Ce chiffre provisoire a été communiqué mardi dernier au cours de la réunion clôturant le cycle des préparatifs.
D’après le Ministère de la promotion de la Femme et de la Famille, près de 48 320 femmes ont déjà confirmé leur présence au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, lors du défilé du 8 mars prochain. Lors de la rencontre qui a été dirigée par Abessolo Asseko président du Comité d’organisation de la Journée internationale de la femme (Jif), il a été question aussi de situer les activités du programme national harmonisé et l’ordonnancement dudit défilé. Il a par ailleurs été dit que la configuration du train de ce défilé fera une chaîne d’environ une dizaine de wagons. Les femmes des administrations publiques, privées, des réseaux des associations, des corps diplomatiques entre autres, constituent le gros des effectifs.
Il faut savoir que la 34e édition de la Jif qui va se célébrer dans quelques jours, a pour thème «Croisade contre les inégalités des sexes: s’arrimer à la nouvelle impulsion». Ce thème a été rendu public par Marie Thérèse Abena Ondoa le Ministre en charge de la promotion de la femme et de la famille.
Pour rappel, la Journée internationale des femmes est célébrée dans de nombreux pays à travers le monde. C’est un jour où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sans égard aux divisions, qu’elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques. En cette Journée internationale de la femme, l’interpellation de tous à nous engager à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour en finir avec les préjugés éculés, encourager la mobilisation et le militantisme et promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
C’est par ailleurs une occasion de faire le point sur les luttes et les réalisations passées, et surtout, de préparer l’avenir et les opportunités qui attendent les futures générations de femmes. La Journée internationale des femmes est apparue dans le contexte des mouvements sociaux au tournant du 20ème siècle en Amérique du Nord et en Europe.
Liliane N.
Au Ministère de la Santé publique actuellement dirigé par Manaouda Malachie, les réflexions sont portées sur un plan B qui permettra aux camerounais de prémunir toute nouvelle infection.
La réunion de mobilisation des ressources tenue par le Ministère de la Santé mercredi dernier en collaboration avec l’Unicef, ne signifie pas que le Cameroun connait de nouveaux cas de poliomyélite. Les autorités camerounaises conscientes du fait que le pays reste sous le coup de la menace du fait de sa proximité avec des Etats voisins touchés par cette maladie, souhaitent mettre sur pied un plan B pour prémunir les camerounais d’une quelconque nouvelle infection.
Il convient d’ailleurs de préciser que partant du fait que le pays n’a plus enregistré des cas de poliomyélite, certains partenaires de la lutte contre cette affection, ont réduit leurs appuis financiers. Le Ministère de la Santé a donc opté de procéder à l’élaboration d’un Plan de transition des acquis de la lutte contre la polio encore appelé «Polio Legacy Planning». Le budget prévisionnel dudit plan de transition 2017-2021 s’élève à 37 451 489 933 F. Le financement disponible des partenaires techniques, combiné à l’apport de l’Etat, est de 33 511 776 528 F. Il y a donc un gap 3 939 713 405 F à combler.
La réunion de mercredi dernier visait non seulement à procéder à une mobilisation des ressources auprès des donateurs, aussi tendre la perche à de nouveaux partenaires, au regard du retrait progressif annoncé des donateurs traditionnels. Manaouda Malachie le Ministre de la Santé a expliqué que «c’est un évènement que nous désirons fortement catalytique destiné, à améliorer la couverture vaccinale, à travers la mise en œuvre complète des activités programmées dans le Plan de Transition. Il s’agit d’une véritable refondation de nos logiques d’action en vue de résultats plus probants et plus durables».
A titre de rappel, il faut souligner qu’en 2015, le Cameroun a été déclaré exempt de poliomyélite après plusieurs décennies de collaboration fructueuse entre le gouvernement et ses partenaires, notamment l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite (IMEP). Grâce au financement de cette Initiative au Cameroun, la vaccination de routine a été renforcée. Tout comme le système de surveillance et la capacité d'intervention d'urgence locale, entre autres.
