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A travers le  festival Kab’attitude 2019, placée sous le thème « le  Kaba, un emblème Sawa au-delà des frontières», elles attendent  propulser cette tenue africaine  sur les podiums  internationaux.  

 

Les  Femmes  Deïdo réunies au sein de l’Amicale des femmes Deïdo (Afed), veulent faire  du « Kaba Ngondo », ce  boubou féminin  long, ample et somptueux  empreint d’une simplicité et d’une élégance, qu’arborent   les femmes camerounaises, une tenue visible sur les grands podiums du monde. Présentées  aujourd'hui comme les gardiennes de la tradition du « Kaba Ngondo », elles se sont lancées depuis 2017 à travers le concept Kab’attitude, dans la valorisation de cette tenue d’origine Sawa, adoptée non seulement par toutes les camerounaises, mais aussi par les  femmes du monde entier. « Ce  concept représente les attitudes que nous voulons exprimer à notre manière autour de l’idée du Kaba, ce boubou qui est devenu africain. Le Kaba tend aussi à être international, alors nous voulons profiter de cette aubaine pour valoriser notre vêtement », explique  la présidente de l’Afed, Alice Mbappe Eyoum.

 Evènement biannuel, la 2e édition placée sous le thème « le  Kaba, un emblème Sawa au-delà des frontières», a été lancée le 2 mars dernier  par une parade à Douala  au cours de laquelle les femmes camerounaises et africaines ont exhibé des kaba aux coutures variées et  impressionnantes. « Nous sommes venues accompagner les femmes camerounaises. La femme togolaise s’habille toujours en pagne, nous avons découvert le kaba au Cameroun et nous l’avons aussi adopté. Nous sommes fières de nous habiller en kaba comme nos sœurs camerounaises », affirme Wilson Hélène, la présidente du Rassemblement des femmes togolaises au Cameroun – Douala. Outre les  togolaises, plusieurs autres délégations  étrangères  ont assisté à cet événement.    

Pour cette édition 2019,  à en croire la présidente de l’Afed,  Kab’attitude  se donne pour  objectif  de  sortir le Kaba du secteur informel, pour intéresser de manière formelle les grands couturiers faiseurs de la mode, et inciter à une industrie créatrice de richesses. « Si le Kaba peut se vendre aux galeries Lafayette à plus de 800 euros, alors il a sa place au carrefour du donné et du recevoir », dit-elle.  C’est dans cette logique que  les stylistes, modélistes, couturiers de renom ou non, amateurs et créateurs affirmés, fans de mode et observateurs, détecteurs de talents, admirateurs, sont invités à  participer  à cet avènement qui met un accent sur les dimensions culturelle et créative, humaine et festive, sociale et événementielle, dans la  mise en valeur des tissus et accessoires africains, et autres matières premières africaine transformées à l’africaine. Le festival  continuera  du 25 au 27 octobre prochain à Douala avec une Foire exposition vente et une  soirée de gala avec défilé le vendredi  08 novembre 2019.

Marie Mgué

Les différentes rues de la capitale régionale du Nord sont depuis des mois en reconstruction. Entre l’atmosphère poussiéreuse, des déviations à répétition et des tas de terres sur les voies publiques, la circulation est un véritable chemin de croix.

 

Les chantiers routiers qui piétinent dans la ville de Garoua de puis plusieurs mois, mettent ainsi les usagers de la route et riverains aux abois, ceux-ci ne sachant plus à quel Saint se vouer. Si l’initiative de réhabilitation des grandes voies de communication urbaines au centre-ville de Garoua est salutaire quant aux actions conjuguées des pouvoirs publiques et des collectivités locales pour la facilitation du transport des personnes et des biens, il est à noter le ras-le-bol des populations qui fustigent le rythme de l’évolution travaux sur les différents sites.

Au bout d’une enquête menée auprès des habitants de Garoua, il est clair que ces derniers  y voient une lenteur inqualifiable. Chez les tenancières de commerces non loin des axes routiers en chantier par exemple, la désinvolture des entreprises adjudicataires serait à l’origine. L’omniprésence de la poussière depuis le début des travaux n’est pas sans conséquences néfastes sur la santé.

Les populations plaignent leurs activités

« Je suis dans ce snack depuis des années, je loue d’abord les efforts. Garoua est entrain de se transformer en une très belle ville afin de matérialiser son développement. Mais depuis bientôt un an que durent ces travaux, c’est comme un calvaire. Je n’arrive plus à faire des recettes car ma clientèle a diminué. Les gens ont fui la poussière, ils disent que la vie n’est plus commode ici. Je me bats seulement et mon souhait le plus ardent est que, ces chantiers finissent d’ici peu pour que mon activité retrouve sa gloire d’en temps », a indiqué Clément Noubissi tenancier d’un snack-bar au quartier Roumdé-Adjia. Même cris chez les usagers de la route à Garoua où circuler impose le port d’un cache-à-nez, que l’on soit à pieds, à bord d’une moto ou d’un véhicule, pour amortir les méfaits de la poussière. Le fait le plus dénoncé, c’est donc surtout la lenteur de la réhabilitation des infrastructures routières.

