Ce sont les résultats du rapport annuel 2018, rendus public ce mercredi à Yaoundé, après une étude menée pendant quelques mois par le groupe média spécialisé : Africain Wee Tracker, encore appelé Decoding Venture Investments in Africa.
Il est indiqué que les startups du continent africain ont réussi le pari de lever des investissements, d’une valeur globale de 725.6 millions de dollars en 2018, soit 419.335 milliards de FCFA. Un montant qui correspond à 458 opérations de financement menées au cours de cette année. Les économistes de la Société financière internationale considèrent que ces investissements sont en hausse de 169.6 millions de dollars, soit 98.016 milliards contrairement à l’année précédente, dont la différence était estimée à 556 millions de dollars ou encore 321.352 milliards de FCFA levés en 2017.
Wee Tracker indique que le Nigéria sort du lot, avec un total de 136 transactions, contre 107 et 73 transactions, respectivement pour l’Afrique du Sud et le Kenya, ses principaux challengers.
Au premier semestre de 2018, aucun indicatif ne laissait présager de ce boom de l’écosystème entrepreneurial africain. Puisque seul un total de 168.6 millions de dollars, notamment 97.451 milliards de FCFA avait été levé pour 120 transactions financières. Le second semestre a laissé entrevoir un regain de la vitalité et peut être aussi de l’engagement des startups africaines sur les marchés financiers, avec 557 millions de dollars, soit 321.941 milliards de FCFA levés pour 338 transactions financières.
Les secteurs qui sont au devant de la scène, se recrutent au sein des commerces électroniques, la finance, les télécommunications, les énergies renouvelables, l’agriculture, l’entrepreneuriat féminin…Les promoteurs de ces startups constituent en eux-mêmes, les Venture Capitalists et Business Angels, les incubateurs et accélérateurs, les mentors, les co – working spaces ainsi que les évènements sur l’économie numérique. La plupart d’entre elles ayant reçu des financements était au stade de développement. Le facteur qui nécessite beaucoup plus de capital dès la base.
Selon Yannick Poudjom, gérant du cabinet Kontakam Sarl, au Cameroun comme dans la sous région, les salons comme Promote ou encore Investir au Cameroun : Terre d’attractivité sont des plateformes qui peuvent permettre aux startups de rencontrer de potentiels investisseurs. En plus, au niveau individuel, les entrepreneurs se doivent d’utiliser tous les moyens de communication disponible pour se faire connaitre, en dehors de leur participation aux divers évènements, l’adhésion aux groupes professionnels, la participation aux différents concours, le community management…
Par rapport à l’entreprenariat féminin, le rapport 2017 « Women’s Entrepreneurship » réalisé par Global Entrepreneurship Monitor indiquait que 27% des femmes se lancent dans la création des entreprises en Afrique. Un taux qui est le plus élevé à l’échelle mondiale. Pour 2019, la plate forme « Decoding Venture Investments in Africa » envisage des performances au dessus de celles de 2018.
Un mal de dos, des difficultés à rester assis au bureau, des rhumatismes... Ces maux ressentis au quotidien par de nombreux patients sont aisément soignés par l’ostéopathie, selon le Dr Robert Savin, médecin et ostéopathe roumain.
Par des démonstrations pratiques, des explications illustrées sur PowerPoint, le spécialiste a expliqué le procédé. C’était devant des centaines d’élèves lundi dernier à Bafoussam, dans le cadre d’une conférence publique centrée sur la thématique: «histoire, philosophie et principes de la pratique ostéopathique».
Organisée par la Fondation Jean Félicien Gacha, la conférence avait pour but, selon Bruno Reguet, directeur général adjoint de cette institution, de faire connaître cette science paramédicale qui permet de venir à bout de plusieurs maladies. Il s’agit entre autres des maladies touchant les os et les muscles.
Selon le conférencier, l’ostéopathie offre de nombreux emplois. Les spécialistes de cette médecine palliative peuvent exercer aux côtés des sportifs, au sein des entreprises et en famille pour soigner les entorses, les blessures sportives, les hernies discales, les lombalgies, les douleurs articulaires, les douleurs périnatales, les scolioses, les tendinites, la fasciste plantaire, l'épine de Lenoir…
Les ostéopathes contribuent aussi à soulager les états dépressifs, le stress, l’anxiété, certains troubles du cerveau et du sommeil, les troubles circulatoires des parties du corps, les hémorroïdes, la congestion veineuse, les palpitations, les flatulences, la constipation, l’acidité gastrique, les troubles hépatobiliaires, les douleurs et dysfonctions gynécologiques, les cystites, la stérilité fonctionnelle, l’énurésie, l’asthme, les sinusites, les vertiges, les migraines, les bourdonnements, etc.
Autant de spécificités et d’arguments présentés par le Dr Robert Savin pour encourager les jeunes à se former et à embrasser cette spécialité médicale. Il suffit pour l’ostéopathe d’avoir une bonne maîtrise de l’anatomie (des muscles, nerfs, os), de s’entraîner et de reproduire les techniques des mains pour contribuer à la guérison des patients. Toutefois, il ne faut pas confondre l’ostéopathe avec le kinésithérapeute.
