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Né le 04 Novembre 1961 à Bamballang-Ndop dans le département du Ngoketunjia, le Pr Paul Mingo Ghogomu est l’un des nouveaux ministres, chargés de missions à la Présidence de la République du Cameroun à la faveur du décret de Paul Biya du 4 janvier 2019.

Marié et père de 05 enfants, cet enseignant de Chimie en service à l’université de Yaoundé 1, était avant sa nomination au soir du 04 janvier 2019, Directeur de Cabinet dans les Services du Premier Ministre. Excellent polyglotte, il s’exprime parfaitement en Français, en anglais, en Allemand et en espagnol.

Entre Septembre 1965 et Juin 1972, il est inscrit à l’École Publique, Bambalang First School Leaving Certificate avant de migrer entre Septembre 1972 et Juin 1975 au lycée Bilingue de Yaoundé. Il y mettra quelques temps avant d’entrer au collège Sacré Coeur de Mankon où il obtiendra son G.C.E. “O” Levels.

En 1979, alors qu’il est au CCAST de Bambili, il décroche son GCE A Level. Son Baccalauréat en poche il se rend dans la capitale pour y faire de la science. Très rapidement il obtient une Licence en Physique – Chimie, puis une Maîtrise en Chimie avant de s’inscrire à l’E.N.S.I.C. – I.N.P.L., de Nancy en France. Il en sort doté d’un D.E.A. en Génie Chimique. En Décembre 2001, il obtient un Doctorat de l’I.N.P.L., en Génie des Procédés.

Une fois sa maîtrise en poche, il intègre le monde du travail:

– Octobre 1983-Juin 1984 : Moniteur à la Faculté des Sciences, Yaoundé
– Octobre 1987- Décembre 1988 France : Enseignant à temps partiel à ENSIC – INPL, Nancy-
– Janvier 1989-Septembre 1989 : Allocataire d’Enseignement et de Recherches, ENSIC
– Octobre 1989-juin 1990 Yaoundé : Enseignant à temps partiel, Faculté des Sciences,
– Octobre 1989-Juin 1992 Nkolbisson-Yaoundé : Enseignant à temps partiel, ENSET Annexe,
– Octobre 1990- Septembre 1991 : Assistant à la Faculté des Sciences, Yaoundé
– Octobre 1991- Février 2003 : Maitre de conférences, Faculté des Sciences, Yaoundé
– Février 2003-Février 2015 Yaoundé I : Professeur Associé, Faculté des Sciences, Université de Yaoundé I.
– Février 2015- à nos jours Yaoundé I : Professeur, Faculté des Sciences, Université de Yaoundé I.

Postes occupés

De 2009 au 04 janvier 2019, il est le Ministre, Directeur de Cabinet dans les Services du Premier Ministre. Entre 2009 et 2010, il est le Chef de Département de Chimie Inorganique à l’université de Yaoundé 1. De 2000 à 2010, il est le Co-directeur du Laboratoire de chimie physique et théorique. Des années plutôt à savoir entre 1988 et 1997, c’est un Animateur des séminaires bibliographiques alors qu’il est aussi Coordonnateur des travaux pratiques de chimie générale pour les Sciences biologiques et de la vie de l’UY1.

En tant ministre chargé de missions à la présidence de la République, il effectuera tous les travaux et missions qui leur seront confiés par le Président de la République.

Otric N.

L’ossature de l’équipe du premier gouvernement Dion Ngute suit les équilibres géographiques des précédents. Avec 17 postes ministériels et de secrétaire d’Etat, la région du Centre devance de loin les autres régions en terme de représentativités. La région de l’Adamaoua occupe le bas du tableau avec 3 postes. Ci-dessous, la répartition des postes gouvernementaux par région tel qu’établi par nos confrères de la CRTV.

