A l’occasion du Mobile World Congress, Orange s’associe à KaiOS Technologies et UNISOC pour commercialiser un mobile à reconnaissance vocale à 20 dollars, dans 16 pays d’Afrique et du Moyen-Orient : Botswana, Burkina Faso, Cameroun, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Egypte, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Jordanie, Libéria, Madagascar, Mali, Maroc, Sierra Leone et Tunisie.
Un smart feature phone 3G à un prix attractif
Dès Avril 2019, les clients d’Orange au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire auront accès à une nouvelle catégorie de téléphones intelligents fonctionnant sous KaiOS, le système d’exploitation de KaiOS Technologies. Les autres pays suivront dans le courant de l’année 2019.
Sanza sera commercialisé avec une offre (voix/SMS/data) à environ 20$ (tarif différent selon les pays), ce qui permettra à de nombreux clients d’optimiser leur budget.
Sanza c’est la simplicité d’un feature phone équipé de la plate-forme UNISOC SC7731EF avec une durée de batterie supérieure à 5 jours, la 3G+, une torche, le wifi et le bluetooth, combinée à des fonctionnalités avancées proches d’un smartphone.
Des fonctionnalités avancées sur mesure pour les Africains
Grâce à Google Assistant, Sanza surmonte les freins à l’accès à l’internet mobile, liés aux langues et à l’alphabétisation. Les clients peuvent accéder aux applications et à de multiples informations simplement par la voix : en français et en anglais, peu importe l’accent. D’autres langues sont à venir courant 2019. Le menu du téléphone est déjà disponible en arabe, swahili, portugais, anglais et français.
Ce nouveau mobile permettra également d’accéder aux applications telles que Twitter, Facebook, YouTube, Google Search et Google Maps ; sans oublier Orange Money, l’offre de transfert d’argent et de services financiers et Orange & Moi, l’application qui permet notamment de suivre sa consommation mobile.
Pour Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Middle East and Africa : « Sanza est une preuve concrète de la capacité d’Orange à être un acteur majeur de l’inclusion digitale en Afrique et au Moyen-Orient. Avec son accès à internet en mode vocal et son prix attractif autour de 20$, j’ai la conviction que ce mobile 3G et bientôt 4G, est un levier puissant pour développer l’accès à internet pour tous en Afrique.»
D’après Gérard Lokossou, Directeur Général d’Orange République Démocratique du Congo : « Le taux de pénétration du smartphone en RDC est encore assez faible, soit 30% contre une moyenne de 50% sur le Continent. Le développement du paiement mobile via Orange Money, le lancement de la 4G+ en 2018 et notre politique de généralisation de la 3G sur l’ensemble du territoire sont autant de facteurs pour booster la pénétration des smartphones en RDC. La commercialisation prochaine du Sanza à un prix abordable illustre bien cette stratégie de démocratisation de l'accès à Internet dans le pays ».
Pour Sebastien Codeville, CEO de KaiOS Technologies :"Notre mission est d'aider à combler le fossé digital en amenant la connectivité mobile aux milliards de personnes n'ayant pas encore accès à Internet dans les pays émergents mais également à ceux dans les pays développés qui sont à la recherche d'une alternative aux smartphones.
Sanza par Orange marque une étape importante dans l'accomplissement de cette mission, nous aspirons à un beau succès en Afrique grâce à son prix attractif, ses caractéristiques et fonctionnalités uniques mais également grâce à la forte présence d'Orange dans la région."
Orange est présent dans 20 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte 120 millions de clients. Avec 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017, cette zone est une priorité stratégique pour le Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de service financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte 40 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.
C’est en 2014, que le jeune entrepreneur s'est approprié ce conseil du président de la République qui demandait à ses jeunes compatriotes d’oser. Il a, en compagnie de quelques personnes, résolu de se lancer dans la transformation des jus de fruits naturels. Nous l’avons rencontré à Promote et, dans cet entretien à bâton rompu, il nous livre quelques uns de ses secrets
- Parlez nous de vous
Je suis Serge Bertrand Ekobena Ngounya, Ingénieur en Industrie Agro – Alimentaire, formé à l’IUT de N’Gaoundéré.
- Pouvons-nous en savoir plus sur votre entreprise ?
L’entreprise a pour nom : Ben’s SARL, ou encore Société des Boissons Exotique et Naturelle. Nous nous sommes lancés il y’a très peu de temps dans la transformation des fruits en Jus de fruit naturel et, nous avons l’une des plus larges gammes de produits, constitués de 21 parfums et, dans les tous prochains jours, nous allons lancer le 22ème, parce que certains sont en cours de développement.
- Pouvez – vous en énumérer quelques uns ?
Nous avons le Corossol, le Gingembre, l’Oseille communément appelé Foléré, le Jus de Baobab à l’ananas, le Baobab nature, les Fruits de la Passion, le Citron, le Citron à l’ananas…
- Qu’est ce qui vous a amené à vous lancer dans cette activité ?
Qu’est ce qui m’a poussé, je ne vais pas vous cacher, il y’a d’abord une déception personnelle. Du fait d’avoir travaillé dans certaines entreprises agro – alimentaires dans lesquelles certaines règles n’étaient pas respectées du tout.
