Le ministre délégué auprès du ministre des Transports, Zakariaou Njoya a présidé une réflexion sur le sujet la semaine dernière à Yaoundé.
Bientôt, les sociétés et entreprises publiques pourront bénéficier des tarifs planchers périodiques et compétitifs. Le ministre délégué auprès du ministre des Transports, Zakariaou Njoya a présidé la semaine dernière à Yaoundé, la cérémonie de présentation du mécanisme de gestion que propose la compagnie aérienne nationale, Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co). C’était en présence du Dg de Camair-Co, Ernest Dikoum.
Au menu de la rencontre, la gestion du portefeuille des voyages des personnels de l’Etat, des entreprises publiques et privées. Puisqu’il s’agit d’un mécanisme que la compagnie aérienne envisage de mettre sur pied avec l’appui de son conseil financier. Au cours de son allocution, Zakariaou Njoya a indiqué que cette approche participe de la relance des activités de cette entreprise.
«La Camair-Co est devenue en peu de temps, un acteur clé du transport aérien à l’intérieur du pays et au plan régional. Pour ce qui est de ce projet en phase de maturation, l’objectif est de centraliser l’émission des titres de transport aérien pour le compte de l’Etat, ses démembrements et les entreprises du secteur public et privé au Cameroun», a souligné le ministre délégué.
Concrètement, il s’agira, au plan opérationnel, d’émettre des titres de voyage par voie aérienne via la plateforme de Camair-Co, pour les voyages avec la compagnie nationale ou avec ses partenaires à travers le monde. Le ministre délégué Zakariaou Njoya a garanti que des mesures pour assurer les diligences en vue de la finalisation dudit projet seront rapidement prises. La phase pilote de ce mécanisme quant à elle, est déjà en cours.
La compagnie nationale aérienne a récemment rendu public ses performances de l’année 2018. Près de 350 000 passagers transportés en 2018. Des chiffres en nette évolution comparativement à 2017, où la compagnie avait transporté près de 300 000 passagers. Les recettes annuelles sont passées de plus de 16 milliards en 2017 à plus de 26 milliards en 2018. Des performances qui ont un impact significatif sur la vie socio-économique du Cameroun, avec entre autres, plus de 4000 emplois directs et indirects créés, près de 3000 personnes sous assurance socio-médicale.
Malgré ces résultats, la compagnie a connu quelques turbulences au cours de l’année écoulée. Notamment l’immobilisation de deux aéronefs ayant entraîné le ralentissement du rendement de la flotte. Pour y remédier, un plan de sortie de crise a été élaboré. L’entreprise va mobiliser des fonds en vue de l’entrée en service d’avions en location, la réparation des aéronefs immobilisés d’une part et le financement de la relance d’autre part.
Principale raison évoquée par la communauté urbaine de Douala (CUD) agissant après un énième incendie de ce marché, la défaillance de cette entreprise.
Il aura fallu un autre incendie au marché congo de Douala pour faire constater à la communauté urbaine de la même ville, la défaillance de la Southwest International Construction Corporation (SICC) à qui avait été attribué en 2013, suite à un incendie, le marché de construction d’un marché moderne de 1400 boutiques.
Ledit marché moderne dont la livraison était prévue deux ans plus tard, puis renvoyée en 2018 n’aura jamais connu, avec cette entreprise, d’avancée significative sans que selon toute vraisemblance, cela n’émeuve la CUD.
Le motif de résiliation du contrat entre passé entre la CUD et la SICC semble être un euphémisme. En effet, de source crédible, cette entreprise n’en est pas à sa première expérience « difficile » au Cameroun. En effet, selon cette source digne de foi, la SICC peinerait depuis 9 ans, à livrer les premiers bâtiments d’un projet immobilier initié dans la capitale économique, et pour lequel les acquéreurs des logements affirment avoir déjà versé environ un milliard de francs CFA.