«Les kinésithérapeutes sont des spécialistes de la rééducation qui interviennent sur prescription médicale. Les ostéopathes sont habilités à poser un diagnostic et à prendre en charge tout le problème fonctionnel du patient », a précisé le conférencier. Ce qui nécessite un bagage approprié de connaissances théoriques et pratiques.
A quelques semaines de cette date fixée par les autorités, les opérateurs de téléphonie mobile rassurent de ce que ce délai sera respecté.
«Nous y travaillons, nous aurons la possibilité de faire des transactions avec les banques», assure Alain Nono, directeur général de MTN Mobile Money, dans les colonnes de EcoMatin. Dans l’esprit de cette interopérabilité, comme l’a dit le directeur général du Groupement interbancaire monétique d’Afrique centrale (Gimac), il s’agit de s’assurer qu’on a intermédiation et interopérabilité de paiement.
Selon Valentin Mbozo’o, des transactions vont partir des mobiles vers la carte, de la carte vers les mobiles, du mobile jusqu’au retrait des points d’acceptation GAB TPE, et vice versa, des paiements initiés auprès d’un opérateur mobile qui vont se dénouer chez un autre opérateur mobile. «Ça veut dire que les instruments de paiement du mobile d’un opérateur vont pouvoir interagir avec les instruments de l’autre et vice versa», explique-t-il.
Le processus permet l’interaction de plusieurs entités pour une transaction entre deux abonnés. «Un client de départ qui a fait un dépôt dans son compte à partir d’une première entité qui est. Il y a des commissions qui sont créées à l’agence chez laquelle le dépôt a été effectué. Ensuite vous avez le transfert qui va se faire entre le client en question et le client d’une banque par exemple. Ce transfert va se faire via le Gimac, qui est un intermédiaire entre les deux. Puis, il y a le retrait qui est possible dans un automate d’une troisième banque pour laquelle il y a un intermédiaire», explique Alain Nono.
Si aucune précision n’est encore donnée concernant les prix qui seront pratiqués, les acteurs soutiennent que les calculs semblent complexes. «Nous sommes en train de travailler avec le Gimac pour s’assurer que les montants et les frais soient raisonnables, soient d’un ordre de grandeur acceptable par la population parce que si ces frais sont trop élevés, il est évident que le public ne va pas y adhérer», explique le DG de MTN Mobile money.
Le régulateur de la monétique interbancaire de la sous-région mise sur ce processus d’interopérabilité pour doper le niveau de transactions, et réduire les coûts. «Nous pensons que l’interopérabilité des mobiles va augmenter la volumétrie des mobiles, elle va décloisonner et permettre d’accroître l’utilisabilité, les usages possibles». Le montant total des transactions mobile money en Afrique centrale a atteint un total de 5 700 milliards de FCFA en 2018.
Des ateliers et travaux pratiques ont marqué l’ouverture, lundi à Yaoundé, du 11e Workshop de l’institution spécialisée dans la santé de la reproduction.
Le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh) accueille depuis lundi dernier des ateliers pratiques et des sessions d’échanges. C’est dans le cadre du 11e Workshop de chirurgie endoscopique en gynécologie qui se tient jusqu’au 1er mars prochain à Yaoundé. Etudiants en médecine, internes, gynécologues, infirmiers et autres auxiliaires de santé sont venus toucher du doigt les réalités d’une technique que l’on dit révolutionnaire.
A la manœuvre, de grands maîtres de différentes compétences venus de Belgique, des Etats-Unis et d’Iran. Il s’agit précisément du Pr Van Herendael, du Dr A. Shervin et de M.K. Beikpour. Pour cette première journée, lit-on dans Cameroon Tribune, des cas pratiques sur vidéo sont diffusés, accompagnés des explications des spécialistes sus évoqués. Ces derniers partagent leurs connaissances et transmettent leur savoir-faire aux nombreux apprenants qui ont pris place dans l’amphithéâtre de la formation hospitalière.
Concrètement, les méandres de la laparoscopie, technique chirurgicale à ventre fermé, sont expliqués aux participants. Sur les vidéos, l’on voit les médecins user des voies génitales basses de leurs patientes pour détacher minutieusement les organes malades et les retirer du corps. Il s’agit entre autres de myomectomie (ablation des myomes), d’hystérectomie (ablation de l’utérus), de l’ovariectomie (ablation des ovaires), de la salpingectomie (ablation des trompes), ou des opérations de prise en charge des adhérences en gynécologie obstétrique. Pour ce faire, des instruments de pointe miniaturisés, dont un endoscope, sont introduits par les voies génitales.
Les yeux rivés sur un écran, le chirurgien découpe les excroissances par petits morceaux avant de les faire sortir du corps de la patiente. Grâce aux équipements les plus récents fournis par les laboratoires Karl Storz, les gestes sont précis. Après cette première journée consacrée à la théorie, ce jour sera essentiellement marqué par le traitement de cas pratiques.
