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Les dames du Cercle des amis du Cameroun (Cerac) conduites par Clémentine Ananga Messina ont tenu à faire des dons aux associations des femmes rurales cette localité située dans la région du Centre.

Les dons qui ont été salués samedi dernier, étaient constitués de boutures de manioc, des plants d’arbres fruitiers, des brouettes, des groupes électrogènes, des pulvérisateurs, des tronçonneuses, des égraineuses, des moulins, des abreuvoirs, des plantoirs, des haches, des motopompes, des semences, des engrais entre autres. Le matériel suscité doit contribuer à réduire la pénibilité des travaux de ces femmes. L’action se déroulant dans le cadre du programme spécial du Cerac en rapport avec la 34ème édition de la Journée internationale de la femme, le pagne de la célébration a également été remis aux femmes. Dans sa posture de porte-parole des bénéficiaires, Mme Bella Zingui a déclaré «nous qui avions le sentiment d’avoir été oubliées dans un coin enclavé, nous sommes aujourd’hui à l’honneur. Nous nous sentons aimées, valorisées et encouragées».  

Invitée à prendre la parole, Louison Evina Ekomane le délégué départemental du Ministère de la promotion de la Femme et de la Famille pour la Haute-Sanaga a pour sa part relevé l’apport de ces femmes travailleuses de la terre dans les changements socio-économiques et le développement durable. Clémentine Ananga Messina représentante personnelle de la Première Dame et présidente fondatrice du Cerac est allée dans le même sens en soulignant que les actions de leur association, s’inscrit en droite ligne de la solidarité nationale «dont le Chef de l’Etat s’est fait apôtre».

«Les questions liées à l’alphabétisation, l’éducation et la formation des femmes, surtout en zone rurale, sont devenues une priorité des politiques publiques. C’est pour cette raison qu’en appui à l’action des pouvoirs publics, Mme Chantal Biya a tenu à ce qu’une formation des femmes de Lembe-Yezoum soit organisée, afin d’optimiser leurs techniques culturales, de diversifier leurs productions et dérivés et partant d’augmenter leurs gains», a-t-elle ajouté.

Lors de cette cérémonie, les femmes ont aussi reçu des attestations. Elles ont été formées aux techniques de fabrication du compost, de plantation d’arbres fruitiers, de transformation du manioc en farine panifiable, tapioca et amidon. Elles ont en outre appris à transformer les fèves de cacao en beurre. La formation qui s’est voulue intensive a été conduite par Mme Colette Booto à Ngon, chef de projets au Cerac. Elle a été appuyée par l’association des femmes ingénieurs du Cameroun.

La cérémonie a été suivie par de nombreuses personnalités parmi lesquelle, Paul Naséri Bea le gouverneur de la région du Centre.

Liliane N.

 

Selon des chercheurs de l’université Tufts aux États-Unis cité par MedicalXpress, ce légume réduirait le risque de développement de certaines maladies dont entre autre les cancers.

 

La mode est au bio, au retour à l’essence de ce que consommaient nos ancêtres, eux qui n’ont pas connus certaines maladies légions de nos jours dont entre autres les cancers. S’il n’est plus possible de vivre exactement comme eux, certains légumes qui nous sont parvenus pourraient nous permettre d’éviter bien de désagréments sanitaires tributaires de notre style de vie dit moderne.

Il est établi aujourd’hui par de nombreuses études scientifiques que consommer des fruits et légumes et bon pour la santé. Plus encore, consommer certains de ces légumes, de préférence crus, permettrait de lutter contre certaines maladies ou du moins permettrait de réduire les risques de les développer. Si l’on cite fréquemment l’ail, les oignons, les carottes, le concombre etc. la tomate, l’un des légumes à la portée de presque tous et que nous consommons à toutes les sauces au quotidien n’est pas en reste et aurait des vertus anti-cancéreuses avérées.

Une étude a montré que les souris consommant du lycopène contenu dans les tomates risquaient moins d’être victimes d’une maladie du foie gras, d'une inflammation ou d’un cancer du foie.

Le pigment lycopène, un caroténoïde contenu dans les tomates, réduit le risque de développement d'une maladie du foie gras, d'un cancer ou d'une inflammation, ont établi des chercheurs de l'université Tufts aux États-Unis, cités par MedicalXpress.