Ce qui doit être su ici est que cette joint-venture Camerouno-Américaine réalisait ces travaux de construction sous le modèle Build-Operate-Transfert (BOT), qui consiste pour une entreprise, à construire une infrastructure sur fonds propres, l’exploiter pendant un certain temps puis la céder à son propriétaire, ici la CUD, au terme d’une période d’exploitation contractuelle préétablie. L’entreprise avance à sa décharge, des difficultés financières ne lui ayant permis d’effectuer le travail à elle confié malgré son expertise.
Selon Investir au Cameroun, Suivant les plans initiaux, le marché Congo new-look devait compter 1400 boutiques, 200 toilettes, un parking pouvant accueillir 120 véhicules, deux guérites pour gardiens, un poste de police, 16 bacs à ordures et un système de vidéosurveillance. Le projet devait générer 1000 emplois directs pendant la phase de construction, tandis que 171 emplois permanents seraient créés à la fin des travaux.
De toute évidence, il n’en sera rien, du moins avec cette entreprise. Il ne reste qu’à souhaiter que la construction de ce marché soit confiée à une autre entreprise, celle-là plus confortable afin que cesse à jamais, la récurrence de ces spectacles désolants de boutiques partant en fumée, les flammes consumant les efforts des commerçants.
Les revenus budgétaires du secteur extractif, notamment les mines, les hydrocarbures, le transport ainsi que les carrières, ont généré 500 milliard de F. De manière concrète, la contribution du secteur extractif dans les exportations a été de 23,8% en 2016. Quant à sa contribution au budget de l'Etat, elle a été de 17,9% sur la même période.
Pour ce qui est du Bip, la contribution du secteur s’est située à 3,33%. Enfin, s’agissant des emplois, le secteur extractif n’en a généré que 0,3% sur la période concernée. C'est en substance l'information qu'on retient de la restitution au public, vendredi à Yaoundé, du 11e rapport 2016 de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
Ouvrant la cérémonie, le ministre des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke, par ailleurs vice-président Comité ITIE, a indiqué que ce rapport intervient à mi-parcours de la mise en œuvre de l'aide accordée au Cameroun pour mettre en pratique les 14 mesures correctives prescrites par le conseil d'administration de l’ITIE.
Pour sa part, le secrétaire permanent de l'ITIE, Agnès Solange Ondigui Owona a indiqué que le Comité est déjà en train de mettre en œuvre ces mesures correctives. Il s'agit, entre autres, de l'amélioration de la gouvernance, du décret de réorganisation du Comité, du protocole signé par des entreprises privées pour la mise en place les règles de représentation et de leur participation effective à la mise en œuvre de l 'ITIE.
Agnès Solange Ondigui Owona a ajouté qu’en parallèle, il y a la signature d'un protocole similaire par le représentant de la société civile en vue des mêmes modalités de représentation et de participation. Au-delà des aspects concernant la gouvernance, il y a ceux ayant trait à la divulgation des données proprement dites.
« La Société nationale des Hydrocarbures a fait des avancées significatives dans le cadre du rapport 2016 pour la divulgation des informations sur les rapports qu'elle entretient avec ses filiales et les entreprises du portefeuille de l'Etat. C'est l’une des demandes fortes des instances internationales pour améliorer la transparence de ces transactions », a indiqué le secrétaire permanent. Avant de conclure: « Nous aurons finalisé la mise en œuvre des mesures correctives à l'échéance de décembre 2019 ».
Le représentant de la société civile s'est dit satisfait du fait que ce rapport 2016 soit rendu à temps. Ce qui relève, selon lui, d'une réelle performance au regard de son volume et des données qu'il contient. Les sociétés du secteur extractif ont également exprimé leur satisfaction pour la sincérité de plus en plus reconnue de leur déclaration de volumes d'hydrocarbure et des flux financiers vis-à-vis de l'Etat.
Otric N.