Selon les sommités scientifiques réunies cette semaine à Yaoundé, la chirurgie endoscopique est ce qui se fait de mieux actuellement dans la prise en charge des pathologies de la sphère gynécologique féminine.
Elle permet de traiter certaines formes de stérilité par la libération d'adhérences (accolements anormaux de tissus) formées autour des trompes, des affections des ovaires ou de l'utérus (ablation de kystes ou de fibrome), des grossesses extra-utérines, l’ablation de l'utérus pour des maladies bénignes ou cancéreuses. Moins agressive et invasive que la chirurgie classique, elle provoque moins de lésions des tissus et se révèle peu gênante pour le malade, qui récupère plus rapidement.
En décrochant de justesse le dernier billet pour la Chine, c’est la Côte d’ivoire qui prendra part à la compétition à la place du Cameroun.
Les Lions indomptables de Basketball ne prendront pas part à la 18 ème édition de la Coupe du monde. Elle va se dérouler du 31 août au 15 septembre 2019 en Chine. Les Lions ont été éliminés au terme des rencontres de la dernière fenêtre qualificative du weekend dernier. Ces rencontres se sont jouées à Abidjan en Côte d’ivoire. Les ivoiriens présentés comme les principaux challengers des camerounais se sont qualifiés à la surprise générale. Partant du fait qu’ils avaient l’obligation de remporter leurs trois matches et par une moyenne de 68 points. Ils ont réussi à venir à bout de leur adversaire le Nigéria. La victoire contre toute attente 72-46 face au Nigéria a scellé le sort des Lions indomptables.
C’est une situation qui ne réjouit pas les camerounais. Yves Tsala le président de la ligue de basket pour le Centre pense que le Cameroun était en fait un gros obstacle pour la suite. «Toutes les conditions ont été respectées, ceci majoritairement grâce au Nigéria déjà qualifié, qui a tout fait pour éliminer le Cameroun, en faisant un non match contre la Côte d’ivoire, prenant 26 points contre eux du jamais vu, et en se chargeant de battre la Rca le lendemain. Le Nigéria voit le Cameroun comme un concurrent à la qualification pour les Jeux Olympiques, en effet, le pays africain le mieux classé en Coupe du monde, se qualifie directement pour les Jeux olympiques», déclare-t-il dans les colonnes du journal Le Jour.
Les Lions Indomptables avaient disputé leur ultime match d’éliminatoires du groupe E, le 2 décembre à Luanda. Ils espéraient prendre part pour la première fois de leur histoire, à la Coupe du monde. Malheureusement ils ont vécu impuissants le sans-faute des Eléphants de Côte d’ivoire, auteurs de trois larges victoires à Abidjan. «Tous les observateurs de la balle orange ont assisté à une mascarade ou plus précisément à une parodie de basket», a déclaré le Secrétaire général de la Fédération camerounaise de basket-ball, Camille Njoh Ekindi, au micro de Radio France international.
«Pour les amoureux de ce sport, c’est une honte. Nous pensons que nous méritions sportivement notre qualification. Il est inimaginable qu’une puissance offensive comme le Nigeria soit incapable de marquer plus de 46 points durant un match sur le continent africain. Il faut savoir que nous avons déjà joint les haut-dirigeants de la Fédération internationale (FIBA)», a-t-il ajouté.
Liliane N.
L’événement a été célébré avec faste dans l’une des salles de conférence du Hilton hôtel en présence d’un parterre d’invités.
L’Organisation Internationale du Travail s’est doté des moyens qui peuvent lui permettre de comprendre les changements qui surviennent dans le monde du travail et d’y faire face. Des outils ont été mis en place, pour montrer la voie qui peut permettre aux Etats, de relever le défi mondial qui consiste à garantir un travail décent à toutes et à tous.
La célébration cette année, du centenaire de l’Organisation internationale du Travail a permis aux responsables de mettre en avant, sept initiatives qui s’inscrivent dans un ensemble d’activités qui doivent permettre à cet organisme de relever les défis qui iront de pair avec la réalisation de son mandat de justice sociale à l’avenir. Il s’agit entre autres de :
- L’avenir du travail, pour établir un groupe consultatif sur l’avenir du travail dont le rapport sera examiné par la session du centenaire de la Conférence internationale du Travail en 2019
- L’initiative sur l’éradication de la pauvreté pour promouvoir une réponse pluridimensionnelle à travers le monde du travail, les marchés du travail et la protection sociale et de l’emploi pour éradiquer la pauvreté mondiale
- L’initiative sur les femmes au travail, pour examiner la place et la condition des femmes dans le monde du travail et impliquer les travailleurs, les employeurs et les gouvernements dans des actions concrètes pour réaliser l’égalité des chances et de traitement
- L’initiative verte pour renforcer les connaissances à l’échelle de l’OIT, à améliorer les conseils sur les politiques et à créer des outils pour gérer la transition juste vers un avenir durable, à faibles émissions de carbone
- L’initiative sur les normes qui vise à renforcer le consensus tripartite sur un système de contrôle faisant autorité et à améliorer la pertinence des normes internationales du travail au moyen d’un mécanisme d’examen des normes.