Outre l’impact des travaux sur la santé, les populations dénoncent l’état actuel des choses qui rend quasiment impossible la mobilité. Pour Martin Zoua, conducteur de moto taxi, « Nous sommes obligés de faire preuve de patience. Presque toutes les voies sont barrées, nous usons de notre génie pour pouvoir nous frayer un chemin. Trop de déviations et d’encombrements. Ce qui nous mène parfois inévitablement à des accidents de la circulation ».

Les responsables privilégient la qualité des infrastructures

En revanche, chez les responsables des entreprises en charge de la réhabilitation des rues de Garoua, la lenteur ne doit pas édulcorer l’avancement des travaux. Que ce soit sur l’axe Beac-Direction Sodecoton ou sur l’axe Immeuble éducation de base-Hôpital régional de Garoua en passant par le Centre pasteur, « les travaux évoluent à un rythme voulu », à en croire Xavier Tague directeur des travaux dans une entreprise. « Les ouvriers sont à l’œuvre question de tout faire pour respecter les délais de livraison », a renchéri Daniel Essono responsable d’une société en charge des travaux.

En attendant la fin de ce « calvaire », les populations de Garoua doivent faire preuve de plus de patience et de collaboration afin de voir leur ville devenir plus moderne pour le bonheur de tous.

Innocent D.H.

Echanges commerciaux, paix et sécurité, et la crise anglophone seront entre autres les sujets au menu des entretiens avec les autorités camerounaises.

« Monsieur Afrique » du département d’État – la diplomatie américaine – se rendra du 17 au 18 mars au Cameroun. Cette visite rentre dans le cadre d’une tournée africaine qui amènera le haut responsable américain au Rwanda, en République démocratique du Congo (RDC), en Ouganda et au Cameroun. Cette tournée est prévue du 4 au 22 mars. Le diplomate se rendra également en France et en Belgique.

Selon la diplomatie américaine, Tibor Nagy va discuter échanges commerciaux, paix et sécurité, et crise anglophone avec les autorités de Yaoundé. Tibor Nagy « dans une entreprise américaine, discutera du rôle du Cameroun en tant que partenaire régional avec des représentants du gouvernement et rencontrera la société civile », fait savoir la diplomatie américaine dans un communiqué.

Le sous-secrétaire d’État américain chargé des Affaires africaines n’est pas un inconnu des dossiers qui lient son pays au Cameroun. En octobre 2018, Tibor Nagy s’inquiétait déjà de la détérioration de la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Sur la crise anglophone, le haut responsable pensait qu’elle « s’accentue de jour en jour ». « Si aucune solution n’est trouvée rapidement, nous craignons une radicalisation dans les zones anglophones qui pourrait accroître le soutien dont bénéficient les extrémistes », s’alarmait alors noté.

« La libération de 289 détenus impliqués dans la crise anglophone au Cameroun est une étape positive, mais pas suffisante. Nous exhortons toutes les parties à engager un dialogue élargi sans conditions préalables », avait commenté Tibor Nagy.

Cette visite intervient dans un contexte de frictions entre le Cameroun et les États-Unis. En effet, le 6 février 2019, des officiels Américains annonçaient que les États-Unis ont décidé de réduire leur aide militaire au Cameroun. Ils expliquent cette décision par le fait que l’armée camerounaise s’est rendue coupable d’exactions contre les civils dans la crise anglophone.

Une décision qui a suscité la réaction du gouvernement camerounais. Celui-ci s’est défendu de toutes violations des droits de l’Homme et a tenté de dédramatiser la décision américaine. Mais la dernière actualité sur la crise anglophone ne penche pas la balance du côté du gouvernement. En effet, l’armée est une fois de plus accusée d’exactions.

Selon la Radio Evangelum qui émet depuis la région du Nord-Ouest, le dimanche 17 février 2019, vers 11 heures du matin, les forces de défense du Cameroun ont pénétré dans les locaux de l’Hôpital général catholique Sainte Elizabeth et du centre cardiaque de Shisong. Ils étaient à la recherche de combattants séparatistes blessés qui auraient pu être admis à l’hôpital.

Plusieurs médias rapportent que, les soldats se sont rendus dans les salles de cette section et ont fait sortir un garçon qui prenait soin de sa grand-mère, admise à l’hôpital. Ils se sont rendus ensuite dans les sections intérieures de l’hôpital, sont allés à l’unité de chirurgie et dans les autres services.

Sœur Mary Aldrine Kinyuy, la directrice de l’hôpital note que « le risque de traumatisme chez les patients et les agents de santé est élevé. Les conséquences de l’incident sur les patients de la section du centre cardiaque pourraient être désastreuses et durables. L’administration de l’hôpital était mal à l’aise avec l’incident », rapporte le site d’information catholique Cruxnow.