Le 25 février 2019, les Lionnes indomptables qui sont regroupées au Centre d’excellence de la Confédération africaine de football (Caf) de Mbankomo, ont reçu la visite de Narcisse Mouelle Kombi, le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep). Regroupées depuis le 5 février dernier dans le cadre du stage préparatoire de la Coupe du monde de football féminine qui va se jouer du 07 juin au 07 juillet prochain, les pouliches du nouveau sélectionneur Alain Djeumfa ont été appelées par le Ministre à ne pas se laisser distraire. Elles ont été appelées à garder le calme même en cas d’entorse liée aux conditions de leur préparation.
«Vous devez pouvoir vous appliquer et vous concentrer sur cette préparation en oubliant, en miroitant, en ignorant les difficultés qui pourraient être liées à votre prise en charge. Ceci peut être à travers des erreurs d’appréciation aussi sans pour autant céder à la désinvolture ou à la discourtoisie. En travaillant avec détermination et abnégation, vous devez croire en vous-mêmes et vous surpasser, vous devez rester vous-mêmes, solidaires, combattives et disciplinées. C’est à ce prix que vous pouvez porter encore plus haut les couleurs de notre pays », a déclaré le Minsep.
Pour ce qui est des attentes du Cameroun par rapport à la participation de son équipe féminine de football au Mondial 2019, Narcisse Mouelle Kombi a déclaré face à la presse « il était aussi important pour moi de leur rappeler combien la nation compte sur elles et combien il est important qu’elles mettent en valeur les principes de combattivité, d’esprit de solidarité, d’esprit d’équipe et surtout cette exigence d’excellence, cet esprit combattif dont parlait le Président de la République, S.E Paul Biya, ce fighting-spirit qui doit pouvoir galvaniser et les conduire vers davantage des performances, vers des victoires, plus méritoires encore que celles qu’elles ont eu à enregistrer jusque-là ».
A titre de rappel, Alain Djeumfa a sélectionné 32 joueuses, parmi lesquelles des locales pour la plupart issues notamment d’Amazones Fap, de Louves Minproff, d’Awa ou encore de Caïman. On compte six joueuses évoluant à l’étranger dans le groupe, même si la situation de certaines reste floue, à l’instar d’Edjangue Siliki, Geneviève Ngo Mbeleck ou encore Ysis Sonkeng, présentes au Cameroun depuis des mois.
Liliane N.
Jugé de cinq chefs d'accusation d'abus sexuels sur mineurs, le cardinal australien George Pell, 77 ans, trésorier du Vatican et ancien conseiller du pape François a été reconnu coupable par un tribunal de Melbourne.
C’est après la levée d’une interdiction de divulgation que le verdict prononcé le 11 décembre dernier a été rendu public ce mardi. George Pell qui avait nié les faits à lui reprochés et qui avait plaidé non coupable pour les cinq chefs d’accusation n’a pas vu sa ligne de défense prospérer. Le Cardinal a été reconnu coupable d'abus sexuels commis à la fin des années 1990 sur deux enfants de chœur alors âgés de 13 ans de la cathédrale St. Patrick, à Melbourne.
Cette annonce intervient dans la foulée d'une conférence de quatre jours du Vatican consacrée aux moyens de lutter contre les abus sexuels au sein de l'Église catholique. Au dernier jour de cette conférence, dimanche, le pape François a appelé à une « bataille totale » contre les abus sexuels perpétrés sur des mineurs par des membres du clergé, crimes qu'il a qualifiés d'abominables.
Afin de pouvoir s’expliquer devant la justice australienne, le cardinal Pell s’était mis en congé de sa fonction de trésorier du saint siège en 2017. Pour autant, il n’a pas été appelé à barre durant le procès. Les membres du jury ont visionné en lieu et place de son témoignage l'enregistrement vidéo d'un interrogatoire mené par la police australienne à Rome en octobre 2016, durant lequel le Cardinal a catégoriquement rejeté les accusations le visant.