Lors de l'étude, ils ont inoculé à des bébés souris un cancérogène favorisant la formation de tumeurs dans le foie, puis les ont nourries selon un régime riche en graisses. Un groupe de souris recevait en outre de la poudre de tomates, riche en lycopène.

Il s'est avéré que le lycopène pouvait effectivement réduire le risque de stéatose hépatique (aussi appelée maladie du foie gras), d'inflammation et de développement du cancer du foie favorisés par les régimes riches en graisses. L'alimentation en poudre de tomates a augmenté la richesse et la diversité de leur microbiote et a empêché la prolifération excessive de certaines bactéries liées à l'inflammation.

En outre, la poudre de tomates a été plus efficace que le lycopène seul. Cela s'explique par la présence dans ces légumes d'autres substances bonnes pour la santé, dont la vitamine E, la vitamine B9 et de nombreuses fibres.

Profitons donc de nos tomates et bonne santé à toutes et tous.

 

MedicalXpress

Ces élèves ressortissants des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sont actuellement scolarisés dans la ville de Kribi dans la région du Sud.

 Le 2 mars 2019, le Dr Pauline Nalova Lyonga Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a présidé une cérémonie au cours de laquelle, 604 élèves déplacés et scolarisés dans le département de l’Océan, ont reçu des dons composés des produits de première nécessité, des fournitures scolaires et une enveloppe de deux millions de FCFA. Le geste, a-t-on appris, a été initié par les dames en service au Ministère des Enseignements secondaires. Il s’inscrit dans la mouvance des activités marquant les manifestations de la 34ème édition de la Journée internationale de la femme (Jif).

Pour la communauté éducative du département de l’Océan, le geste de ce Ministère est arrivé à point nommé. Ladite communauté a particulièrement salué les dons dont les 604 élèves ont bénéficié. «Les bienheureuses dames du Minesec montrent qu’elles sont résolument décidées à bercer, encadrer et accompagner les enfants déplacés du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dans leur insatiable soif scolaire», a déclaré Jean Maurice Noah le proviseur du Lycée bilingue de Kribi.  

Lors de son discours de circonstances le Dr Pauline Nalova Lyonga a mis un accent sur le vivre-ensemble. Elle a par ailleurs profité du temps de cette cérémonie de remise de dons pour faire le tour de certains établissements scolaires. Il était question de se rassurer que le concept «Clean school» est vraiment respecté.

Les élèves déplacés et scolarisés à kribi ont souhaité le retour de la paix dans leurs différentes régions. Il convient de noter que du fait des violences et du refus des sécessionnistes de laisser les enfants gagner le chemin de l’école au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, beaucoup ont été scolarisés dans d’autres régions du pays. Dans un reportage diffusé l’année dernière par la Radio Balafon émettant depuis Douala, on apprenait qu’au Lycée Classique de Dschang dans la région de l’Ouest, il y a 38 élèves déplacés de la crise anglophone. Le Proviseur Jean Claude Atem Nde a déclaré: «ici au lycée classique nous avons reçu 38 dossiers des élèves déplacés. Les élèves sont répartis dans les classes de la cinquième en Terminale. Et nous les avons tous retenus parce que le rôle de l’école c’est de socialiser et d’éduquer. Nous avons donc offert la chance à ces enfants de pouvoir s’inscrire et fréquenter».

Toutefois, il faut noter que certains enfants déplacés n’ont pas pu retourner à l’école à cause du manque de moyens financiers de leur parent qui ont tout abandonné dans les zones anglophones où ils étaient établis. Ils sont obligés de faire le petit commerce pour survivre.

 

Liliane N.    

 

Le contexte sécuritaire prévalant dans la région du Sud-ouest a contraint les organisateurs de ce festival du film devant se tenir du 22 au 27 avril prochain à le reprogrammer à une date ultérieure.

 

Les organisateurs du CAMIFF, en commun accord avec leurs sponsors, mécènes et autres partenaires  ont dû se rendre à l’évidence, contexte sécuritaire obligeant, qu’il n’était pas possible d’organiser leur manifestation cette année. Décision a donc été prise de la renvoyer pour l’année prochaine. L’un des rares festivals se tenant dans cette ville de Buea et drainant de nombreuses foules se tiendra du 20 au 25 avril 2020.

L’information relative à ce renvoi est issue d’un communiqué de presse signé du Directeur exécutif et fondateur du CAMIFF, monsieur Agbor Gilbert Ebot. On y lit entre autres que cette décision est survenue après une longue concertation avec les autorités administratives et les responsables de la sécurité.

