S.E. Paul Patrick BIFFOT.
Liliane N.
Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena donne un délai d’un mois à celles-ci pour se mettre en règle.
Fermement engagé dans la lutte contre le transport urbain clandestin, le Ministre des Transports en date du 2 janvier 2019 a rendu public un communiqué dans lequel il met en garde, plus de 140 compagnies. Ces dernières ont été trouvées en état d’illégalité après un audit qui portait sur la situation technique et administrative des compagnies de transport du Cameroun. Ledit audit apprend-on, a été réalisé par les services techniques de chaque région. Ce travail a révélé que plusieurs agences fonctionnent dans l’illégalité en exerçant par exemple, sans agrément valide.
Le communiqué du Ministre informe donc lesdites entreprises mises en cause, qu’il leur reste un mois pour se mettre en règle. Dans le cas contraire, elles seront contraintes de mettre la clé sous le paillasson. Ce délai d’un mois prend effet à partir de la date du communiqué susmentionnée. Le document de Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena souligne qu’ «il sera procédé au retrait de leurs licences de transport et par conséquent à la fermeture de leurs agences».
Les agences concernées sont entre autres dans la région du Sud-Ouest : Musango Express, Mondial Express, Diamond Travel Agency Ltd, Grand Jeannot et Garanti Express. Dans la région de l’Adamaoua, il y a National Voyages, Touristiques Express, Alliance Voyages plus, Alliance Voyages, Avenir de la Kadey, Narral Voyages et Global Express. Dans la région de l’Est, il y a le National Voyages, Touristique Express, Alliances voyages plus, Avenir de la Kadey, Continental voyages, Narral voyages, Melo voyages, Super Narral, Abong-Mbang express, Deo Gratias, Gic Haut-Nyong voyages et Alliances voyages.
Dans la région du Centre, on a Fodem voyages, Trésor voyages, International Line voyages, Marathon voyages, Melo voyages, Alliance voyage, Oman Express entre autres. Il est à noter que c’est elle qui détient le plus grand nombre de compagnies menacées de fermeture. Dans la région du Littoral, on compte Buca voyages, Beko voyages, Princesse voyages, Touristique classique, National voyage, Butrans, Continental voyages, Nkongsamba express. Au Nord il y en a 5 qui sont indexées, au Sud 9 et 8 au Nord-Ouest.
A titre de rappel, au mois de décembre 2018, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena a donné une conférence de presse dont le sujet portait sur la lutte contre le transport urbain clandestin. Le Ministre avait indiqué que l’heure est actuellement à la répression, après la phase de sensibilisation. «Le gouvernement s’attèle à refaire les voiries et réhabiliter les routes. On va y aller progressivement avec ces mesures. Nous invitons les personnes qui ne sont pas en règle à se conformer», avait-il déclaré.
Prenant part à ladite conférence de presse, Issa Tchiroma Bakary l’ancien Ministre de la Communication avait évoqué les actions phares prescrites par le Chef de l’Etat pour parachever le dispositif juridique et institutionnel de ce secteur. Il s’agit de l’élaboration d’un avant-projet de loi modifiant la loi régissant les professions de transporteur routier et d’auxiliaire de transport routier, d’un projet de décret instituant le port du badge d’indentification par tous les conducteurs de mototaxis et autres véhicules utilisés à des fins commerciales, d’un projet d’arrêté fixant les conditions et les modalités d’exploitation des tricycles à titre onéreux, d’un projet de texte pour le transport urbain et péri-urbain de plus de dix personnes par véhicule, la mise en place d’une plateforme entre le Ministère des Transports et les organisations syndicales des transports routiers et auxiliaires au Cameroun et enfin, la conduite permanente de diverses actions de sensibilisation, d’information et de contrôle par des équipes mixtes et spécialisées sur les principaux axes routiers.
Liliane N.
Avec son partenaire Univers du Pr Nkou Mvondo, le Mouvement initié par Cabral Libii a pris part à l’opération des révisions des listes électorales, qui a débuté sur l’étendue du territoire national le 2 janvier 2019.
Comme lors de la Présidentielle 2018, le Mouvement Onze Millions de citoyens et le parti politique Univers se mobilisent déjà sur le terrain. Le 2 janvier 2019, date où a débuté les inscriptions sur les listes électorales la Coordination régionale du mouvement 11 millions de citoyens-Univers pour la région du Sud a participé activement à Ebolowa au lancement officiel de cette opération dans le département de la Mvila.