- L’initiative sur les entreprises afin d’établir une plate-forme pour l’engagement de l’OIT auprès des entreprises qui contribuera à leur pérennité et à la réalisation des objectifs de l’OIT
- L’initiative sur la gouvernance qui vise à achever la réforme des structures de gouvernance de l’OIT, à entreprendre une évaluation de l’impact de la Déclaration de 2008 sur la justice sociale, et à prendre des mesures en fonction des conclusions et des résultats de cette évaluation.
Le monde du travail a la capacité de mettre fin à la pauvreté et d’assurer à tous un travail et un niveau de vie décents ainsi qu’une protection contre les risques liés à la vie professionnelle. Toutefois, ce potentiel ne s’est pas concrétisé et, trop souvent, les problèmes du chômage et du sous-emploi, de l’inégalité et de l’injustice s’aggravent au lieu de s’atténuer.
Ce sont les points relevés par le premier ministre, dans son allocution lors de la cérémonie d’ouverture. Ndion Ngute a relevé que le Cameroun multiplie les efforts, en ce qui concerne sa politique d’arrimage à l’évolution du monde, afin d'être à même de pouvoir concrétiser les axes stratégiques de l’Organisation Internationale du Travail.
Des appels sont lancés en faveur d’une mondialisation plus juste, d’un développement équilibré et durable et d’une croissance économique qui soit source de progrès social. Pour atteindre ces objectifs, des mesures doivent impérativement être prises au sein du monde du travail, lequel, dans le même temps, se caractérise par une évolution rapide.
Telle est la quintessence du propos du collectif des malades démunis du Cameroun s’adressant, dans une lettre signée le 23 février 2019, à madame Matshidiso Rebecca Moeti, Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique au terme de sa visite effectuée dans notre pays du 20 au 23 février dernier.
Ce qui aura suscité le courroux de nos malades démunis s’exprimant par la voix de leur porte-parole Wouassom Demetrio, est le fait pour madame Matshidiso Rebecca Moeti de s’être déclarée satisfaite du plateau technique des formations sanitaires au Cameroun. C’était lors de la conférence de presse marquant la fin de sa visite officielle dans notre pays. « Je suis satisfaite du plateau technique des formations sanitaires au Cameroun… Je salue les efforts et la politique de santé mise en place par le président Paul Biya » avait-elle alors déclarée.
Dans un ton acerbe, ladite lettre, teinté de relents politiques accable le Président de la République qui, de l’avis de monsieur Wouassom aura attendu 35 ans pour penser à mettre en place « la couverture santé universelle ». Toute chose qui relèverai, de l’avis du porte-parole des malades démunis, de la mauvaise foi du Chef de l’Etat car, « plusieurs Nations du monde appliquent déjà cette politique ».
Continuant de surfer sur la même vague, afin de démontrer que « Le système de santé au Cameroun est dérisoire et désastreux », monsieur Wouassom déclare : « Les plateaux techniques des formations sanitaires au Cameroun ne sont nullement fournis. Comme illustration, nous avons l’évacuation sanitaire fréquente des pontes du régime ; la violation du serment d’Hippocrate car Les patients démunis n’ont pas accès aux soins de santé dans nos formations sanitaires. Ils sont abandonnés à eux-mêmes et finissent par rendre l’âme sous le regard indifférent et insouciant du Personnel médical inhumain ; les démunis doivent se contenter de la piètre infrastructure hospitalière ; le vol répété des nouveau-nés dans les formations sanitaires ; la pénurie fréquente des médicaments dans les pharmacies publiques ; la forte résistance des médicaments de la rue ; la séquestration des patients démunis dans les hôpitaux publics (Hôpital Central de Yaoundé…) ; la vétusté et le délabrement avancés des édifice ; l’absence de dératisation régulière des formations sanitaires (les moustiques et les rats côtoient les malades ; la non gratuité de certains soins bien que déclarés comme tels. »
Dans la même veine, il dit: « Si les autorités gouvernementales se sont limitées à vous présenter l’apparence, sachez que même le centre mère et enfant de la fondation Chantal Biya qui vous a accueillie, ne s’occupe pas du tout des patients démunis, ils y sont refoulés comme des mal propres alors qu’elle fonctionne avec l’argent du contribuable ».
Ceci étant, en reconnaissant volontiers que tous n’est pas parfait dans notre système de santé, parions que des efforts, même si pas encore suffisants, sont fait pour permettre au grand nombre de se soigner « plus ou moins convenablement ».
Des copies de ladite lettre ont été envoyées au Ministre de la santé publique, à celui des relations extérieures, et au représentant pays OMS Cameroun.
Idrissou Alioum a rendu public ledit appel à candidature le 18 février 2019.