 

 

Les récents événements que traverse le Cameroun sur le plan sécuritaire et politique mettent sur scène de nombreux acteurs dont les intérêts se dévoilent au fil du temps et peuvent être soit en faveur du Cameroun, soit pour ses détracteurs.

 

Tibor Peter Nagy, secrétaire d'État adjoint aux États-Unis pour les affaires africaines est attendu au Cameroun le 17 mars prochain. Cette visite entre dans le cadre d’une tournée en Afrique qu’il a entamée ce lundi 04 mars. Alors que le Cameroun se prépare à recevoir celui qui a été surnommé « Monsieur Afrique » de Donald Trump, les sujets qu’il abordera avec les autorités administratives ne désemplissent pas. De nombreux autres sujets devront être au menu des échanges.

L’émissaire du président américain devrait évoquer la gestion de la crise du Cameroun anglophone par le gouvernement camerounais, des mesures prises jusqu'à présent pour y remédier, la lutte contre Boko Haram dans les régions septentrionales, des opérations humanitaires menées en commun sur le territoire national et les défis économiques auxquels le Cameroun fait face. Comme depuis plusieurs années, les Etats-Unis pourront ainsi proposer au Cameroun des moyens d’atteindre l’objectif d’émergence.

Le politique sera également au menu avec des sujets tels que l’affaire Maurice Kamto et compagnie, actuellement en détention. L’opinion camerounaise craint qu’il accorde son soutien à ces fauteurs de trouble qui seront fixés ce mercredi 06 mars sur leur demande de libération provisoire. Tous ces doutes partent du jeu trouble que joue l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlein.

En effet, à travers une récente chronologie des faits, tout indique que l’ambassadeur américain Peter Henry Barlerin, en mission commandée au Cameroun au compte des groupes de pression divers et des lobbys d’affaires est devenu au fil des jours ce prophète qui, à force de se répandre, tient aujourd’hui mordicus à accomplir ses prévisions de chaos et de désordre social dans notre pays. Les nombreux évènements qui se sont produits ces derniers jours, tant dans les régions anglophones et dans certaines villes du Cameroun avec en pointe les diverses provocations de Maurice Kamto et de ses partisans après le scrutin du 7 octobre dernier, l’attestent à suffisance.

En 2018, l’ambassadeur américain au Cameroun, Peter Henry Barlerin, a accusé les forces gouvernementales d’assassinats ciblés, de détentions illégales, d’incendies et de pillages de villages, le tout, sans aucune preuve. C’est le même scénario qui s’est produit après l’assassinat du prêtre américain par les rebelles sécessionnistes dans la région du Sud-Ouest il y a quelques mois. Sans document valable, Peter Henry Barlerin a accusé les forces de l’ordre camerounaises d’être à l’origine des pillages dans ces deux régions : « Nous appelons instamment à l’arrêt immédiat des attaques visant sans distinction les civils et des incendies de maisons par les forces gouvernementales camerounaises, ainsi que des attaques perpétrées par les séparatistes anglophones contre les forces de sécurité et les civils. L’intimidation systématique fondée sur l’appartenance ethnique et religieuse, y compris à Yaoundé et à Douala, doit cesser. En mémoire du missionnaire américain Charles Wesco et de tous ceux qui ont perdu la vie dans la crise anglophone, nous exhortons toutes les parties à mettre fin aux violences et à entamer un large dialogue de réconciliation sans condition préalable ». Néanmoins, aucune excuse n’a été faite lorsque ces affirmations se sont avérées fausses.

Les relations entre le Cameroun et les Etats-Unis sont « excellentes », d’après le secrétaire d'État adjoint aux États-Unis pour les affaires africaines. Le seul domaine dans lequel elles piétinent est la politique, et ce parce que Peter Henry Barlerin, qui devrait servir de médiateur pour les deux Etats, se plaît à jouer  le chef de l’opposition. Plusieurs membres du gouvernement camerounais s’interrogent sur la position de ce diplomate qui soutient l’opposition dans ce désordre. Les résultats de l’élection présidentielle sont pourtant clairs et ont été approuvés tant par le peuple que par la communauté internationale et donc les Etats-Unis également.

La réaction de Tibor Peter Nagy, sous secrétaire de l’Etat américain, donnant la position du gouvernement Trump sur le scrutin du 7 octobre dernier au Cameroun, ne souffre d’aucune ambiguïté sur la qualité des rapports entre le Cameroun et les Etats-Unis. « (…) En Afrique, les Etats-Unis ne soutiennent pas des candidats, mais les processus électoraux et transparents. Le scrutin au Cameroun a été une réussite et il n’y a aucune raison de penser qu’il ne reflète pas le choix de la population (…) », estime sans ambages le haut responsable américain. Voila qui est clair pour témoigner de cette qualité des rapports entre les 2 Etats souverains pour confirmer aux yeux de tous qu’il n’existe pas de zones d’ombre dans les relations entre Yaoundé et Washington.