Par ailleurs, apprend-t-on de monsieur Agbor Gilbert Ebot, la plupart des participants étrangers n’auraient pas pu effectuer le déplacement de Buea, dissuadés par leurs différentes ambassades de se rendre dans cette zone en proie à une crise sécuritaire.

La présence de ces derniers serait de l’avis de Monsieur Musi Waa, président fondateur et participant au CAMIFF, l’un des critères majeurs de l’implication des partenaires à leur évènement. Il déclare : « le public doit être conscient et comprendre que ce festival par la qualité de son organisation, attire de nombreuses stars étrangères. C’est l’un des critères majeurs d’implication des sponsors, mécènes et du gouvernement. Ce n’est que par prudence et pour la sécurité de tous les invités que cette décision a été prise. Les deux dernières éditions se sont certes tenues mais elles n’avaient pas autant de succès qu’auparavant et même le nombre de sponsors avait diminué et notre crainte était que cela soit pire cette année. »

Tous les espoirs des organisateurs de ce festival du 7ième art reposent désormais sur le rétablissement de la sécurité dans les deux régions anglophones de notre pays. Il est à noter que les films en compétition cette année seront reconduits pour l’édition de 2020.

  1. Agbor a exprimé ses regrets pour ce report. Il a par la même occasion invité les cinéastes à garder la foi et à rester optimistes pour à l'événement de l'année prochaine.

Tout le mal que l’Agence Cameroun Presse peut leur souhaiter, est qu’avec le concours de tous, soit rétablie dans les meilleurs délais, la sécurité dans ces régions et en particulier dans cette ville hospitalière et chargée d’histoire qu’est Buea.

René Emmanuel Sadi l’actuel Ministre de la Communication a effectué une descente le 1er mars 2019 dans cette structure, dirigée par Walter Paul Komo.

C’est en sa qualité de tutelle technique que René Emmanuel Sadi, le Ministre de la Communication (Mincom) s’est rendu vendredi dernier à l’imprimerie nationale logée dans la ville de Yaoundé. La visite du Ministre dans cette structure s’est faite au moment où celle-ci connaît un véritable malaise. Ledit malaise étant causé par de nombreux problèmes relatifs à la vétusté des infrastructures, des créances gelées, la baisse de la production et du chiffre d’affaires. Tous ces problèmes ont été portés à l’attention du Mincom. «Le nombre de machines en production n’a cessé de diminuer réduisant le parc…Toutes les machines à grand format d’impression sont à l’arrêt», a déclaré Firmin Koague le représentant du personnel de l’imprimerie nationale.

Si le parc de machines à petit format est passé de dix à quatre, il convient toutefois de noter que les commandes explosent. Pour l’année 2018, lesdites commandes ont atteint un chiffre cumulé de sept milliards de F. Cependant du fait du manque criard de consommables, l’imprimerie nationale n’a pu réaliser que trois milliards de FCFA. «Le magasin de papiers vierges est constamment vide, les livraisons de papier se déroulent au compte-goutte», a indiqué Firmin Koague. «Certaines machines ont plus de 30 ans, l’endettement de l’entreprise est insoutenable. La dette contractée à la Cnps s’élève à 1,9 milliard de F cumulée depuis 2003 (des sommes prélevées sur les salaires et non reversées). Notre tension de trésorerie est due au faible taux de recouvrement de nos créances. L’ardoise du Ministère des Enseignements secondaires s‘élève à 260 millions. Nos dossiers de recouvrement sont déposés mais rien», a déclaré Walter Paul Komo le Directeur général de l’imprimerie nationale.

Aux problèmes suscités, il faut ajouter que l’imprimerie créée en 1920 a été secoué ces derniers temps par des grèves de ses employés qui revendiquent des arriérés de salaire. D’après des données officielles, cette structure en emploie 324. Pour répondre aux problèmes suscités, René Emmanuel Sadi a promis de procéder à la réhabilitation de l’imprimerie nationale. Cette réhabilitation, a-t-il indiqué doit être technique et financier d’une part, juridique et institutionnel d’une autre part. Pour le Mincom, l’importance de cette structure n’est plus à démontrer. «C’est une institution de souveraineté. Presque tous les documents de l’Etat sont imprimés ici et tout le monde doit travailler à ce qu’elle continue d’exister et d’être efficace», a-t-il ajouté.