«C’est à nous de fixer le cap des réformes et de conduire, avec l’ensemble des partenaires, le processus qui doit aboutir à la mise en œuvre effective du Plan de transition. Les pouvoirs publics s’engagent à tenir leur part de responsabilité. Nous savons pouvoir compter, dans ce processus, sur la collaboration et l’appui multiforme de nos partenaires», a souhaité le Minsanté.
Liliane N.
L’office du Baccalauréat du Cameroun a rendu public le 28 février 2019, le classement comptant pour l’année 2018.
Pour certains observateurs, ce n’est pas surprenant de retrouver une énième fois, le collège Jean Tabi à la tête du classement des meilleurs établissements scolaires au Cameroun. L’établissement privé confessionnel de Yaoundé affiche un taux de réussite de 100%. D’après le palmarès des lycées et collèges rendu public par l’office du Baccalauréat du Cameroun (Obc), le collège Jean Tabi est suivi par le collège François-Xavier Vogt de Yaoundé avec un taux de réussite de 98,84%. Le collège Liberman situé dans la ville de Douala arrive en troisième position avec 98,75% de taux de réussite. Une fois de plus l’enseignement privé démontre sa suprématie au Cameroun.
Dans le classement de l’Obc, le premier établissement scolaire public occupe la 12e position. Il s’agit du lycée technique professionnel agricole de Yabassi dans la région du Littoral, qui affiche un taux de réussite de 88,61%. Après quatre collèges on retrouve le lycée de Djeu à Fongo Tongo, dans la région de l’Ouest. Il est classé 17e. Avec les lycées d’Apouh à la 22e place toujours à Fongo Tongo, de Bépanda à la 25e place et celui de Ndog-Passi à Douala, on totalise juste cinq établissements publics dans le top 30 de ce classement de 1201 établissements. Le dernier du classement est le lycée technique de Bahouan à l’Ouest. Il présente un taux de réussite de 8,57%.
Selon les responsables de l’Obc, pour figurer dans le palmarès, l’établissement doit être agréé par le Ministère des Enseignements secondaires, appartenir à un ordre d’enseignement relevant du public, du privé laïc ou du privé confessionnel et avoir présenté au moins 60 candidats aux examens organisés par l’Obc, entre autres.
A titre de rappel, le collège Jean Tabi était premier au classement des établissements aux examens d’enseignement général et technique en 2017.
Cette fois-ci, l’Obc a également dévoilé dans son édition 2018 du palmarès de l’Obc des tableaux des meilleurs lauréats par examen. Le meilleur lauréat national est Aaron Clotaire Metchinjin du lycée de NkolEton à Yaoundé. Il a obtenu une moyenne générale de 18,00/20 au Baccalauréat C. Ornella Dimo Kitio, la meilleure fille sur le plan national avec 16, 61/20 au Baccalauréat C a également été mise en lumière. Tout comme Erica Audrey Mengue Nten, 10 ans, la plus jeune lauréate. Elle est issue du lycée classique de Sangmélima dans le Sud et est lau réate au Probatoire D avec une moyenne générale de 10,00/20. La doyenne, Marie Ngo Kapna, 58 ans, élève aux cours du soir « Télé Africa school » de Yaoundé et ayant présenté le Baccalauréat A4 Espagnol, n’a pas été oubliée.
En ce qui concerne le classement régional, l’Institut polyvalent bilingue la Pintade de Ngaoundéré dans l’Adamaoua, arrive en tête. Il est suivi du collège Jean Tabi du Centre et la région de l’Est vient en troisième position, avec le collège Bary de Batouri. Le collège Sonara de Limbé dans la région du Sud-Ouest, boucle le classement.
Liliane N.
Des rumeurs faisant état du rachat, par le groupe Dangote, du complexe chimique camerounais (CCC) ont été abondamment relayées mais des informations puisées à bonne source démontrent qu’il n’en est rien.
L’on prête au groupe du richissime homme d’affaire nigérian l’achat ou le rachat de presque tout au Cameroun. En 2016 déjà, des rumeurs démenties par les deux parties faisaient état d’une prise des parts importante du groupe Dangote dans le capital de L’Union Camerounaise des Brasseries (UCB) ; toute chose qui aurait permis, de l’avis de certains concurrents de UCB de réaliser une progression de ses ventes de l’ordre de 31% cette année-là.