Sur la polémique autour du divorce entre le parti Univers et le mouvement 11 millions de citoyens, le président du parti Univers, Prosper Nkou Mvondo réaffirme qu'il n'y a aucune brouille entre lui et son "fils" Cabral Libii.

 
C'est sur le plateau de Vision 4 ce dimanche que le président Prosper Nkou Mvondo a tenu à rappeler les clauses du contrat unilatéral qui lie le parti Univers au mouvement 11 millions de citoyens. Selon le professeur d'université, le partenariat entre les deux entités politiques ne portait que sur un point unique : celui permettant au parti Univers de proposer aux échéances électorales les candidats pourvus par le mouvement 11 millions de citoyens. De ce fait, les deux entités restent libres et indépendantes quant à leurs positions sur des sujets politiques d'actualité. Sans que le point de vue de l'un soit forcément partagé par l'autre. Un contrat qui comprenait également la période des élections législatives et municipales initialement prévues en 2018.
 
"Je n'ai aucun problème avec mon fils Cabral Libii. Je vais tout faire pour que Cabral devienne le troisième président du Cameroun". A rappelé le président Nkou Mvondo. "Comme Ahidjo est arrivé à la tête de ce pays sans argent, je me battrai pour que Cabral libii soit le troisième président de ce pays. Il peut être investi par le nouveau parti créé par ses amis si il le veut, mais je le suivrai toujours car mon leitmotiv est que Cabral soit le troisième président de ce pays. Je le redis comme je l'ai dit sur une autre antenne, Cabral est de ce genre de candidat que tous les partis voudraient avoir. Sachez le, il n'y a et il n'y aura jamais de problème entre Cabral Libii et moi." 
 
"Je sais que c'est dans l'ordre des choses qu'un fils grandisse puis à un moment donné décide de partir de la maison. Mais pour ma part je donnerai toujours ma bénédiction à Cabral Libii". A renchérit Prosper Nkou Mvondo.
 
Sa position est claire. Il est évident que quelque soit le cheval politique qui portera le candidat Cabral Libii, Nkou Mvondo sera prêt à le soutenir. Est ce une myopie politique de la part du président du parti Univers qui n'a visiblement aucune ambition personnelle sur la scène nationale ? Ou alors Nkou Mvondo nous prépare une autre carte qui le fera rebondir comme le leader qu'il prétend être. Seule la suite nous dira si le professeur d'université acceptera de se laisser berner par 11 millions sans rien faire.

 

Le nouveau président de l’association sportive camerounaise de Babyfoot (Ascabafoot) dresse dans cet entretien le bilan de la première édition du tournoi national de cette discipline sportive en plein essor au Cameroun,  qui s’est tenue le weekend dernier à Douala.

 

Avant le déroulement de la compétition, l’Association sportive camerounaise de babyfoot a tenu son assemblée générale. Quels sont les principaux points de cette assise ?

Nous avons tenu une assemblée générale ordinaire vendredi dernier en présence de tous les représentants des ligues régionales que nous avons constituées.  Nous avons pu établir officiellement ces ligues par les responsables qui ont posé leur candidature. Les élections  ont eu lieu conformément aux  statuts   de l’Association. Nous comptons au total 7 ligues et 6 ont été officiellement installées.

L’Association a également  tenu son premier tournoi national, avez-vous été satisfait de la prestation des athlètes ?

Nous sommes plus que satisfaits. Nous sommes aujourd’hui confiants que demain sera plus que meilleur parce que  nous avons déroulé les premières parties à l’Université de Douala, non loin d’un stade de football où les joueurs ont abandonné la partie pour venir jouer au babyfoot. Nous avons a été surpris par la mobilisation du public. Cette mobilisation prouve que le babyfoot a sa place au sein du public camerounais.  Donc, nous pouvons affirmer que nos objectifs ont été atteints au cours de cette première édition. Nous remercions tous ceux qui nous ont soutenus. Grâce à leur confiance nous n’avons pas hésité à aller jusqu’au bout et nous sommes satisfaits de l’engouement de cette jeunesse qui participe à ce premier tournoi organisé au Cameroun. Nous avons enregistré plus d’une centaine de joueur. Nous avons eu des tournois en dames, en simple et double  ko chez les hommes.

Quelle appréciation faites-vous du niveau des compétiteurs camerounais ?

Nous  ne pouvons pas encore évaluer le niveau des joueurs, mais nous pouvons l’apprécier parce que nous avons remarqué que beaucoup de joueur ont gardé leur dextérité d’antan et qu’il nous reste maintenant un travail à faire, celui des formations pour qu’ils retrouvent les  capacités techniques qui peuvent leurs permettre de rivaliser avec les compétitions et les joueurs internationaux. Notre principal objectif  est doté le Cameroun d’une équipe nationale performante, qui peut défendre les couleurs nationales  à l’international, et pourvoir transmettre  ce sport aux générations futures.

Quelle sont les futurs  projets  de la fédération ?

