Un sujet d’actualité dans un contexte marqué par la crise qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Tous les esprits s’accordent sur le fait que les langues autochtones ont leur place dans le développement, la construction de la paix et la réconciliation dans un pays. Parce que celles-ci participent au renforcement de toute identité culturelle.
Plusieurs experts s’accordent à dire que tout Camerounais, à travers sa langue nationale, s’identifie à une localité donnée. Et dans cette même localité, plusieurs autres se côtoient dans la perspective du vivre ensemble préconisé dans notre pays et qui ne fait aucun doute.
« Il y a des instruments réglementaires, législatifs et légaux, nationaux et internationaux qu’on devrait traduire en nos langues nationales pour mieux se les approprier. Grâce à ces fondamentaux réglementaires, le vivre ensemble se renforce et la négociation pacifique des conflits est possible. Ceci afin d’asseoir la paix, l’unité nationale. Dans la mesure où plusieurs personnes parlent la même langue, partagent les mêmes rites culturels et traditionnels », affirme Séraphine Sylvie Ben Bole, le sous-directeur de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au ministère de l’Education de base.
Des valeurs inestimables, vecteurs de développement comme dans le cas de la Chine qui s’est développée grâce à son génie linguistique. « Si on promeut nos langues, nous incitons également le développement parce que si on verrouille notre industrie et notre technologie à travers nos langues nationales, tout le monde viendra les apprendre pour découvrir ce qui s’y cache », conclut la même source. Une manière d’encourager les parents et les pouvoirs publics à plus d’initiation aux langues maternelles.
Fort de ses 239 langues, le Cameroun est l'un des pays dans le monde qui regorge d'une très grande diversité linguistique. Cela fait cinq ans déjà que l’apprentissage des langues maternelles signe irréversiblement son grand retour à tous les niveaux de l’éducation au Cameroun. C’est ce qui explique d’ailleurs l’ouverture des départements des langues et cultures nationales dans les universités et grandes écoles du pays.
Pour familiariser le plus tôt possible les élèves avec leurs langues maternelles, l’enseignement multilingue est en expérimentation dans des écoles-pilotes, fruits de l’initiative Ecole et langues nationales en Afrique (Elan-Afrique). L’objectif de cette organisation est de valoriser et de promouvoir lesdites langues nationales en les intégrant dans les programmes scolaires, ceci en collaboration avec le ministère de l’Education de base et des partenaires comme la Francophonie, l’Unesco et la SIL/Cameroun.
Au Cameroun, l’initiative ELAN-Afrique concerne quatre langues nationales : l’ewondo, le fufulde, le bassa et le ghomala. D’après Didier Mbouda, point focal de l’initiative Elan, « le projet-pilote concerne l’ewondo. La stratégie de l’organisation internationale de la Francophonie a consisté à produire des supports pédagogiques d’abord dans une langue, de les mettre dans le contexte, les expérimenter, les réviser si possible avant de les stabiliser et de les étendre aux trois autres langues ».
Les supports en langue ewondo sont disponibles. Ce sont : un livret de lecture de la Sil et du CP, un guide pédagogique, un lexique spécialisé pour la lecture et l’écriture. Ils ont déjà été transmis aux équipes techniques chargées du bassa, du fufulde et du ghomala, pour qu’elles s’en inspirent, afin que dès la prochaine rentrée scolaire, les classes des régions abritant l’expérimentation en disposent. A savoir l’Extrême-Nord, le Littoral et l’Ouest.
Et pour réussir ce projet des langues nationales à l’école, les enseignants sont formés en didactique du bi-plurilinguisme. Avec la méthode « lire-comprendre-écrire », de bons résultats sont escomptés par le Minedub et ses partenaires.
Otric N.
Le 21 février de chaque année est célébré dans le monde entier, la journée internationale des guides touristiques ou plutôt, disons le en anglais, The « International tourist guide day » pour rendre hommage à ses initiateurs anglo-saxons.
Les objectifs de cette journée selon la Fédération Mondiale des Associations de Guides Touristiques sont entre autres : Améliorer l’image des guides ; Rendre les guides touristiques eux-mêmes conscients de leur rôle ; Informer le public sur ce qu’est le métier de guide ; Sensibiliser les gens à leur patrimoine culturel et environnemental ; Sensibiliser les personnes aux problèmes rencontrés par les guides touristiques ; Protéger l’environnement et le patrimoine culturel grâce à la gestion professionnelle des groupes…
Au contact des visiteurs, le guide touristique dont le rôle consiste à prendre en charge une personne ou un groupe de personnes et à assurer le bon déroulement de leurs visites et de leur voyage se révèle donc d’être l’un des maillons essentiel de l’industrie touristique. Quid de cette profession dans notre pays ? Qui l’exerce ? Avec quelles qualifications ?...