 

Adamaoua (03)

Ministre Secrétaire Général Adjoint N°2 de la présidence de la République

Ministre Délégué auprès du ministre de l’Environnement et de la Protection de la Nature et du Développement Durable

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Forêts et de la Faune

 

Centre (17)

Ministre d’Etat secrétaire Général de la Présidence de la République

Ministre secrétaire général des Services du Premier Ministre

Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale

Ministre Délégué à la Présidence chargé de Défense

Ministre de la Communication

Ministre de l’Education de Base

Ministre des Arts et de la Culture

Ministre des PME, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat

Ministre des Affaires Sociales

Ministres de l’Energie et de l’Eau

Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille

Ministre du Commerce

Ministre des Domaines du Cadastre et des Affaires Foncières

Ministre Chargé de Mission à la Présidence de la République

Ministre Chargé de Mission à la Présidence de la République

Ministre Délégué auprès de l’Agriculture et du Développement Rural

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense Spécialement chargé de la Gendarmerie Nationale

Délégué Général à la Sureté Nationale

 

Extrême-Nord (09)

Ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire

Ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement Durable

Ministre de la Santé Publique

Ministre de l’Elevage, des Pêches et des industries Animales

Ministre Délégué à la Présidence chargé des Marchés Publics

Ministre chargé de Mission à la Présidence de la République

Ministre Délégué auprès du ministre des finances

Ministre Délégué auprès du Ministre des Relations extérieures chargé des Relations avec le Monde Islamique

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Enseignements secondaires chargé de l’Enseignement Normal

 

Est (05)

Ministre de la Fonction Publique;

Ministre des Mines de l’Industrie et du Développement technologique;

Ministre Délégué à la Présidence chargé des Relations avec les Assemblées;

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Travaux Publics;

Directeur Adjoint du Cabinet Civil.

 

Nord (05)

Ministre d’Etat Ministre du Tourisme et des Loisirs;

Ministre de l’Emploi et de La Formation Professionnelle;

Ministre de l’Agriculture et du Développement Durable;

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre Délégué à la présidence chargé de la Défense;

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Santé Publique.

 

Littoral (04)

Ministre d’Etat Ministre de la Justice, Garde des Sceaux;

Ministre des Transports;

Ministre des Relations Extérieures;

Ministre des Sports et de l’Education Physique.

 

Nord-Ouest (07)

Ministre de l’Administration Territoriale;

Ministre délégué à la Présidence chargé du Contrôle Supérieur de l’Etat ;

Ministre Chargé de Mission à la Présidence de la République;

Ministre Délégué à la Présidence chargé des Relations avec le Commonwealth;

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Industrie des Mines et du Développement technologique;

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Education de base;

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Justice chargé de l’Administration Pénitentiaire.

 

Ouest (06)

Ministre des Travaux Publics;

Ministre de l’Habitat et du Développement urbain;

Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation;

Ministre Secrétaire Général Adjoint des Services du Premier Ministre;

Ministres délégué auprès du Ministre de la justice;

Ministre Délégué auprès du Ministre des Transports.

 

Sud (06)

Ministre d’Etat Ministre de l’Enseignement Supérieur;

Directeur du Cabinet Civil;

Ministre des Finances;

Ministre de la Décentralisation et du Développement Local;

Ministre des Postes et télécommunications;

Ministre des Forêts et de la Faune.

 

Sud-Ouest (05)

Premier Ministre, Chef du gouvernement;

Secrétaire Général Adjoint de la Présidence de la République;

Ministre des Enseignements Secondaires;

Ministre Chargé de Mission à la présidence de la république;

Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire.

Otric N.

Le Député du Social democratic front (Sdf) par ailleurs candidat malheureux de la Présidentielle 2018 pense que le gouvernement au Cameroun n’a pas de pouvoir.

Depuis le 4 janvier 2019, jour du remaniement ministériel, la scène est envahie par des réactions des hommes politiques qui ont chacun quelque chose à dire par rapport à la nouvelle équipe gouvernementale. Le Député Joshua Osih du Sdf n’a pas manqué lui aussi de faire une sortie relative à l’actualité de l’heure.

Dans les colonnes de notre confrère Mutations N°4767, Joshua Osih déclare «c’est un non-évènement. Le problème au Cameroun, c’est que le gouvernement n’a aucun pouvoir. Le Président de la République est dans son rôle de nommer qui il veut, mais cela ne change pas le quotidien des camerounais qui continuent de souffrir. Il n’y a pas eu un changement de gouvernement, puisqu’un gouvernement est collectif. C’est le gouvernement de Paul Biya, donc qu’il ait 2000 Ministres ou 01, ça ne m’intéresse pas. Ce qui m’importe, c’est que les camerounais aient de l’eau potable qui coule, de l’électricité de qualité sans interruption, des salaires décents, un travail décent, des soins de qualité; qu’on ait un minimum d’infrastructures. Ce qui n’est malheureusement pas le cas».