Plus proche dans le temps, c’est le désir du groupe nigérian d’entrer dans le domaine de l’importation du poisson au Cameroun qui faisait les choux gras de la presse. Là aussi, l’information avait été démentie tout comme l’est celle qui a court, relative au rachat par le même groupe du Complexe Chimique Camerounais (CCC) propriété du groupe Fadil.
En effet, selon Samir Saidani directeur général adjoint du groupe nigérian, « Cette information est totalement fausse. C'est une campagne de désinformation et de déstabilisation orchestrée par des personnes malhonnêtes. »
Une vérification faite au Ministère du Commerce révèle en effet que la CCC n’a pas été vendue à Dangote. « Dans le compte rendu que nous avons ici, il n’y a aucune trace de la vente de la CCC à un investisseur, quel qu’il soit », indique la communication du Ministère.
Ceci étant, il est important de noter que la CCC, entreprise spécialisée dans la fabrication et la distribution de savons se porte plutôt bien. Ladite entreprise envisage même de diversifier ses activités à la suite de la restructuration qu’elle vient de mener à bien avec le remboursement d’une dette de 5,5 milliards de XAF à la Commercial Bank of Cameroon (CBC) et à la Bicec. Le groupe Fadil se prépare actuellement à se lancer dans la fabrication de produits de beauté et de savons liquides.
La mère des entreprises du groupe Fadil, la CCC est toujours camerounaise et rien pour le moment n’indique qu’il puisse en être autrement. S’agissant du groupe Dangoté, qui sait quel achat ou intention d’achat lui sera attribué demain ?
La 2ème édition du forum sur la langue et la culture Kéra s’est ouverte ce jeudi 28 février 2019 à l’Ecole Normale des Instituteurs de l’Enseignement Général de Yagoua. Il était question au cours de ce forum qui s’achève le 02 mars prochain de discuter sur les stratégies de préservation et de sauvegarde du patrimoine culturel de ce peuple.
La ville de Yagoua dans le département de Mayo- Danay dans l’Extrême -Nord du Cameroun, rythme depuis deux jours, au forum de la langue et la culture Kéra. Peuple à cheval entre le Cameroun et le Tchad, les Kéra constituent un peuple de plus de 25. 000 âmes reparties sur l’ensemble de ces 2 pays de la sous-région Afrique centrale. Faisant partie des peuples dits « trait-d’union », les fils et filles de cette communauté se retrouvent pour la 2ème fois pour penser la sauvegarde de son patrimoine culturel face aux mouvements de l’assimilation qui rattache ce peuple à ses voisins Toupouri et Massa.
Dans ses mots de bienvenue, le président du comité d’organisation, Hassana Patrice invite ses frères à promouvoir la culture Kéra partout où ils se retrouvent.
‘’Soyons fiers d’être ce que nous sommes. Si nous ne nous valorisons pas, personne d’autre ne le fera à notre place’’, a-t-il indiqué.
Dans la leçon inaugurale, le Professeur Ndjonka Dieudonné a mis l’accent sur la cohabitation entre Kéra et peuples voisins pour dire que les Kéra doivent se battre pour préserver leur langue. Selon lui, de nombreux termes utilisés par les Toupouri sont issus des Kéra qui sont les ascendants de ceux-ci et dont le poids est considérable dans la désignation du Wan Doré, chef supérieur commun aux Kéra et Toupouri.
Les thèmes de réflexion qui ont suivi ont permis d’édifier l’assistance sur divers thèmes, notamment la lutte traditionnelle, qui, selon la communication de Awassadou Gomna peut-être une source importante de revenus et d’attraits des touristes si valorisée.
‘’La lutte traditionnelle, codifiée comme c’est le cas au Sénégal, représente une source de revenus tant pour les athlètes que pour les populations hôtes qui vont accueillir les compétitions qui seront organisées à cet effet.
Dans ce vent de mondialisation de plus en plus accrue, la préservation et la sauvegarde de la langue, principal élément de la culture est une voie royale pour sauver la culture vouée à l’occidentalisation à outrance des cultures africaines.