Au mois d’août prochain, nous allons accueillir la Fédération internationale au Cameroun qui viendra former les acteurs locaux. Donc, le tournoi nous a permis de cibler les potentiels candidats à cette formation. Nous allons également préparer les tournois internationaux.

Au Cameroun général, le babyfoot est assimilé à un jeu de hasard. Qu’en  pensez-vous ?

Le babyfoot n’est pas un jeu de hasard, ce n’est pas un jeu pour les voyous, c’est une discipline sportive qui remplit les conditions pour faire partir des Jeux Olympiques. Cette image qu’on  a généralement du babyfoot, vient du fait qu’avant,  quand les enfants n’allaient  pas à l’école, ils se regroupaient pour jeu au babyfoot en cachette. Mais, nous voulons aujourd’hui montrer aux  parents, et à nos enfants, dans le cadre des activités que nous menons, qu’ils peuvent partager cette passion en ayant des rêves professionnels. C’est un sport qui véhicule des valeurs sociales,  de partage, de rassemblement et même de rapprochement. Le babyfoot a des valeurs particulières. Un homme peut jouer contre une femme,  un handicapé  contre une personne physiquement  apte, des choses qui ne se font pas dans les autres disciplines.

Réalisé par M.L.M.

Le Ministre de l’Habitat et du développement urbain parle de la portée du transfert des projets  aux communes pour la gestion des voiries.

 

Dans une interview récente, accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Célestine Ketcha Courtes le Ministre de l’Habitat et du développement urbain (Mindhu), indique qu’en plus de transférer les ressources financières aux communes, il faut leur apporter un certain encadrement.

« J’ai toujours dit quand j’étais Maire que si Douala, Yaoundé, sont des villes durablement développées pendant que Angossas ou Bassamba ne le sont pas, on ne parlera pas de développement durable au Cameroun. C’est en cela que la décentralisation est l’axe majeur de la politique des Grandes opportunités du Président Paul Biya. Il faut amener les Maires à rendre cette décentralisation progressive. D’ailleurs nous sommes dans une phase d’accélération de ce processus. Ainsi lorsqu’on transfère 3,5 milliards de F à l’exécutif communal qui a la mission de prestation de service public pour le bien-être des populations, il faut aussi les encadrer. Nous sommes en pleine accélération de ce processus. Les ressources transférées ont augmenté, les secteurs aussi. Il est question de transférer les compétences en matière d’entretien des voiries, des routes, mais également de l’énergie renouvelable », explique le Ministre.

Il convient de rappeler que Célestine Ketcha Courtes a présidé le lundi 4 mars 2019 la cérémonie de lancement des projets transférés pour la réhabilitation et l’entretien des voiries de 36 communes pour l’année 2019. Répondant à la question de savoir quel est l’impact dudit transfert sur le développement local, le Mindhu déclare « il est clair que cela va booster le développement local. Car, lorsque les populations vont ressentir immédiatement que leurs conditions de vie ont été améliorées, il y aura un engouement à accompagner les Maires dans ces chantiers. Surtout que nous sommes en année électorale. Il est important que les populations sentent ce septennat des Grandes opportunités qui découlent des Grandes réalisations concrètes sur le terrain.

Nous avons invité le Trésor payeur général pour qu’on apporte des éclairages sur les risques qu’il y a à mal gérer les ressources transférées en termes de gestion par régie. Car, il faut qu’il ait les mains libres, qu’ils travaillent avec les populations, et qu’ils observent les règles de gestion de ressources financières en régie. Les Maires doivent affecter les moyens dans les projets identifiés, afin d’éviter le détournement des crédits. Ils ont besoin de l’encadrement, notamment de la part du Ministère de la Décentralisation et du développement local ».

Liliane N.

 

 

 

Réunis à l’occasion de la 53ième réunion de leur comité, c’était à Dakar au Sénégal le 21 février dernier, les gouverneurs des banques centrales de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont fait le point  sur le projet de création d’une monnaie unique à leur sous-région. Ils ont par la même occasion échangé sur la convergence macroéconomique des pays membres de la CEDEAO et le renforcement de l'Agence Monétaire de l'Afrique de l'Ouest (AMAO), dont sont membres les pays ouest-africains qui ont en partage le franc CFA.

Au moment où la question de cette monnaie suscite les passions les plus folles et des débats houleux, l'économiste camerounais Jean-Marie Biada analyse le contexte et les défis.

L’intégralité de son interview.

 

Sputnik France: Les pays membres de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont réaffirmé leur volonté de mettre en place une monnaie unique d'ici 2020. Le pari pourrait-il cette fois être tenu?

Jean-Marie Biada: Théoriquement, à défaut d'être possible, cette éventualité de l'institution d'une monnaie unique dans la CEDEAO pourra être amorcée. Toutefois, au regard des faits, quelques doutes peuvent subsister sur l'efficacité de la mise en œuvre de cette initiative dans une dizaine de mois. En rappel, la CEDEAO est constituée de 15 pays membres dont huit relèvent d'une zone monétaire utilisant une monnaie unique, le franc CFA Afrique de l'Ouest (XOF) et sept autres États disposant chacun du pouvoir de battre monnaie.

