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Le personnel de la commune de Jacques Yoki Onana est sur le qui-vive. Et pour cause, le non paiement de leurs salaires et des autres charges incompressibles de la Mairie. Un doigt est pointé sur madame Bindelé Bi Assen Gisèle epse Tibi, la receveur municipal de Yaoundé 6.
 
La mairie de Yaoundé 6 est au bord de la déstabilisation. La raison, le refus du receveur municipal, Bindelé Bi Assen Gisèle epse Tibi, de payer les factures liées aux dépenses incompressibles de la Commune. Depuis près de cinq trimestres, soit environ 15 mois, Jacques Yoki Onana le maire et ses adjoints, n'ont pas reçu un leurs indemnités pour le fonctionnement à l'instar des frais de carburant. A cela, il faut ajouter trois mois d'arrierés d'indemnités de fonction, ainsi que des reliquats des frais de session des conseils municipaux.
 
Le 21 décembre 2018, à la veille des fêtes, les personnels temporaires ne sont pas encore payés. Sans raison particulière, le receveur refuse de leurs verser leurs émoluments, allant ainsi à l'encontre des prescriptions données par l'ordonnateur des depenses, monsieur Maire.
 
En colère, ceux ci vont la prendre en otage dans les services de la mairie. Le personnel temporaire de la mairie de Yaoundé 6 va eriger des barricades et des chaînes tout autour du bureau du receveur municipal, question de la contraindre par ce moyen à ne pas quitter son bureau tant qu'elle n'avait pas régler ce différend. C'est grâce à l'intervention du sous-préfet de Yaoundé 6 que dame Bindelé Bi Assen sera libérée. C'est lui qui persuadera par ailleurs le receveur de payer comme il se doit les employés temporaires en colère. C'est finalement autour de 22h ce 21 décembre que le receveur effectuera les paiements. Or, il est institué que c'est tous les 15 du mois que ceux ci doivent entrer en possession de leurs mensualités. 
 
Déjà, plusieurs sources rapportent que Bindelé Bi Assen Gisèle epse Tibi, est une absentéiste notoire dont il relève d'un exploit, de la trouver en poste. Toute chose qui selon nos informations paralysent le fonctionnement de la mairie de Yaoundé 6. Une commune qui aux dires des populations, brille pourtant de mille feux, depuis qu'elle est passée entre les mains de Jacques Yoki Onana, le plus jeune maire de la capitale.
 
 
Désignée receveur municipal de Yaoundé 6 en 2013 par l'ancien ministre des Finances Alamine Ousmane Mey, Bindelé Bi Assen, a toujours eu des relations très houleuses avec les différents exécutifs municipaux successifs.
 
Plus encore, il est de notoriété que Madame le receveur municipal de la commune urbaine de Yaoundé 6, ferme son téléphone pendant des semaines, et n'a que faire des activités de la mairie qui nécessitent le décaissement des fonds. "Quand bien même son téléphone sonnerait, elle ne decroche même pas les appels du maire " reconnaît un conseiller municipal.
 
La solution serait que le ministère des Finances démissionne dame Bindelé de ses fonctions de receveur municipal de la commune de Yaoundé 6. Sinon par cet attitude, elle continuera de paralyser le fonctionnement de cette Mairie pourtant en plein essor. Ce ne sera pas la première fois qu'on abouti à une telle décision. En 2008, le receveur de la commune de Douala Ve, Angelbert Essomba Bengono avait été suspendu par le gouverneur du Littoral de l'époque, Faï Yengo Francis. L'année d'après c'est un conflit entre le Maire de Douala 2e, Denise Fampou, et son receveur municipal qui s'achève par la suspension du receveur Eyike Baenla.
 
 
Stéphane Nzesseu

Avec leur coéquipière Nchout Njoya Ajara, Edjangue Siliki, Isis Sonken et Raïssa Feudjio, elles ont remis des kits d’entraînement à Carl Enow Ngachu le directeur général de l’Académie nationale de football (Anafoot) et ses collaborateurs.