Au titre de l’exercice budgétaire 2019, l’Université de Maroua a décidé d’ouvrir 102 postes à pourvoir dans le cadre de la première vague du recrutement spécial de 1000 enseignants, titulaires du Doctorat ou d’un Phd dans les huit Universités d’Etat du Cameroun. L’appel à candidature est ouvert aux camerounais âgés au plus de 45 ans révolus au 1er octobre 2019, et titulaires d’un Doctorat ou d’un Phd. Les postulants ont jusqu’au 31 mai 2019 pour soumettre leurs candidatures au campus principal de Kongola. Le recrutement à l’Université de Maroua se fera exclusivement sur étude de dossier.
Ledit recrutement va permettre à l’Université de combler son effectif en matière d’enseignants qui en possède à l’heure actuelle 462. Ce qui est jugé peu pour satisfaire les attentes de près de 30 000 étudiants inscrits pour le compte de l’année académique 2018-2019. Les données officielles font état de 35 places à pourvoir à la Faculté des Arts, lettres et sciences humaines, 17 à la Faculté des Sciences, 12 à la Faculté des mines et des industries pétrolières. Les autres Facultés et grandes écoles sous la tutelle de l’Université de Maroua ont formulé une demande égale à 10 postes ou en deçà de ce chiffre.
D’après Idrissou Alioum, le quota alloué à l’Université de Maroua est de 205 postes d’enseignants d’ici 2021. Cela revient à dire qu’en 2020, on va recruter 50 et le reste en 2021. «Ces recrutements des docteurs viennent compléter le gap en enseignants, régler les questions de compétence et améliorer la qualité des enseignements et de la formation. Actuellement on a un ratio d’un enseignant pour 64 étudiants et ce gap pourra être comblé d’ici 2021 avec pour espoir d’avoir un enseignant pour 45 étudiants», indique le Recteur.
A titre de rappel, l’Université de Yaoundé 2-Soa aussi a décidé d’ouvrir des postes à pourvoir dans le cadre du recrutement spécial d’enseignants détenteurs du Phd ordonné par le Président de la République. L’institution universitaire dirigée actuellement par le Pr Adolphe Minkoa She a choisi de recruter 200 enseignants. Cela a été décidé lors du Conseil d’administration de l’Université. Ils vont travailler pour le compte des cinq établissements sous sa tutelle.
L’Université de Ngaoundéré pour sa part a décidé de recruter 130 enseignants. Le Recteur de ladite Université, le Pr. Uphie Chinje Melo s’était réjouie suite à l’annonce de ce recrutement. «Nous avons accueilli avec joie l’annonce faite par le Président de la République. C’est une bonne chose, parce que cela va nous permettre d’améliorer le ratio enseignants-étudiants», avait-elle déclaré.
Liliane N.
Alors que le conflit dans les deux régions anglophones soit entré dans sa troisième année, la population en otage dans les deux régions traverse une période de douleur et d’intenses souffrances. Des sacs mortuaires, des corps mutilés, des parties de corps découpées, des incendies d'hôpitaux et d'écoles, la non scolarisation des enfants, les enlèvements et des décapitations sont les fruits de cette guerre.
Aussi bizarre que cela puisse paraître, les États-Unis, grands donneurs de leçons universels, ne condamnent pas avec fermeté les atrocités commises par ces rebelles. Au contraire, l’Ambassade des États-Unis au Cameroun les met en veilleuse et s’acharnent contre le Gouvernement camerounais. En 2018, l'ambassadeur américain au Cameroun, Peter Henry Barlerin, a accusé les forces gouvernementales d'assassinats ciblés, de détentions illégales, d'incendies et de pillages de villages. Le mois dernier, le gouvernement Trump a annoncé qu'il allait réduire l'aide militaire au Cameroun et demander une enquête sur les violations des droits de l'homme dans les deux régions touchées. Des hommes armés tuent, brûlent, mutilent, enlèvent même des écoliers, prennent des otages contre rançons, ciblent des minorités (Mbororos) et maraudent. Pourtant, les États-Unis condamnent les forces gouvernementales qui les combattent ! Ils s'empressent de se plaindre de la prétendue conduite répréhensible des troupes gouvernementales qui, en dépit de quelques malheureux incidents, ne font que s'acquitter de leur devoir «régalien» de protection des personnes et des biens, ainsi que l'intégrité territoriale du pays. Le mois dernier, des hommes armés ont incendié des quartiers de l'hôpital du district de Kumba, brûlant vifs quatre personnes. L'Ambassade américaine au Cameroun a publié une déclaration dans laquelle les autorités ont appelé le gouvernement camerounais à mener une enquête transparente pour retrouver et punir les incendiaires. Si les forces gouvernementales étaient coupables, les États-Unis auraient utilisé la massue de la diplomatie à Yaoundé, mais ils préfèrent se contenter de propos nuancés, exprimant une sorte de doute complice, lorsque les hors-la-loi attaquent. Quand bien même les sécessionnistes ont tué un missionnaire américain l'année dernière dans la région du Nord-Ouest, les États-Unis ont été réticents à publier une déclaration les condamnant.