Pour ce premier jet, les équipes du mouvement 11 millions de citoyens-Univers pour la région du Sud ont réussi à enrôler plus de soixante-dix personnes sur les listes électorales en une heure de temps. Un exercice presqu’habituel pour les membres de cette organisation spécialisée dans la mobilisation des foules dans la région du Sud en général et dans la ville d’Ebolowa en particulier. Pour Patrice Messanga Abessolo, Coordonnateur régional du mouvement 11 millions de citoyens-Univers dans la région du Sud, «l’engouement et la disponibilité constatés montrent que le message est passé et que beaucoup regrettent de n’avoir pas pu choisir leur candidat lors de la présidentielle faute de carte d’électeurs. Alors, ils veulent rattraper le train».
En collaboration avec l’antenne départementale d’élection Cameroon pour la Mvila, le mouvement 11 millions de citoyens-Univers fixe là le cap pour l’année 2019: rallier le maximum d’électeurs, parcourir chaque coin et recoin de la région du Sud, discuter pour convaincre les camerounais même les plus indécis, les chercher et les convertir à la bonne cause partout où ils se trouvent.
La coordination régionale du mouvement 11 millions de citoyens-Univers pour cela a pu faire le bilan et l’examen de l’exercice écoulé dans le sens de tirer les leçons. Le leitmotiv étant de tutoyer le RDPC et bannir à jamais dans les expressions courantes des populations les expressions «bastion imprenable» ou encore «socle granitique» souvent utilisées pour parler de la toute-puissance du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, parti au pouvoir) dans la localité.
Selon Patrice Messanga Abessolo, «cette année nous capitaliserons chaque heure, chaque journée pour faire inscrire les populations sur les listes électorales et atteindre le chiffre fatidique de onze millions d’inscrits». Une détermination affichée qui joue non seulement en faveur de la crédibilisation de notre système électoral mais grandit énormément la démocratie camerounaise.
A titre de rappel, le parti Univers du Pr Proper Nkou Mvondo avait investi Cabral Libii pour être candidat à l’élection présidentielle 2018. Le Mouvement de Cabral et la formation politique Univers ont travaillé main dans la main durant cette période électorale. Avec la mobilisation dont ils font preuve pour ces autres échéances électorales, on peut conclure que le partenariat reste d’actualité.
Liliane N.
Le Colonel Gaius Amboakwe assure que la situation est clame et maîtrisée.
Pour arriver là où on en est aujourd’hui, les Forces de maintien de l’Ordre (FMO) ont dû faire recours à des ripostes aux multiples cas d’insécurité, des interventions qui parfois ont été musclées et des cas d’arrestations préventives. Dans les colonnes du quotidien gouvernemental, le Colonel Gaius Amboakwe, Commandant de la légion de gendarmerie de l’Ouest déclare «le premier bloc de sécurité renforcée a été effectuée dans les localités limitrophes avec les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, avec une veille et une riposte qui a permis de décourager ceux qui voulaient spontanément mettre à mal la paix nationale en créant des moments de psychose».
Le Colonel Gaius Amboakwe ajoute pour que l’Ouest soit calme et serein, et pour que le pire soit évité dans certaines de ses localités, les FMO ont multiplié des interventions. «Des instructions stratégiques données par la hiérarchie ont été rigoureusement exécutées et appliquées», explique-t-il. Il souligne que les FMO étaient présents en grand nombre sur le terrain. Ils ont été déployés dans les zones limitrophes avec les cinq régions voisines de l’Ouest et sur les différents axes routiers. «D’autres patrouilles mobiles ont effectué le même travail de prévention et de sanction en veillant sur une circulation citoyenne sur tous les axes routiers, et en sillonnant les quartiers», déclare Le Colonel Gaius Amboakwe.
On sait au vu des évènements de ces derniers jours, que le cas de Bangourain était le plus préoccupant. A titre de rappel, la localité située dans le département du Noun, qui regorge de quelque 30.000 habitants avait été le théâtre, le 23 décembre 2018, d’une expédition des séparatistes qui avaient tué un veilleur de nuit, blessé plusieurs innocents, incendié environ 70 maisons et pris des dizaines de personnes en otage.