Dans le matériel remis le 10 janvier 2019 à l’Anafoot, on pouvait voir des chasubles, des maillots, des shorts. Pour Aboudi Onguene qui a parlé ce jour dans la posture de porte-parole de la délégation, il s’agit d’un soutien à l’Anafoot. «Il s’agit d’accompagner l’Anafoot, de soutenir nos jeunes sœurs qui ont un  rêve, celui d’être comme nous, leur modèle. Il est donc question de les accompagner dans cette aventure qui ne fait que commencer», a-t-elle déclaré. Carl Enow Ngachu qui a contribué à la formation des Lionnes indomptables du Cameroun, a pour sa part déclaré «c’est un message fort que les filles viennent de nous lancer à savoir que nous n’avons pas droit à l’erreur».

Il faut dire que les Lionnes indomptables ont décidé à leur manière de promouvoir la pratique du football. C’est dans cette optique que Gaël Enganamouit a lancé son académie baptisée «Rails Football Academy». Ladite académie a ouvert ses portes le samedi, 5 janvier 2019. Elle a indiqué que pour elle, il est question de combler un besoin de manque de joueuse de qualité. Et elle veut permettre aux jeunes filles de recevoir une formation appropriée et permettre la création d’une industrie de talent féminin au Cameroun. «Nous allons développer, détecter le maximum des jeunes filles qui vont vouloir intégrer l’académie», a-t-elle affirmé.

Durant la conférence de presse qu’elle a donnée, on a appris que l’Académie d’Enganamouit va offrir tout le matériel nécessaire aux pensionnaires. Ces derniers vont bénéficier de l’encadrement des meilleurs entraîneurs nationaux. «Tout sera couvert entièrement par la Fondation. La Fondation a des partenaires qui accompagnent l’Académie que ce soit financièrement ou matériellement. C’est de là que vont venir les finances nécessaires pour couvrir toutes les charges de l’Académie», a expliqué le communicateur de Rails Football Academy.

A l’heure actuelle les 80 premiers pensionnaires de cette académie sont même déjà connus. Selon Frank Eric Neuko, directeur de l’académie Rails Football, interrogé par nos confrères de Sports au féminin, 80 filles nées entre 2000 et 2010 ont été enregistrées ce samedi matin à Yaoundé. La détection s’est faite à travers quatre ateliers techniques, un atelier spécifique entrainement gardien de buts et deux ateliers de jeu. «Ces filles à travers la rotation ont pu montrer qu’elles avaient du potentiel. Comme il est impossible de prendre tout le monde, il convient de noter que 12 filles nous ont tapés à l’œil. Et la détection n’est pas finie», a laissé entendre le directeur de l’académie.

En effet, apprend-on, cette journée serait la première d’une longue série dédiée à la détection. L’objectif est désormais d’atteindre toutes les zones de Yaoundé, plus particulièrement les autres départements du Centre. Le programme de détection sera connu d’ici le 10 janvier. «Nous avons 4 foyers de détection déjà ciblés: Fenassco A, Fenassco B, les jeux universitaires et les championnats de vacances. Nous enverrons des techniciens sur le terrain afin qu’ils identifient les pépites».

Liliane N.

 

Les habitants de cette ville ont organisé une marche de remerciement le 9 janvier 2019.

Les militants, amis et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont parcouru les artères de Ngaoundéré pour exprimer leur joie suite au remaniement ministériel du 4 janvier 2019. Ils se sont dits reconnaissants. Parce que le Président de la république a donné et renouvelé sa confiance aux fils et filles de la région de l’Adamaoua.

«Nous voulons dire merci au Chef de l’Etat pour le maintien de Mme Oumoul Koulsoumi secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Forêts et de la Faune, ensuite pour la nomination de Mohamadou Moustapha comme Ministre secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, de Monsieur Harouna comme directeur général adjoint d’Elecam et de Mohamadou Saoudi comme Pca de Camtel. Nous voulons dire merci pour tout ce que le Chef de l’Etat fait pour la région de l’Adamaoua», a déclaré Ibrahim Haytaou le président de l’Ojrdpc, Vina Sud 1B.