Liliane N.

 

 

 

 

La Société camerounaise de purification de sel (Socapursel), basée dans la zone portuaire de Douala, a reçu le 28 février 2019, une prime de 50 millions de francs octroyée par le Bureau de Mise à Niveau des Entreprises. Il s’agit d’une prime sur les investissements matériels de l’entreprise, qui a bouclé avec succès son opération de mise à niveau.

 

Moïse Wolah, représentant du président du comité de pilotage du Bmn, a relevé que l’octroi de cette prime matérialisait l’aboutissement d’un processus entamé en avril 2014 avec l’adhésion de l’entreprise au Programme national de Mise à Niveau (Pnman). Après une descente au sein de la société d’experts du Bmn pour un pré-diagnostic en juin 2014, puis d’une équipe d’experts nationaux et internationaux pour la réalisation d’un diagnostic stratégique global en février 2015, un plan de mise à niveau a été formulé.

Dieudonné Kamdem, Pdg de l’entreprise primée, s’est réjoui pour le chèque reçu et souhaité un accompagnement permanent des pouvoirs publics, afin de garantir une compétitivité pérenne à la société. Et au représentant des banques commerciales présent à la cérémonie, l’industriel a plaidé pour des taux d’intérêt revus à la baisse.

Le BNM, structure placée sous la tutelle du ministère de l’Economie,  a été mis en place dans le cadre du Programme d’appui à l’amélioration de la compétitivité de l’économie camerounaise (Pacom), financé par l’Union européenne à hauteur de 6,5 milliards de francs Cfa, dans le cadre des APE.

Ce programme vise trois objectifs principaux: la mise à niveau des petites et moyennes entreprises camerounaises du secteur productif industriel et agro-industriel; le renforcement de la normalisation et de la qualité des produits camerounais; la mise à la disposition des entreprises de compétences et de structures d’appui plus efficaces, notamment dans les filières ou secteurs prioritaires, de manière à ce qu’elles produisent des biens et services de qualité pour conquérir durablement les marchés.

C’est dans ce cadre que le BMN a signé en 2018 des conventions avec 15 nouvelles entreprises. Ces entreprises locales, parmi lesquelles plus de la moitié exerce dans l’agroalimentaire, intègrent ainsi le programme de mise à niveau du BMN, qui ouvre la voie à un diagnostic complet de ces structures de production et à un accompagnement en termes de renforcement des capacités managériales.

Dans le même temps, le programme intègre l’encadrement dans la recherche des financements nécessaires à l’accroissement de l’activité de l’entreprise, le BMN ayant signé plusieurs partenariats avec des institutions financières locales et panafricaines, à l’effet de faciliter l’accès aux financements aux entreprises sous-programme de remise à niveau.

Otric N.

Il a été inhumé ce 02 mars 2019 sous la terre de Mepouo son village situé à 14 km de Yokadouma.
 
C'était en présence du Gouverneur de la Région de l'Ouest, Awa Fonka Augustine, représentant personnel du ministre de l'Administration territoriale, du Secrétaire d'État aux Travaux Publics en charges des routes, fortement interpellé par l'évêque dans son homélie sur le mauvais État de la route qui mène dans la Boumba et Ngoko, et du préfet de la Boumba et Ngoko Valéry Norbert Kuela. Plusieurs autres préfets et sous-préfets étaient également venus accompagner l'un des leurs. Au terme de la messe dite par les évêques des diocèses de Yokadouma et de Batouri, une lettre de condoléance a été adressée aux deux épouses du défunt et dont la teneur a été donnée par le préfet de la Boumba et Ngoko. Le Gouverneur dans son allocution a salué les qualités du haut commis de l'État avec lesquelles le défunt a servi la nation, s'adressant à la famille éprouvée, le représentant du Minat a exhorté celle ci à demeurer dans la solidarité, la culture de la fraternité et de la paix et surtout à la préservation des valeurs sociales, morales et chrétiennes. Des valeurs qui seules vont combler le vide que laisse le préfet défunt au sein de la famille.
 
