Grand-frère,
Kamto sera certainement condamné par la justice. Son casier judiciaire entaché, il ne pourra plus être candidat à rien. Son doux rêve de croiser le fer avec le vieux candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) après sa mort là au pouvoir va donc s’évaporer. D’où il se trouve, il a compris le stratagème.
Si notre parti échappe à une dissolution qui se dessine, il lui faudra se chercher un nouveau leader parce que rassembler la famille autour d’un nouveau parti et d’un nouveau leader sera compliqué. Mota, premier vice-président doit logiquement lui succéder, mais il n’est pas des nôtres, il ne sera pas accepté à ce niveau de responsabilités. Quelles que soient les critiques que nous allons affronter, le successeur légal doit être un Bamileke. C’est une question d’efficacité politique.
Notre peuple est mûr pour le combat politique, n’éteignons pas cette lumière. J’ai des candidats en tête pour reprendre le flambeau, mais ce n’est pas encore le moment d’en discuter. Il doit être d’un poids intellectuel incomparable et en rupture de banc avec le régime. Son nom doit créer un électrochoc. Je vais demander aux Youbi, Boris, Tchouta de temporiser, le temps d’observer. Toi, continue avec tes Unes comme celle de lundi, moi je vais essayer avec la grande interview de faire quelque chose même comme Tchatue est très frileux. Je pense aussi que ce que font nos frères dans les ambassades ne nous aident pas beaucoup. C’est un moyen de pression qui ne rend pas favorable le ralliement de l’opinion à notre cause. Or nous en avons besoin, on doit donc mettre la pédale douce.