Le gouvernement des États-Unis et ceux d’autres pays, de même que des organisations internationales intergouvernementales ou non, telles que les Nations Unies, International Crisis Group etc... ont appelé à un dialogue élargi comme solution au conflit dans les deux régions anglophones du Cameroun. À première vue, il semble que ce soient de vrais amis du Cameroun mais sous ce beau tableau, se cache un vil et scabreux plan de changement de régime au Cameroun. L’on se souviendra que les États-Unis ont orchestré de tels plans dans plusieurs pays africains (la Libye en 2011, le Soudan, l'Irak, etc.) et malgré des résultats catastrophiques dans ces précédents, ils n'hésiteront pas à en faire de même au Cameroun.
Fidèles à eux-mêmes, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et d’autres pays semblent vouloir apprendre au Gouvernement camerounais comment gérer « la crise ». Aucun geste de bonne volonté du Gouvernement camerounais, sur la pléthore des mesures prises, ne semble jusqu’ici les convaincre. Pourtant, il suffit à ces « partenaires » d’accompagner ces mesures et de les appuyer pour que la crise se meure naturellement. Comme d'autres, ils ont appelé à un dialogue inclusif. Néanmoins, les principaux instigateurs de cette crise (camerounais tapis sur leurs territoires) collectent des fonds là-bas et les renvoient chez eux au Cameroun pour financer la guerre (Achat d’armes, de drogues, salaire des combattants, etc.). Du sang est versé parce que ces Gouvernements permettent aux membres de la diaspora de collecter et d'envoyer de l'argent au Cameroun, mettant des armes à feu entre les mains de jeunes malléables et manipulables à souhait l'avenir du Cameroun. S'ils sont vraiment des « amis » du peuple camerounais comme ils le prétendent, ils devraient mettre un terme à ces collectes de fonds.
Les Camerounais se demandent comment un terroriste comme Eric Tataw peut, dans le confort et la sécurité des États-Unis, collecter des fonds pour financer l’achat d’AK47, les incendies criminels, les décapitations, les mutilations, les meurtres et que l’Ambassade / les autorités américaines restent silencieuses.
La propagande qui alimente le conflit vient de ces pays. Les États-Unis et les autres pays devraient clouer le bec de ceux qui provoquent le chaos, sauvant ainsi des vies dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais comment peuvent-ils le faire, alors que leur intérêt est de renverser subrepticement le régime de Yaoundé ? Plus longtemps le chaos durera, plus leur projet de renverser le Président Paul Biya se précisera. L'accent est mis sur un homme à abattre même si des milliers doivent pour cela périr. Sinon comment expliquez-vous l'intérêt soudain de l'Amérique pour l'affaire Marafa Hamidou Yaya et de la France pour celle d'Amadou Vamoulke ? Il est temps de placer leur "choix" à Etoudi.
Dans un câble diplomatique rendu public grâce à WikiLeaks en 2009, il est révélé que le Ministre de la Justice et garde des sceaux du Cameroun d’alors, Amadou Ali, l'un des loyalistes du président Paul Biya, originaire de la Région de l'Extrême-Nord, a déclaré à l'Ambassadeur américain qu’après le régime actuel, le pouvoir devrait revenir au Grand Nord (Régions de l’Adamaoua, du Nord ou de l’Extrême-Nord), le premier Président du Cameroun ayant été originaire du Grand Nord, qui regroupait les trois Régions actuelles du Septentrion. Il a ajouté que les habitants du Nord soutiennent sans réserve Paul Biya, originaire du Sud du pays et du clan Béti, et ils le feront aussi longtemps qu'il souhaitera rester aux commandes du Pays. Mais après, ils revendiqueront le pouvoir qui leur revient selon eux, de droit. Avec Paul Biya à l'écart, un Marafa Hamidou Yaya du Grand Nord formé par les Américains, serait donc un choix idéal pour protéger les intérêts américains dans la sous-région. Il purge actuellement une peine de 25 ans de prison pour détournement de fonds.
Tout comme au Venezuela, où les États-Unis ont rapidement reconnu le président de l'Assemblée nationale du Venezuela, formé par les Américains, Juan Guaido, lorsqu'il s'est autoproclamé président par intérim de ce pays d'Amérique du Sud riche en pétrole, il est dans l'ADN des États-Unis de se mêler des affaires des autres pays, d’y faire et défaire des régimes au gré de leurs intérêts.
Le débarquement de S.E. Paul Biya est donc stratégique pour eux. L’une de leurs stratégies est de créer une impasse dans les deux régions anglophones, alors que le 1er grand foyer de crise, Boko Haram, est encore ardent dans le septentrion. Instrumentaliser la différence culturelle, notamment la langue (importée), l’accentuer afin de semer la haine dans les cœurs des populations de ces deux Régions vis-à-vis de Yaoundé sur un fond de révolte. La crise dite anglophone est la nouvelle piste, après les échecs itératifs de fabriquer un leader providentiel de l’opposition, à travers deux pantins : Maurice Kamto et Oshi Joshua. Ces deux chefs de l’opposition (amis de l’Occident) n’ont pas pu sortir Paul Biya des urnes. Aujourd’hui de nombreuses voix averties s’élèvent pour accuser les Etats-Unis de financer ces deux leaders de l'opposition bien que l'administration Trump ait nié.