L’histoire du peuple Kéra remonte au XVe siècle avec la dernière vague des mouvements migratoires pré-barguirmiens. C’est un peuple nilotique qui, sous l’impulsion des pressions migratoires, a traversé le Chari et le Logone devant les Massa et les Musgum, pour se retrouver autour des lacs Fianga et Tikem.
Tous ces trois peuples formaient la famille tchadique sud, et c’était le deuxième mouvement migratoire après les paléo-soudanais composés des Guidar, Guiziga, Mufu, Kapsiki, Mafa et Wandala qui composaient la famille tchadique centre. Le peuple Kéra fut rejoint au XVIIe siècle à l’Est du lac Fianga par les Mousey et à l’Ouest au bord du lac Tikem par les Toupouri venus du sud sous les mouvements migratoires d’Est en Ouest des Sara, Ngambay et Laka.
La mauvaise foi du responsable de la formation sanitaire d'Edea mis à nue suite au refus de contribuer à la campagne de collecte de sang.
En fait il était question d'organiser dans le cadre des activités retenues par le PNTS ( programme national de transfusion sanguine ) et calé sur la feuille de route d'une association citoyenne de la localité. Bref, à la suite des trois journées de sensibilisation qui ont permis de bénéficier de l'hospitalité de la communauté paroissiale du “quartier d'Amour”, où près de 30 ( trente) volontaires se sont prononcés et se sont fais enregistrer auprès de l'Amicale des Donneurs de Sang Volontaires Non Rémunérés « AMDOSAV». Selon des sources dignes de fois, «Il ne restait que la collecte de leur précieux sang pour avoir ainsi la possibilité de sauver encore plus de vie. Et c'est là, que Monsieur le Directeur se dérobe devant ces responsabilités et depuis bien du temps déjà, ne veux pas donner des instructions pour que le plateau technique de L'HRAE se mobilise pour prélever ces volontaires».
Joints par voie téléphonique un des responsables de l'AMDOSAV, il nous informes que: “Pourtant nous le savons tous, la difficulté et le stress lié à la recherche du sang dans nos hôpitaux. Voila un Directeur qui refuse de contribuer à alléger le fardeau des patients nécessiteux à Edea et décide unilatéralement d'écarter l'action sociale dudit hôpital qui est un démembrement du Ministère de la santé publique au Cameroun ”. Comment admettre qu'une association citoyenne s'engage à sauver des vies. Comme il l'explique l'un des responsables de AMDOSA : “ Et surtout quand nous savons que les 30 volontaires en question ne sont pas des Adventistes du septième jour... Ladite campagne de collecte de sang à la paroisse saint Jean Bosco du quartier d'amour d'Edea où après avoir saisi Monsieur le Curé par écrit, nous a permis d'effectuer trois dimanches uniquement pour la sensibilisation et à raison de deux descentes chacun de ces dimanches.” Notons ici que concernant ladite campagne, l'Amicale des donneurs de sang volontaires non rémunérés avait saisie le sieur Jean Gustave Tsiagadigui, Directeur de l'hôpital Régional Annexe D'edea dans le cadre de la collaboration établie par certains éléments de droit tel que la lettre d'accord de collaboration.
Entre l'Association ( Amicale des Donneurs de Sang Volontaires Non Rémunérés ) et le Ministère de la Santé Publique. Le responsable joint nous laisse entendre dans une désolation: “Je t'assure que Monsieur le Directeur de ladite fosa ( formation sanitaire ) était informé minute by minute de toutes les démarches entreprises, sauf mauvaise foi caractérisée”. Avant de nous préciser que leur souhait est que le travail pour lequel l'amicale des donneurs de sang volontaires avait été créer puisse être fait. Selon leur explication, à l'hôpital régional annexe d'edea, « le medecin, Jean Gustave et un groupuscule de personnes qui lui reste fidèles jasent sur le président de l'Amicale. Ils disent que l'Amicale ne travaille pas.» et pourtant des centaines de personnes et patients à Edea, témoignent et démontrent que c'est faux. “la preuve Monsieur le Directeur, Jean Gustave, de l'hôpital régional annexe d'Edea est au courant de la campagne. Mais maintenant, il refuse que ce sang des volontaires que nous sommes soit collecté” clame malheureusement un donneur venue sauvé une vie de son précieux sang gratuitement.