A titre de rappel, le Président de la République a procédé au remaniement de l’équipe gouvernementale. Ledit remaniement a débuté par le changement du Premier Ministre. Après neuf années passées à l’immeuble rose, Philemon Yang a cédé son siège à Joseph Dion Ngute. Dans ce changement, il y a des jeux de chaise comme celui fait entre Narcisse Mouelle Kombi et Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt. L’un est allé au Ministère des Arts et de la culture et l’autre a été envoyé au Ministère des Sports et de l’Education physique.

Approché aussi par Mutations, l’homme politique, Me Emmanuel Simh, vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a déclaré au sujet de ce remaniement, «le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) n’a aucun commentaire à faire sur les nominations de Monsieur Biya. Comme auteur d’un hold-up électoral, il n’a en effet aucune légitimité à nos yeux. Ses actes n’engagent en conséquence que lui-même et ceux qui ont cautionné la forfaiture du 7 octobre dernier. Et la grande majorité des camerounais est aujourd’hui convaincue que Biya n’a aucune vision pour notre pays, puisqu’il a définitivement décidé de ne prendre aucune sanction contre ceux qui ont été à l’origine du retrait de la Can au Cameroun et des scandales sur les marchés y relatifs, les promouvant au contraire. Je me demande toujours quel péché mortel le peuple camerounais a commis pour que Dieu lui impose cette interminable pénitence qu’est Paul Biya».

Liliane N.

Ibrahim Talba Malla, ancien directeur général de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH) et DG de la Société nationale de raffinage (Sonara) depuis février 2013, a été nommé, le 04 janvier 2018, ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics.

L’ancien patron du raffinage des produits pétroliers devra apporter son expérience pour améliorer les chiffres dans les délais de passation des marchés publics. Il remplace à ce poste Abba Saddou, qui était à la tête de ce département ministériel depuis décembre 2011.

Le DG de la Sonara – il le demeure tant qu’il n’est pas officiellement remplacé comme cela a été le cas entre mars et décembre 2018 pour le DG de la SCDP – est nommé ministre à la faveur d’un réaménagement du gouvernement décidé par le président de la République vendredi, 04 janvier 2018.

Pétri d’expériences dans la conduite des sociétés d’Etat, Ibrahim Talba Malla a le profil de l’emploi. Ȃgé de 53 ans, cet originaire du Moya-Sava, région de l’Extrême-Nord, était directeur de la Société nationale de raffinage (SONRA) avant sa promotion.

Membre titulaire du Comité central du RDPC, a aussi occupé d’autres hauts postes de responsabilités. Notamment, celui de directeur général de la caisse de stabilisation des produits des hydrocarbures (SNH). Son entourage parle d’un homme politique qui fait preuve d’abnégation, de dévouement et de disponibilité.

Inspecteur principal des impôts, Talba Malla Ibrahim adhère au RDPC sa création en 1985. Dès 1987, il est chargé de mission du RDPC ans le Mayo-Sava, à l’occasion des opérations de renouvellement des bureaux des organes de base. En 1988, il est chargé de mission pour le renouvellement des conseillers municipaux dans la commune de Mora. En mars et octobre 1992, il est respectivement chargé de mission de la délégation du Comité central pour les législative et présidentielle.

Président de la cellule d’animation et de promotion des activités culturelles (CEPAC) depuis 1993, Ibrahim Talba Malla est désigné en décembre 1996, membre titulaire du comité central du RDPC par le président national Paul Biya. A l’analyse, c’est un homme pétri d’expériences qui arrive à la tête des Marchés publics. De grands défis en perspective pour marquer le septennat des Grandes Opportunités.

Il arrive à la tête du ministère de Marchés public classé le plus corrompu du gouvernement ; selon le récent rapport de la Commission nationale anti-corruption. Ce département ministériel, à travers ses services centraux et déconcentrés, occupe le premier rang de l’indice de perception de la corruption au Cameroun avec une moyenne de 7,77 sur 10, précise le rapport d’après qui «le secteur des marchés publics est celui où l’on registre le plus les actes de corruption au Cameroun».

Rappelons que le ministère des Marchés public a pour missions d'assurer la régulation du système de passation des marchés publics et des conventions de délégation des services publics. A ce titre, il est chargée notamment: de procéder à la régulation des activités des marchés publics à travers soit des actes de sanction des procédures, soit des actes à caractère didactique; De procéder à l'évaluation périodique de la performance des acteurs du système; d'émettre des avis techniques, en tant que de besoin, à la demande du ministère chargé des marchés publics ou des administrations concernées; de proposer des réformes dans le cadre des marchés publics et des délégations des services publics; de participer à l'élaboration des textes en matière de régulation des marchés publics et de délégation des services publics.