La marche a connu aussi la participation des femmes de l’Ofrdpc. Vêtues de leur uniforme, elles ont aussi manifesté leur joie. «Beaucoup reste à faire dans la région de l’Adamaoua et je sais que le Chef de l’Etat a une surprise pour nous», a indiqué Abbé Marie la présidente de la section Ofrdpc Vina Sud 1A.  «Nous étions avec lui et nous serons toujours avec lui parce que nous avons chevauché avec lui pendant des années et nous le ferons toujours», a déclaré Mme Hapsatou.

La marche a pris fin à l’esplanade des services du gouverneur de la région Kildadi Taguiéké Boukar. Le patron de la région a apprécié et salué l’initiative. Il a promis aussi de transmettre ce message de remerciement à qui de droit.

A titre de rappel, toujours dans la zone du Grand Nord, le samedi 5 janvier 2019, les populations de Mora dans l’Extrême-Nord ont également organisé une marche de remerciement pour la nomination de leur fils, Ibrahim Talba Malla au poste de Ministre délégué à la Présidence de la République chargé des Marchés publics. Avec Sa Majesté Boukar Alhadji Yérima le Sultan et chef spirituel de Wandala, elles ont sillonné les rues partant de l’esplanade du sultanat en passant par le Carrefour «Total», la Préfecture place du marché pour revenir au Palais du Sultan.

Elles ont une fois de plus pris l’engagement de rester aux côtés de Paul Biya, le Président de la République.

Liliane N.

Ils ont encore indiqué qu’ils ne sont pas des camerounais.

La deuxième audience de Sisiku Ayuk Tabe et ses compagnons a eu lieu le 10 janvier 2019 au Tribunal militaire de Yaoundé. Lors de cette autre audience, les débats ont été houleux. La raison étant que pour une énième fois, les leaders du mouvement sécessionniste ont déclaré ne pas se reconnaître comme des camerounais. «Je ne suis pas Camerounais, je suis un citoyen de l’ancien Southern Cameroons britannique, également connu sous le nom d’Ambazonie», a déclaré Sisiku Julius Ayuk Tabe, le président autoproclamée de la république imaginaire d’Ambazonie. Ayant ouvert le bal, ses neuf coaccusés adopteront tous la même position. Avec fermeté, ils affirment n’être pas des camerounais. Ces déclarations seront suivies par une objection préliminaire soulevée par collège des conseils de la défense, composé de près d’une cinquantaine d’avocats dont trois anciens bâtonniers du barreau.

La défense des leaders ambazoniens a ainsi demandé une suspension d’audience, afin d’établir la nationalité des accusés. «Le tribunal militaire n’est pas compétent pour juger ces personnes en l’état, en raison des questions que soulève leur nationalité», a lancé Me Patrick Yong, évoquant l’article 41 du code de la nationalité camerounaise qui déclare les juridictions civiles compétentes pour ces cas. «Il faut déterminer de quelles nationalités sont les accusés avant de les juger. Ils doivent être renvoyés vers le Nigeria, leur lieu de résidence, pour traiter de cette affaire conformément à l’article 42 du code de la nationalité», a renchéri Me Eya Peter.

Pour la partie civile cependant, des documents attestant que les accusés sont bel et bien camerounais existent. «Nous disposons des preuves qu’ils sont Camerounais. Nous avons leurs cartes nationales d’identité et leurs passeports. Certains parmi eux ont été des fonctionnaires au Cameroun donc des employés de l’État, et vous nous dites qu’ils ne sont pas Camerounais ? », a interjeté le commissaire du gouvernement. «Ni le passeport ni la carte nationale d’identité ne prouve la nationalité de quelqu’un, seul le certificat de nationalité fait foi, dit la loi, or vous n’avez pas présenté ces documents ici», a immédiatement répliqué Me Akere Muna.