Il ressort de nos investigations que dans l'ensemble des centres de santé de la contrée, ne disposent pas de banque de sang. Et actuellement à l'hôpital d'Edea, au niveau du laboratoire, un vaste réseau de business et d'arnaques s'est implanté, consistant à soumettre les patients à obligatoirement payer la somme de 38.500 ( trente-huit mille Cinq-Cents) francs par poche de sang. En dehors des frais exigibles à la caisse de l'hôpital. Lorsque le patient se trouve face une impossibilité systématique de se procurer un donneur volontaires, il se fait simplement molesté par ledit réseau bien structuré. Piloté par le responsable de la structure. Or, le responsable de l'association des donneurs volontaires dit être présent et disponible, mais étouffer par par les responsables de la formation sanitaire. “Je suis hyper actif dans beaucoup d'autres hôpitaux de la place qui me sollicitent malheureusement n'ont pas de banque de sang” témoigne l'homme de Dieu Pierre Séraphin Tjomb.
Lorsqu'un responsable hospitalier s'engage à rejeter les actions humanistes et salvatrices comme celles que propose l'Amicale des donneurs de sang volontaires! L'on s'interroge s'il le médecin prend en compte l'impact de la chose. Ne l'ignorons pas que quand l'hôpital refuse de collecter, il fait perdre la crédibilité des membres et par ricochet, celle de l'association. C'est aussi vrai que, des sources non officielles révèlent que la mise en cause serait un tribalisme religieux. Or, lors d'une des sorties médiatiques d'André Mama Fouda, ministre de la santé publique, il laissait entendre que “ lorsqu'un donneur volontaire se présente dans une formation sanitaire au Cameroun, il devrait être rapidement prélever. Car, il pourrait faire marche arrière. ”
Some Enrique Emmanuel à Bertoua.
Le Ministre de l’administration territorial a remis une enveloppe de 32,5 millions de F Cfa aux commerçants touchés par ce énième incendie survenu dans cet espace marche de la capitale économique dans la nuit du 23 au 24 février 2019.
Au lendemain de l’incendie qui a consumé environ 150 boutiques dans la nuit du 23 au 24 février 2019 au marché Congo, dans la capitale économique camerounaise, les commerçants victimes de ce drame, ont reçu une visite de soutien du Ministre de l'administration territorial, Paul Atanga Nji. Ces commerçants sinistrés, près 162 répertoriés par les services compétents, ont reçu un appui du gouvernement d’une valeur de 32,5 millions F Cfa. « Ayant été informé que les commerçants du marché Congo, ont été frappé par un violent incendie, le chef de l’Etat m’a chargé de venir transmettre son message de sympathie à tous les commerçants victimes de cet incendie », explique le Ministre de l'administration territorial.
Accompagné du gouverneur de la région du Littoral, Paul Atanga Nji a demandé aux autorités administratives de faire une évaluation de la situation. Le Ministre de l'administration territoriale a également instruit le Communauté Urbaine de Douala de faire une bonne étude de ce énième incendie qui a dévasté cet espace marchant, qui l’un des plus grands de la capitale économique. « C’est au moins la 6e fois que ce marché est détruit par les flammes. Le Président de la République a pensé qu’il fallait réfléchir, pour voir dans quelle mesure on peut construire des structures définitives. Apparemment le marché est construit en matériaux provisoires qui en cas d’incendie, occasionnent beaucoup de pertes. Le nécessaire sera fait pour reconstruire ce marché afin que les commerçants soient épargnés de ces incendies à répétition », relève le ministre.
On se souvient que les travaux de reconstruction du Marché Congo avaient été confiés en juillet 2012 à la Southwest International Construction Corporation (SICC). Cependant ce contrat a été résilié par la Communauté urbaine de Douala pour «défaillance» après le dernier incendie.