Mais, je pense que ce qui est important de relever c’est beaucoup plus la passion, ce feu dévorant qui m’anime et qui me pousse à offrir à mes consommateurs, des boissons rafraichissantes et riches. L’amour que j’ai pour mon métier. J’ai pensé qu’à un moment, il est important de proposer quelque chose de différent, d’utiliser les ressources que nous avons à notre portée. Vous savez, dans notre pays, après une étude récente que j’ai mené, je me suis rendu compte que plus de la moitié des fruits cultivés et commercialisés finissent dans les bacs à ordures. Un véritable gaspillage, à mon humble avis alors, qu’on peut en faire tellement de choses. J’ai donc pensé que pourquoi ne pas les rentabiliser ? Ils sont nombreux, ces jeunes qui sont désœuvrés, alors qu’il y’a toute cette richesse qui reste inexploitée, même si on peut, dans une certaine mesure, noter peut être « l’ignorance » de tout ce qu’on peut retirer de ces fruits, pour ne citer que cet exemple, qui nous entourent. Vous convenez avec moi que le Cameroun est l’un des rares pays dans lequel on a des fruits en toute saison.
A mon sens, le secteur Agro – alimentaire est un levier important pour l’économie dans notre pays, c’est un autre élément de motivation personnel pour moi.
- Comment se déroule le processus de transformation des fruits en jus ?
Déjà, le processus de transformation utilise un procédé semi – industriel (Semi automatisé). Cela signifie que rien ne peut se faire sans l’intervention de la main de l’Homme. Vous savez, ce qui est véritablement important pour moi, la philosophie que je veux véhiculer à travers mon activité est de conserver l’aspect traditionnel de notre savoir faire, tout en proposant au public, des produits de qualité.
Nous avons mis en place, une petite unité de production qui n’est pas très développé, pour l’instant à l’instar de celles des brasseries du Cameroun mais, c’est en projet et nous sommes convaincus de pouvoir atteindre nos objectifs.
- Existe-t-il des éléments nutritionnels qui sont pris en compte pour ceux qui consomment vos jus ?
Les études ont prouvé que la consommation des jus de fruits naturels a un impact positif pour la santé. Si on prend le curcuma que je produis, il est avéré qu’on peut soigner pas moins de trois cent maladies en le consommant, notamment certaines formes de cancer. Le baobab, un autre exemple est plus riche en calcium que le lait…
A l’école, nous avons travaillé avec les nutritionnistes, des diététiciens qui nous ont transmis leur savoir. Et, je n’ai pas arrêté ma collaboration avec eux aujourd’hui.
- Vous employez combien de personnes ?
Pour le moment, nous sommes au nombre de six mais, nous comptons agrandir cet effectif.
- Quels sont les étapes que vous avez traversé, depuis 2014, date à laquelle vous vous êtes véritablement lancé ?
Il est peut être important de préciser que c’est depuis que je suis à l’université que cette idée m’est venue. C’était en 2011. J’ai pris la décision de me former et, je tiens particulièrement à le relever, le problème que nous avons dans notre pays, est celui de la formation. Il est important de proposer au public, des produits de qualité, faits par des professionnels.
J’ai passé cinq années de dur labeur à l’Université et Dieu merci, j’en suis sorti, nanti de mon diplôme d’ingénieur. C’est par la suite que j’ai décidé d’acquérir de l’expérience au sein de certaines entreprises de la place. Pour la petite histoire, dans certaines de ces structures qui m’ont employé, j’ai été appelé à mettre toute l’unité de production ; du début à la fin de la chaîne. Mes services étaient parfois requis dans le département commercial.
Malheureusement, il y’a des faits assez dérangeants notamment parmi les chefs d’entreprises. Plus haut, j’ai relevé cet incident malheureux que j’ai vécu et qui m’a servi de déclic. J’ai été victime d’un accident de la circulation, alors que j’étais employé. Le patron de cette entreprise ne m’a donné aucun contrat de travail, je n’avais pas d’assurance maladie, en fait, il y’a un certain nombre de choses que je défendais et, comme il n’a pas voulu souscrire à certaines de mes légitimes demandes, j’ai pris la résolution de me lancer. Je me suis posé la question de savoir que si d’autres ont fait, pourquoi pas moi ?
- Dites nous, quelle est la différence entre vos produits naturels et ceux que l’on propose dans certains kiosques et ailleurs ?
Je peux dire, sans risque de me tromper que les jus de fruits proposés en bordure de route représentent un danger pour les consommateurs, en ce sens où les règles d’hygiène ne sont pas respectées. Non seulement, les règles d’hygiène et même celles des bonnes pratiques de production qui ne sont elles pas respectées.
Et, une autre différence, notoire celle là, c’est que mon produit est en cours d’obtention de certificat de conformité auprès de l’ANOR, ce que les autres n’ont pas. Lorsque les produits sont manufacturés chez moi, il y’a un protocole qui est mis en place et, l’hygiène est la première chose sur laquelle mes collaborateurs et moi, ne transigeons pas.
¨Par ailleurs, tous les jus que nous produisons n’ont pas de sucre à l’intérieur, n’ont pas de conservateur. C’est du cent pour cent naturel. L’expérience acquise ailleurs m’a amené à comprendre qu’en traitant bien le produit, en appliquant certains systèmes de production, on parvenait à conserver ces produits, au moins pendant six mois.
- En dehors des difficultés d’ordre personnel que vous avez relevé tout à l’heure, avez-vous eu à faire face à d’autres problèmes qui auraient pu mettre un terme à vos ambitions ?
Vous savez, les obstacles on les rencontre tous les jours et, l’obstacle majeur de tout jeune entrepreneur c’est le manque de financement. Tout ce que j’ai réussi à donner comme résultat aujourd’hui provient d’un financement propre. A un certain moment, on est vraiment limité dans nos actions, nos déploiements dans la ville et, plus grave nous n’arrivons pas à produire tel que nous l’aurons souhaité.