Le lendemain, et alors que les autorités administratives et traditionnelles se rendaient sur place, ce sont des dizaines de résidents qui quittaient massivement Bagourain pour se réfugier dans des lieux réputés plus sûrs. Informé de la situation, le Chef de l’État Paul Biya a dépêché sur place Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale, en vue de réconforter les sinistrés et de leur remettre du matériel de reconstruction, ainsi que des denrées alimentaires et sanitaires.
«Tous ces terroristes seront traqués et remis à la justice», avait déclaré le Ministre à l’endroit des populations, promettant une sécurisation plus renforcée de l’arrondissement avec la police, la gendarmerie et l’armée. C’est la première fois que les violences sécessionnistes, qui ont cours depuis octobre 2016, débordent les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Liliane N.
Le général Djibrill Bassolé, l'un des auteurs présumés du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a refusé lundi, lors du procès, d'évoquer les écoutes téléphoniques, pièce maîtresse du dossier d'accusation.
L’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères est poursuivi sur la base de l’enregistrement d’une conversation téléphonique qu’il aurait eue avec le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, dans laquelle celui-ci semble affirmer son soutien au putsch du 16 septembre 2015 : « Je ne souhaite pas faire la moindre commentaire… », a déclaré Djibrill Bassolé à la barre, interrogé par le parquet sur le contenu des écoutes téléphoniques, au troisième jour de sa comparution, le procès ayant été suspendu pendant deux semaines pour les fêtes.
D’après lui, les écoutes dont la retranscription a été lue par le parquet, ont été fabriquées, manipulées : « ce sont des enregistrements sauvages, placés à dessein dans le dossier pour m’accabler. Qu’on me dise d’où viennent ces écoutes, qui les a enregistrées et comment elles se sont retrouvées sur la place publique », a-t-il lancé au parquet.
Djibrill Bassolé risque la prison à perpétuité
Selon le procureur militaire Alioune Zanré, un rapport d’expertise conclut que les analyses acoustiques et linguistiques n’ont produit aucun indice ni trace de trucage ou de montage. Mais il a refusé de dévoiler le procédé par lequel ces enregistrements ont été obtenus.
« Le même expert a dit que la gamme de fréquences surpasse le standard international pour GSM mobile. En clair, ce n’est pas le résultat d’une écoute classique mais un contenu obtenu autrement », a rétorqué le général Bassolé.
Accusé de trahison, complicité d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures au cours du putsch qui a fait 14 morts et 270 blessés, il risque la prison à perpétuité.
Au total, 84 personnes sont accusées et jugées depuis février 2018, dont le général Gilbert Diendéré, considéré comme acteur principal et cerveau présumé du coup de force manqué, qui a comparu pendant deux semaines avant Djibrill Bassolé. Le 16 septembre 2015, des soldats du régiment de sécurité présidentielle (RSP) avaient tenté en vain de renverser le gouvernement de transition mis en place après la chute du président Blaise Compaoré.
Devant les juges, au cours du procès de novembre, il a martelé : « Je n’ai ni commandité, ni planifié, ni organisé, ni exécuté ce que les gens appellent coup d’État. Le 16 septembre, on a fait appel à moi parce que des soldats du RSP [Régiment de sécurité présidentielle, ont fait irruption dans le Conseil des ministres et ont arrêté le président de la Transition Michel Kafando, le Premier ministre Isaac Zida et certains ministres… ».
Le RSP était la garde prétorienne de Blaise Compaoré, chassé le 31 octobre 2014 par une insurrection populaire après 27 ans au pouvoir. Djibrill Bassolé était l’un des barons du régime Compaoré, dont il fut le chef de la diplomatie. Contrairement au président déchu, il n’avait pas fui le Burkina après la chute du régime.
Nicole Ricci Minyem
Le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a annoncé sa démission, ce lundi 7 Janvier, une surprise qui donnera à l'administration Trump, hostile au multilatéralisme, l'occasion de désigner la nouvelle direction de l'institution-phare du développement économique.
Dans un communiqué, Jim Yong Kim, qui a présidé la Banque mondiale pendant six ans, a simplement indiqué qu'il va rejoindre une société d'investissements et se focaliser sur les investissements dans les infrastructures dans les pays en développement.
La Succession
L’on pense, comme de coutume au sein de cette institution bancaire, que c’est un américain qui va prendre les commandes de la Banque mondiale, tandis que la direction du FMI est confiée généralement à un Européen.