Marie MGUE
Il est sur le banc de touche de la sélection nationale gabonaise depuis le mois de septembre 2018, après de départ de l’espagnol José Antonio Camacho.
Jusqu’à la signature de son contrat ce 28 Février, il a travaillé en tant que manager général, puis de coach, sans jamais percevoir son salaire. Au total, les arriérés atteignaient trente mois. Une situation aggravée par l’absence de contrat de sélectionneur, alors que l’ancien capitaine des Panthères (55 sélections, 11 buts) a pris ses fonctions depuis plus de cinq mois.
Le ministre des Sports Alain-Claude Bilie-By-Nze avait rapidement réagi, pas pour nier les informations, mais pour critiquer Cousin, pas assez patient à son goût : « Au ministère, certains ont pensé que les fuites venaient de la fédération gabonaise de football», s’amuse à dire, un proche de la sélection. Toujours est-il que la situation s’améliore pour le sélectionneur, qui a touché la moitié de son argent la semaine dernière. Le solde devrait être versé prochainement.
Match décisif le 22 mars au Burundi
Le Gabon va jouer le 22 mars à l’extérieur, face au Burundi, avec obligation de s’imposer s’il veut prendre part à la Coupe d’Afrique des Nations en Egypte au mois de juin prochain.. La volonté du ministre de sortir rapidement de cette situation répond probablement à l’urgence du calendrier. Il était donc important de régulariser la situation du coach : « Ni la fédération, ni le ministère, ne pouvaient se permettre une crise avant un match aussi important, et courir le risque de voir Cousin démissionner », commente une source locale.
Daniel Cousin aura dans les prochains jours, une autre urgence ; celle de réfléchir sur la liste des joueurs qui vont affronter les Hirondelles à Bujumbura. Avec une question que se posent tous les supporteurs des Panthères : Pierre – Emerick Aubameyang, le capitaine de la sélection, en froid avec la Fegafoot, acceptera-t-il d’être de la partie ?
Un salaire différent de celui de son prédécesseur
Cousin est arrivé à Libreville dimanche après-midi, accompagné de Joe Kamga, le directeur-général belgo-camerounais d’OneGoalPro, un cabinet d’affaires bruxellois à qui le technicien a fait appel. Outre les modalités du versement de la seconde partie de l’ardoise, il a été question des modalités de son contrat et notamment, de la durée et du salaire envisagé. Sa rémunération devrait être inférieure à celle de Camacho, qui touchait environ 70 000 euros par mois, alors que son staff technique se partageait 30 000 euros.
Des premières rencontres tripartites entre Cousin et son agent, la Fegafoot et le ministère des Sports, avaient déjà eu lieu. Une autre réunion, organisée jeudi 28 février, a donc permis de trouver un accord définitif, et le sélectionneur a pu enfin parapher son contrat.
Inspirées par le mouvement #MeToo, deux actrices, la Française Nadège Beausson-Diagne et la Burkinabè Azata Soro, présentes au Fespaco de Ouagadougou, ont accusé ce jeudi, les cinéastes africains de harcèlement sexuel et d'agressions contre elles.
« Il est temps de parler. La peur doit changer de camp », a déclaré Nadège Beausson-Diagne, populaire pour ses rôles dans la série « Plus belle la vie » et le film « Bienvenue chez les Ch'tis », lors d'un entretien avec la presse, pendant le 26e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).
« Il y a eu #MeToo en Amérique, #Balancetonporc en France, en Afrique personne n'en a encore parlé, mais ce n'est parce que ça n'existe pas. C'est là partout, pas que contre les actrices, mais aussi les réalisatrices, les scénaristes, les techniciennes, qui vivent le harcèlement, des agressions sexuelles, des viols », affirme la comédienne de 46 ans. En lançant le mouvement #Memepaspeur, elle veut libérer la parole des femmes en Afrique.
Comédienne et réalisatrice de 32 ans, Azata Soro dit avoir été agressée et défigurée en 2017 par le réalisateur burkinabè Tahirou Tasséré Ouedraogo, lors du tournage d'une série, « Le Trône », produite par Orange Studio, en compétition au Fespaco : « A la suite d'un incident sur le tournage, il m'a agressé avec un tesson de bouteille. Il m'a déchiré le visage », raconte-telle en larmes.
