Le Directeur général du Feicom indique que la publication de ce document vise à tenir informé l’opinion publique et aux gouvernants, la gestion des ressources mises à la disposition de la structure dont il a la charge.
Le rapport d’activités 2017 du Feicom révèle une augmentation des recettes. A la question de savoir à quoi cela est dû et l’utilisation qui en a été faite, Philippe Camille Akoa explique dans les colonnes de notre confrère Cameroon business today «comme vous avez pu le constater depuis quelques années, le Feicom est en croissance. Cela est dû à une détermination de l’Etat de mettre plus de ressources à la disposition des communes. Dans le cadre du rapport 2017, les objectifs fixés ont été largement dépassés. En ce qui concerne la répartition de ces ressources, nous sommes arrivés à un taux d’un peu plus de 106% des objectifs qui étaient initialement prévus à 60 milliards de F. Nous avons eu à redistribuer plus de 70 milliards de F destinés aux communes. A côté de cela il y a une autre activité de financement des projets communaux qui a été réalisée. Nous avons, tout au long de l’année, financé des projets communaux à hauteur de 15 milliards de F répartis dans 60 communes».
Le développement local étant l’un des programmes mis en oeuvre par le Feicom, pour ce qui est des secteurs prioritaires, Philippe Camille Akoa a indiqué «il faut comprendre que les missions de base des communes qui sont la délivrance des services sociaux de base aux populations sont des missions fondamentales, même si aujourd’hui il y a une autre activité fondamentale à savoir l’économie locale. Ces services sociaux de base concernent les structures de santé, l’eau potable, la construction des écoles. Les communes vont aujourd’hui au-delà de leurs compétences parce qu’elles construisent des salles de classe dans les lycées. Ce qui est normalement de la compétence des régions. C’est un point sur lequel nous mettons l’accent pour les accompagner dans leurs missions qui sont considérées chez nous comme des projets sociaux pour lesquels le Feicom accorde 85% des ressources sous forme de subventions. Il est demandé à la commune un apport de 15%. Généralement la commune n’étant pas en mesure de mobiliser la quote-part qui lui est demandée, elle est allouée sous forme de prêt que le Feicom retient selon un échéancier conclu avec elle sur leurs ressources. L’année dernière le Feicom a connu une réorganisation qui en fait un établissement à caractère économique et financier, mais le volet social restera au cœur de nos préoccupations».
Liliane N.