Ce partage des rôles, fortement contesté par les pays émergents, ouvre la voie à une nomination d'un nouveau dirigeant par l'administration Trump, qui est très critique vis-à-vis des prêts de la Banque mondiale envers certains pays comme la Chine.
Agé de 59 ans, Jim Yong Kim, dont la démission sera effective le 1er février, sera remplacé dans l'intérim par Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale. Et, le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, dit sa hâte de travailler avec les autres gouverneurs pour désigner un nouveau dirigeant, a indiqué une porte-parole.
Il avait été promu par le président démocrate Barack Obama à la tête de la BM en 2012, puis reconduit en 2016, et son mandat devait durer jusqu'en 2021: « Cela a été un grand honneur que de servir en tant que président d'une institution remarquable, forte d'un personnel passionné dédié à sa mission qui est d'éliminer l'extrême pauvreté de notre vivant », a-t-il dit dans un communiqué, qui ne donne pas la raison de son départ.
Il a ensuite affirmé que « Le travail de la Banque mondiale est plus important que jamais alors que les aspirations des pauvres progressent dans le monde et que les problèmes comme celui du changement climatique, des épidémies, des famines et des réfugiés continuent de croître en ampleur et en complexité… ».
Bilan contesté
Sous la houlette de M. Kim, un médecin de formation, l'institution de développement, qui compte 189 pays membres, est parvenue à boucler une augmentation de capital et a eu davantage recours au secteur privé pour financer des projets dans les pays en développement.
Mais en interne, son bilan avait été hautement contesté, même avant son renouvellement à la tête de l'institution internationale. Il avait dû affronter une grogne interne inédite alimentée par une réorganisation contestée et une controverse sur le versement de bonus à de hauts dirigeants en 2014.
Son plan d'économies de 400 millions de dollars, accompagné de licenciements, avait déstabilisé à l'époque les quelque 15.000 salariés de cette institution, qui a toujours été présidée par un Américain depuis sa création en 1945.
Avant son renouvellement à la présidence, l'association des personnels de la BM avait dénoncé une crise de leadership. Plusieurs anciens cadres avaient déploré dans une lettre ouverte l'absence d'une stratégie claire et appelé à un processus de sélection plus transparent et ouvert.
Un appel à candidatures avait été lancé avant la fin de son premier mandat, mais avait été verrouillé par les Etats-Unis, premiers actionnaires de la BM, qui s'étaient empressés d'apporter leur soutien à un deuxième mandat du président sortant, décourageant ainsi toute candidature dissidente.
Ce fils d'un Nord-Coréen échappé au Sud est né en 1959 à Séoul, à l'époque une ville très pauvre. Il est arrivé aux Etats-Unis à cinq ans, dans l'Iowa, où il a suivi les pas de son père en faisant des études de médecine. Il a décroché deux doctorats, en médecine et anthropologie.
Sa carrière, largement consacrée à la recherche (sur la tuberculose et le sida), l'a mené vers l'humanitaire. Il est le cofondateur de Partners in Health, une association qui fournit des traitements et des moyens de prévention aux populations défavorisées des pays pauvres.
Il est ensuite passé par l'Organisation mondiale de la santé, et est devenu en 2009 président de l'université de Dartmouth, dans le New Hampshire. Parmi ses nouvelles fonctions, Jim Yong Kim a indiqué lundi qu'il allait joindre à nouveau le conseil d'administration de Partners in Health.
Nicole Ricci Minyem
La Commission vérité et réconciliation de Gambie, chargée d'enquêter sur les crimes commis pendant les 22 ans du régime de l'ex-président Yahya Jammeh, a entamé lundi ses auditions, deux ans après le départ du pouvoir de M. Jammeh.
Cette commission a été lancée en octobre 2018 et, elle est formée de 11 membres. Le premier témoin a été auditionné. Ebrima Chongan, un responsable de la police pendant le coup d'Etat ayant porté au pouvoir M. Jammeh en 1994 est le premier à répondre aux questions des responsables de cet office qui va tenter , au cours des prochaines, de démêler l’écheveau mis en place par le système de l’ex président de la Gambie. Et, les premiers avis semblent aller en défaveur de l’ancien dirigeant : « Je connais très bien Yahya Jammeh. Je l'ai formé dans la gendarmerie. Il était un soldat indiscipliné et un comploteur permanent. Il prenait de l'alcool… », a déclaré le témoin.