Elle affirme en outre qu'auparavant, il l'avait harcelée sexuellement pendant six ans lors de plusieurs productions, lui demandant de le « masser », insistant pour coucher avec elle.
Au procès pour l'agression avec le tesson de bouteille, M. Ouedraogo avait reconnu les faits, demandé pardon et, avait été condamné par la justice à une peine de prison avec sursis, selon un confrère de l'AFP, présent à l'audience. Il n'a jamais versé de dommages et intérêts à Mme Soro, selon elle.
D’autres agressions
Sans vouloir donner de nom, Nadège Beausson-Diagne explique avoir été victime de harcèlement et d'agressions lors de deux tournages en Afrique, après s'être fait connaître dans un film sélectionné au Fespaco en 2001.
Dans la première production, au Burkina, « le producteur a fait venir plusieurs grands réalisateurs qui m'ont dragué lourdement. Ils m'ont dit qu'ils avaient la clé de ma chambre d'hôtel. Je ne dormais plus », relate la comédienne, étouffant des sanglots.
« Avant chaque action, il venait me dire je t'aime à l'oreille. Il m'a proposé de l'argent, de m'installer dans une maison, de me faire des enfants, de faire venir ma mère. Sa maîtresse enceinte était présente sur le tournage. Puis l'agression sexuelle est arrivée. Pour aller à une réception, je me suis retrouvée seule en voiture avec lui. A un moment il a tourné pour s'engager dans une forêt et, il a commencé à me toucher. J'ai hurlé, il a arrêté ».
La nécessité de briser le silence
« C'était il y a longtemps, mais la douleur est toujours là. J'invite les jeunes femmes à parler pour se reconstruire », explique Mme Beausson Diagne. Elle poursuit dans son plaidoyer, en demandant aux institutions, de prendre des mesures drastiques, à l’encontre de ceux qui sont adeptes de ces pratiques : « J'invite aussi les institutions, à ne plus donner des subventions à ces prédateurs sexuels, qui ne font des films que pour coucher avec des jeunes femmes ».
Lancé en fin 2017, le mouvement de libération de la parole des femmes #MeToo et son équivalent #Balancetonporc en France, ont éclaboussé les mondes du cinéma, de la mode, des médias et de la politique, conduisant à la chute de nombreuses personnalités.
Ce sont les principales résolutions qui ressortent du deuxième conseil de ministre, présidé par le Premier Ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion le jeudi 28 février 2019 à Yaoundé
C’est la suite de la réflexion entamée lors du tout premier conseil de cabinet, du gouvernement Joseph Dion Nguté, comme le révèle son compte twiter : « Le Conseil de Cabinet de ce matin, s’inscrivait dans le prolongement de la réflexion que nous avons engagé le mois dernier sur la réduction des importations de biens et services. Augmenter la production locale des denrées alimentaires de consommation courante est un impératif ».
Et dans leur communication, les chefs des deux départements en charge de ces questions, notamment le ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales et le ministère de l’agriculture et du développement rural sont revenus sur certaines statistiques :
Les importations du poisson restent importantes, mais elles ont connu une baisse de l’ordre de 55% entre 2016 et 2017, en raison de l’augmentation de la production locale pendant cette même période.
Concernant la production de lait, le ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales a précisé que les données disponibles démontrent une progression de 7% par an en moyenne, depuis de nombreuses années, pour une production locale estimée à 239 mille tonnes en 2017. Parmi les principaux obstacles relevés, figurent la faible performance génétique des vaches, la prévalence des maladies à fort impact sur la production laitière dans certaines zones, ainsi que l’insuffisante appropriation des innovations technologiques pour les producteurs.