Mais aussi d'élaborer un référentiel d'assurance qualité pour les organes opérationnels des marchés publics; d'assurer le suivi de l'application des décisions portant sur le règlement des litiges relatifs aux marchés publics; de recruter, par voie d'appel d'offres, les observateurs indépendants, de veiller à la bonne exécution de leur mission d'observation et d'exploiter leurs rapports; de contribuer à la formation des acteurs du système de passation des marchés publics à la demande des administrations concernées; de vulgariser les règles des procédures relatives aux marchés publics à travers des guides et des manuel.

Et enfin de concevoir et de diffuser des documents types auprès des acteurs du système de passation des marchés publics; d'apporter, en tant que de besoin, des appuis techniques aux acteurs du système de passation des marchés publics; d'éditer un journal d'analyses des marchés publics à la fin de chaque semestre; de tenir et mettre à jour le fichier de tous les acteurs du système de passation des marchés publics; de diffuser l'information relative aux marchés publics auprès de tous les acteurs concernés; de procéder à la publication dans le journal des marchés publics, des avis d'appel d'offres, des montants, délais et attributaires; entre autres.

Otric N.

Les deux internationaux depuis le début de la saison montrent des performances remarquables.

Joël Embiid affole les compteurs. Le 2 janvier 2019, il a fini la partie avec des statistiques ahurissantes. Pourtant en délicatesse avec un genou depuis plusieurs jours, il s'est offert son 33e «double double» (deux catégories de statistiques à dix unités et plus) en 37 matches disputés cette saison. Joël Embiid a assommé les Suns de Phoenix avec 30 points et 14 rebonds lors des deux premières périodes, devenant le premier joueur depuis Antawn Jamison, alors joueur de Golden State, en 2000, à rallier les vestiaires à la pause avec au moins 30 points et 10 rebonds. Joël Embiid bouscule vraiment la hiérarchie de la Nba. Le Camerounais de 2,13 m a fini la rencontre avec plus de 40 points et 15 rebonds pour la troisième fois cette saison, non sans une petite frayeur lorsque les Suns, portés par Devin Booker (37 pts), ont réduit leur retard de 30 à cinq points.

Philadelphie boucle donc sa tournée avec trois victoires en cinq matchs. Prochain défi face aux Mavs de DeAndre Jordan, un top match très attendu pour celui qu’on appelle «The Process». Les Sixers de Philadelphia pointent à la 4e place de la Conférence-Est avec 25 victoires 14 défaites.

A titre de rappel le 26 octobre 2016, pour son premier match de Nba, Joël Embiid avait déjà impressionné son monde avec 20 points, 7 rebonds et 2 contres inscrit en vingt-deux minutes. A 24 ans, celui qu’on surnomme «The Process» doit toutefois passer du statut d’attraction des Sixers à celui de meilleur pivot du championnat nord-américain de basket-ball. Son autre défi est de conduire Philadelphie en finales des play-offs, après avoir échoué en quarts de finale (demi-finales de conférence) de l’exercice 2017-2018.

Il y a un an, au micro de notre confrère Radio France international, Thomas Embiid, père de Joël Embiid, ancien handballeur professionnel, indiquait que c’est le travail qui a conduit son fils à ce haut niveau. «C’est une fierté pour le Cameroun et pour l’Afrique parce qu’on n’avait pas eu un joueur de si haut niveau depuis longtemps, savourait-il. Mais je ne suis pas du tout surpris, car c’est le travail qui paie», avait-il déclaré.

L’autre camerounais cité comme prétendant au titre de Mvp c’est Pascal Siakam. Il ne cesse aussi d’impressionner depuis le début de la saison. Il est désigné comme la révélation des Raptors de Toronto. Le 3 janvier dernier, Pascal Siakam a réalisé un véritable record en carrière de 28 points 10 rebonds en 32 minutes avec à la clé de la victoire 122-116. Au classement dans la conférence-Est, Toronto occupe la deuxième place avec 28 victoires, 11 défaites, pour un total de 39 matchs.