Il y’a également le problème des emballages. Il y’a certaines sociétés dans notre pays, qui ont le monopole des emballages primaires. Vous allez vous rendre compte que vous pouvez avoir plus d’une dizaine de producteurs mais qui ont un même standard de bouteilles. S’il était possible d’avoir des partenaires qui peuvent nous en proposer de différents, ce serait une bonne chose.
- Avez-vous pu bénéficier d’un accompagnement, depuis que vous vous êtes lancé dans l’entreprenariat ?
Bien évidement. Il y’a le Fond National de l’Emploi qui me soutient. J’ai parallèlement engagé des démarches auprès de certains départements ministériels et, je suis confiant.
- Vous avez pris part à la dernière édition de la foire promote. Quel est votre sentiment ?
Les sentiments sont mitigés. Moi personnellement j’ai gagné sur le plan relationnel. J’ai pu avoir pas mal de contacts, des contrats ont été signés et, le plus gros c’est la livraison d’une centaine de cartons par semaine…
Cette édition a toutefois, à mon humble avis entaché par un manque d’organisation. Je n’ai pas retrouvé u réel engouement, comme lors des précédentes éditions.
- Quels sont vos ambitions à plus ou moins long terme ?
A court terme, nous comptons doubler, voire tripler notre production, acquérir de nouveaux équipements, qui vont nous permettre d’augmenter justement notre production. Nous pensons aussi recruter du personnel. A l’avenir, nous envisageons également bâtir une unité moderne de production.
- Dans quelle ville du Cameroun peut- on retrouver les boissons Ben’s ?
Nous avons signé un contrat avec une entreprise de la place, qui nous a accordé certaines facilités de transit.
- Un dernier mot ?
Oui, nous sommes à la recherche des partenaires, de tout ordre. Par ailleurs, je ne peux que demander à mes frères de ne pas avoir peur de se lancer et, qu’ils sachent que l’avenir nous appartient à nous les jeunes, nous devons travailler pour notre pays, nous devons aimer notre pays. Nous devons éviter de prendre part aux troubles qui vont venir freiner le développement de notre pays. Il faut croire en ses rêves, croire en son potentiel, croire au fait qu’on a toutes les qualités qui vont nous permettre de nous réaliser, parce qu’en entreprenariat, si vous n’avez pas une dose de patience, mais surtout d’amour pour ce que vous faites, vous allez abandonner. Etre ouvert à la critique et se recycler après la formation.
Entretien mené par Nicole Ricci Minyem
C’est le même qui, le 27 Janvier dernier, avait rédigé un communiqué, pour annoncer l’interruption des activités à l’ambassade, après les actes de vandalisme perpétrés par les militants et sympathisants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun et autres associations en froid avec le pouvoir de Yaoundé, qui se font appeler « anti sardinards ».
Des actes d’une barbarie incroyable, qui avaient occasionné la destruction de nombreux documents et équipements. Les "pro-Kamto" avaient remplacé les images du Chef de l’Etat, par celles de leur leader, sans manquer au passage de piller tout ce qui pouvait être à leur portée.
Ce qui a causé le courroux au sein de la communauté camerounaise qui réside dans la capitale française et même sur le plan local :
Marylin, pharmacienne et résidente en France : « Vous vous rendez compte, les documents de mes enfants sont dans cette ambassade. Je ne suis pas certain de retrouver le moindre papier, avec le chaos causé par ces individus. Une ambassade, c’est un peu comme notre maison. En dehors de nos papiers, et, je peux vous assurer que ce n’est pas facile pour ceux qui n’en n’ont pas, notamment pour les regroupements familiaux, mais, quand ça chauffe dehors, nous venons nous réfugier dans notre maison. A l’intérieur, on ne parle pas de formation politique et, je peux vous assurer que j’ai voté pour le professeur Kamto, mais, vraiment, je regrette… »
Thomas, conducteur de moto : « Lorsque ces gens venaient nous distribuer les choses pendant la campagne, je ne savais pas que c’est cet esprit qui les anime. Madame, j’ai beaucoup de choses à dire, contre le gouvernement du Président actuel mais, je peux vous assurer que le Cameroun notre Cameroun est ce que nous avons de plus cher. C’est nous qui allons toujours tendre la main vers ces européens et, quand on détruit nos édifices, ils ont raison de nous prendre comme des personnes irréfléchies… Et c’est regrettable »
Le président du Mrc, face à la gravité des faits, avait réfuté toute responsabilité, arguant de ce que les "marches blanches" qu’il a initié, se limitaient à contester de manière pacifique, le résultat des élections, la nomination de certains membres du gouvernement qui avaient contribué à l’humiliation subie par le Cameroun qui s’est vu retirer l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de Football masculin…
Il est important de relever, une fois de plus pour le regretter, que ce n’est pas seulement la représentation diplomatique de Paris qui a été saccagée. Celles de Berlin et du Royaume Uni ont subi le même sort. Toutefois, la décision prise par le consulat, selon un opérateur économique habitant dans la ville de Douala, « est une bonne chose, parce que les camerounais de France en ont besoin ».
Nicole Ricci Minyem
Cette promesse concerne les jeunes étudiants de 18 à 25 ans titulaires de baccalauréat ou au-delà.
