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Les partis politiques qui projetaient des « marches » se sont ravisés après une interdiction des autorités compétentes.

A l’initiative du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et malgré l’interdiction des autorités administratives, une marche blanche était prévue sur l’ensemble du territoire national ce samedi 02 février 2019 pour dire « Non au hold-up électoral, Non au hold-up de la paix dans les Régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, Non au hold-up des fonds publics sous couvert de l’organisation de la CAN 2019 ».

Mais, à la surprise générale, Mamadou Mota, le 1er vice-président du MRC, a publié jeudi en fin de soirée un communiqué pour informer de l’annulation des manifestations de ce samedi, et même celles projetées pour le samedi 09 février 2019. « Les marches prévues le 02 et le 09 février 2019 sont annulées et reportées à une date ultérieure. Le MRC appelle toutefois les militants à rester mobilisés pour des nouvelles instructions », a laconiquement écrit Mamadou Mota sans donner les raisons de cette annulation subite.

Le 31 janvier 2019, Jean Claude Tsila le préfet du département de Mfoundi a signé un communiqué interdisant toute manifestation publique prévue les 01er et 02 février 2019. Dans son communiqué l’autorité administrative demande aux différents organisateurs desdites manifestations d’annuler tous leurs projets. Cette décision du préfet est motivée par le souci de préservation de l’ordre public.

La décision de Jean Claude Tsila concerne aussi le Social democratic front (SDF) qui en date du 30 janvier 2019 par un communiqué appelait ses militants à se retrouver dès 8 heures de ce jour à l’Hôtel de ville de Yaoundé. Après la mesure de l’autorité administrative, le président régional du parti de Ni John Fru Ndi, Emmanuel Ntonga, a demandé aux militants et sympathisants du Sdf de rester chez eux.

« Le Président régional SDF Centre demande aux militants et sympathisants du SDF Centre de rester chez eux tout en restant mobilisés et vigilants ; demande la suspension des autorités responsables de cette provocation de plus ; n’acceptera plus jamais dans le Centre, la ségrégation des autorités administratives ; invite les autorités à autoriser toutes les manifestations publiques et à les encadrer telles que prévue par la loi », écrit Emmanuel Ntonga dans un communiqué.

Pour éviter tout débordement, les forces de maintien de l’ordre ont pris des dispositions nécessaires. Ainsi, sur les grands carrefours de la capitale politique, à la poste centrale de Yaoundé notamment, un camion anti-émeutes de la gendarmerie est stationné depuis les premières heures du vendredi 1er février. Des éléments de la gendarmerie sont aux avant-gardes.

Au niveau du carrefour de la police judiciaire au quartier Elig-Essono, la gendarmerie est venue en renfort à la police qui quadrillait déjà les lieux depuis l’arrivée et l’incarcération des militants du MRC arrêtés lundi dernier à Douala. Depuis ce samedi matin, aucun mouvement n’a été signalé à Yaoundé. Tout porte à croire que l’invitation des leaders des partis de l’opposition d’annuler toute manifestation a été suivi par leurs militants.

Otric N.

Ils sont nombreux côté démocrates à vouloir déloger Donald Trump de la Maison Blanche. Le sénateur noir américain Cory Booker a lui aussi lancé le 1er février, sa candidature à l’élection présidentielle de 2020 sur un message de rassemblement

Quatre femmes, deux Noirs, un Hispanique, un homme ouvertement homosexuel… Dans l’attente d’une possible entrée en piste de poids lourds comme Joe Biden ou Bernie Sanders, la dizaine de candidats déclarés s’illustre par une diversité déjà record.