Pascal Siakam est passé de 7,3 points et 4,5 rebonds à 14,9 points et 6,6 rebonds par match. A cela il faut ajouter une belle progression au tir à trois points, passant de 22% à 35% de réussite. Déjà nommé joueur de la Conférence-Est au début du mois de novembre, le camerounais a encore une belle progression devant lui.

Il faut savoir que le titre de Mvp est en fait celui de meilleur joueur de la saison.

Liliane N.

Le désormais ex porte-parole du gouvernement affirme qu’il compte continuer de servir son pays avec le même engagement.

Il fait partie des Ministres restés assez longtemps à la tête d’un même département ministériel. Issa Tchiroma Bakary vient de passer près de 10 années au Ministère de la Communication. De par son poste, Issa Tchiroma Bakary est devenu l’un des hommes les plus médiatiques du Cameroun et plus proches de la presse. Il a été nommé ministre de la Communication le 30 juin 2009. Celui qui a été farouche pourfendeur du régime a lui aussi remercié le Président de la République qui par le décret du 4 janvier dernier, l’a porté au poste de Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. «Le temps que j’ai passé à la Communication, j’ai fait mon travail avec beaucoup de loyauté et de fidélité. Et je voudrais exprimer toute ma reconnaissance à toute la famille de la communication. Nous avons passé des moments extraordinaires. Nous avons travaillé pour consolider les fondamentaux de notre pays, malgré nos divergences d’opinion», a-t-il déclaré dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.

En remplacement donc de Zacharie Perevet, Issa Tchiroma Bakary qui est désormais le chef du Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle se dit par ailleurs, prêt à relever les nouveaux défis. «Aujourd’hui, le Chef de l’Etat m’a confié une autre responsabilité. C’est un département très important et stratégique, qui traite de l’emploi des jeunes et de la formation professionnelle. Il y a d’énormes défis à relever. Je vais à la rencontre de nouveaux collaborateurs avec l’humilité de celui qui ne sait pas grand-chose, mais avec la ferveur et l’engament de celui qui entend mobiliser les énergies pour m’approprier la problématique, afin de relever le défis», a-t-il ajouté.

Pour ce qui est de sa carrière politique, il faut noter que Issa Tchiroma Bakary est le président du Front du Salut National pour le Cameroun (Fsnc). Son parti fait partie des formations politiques alliées du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) au pouvoir. Issa Tchiroma est un ancien député. Il est classé parmi les Ministres ayant battu le record de la longévité dans le gouvernement sous l’ère Paul Biya. Le natif de Garoua a d’abord été Ministre des Transports de 1992 à 1996. Il revient dans le gouvernement 15 ans plus tard, cette-fois comme ministre de la Communication. Poste qu’il a occupé jusqu’à sa mutation au ministère de l’Emploi, le 4 janvier 2019.

De son passage au Ministère de la Communication, on retient qu’il a parfois été auteur de nombreuses sorties, parfois controversées, mais souvent jugées utiles, dans un environnement marqué par le mutisme des membres du gouvernement.

Liliane N.

Seidou Mbombo Njoya a entrepris de faire une visite de prise de contact avec le nouveau patron des Sports au Cameroun.

Aussitôt installé dans ces nouvelles fonctions, Narcisse Mouelle Kombi a reçu la visite de courtoisie de Seidou Mbombo Njoya, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Ce dernier a profité de l’occasion pour souhaiter la bienvenue à son nouveau supérieur hiérarchique. Le bon fonctionnement du football dépend aussi de la bonne collaboration et de la compréhension mutuelle entre les dirigeants des deux instances.

Il est certain que Narcisse Mouelle Kombi a été rapidement mis au courant des défis qui plombent le football au Cameroun. Certains pensent que les chantiers les plus brûlants qui l’attendent dans ce département ministériel ont trait avec la suite des travaux des infrastructures sportives dans lesquels allaient se jouer les matches de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 retirée au Cameroun, par la Confédération africaine de football (Caf).  D’aucuns pensent que le fait Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt ait été enlevé dans ce département ministériel, a tout à voir avec ledit retrait de la Can. Ayant fait un jeu de chaise musicale avec Mouelle Kombi, le nouveau Ministre des Sports pour certains observateurs aurait le profil du poste.