Il a tour à tour servi comme chef service de la sécurité au ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, puis chef des districts de Kribi, Gachiga et Nyanon, il quittera un moment le commandement en 2001, année à laquelle il a été nommé délégué provincial de la fonction publique et de la réforme administrative. En 2006, il revient dans le commandement comme sous-préfet à Doumé. Il est promu Préfet du Nkam à Yabassi en 2010 et depuis 2017 préfet des Hauts-Plateaux. Décédé le 13 janvier 2019 de suite d'un malaise à l'âge de 58 ans, Félix Bilonogou laisse 02  veuves et 05 enfants éplorées et inconsolables.
 
Bossis Ebo'o

L’organisation non gouvernementale internationale Sightsavers a organisé, du 28 Février au 1er mars 2019 à Maroua, un atelier de formation des 30 journalistes sur l’approche basée sur les droits de l’homme, les personnes handicapées et leur participation à la vie politique.

 

L’élection présidentielle  d’Octobre 2018, aura donné l’occasion d’apprécier les efforts des Hommes de médias pour assurer une couverture médiatique du processus électoral de façon inclusive. Les prochaines échéances électorales sont une occasion de mieux réfléchir sur la consolidation des acquis et l’amélioration des stratégies pour attirer l’attention de tous sur le droit et l’importance de la participation des personnes handicapées à la vie politique et publique.

Conscient  de la situation, l’organisation non gouvernementale internationale Sightsavers a organisé du 28 Février au 1er mars 2019, un atelier de formation des 30 journalistes sur l’approche basée sur les droits de l’homme, les personnes handicapées et leur participation à la vie politique. Pendant deux jours, il était question d’outiller et de renforcer les capacités des femmes et hommes de médias sur la prise en compte de l’approche handicap dans la couverture du processus électoral.

De comprendre l'approche du handicap basée sur les droits de l’homme et maîtriser les terminologies  appropriées pour désigner les personnes handicapées afin de contribuer à la réduction des préjugés et la stigmatisation dans le traitement de l’information concernant les personnes handicapées. Se familiariser avec les instruments juridiques nationaux et internationaux de promotion et de protection des droits des personnes handicapées en particulier pour ce qui est de la participation à la vie politique et publique. Comprendre les enjeux de la participation des personnes handicapées à la vie publique et politique.  

Se familiariser avec les étapes du processus électoral et les aspects relatifs à l’accessibilité et à l’inclusion des personnes handicapées. Identifier le rôle des médias dans la promotion l’inclusion des personnes handicapées et adopter des approches et techniques pour une meilleure prise en compte du handicap dans la couverture du processus électoral et de la décentralisation. Pour Mme Godonou Dossou Sandra, chargée de programme inclusion Sociale a Sightsavers Cameroun : 

« Depuis 2017, Sightsavers Cameroon avec l’appui financier de Irish Aid, l’Agence de Développement Internationale Irlandaise, a mit en œuvre un vaste programme d’inclusion sociale. Il s'agit à travers ce nouveau volet, de renforcer les droits civils et politiques des femmes et des hommes handicapés en garantissant une plus grande participation au processus électoral aussi bien au niveau local qu’au niveau national. Dans ce domaine, les journalistes et les femmes et hommes de média ont été identifiés comme des alliés incontournables pour appuyer Sightsavers et ses partenaires, dans le plaidoyer en faveur des élections inclusives au Cameroun ».

En attendant de voir les résultats escomptés dans les jours à venir. Les hommes et femmes de médias, ont pris l’engagement pour une meilleure promotion des droits des personnes handicapées dans leurs publications et programmes. Une information de qualité et la sensibilisation des décideurs et des citoyens sur le droit à la participation politique des personnes handicapées à la vie publique et politique du Cameroun.

 

Félix Swaboka

L’invitation à prendre part à cette rencontre qui aura lieu en juin prochain lui a été transmise jeudi par l’ambassadeur de France au Cameroun, S.E. Gilles Thibault.

 

Si de nombreux sujets de discussion étaient au menu de l’entretien accordé hier en fin de matinée par Marcel Niat Njifenji à l’ambassadeur de France au Cameroun, S.E. Gilles Thibault, une raison principale semblait justifier néanmoins la présence du diplomate français chez le président du Sénat : lui transmettre une invitation de son homologue français « je venais porter une invitation du président du Sénat français, M. Larcher (Gérard Larcher, Ndlr) au président du Sénat camerounais ».