Une profession largement méconnue et sous-estimée
Des informations relatives à cette profession dans notre pays sont relativement rares pour dire le moins. Il ressort de nos tentatives de les avoir que non seulement cette profession est largement méconnue et plus encore, qu’elle est grandement sous-estimée. Dans la rue, nous sommes-nous rendus compte, l’on sait trop peu que le guide touristique officiel est un véritable professionnel, devant connaitre sur le bout des doigts les monuments et autres sites qu'il fait visiter et les contextes historiques les correspondant ; toute chose qui nécessite une formation adéquate.
De l’exercice du métier de guide touristique
Ici aussi, il ne nous a pas été possible de rentrer en possession d’éléments relatifs à l’exercice de ce métier. Font flores dans le domaine, des particuliers n’ayant pas toujours suivi une formation appropriée à cette effet. Le secret de leurs réussites, la passion de leur travail mais aussi d’importants concours financiers reçus pour s’installer à leurs propres comptes. De l’avis de Naily Njamva, une jeune camerounaise ayant suivi une formation de guide touristique et aujourd’hui retournée sur les bancs de l’université faire le droit, le seul moyen de valablement s’en sortir en tant que guide touristique au Cameroun est de s’installer à son propre compte. Les emplois dans le domaine sont très saisonniers et les rémunérations pas toujours à la hauteur des sacrifices à consentir.
Des exemples comme celui de Naily sont légions. L’importance de l’industrie hôtelière n’étant plus à démontrer, le guide touristique jouant un rôle crucial dans cette chaîne, il conviendrait pour nos autorités de s’appesantir sur ce métier et le sort réservé à ceux qui l’exercent.
Ferdin N.
Moins d’un an après avoir été réélu pour un quatrième mandat avec un score sans précédent en près de 20 ans de pouvoir, le président russe voit sa cote de confiance dégringoler à ses plus bas niveaux depuis l’annexion de la Crimée en 2014, sous l’effet de la chute continue du niveau de vie depuis cinq ans, du relèvement de l’âge de la retraite et de la hausse de la TVA.
La Russie sera contrainte de déployer des armements
Après avoir assuré au début de son discours annuel au Parlement vouloir se concentrer sur la situation sociale, il s’est lancé, comme l’an dernier, dans une tirade très menaçante envers les Etats-Unis, leur reprochant le déploiement de nouveaux systèmes d’armement en Europe.
« S’ils sont déployés et livrés sur le continent européen, cela envenimera gravement la situation et créera de graves menaces pour la Russie », a déclaré le président russe, relevant que certains de ces engins pouvaient atteindre « Moscou en 10-12 minutes ». « Je vais le dire clairement et ouvertement : la Russie sera contrainte de déployer des armements qui pourront être utilisés non seulement contre les territoires d’où peut provenir une menace directe, mais aussi contre les territoires où se trouvent les centres de décision d’usage de missiles nous menaçant », a-t-il poursuivi.
L’Otan a qualifié d'« inacceptables » ces menaces de déployer de nouveaux missiles en mesure de frapper les territoires des Alliés, accusant le président russe de « tentative flagrante de détourner l’attention de sa violation du traité INF ».
La popularité de Poutine est au plus bas niveau depuis l’annexion de la Crimée. Washington a suspendu sa participation à ce traité de la Guerre froide interdisant les missiles sol-sol d’une portée de 500 à 5.500 km, accusant la Russie d’enfreindre les dispositions de ce document signé en 1987. En retour, Moscou a fait de même et, sauf coup de théâtre, le traité deviendra caduc en août.
Vladimir Poutine a accusé les Etats-Unis d’utiliser des « accusations imaginaires envers la Russie pour motiver leur sortie unilatérale », avertissant que si la Russie était « prête aux négociations », elle ne comptait pas « frapper à une porte close ». Listant les progrès des nouveaux missiles russes, présentés comme hypersoniques, invisibles ou invincibles, il a appelé les Américains à « calculer la portée et la vitesse de nouveaux armements à venir » avant de « prendre leurs décisions ».