A partir du mois de juin 2019, l’opérateur leader des télécommunications va offrir des stages professionnels d’une durée de 6 mois à des jeunes récemment diplômés, en quête d’une première expérience professionnelle et des stages académiques d’une durée de 3 mois aux étudiants ayant au moins le baccalauréat, afin de leur permettre de découvrir l’industrie des télécommunications et ses métiers. Une aubaine pour les jeunes Camerounais âgés de 18 à 25 ans désirant bénéficier de cette opportunité.
Pour ce qui est du recrutement, les jeunes diplômés intéressés devront postuler en ligne, sur une plateforme digitale développée à cet effet. Chacun des candidats devra préciser son domaine d’expertise, celui dans lequel il souhaite effectuer son stage (Technologie, Vente, Marketing et Communication, Juridique, Ressources Humaines, Finances, Administration et Audit, etc).
Selon les responsables de MTN, une centaine de stagiaires seront retenus au terme du processus de sélection ouvert aux jeunes des 10 régions du pays. Chacun des stagiaires sera ainsi placé sous l’encadrement d’un superviseur qui veillera à son intégration et à sa formation tout le long du stage sanctionné par un rapport ou un mémoire de stage.
C’est cet ambitieux projet que le directeur général de MTN Cameroun, Hendrik Kasteel et ses proches collaborateurs ont présenté la semaine dernière au ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo. Ils ont également été chez le ministre de l’Em ploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakari et son homologue des Postes et Télécommunications, Minette Libong Li Likeng. Les membres du gouvernement ont loué l’initiative et donné leur accord pour la mise en œuvre de programme.
L’on apprend ainsi que parallèlement aux stages, MTN Cameroon compte organiser à partir de cette année, des compétitions afin de détecter les jeunes les plus créatifs, dans le développement d’applications numériques nécessaires à l’économie numérique. Les jeunes ayant les meilleurs idées et solutions seront incubés à MTN pour murir leurs projets, créer leurs startups et monétiser leurs innovations.
Ils pourront ainsi s’auto employer et même employer d’autres jeunes. Par ailleurs, MTN se dit disposé à travailler avec d’autres acteurs de l’économie numérique pour l’organisation de ces compétitions et de ces incubations. Pour MTN, la création d’emplois pour la jeunesse reste une préoccupation constante.
MTN Cameroun est la filiale camerounaise de télécommunications de la multinationale sud-africaine MTN. Elle est née le 15 février 2000, du rachat par le groupe sud-africain MTN de la licence de Camtel Mobile. Son capital de 200 000 000 FCFA est détenu à 70 % par MTN International et à 30 % par la société camerounaise Broadband Telecom.
Otric N.
Yuichi Ishizuka, président-directeur général de Canon EMEA (Europe Moyen-Orient et Afrique), fournisseur mondial de technologies et de services d’imagerie, s’est rendu en Égypte dans le cadre de sa tournée régionale en Afrique.
Cette visite renforce l’engagement de Canon EMEA de stimuler l’innovation dans l’industrie de l’imagerie dans la région, en générant de la valeur pour le marché égyptien et l’économie du pays.
L’Égypte fait partie de la CCNA (Canon Central and North Africa), une organisation de vente régionale créée en 2016 dans le cadre d’une démarche stratégique pour optimiser les activités de Canon en Afrique et renforcer la présence de la Société dans chaque pays du continent. L’Égypte, un marché clef pour la CCNA, est l’une des plus importantes économies de la région. Selon la Banque mondiale, le taux de croissance du pays atteindra 5 à 6% en 2019 et son PIB devrait avoisiner 315 milliards de dollars en en 2020.
« Il existe de nombreuses opportunités de croissance pour Canon en Afrique et en Égypte en particulier, un pays que nous considérons comme la porte d’entrée du continent africain. L’Égypte suit une trajectoire ascendante et connaît des transformations positives qui en feront un important carrefour commercial régional. Je suis ravi de venir constater ces progrès par moi-même, d’évaluer les dynamiques du marché et de mieux comprendre les besoins de nos clients. Je souhaite également souligner l’extraordinaire travail fourni par les employés de Canon au niveau local et qui a permis de renforcer notre présence en Égypte aussi bien au niveau du segment grand public que de celui des entreprises », a déclaré M. Ishizuka.
Grâce à la CCNA, Canon opère de manière plus ciblée en Égypte afin d’aider le gouvernement et les entreprises à adopter les dernières technologies d’imagerie, à atteindre leurs objectifs de croissance et de développement dans un monde en pleine évolution et de plus en plus numérisé.
Au début de l’année, Canon a lancé en Égypte sa gamme d’appareils photo plein format et sans miroir destinés aux photographes et cinéastes professionnels. Dans le cadre de son investissement continu dans la région, Canon a lancé dans le pays l’EOS R, qui permet aux utilisateurs de prendre des photos et des vidéos dans des conditions de luminosité extrêmement faible, avec une mise au point précise.
L’Afrique est un marché en développement rapide pour Canon, d’autant plus qu’au cours de la prochaine décennie les gouvernements de toute la région et d’Égypte en particulier s’efforceront d’adopter la numérisation en tant que politique visant à garantir des opérations parfaitement fluides et efficaces Les technologies d’imagerie font partie intégrante de cette transformation. Canon a récemment participé au forum Africa 2018 à Sharm El-Sheikh pour débattre des opportunités d’affaires et d’investissement avec des parties prenantes égyptiennes des secteurs privé et public, afin de favoriser les ambitions économiques et de développement social.
En outre, avec l’émergence de sociétés technologiques et de start-ups locales, alimentée par les initiatives entrepreneuriales d’une jeunesse qui constitue la majeure partie de la population, les innovations et technologies d’imagerie sont cruciales pour la croissance de ces « startup » et petites et moyennes entreprises (PME) qui favorisent la diversification économique et soutiennent le développement des marchés émergents.