L'Amérique, une démocratie défectueuse, où l’on peut arriver au pouvoir avec moins de voix à l’élection présidentielle que son adversaire !!! Bien inspiré par ce modèle inique, un éminent enseignant, juriste internationaliste et constitutionnaliste averti a, certainement dans une crise d’amnésie profonde l’ayant amené à oublier les fondamentaux du droit public, décidé de s’autoproclamer vainqueur de l'élection présidentielle du 7 octobre, une nuit seulement après le scrutin. Maurice Kamto, puisqu’il s’agit de lui, a juré de protéger sa "victoire" par tous les moyens, y compris la rue. Il a littéralement enfreint une loi de la démocratie ! Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux se sont sans surprise murés derrière un mutisme complice, espérant en secret un enchainement des manifestations de rue contre le président Biya, à l’image de celles du Venezuela contre le président Nicolas Maduro. En janvier dernier, le gouvernement a été contraint d'arrêter Maurice Kamto et ses partisans. A leur grand dam, les Camerounais apprécient diversement cette arrestation et canalisent plutôt leur énergie vers d'autres sujets de société.
Le chaos est la nouvelle option pour empêcher le président Paul Biya, élu démocratiquement, de mener à bien son mandat. Si les Camerounais sont décidés de s’aligner derrière un seul homme (Paul Biya), ils doivent savoir qu’au change, ils devront faire avec un pays brisé, accablé de toutes part et affaibli, au profit de l'Amérique et d'autres sangsues.
Peu après son interpellation, la petite comédienne du barreau du Cameroun, Ndocki Michelle a confié aux forces de l´ordre que c´est les metteurs en scène Kamto Maurice, Ndzongang Albert, Penda Ekoka qui leur avait demandé à elle et Djamen Célestin de se livrer à la grotesque comédie du 26 janvier à Douala.
Ceci étant dans le but de créer une étincelle qui aurait été le point de départ d´une insurrection téléguidée et planifiée et qui aurait embrassé le Cameroun tout entier. Peine perdue, le peuple Camerounais n´est pas dupe.
En cavale depuis le 28 janvier, l'actrice des réseaux sociaux et avocate Ndocki a été appréhendée hier à Idenau près de Limbé (département du Fako) non loin de la frontière nigériane, grâce aux fins limiers de la police camerounaise. Elle était en possession d´un visa clandestin canadien dans son passeport.
Il faut relever qu´aucune trace de blessure, aucune cicatrice n´a été constatée sur elle, alors qu´elle avait fait croire au monde entier avoir reçu deux balles dans sa jambe droite lors de la manifestation interdite du 26 janvier à Douala et qu'elle était à la quête d'un soulagement chez les guérisseurs dans la zone Idenau. Ndocki était l'actrice bancale d'un vaste complot insurrectionnel avorté.
Michelle a été transférée sous bonne escorte à Yaoundé où elle rejoindra à Nkondengui ses mécènes et manipulateurs Kamto, Ekoka, Ndzongang. La récréation est donc terminée et force reviendra à la LOI.
Le principal parti d'opposition nigérian a demandé l'arrêt immédiat du décomptage des résultats de l'élection présidentielle, dont la victoire était quasiment assurée pour le président sortant Muhammadu Buhari mardi soir, après l'annonce des résultats des deux tiers des Etats.
« Nigérians, ne tenez pas compte des résultats annoncés par la Commission électorale indépendante (INEC) », a lancé Tanimu Turaki, l'un des porte-parole du Parti populaire démocratique (PDP).
Depuis lundi, l'INEC lit Etat par Etat, parti par parti, les résultats dans les 36 Etats et la capitale fédérale d'Abuja. Aucune date butoir pour l'annonce officielle n'a été fixée, mais elle pourrait se dérouler dans les heures qui suivent ou dans la journée de mercredi.
« Nous, le PDP, demandons l'arrêt immédiat du comptage des résultats » a indiqué M. Turaki, arguant des fraudes massives du parti au pouvoir, notamment dans la configuration des lecteurs électroniques des cartes électorales.
Après le report in extremis des élections générales quelques heures avant l'ouverture prévue des bureaux de vote, les agents de la Commission ont dû reconfigurer 180.000 lecteurs de cartes. Dénonçant des intimidations, ainsi que l'arrestation illégale de deux représentants importants de l'opposition, M. Turaki assure que près de 200.000 voix ont été retirées injustement et illégalement des comptages dans les Etats de Nasarawa, Kogi, Plateau et dans la capitale fédérale d'Abuja.
Avec une vingtaine d'Etats déjà annoncés (sur 36), le président sortant, âgé de 76 ans, remportait mardi soir 54% des voix contre 42% pour son principal rival, l'ancien vice-président Atiku Abubakar, 72 ans, du PDP, soit une avance de près de 1,8 million de voix.