Ces nouvelles armes avaient été présentées en détail l’an dernier dans son discours au Parlement, deux semaines avant sa réélection avec 76 % des voix. Moins d’un an après, la cote de popularité du chef de l’Etat, aujourd’hui âgé de 66 ans, était, selon le centre indépendant Levada, de 64 % en janvier, son plus bas niveau depuis l’annexion de la Crimée il y a tout juste cinq ans, contre encore 80 % au moment de sa réélection. Selon le même organisme, la proportion de Russes pessimistes sur la situation de leur pays (45 %) dépasse celle des optimistes pour la première fois depuis fin 2013.
Nicole Ricci Minyem
Aspirant rappeur, le jeune Willie McCoy venait de finir un enregistrement chez un membre de sa famille lorsqu'il a décidé de se rendre dans un fast-food mexicain, tard dans la soirée. Selon la police de Vallejo, les employés du restaurant avaient appelé pour signaler qu’une voiture était à l’arrêt dans la file du drive-in, moteur en marche, avec un homme affalé sur son volant.
Les policiers ont dit avoir aperçu une arme de poing dans la voiture. Selon eux, Willie McCoy s’est réveillé tandis qu’ils évaluaient la situation, faisant un geste vers son arme et ignorant leurs injonctions de lever « les mains en l’air ». « Craignant pour leur sécurité, les six officiers ont fait usage de leurs armes de service », a déclaré dans un communiqué la police de Vallejo. Selon les autorités, l’arme retrouvée dans la voiture était chargée et signalée volée dans l’Oregon voisin.
La police de Vallejo accusée de brutalités à plusieurs reprises
Melissa Nold, qui a elle-même appartenu aux forces de l’ordre, a estimé que si les policiers se sentaient réellement menacés, ils auraient dû s’abriter derrière leurs véhicules et utiliser leur sirène ou un mégaphone pour réveiller le jeune homme.
Le décès de Willie McCoy est l’un des derniers incidents en date d’une longue série aux Etats-Unis impliquant des policiers. La police de Vallejo notamment a déjà été à plusieurs reprises accusée de brutalités, comme en 2017, lorsqu’une vidéo avait montré un officier assis sur un homme couché à terre et lui portant plusieurs coups de poing au visage. L’an dernier, une autre vidéo avait montré un policier de Vallejo assénant des coups de lampe torche à un homme menotté et immobilisé par un de ses collègues.
« C’était excessif. Rien ne justifie un tel niveau d’usage de la force, et aucune raison n’explique qu’on tire autant de fois sur quelqu'un. C’est presque comme s’ils étaient au stand de tir », a déclaré l'avocate Melissa Nold aux médias.
Nicole Ricci Minyem
Les travaux préparatoires pour la planification de la mise en œuvre de la deuxième phase de la vision de développement de long terme se sont déroulés ce 20 Février, en présence d’Alamine Ousmane Mey, dans la salle des conférences du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).
Cette conférence vise comme objectif de recueillir les contributions du monde universitaire et professionnel dans le cadre des réflexions entamées pour la planification du développement économique et social du Cameroun pour la prochaine décennie. En d’autres termes, il est question de consulter les chercheurs, entrepreneurs privés et acteurs de la société civile dans le cadre de l’élaboration du document cadre de planification de mise en œuvre de la deuxième phase de la vision 2035.
Plus précisément, il sera question de : Recueillir les avis des chercheurs et autres acteurs sur l’état des lieux du développement économique et social du Cameroun - Recueillir les avis des chercheurs et autres acteurs sur les principales tendances et dynamiques en cours et leurs enjeux pour le développement économique et social du Cameroun durant la prochaine décennie - Recueillir les avis des chercheurs et autres acteurs sur les principales reformes à envisager pour atteindre les objectifs de développement économique et social du Cameroun durant la prochaine décennie.
Dix thématiques seront développées au cours des assises, notamment :
- Caractérisation du paradigme de développement et analyse de sa pertinence compte tenu de l’objectif d’émergence
- Diversification et compétitivité de l’économie camerounaise : quelles stratégies pour l’émergence
- Financement de l’économie et efficacité du système bancaire : quelles réformes pour améliorer l’accès au crédit
- Développement des infrastructures et de la dette publique : modalités de choix et de financement
- Agriculture, pauvreté dans le monde rural et autosuffisance alimentaire : faits stylisés, perspectives et enseignements à capitaliser pour l’émergence du Cameroun
- Education, capital humain et marché du travail : quels savoirs et compétences pour l’émergence du Cameroun
- Dynamique démographique et enjeux pour un système de protection sociale efficace, une couverture sanitaire universelle et un système de retraite soutenable.