Au cours de sa tournée, M. Ishizuka s’est rendu sur le campus de l’Université allemande du Caire (GUC) pour y visiter le nouveau Canon Printing Park, récemment créé en collaboration avec Integrated Office Systems (IOS), partenaire local et distributeur agréé de Canon.
Équipé d’une grande variété d’imprimantes polyvalentes Canon, le Printing Park permet aux étudiants de la GUC de se familiariser avec les innovations d’imagerie numérique qu’ils utiliseront dans le cadre de leurs futures activités professionnelles. Le Printing Park sera également au service de sociétés externes, comme des agences marketing, des architectes d’intérieur et d’autres entreprises qui s’appuient sur l’imagerie et l’impression pour exercer leurs activités.
Canon projette d’étendre le rayonnement de toutes ses gammes de produits sur le marché, d’aider ses partenaires locaux à gagner des parts de marché aussi bien dans le segment des entreprises que dans celui du grand public, et de devenir le leader du secteur de l’imagerie en Égypte.
C’est le 11 avril 2018 à Brazzaville au Congo qu’avait été signée la convention de coopération et d’échanges d’informations entre la Commission des marchés financiers du Cameroun (Cmf) et la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf). Cette dernière marquait une avancée décisive du processus d’unification du marché financier sous régional conformément à la décision de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etats de la Cemac du 31 octobre 2017 à N’Djamena au Tchad.
Selon toute vraisemblance, d'après des sources concordantes, l’avancée dont il était question hier se serait traduite ce mois en cours, par la fusion-absorption des deux entités au profit d’une Cosumaf new-look dont le siège est à Libreville au Gabon. Le délai initial d'unification des marchés financiers d'Afrique centrale était prévu le 30 novembre 2018.
Toujours selon les mêmes sources, Le tchadien Nagoum Yamassoum nommé lors de cette même conférence des chefs d'Etat de Ndjamena, le 31 octobre 2017, va présider la Cosumaf new-look pour une période de cinq ans, au détriment du Camerounais Jean Claude Ngbwa. Se référant à des informations « fiables » récoltées à bonne source, Investir au Cameroun nous fait savoir que quelques cadres camerounais travaillant jusque-là à la Cmf à Douala ont été incorporés dans la nouvelle Cosumaf à Libreville. L’autre partie du personnel camerounais ayant été remerciée, y compris Jean Claude Ngbwa.
Continuant dans la même veine, investir au Cameroun nous apprend, d’une source ayant suivie la fusion des deux régulateurs que le schéma initialement prévu de cette fusion n’a pas prospéré. Ladite source révèle : « Dans le schéma cible de la nouvelle Cosumaf, l'idée d'un poste de vice-président ou de CEO qui reviendrait au Cameroun et qu’aurait pu occuper logiquement le président de la Cmf n’a pas prospéré. Encore moins l’idée selon laquelle la Cmf soit une antenne nationale de la nouvelle Cosumaf ».
En dehors de la décision d’unification des marchés financiers d'Afrique Centrale prise en octobre 2017 par les chefs d'Etat de la Cemac, en date du 19 février 2018, le Président en exercice de la Cemac, prenait un acte additionnel du traité de l’institution portant unification du marché financier en Afrique centrale. Le Cmf et la Cosumaf seraient, si information confirmée, les premières institutions concernées à matérialiser leur fusion physique. Restent les bourses et autres avec pour date butoir le 30 juin 2019.
Selon une équipe de chercheurs américains qui arguent d’avoir découvert le fonctionnement des cellules responsables des réactions allergiques, il serait possible de créer des médicaments pouvant aider les individus souffrant d’allergies.
Jadis marginales ou du moins méconnues dans notre société, il n’est pas rare aujourd’hui de connaitre dans nos entourages, des personnes qui souffrent d’allergies. S’il y’a encore quelques années, dans l’imagerie populaire, se plaindre d’être allergique à tel ou tel autre aliment faisait planer sur un sujet des soupçons de snobisme ou pire encore, laissait entrevoir de la faiblesse dans la constitution organique, fort est de constater aujourd’hui, indistinctement, elles touchent des plus riches aux plus aux plus pauvres, des personnes âgées tout comme des plus jeunes…
Ces allergies se manifestent en fonction des personnes par divers symptômes. Ils vont, après ingestion de certains aliments tels que le lait, les arachides, de la farine de blé, certaines épices…, des simples rougeurs de la peau à l’apparition des boutons (eczéma), aux difficultés respiratoires et même au gonflement du corps tout entier. La liste est loin d’être exhaustive.
A en croire des scientifiques américains dont les résultats des recherches ont été publiés dans la revue scientifique Journal of Allergy and Clinical Immunology, tous ces désagréments pourront bientôt relevés du passé. En effet, ces scientifiques auraient découvert le mécanisme qui permet de contrôler le fonctionnement des cellules mastocytes qui, en contact avec un allergène, déclenchent des réactions.
Les cellules mastocytes d’après ces scientifiques sont responsables de la libération des médiateurs qui sont destinés à lutter contre un allergène[1]. Le problème réside ici, selon les scientifiques, dans le fait que cette réaction est inappropriée, notamment quand on parle des allergies alimentaires. Cela se produit car parfois ces cellules ciblent certaines protéines souvent contenues dans des produits laitiers, les considérant comme des menaces, et donc en réagissant pourraient engendrer des conséquences graves, comme un choc anaphylactique qui engendre une hypotension.