Construire un pays dont les dirigeants inspirent de la fierté, pas de la honte

« En travaillant ensemble, nous avons accompli des choses que d’autres pensaient impossibles », a lancé le charismatique sénateur du New Jersey, devant sa maison d’un quartier populaire de Newark. Sans cravate, col ouvert lors d’une conférence de presse en plein air, cet ancien maire de Newark (2006-2013) a évoqué la lutte pour les droits des Noirs aux Etats-Unis, s’est posé en défenseur des plus faibles et a pourfendu ceux qui prêchent la division, mais sans citer le républicain Donald Trump

Célibataire, âgé de 49 ans, Cory Booker avait annoncé sa candidature dès le petit matin dans une vidéo : « L’histoire de notre nation est définie par l’action collective, par les destins entrelacés des esclaves et des abolitionnistes, de ceux qui sont nés ici et de ceux qui ont choisi l’Amérique comme leur maison », y déclare-t-il. Il évoque les difficultés auxquelles sa famille a dû faire face pour se loger en raison de sa couleur de peau, avant qu’un groupe d’avocats blancs se mobilise pour défendre ses droits : « Ils ont changé le cours de ma vie ». Et toujours sans le nommer, il tacle au passage Donald Trump, qui briguera un second mandat en 2020, en disant vouloir « construire un pays » dont les dirigeants inspirent « de la fierté, pas de la honte ». 

Une politique de la main tendue

Très expressif, connu pour ses éclats de rire contagieux mais aussi ses tirades passionnées lors d’auditions au Sénat, il a enchaîné avec une série d’interviews télévisées, dont plusieurs en espagnol, signe que l’électorat hispanique pourrait être décisif en novembre 2020. Le sénateur depuis 2013 aime à souligner ses bonnes relations de travail avec certains républicains, comme lorsqu’il a œuvré à faire passer récemment une loi réformant en profondeur la justice pénale.

Mais cette politique de la main tendue pourrait lui nuire lors des primaires démocrates alors que beaucoup d’électeurs de gauche sont en colère face aux républicains de Donald Trump. Ses liens avec de grandes entreprises, forgés pendant ses années passées à la mairie de Newark, près de New York, pourraient aussi peser sur sa candidature à l’heure où le parti démocrate opère un net recentrage à gauche.

Cory Booker est le quatrième sénateur démocrate à se lancer pour l’élection de 2020, après l’ancienne procureure noire de Californie, Kamala Harris, la grande critique de Wall Street Elizabeth Warren et la New-Yorkaise Kirsten Gillibrand, pilier de la lutte contre le harcèlement sexuel. « Il y aura bien des rivalités comme entre frères et sœurs. Mais au final, nous formons une famille », a affirmé Cory Booker sur la chaîne ABC. L’ancien maire de San Antonio, Julian Castro, aspire lui à devenir le premier président hispanique des Etats-Unis. Viennent compléter les rangs un jeune maire, Pete Buttigieg, ancien militaire ouvertement homosexuel, l’ex-élu de la Chambre des représentants, John Delaney, la jeune élue de la chambre basse Tulsi Gabbard, ainsi qu’un entrepreneur peu connu d’origine Asiatique, Andrew Yang.

D’autres personnalités sont pressenties, comme Bernie Sanders, candidat malheureux en 2016 à la primaire démocrate face à Hillary Clinton, le charismatique quadragénaire texan Beto O’Rourke ou encore l’ancien vice-président de Barack Obama, Joe Biden, ainsi que le milliardaire Michael Bloomberg. Joe Biden écrase les premiers sondages, qui reflètent surtout à ce stade le niveau de notoriété. Mais depuis qu’elle s’est lancée en campagne, fin janvier, Kamala Harris a grimpé à la troisième place, derrière Bernie Sanders. Donald Trump a d’ailleurs salué le début de campagne de la sénatrice dans les pages du New York Times, jeudi, remarquant qu’elle avait attiré « une meilleure foule, un meilleur enthousiasme ».

 

Le bureau du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé ce lundi, la libération de l'homme d'affaires,  arrêté lors de la vaste campagne anti-corruption menée en Arabie saoudite au mois de novembre 2017

L’homme d’affaires saoudo – éthiopien actif dans de nombreux domaines, à l’instar de  l’hôtellerie, les mines, l’industrie ou encore l’agriculture, avait été arrêté début novembre 2017 en Arabie saoudite, parmi onze princes et des dizaines de ministres actuels ou anciens, quelques heures après la création, par décret royal, d’une commission anti-corruption dirigée par le prince héritier et homme fort du royaume ultra – conservateur, Mohamed ben Salman, âgé de 32 ans. Une purge sans précédent qui devait permettre au jeune prince héritier de consolider son pouvoir. Après la libération du prince milliardaire Al-Walid ben Talal, après trois mois de détention, et de son frère, en novembre dernier, c’est donc au tour de Mohamed Hussein Al-Amoudi d’être libéré, selon le bureau du Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed.