- Mutations sociales et multiculturelles au Cameroun : opportunités et risques pour l’unité dans la diversité
- Qualité des institutions et gouvernance : état des lieux, diagnostic et reformes majeurs à envisager pour parvenir à l’émergence
- Décentralisation, développement inclusif et réduction des inégalités spatiales : défis et enjeux pour l’émergence.
Contexte
Le gouvernement a élaboré depuis 2009, une vision de développement à long terme qui vise à faire du Cameroun, un pays émergent démocratique et uni dans sa diversité à l’horizon 2035. Cette vision entend se concrétiser à terme, à travers la réalisation des bonnes performances dans le domaine économique : taux de croissance à deux chiffres, secteur industriel et manufacturier développé, positionnement stratégique dans le commerce international mais aussi dans le social : réduction de la pauvreté à son niveau le plus résiduel.
La mise en œuvre de cette vision est structurée en trois phases complémentaires qui poursuivent chacune des objectifs précis : La première phase qui va de 2010 à 2019 vise comme principal objectif de moderniser l’économie et accélérer la croissance - La deuxième phase va de 2020 à 2027 et entend déboucher sur l’atteinte par le Cameroun du statut de pays à revenu intermédiaire tranche supérieure - La troisième phase qui couvre la période allant de 2028 à 2035 poursuit comme objectif l’atteinte par le pays du statut de nouveau pays industrialise.
Nicole Ricci Minyem
« L’urgence humanitaire au Cameroun doit rester notre priorité. Nous devons intensifier nos efforts pour répondre aux besoins des populations affectées, beaucoup d’entre elles survivant dans des conditions déplorables, sans assistance humanitaire », a déclaré Allegra Baiocchi, la Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice humanitaire des Nations Unies au Cameroun.
« Ces dernières années, le financement de la réponse humanitaire n’a pas suivi le rythme des besoins. Cela signifie que nous avons été incapables de fournir suffisamment de nourriture, d'eau et de médicaments aux personnes vulnérables, de traiter la malnutrition ou d'aider les familles déplacées. C'est très préoccupant, car les besoins humanitaires vont probablement continuer à augmenter dans les mois à venir », a déclaré Mme Baiocchi.
En 2018, seuls 40% des 320 millions de dollars nécessaires à l'aide humanitaire ont été reçus. Cette année, environ 4,3 millions de personnes ont besoin d'une assistance d’urgence. Les déplacements forcés ont augmenté de 82% par rapport à 2018. La recrudescence des attaques armées a entraîné des dizaines de milliers de Nigérians à se réfugier dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, qui accueille déjà 138 000 réfugiés.
Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, 437 000 personnes ont été déracinées par la violence et 32 000 d'entre elles ont été contraintes de se réfugier au Nigéria voisin. Les régions de l'Est, de l’Adamaoua et du Nord accueillent 275 000 réfugiés centrafricains.
« Nous reconnaissons l'ampleur de l'urgence humanitaire et invitons tous les acteurs à travailler avec le gouvernement pour répondre aux besoins croissants », a déclaré le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. « Nous devons également travailler ensemble non seulement pour soulager les souffrances des populations vulnérables, mais également pour rechercher une solution durable permettant aux communautés de faire face à l'adversité », a-t-il ajouté.
Les crises liées aux violences armées s'ajoutent aux vulnérabilités chroniques existantes, notamment l'insuffisance des services de base, les épidémies, l'insécurité alimentaire et la malnutrition, ainsi que l'impact du changement climatique.
Le plan de réponse humanitaire de 2019 vise à fournir une assistance immédiate pour sauver des vies, à renforcer la protection des civils, et à identifier les risques et les vulnérabilités afin d'aider le gouvernement à renforcer la résilience des communautés face aux chocs.
Otric N.
C’était lors de son intervention ce mercredi 20 février 2019 à Gostiny Dvor, à deux pas du Kremlin, devant l’Assemblée Fédérale russe que Vladimir Poutine a tenu ce propos. Il a part la même occasion dressé un parallèle entre la mise au point du missile hypersonique russe Avangard et le lancement du premier satellite dans l’espace non sans revenir aussi sur le retrait américain du Traité FNI et les nouvelles armes russes.