Il a en outre affirmé qu’il a été arrêté quelques semaines après le coup d'Etat de M. Jammeh avec un autre responsable de la police, Pa Sallah Jagne, et emprisonné dans la banlieue de Banjul : « Après l'arrestation au quartier général de la police à Banjul par des soldats, nous avons été emmenés à la prison Mile (Two, dans la capitale) où nous avons été confinés à l'isolement », a dit M. Chongan.
L’officier a déploré les conditions de détention auxquelles ils ont été astreints : « La cellule où nous avons été détenus était infestée de rats et de la mauvaise nourriture nous a été servie. Nous avons eu ce traitement parce que la junte nous a accusés de vouloir attenter à la sécurité nationale… », a t-il poursuivi.
Instituée par une loi en décembre 2017, la TRRC dispose de pouvoirs d'enquête et pourra, au terme de ses travaux dans deux ans, recommander des poursuites ou des réparations.
Présidée par un ancien diplomate auprès des Nations unies, Lamin Sise, la Commission comprend quatre femmes, dont la vice-présidente, Adelaide Sosseh, et représente l'ensemble des communautés ethniques et religieuses du pays.
« Le début des auditions de la Commission est un important premier pas vers la garantie de justice, de vérité et de réparations en Gambie et montre un fort engagement du gouvernement de rompre avec un passé fait de systématiques violations des droits humains », a déclaré ce 7 Janvier, la directrice d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, Evelyne Petrus Barry, dans un communiqué.
Parvenu au pouvoir par un putsch sans effusion de sang en 1994, Yahya Jammeh s'était fait largement élire et réélire sans interruption jusqu'à sa défaite en décembre 2016 face Adama Barrow, candidat de l'opposition.
Après six semaines d'une crise à rebondissements provoquée par son refus de céder le pouvoir, il a finalement dû quitter le pays le 21 janvier 2017 pour la Guinée équatoriale à la suite d'une intervention militaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest et d'une ultime médiation guinéo-mauritanienne.
Les défenseurs des droits de l'homme accusaient le régime Jammeh d'actes systématiques de torture contre des opposants et des journalistes, d'exécutions extra-judiciaires, détentions arbitraires et disparitions forcées.
Nicole Ricci Minyem
Les retrouvailles entre les deux personnalités était certes empreinte de solennité mais, à travers l’accolade qu’ils se sont donnés, on a ressenti la chaleur de l’accueil, malgré cette visite inattendue.
L’information a été rendue publique ce mardi, par les médias des deux pays, notamment les agences de presse officielles nord-coréenne et chinoise. Et partout, le leader Coréen Kim Jong-un est présenté comme un homme qui aime les surprises. Pendant quatre jours, les deux homologues vont longuement échanger sur les dossiers qui interpellent leur pays respectif et certainement aussi, sera évoqué les rapports avec les autres Etats, à l’instar des Etats Unis.
Parmi les membres de la délégation qui l’accompagne pour cette visite officielle, son épouse Ri Sol-ju ainsi que plusieurs hauts dignitaires. Tous sont partis de la gare de Pyongyang à bord d’un train spécial, a rapporté l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
Cette visite a t- elle un lien avec un nouveau sommet avec le président des Etats – Unis Donald Trump ?
La Chine est un important acteur diplomatique dans le dossier sensible des programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord, car le géant asiatique est son principal allié diplomatique et commercial. La rencontre pourrait servir à préparer deuxième sommet avec le Président des Etats – Unis, alors que les négociations sur la dénucléarisation de la péninsule restent un sujet très sensible.
Pour mémoire, c’est en 2017 que les tensions entre la Corée du Nord et les Etats Unis avaient été des plus vives. Pyongyang avait à ce moment, réussi à miniaturiser ses têtes nucléaires, pour les placer sur des missiles intercontinentaux. Un média avait à ce moment cité un rapport confidentiel de l’Agence américaine de renseignement militaire. Pourtant, les experts américains pensaient qu’il faudrait encore quatre ou cinq ans à la Corée du Nord, pour miniaturiser suffisamment une tête nucléaire afin de la mettre sur un missile intercontinental et atteindre les côtes des Etats-Unis.