Après des heures d’échanges assez houleux, le Colonel Mem Michel président du Tribunal, a ordonné une pause, pour faire tomber les tensions. A la reprise de l’audience, le statut de réfugiés de certains coaccusés de Sisku Ayuk Tabe a été évoqué. «Le commissaire du gouvernement nous demande de produire des documents qui prouvent que nous ne sommes pas Camerounais et que nous étions réfugiés au Nigeria. Depuis le 5 janvier que nous avons été kidnappés à Abuja, nos pièces ont été saisies et nous sommes gardés au secret sans contact avec qui que ce soit. Nous avons les preuves que nous sommes réfugiés, donnez-nous juste la possibilité de les produire», a plaidé Elia Eyambe Ebai, l’un des dix accusés du jour.

A titre de rappel, la première audience des leaders sécessionnistes a eu lieu le 6 décembre 2018. Ils avaient été présentés au Commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire de Yaoundé le mardi, 27 novembre. Dix mois après leur arrestation au Nigeria, les concernés avaient été conduits, pour la première fois, devant la juridiction pour identification en bonne et due forme, nous ont renseigné certaines sources.

Liliane N.

La somme vient d’être débloquée et sera partagée à 772 personnes concernées par les emprises de l’ouvrage.

L’annonce du déblocage de cet argent a été faite par l’entreprise Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), en charge du développement et de l'exploitation du projet de la Centrale hydroélectrique de Nachtigal (420 MW), situé à 65 km au nord-est de Yaoundé. D’après la NHPC, l’opération vient ponctuer «un processus instruit avec rigueur, dans la concertation et la transparence en vue d’établir une indemnisation juste et équitable ». Pour bien la mener sans couac, les biens et personnes concernés ont été recensés entre août 2015 et avril 2016. Les inventaires ont ensuite été validés de manière contradictoire avec chaque personne affectée.

Toujours selon NHPC, le niveau d’indemnisation a été défini à partir d’un décret de 2003 afin de tenir compte des meilleures pratiques internationales et de prendre en compte la réalité des prix des marchés locaux. L’étape suivante a été la publication, en février 2018, des décrets d’indemnisations établissant la liste des bénéficiaires. Dans cette veine, ces bénéficiaires ont été sensibilisés sur la bonne gestion des indemnisations avant les paiements.

A titre de rappel, Nachtigal Hydro Power Company  est détenue à 40% par EDF, 20% par la Société financière internationale (SFI), 15% par l’Etat du Cameroun, 15% par Africa50 et 10% par STOA Infra & Energy. NHPC va exploiter l’ouvrage pour une durée de 35 années. La mise en service du barrage aura lieu en 2023. La Centrale produira plus de 2 900 GWh/an.

Il convient de rappeler qu’au mois de décembre 2017, 150 personnes ont reçu 1,15 milliard de FCFA pour l’indemnisation de leurs cultures détruites. «La société NHPC a effectué ces paiements en tant que Billeteur ad-hoc, sous couvert de la Commission Régionale chargée du paiement des indemnisations, le 14 décembre à Ntui dans le Mbam-et-Kim et le 15 décembre à Ndokoa dans la Haute-Sanaga. Le versement des indemnisations fait suite à la Déclaration d’Utilité Publique des travaux de réalisation de l’aménagement hydroélectrique, aux opérations de recensement des biens impactés par le projet par la Commission Régionale de Constat et d’Evaluation et à la signature des décrets de classement et d’indemnisations. Il s’inscrit dans un dispositif global d’accompagnement des populations concernées et de gestion des aspects environnementaux et sociaux du projet hydroélectrique de Nachtigal-amont», explique la NHPC sur son site internet.

Par ailleurs il faut souligner que selon les autorités, le barrage hydroélectrique de Natchigal doit assurer à hauteur d’un tiers environ les besoins du Cameroun en matière d’électricité.

Liliane N

 

Il a présidé le 8 janvier 2019 la première réunion préparatoire de la 24e édition de cet évènement sportif.

Nommé le 4 janvier et installé le 7 janvier 2019 dans ses nouvelles fonctions de Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi s’est déjà lancé dans le travail. La salle de conférence de son nouveau département ministériel, a abrité la toute première réunion préparatoire de la 24e édition de l’Ascension du Mt Cameroun. Il faut noter que le traditionnel rendez-vous sportif aura lieu le 23 février 2019.