À 300 jours de l'horizon visé, quelques questions d'ordre concret s'imposent à la réflexion: ces 15 États auront-ils eu le temps de faire ratifier par leurs parlements respectifs le traité ou le règlement instituant la monnaie unique ouest-africaine? Les huit Banques centrales présentes sur cet espace appelé à devenir une union économique et monétaire plus large (15 États au lieu des huit pays actuels) ont-elles déjà travaillé ou mis en place un groupe de travail devant alléger leur fusion? Les signes typographiques, visuels et autres de ce nouveau signe monétaire ont-ils déjà été définis et implémentés?
Puisque l'impression de cette monnaie unique ne commencera pas le 1er janvier 2020, des négociations entre l'UE et les huit pays où a cours le XOF au sujet du sort réservé aux devises qui sommeillent dans le compte des opérations logé à la Banque de France ont-elles déjà eu lieu? Où sont-elles en cours? À mon sens, même sans être dans le secret des dieux, l'horizon de 2020 pourra connaître, à défaut d'un glissement, un décalage.

D'autre part, le cas de l'UE peut nous enseigner. Le traité qui institue l'euro date de février 1992, mais l'euro entre en vigueur le 1er janvier 1999. Même s'il faut rappeler qu'entre-temps, une ombre de monnaie unique, appelée l'ECU, est entrée en service, en tant que panier de monnaies, avant de disparaître au 31 décembre 1998. Le retour d'expérience gagné dans la gestion de cet ECU a été bénéfique pour le lancement de la vraie monnaie unique: l'euro. Dès lors, la CEDEAO se doit d'éviter la précipitation; même si notre soutien pour cette initiative sous-continentale d'émancipation et de valorisation du continent fournisseur historique des ressources naturelles au monde entier, l'Afrique, est sans nuance.

 

Sputnik France: Certains spécialistes évoquent la convergence des monnaies comme une étape indispensable pour arriver à cette monnaie unique… Est-ce un objectif ou une condition nécessaire? Quels sont les autres préalables à la création de cette monnaie unique en Afrique l'ouest?

Jean-Marie Biada: L'économie ne se réduit pas seulement à la monnaie. Il importera donc de parler plutôt de la convergence des économies. Et dans une zone économique et monétaire, parler de convergence revient tout simplement à définir un référentiel consensuel auquel chacun des membres devrait se conformer, quelles que soient ses contraintes propres (normes à ne pas excéder en ce qui concerne l'inflation, le déficit public, la dette publique…). Ces critères assurent dans l'espace commun une stabilité monétaire. En cas de non-respect de ladite critériologie, les égoïsmes nationaux peuvent surgir et mettre à mal le fonctionnement et même la survie de l'union.

Selon certains experts partageant la même position que nous, une approche à triple détente permet de mieux analyser la convergence des économies de la CEDEAO:

  • Le rapprochement durable de la structure des prix (taux d'inflation) dans les États membres: c'est la convergence nominale, qui concerne le pouvoir d'achat.
  • Le rapprochement durable des taux de croissance économique (PIB) des membres de la CEDEAO: c'est la convergence réelle.
  • La spécialisation des économies de la CEDEAO: nous sommes en face de la convergence structurelle, qui préconise que les appareils productifs soient adaptés aux demandes intérieures et extérieures, et une forte spécialisation desdits appareils dans les secteurs où la concurrence par les prix est faible ou résiduelle.

Des mesures communes, moyennement économiques, mais éminemment politiques, devraient aussi être envisagées par la CEDEAO pour protéger et promouvoir le nouvel espace économique et monétaire attendu. Il s'agit spécialement de la Défense, la sécurité, l'exploration spatiale, la lutte généralisée contre la corruption, la nouvelle politique éducative, la culture religieuse. Concernant cette dernière initiative, précisons que tous les États émergents ou presque ont leur religion propre.

Sputnik France: Une question technique certes, mais avec un fort ancrage politique, car inhérente à la volonté des chefs d'État: quelle serait la devise idéale à laquelle arrimer cette monnaie unique?

Jean-Marie Biada: Est-ce que le dollar américain est arrimé à une autre devise? Est-ce que l'euro est arrimé à une autre devise? Que non! L'arrimage des francs CFA à l'euro tient simplement de ce que ces monnaies avant le 1er janvier 1999, date d'entrée en vigueur de l'euro, étaient connectées au franc français et comme le franc français a disparu avec l'entrée de la France dans la zone monétaire euro en janvier 1999, les francs CFA ont été automatiquement arrimés à l'euro: franc CFA Afrique de l'Ouest, franc CFA Afrique Centrale et franc CFA de l'Union des Comores ou franc comorien (KMF).