Marcel Niat Njifenji est ainsi invité à se rendre à Paris en France en juin prochain dans le cadre d’une rencontre des présidents des Sénats d’Europe. « Le président du Sénat français a choisi d’associer des présidents d’autres Sénats, notamment ceux d’Afrique pour avoir une réflexion commune sur des sujets d’intérêt transversaux comme le développement, les problèmes d’immigration, les questions de développement durable », a précisé l’ambassadeur de France. S.E. Gilles Thibault s’est en outre félicité des échanges interparlementaires entre les deux pays, qui de son point de vue, sont continus, à l’instar des relations bilatérales anciennes.

Il a particulièrement souligné l’existence, au niveau de l’Assemblée nationale, d’un groupe d’amitié « très actif », mais aussi des échanges de visites entre les personnalités des différentes chambres des parlements des deux pays.

Marcel Niat Njifenji est le premier président du Sénat au Cameroun. Il est ingénieur et fut directeur de société publique, ministre, député, maire, agriculteur et promoteur de festival. Deuxième personnalité de la République, il dirigera le Cameroun en cas de vacance à la présidence, comme le prévoit la constitution.

Né le 26 octobre 1934 à Bangangté dans la région de l’Ouest, ses études supérieures en France sont sanctionnées par la Licence ès Sciences et le diplôme d’Ingénieur de l’École Supérieur d’ Électricité de Paris.

De retour au Cameroun, il est intégré dans la fonction publique le 31 décembre 1960, au grade d’ingénieur des ponts et chaussées et des services techniques de l’Etat. Détaché le 16 décembre 1962 à l’Enelcam en qualité d’ingénieur, il est nommé Chef du service d’études et travaux neufs à l’EDC, le 1er janvier 1965, puis Chef du Service d’études et programmation des équipements le 1er janvier 1970. Le 1er janvier 1973, il est promu Dg adjoint à l’EDC. Par la suite, il occupe le poste de DG de la Sonel. Puis après cinq années d’éclipse, il est rappelé à ce poste le 2 septembre 1989.

Le 7 septembre 1990, il fait son entrée dans le gouvernement en qualité de Ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire. Le 26 avril 1991, il quitte le gouvernement pour regagner la direction générale de la Sonel.ET entre le 9 avril 1992 et le 27 novembre 1992, il occupe le poste de Vice Premier Ministre chargé des Mines, de l’Eau et de l’Énergie, cumulativement avec ses fonctions de DG de la Sonel. Il quittera la direction générale de la Sonel en 2001, après la privatisation de cette société d’état. Ce membre du comité Central du Rdpc a été, par ailleurs, député du Rdpc dans le Ndé entre 1992et 1997.

Otric N.

Ces questions étaient à l’ordre du jour du Conseil de cabinet du mois de février 2019, présidé par le Premier ministre Joseph Dion Ngute.

 

Lire le communiqué rendu public à l’issue des travaux :

« Le Premier ministre, chef du gouvernement, Monsieur Joseph Dion Ngute, a présidé ce jeudi 28 février 2019 dès 10 h à l'immeuble principal abritant ses Services, le Conseil de cabinet du mois de février. Les ministres d'Etat, les ministres, les ministres délégués et les secrétaires d'Etat y prenaient part. Au cours de ce Conseil, les membres du Gouvernement ont approfondi la réflexion sur la problématique de la réduction des importations de biens et services, qui figuraient à l'ordre du jour des assises du 31 janvier 2019.

Deux thématiques ont été présentées à l'occasion dudit Conseil :

1. La stratégie de réduction de la dépendance en poisson et lait importés, exposée par le ministre de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales ;

2. Les actions opérationnelles visant à accroître la production locale de riz et de maïs, présentées par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural.

Au terme de la communication introductive du chef du gouvernement, le ministre de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales a dressé l'état des lieux de la production nationale en poisson et en lait. S'agissant du poisson, il a indiqué que les importations de cette ressource restent importantes, mais elles ont connu une baisse de l'ordre de 55% entre 2016 et 2017, en raison de l'augmentation de la production locale pendant cette même période.

Cette tendance à la baisse devrait se maintenir, au regard des actions engagées en faveur du développement de l'aquaculture et de la diversification des sources alimentaires. Évoquant les contraintes liées à la production de poisson, le ministre chargé des Pêches a évoqué la pénurie des ressources halieutiques du fait de la position géographique du Cameroun et l'absence des courants fertiliseurs, entraînant ainsi une faible disponibilité de la ressource et partant, une affluence relative des investisseurs dans ce secteur d'activités. Relativement à l'aquaculture, elle demeure artisanale en raison de la qualité approximative des intrants, des difficultés de commercialisation des produits issus de l'aquaculture et du déficit de qualification des ressources humaines.