 Ce dernier rappelle par ailleurs, sur Twitter, qu’il s’était rendu en Arabie saoudite en septembre 2018, et que si le rapprochement avec l’Erythrée avait été au cœur de ce déplacement,  le dossier al-Amoudi avait aussi été évoqué. L’information n’a pas encore été confirmée sur le site officiel du milliardaire, où un communiqué publié le 26 janvier précisait qu’il était « vivant et détenu dans des conditions confortables, pas du tout en prison », qu’il « n’a pas été torturé ou maltraité » et qu’il pouvait avoir « des contacts réguliers avec sa famille ».

 Nouveaux ennuis judiciaires au Maroc

Cette libération, si elle est confirmée, ne signe cependant pas la fin des ennuis et poursuites  judiciaires contre cet homme d’affaires âgé de 72 ans, dont le patrimoine est estimé par Forbes à 10,3 milliards de dollars, ce qui fait de lui un des industriels les plus riches de la planète. Le 5 novembre 2018, le tribunal de commerce de Casablanca s’est en effet prononcé en faveur de l’extension du processus de liquidation judiciaire de la Samir aux biens de Mohamed – Al –, actionnaire à 67 % de la raffinerie marocaine via le groupe suédo-saoudien Corral Petroleum Holding. Ses autres sociétés, comme Coral Hotels & Resort Company groupe hôtelier présent dans six pays de la région Mena ou la Société hôtelière Samir (propriétaire de l’Amphitrite Beach Hotel Mohammedia, pourraient donc être touchées par cette procédure de liquidation judiciaire.

El Amoudi, qui avait acheté la Samir à l’État marocain pour une bouchée de pain en 1997, a laissé une ardoise estimée entre 3,1 milliards et 3,9 milliards d’euros, tandis que plusieurs centaines de salariés et de sous-traitants se sont retrouvés sans emploi. Depuis son lieu de détention, l’homme d’affaires a déposé, le 14 mars 2018, un recours devant Le centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), contre le Royaume du Maroc,  lui reprochant des « obstacles » et un traitement « injuste » après son investissement dans la société de raffinage Samir.

 

 

La dette publique du Cameroun se chiffre, à la fin de l’année 2018, à 7 131 milliards FCFA, selon une note de conjoncture du ministère des Finances publiée lundi.

Comparativement à ces quatre dernières années où cette dette publique était de 3 726 milliards de FCFA en 2014, on constate que le taux d’endettement a connu annuellement une moyenne de 1000 milliards de FCFA. Plus de 3500 milliards de FCFA de cette dette ont été contractés auprès de la Chine.

Cette accumulation de la créance publique qui représente 33 % du Produit intérieur brut (PIB) est la conséquence du financement des projets structurants, notamment des chantiers de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) dont le Cameroun devait assurer l’organisation en 2019, mais que la Confédération africaine de football (CAF) lui a retirée.

Toutefois, des bailleurs de fonds à l’instar d Fonds monétaire international, (FMI) soutiennent que la dette du Cameroun est raisonnable, car étant en deçà des normes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui la situent à plus de 50% du PIB.

La dette publique est, dans le domaine des finances publiques, l'ensemble des engagements financiers pris sous formes d'emprunts par un État, ses collectivités publiques et ses organismes qui en dépendent directement (certaines entreprises publiques, les organismes de sécurité sociale, etc.).

Le déficit public apparait lorsque les produits (les recettes fiscales essentiellement) sont inférieurs aux charges (dépenses budgétaires essentiellement) des administrations publiques. Cette différence entre les charges et les produits s’apprécie sur une période légale, généralement l'année civile. La dette publique augmente à chaque fois qu'un déficit public est financé par l'emprunt. La dette publique représente donc l'accumulation des besoins de financement des périodes successives de ces administrations.