L’universitaire et écrivain doit par ailleurs désormais veiller à la bonne marche du sport national. Pour la petite histoire, c’est en mai 1993 qu’il est devenu enseignant à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Yaoundé II. Il a été tour à tour assistant chargé de cours, maître de conférences puis professeur titulaire. De 1995 à 2003, il a assumé la fonction de chargé d’études au secrétariat général de la Présidence de la république, puis doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Douala de 2003 à 2005. Il a été directeur de l’Institut des Relations internationales du Cameroun de 2005 à 2012. C’est par la suite qu’il a assumé la fonction de conseiller spécial à la Présidence de la République. Et le 2 mars 2015, il a été nommé Ministre des Arts et de la Culture.

Pour revenir à Seydou Mbombo Njoya, il faut savoir par cette autre visite démontre son désir de travailler avec les autorités. Le 20 décembre 2018 alors que Philemon Yang était encore Premier Ministre, il lui a rendu une visite de courtoisie aussi. Seydou Mbombo Njoya a rencontré Philemon Yang juste quarante-huit heures, après son installation comme président de la Fecafoot. Au terme de leur entrevue, il a déclaré «j’ai été installé, il y a deux jours et il était de mon devoir de rencontrer le chef du gouvernement pour me présenter et présenter mes projets».

Et parlant desdits projets, le président de la Fecafoot avait indiqué qu’il compte en priorité, faire l’état des lieux de la structure dont il a désormais la charge. «L’éthique est la base sur laquelle repose notre programme de refondation. La crise à la Fecafoot est une crise morale profonde. Aujourd’hui, reconstruire sans remettre de l’ordre est impossible. C’est pour cela que nous en faisons une priorité. C’est pour cela que nous allons être très regardants sur les comportements des uns et des autres. Qu’il s’agisse des footballeurs, des administrateurs, tout le monde sera sommé de respecter les règles. Il n’y a pas de beau match si les acteurs ne respectent pas les règles. C’est un de mes chevaux de bataille», affirmait-il déjà dans un journal de la place.

Liliane N.

 

 

     

D’après le Pr Pascal Messanga Nyamding, il faut parler de remaniement.

Invité au débat dominical du 6 janvier 2018, le Professeur d’Université a été appelé à s’exprimer sur la terminologie à employer pour parler du mouvement qui s’est passé le 4 janvier dernier au sommet de l’Etat. Doit-on parler de réaménagement ou de réajustement, pour le Professeur, il s’agit d’un remaniement.  

«La sémantique consacrée du point de vue du droit administratif…il s’agit d’un remaniement. Le motif du remaniement, les gens qui nous écoutent peuvent visiter les lexiques techniques et les dictionnaires. C’est lorsque 1 on change le Premier Ministre et ce Premier Ministre retouche le gouvernement. Je crois que c’est de ça qu’il s’agit. Maintenant il y’a ce qu’on appelle des pratiques administratives locales qui s’arriment à notre réalité qui voudraient souvent nous faire croire aux Camerounais que on a touché maintenant, vous verrez que depuis bientôt 30 ans, on vous dira qu’il y a un autre qui arrive alors pour endormir certains, on commence par leur dire qu’il s’agit d’un réaménagement ministériel», a-t-il déclaré sur le plateau du programme Club d’élites sur Vision 4.

Une fois de plus appelé à établir la différence qui existe entre le remaniement et le réaménagement, le Pr Pascal Messanga Nyamding a déclaré «la différence est que du point de vue technique, le remaniement a d’abord ceci de singulier que le Premier Ministre change, c’est-à-dire que vous avez vu que dans la plupart des gouvernements aussi bien à l’étranger qu’ici, on vous parle du gouvernement Fabus 1, Fabus 2…Ici Yang 1, Yang 2. A partir du moment où Monsieur Dion Ngute arrive, ici on a parlé le réajustement ou réaménagement. Il y a remaniement déjà parce qu’il y a un nouveau Premier Ministre. Et maintenant le réaménagement si vous allez aussi chercher dans ce même lexique des termes juridiques et même dans les dictionnaires classiques, vous verrez que c’est un mouvement qui peut concerner quelques personnes de manière restreinte».