À huis clos, les jurés ont aussi visionné le témoignage de l'une des victimes qui a requis ce mardi l’anonymat afin de préserver sa vie privée.
Le cardinal Pell qui bénéficie d'une liberté sous caution, a quitté ce jour le tribunal sans dire un mot. Une autre audience est prévue demain mercredi dans le but de déterminer sa sentence, qui elle devrait être connue début mars.
Il faut dire que dans cette affaire, le cardinal Pell encours une peine pouvant aller jusqu’à 50 ans de prison.
Prêtre dans des régions rurales de l'État de Victoria dans les années 1970 et 1980, George Pell est devenu archevêque de Melbourne en 1996 puis de Sydney en 2001.
Nommé préfet du secrétariat pour l'économie du Vatican par le pape François en 2014 avec la mission de réformer les finances de l'Église catholique, est le plus haut responsable catholique à avoir été jugé coupable de pédophilie.
Ferdin N.
Les assises tenues sous la direction de Seidou Mbombo Njoya le président de la fédération camerounaise de football (Fecafoot), ont conduit à la mise en place du comité ad hoc, qui doit présenter les résultats de ses travaux le vendredi 1er mars 2019. Ledit comité a reçu la tâche hier, d’étudier le problème du non-paiement des salaires et des primes des joueurs dans les détails. Composé de neuf personnes, il est présidé par Faustin Domkeu le président du club New Stars de Douala.
A titre de rappel, la Fédération international de football association (Fifa) mis au parfum du problème susmentionné, a donné jusqu'au 04 mars 2019 pour remédier à la situation qui prévaut actuellement et qui met en mal le quotidien des joueurs du championnat camerounais. On peut donc comprendre que le comité ad hoc mis en place ait reçu la date du 1er mars prochain pour la présentation des résultats de ses travaux. Interpellé sur le point relatif à la correspondance de la Fifa adressée à la Fecafoot, au terme des assises d’hier, Seidou Mbombo Njoya a déclaré à la presse «avant de répondre à l’interpellation de la Fifa sur la question, nous avons choisi l’option de réunir toutes les parties afin de trouver ensemble une solution».
Pour être plus précis sur le travail à faire par le comité ad hoc, il doit faire de manière exhaustive le point des arriérés des salaires et des primes dus aux joueurs par 24 clubs des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 depuis la saison 2017/2018 et celle en cours. Ce comité doit aussi proposer un plan d’apurement de la dette.
Les assises d’hier ont connu la participation du Syndicat des clubs d’élites du Cameroun avec son président Franck Happi, le Syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc) avec son président Geremi Sorel Njitap Fotso et la Ligue de football professionnel du Cameroun avec son président le Général Pierre Semengue.
A titre le problème des salaires impayés dans les clubs a été révélé par le Syndicat dirigé par Geremi Sorel Njitap Fotso. L’enquête menée par ce Syndicat a indiqué que 24 des 33 clubs en ligue un et deux ne s’acquittent pas de leurs obligations salariales envers les joueurs. Pour le compte des saisons 2017-2018 et 2018-2019, seuls «Coton sport, Stade Renard, Ums, Eding, Yong sport, Bamboutos et dans une certaine mesure Dynamo paient régulièrement leurs joueurs», selon Jacques Marcel Itiga Itiga, le responsable de la communication du Synafoc.
Liliane N.
C’est officiel. La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) vient de remercier 16 de ses employés. Une source proche de la présidence de la Fédération révèle qu’il était prévu que les lettres de licenciements soient remises hier aux concernés. Notre confrère Cameroon Tribune indique que parmi les personnes licenciées, on compte Jean Manga Onguene le directeur technique national, Jean Paul Akono et Robert Atah respectivement directeur technique national adjoint 1 et 2.
Des sources bien introduites, on apprend que dans le détail, au département marketing, la chef Laurence Fotso officie désormais seule. Ses deux assistants sont remerciés. Idem pour la communication où le chef de département Parfait Siki doit se séparer de trois collaborateurs. Le département logistique n’est non plus épargné.