La réunion de mardi dernier a également servi de prise de contact du Minsep et d’installation officielle des présidents, vice-présidents, rapporteurs et membres des différentes sous-commissions qui constituent le Comité d’appui à l’organisation de la Course de l’espoir. Narcisse Mouelle Kombi a s’est appesanti sur l’importante dimension et le caractère international de l’évènement. «Il est impérieux d’asseoir une organisation performante, rationnelle, efficace qui permet la mobilisation de toutes les énergies positives», a-t-il ajouté.

L’Ascension du Mt Cameroun se déroulant au Sud-Ouest, c’est à dessein que Bernard Okalia Bilaï le gouverneur de cette région a pris part à la réunion préparatoire. Il a rassuré sur la situation sécuritaire qui serait sous contrôle dans son territoire de commandement. Il faut savoir que près d’une vingtaine de pays des continents africain, européen, amérique et asiatique sont attendus à cette édition. Pour l’heure en termes d’épreuves qualitatives, sur le plan national, seule l’ascension du Mont Baleng s’est déjà disputée. Six autres courses de ce type sont prévues dans les prochains jours, dans les régions du Sud, du Centre, du Littoral, de l’Adamaoua et de l’Extrême-Nord. Pour ce qui est des athlètes qualifiés, ils le sauront après les résultats concluants des visites médicales.

A titre de rappel, la 23e édition de la compétition s’est déroulée le samedi 17 février 2018 dans la ville de Buéa. Quelques cinq cent athlètes ont pris part à la course de l’espoir. Après plusieurs heures de course dans la montagne, les différents athlètes sont arrivés au stade municipal de la ville de Buéa. Pour la quatrième fois de l’histoire de cette épreuve, c’est Godlove Gabsibuin qui a remporté cette ascension du Mont Cameroun. Il a parcouru les 40 kilomètres en 4h30min 46sec. Déjà vainqueur de la catégorie messieurs en 2012, 2013 et 2016, il a cette fois battu le record du chrono de cette course.

Godlove Gabsibuin était suivi de Faï Elvis Ndzedzeni ( 4h 38 min 20sec ), et du coureur kenyan Chelimo Luka (4h 40 min). Chez les dames, c’est Carine Tata qui s’est adjugée la première place de la course en 5h 26 min 54 sec. Elle était suivie d’Yvonne Ngwaya, 2e (5h 27 min), et de Tanyi Wingo Immaculate en 3e position avec 5h 28 min 23. Chez les juniors, la première femme à franchir la ligne d’arrivée est Fonyuy Larrisa du Club Destiny, et Saidou Souleymanou de la région du Nord-Ouest chez les messieurs.

Il est à noter que cette édition de la course de l’espoir s’était déroulée sous haute escorte des éléments des forces de défense, en raison du climat de tension qui règne dans les régions anglophones. Aucun incident n’a été signalé.

Liliane N.

Cet espace devra servir de base logistique pour les différentes opérations de transit et de sécurisation des marchandises en direction de ce pays voisin.

C’est en compagnie de Fongod Edwin Nuvaga Directeur général (Dg) des Douanes camerounaises que le Colonel Ousmane Adam Dicki, Dg des Douanes et des Droits indirects du Tchad a effectué une descente sur l’espace que vient d’attribuer le Cameroun à son pays. Il a aussi inspecté les installations du Guichet unique et celles du Port Autonome de Douala (Pad). «Il est temps de l’aménager et d’en faire un espace de marchandises et conteneurs à destination du Tchad. Le gouvernement va contrôler et organiser le transit d’ici le Tchad», a-t-il déclaré au terme de la visite sur ledit site.

Fongod Edwin Nuvaga pour sa part a déclaré, «cela va décongestionner le port de Douala et fluidifié les opérations. Cela va également aider à la sécurisation des marchandises en transit et nous aurons une série de concertations avec les différents partenaires». Il faut savoir que par ce rapprochement, commentent des transitaires, le Tchad réaffirme son attachement au Port Autonome de Douala, considéré comme son port naturel. Cependant, plusieurs tracasseries sur le corridor Douala-Ndjamena contraignent depuis un certain temps le Tchad à lorgner d’autres ports  pour le transit de ses marchandises. Cette initiative vise donc à réduire lesdites tracasseries décriées sur le corridor par les transitaires, mais aussi à renforcer les rapports commerciaux entre le Cameroun et les pays de l’hinterland (Tchad et Centrafrique).