En tant que monnaie d'affirmation de son indépendance et de sa souveraineté, cette monnaie unique de la CEDEAO, souhaitée et attendue, pourra valablement fonctionner sans forcément être agrippée à une quelconque devise ni à un panier de devises; comme le rouble russe, la roupie indienne, le dong vietnamien, le réal brésilien, le rand sud-africain ou le dinar algérien.
Comme le sujet est assez technique, je peux vous rassurer qu'une équipe d'experts purement africains peut sans conteste, si elle est commise à cette tâche par les autorités continentales, leur proposer, à défaut d'une solution optimale de faisabilité, un éventail de solutions réalistes et réalisables.
C'est évident qu'un désert volontariste du sommet stratégique de chacun de nos États ne peut que maintenir durablement cette initiative louable d'émergence des Africains occidentaux, dans les encéphales, les amphithéâtres et autres centres de recherche ou appliquée. Relevons aussi que la volonté desdits chefs d'État ne peut pas être manifeste, comme nous l'aurions souhaité; car des bases militaires étrangères essaiment de part en part notre continent, dans les trois directions, Air, Terre, Mer. Même nos armées locales continuent de se développer avec confusément ou distinctement dans ses rangs, des nez battus et des nez crochus.

 

Sputnik France: Quels seraient les avantages de la monnaie unique de la CEDEAO?

Jean-Marie Biada: Étant admis que la monnaie unique de la CEDEAO, souhaitée et attendue dans un horizon plus ou moins lointain par le plus grand nombre d'acteurs africains et même européens, asiatiques et américains (l'actualité plaide pour cette position), s'inscrit dans une zone monétaire chapeautée par une Banque centrale souveraine, les avantages attendus seraient articulés pour l'essentiel autour des avantages conférés par le respect des critères de convergence à adopter et à instituer au sein de la CEDEAO:


  • La maîtrise de l'inflation induira l'augmentation du pouvoir d'achat des agents économiques.
  • La maîtrise de la dette publique rendra les États de la CEDEAO plus crédibles aux yeux des bailleurs de fonds internationaux auprès desquels ces États pourront mobiliser des financements à des taux bonifiés pour la conduite des projets locaux ou communautaires d'infrastructures.
  • La maîtrise du déficit public permettra aux États de conduire des politiques publiques efficaces, efficientes et pertinentes: l'ère des projets abandonnés s'assombrira, la disponibilité des kits de soins de certaines maladies de santé publique sera moins problématique, des écoles sans maître, des cases de santé sans personnel de santé, des bornes-fontaines stériles, s'observeront de moins en moins… à la seule condition clé que les comportements de toutes les parties prenantes s'inscrivent durablement sur la courbe ascendante de la vertu (patriotisme, esprit de travail en équipe, valorisation des compétences, intégrité, professionnalisme, loyauté, honnêteté, croyance en des valeurs non douteuses, fanatisme de très basse intensité, respect de soi-même et des autres, évitement durable du vol, prise en charge des plus faibles et autres sociaux…)

Sputnik France: La monnaie unique ouest-africaine fera-t-elle disparaître le franc CFA?

Jean-Marie Biada: En théorie, la monnaie unique a cours légal dans tous les pays membres de l'union économique. Seulement, les faits nous montrent que vous pouvez faire partie d'une union économique et monétaire et utiliser officiellement la monnaie unique et votre propre monnaie.
Le cas de l'Union européenne est édifiant à ce sujet. Avant le retrait définitif, imminent, de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, cet espace compte toujours 28 pays membres à date. Mais la zone monétaire baptisée zone euro ne compte que 19 membres. Depuis l'entrée en vigueur le 1er janvier 1999 de l'euro, la Grande-Bretagne a toujours conservé sa propre monnaie, la livre sterling. Même la République tchèque, issue de l'éclatement de la Tchécoslovaquie en deux États en 1993, a conservé sa propre monnaie, la Couronne tchèque, alors que sa république sœur, la Slovaquie, est rentrée dans la zone euro.

Donc la survenance éventuelle de la monnaie unique de l'Afrique de l'Ouest pourra ne pas sonner dans l'immédiat, le glas du franc CFA Afrique de l'Ouest; car comme l'euro, cette monnaie unique sera progressivement adoptée par les autres pays membres de l'union économique de l'Afrique de l'Ouest au détriment du franc CFA, fleuron de la zone franc. Une zone monétaire qui, rappelons-le, reste la seule zone monétaire coloniale encore en vigueur en Afrique; les autres zones monétaires coloniales sœurs, comme la zone sterling (Grande-Bretagne) ou la zone réal (Portugal) ayant disparu.

 

Le Recteur de cette Université le Pr Aurélien Maurice Sosso a signé une convention le 1er mars 2019 avec la Société internationale de chirurgie endoscopique représentée par le Pr Bruno Van Herendael son directeur médical et le Pr Jean Marie Kasia, l’administrateur directeur général du Centre hospitalier de recherche appliquée en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya.