A titre de rappel, les licenciements à faire au sein de la Fecafoot ont été décidés au terme d’une résolution du comité exécutif tenu le 14 janvier 2019. Pour justifier cette mesure, Seidou Mbombo Njoya le président de la Fecafoot avait évoqué des «problèmes de trésorerie liés à la conjoncture économique» que traverse la Fédération depuis 3 ans déjà. Il s’agit d’un projet engagé par le Comité de normalisation dirigé par Me Dieudonné Happi.
Il faut savoir que l’équipe de Me Happi a commencé le dégraissage de la structure dont elle avait eu la charge. De 129 employés, on est passé à plus que 65. Cette action visait à optimiser un meilleur rendement dans le travail. Me Denise Abomo membre de ce Comité avait eu à s’occuper de l’une des commissions de la Fecafoot de gestion des affaires courantes. Il faut dire qu’avant la mise en place de cette équipe, la Fecafoot passait pour être l’une des fédérations les plus obèses en effectif avec 130 employés.
Au cours d’une conférence de presse Me Dieudonné Happi avait déclaré «la Fédération sénégalaise compte 30 employés. La Fédération centrafricaine a une quinzaine d’employés, la Fédération ivoirienne compte 40 employés. La Caf qui gère tout le football africain a 65 employés. Or la Fédération camerounaise de football emploie 129 personnes». Il faut souligner qu’avant l’arrivée du Comité de normalisation de Me Happi, la Fecafoot était considérée comme l’une des plus pachydermiques sur le continent. Avec environ 130 employés loin devant le Sénégal avec 30 employés, près de 15 pour la Centrafrique et environ 65 pour la Confédération africaine de football.
Aussi pour comprendre cette décision de licenciement, les conclusions du comité exécutif révélaient que l’instance faîtière du football camerounais a une dette qui s’élève à 1,480 milliards de francs CFA. L’enveloppe est repartie en plusieurs rubriques soit 950 millions de francs CFA correspondant à la gestion du précédent Comité exécutif dirigé par Tombi A Roko Sidiki durant la période allant du 1er janvier au 11 septembre 2017; et 358 millions de francs CFA correspondant aux frais de restructuration du personnel, autres droits non perçus du personnel et indemnités de fin de carrière pour le personnel admis à la retraite.
Liliane N.
Mariée et mère d’enfants, cette jeune camerounaise de 33 ans, a décidé de se lancer dans la fabrication du savon et de plusieurs autres produits d’entretien. Une activité encore embryonnaire mais, malgré les difficultés rencontrées, elle ne baisse pas les bras et assume avec maestria, son rôle de femme au foyer, de mère et de chef d’entreprise.
- Merci madame de répondre à nos questions. Pourrait – on en savoir un peu plus sur vous ?
C’est moi qui vous remercie pour l’opportunité que vous m’offrez. Je suis Ngo Loulouga Marie Josette, épouse Nogha. J’ai un DEUG en Droit privé obtenu en 2016 et, je réside dans la ville de Douala et, c’est d’ailleurs là que j’ai implanté ma petite entreprise.
- Justement, parlant de cette entreprise, pouvez – vous nous en dire plus ?
Je suis patronne d’une petite entreprise qui a pour marque : ASA. Nous proposons trois produits phares, notamment le savon ASA – l’Eau de Javel ASA et, le vinaigre ASA.
- Dites nous, comment est née l’idée de création d’une entreprise, surtout dans ce domaine ?
C’est au mois de mai 2018 que j’ai eu cette idée, c’est dire que je commence juste. Mon parcours, depuis ma sortie de l’école n’a pas été un long fleuve tranquille. Après quelques expériences plus ou moins concluantes dans d’autres secteurs d’activités source de revenus, j’ai eu envie de ma lancer dans la fabrication de mes propres produits. Dans la même foulée, je me suis inscrite pour bénéficier des formations auprès de ceux qui avaient la maîtrise de cet art et, dès que je me suis sentie assez armée, je me suis lancée.