Dans le domaine de l’agriculture, la production du riz marchand, sur l’échiquier national est estimé à 100.000 tonnes en 2018 et, elle ne couvre que 15% de la demande totale des populations. Par contre, dans la filière maïs, la demande est en forte croissance. On l’estime à 2.8 millions de tonnes en 2019, pour une production nationale évaluée à 2.2 millions de tonnes en 2018. Les difficultés rencontrées dans ces deux filières, proviennent essentiellement de l’enclavement des bassins de production, les difficultés d’accès au foncier, le coût élevé des engrais et pesticides, la faible accessibilité aux semences améliorées…
Les voies envisagées pour sortir de cette dépendance
Lors des assises de ce 28 Février, le gouvernement a résolu de prendre des mesures fortes, afin de réduire la dépendance d’importation en poisson, à travers : l’accélération de la vulgarisation à large échelle des techniques de l’aquaculture – la réorganisation des structures d’encadrement de pèche. En plus de cette mesure, Joseph Dion Nguté et ses collaborateurs envisagent par ailleurs, de construire des points de débarquement aménagés comprenant des dispositifs de conservation et de commercialisation des produits de la pèche et l’installation des nationaux dans les zones de pêche.
Pour booster la production de lait, l’Etat envisage d’accélérer la mise en place des actions engagées, par exemple dans le cadre du Projet de Développement de l’élevage, avec l’appui des partenaires au développement. C’est ainsi qu’on va assister dans les prochains jours, à l’acquisition progressives des géniteurs de race laitière ainsi qu’à l’amélioration génétique des races locales. En plus, le gouvernement pense à la production des semences animales bovines, de même qu’à la structuration des circuits de collecte et de distribution de lait.
Les axes opérationnels, pour accroître la production locale de riz et de maïs par le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural ont été abordés. Il s’agit entre autres, de l’accroissement de la production de semences de riz améliorées, l’appui à l’installation des rizeries privées et l’encadrement des riziculteurs, le développement de la culture du riz pluvial, l’acquisition des engins de labour.
De toutes les formations désireuses de se lancer dans la bataille, seulement sept ont déposé leur dossier de candidature, dont quatre de la mouvance présidentielle. Les partis de Thomas Boni Yayi et de Candide Azannaï estiment avoir été écartés du scrutin.
Le Bloc Républicain, l’Union Progressiste, le Parti du Renouveau Démocratique, le Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin semblent n’avoir rencontré aucune difficulté et, sont certains de prendre part à l’élection qui va se dérouler le 28 Avril 2019, tandis que l’Union sociale libérale, les Forces Cauris pour le Développement du Bénin et l’Union pour le Développement du Bénin Nouveau attendent la décision de la Cena, qui doit statuer sur leur validité d’ici au mardi 5 mars.
Par ailleurs, une autre partie de cette opposition, sera absente à l’instar des Forces Cauris pour un Bénin émergent, de Thomas Boni Yayi, Restaurer l’espoir de l’ancien ministre de la défense Candide Azannaï et enfin, le Parti communiste du Bénin qui n’ont pu franchir les portes de la CENA avant la date butoir.
En cause : le défaut du certificat de conformité à la Charte des partis politique, votée en septembre 2018. Ce certificat a été adjoint aux pièces nécessaires au dépôt de candidatures le 1er février, sur décision de la Cour constitutionnelle. Soit moins de 21 jours avant l’ouverture officielle de la réception des candidatures à la CENA. Les partis avaient donc très peu de temps pour obtenir le précieux Sésame, délivré par ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique.
La semaine des dernières négociations
Tout au long de la semaine qui est entrain de s’achever, de nombreux leaders des formations politiques de l’opposition ont multiplié les actions, afin de plaider leur cause auprès du président de la République, pour obtenir une exemption ou un délai supplémentaire, en vain malheureusement : « Je ne peux pas, pour le plaisir des uns, accepter de tordre le cou à la loi. Mettez-vous à jour pour participer au scrutin », leur a répondu Patrice Talon.
A quelques heures de la clôture officielle des dépôts de dossiers devant la Cena, la Cour suprême a rejeté un recours demandant l’annulation de l’obligation de présenter un certificat de conformité à la Charte des partis, déposé par le FCBE : « Pour nous, il est clair que le certificat de conformité est mis en place pour nous empêcher d’aller au scrutin », a dénoncé Candide Azannaï, qui affirme que son parti a rempli toutes les conditions d’obtention dudit certificat, finalement refusé par le ministère de l’Intérieur.