Le Colonel Ousmane Adam Dicki qui a visité le 10 janvier 2019, (hier), les points de sécurisation des recettes et de facilitation de transit, a également souhaité que cette année soit fructueuse pour les deux administrations en matière de mobilisation et de sécurisation des recettes. «Nous aimons travailler en partenariat, le Dg des Douanes et des Droits indirects (du Tchad Ndlr) est là, nous aurons une série de réunions dès ce jour (9 janvier Ndlr), avec les différents partenaires et toutes ces questions seront abordées, et je pense que bientôt ce ne sera que du passé», a déclaré le patron de Douanes camerounaises. Il est prévu dans les prochains jours des travaux sur la base logistique de 100 000m2 avec l’aménagement de la voirie, des bretelles et la viabilisation de l’espace.

Pour brièvement parler du Pad, il faut rappeler que celui-ci a été honoré lors du Forum économique de l'Afrique gagnante à Paris en France. Son Dg Cyrus Ngo’o a reçu le prix du patriotisme et de l'innovation. C’est la reconnaissance internationale du processus de normalisation, d'innovation et de développement du Port de Douala-Bonabéri engagé dès l’arrivée du nouveau top management de cette infrastructure portuaire, le 26 août 2016. Il faut également voir en cette récompense, la résultante du processus de modernisation de l’espace portuaire qui vise à arrimer le combinat portuaire de Douala-Bonabéri aux standards internationaux afin de le rendre performant, attractif et compétitif et faire efficacement face à la concurrence du secteur.

Avant d’être honoré à Paris, la Direction générale du Pad avait déjà été félicitée lors de la 73ème session du Conseil d’administration qui s’est déroulée à Douala le 24 mai 2018.  Les performances de l’espace portuaire ont été saluées. Car le Pad a réalisé un résultat bénéficiaire avant impôt de 1 milliard 276 millions 570 mille 627 francs CFA. Le résultat net bénéficiaire affiche 455 millions 570 mille  376 francs CFA.

Liliane N.

Me Charles Tchakounte Patie le président de l’Ordre des avocats s’est rendu une fois de plus au Ministère de la Justice.

C’est avec beaucoup de fierté que le Barreau du Cameroun a accueilli la nomination de Me Jean de Dieu Momo au sein du gouvernement des Grandes opportunités. Faut-il encore le dire, Me Momo est depuis le 4 janvier 2019, Ministre Délégué (Mindel) auprès du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Le Conseil de l’Ordre des avocats sous la direction de son président s’est donc rendu dans les locaux du département ministériel dirigé par Laurent Esso pour y exprimer leur joie. Echangeant avec le promu en présence du maître des lieux le Ministre de la Justice (Minjustice), ledit Conseil par la voix de Me Charles Tchakounte Patie a demandé à Esso de tenir la main à leur collègue au gouvernement. Il a indiqué que son souhait est que la collaboration entre les deux soit franche, ceci pour l’intérêt et le bien de la justice camerounaise.

Prenant la parole à son tour, Laurent Esso a précisé que la présence de Me Jean de Dieu Momo dans son département ministériel devrait donner permettre de bien comprendre les problèmes adressés par les avocats. Pour le Minjustice, Garde des sceaux, Me Jean de Dieu Momo doit contribuer à l’amélioration du travail des avocats, «pour que le peuple soit fier de la justice».

Resté muet depuis sa nomination, l’avocat au Barreau du Cameroun, s’est exprimé pour la première fois le 8 janvier 2019, au journal télévisé de 20h30 de la CRTV. «On ne m’a pas amené ici pour me promener. Le Ministre d’Etat, m’a bien rappelé que je suis le Ministre de la République, le Ministre de Paul Biya, et qu’on m’a nommé ici pour travailler et que je ne suis pas le Ministre de la famille», a-t-il déclaré. L’homme politique affirme avoir travaillé lundi, jusqu’à très tard. «Je voulais me familiariser avec mon environnement» dit-il. Pour son deuxième jour de travail, l’ancien avocat au Tribunal Pénal International d’Arusha (Tanzanie), a commencé à prendre connaissance des dossiers. «Je m’attèle à la tâche. J’aurai besoin de plus de ressort que d’habitude, parce que c’est un nouveau challenge, une nouvelle mission, un nouveau défi. Je me sens de taille à le relever, mais je ne peux le relever qu’avec tous mes collaborateurs», a-t-il ajouté.