C’est une avancée que connaît l’Université de Yaoundé I. Dans bientôt elle va pouvoir délivrer le diplôme international de chirurgie endoscopique en gynécologie, chirurgie à ventre fermé. Avec la convention que son Recteur a signée vendredi dernier, les formations, a-t-on appris, sont ouvertes à la Faculté des sciences biomédicales de l’Université. Il a été prévu que lesdites formations s’étendent sur deux ans. Et elles seront meublées par des enseignements théoriques et pratiques dont trois à six mois de stages pratiques. Les diplômes qui les sanctionneront seront co-signés par la Société internationale de chirurgie endoscopique, le Centre hospitalier de recherche appliquée en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh), l’Université de Yaoundé I et le Ministère de l’Enseignement supérieur.

Dans sa posture d’un des signataires de la convention susmentionnée, le Pr Jean Marie Kasia a déclaré que «la chirurgie endoscopique en gynécologie représente l’arme nucléaire de la médecine moderne contre les invasions barbares de la maladie et de la chirurgie classique, souvent apparentée, non sans raison, à une boucherie humaine observée dans nos pays».  Il a aussi souligné que «la convention qui est signée dans un contexte où le Cameroun cherche sa voie dans la Couverture santé universelle, tombe comme une réponse à l’un de ses préalables: La fourniture de personnels de santé en nombre suffisant dans les hôpitaux, biens formés et motivés».

Pour ce qui est des formations, le Pr Jean Marie Kasia a précisé que celles-ci auront «une expansion sous-régionale et, progressivement, continentale. C’est de cette manière que le Chracerh parviendra à donner corps à l’idéal et aux combats du couple présidentiel, déterminé à affranchir les contemporains, surtout les moins nantis, des souffrances protéiformes dues aux problèmes de santé».

A titre de rappel, au mois de février dernier, la capitale Yaoundé a abrité un atelier de vulgarisation de la chirurgie endoscopique. Les étudiants en médecine, internes, gynécologues, infirmiers et autres auxiliaires de santé ont pu prendre part audit atelier et toucher les réalités d’une technique jugée révolutionnaire. L’atelier avait connu la participation des grands maîtres de différentes compétences venus de Belgique, des Etats-Unis et d’Iran, à l’instar du Pr Van Herendael, du Dr A. Shervin et de M.K. Beikpour.

Liliane N.

 

On entendra encore parler du film « The Mercy of the Jungle » du cinéaste rwandais Joël Karekezi pendant plusieurs années.  En effet, grâce à ce film, le jeune réalisateur a décroché samedi 02 mars 2019 à Ouagadougou, l’étalon d’or de Yennenga.

 

La 26e édition du Festival panafricain du  cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) qui correspondait au cinquantenaire de la biennale, s’est déroulée du 23 février au 2 mars 2019 sous le thème central : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

Invité d’honneur à cet événement, le Rwanda a décroché le trophée le plus convoité du cinéma africain. L’étalon d’or du Yennenga a été attribué au réalisateur rwandais, Joel Karekezi pour son film « The Mercy of the jungle », traduit en français par « La miséricorde de la jungle », en présence des chefs d’État , Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Paul Kagamé (Rwanda) et Ibrahim Boubacar Keita (Mali).

Très ému d’avoir obtenu la plus haute distinction du cinéma africain, Joël Karekezi a dédié  son trophée à la cause panafricaine et à la jeune génération de cinéastes africains. A 33 ans, il est désormais le premier Rwandais à entrer dans l’Olympe cinématographique des lauréats du Fespaco : « Ce prix est une grande chose, pas seulement pour moi, mais pour toute ma génération. Cela prouve qu’on est capable de raconter nos histoires et de faire du cinéma. », a-t-il déclaré aux médias.

Sorti en 2018, « The Mercy Of the Jungle » relate l’histoire d’un soldat Congolais (le paysan Faustin) et un sergent rwandais, (Xavier). Perdus dans la jungle lors de la deuxième guerre du Congo en 1998, ils sont coincés dans cette forêt vaste et livrés à eux-mêmes, ils vont devoir affronter les obstacles de cette jungle pour survivre. Un film émouvant et antimilitariste qui dénonce l’absurdité de la guerre.

Rappelons aussi qu’en plus d’avoir reçu l’Etalon d’Or du Yennenga, l’acteur principal de ce long métrage de 90 minutes, le belge-congolais Marc Zinga, a été sacré meilleur interprétation masculine pour son rôle du Sergent Xavier dans le film.
Par ailleurs, en 2018, « The Mercy Of the Jungle » a remporté le prix Cfi du projet le plus prometteur au Marché du film de Durban. Le prix suprême du Fespaco inspire au jeune réalisateur l'envie de continuer son chemin de cinéaste : « Cela va me permettre de faire beaucoup de films. Et j’ai envie d’en faire beaucoup et de revenir ici au Fespaco ».

Il ne reste plus qu'à dire félicitations à Joël Karekezi, tout en lui souhaitant bon vent pour la suite de son aventure. 

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Sunday, 05 June 2022 11:01