La dette prend le plus souvent la forme d'emprunts d'État. La capacité de remboursement des emprunts contractés au titre de la dette publique par les États et les collectivités publiques est évaluée par les agences de notation financière. Les pays les moins fiables, au regard des marchés financiers et des agences de notation, peuvent avoir recours aux banques commerciales ou à des institutions internationales (Banque mondiale, Fonds monétaire international, Banques régionales de développement).

Au sein de la dette publique, on distingue la dette publique intérieure, détenue par les agents économiques résidents de l'État émetteur et la dette publique extérieure, détenue par des prêteurs étrangers. On distingue également la dette de court terme (un an ou moins), à moyen terme (jusqu'à dix ans) et à long terme (au-delà de dix ans). La dette publique se distingue donc, en macroéconomie, de la dette des ménages ou de la dette des entreprises.

Cependant, estime le ministre de la Communication, «le MRC n’est pas un parti à part. C’est un parti qui doit nécessairement prendre sa place, toute sa place, jouer son rôle. Mais ceci, le MRC doit le faire dans le respect des lois de la République».

René Emmanuel Sadi était l’invité de RFI ce vendredi. Il a été interrogé sur les derniers évènements politiques survenus au Cameroun, notamment la marche «illégale» du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses conséquences.

Selon le membre du gouvernement, les arrestations lors de la marche du 26 janvier dernier, ainsi que celles des leaders de ce parti politique de l’opposition ne sauraient traduire un durcissement volontaire des autorités camerounaises à l’égard du MRC. «Ce que l’on constate, c’est que dès le lendemain de l’élection présidentielle, le 7 octobre dernier, le MRC a véritablement choisi de s’inscrire dans une logique systématique de contestation, de provocation, de remise en question d’une élection qu’il n’a pas gagnée, d’une élection qu’il ne pouvait pas gagner en toute logique».

«Or, poursuit René Emmanuel Sadi, cette posture se traduit depuis lors par des incitations au désordre, à la révolte, à l’insurrection, des manifestations non autorisées dont le paroxysme aura été ces manifestations de samedi dernier [26 janvier] dans quelques villes au Cameroun et à l’étranger, notamment à Paris et à Berlin. A Paris et Berlin, nous avons tous été témoins d’une violence inouïe, perpétrée par les militants du MRC. La mise à sac de nos ambassades. Ils ont évidemment franchi le seuil de l’intolérable, de l’inacceptable. Devant tant de violence, tant d’actes de vandalisme, tant d’exactions, le gouvernement camerounais prend ses responsabilités et dit non à celles et ceux qui s’obstinent à semer le désordre».

Le ministre de la Communication affirme mordicus que les casseurs des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin sont des membres du MRC de Maurice Kamto. «On a vu dans nos ambassades des militants brandir des fusils de monsieur Kamto et se réclamant du MRC. Nous savons que ceux-ci participent d’un agenda qui a été rendu public. Il est absolument, je crois, de mauvaise foi que de dire que ce ne sont pas les militants du MRC qui ont mis à sac nos ambassades à l’étranger», explique monsieur Sadi.

Concernant ce qui est dit par rapport aux balles réelles qu’auraient utilisé les forces de l’ordre pour disperser les manifestants samedi dernier, René Emmanuel Sadi affirme sans ambages:  «il n’y a pas eu de tirs à balles réelles. Nos forces de maintien de l’ordre ont toujours fait montre de professionnalisme. Les balles utilisées pendant ces manifestations étaient des balles non létales, c’est-à-dire qui ne tuent pas. C’est celles auxquelles toutes les forces de maintien de l’ordre, à travers le monde, ont recours dans ce genre de situation. Il n’y a pas eu d’usage de balles réelles contre les manifestants».

L'agence anti-corruption du Nigeria a lancé des poursuites judiciaires contre l'ancien secrétaire du gouvernement et un ex-chef des renseignements. Les deux hommes sont des proches du président Muhammadu Buhari, candidat à un second mandat.

« Mieux vaut tard que jamais », ont ironisé de nombreux Nigérians sur les réseaux sociaux à l’annonce des poursuites engagées contre deux proches du chef de l’État, en lice pour un deuxième mandat au courant de ce mois, après avoir promis, lors de son élection en 2015, de mener une lutte acharnée contre la corruption. Plus d’un an après leur limogeage et en pleine campagne de l’élection présidentielle du 16 février, les deux hommes viennent d’être inculpés, a-t-on appris jeudi 31 janvier. La Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) a ainsi formulé 10 chefs d’accusation contre l’ancien secrétaire du gouvernement Babachir Lawal, démis de ses fonctions en octobre 2017.

