Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) et candidat malheureux aux Présidentielles d’octobre 2018, a été arrêté le lundi 28 janvier en fin d’après-midi, pour être entendu sur les événements de samedi dernier. Il devrait être relâché dans la soirée.
La "grande marche" organisée par les leaders de ce parti d'opposition, le 26 janvier dernier, fait encore des échos. D'après des sources de haut niveau que l'Agence Cameroun presse (Acp) a pu contacter, Maurice Kamto est appelé à répondre de toutes les manifestations qui ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, notamment Yaoundé, Douala, Bafoussam, Mbouda et Dschang.
Mais son interrogatoire devrait également permettre de faire le jour sur son rôle présumé dans l’attaque et le saccage de l’Ambassade du Cameroun à Paris.
Toujours selon les sources de l’Agence Cameroun Presse, Maurice Kamto devrait être relâché dans la soirée.
L’enquête visant à faire le jour sur les violences de ces derniers jours devrait continuer et, si le Professeur Kamto s’est vraiment rendu coupable d’avoir organiser les manifestations illégales et d’avoir incité aux violences, alors il pourrait de nouveau être interpelé. Plus encore s’il persiste à vouloir organiser une nouvelle marche « révolutionnaire » le 2 février, à Yaoundé.
Suite aux violences du 26 janvier au Cameroun, 117 manifestants ont été interpellées par les forces de sécurité. Le gouvernement, qui avait annoncé l’illégalité de ces marches, affirme qu’il ne cédera pas face aux violences des manifestants et promet que la justice sera sévère pour les contrevenants à la loi.