Pour revenir à l’Ordre des avocats qui est allé exprimer sa joie, il faut souligner que c’est la deuxième fois qu’il se rend au Ministère de la Justice, depuis l’élection de Me Charles Tchakounte Patie à la tête du Barreau. Le mardi 4 décembre 2018, il y a effectué une visite de prise de contact. Aussi on peut comprendre que lors de cette autre entrevue, les sujets aient aussi porté sur le fonctionnement harmonieux du Barreau et la formation des avocats. «Un Barreau qui marche bien participe à une justice équitable», a rappelé Laurent Esso.  

A titre de rappel lors de la première rencontre entre le président de l’Ordre des avocats élu le 24 novembre 2018 et le Minjustice, les sujets débattus ont été les questions de justice, de l’avocature, de tout ce qui peut ou doit être mis en œuvre pour le meilleur épanouissement de l’avocat et pour le rayonnement de la corporation.

Liliane N.  

   

Le parti historique de l'opposition en République démocratique du Congo a déclaré ce mardi que son candidat Félix Tshisekedi était «pressenti gagnant» de l'élection présidentielle et que ce dernier et le président Joseph Kabila avaient "intérêt" à se rencontrer.

«Quant aux rumeurs faisant état d'un rapprochement entre le président sortant, M. Joseph Kabila, et le candidat pressenti gagnant des élections du 30 décembre 2018, en l'occurrence M. Félix Tshisekedi, l'UDPS tient à préciser qu'elle s'inscrit dans la logique de la réconciliation nationale», a déclaré à la presse son secrétaire général Jean-Marc Kabund.

De ce fait, l'UDPS s'oppose «à toute politique de règlement de comptes et de chasse à l'homme», a-t-il ajouté. «En tout état de cause, les deux personnalités ont intérêt à se rencontrer pour préparer la passation pacifique et civilisée du pouvoir», a poursuivi M. Kabund.

Selon l’AFP, des rumeurs d'un rapprochement entre l'UDPS et la présidence Kabila, au détriment de l'autre opposant et candidat à la présidentielle Martin Fayulu, ont filtré dans le journal belge Le Soir. Dans un entretien avec Le Soir, M. Tshisekedi a déclaré au sujet du président Kabila qu'il «est évident qu’il pourra vivre tranquillement dans son pays, vaquer à ses occupations, il n’a rien à craindre» s'il quitte le pouvoir.

«Un jour nous devrons même songer à lui rendre hommage pour avoir accepté de se retirer. Pourquoi, compte tenu de son expérience, ne pas lui confier des tâches diplomatiques spéciales, faire de lui un ambassadeur extraordinaire du Congo ?», avait-il ajouté. L'autre candidat de l'opposition Martin Fayulu va donner une conférence de presse mardi à 16h00 (15h00 GMT), a annoncé son entourage.

La République démocratique du Congo vit toujours dans l'attente de la proclamation des résultats provisoires de l'élection présidentielle à un tour du 30 décembre qui doit désigner le successeur du président Kabila. Cette proclamation a été reportée à une date ultérieure sans précision dimanche par la Commission électorale qui affirmait alors n'avoir traité que 53% des résultats.

«L'UDPS met en garde la Céni (Commission électorale) contre toute conspiration qui modifierait l'expression de la volonté du souveraine primaire», a prévenu son secrétaire général. La Commission électorale a en effet reporté sine die l'annonce des résultats provisoires de l'élection du 30 décembre qui doit départager le "dauphin" du pouvoir Emmanuel Ramazani Shadary, et les deux opposants Félix Tshisekedi et Martin Fayulu.