Conflit d’intérêt

Il est notamment accusé d’avoir accordé des marchés à des entreprises qu’il dirigeait ou possédait durant la présidence Buhari, pour des projets de reconstruction dans le nord-est du Nigeria, région dévastée par des années de conflit avec Boko Haram. Alors à la tête de l’Initiative présidentielle pour le Nord-est, il aurait attribué à ses sociétés des contrats de désherbage et d’installation de systèmes d’irrigation pour plusieurs centaines de millions de nairas (centaines de milliers d’euros). Babachir Lawal doit comparaître la semaine prochaine devant une Cour fédérale à Abuja.

 Détournement de fonds

Ayodele Oke, également limogé en octobre 2017 de ses fonctions de directeur général de l’Agence nationale du renseignement (NIA), devra comparaître devant la justice dès vendredi pour avoir détourné des fonds de cet organisme. L’EFCC avait découvert, lors d’une perquisition dans un appartement d’un quartier chic de Lagos appartenant à sa femme, 43,5 millions de dollars (37 millions d’euros), 28 000 livres sterling (31 000 euros) et 23,2 millions de nairas (51 000 euros).

Ces annonces ont déclenché sur les réseaux sociaux une salve de messages ironiques à l’encontre du chef de l’État. Élu en 2015 après avoir promis d’éradiquer la corruption, le « cancer » qui gangrène le premier producteur de pétrole d’Afrique, Muhammadu Buhari est aujourd’hui accusé d’avoir surtout organisé une chasse aux sorcières, visant l’opposition. Le candidat d’opposition justement, Atiku Abubakar, a appelé mercredi à une « amnistie » pour les personnes suspectes de corruption qui accepteraient de rendre les fonds détournés, estimant qu’il était primordial de faire revenir les « milliards de dollars cachés à l’étranger » par les responsables politiques nigérians.

 

 

Le Pr Magloire Biwolé, Coordonnateur du Comité national de lutte contre les hépatites virales du Cameroun, affirme que le fait d’avoir revu à la baisse le coût de certains médicaments, a favorisé un taux croissant de patient sous traitement.

D’après nos sources le Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yaoundé enregistre à lui seul près de 2300 personnes souffrant des affections liées aux hépatites. Et il faut rappeler que contrairement à aujourd’hui, le traitement coûtait très cher et plusieurs personnes n’avaient pas la possibilité financière de se faire soigner. Les coûts s’élevaient à 7 millions de FCFA. Avec l’implication actuelle du gouvernement dans la prise en charge, le coût du traitement pour l’hépatite C est de 450 000 FCFA. Le constat établit que de plus en plus de malades guérissent sauf ceux souffrant de l’hépatite B dont le traitement est à vie.

« Il faut reconnaître que le traitement des hépatites virales était très coûteux. C’est pourquoi beaucoup de patients, après les examens de dépistage préféraient confier leur suivi aux tradi praticiens. C’est ainsi qu’une série de conventions a été signée entre le ministère de la Santé publique et des firmes pharmaceutiques qui fabriquent les médicaments contre les hépatites. Les conventions visaient à réduire et à rendre plus accessible le traitement au Cameroun. Les prix de certains médicaments ont ainsi été réduits de 50 à 80%.

L’estimation de la consommation des médicaments nous permet d’affirmer que beaucoup de patients sont effectivement traités. Nous avons fait des commandes de plus de 10 000 traitements pour le protocole du génotype I pour l’hépatite C et génotype 4 en l’espace de quelques mois ; il reste moins de 100 traitements. Preuve que les patients les suivent bien », déclare le Pr Magloire Biwolé, Coordonnateur du Comité national de lutte contre les hépatites virales du Cameroun.