Afin de réduire la dépendance du Cameroun en poisson importé, le Gouvernement entend accélérer la vulgarisation à large échelle des techniques de l'aquaculture et réorganiser les structures d'encadrement de pêche, notamment les stations aquacoles, les centres de pêche et les postes de contrôle de pêche. Il est également prévu la construction de Points de débarquement aménagés comprenant des dispositifs de conservation et de commercialisation des produits de la pêche et l'installation des nationaux dans les zones de pêche.

Concernant la production de lait, le ministre en charge de l'Elevage a précisé que les données disponibles montrent une progression de 7% par an en moyenne depuis 1994, pour une production locale estimée à 239 mille tonnes en 2017. Parmi les principaux obstacles à l'évolution de la filière laitière, figurent la faible performance génétique des vaches, la prévalence des maladies à fort impact sur la production laitière dans certaines zones et l'insuffisante appropriation des innovations technologiques par les producteurs. Pour remédier à cette situation, des actions ont été engagées dans le cadre du Projet de développement de l'élevage, avec l'appui des partenaires au développement. Il s'agit de l'acquisition progressive des géniteurs de races laitières, l'amélioration génétique des races locales, la production des semences animales bovines et la structuration des circuits de collecte et de distribution du lait.

La parole a ensuite été donnée au ministre de l'Agriculture et du Développement rural qui a présenté les actions opérationnelles permettant d'accroître la production locale de riz et de maïs. Il a indiqué que la production nationale en riz marchand est estimée à environ 100 000 tonnes en 2018 et ne couvre que 15% de la demande nationale. Pour satisfaire les besoins des consommateurs, les importations de riz ont connu une hausse importante depuis la fin des années 2000 et se situent depuis 2010 à près de 632 000 tonnes en moyenne par an, en raison du changement des habitudes alimentaires des populations liées à l'urbanisation rapide. Dans l'optique de relancer la production locale de riz et de résorber le déficit observé entre l'offre et la demande, le ministre de l'Agriculture a préconisé entre autres l'accroissement de la production des semences de riz améliorées, l'appui à l'installation des rizeries privées et l'encadrement des riziculteurs, le développement de la culture du riz pluvial, l'acquisition des engins de labour, l'accélération du programme de réhabilitation et d'aménagement des périmètres hydroagricoles.

Pour ce qui est de la filière maïs, le ministre de l'Agriculture a fait savoir que la demande est en forte croissance. Elle est estimée à 2,8 millions de tonnes en 2019, pour une production nationale évaluée à 2,2 millions de tonnes en 2018. Les principales contraintes liées à la production de maïs à grande échelle ont trait à l'enclavement des bassins de production, les difficultés d'accès au foncier, le coût élevé des engrais et pesticides, la faible accessibilité aux semences améliorées et une mécanisation insuffisante. Le plan d'actions élaboré pour augmenter la production locale du maïs prévoit l'implication du secteur privé dans la production du maïs à grande échelle, la création de nouvelles variétés de semences, la facilitation de l'accès aux intrants agricoles, la mise à la disposition des producteurs des pools d'engins et la construction des infrastructures de traitement post récolte.

Au terme des échanges qui ont suivi ces exposés, le chef du gouvernement a instruit au ministre de l'Economie de lui soumettre en urgence des propositions sur les ressources susceptibles d'être mobilisées en 2019 pour l'acquisition des engins de labour et des semences améliorées de riz et de maïs. Il a demandé au ministre de l'Elevage d'élaborer une modalité de collecte et de conservation des produits de l'aquaculture et d'accélérer la mise en œuvre des mesures visant la production en quantité et en qualité des aliments nécessaires à la production du lait.

Au ministre de l'Agriculture et du Développement rural, le Premier ministre a instruit de lancer à brève échéance un appel à manifestation d'intérêt aux acteurs nationaux et internationaux du secteur privé désireux d'investir sur les terres disponibles dans les régions du Nord-Ouest, de l'Ouest, du Littoral, du Nord et de l'Extrême-Nord. Le Conseil s'est achevé à 12 h 00 mn.»

Yaoundé, le 28 février 2019
Le secrétaire général des Services du Premier ministre.

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