La Céni est la seule autorité habilitée par la loi à proclamer les résultats. Issu de la société civile, son président Corneille Nangaa a pour second un vice-président qui a été nommé par le parti au pouvoir, Norbert Basengezi. Le binôme se trouve à la tête d'un organe décisionnel, une Assemblée plénière de treize membres supposée refléter le pluralisme de la société congolaise.

L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a demandé en vain le remplacement du rapporteur Jean-Pierre Kalamba issu de ses rangs, mais qui s'est éloigné depuis du parti historique de l'opposition congolaise. En novembre 2015, plusieurs membres dont le questeur avaient démissionné. Il était issu des rangs d'un des sept partis qui venaient de passer à l'opposition en septembre 2015. «La Céni a été réformée pour aller dans le sens du pouvoir», dénonce l'opposition.

Avec deux ans de retard, le président Kabila, au pouvoir depuis 18 ans, a accepté de se retirer sous la contrainte de la Constitution qui lui interdit un troisième mandat.

Otric N.

A la surprise générale, le Chef de l'État a procédé à un remaniement de faible amplitude de son gouvernement. Ce qui a surpris plusieurs analystes politiques qui n'arrivent pas à coller cet acte à la volonté déclarée de Paul Biya à aller vers le changement et la réussite du relèvement économique du pays.
 
 
Paul Biya est définitivement imperceptible, imprévisible. Même autour de son cercle restreint, ils sont nombreux qui ne savent plus comment plaire au prince. Et l'acte posé ce 04 janvier fait parti de ces éléments qui continueront de nourrir la légende Paul Biya. Alors que tous les spécialistes prédisaient un chamboulement total de l'équipe gouvernementale, le Chef de l'État n'a touché que 20% de l'ensemble des ministres et assimilés. Une amplitude tellement en deçà des attentes qu'il n'est pas évident de comprendre le pourquoi de ce choix.
 
Mais avec un peu de recul, on peut reconsidérer un certains nombre de clé de lecture, afin de comprendre les actes et les intentions du Chef de l'Etat. Et si Paul Biya préparait de la sorte la double échéance des législatives et des municipales ?
 
La situation politique dans laquelle se trouve le président du RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais) n'est pas des plus reluisantes. Paul Biya sort d'une élection présidentielle où il a dû batailler dur sur le terrain pour rivaliser d'adresse face aux jeunes loups aux dents bien longues que sont les partis politiques en cours d'émergence. Notamment, le MRC et le parti Univers.
 
Au rang des défis auxquels le Chef de l'État a à faire face, se trouve en bonne place les défis sécuritaires. Précisément quant on parle des conflits dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. A côté, les populations de l'extrême Nord sont en train de se rencontruire, suite aux attaques répétées de la secte islamiste Boko Haram. 
 
En modifiant très faiblement le gouvernement, Paul Biya montre que ses attentions sont ailleurs. Et cet ailleurs est probablement les législatives et les municipales. On observe que le Chef de l'État n'a pas bouger les cassiques de son gouvernement. Des ministres qui ont mouillé le maillot pendant la dernière présidentielle. Il a fait le choix de la stabilité. 
 
Paul Biya a fait le choix de ne pas mettre à mal la base du parti (RDPC). C'est ce qui peut justifier le maintien des ministres qui peuvent lui garantir un résultat conséquent lors des élections à venir. De plus les hommes et femmes sortis du gouvernement ont été remplacés par des acteurs politiques émergent dans les différentes circonscriptions électorales d'origine. Ceci peut s'observer à travers le choix du Maire de la Commune de Bangante qui remplace politiquement au sein du gouvernement et poste pour poste, le ministre Jean Claude Mbouentchou, ressortissant de la même aire géographique.
 
Manifestement, Paul Biya préfère ne pas couper les têtes comme attendu dans le cadre de l'échec de l'organisation de la CAN 2019. Le Chef de l'État conforte les positions de ses lieutenants en vue de s'assurer une victoire sans anicroches au doublé des municipales et législatives de septembre prochain.
 
Stéphane Nzesseu
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Sunday, 05 June 2022 11:01