Pour ce qui est de la prise en charge, le Magloire Biwolé précise déjà qu’il existe plusieurs types d’hépatites, à savoir A-B-C-D-E. « Il y a également une hépatite particulière appelée «delta». L’hépatite A est une maladie bénigne liée au manque d’hygiène. Elle n’entraîne pas de complication. Après quelques jours, la guérison spontanée va survenir. En revanche les hépatites B-C-D sont une forme d’hépatite dont les virus circulent dans le sang. Ceux qui sont infectés par le virus de l’hépatite B, ont un traitement dont le coût est autour de 3000 F/3500 par mois. Malheureusement c’est encore un traitement à vie », ajoute-t-il.

Liliane N. 

 

L’opération va couvrir pour sa première phase trois régions à savoir l’Ouest, l’Est et une partie du Littoral. Elle va s’achever le 31 mars 2019.

A partir du 15 février 2019, le Ministère de la Santé va procéder au lancement de la troisième phase de distribution gratuite de Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda).  L’objectif de cette campagne est d’atteindre 100% des habitants du Cameroun. De ce fait, 14 867 748 Milda vont être distribuées dans les 189 districts de santé du territoire national, à raison d’une pour deux personnes. Le Dr Dorothy Fosah Achu Secrétaire permanent du Programme national de lutte contre le paludisme dans les colonnes de notre confrère Cameroon tribune N°11775 explique la procédure à suivre pour recevoir une Milda.

« Pour ceux qui s’en souviennent, la stratégie qui sera utilisée pour cette campagne n’est pas différente de celle des précédentes. Il y aura d’abord un recensement de la population par des équipes de deux personnes sélectionnées dans une même communauté. Ces agents de dénombrement se déplaceront de ménage en ménage pour en compter les membres afin de déterminer le nombre de Milda à allouer. La clé de l’allocation des Milda reste une Milda pour deux personnes et une Milda additionnelle en cas d’un nombre impair d’habitants.

Ils remettront gratuitement un coupon par ménage sur lequel est marqué le nombre de Milda à recevoir et le site de distribution. Quelques temps après le dénombrement, la population sera informée de la période retenue pour la distribution. Pour accéder aux Milda, c’est donc simple », indique le Dr Dorothy Fosah Achu.

Pour ce qui est de cette troisième campagne de distribution des Milda, il faut savoir qu’elle va se dérouler en trois phases. Chacune de ces phases va couvrir une région. Ainsi la première phase qui va du 15 février au 31 mars 2019. Ce sont les régions de l’Ouest, du Sud, de l’Est et une partie du Littoral qui vont l’abriter. La deuxième va du 15 mai au 15 juin 2019. Elle va se passer dans l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord. La troisième phase ira du 15 août au 15 septembre 2019. Et elle se passera dans les régions du Centre, du Sud-Ouest, du Nord-Ouest et dans 11 autres districts de santé du Littiral.

Interrogée sur le coût de ces Milda gratuitement donnés aux populations, le Dr Dorothy Fosah Achu indique « le coût de la campagne ne se limite pas à celui des Milda car d’importantes ressources sont également mobilisées pour assurer leur distribution. Pour cette campagne les Milda sont achetées par l’Etat et le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Les coûts opérationnels sont assurés en plus de ces deux sources de financement, par le gouvernement américain aussi, à travers l’initiative du président contre le paludisme ».

Liliane N.  

 

 

C’est la deuxième et plus importante fuite du genre signalée depuis ce début d’année. Une véritable mine d’or pour les hackers (pirates informatiques)

 

Imaginez-vous ne plus avoir accès à vos boites mails et tout ce qu’elles peuvent contenir comme documents et informations précieuses. Pire encore, imaginez ces documents et informations utilisées à mauvais escient par des personnes mal intentionnées. C’est ce à quoi sont exposés tous ceux dont les informations figureraient dans cette gigantesque base de données découverte par des experts en cybersécurité. La base est librement distribuée via des trackers torrent et des forums de pirates informatiques, lit-on sur le site www.wired.com.

En janvier 2019 déjà, pas moins de 773 millions d’adresses électroniques et 22 millions de mots de passe uniques avait été publiés sur le service de stockage en nuage (Cloud) MEGA et partagés sur un forum de piratage selon Troy Hunt, expert en sécurité informatique australien qui gère le site « Have I Been Pwned » permettant aux internautes de vérifier si leur compte a été attaqué. Depuis lors, la base de données en question a été supprimée par le service MEGA mais rien n’indique qu’elle n’ait pu être copiée sur d’autres serveurs.