Les chercheurs de l'université du Michigan ont dévoilé qu'optimiser et contrôler le fonctionnement des mastocytes était possible avec l'aide du récepteur CRF2.
« Personne n'a compris jusqu'à maintenant quel est le rôle de ce récepteur qui se trouve dans ces cellules. Nous avons découvert que le récepteur CRF2 pourrait servir de retardateur aux mastocytes, il empêche une activation très forte », a expliqué Adam Moeser, l'un des chercheurs de l'équipe. Ils ont révélé que le CRF2 était responsable de la libération de l'histamine.
« L'histamine joue un rôle de défenseur contre une pénétration de microorganismes et allergènes. Par contre, si le récepteur CRF2 ne fonctionne pas correctement, la quantité d'histamine produite est très élevée », a ajouté le chercheur.
Suite à plusieurs expériences, ces scientifiques ont constaté que grâce à certains médicaments il était possible de manipuler le fonctionnement du CRF2. Par exemple, quand ils ont bloqué le récepteur, les mastocytes sont devenus hyperactifs et la production de l'histamine a été augmentée. En plus, cet effet a été observé dans des cellules de souris, de porcs et, notamment, des humains.
Ceci étant, les chercheurs estiment qu’il est possible de créer des comprimés qui pourraient augmenter l'activité du CRF2 et donc de lutter efficacement contre les allergies.
[1] Substances qui déterminent l'allergie.
Ferdin N.
Ledit sommet placé sous haute sécurité, voit la participation d’une cinquantaine de chefs d'Etats et Premiers ministres des deux rives de la Méditerranée. Il a été inauguré par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui co-préside la rencontre avec le président du Conseil européen Donald Tusk. Pour Abdel Fattah al-Sissi qui s’exprimait ainsi dimanche soir à l’ouverture des travaux, la « participation élevée » à ce sommet de CHARM EL-CHEIKH est signe de succès pour son pays.
Au menu des échanges entre dirigeants arabes et européens, un large éventail de questions et défis communs lié notamment au multilatéralisme, au commerce, aux investissements, aux migrations, à la sécurité et à la situation régionale marquée par divers conflits dont l’épineuse question israélo-Palestinienne.
Donald Tusk, le président du Conseil européen a estimé dimanche, que les deux régions voisines devaient travailler ensemble pour le « bénéfice » des « peuples », et ne pas céder le terrain « à des puissances mondiales loin de notre région » faisant ainsi référence à la Chine et la Russie, sur fond de désengagement américain.
Toujours hier dimanche, évoquant le conflit au Yemen, conflit dans lequel son royaume depuis 2015 est à la tête d’une coalition pour combattre les rebelles Houthis, le roi Salmane d'Arabie saoudite n’a pas manqué de fustiger « l'intervention » iranienne. Dans la même veine, Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe, a déploré les situations qui prévalent au Yémen, en Syrie ainsi qu’en Libye ; dénonçant au passage « les mains étrangères » qui seraient impliquées selon lui, dans ces conflits.
Ce sommet comme indiqué précédemment est prévu s’achever ce jour. Nous ne manquerons pas d’y revenir. De source diplomatique occidentale, ce rencontre organisé par les Egyptiens sous le slogan « investir dans la stabilité » est de fait une « bonne opération pour l'Egypte, qui montre en organisant ce sommet qu'elle revient sur le devant de la scène diplomatique ».
Une absence remarquée à ce sommet, celle d’Emmanuel Macron dont le pays, la France est représentée par son ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
Ferdin N.
L’édifice en bronze se dresse fièrement sur la célèbre place des cinéastes de Ouagadougou, entre ceux du Sénégalais Sembene Ousmane et du Malien Souleymane Cissé. L’honneur est immense pour le cinéaste, unique lauréat camerounais jusque-là de l’Etalon d’or de Yennenga décerné au Fespaco.
C’est son film « Muna Muto », entendez « le fils de l’autre » qui lui concède depuis tout ce temps une notoriété certaine dans le monde du cinéma africain. C’était en 1976, même si depuis il a eu d’autres films : « Le prix de la liberté » ou encore « Badiaga ».
« Muna Muto », c’est l’histoire de Ngando, un jeune homme orphelin, pauvre et sans revenus. La vingtaine à peine vingtaine, il se lie d’amour et d’amitié pour une jeune fille d’un village voisin, Ndomie. Le père de celle-ci, lui rappelle alors qu’il doit s’acquitter de la dot avant de la prendre pour épouse.
C’est alors qu’il fait appel à son oncle Mbongo, héritier de son père défunt, afin que ce dernier lui vienne en aide. Malheureusement, ce polygame sans enfants de 4 épouses, dont la mère de Ngando, nourrit l’espoir d’être parent. Et c’est sans hésitation qu’il convoitera et obtiendra la jeune Ndomie en noces, alors que celle-ci attends un enfant de Ngando.
Ils étaient nombreux à se lever dimanche de bonne heure à Ouagadougou pour vivre cet instant solennel, au pied du mythique monument vert et orange érigé en 1987 au centre de la capitale du cinéma africain.