Et, en 2018, Kim Jong-Un et Donald Trump se sont rencontrés après des mois d’affrontements verbaux. Leurs échanges avaient essentiellement tourné vers le dossier dénucléarisation. Les deux dirigeants avaient précisé rassuré sur les nouveaux fondements d’une relation très spéciale, même comme la teneur du document qu’ils avaient signé, à l’issue de leur rencontre n’a cependant pas été dévoilée.
Les images que l’on avait crues inimaginables à cause du parcours ainsi que des styles radicalement différents des deux hommes ont fait le tour du monde. Et, Donald Trump l’a fait remarqué, au terme de leur entretien à huis clos, intervenu trente ans de silence : « Je suis honoré, nous allons avoir une excellente relation, je n’en ai aucun doute… ».
Un avis que partage Kim Jong-un « Nous avons surmonté les obstacles et les préjugés du passé pour être ici- Nous pouvons maintenant voir un chemin vers l’objectif final…».
C’est à l’issue de cette rencontre que les deux présidents avaient pensé à une deuxième entrevue. Celle-ci aura pour objectif de peaufiner les détails qui doivent entrer en jeu, pour une dénucléarisation partielle ou complète, car, pour ces Etats, c’est un véritable sujet d’inquiétude.
Ce n’est pas la première visite de Kim Jong-Un en Chine. L’an dernier, pour rendre hommage à son homologue, il s’y est rendu à trois reprises. De ce côté également, on parle de relations quelque peu tendues et, qui se seraient dégradé depuis 2011, date à laquelle le dirigeant Coréen est arrivé à la tête de son pays. Mais, puisque le dossier nucléaire interpelle les uns et les autres, ils ont résolu de mettre un peu d’eau dans leur vin.
Nicole Ricci Minyem
Mis en examen depuis le 10 Décembre 2018, l’ancien directeur général de Renault – Nissan, vêtu d’un costume sombre, a semblé amaigri devant les juges. Pour sa première comparution, Il est arrivé menotté, une corde nouée autour de la taille.
Au moment om on lui a passé la parole, l’ancien directeur général na eu de cesse de clamer son innocence, en se disant « faussement accusé et détenu de manière injuste. J’ai agi avec l’approbation des dirigeants de groupe… ». Une sortie qui n’a pas eu l’air de convaincre le juge qui a maintenu la détention de Carlos Ghosn, qu’on soupçonne de vouloir prendre la fuite.
Il est soupçonné d’avoir dissimulé aux autorités boursières, une partie de ses revenus perçus chez Nissan. On parle d’un montant, d’une valeur d’environ cinq milliards de Yens (38 millions d’euros), pendant cinq ans (2010- 2015). A l’issue de cette première garde à vue, il avait fait l’objet d’un nouveau mandat d’arrêt. Accusé pratiquement pour les mêmes faits : Minoration similaire d’émoluments pour la période allant de 2015 – 2018. Un troisième chef d’accusation a été ajouté aux premiers : Abus de confiance, on le soupçonne d’avoir effectué des virements d’un compte Nissan au bénéfice d’une ami saoudien, ce dernier lui aussi nie toute implication.
Un système judiciaire japonais implacable
Le tribunal a été pris d’assaut ce lundi, à l’occasion de l’ouverture du procès de Carlos Ghosn. Dès les premières de la matinée, une longue file de personnes s’était formé devant les portes. On parle de plus d’un millier de personnes qui attendaient, malgré le froid, tentant tant bien que mal d’obtenir l’une des rares places mises à leur disposition. Il faut préciser que seuls quatorze (14) tickets ont été alloués par tirage au sort à des membres du public, afin qu’ils puissent prendre part à la comparution de l’accusé.
A côté de monsieur – madame tout le monde, les juges, avocats représentant les deux parties. Dans la foule, on ne s’attend pas, au regard des accusations portées sur l’ancien directeur général de Renault – Nissan, à ce que le juge se montre clément. Il se dit qu’il encoure la peine maximale sans aucune circonstance atténuante. Mais, ce ne sont là que de simples spéculations, en attendant le verdict final.
Un verdict qui sera lu, au cours des prochains jours, devant les membres des corps diplomatiques de certains pays. L’ambassadeur de France au japon, Laurent Pic est attendu, dans le cadre de la protection consulaire, selon le porte – parole de l’ambassade. Autres diplomates dont on espère la présence, celui du Liban ainsi que le Consul du Brésil, d’après la chaîne de télévision publique NHK.