Le problème d’emballage se pose auprès de quasi majorité des jeunes entrepreneurs et, je dois vous avouer que j’ai commencé avec des emballages plutôt rudimentaires. Mais, de l’avis de mes clients qui se recrutent au sein des personnes que je n’aurais même pas soupçonné, les produits que je propose leur donne entière satisfaction. Ils m’ont encouragé à persévérer et, parce que je suis ouverte à la critique constructive, surtout, je pense avoir acquis une certaine maturité et, les produits ASA sont eux aussi, de plus en plus sollicités.
- Avez-vous dû faire face à quelques difficultés ?
Enormes difficultés. La difficulté majeure reste et demeure le manque de financement. J’ai véritablement eu du mal à commencer, à cause du manque d’argent pour financer mon activité.
La deuxième difficulté et non la moindre, c’est le masochisme, les préjugés. J’ai reçu des attaques verbales, vraiment acerbes venant de mon entourage. Les gens se posent toujours la question de savoir par exemple, ce qui peut pousser une madame tel à chercher son autonomie. Il existe tellement de préjugés que d’aucuns le prennent comme une humiliation, une insulte à mon ménage.
- Comment parvenez – vous à y faire face ?
Je me suis tirée d’affaire. La difficulté liée au financement reste présente. La famille, les amis, après les incompréhensions relevées plus haut, sont désormais mon plus grand atout. Ils sont devenus mes premiers consommateurs.
J’ai pu surmonter les préjugés et le masochisme lorsque j’ai réussi à sortir, pour la toute première fois, cette marque qui, dans peu de temps, va devenir une référence sur l’ensemble du triangle national. Vous savez, dès lors que vous mettez du cœur, de la passion dans ce que vous faites, lorsque les personnes qui ne vous ont pas fait confiance de prime abord, se rendent comptent qu’au-delà de l’aspect pécuniaire, vous aimez ce que vous faites et vous vous souciez du bien être de vos clients, ce sont les premiers à faire votre publicité. Les hommes autour de moi, par exemple sont moins méprisants et, ils ont loué mon courage, au regard de la modicité de mes moyens.
- Avez-vous sollicité des partenariats auprès des pouvoirs publics ou alors des organismes internationaux ?
Non, pas encore
- Vous avez participé aux foires ou foras organisés par les pouvoirs publics et mêmes des acteurs privés, pour promouvoir le made in Cameroun. Quel est le sentiment que cela a fait naître en vous ?
Cela m’a énormément encouragé. Vous savez, il y’a tellement de compétences au Cameroun. Une véritable mine d’or très peu exploitée. Le made in Cameroun existe bel et bien et, ce n’est pas du n’importe quoi, contrairement à ce que pensent nos propres compatriotes, obnubilés et complexés par l’Occident, je le dis pour le regretter.
Tenez par exemple, en dehors des produits ASA, nous avons l’huile rouge de Nguei, le poivre blanc de Penja …Ce sont quelques illustrations pour dire qu’il y’a d’excellents produits au Cameroun. C’est une grande ouverture pour les femmes, quelque que soit leur rang social, qui doivent prendre ou reprendre confiance en elles et dévoiler davantage tout leur savoir faire.
- Parlez nous de vos ambitions à plus ou long terme
Mon ambition à moyen terme est de travailler à la vulgarisation de la marque ASA au Cameroun, en Afrique et pourquoi pas en dehors du continent. Il faut bien commencer quelque part et je reste positive.
A long terme, faire partie des femmes qui démontrent la valeur de la femme africaine, cette femme forte qui malgré toutes les difficultés doit porter à bout de bras ses enfants (son rôle de mère, d’éducatrice), son foyer (son rôle d’épouse, de confidente), sa famille (la fille, la mère, la sœur, la tante) et son entreprise (le boss, la femme compréhensive et humaniste avec une touche de fermeté).