Avec la nouvelle gigantesque fuite de 2,2 milliards de noms d'utilisateurs et mot de passe, il convient d’être extrêmement prudent. Pour ceux intéressés par cela, ils peuvent se rendre sur le site « Have I Been Pwned » et y taper leurs adresses électroniques pour savoir s’ils ont été piratés. Cela fait et quel que soit les mots de passe utilisés pour ces adresses, l’expert recommande de le changer immédiatement.

Troy Hunt préconise pour ce faire, d’utiliser des combinaisons complexes comprenant des lettres majuscules et minuscules, ainsi que des chiffres et des caractères spéciaux tels que des astérisques, des grilles, des points d'exclamation, etc. ne sont pas seulement concernés ceux ayant effectués la vérification mais toute personnes ayant une ou des boites mails.

 

Sources: wired.com, sputniknews.com

 

 

Les prestataires soupçonnés d’avoir abandonné leurs chantiers ont 21 jours depuis lundi dernier pour procéder à la reprise des prestations.

Le ton est suffisamment grave pour la première sortie du nouveau ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics. Nommé dans le gouvernement du 14 janvier 2019 à ce poste ministériel, Ibrahim Talba Malla n’est pas allé du dos de la cuillère dans le dossier des abandons de marchés par certains prestataires.

Dans un communiqué publié dans le quotidien à capitaux publics du lundi 28 janvier 2019, le Minmap met en garde les entreprises et prestataires qui ont abandonné au moins un marché au cours des exercices 2015, 2016 et 2017. «Un délai de 21 jours calendaires est ainsi accordé à tous les opérateurs concernés pour procéder à la reprise des prestations qui devra être attestée par un ordre de service dûment signé par le maître d’ouvrage ou maître d’ouvrage délégué», prévient le ministre.

Passé ce délai, poursuit-il, l’autorité chargée des marchés publics procèdera à la résiliation pure et simple desdits contrats. Non sans brandir les conséquences du point de vue de l’exclusion des prestataires défaillants de la commande publique pour une durée de deux ans. La circulaire du 25 janvier 2017 stipule en effet que «les défaillances des cocontractants dans l’exécution des marchés précédents sont désormais considérées comme critère éliminatoire dans l’attribution de nouveaux marchés».

Toutefois, le ministre délégué invite ceux des prestataires dont les noms figureraient par erreur dans la liste à lui produire sans délai, tous les éléments de preuve allant dans le sens de leur extraction. Le chef du département ministériel en charge des Marchés publics précise que cette mesure entre dans le cadre du processus d’assainissement du secteur des marchés publics en général et de lutte contre le phénomène des marchés abandonnés en particulier.

La liste publiée par le Minmap contient 343 entreprises réparties sur les 10 régions et les différents départements ministériels. Ces entreprises et prestataires opèrent entre autres dans la construction et les travaux de réhabilitation, la fourniture de matériels, l’équipement, et la réalisation de forages, entre autres.

Selon nos confrères du journal Eco Matin, ce n’est pas la première fois que le ministère en charge des Marché publics se prononce sur le phénomène des marchés abandonnés. A la tête de ce département ministériel, Abba Sadou avait déjà engagé une lutte contre le phénomène. L’ex-ministre avait alors recensé 334 entreprises qui étaient supposées avoir abandonné au moins un marché entre 2014, 2015 et 2016.

Le ministre, dans le souci d’assainir le fichier des entreprises qui ne respectent pas le cahier des charges et ne mènent pas à terme leurs contrats, avait d’abord demandé aux maîtres d’ouvrage, maîtres d’ouvrage délégués et aux chefs de services déconcentrés de son département ministériel de retenir également dans cette liste, les noms des entreprises ayant donc abandonné le chantier, ainsi que les informations sur la raison sociale ou le nom de l’établissement concerné suivi de son adresse complète, les références exactes et l’objet du contrat en cause, le lieu d’exécution des prestations, le taux d’exécution des prestations, le taux d’exécution physique au moment de l’abandon.

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Sunday, 05 June 2022 11:01