Les Etats du Sud, traditionnellement fidèles au PDP, n'avaient pas tous été annoncés, mais les gros bastions de Buhari non plus (Borno, Kebi, Zamfara), qui sont des régions très peuplées qui votent généralement en masse, contrairement au Sud.
Dès lundi après-midi, l'opposition avait dénoncé une manipulation des résultats par le parti de M. Buhari afin de se maintenir au pouvoir et elle pourrait contester en justice les résultats officiels. Retards à l'ouverture des bureaux de vote, intimidations d'électeurs, destruction de matériel électoral: la société civile et les observateurs étrangers, notamment de l'Union européenne, ont dénoncé de nombreuses irrégularités dans la tenue du scrutin et ont invité les partis qui se sentiraient lésés à utiliser les recours judiciaires.
Le nouveau bilan des violences électorales est de 53 morts, a par ailleurs déclaré Yemi Adamolekun, de l'ONG Enough is Enough, membre du groupement de la société civile Situation room, qui a surveillé le déroulement du scrutin et avait lundi évoqué le chiffre de 39 morts. Faisant état de niveaux de fraude et de violence inquiétants, elle a affirmé que certains agents de l'INEC avaient été forcés de publier leurs résultats sous la contrainte et que des enquêtes étaient en cours sur les allégations d'intimidations.
Quel que soit le niveau de fraudes ou de désorganisation du scrutin, le niveau de participation, qui devrait s'établir autour de 40%, est très faible et constitue une épine dans le pied du prochain gouvernement.
Participation faible
L'affluence a ainsi reculé dans tous les Etats dont les résultats ont déjà été annoncés - sauf à Kogi, Ekiti et Adamawa - notamment dans le Sud-Est, bastion de l'opposition où Buhari est particulièrement impopulaire. Dans l'Etat d'Abia par exemple, où les mouvements séparatistes pro-Biafra ont une forte assise populaire, le taux de participation n'a été que de 18%.
A Lagos également, capitale économique de l'Afrique de l'Ouest et réservoir très important de voix avec plus de 6 millions d'électeurs enregistrés, le niveau de participation ne dépassait pas les 20%.
Les observateurs s'inquiètent de cette faible mobilisation qui "pourrait affecter la crédibilité du vainqueur de cette élection", déjà entachée par ces accusations de fraudes.
« Il semble que les cartes d'électeurs remises gratuitement soient davantage perçues comme une carte d'identité pas cher pour obtenir un compte en banque ou un passeport, qu'un moyen de voter », regrette Feyi Fawehinmi, commentateur politique et analyste nigérian.
Nicole Ricci Minyem
Les toutes premières assises du Conseil de direction des Archives nationales, depuis l’installation de ses membres le 1er février dernier, se sont tenues le 20 février sous la présidence de Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture.
Les travaux du Conseil de direction de cette institution ont porté sur la vision stratégique et l’adoption des instruments de planification. Question de redonner aux Archives nationales leurs lettres de noblesse. Y prenaient part, Esther Olembe, directeur des Archives nationales, qu’assistait Narcisse Ekongolo Makake, directeur adjoint.
Au menu des travaux, la présentation de la vision stratégique des Archives nationales, l’examen et l’adoption des instruments de planification. Il s’agit entre autres des projets d’organigramme, de règlement intérieur et de programme annuel des Archives nationales. A l’ordre du jour, les membres de l’institution ont également procédé à l’examen du projet de budget dont l’adoption a été reportée à une session ultérieure.
Dans son propos liminaire, le président du Conseil de direction a fait savoir que cette première rencontre se veut la dernière étape de l’opérationnalisation de la nouvelle génération des Archives nationales au Cameroun. Aussi, a-t-il souhaité que les travaux se déroulent dans un esprit constructif et de convivialité. «Ceci afin de permettre aux Archives nationales de disposer des outils indispensables à son fonctionnement et d’atteindre ses objectifs. Notamment l’implémentation de son plan d’action», a indiqué le ministre.
«Au-delà de la seule conservation et de préservation des archives historiques, il appartient aux Archives Nationales de veiller à ce que l’histoire du Cameroun soit lisible, traçable aussi bien pour les générations actuelles que celles à venir. C’est donc sous ce prisme que se situe votre mission en tant que membres du Conseil de Direction, le tout premier depuis l’adoption des textes organiques des Archives Nationales, Haut lieu de Documentation de notre vie en tant que société, Etat et Nation», a indiqué Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt.
Il sera donc question pour les membres du Conseil de Direction de travailler en étroite collaboration avec la Direction. «Il ne sera toléré aucun conflit de compétence, vous avez d’ailleurs tous les outils qui fixent les règles de cette collaboration, tout autant qu’ils définissent le cadre de la collaboration et la nature des rapports entre ces deux entités d’une seule et même institution», a déclaré le Ministre.
Au terme d’un débat de plusieurs heures en huis clos, le Conseil a constaté l’absence d’instruments réglementaires permettant à l’institution de se déployer. A cet effet, il a été décidé de la mise en place d’un comité pour finaliser les projets d’organigramme, du plan des effectifs et du règlement intérieur. Les travaux se sont clôturés sur une note positive.