- Un dernier mot ?
Mon conseil, très humblement, je dirais croire en soi, avoir confiance en ses capacités tout en ayant conscience de ses limites, bien s’entourer, ne jamais se décourager, persévérer malgré les obstacles et enfin, confier tout ce que nous sommes ou envisageons de faire à Dieu car, de toutes les façons quoi qu’on dise, après toutes nos actions bonnes ou mauvaises, il reste et demeure le seul artisan de nos vies.
Entretien mené par Nicole Ricci Minyem
L’éclairage public les jets d’eau au carrefour de la poste les jardins publics, la réhabilitation des axes routiers urbains, les photos de la ville de Garoua aujourd’hui ne sont plus en rien comparables à celle d’il y’a cinq ans.
La communauté urbaine de Garoua outre les réalisations citées ci haut a remis en marge le transport urbain par bus. Elle semble ainsi monter son vouloir de poursuivre ces réalisations qui rentrent d’ailleurs en droite ligne dans ses attributions.
Si l’on peut se frotter les mains pour ce cliché à l’actif de la CUG qui de manière globale satisfait les populations, les plaintes sont encore existantes à la CUG pour des mesures draconiennes encore à prendre sur la façon dont les usagers par autobus garent les engins sur les voies publiques.
La communauté urbaine de Garoua est-elle dans l’impossibilité d’attaquer ceux qui le font ? On croit tout de même qu’une mesure dans ce sens pourra être initiée dans les prochains jours sachant bien que cette manière de garer est à l’origine de plusieurs accidents de circulations.
Cette mesure pourrait ainsi réduire ces accidents de circulation et faire des entrées financières dans les caisses de la CUG si on instaure comme ailleurs les parkings payants . L’équipe du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Garoua qui se réuni permanemment semble être consciente de ce qui lui reste à faire et elle ne pourra réussir que grâce à l’apport des populations.
En rappel, le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) constitue pour le Cameroun le plus important programme d’annulation et de reconversion de sa dette extérieure. Au travers de ce mécanisme innovant, la France a décidé d’un effort bilatéral additionnel à l’initiative multilatérale d’allègement de la dette des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE).
En pratique, l’Etat camerounais continue d’honorer sa dette mais, aussitôt le remboursement constaté, la France reverse la somme correspondante sous forme de dons pour qu’elle soit affectée à des programmes de lutte contre la pauvreté sélectionnés d’un commun accord avec le Cameroun.
Orienté selon les priorités du Document Stratégique pour la Croissance et l’Emploi, le C2D permet aux deux pays d’instaurer à travers la synergie du développement local un dialogue constructif autour des politiques de développement en général, en associant étroitement les sociétés civiles camerounaises et françaises au suivi des différents programmes.
Félix Swaboka
Pour la seconde fois depuis son hospitalisation à Riyad vers la fin du mois d’octobre, Ali Bongo Ondimba est de retour dans la capitale gabonaise. Des photos du chef de l’État recevant en audience, dans le salon marocain de la présidence, plusieurs responsables politiques ont circulé sur les réseaux sociaux sur le compte de la présidence gabonaise. Ali Bongo Ondimba a entre autres, rencontré le président de l’Assemblée nationale Faustin Boukoubi, ainsi que la présidente de la Cour constitutionnelle Marie – Madeleine Mborantsuo, le chef de gouvernement Julien Nkoghe Bekale et enfin, son directeur de cabinet Brice Laccruche Alihanga.
A la fin de l’audience et devant les Hommes des médias, le chef du gouvernement s’est montré très heureux de retrouver le Président de la République et selon lui, il ne subsiste aucun doute que Ali Bongo Ondimba est en possession de toutes ses facultés mentales et intellectuelles : « J’ai été agréablement surpris, ça m’a fait chaud au cœur. Ali Bongo Ondimba a gardé le souvenir et sa lucidité, il est très alerte».
