La ville de Garoua dans la région du Nord, se modernise avec le financement du C2D.
L’éclairage public les jets d’eau au carrefour de la poste les jardins publics, la réhabilitation des axes routiers urbains, les photos de la ville de Garoua aujourd’hui ne sont plus en rien comparables à celle d’il y’a cinq ans.
La communauté urbaine de Garoua outre les réalisations citées ci haut a remis en marge le transport urbain par bus. Elle semble ainsi monter son vouloir de poursuivre ces réalisations qui rentrent d’ailleurs en droite ligne dans ses attributions.
Si l’on peut se frotter les mains pour ce cliché à l’actif de la CUG qui de manière globale satisfait les populations, les plaintes sont encore existantes à la CUG pour des mesures draconiennes encore à prendre sur la façon dont les usagers par autobus garent les engins sur les voies publiques.
La communauté urbaine de Garoua est-elle dans l’impossibilité d’attaquer ceux qui le font ? On croit tout de même qu’une mesure dans ce sens pourra être initiée dans les prochains jours sachant bien que cette manière de garer est à l’origine de plusieurs accidents de circulations.
Cette mesure pourrait ainsi réduire ces accidents de circulation et faire des entrées financières dans les caisses de la CUG si on instaure comme ailleurs les parkings payants . L’équipe du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Garoua qui se réuni permanemment semble être consciente de ce qui lui reste à faire et elle ne pourra réussir que grâce à l’apport des populations.
En rappel, le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) constitue pour le Cameroun le plus important programme d’annulation et de reconversion de sa dette extérieure. Au travers de ce mécanisme innovant, la France a décidé d’un effort bilatéral additionnel à l’initiative multilatérale d’allègement de la dette des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE).
En pratique, l’Etat camerounais continue d’honorer sa dette mais, aussitôt le remboursement constaté, la France reverse la somme correspondante sous forme de dons pour qu’elle soit affectée à des programmes de lutte contre la pauvreté sélectionnés d’un commun accord avec le Cameroun.
Orienté selon les priorités du Document Stratégique pour la Croissance et l’Emploi, le C2D permet aux deux pays d’instaurer à travers la synergie du développement local un dialogue constructif autour des politiques de développement en général, en associant étroitement les sociétés civiles camerounaises et françaises au suivi des différents programmes.
Félix Swaboka