Parmi ce beau monde, indique Cameroon Tribune, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntone Ntone, le maire de Douala 1er, Lengue Malapa, le maire de Ouagadougou, Armand Bewende, et des centaines de figures du 7e art africain et camerounais : Bassek Ba Kobhio, Jean-Pierre Bekolo, Jean-Marie Teno, Jean Roke Patoudem, Gérard Essomba…
Le dévoilement de la statue de Dikongue Pipa était précédé de la traditionnelle cérémonie de libation, organisée à chaque Fespaco pour rendre hommage à tous ceux qui ont tant fait pour le cinéma africain. Main dans la main, les invités ont exécuté en cercle une procession autour du monument des cinéastes. Des témoignages d’anciens ont ensuite rappelé à la jeune génération les victoires remportées et les défaites essuyées.
« Le Fespaco est né juste en face de ce lieu, au Centre culturel photovoltaïque », a révélé la Burkinabé Alimata Salambere, membre fondateur du Fespaco, intervenant à la suite d’un autre pionnier, l'ivoirien Timité Bassori, pour souligner le symbolisme de cette place des cinéastes. Quand le voile blanc et le drapeau du Cameroun sont enfin levés de la forme de bronze, les applaudissements et les hourras se font entendre.
Dikongue Pipa est dans la mémoire. Un rêve que Marie Christine Whassom, présidente fondatrice de Cordia Prod, porteuse de ce projet, a su mener jusqu'au bout. Elle a déclaré : « Cela n’a pas été facile. Il nous a fallu deux ans de combat acharné. Nous voulions le faire pendant le cinquantenaire. Nous avons réussi, et je suis très fière ».
Otric N.
Dimanche, peu avant midi, le gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le préfet du Wouri, Joseph Bertrand Mache et d’autres autorités sont descendus sur les lieux après leur premier passage aux environs de 3h du matin. Le 20e groupement des sapeurs-pompiers et la gendarmerie étaient toujours à pied d’œuvre sur le site en mi-journée pour éteindre les dernières poches de feu.
« Une épaisse fumée se dégageait encore des décombres, et rendaient l’air presque irrespirable. A première vue, il ne reste plus rien. L’espace ressemble à un champ de ruines, avec des amas de cendres çà et là. Même des domiciles privés voisins n’ont pas été épargnés », commente Cameroon Tribune.
D'après les informations recueillies sur place, le feu s’est déclaré vers 1h30 du matin et serait parti d’une boutique de vente de tissus. Un témoin raconte que les flammes se sont propagées à une vitesse incroyable. L’espace étant touffu, à cause de multiples boutiques installées de façon anarchique, les soldats du feu ont eu du mal à circonscrire les flammes. Une autre source pointe du doigt un retour du courant électrique après quatre jours d’interruption...
Selon le gouverneur, la première difficulté à l’action des sapeurs-pompiers sur le site a été le difficile accès des engins. Il fallait d’abord casser des étals pour que les camions citernes atteignent le feu. En outre, il était impossible aux camions d’inter venir tous à la fois : ils devaient se relayer. « Le gouvernement de la République et le chef de l’Etat ont pris acte de ce grave sinistre et ont tenu à ce que j’apporte un message de sympathie aux commerçants du marché Congo », a ajouté Ivaha Diboua.
« Nous voulons saluer la prompte réaction des commerçants qui sont venus aux côtés des sapeurs pompiers pour essayer de sauver ce qui pouvait l’être. Et cela a été fait avec beaucoup de discipline. On n’a pas assisté à des scènes de pillage car chacun avait le souci de préserver certains acquis », a en outre relevé le gouverneur. C’est le troisième incendie qui ravage ce marché, après un premier sinistre survenu dans les années et un autre en 2013.
Otric N.
C’est sur une note satisfaisante que la 7e édition du Salon international, de l’entreprise, de la Pme et du partenariat (Promote) a mis hier, la clé sous le paillasson. L’événement qui s’est ouvert le 16 février 2019, a permis aux investisseurs d’être en contact avec des responsables de Pme et d’entreprises. De nombreux participants ont affirmé s’être noué des contacts, et ont pris langue avec des investisseurs pour d’éventuels accompagnements. Certains ont pu avoir des partenariats.
L’édition 2019 de Promote a connu la participation des pays venant de l’ensemble des continents. Les organisations internationales et sous-régionales ont aussi répondu présent. Michael Tiam Gamwo le chef de la délégation Sud-africaine a salué les fruits récoltés à Promote. « Les échanges Afrique du Sud-Cameroun sont très timides tant au niveau des investissements que des exportations et du tourisme. Par ailleurs les exportations du Cameroun sont constitués à 95% du pétrole brut or, en commerce international, les exportations des minerais ne génèrent pas d’emplois. D'où la nécessité de partenariats entre sud-africains et camerounais afin de créer les industries génératrices d’emplois et susceptibles de booster les exportations des produits transformés du Cameroun vers les pays africains. C’est en cela que se justifie l’importance pour nous en tant qu’Agence gouvernementale sud-africaine de promotion du commerce extérieur, d’investissement et du tourisme de prendre part aux événements comme Promote. Le Salon a permis à nos exposants de contracter des partenariats », a-t-il déclaré.
Les produits locaux Made in Cameroon exposés lors de cette édition ont été hautement appréciés. « On a eu beaucoup d’entreprises camerounaises qui transforment des produits du cru et cela a été une surprise et un plaisir. Nous pensons qu'aujourd'hui la chose qui est récurrente, c’est la disponibilité de la matière première à transformer parce que la production ne doit pas qu’être domestique, pour ne pas dire artisanale. Le défi aujourd'hui, c’est d’exporter pour réduire le déficit de la balance commerciale. Mais si on n’a même pas la quantité nécessaire pour le marché pour le marché local, exporter devient une illusion », déclare l’homme d’affaires Jacquis Kemleu dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.