Dans la suite du programme, le Pr Pascal Messanga Nyamding qui est aussi un fervent militant du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir, a laissé entendre que, le nouveau gouvernement n’est pas l’œuvre du Chef de l’Etat. «Lorsqu’on regarde ce remaniement au niveau politique, on ne sent pas la main du Chef de l’Etat. Moi j’ai l’impression que ce n’est pas le Président Biya qui a fait ce remaniement…Ce remaniement ministériel obéît à deux déterminants à savoir le déterminant politique et le contrôle du pouvoir. Sur le plan politique, l’agenda présidentiel n’est pas toujours respecté par certains des collaborateurs du Chef de l’Etat. Pour ce qui est du contrôle du pouvoir, les réseaux qui se sont multipliés, se sont tous positionnés. Ceux qui étaient soupçonnés de pouvoir succéder au Chef de l’Etat à l’instar de Laurent Esso (Ministre de la Justice) et René Sadi (Ministre de la Communication), ont tous été écartés», a-t-il affirmé.

Pour le membre du Comité Central du Rdpc, il s’agit d’«un gouvernement de règlement de comptes et de neutralisation politique. Moi, je fais partie de ceux qu’on neutralise notamment au Secrétariat général de la Présidence et au Secrétariat général du Comité central. Mais ils oublient que des batailles vont revenir et il faut des hommes capables de soutenir ces batailles».

Liliane N.

Le Ministre affirme qu’avec cette promotion, il se sent revigorer.

Le Pr Jacques Fame Ndongo fait partie des Ministres qui ont été non seulement maintenus dans l’équipe gouvernementale, mais qui ont été promus à de nouveaux grades. Celui qui est le Ministre de l’Enseignement supérieur depuis décembre 2004, est devenu par décret présidentiel, Ministre de l’Enseignement supérieur.  Certains ont accueilli ce nouveau grade comme une promotion. D’aucuns ont pensé que du fait des affaires liées aux ordinateurs offerts aux étudiants, le Pr Jacques Fame Ndongo allait être retiré du gouvernement. Oh que non ! Le Président de la République lui a renouvelé sa confiance. Comme ses autres homologues promus, il a tenu à remercier le Président de la République et ses proches collaborateurs.

«J’adresse mes remerciements soutenus et appuyés  au chef l’Etat, Paul Biya. Mon deuxième sentiment, est un sentiment  de grande satisfaction, non seulement pour ma très modeste personne, mais aussi et surtout pour le système universitaire camerounais. Car, c’est le président de la République qui a tracé le cap professionnalisation –assurance-qualité-employabilité des diplômes. Ce qui signifie que c’est le Président de la République qui  a tracé la voie, et souhaite que je continue dans ce sillage. Cette bonification relative au titre de Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur est un signe d’encouragement, à aller de l’avant pour explorer les nouveaux chantiers avec la même vigueur et la même rigueur. Et je souhaite que tout  le système universitaire camerounais, se mobilise derrière les très hautes instructions de l’Etat, pour transformer radicalement, le visage de l’enseignement supérieur camerounais», a déclaré le Pr Jacques Fame Ndongo.

A titre de rappel, le Ministre d’Etat en ce qui concerne sa carrière politique est militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir. Il y assume la fonction de Secrétaire à la communication au Comité Central du Rdpc depuis le 4 avril 2007. Depuis 1996, il est membre titulaire dudit Comité. Il est membre du Bureau Politique de ce parti depuis le 17 septembre 2011 et coordonnateur régional d’encadrement et d’appui (Rdpc) de refonte biométrique des listes électorales dans la région du Sud.    

Dans sa posture de fervent militant et haut cadre du parti au pouvoir, Jacques Fame Ndongo n’était pas resté muet après que Maurice Kamto candidat malheureux de la Présidentielle 2018 ait déclaré avoir tiré le penalty au lendemain de la tenue du scrutin du 7 octobre 2018. «Nous subornerons qu’il s’agit d’une stratégie pour essayer de vaincre absolument et à tout prix. Or seul le peuple camerounais est souverain et seules les urnes doivent décider du prochain président de la République. Nous ne sommes pas dans une République bananière où quelqu’un peut se lever un matin pour être président. Nous sommes dans un Etat de droit et il y’a des règlements des lois de la République. Je crois que ce candidat connait bien le droit et il sait que nul n’est au-dessus de la loi. Seul le conseil constitutionnel est habilité à proclamer les résultats», a argué Pr Jacques Fame Ndongo.  

Liliane N.