Certains parlent d’une procédure rare, seul 0,6 % des détenus ont fait une telle requête l’an dernier. Elle n’a quasiment aucune chance de changer le cours des choses mais la portée symbolique est forte pour l’ex responsable, Carlos Ghosn, qui a là, une occasion de rompre le silence médiatique dans lequel il est muré depuis plusieurs semaines et de donner sa version des faits. Il est toutefois conscient de ce qui l’attend, au terme de ce procès.
Nicole Ricci Minyem
Les exactions continuent dans les régions en proie à des crises sécuritaires. Depuis quelques heures, une image circule dans les réseaux sociaux, celle d’un homme dont les membres sont entravés et, qui promènent sur ses tortionnaires, un regard hagard
L’on ignore encore les raisons qui l’ont jeté entre les bras de ses ravisseurs mais, il a visiblement très envie de se retrouver dans un autre lieu. Et, des informations que l’on a recoupées depuis que les exactions sont commises au sein des populations au Nord Ouest et au Sud Ouest, ces bandits de grand chemin n’ont pas besoin d’une raison quelconque, pour s’en prendre à ces personnes qui n’aspirent qu’à vivre en paix.
A l‘instar du jeune homme dont les actes de tortures sont visibles, ils sont parfois enlevés dans leur domicile, pendant qu’ils sont dans leurs champs, dans leurs établissements commerciaux, les établissements scolaires, les lieux de culte…Tout ce que désirent ces barbares assoiffés de sang, c’est la panique qu’ils peuvent inspirer.
Autour de ce monsieur dont la terreur est palpable et, qui a été certainement été contraint d’adopter une attitude humiliante, on peut voir les images de ses ravisseurs. Comme certains animaux qu’on n’oserait nommer ici, ils se déplacent en meute, des bandes de plusieurs dizaines d’individus, drogués et, complètement plongés dans le cauchemar que semble être leur vie et, qu’ils tentent de faire partager aux autres.
Les questions qu’ils posent à leurs victimes sont les mêmes : Le lieu d’origine - le métier exercé dans la vie – les aspirations ou penchant politique – leur avis sur la gestion politique et sécuritaire du Président de la République – leur avis sur l’ambazonie … Lorsque les réponses données ne rencontrent pas l’assentiment des tortionnaires, ce sont des coups qui pleuvent, le plus souvent avec des armes blanches, des bâtons, des barres de fer, bref, tout ce qui tombe entre leurs mains pleines du sang des innocents.
On pourrait prétendre que l’on s’est habitué à de telles images ! Mais, que non. Il n’est pas évident de le faire, voir un être humain souffrir, suppliant pour qu’on lui laisse la vie sauve, refusant l’idée selon laquelle il serait peut être entrain de vivre ses derniers moments sur terre. Un homme qui se sait encore tout jeune, donc avec un avenir brillant qui l’attend. Et, que dire du traumatisme que vivent les parents des victimes des terroristes ?
Malheureusement, depuis que certains individus ont résolu de prendre les armes contre leurs concitoyens, c’est à ce genre de spectacle que les camerounais sont soumis. Des tableaux sombres qui laissent entrevoir qu’on pourrait être loin, mais alors, très loin de ce retour au calme, tant souhaité par le Président de la République, qui, dans l’un de ses discours a dit qu’il « est un mendiant de la paix ».
Les ambazoniens ou terroristes, ou encore amba boys semblent vouloir instaurer un no mans land dans certaines localités des régions du Nord et du Sud Ouest. Ils exercent intentionnellement des douleurs aigües, physiques et mentales et, chaque jour apportent son cortège de traumatisme. Vivement que des solutions drastiques soient prises, pour que les populations reviennent à une vie normale, avec son cortège de vicissitudes, mais, que le sang des camerounais cessent de nourrir ce sol qui les a vu naître et, pour lequel ils ont, pour certains choisi de se sacrifier.
Et, face à cet énième acte de torture, que les organisations non gouvernementales, les organismes de défense de droit de l’Homme montent au créneau afin de dénoncer, condamner et prendre des mesures qui s’imposent, afin que cela cesse. Ces mesures dont ils ont, pendant longtemps, menacé le Gouvernement camerounais.
Nicole Ricci Minyem