Cette édition de Promote, rappelons-le a enregistré plus de 900 entreprises et organisations. La Fondation Inter-progress dirigée par Pierre Zumbach, organisatrice de Promote pour le compte du gouvernement camerounais, affirmaient attendre plus d’un million de visiteurs. Cette édition a été placée sous le thème « climat des affaires et développement durable de l’économie, l’énergie et le sociétal ».
Liliane N.
L’annonce a été faite à Yaoundé le 22 Février dernier, à l’issue de la réunion qui a vu la participation du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, de l’ambassadeur du Congo au Cameroun Valentin Ollessongo qu’accompagnaient ses collaborateurs, des responsables de l’Agropole Pisciculture, ceux du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales et, enfin, ceux de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts.
Lors de la tenue prochaine de la commission mixte dont les assises vont se tenir à Brazzaville, les deux pays ont pris la résolution de mettre dorénavant un accent particulier sur l’aquaculture, afin d’impulser une nouvelle dynamique dans ce domaine. Autre information donnée par le ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana à la fin des travaux qu’il présidait.
Pour Valentin Ollessongo, l’ambassadeur du Congo au Cameroun : « L’heure n’est plus au discours, l’heure est à l’action, afin que le Congo tire profit de l’expérience du Cameroun. A quelques semaines des assises de Brazzaville, il est important, que les experts réfléchissent aux stratégies pour booster la coopération entre nos deux pays. Pour l’heure, les discussions techniques sont engagées pour l’excellence des relations entre nos deux pays dont les frontières communes n’ont jamais été fermées ».
La concertation du 22 Février dernier a permis au coordonnateur national de la filière aquaculture Adrian Ngo’o Bitomo de montrer le chemin parcouru par le Cameroun, à travers son gouvernement qui a mis en place, un Programme Agropoles.
Il est désormais possible de trouver du poisson produit localement, dans sept des dix régions administratives que compte le Cameroun. Une avancée saluée par les responsables du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales qui ont profité de la présence des autres, pour donner les plans techniques de production aux 400 opérateurs qui s’activent à travers le pays dans l’engraissement du poisson (silure et carpe).
Le Programme accompagne généralement le ministère du Commerce dans toutes ses actions promotionnelles des produits du terroir. Dans cet esprit, le ministre du Commerce a rappelé que les pouvoirs publics ont un rôle de protection de l’espace, de manière à garantir les débouchés aux opérateurs économiques.
Tout cela ne va pas sans difficultés et, Adrian Ngo’o Bitomo, lors de sa présentation, est revenu sur les contraintes liées à l’aquaculture, entre autres, l’alevin, l’aliment, le taux de gaz carbonique et le taux d’acidité de l’eau.
En Afrique centrale, au-delà des espaces maritimes, la sous région est arrosé par des cours d’eaux et des marécages qui peuvent servir à l’aménagement des étangs piscicoles. Si les mesures impulsées par Luc Magloire Mbarga Atangana et ses invités sont mises en œuvre, il serait loisible d’inverser la tendance en matière d’importations de poisson pour laquelle les pays dépensent des centaines de milliards par an.
Nicole Ricci Minyem
Les partis politiques d'opposition qui ont pris part à l'élection présidentielle de 2018 ont décidé de tourner la page. Aujourd'hui ils ont décidé de se mettre en ordre de bataille pour les élections législatives et municipales prévues cette année. Cyrille Sam Mbaka le premier vice-président national de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) parle de la mise sur pied des brigades de sensibilisation.
« Nous sommes un parti politique qui a toujours participé aux élections et nous allons donc y prendre part cette année encore. L’Union démocratique du Cameroun est un vieux parti, qui a déjà une routine, et souhaite que le maximum de jeunes vote. Nous avons des brigades de sensibilisation qui seront déployées sur le terrain et iront vers les populations, et notamment les jeunes donc, afin d’expliquer au plus grand nombre l’importance du vote. Il sera également question de dire aux électeurs qu’avec la décentralisation, il y aura plus d’enjeux au niveau des Communes. L'Udc a toujours travaillé dans le sens de la décentralisation. Nous avons été un acteur majeur de la Tripartite, dont la décentralisation a découlé. Nos projets vont dans ce sens ».
A l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp), les potentiels candidats aux élections législatives et municipales sont déjà connus, d’après Maidadi Saidou membre du bureau politique de ce parti. « L'Union nationale pour la démocratie et le progrès n’a jamais attendu la convocation du corps électoral pour préparer les élections. Les structures de base notamment les sections sont sensibilisées pour encadrer les populations et les faire inscrire sur les listes électorales. Ce n’est pas un hasard si les zones bien contrôlées par notre parti sont celles qui inscrivent le plus de citoyen.
Les potentiels candidats sur instruction du président national ont commencé à envoyer leurs prétentions de candidatures au niveau de la fédération. Des commissions d’investiture se mettront bientôt en œuvre pour investir nos listes. Quel que soit la date de convocation du corps électoral, notre parti n’est pas surpris. Et depuis quelques temps, aucune de nos listes n’est rejetée que ce soit par Elecam ou par le Conseil constitutionnel. Ce qui témoigne du sérieux du travail préliminaire fait par le parti avant lesdites élections », déclare Maidadi Saidou.
L'Honorable Robert Bapooh Lipot le Secrétaire général de l’Union des populations du Cameroun (Upc) indique pour sa part que sa formation politique sera aussi de la partie. Et à l’heure actuelle l'Upc multiplie des descentes et des concertations sur le terrain à travers les conférences des cadres du parti.
Liliane N.