Un précédent court passage à Libreville
Des vidéos amateurs d’un cortège présidentiel dans les rues de la capitale gabonaise ont également circulé sur les réseaux sociaux ce 25 Février. On y voit Ali Bongo Ondimba saluant des riverains depuis la vitre baissée de sa voiture. Et, la circulation s’en est fortement ressentie alors que le cortège avançait vers le palais. C’est en mi-janvier, que le président gabonais avait fait un passage de moins de 24 heures dans son pays, afin d’assister à la prestation de serment du nouveau gouvernement.
Un passage éclair qui semble avoir causé beaucoup plus d’inquiétude au sein de la population, d’autant plus que très peu d’informations avaient filtré sur le président gabonais, encore moins sur son état de santé, même si certaines indiscrétions ont avancé la thèse d’un « accident cardio vasculaire ».
La prestation de serment, au cours de ce mois de février de la nouvelle ministre de la Défense, Rose Christine Ossouka Raponda, devant le Chef de l’Etat, à l’ambassade du Gabon au Maroc, en présence de la Cour constitutionnelle a conforté certains gabonais que leur Président était très mal en point.
Que dire de ces photos et vidéos officielles, notamment le traditionnel discours de vœux prononcé depuis Rabat, qui ont également été diffusées, n’ont pas réussi à dissiper le scepticisme de l’opposition, dont un des leaders, Zacharie Myboto, qui a appelé le 22 février dernier à déclarer la vacance du pouvoir.
Nicole Ricci Minyem
La campagne d’inspection conjointe des établissements classés de cette année, était placé sous le Thème : « Prévention des risques industries et développement durable. Socle pour la consolidation des acquis du processus d’industrialisation du Cameroun ». Le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, Gabriel Dodo Ndoke en procédant ce lundi 25 Février 2019 au lancement de la campagne d’inspections à Garoua, a rappelé : « qu’au cours de l’année 2018, nous avons enregistré d’énormes incidents et accidents. J’en veux pour preuve, les incendies survenus dans les sociétés Biopharma, Panzani et Camrail a Douala entre autres, les explosions des dépôts de revente de gaz domestique ici et là avec en prime, l’explosion d’un camion transportant du gaz au lieu-dit Ahala a Yaoundé, qui s’est soldé, outre les dégâts matériels importants, et une perte en vie humaine. Face a cette situation déplorable, et qui devient de plus en plus préoccupante pour les pouvoirs publics, il m’est revenu que bon nombre d’établissements classés fonctionneraient en marge de la réglementation en vigueur régissant leurs activités », indique le ministre des Mines dans son allocution.
Au cours de l’année 2018, les inspections conjointes ont été effectuées par les Comités Régionaux et Départementaux des Inspections dans les dix régions du Cameroun. Les équipes conjointes d’inspecteurs (MINMIDT, MINEPDED, MINEE, MINTSS, MINTOUL…) se sont déployées tant bien que mal sur le terrain, couvrant à cet effet l’ensemble du territoire national pour le compte de l’exercice 2017.
Malgré toutes les difficultés qui ont entachés le bon déroulement des activités, l’on a pu enregistrer 9.234 inspections avec comme objectif de départ 9642 inspections à effectuer, soit un taux annuel de couverture des inspections évalué à 95,57%. Au plan des risques industriels et technologiques, l’on a enregistré au cours de l’année 2018, 83 accidents et incidents majeurs ayant entraîné les pertes en vie humaine, des blessures graves ainsi que des dégâts matérielles et pertes financières.
Dans le volet répressif concernant les exploitants réfractaires aux lois et règlements qui encadrent leurs activités sur le plan du risque industriel et de la protection de l’environnement, 198 Procès-verbaux de Constatation d’Infractions ont été dressés. Au terme de la première journée de travail au Nord, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, Gabriel Dodo Ndoke , a visité quelques sites industriels basés à Garoua.
Félix Swaboka