 

 

La recherche effrénée d’un strapontin ministériel ne me semble pas assez pertinente pour se mettre à dos, comme ce fut et est le cas de Me Momo, et certains de ses partisans et une bonne partie de sa communauté acquise à la cause d’un autre. Sa démarche ressemble à s’y méprendre à celle commune à ces individus dont les yeux s’ouvrent subitement sur des réalités qu’ils ne percevaient pas. Se rendant compte de s’être lourdement fourvoyés, leurs convictions bien établies, ces derniers ne ménagent généralement aucun effort pour les partager aux autres, et dans des cas extrêmes, quoi qu’ils leur en coûtent. Car si pas conviction, comment Me Momo aurait-il pu tenir face à la levée de boucliers engendrée par son soutien à Paul Biya lors de la dernière élection présidentielle et plus encore, par ses sorties osées contre sa communauté ?

A la faveur du décret présidentiel du vendredi 04 janvier 2019, Monsieur Momo s’est vu porter au rang de Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice Garde des Sceaux. Il n’en a pas fallu plus pour que certains y voient la récompense d’un calcul politique effectué au détriment de toute une communauté. De toute une communauté ? Nous ne nous aventurerons pas sur cette piste. Par ailleurs, en politique, quoi de plus compréhensible que de faire des calculs ? Et si d’aventure maitre Jean de Dieu MOMO en a fait et qu’à travers cette nomination il a atteint son objectif, de toute évidence donc, il a fait le bon et ce n’est pas nous qui allons le plaindre.

Mais que d’invectives, que de coups aura-t-il reçus sur le chemin qui l’a mené au « sacre ». « Le traitre », « Fingon », « le fou de Bafou », « Avocat « l’eau l’eau »… Tel est là, pas le moins du monde représentatif, un échantillon de qualificatifs péjoratifs qui lui ont été attribués.

Nonobstant tout cela, ce qui aura forcé notre admiration à égard du patriote incompris aura été, outre la force de sa conviction exprimée par son soutien à Paul Biya, ce sont ces sorties osées contre sa communauté. Pertinentes ou pas, avoir le courage de dire aux siens ce qu’on pense d’eux mérite en soit respect. Il n’est pas évident de le faire et nombreux sont ceux à avaler des couleuvres parce que n’osant s’exprimer.

Extraits de quelques propos qui lui sont attribués

« Le bamiléké est un peuple qui empêche au Cameroun de s'élever. Ils racontent partout qu'ils sont les plus riches, les plus beaux, les plus intelligents et même les plus nombreux. Ils ne sont rien, rien du tout. Les bamilékés ne valent rien du tout, d'ailleurs ils sont toujours les premiers à jouer contre le Cameroun ».

« Hier pendant les indépendances ils ont, avec les Bassa, joué contre le Cameroun. Lamberton avait dit que le Cameroun accède à l'indépendance avec un caillou dans sa chaussure, et ce caillou c'est le Bamiléké. Les gens n'avaient pas compris. Il voulait dire que le Bamiléké est le peuple qui empêchera le Cameroun de décoller. Ça s'est vu hier, ça se confirme aujourd'hui ».

« Aujourd'hui ils (Les Bamilékés) continuent de jouer contre le Cameroun. D'où vient-il qu’aujourd’hui, ce soit encore un Bamiléké, Maurice Kamto, qui organise les choses pour mettre le Cameroun à feu et à sang. Je suis là pour dire aux Bamiléké d'arrêter de jouer contre le Cameroun, de comprendre qu'ils ne valent rien, le peuple qui est important c'est les nordistes parce qu'ils sont les plus nombreux. Que les Bamilékés arrêtent de croire qu'ils sont aussi importants. Ce n'est pas parce qu'ils se retrouvent dans une cuvette à l'ouest, serrés les uns contre les autres parce qu'il n'y a pas assez de terre, qu'ils vont croire qu'ils sont nombreux. Ils m'appellent traitre parce que je dis la vérité. Owona Nguini parle des ethnofascites c'est ce que Kamto et les Bamilékés sont »

Osés n’est-ce pas ? A ce stade, permettez-nous de réitérer que, vrais ou faux, pertinents ou pas, là n’est pas notre préoccupation ; nous ne venons pas nous immiscer dans une querelle de famille.

Il ne nous reste plus qu’à souhaiter à celui qu’on nomme affectueusement en anglais « John of God Mobile Money » bon vent dans ses nouvelles fonctions. Puisse-t-il garder à l’esprit que chacun de ses faits et gestes sera scruté et qu’il sera certainement jugé plus que tout autre ministre, à l’aune de ses résultats.

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Sunday, 05 June 2022 11:01