« La Russie a été et restera un État souverain. C'est un axiome: soit elle le restera, soit elle n'existera plus du tout. Cela doit être clair pour nous tous », a déclaré le Président russe lors de son adresse.
Le missile Avangard
Selon le Chef de l’Etat russe, dans le ton qu’on lui connait, la mise au point du système d'armement hypersonique Avangard « revêt une importance comparable à celle du lancement du premier satellite artificiel de la Terre ». D’autres parts, le ministre russe de la défense Sergueï Choïgou, a ajouté que le premier régiment équipé du système Avangard entamerait son service dès décembre prochain.
« Chercher des points d'attache » au lieu d'imposer ses conditions
Le dirigeant russe a prôné l'importance du dialogue dans la politique extérieure, jugeant contre-productive toute tentative d'imposer ses règles du jeu. « Construire des relations avec nous, c'est chercher ensemble des points d'attache au lieu de dicter ses conditions », a-t-il indiqué. Avant de poursuivre: « Les priorités de notre politique extérieure sont tout à fait transparentes: c'est le renforcement de la confiance, la lutte contre les menaces globales, l'élargissement des liens économiques, commerciaux, éducatifs, culturels, scientifiques, la levée des barrières empêchant les communications entre les gens ».
Traité FNI
Les États-Unis auraient dû justifier de façon honnête leur retrait du traité FNI sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, mais au lieu de le faire, Washington a cherché des prétextes en attribuant à la Russie la responsabilité du non-respect présumé de l'accord, a affirmé Vladimir Poutine.
Le chef de l'État russe a noté que depuis la signature du Traité en 1987 le monde avait considérablement évolué: de nombreux pays ont continué à développer des missiles de courte et moyenne portées, contrairement à la Russie et aux États-Unis qui s'étaient volontairement limités en la matière.
Dans le même temps, Vladimir Poutine a attribué à Washington la responsabilité du non-respect du Traité FNI, ajoutant que l'administration américaine « cherchait à se blanchir et à fixer des coupables ».
La Russie est prête à se défendre, pas à attaquer
La Russie n'envisage pas d'être la première à installer ses missiles en Europe, a assuré le chef de l'État. Or, a-t-il poursuivi, si les États-Unis déploient leurs armements sur le continent, ce geste « aggravera brutalement la situation en matière de sécurité internationale et créera des menaces graves pour la Russie ».
Il a rappelé qu'il suffisait de 10 à 12 minutes à certains types de missiles pour atteindre Moscou. « Dans ce contexte nous serions contraints — je souligne que nous serions justement contraints — de prendre des mesures symétriques et supplémentaires ».
Supériorité militaire globale
Vladimir Poutine a appelé les États-Unis à « abandonner leurs illusions » d'avoir une supériorité militaire globale, ce que, selon lui, Washington avait déjà tenté d'obtenir à l'aide du système global de défense anti-missiles. « Notre réponse sera toujours fonctionnelle et efficace », a-t-il indiqué.
Des nouvelles armes dévoilées l'année dernière?
Les travaux se poursuivent pour les nouvelles armes russes présentées l'an dernier, a fait savoir le Président. Au printemps, le premier sous-marin nucléaire équipé du système autonome Poséidon sera mis à l'eau. L'année dernière, la production du système Avangard a été mise en série. Le missile intercontinental lourd Sarmat, doté d'une puissance « sans précédent », selon le chef de l'État, est actuellement soumis à des tests. Quant aux missiles hypersoniques Kinjal, ils ont pu confirmer leurs « caractéristiques uniques » lors des essais.
Qui plus est, de nouveaux missiles hypersoniques russes, dénommés Zircon, seront installés sur des sous-marins ainsi que sur des navires et pourront atteindre des cibles maritimes et terrestres.
Il s'agit de la 15e intervention présidentielle devant l'Assemblée fédérale. La première intervention de ce genre a été réalisée par le Président Boris Eltsine le 24 février 1994.
Source : sputniknews.com
Les exportations de banane du Cameroun ont atteint 21 497 tonnes au mois de janvier 2019, soit une augmentation de 5892 tonnes par rapport à décembre 2018, mois durant lequel le Cameroun avait exporté 15 605 tonnes, d’après des statistiques publiées mercredi par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).
Dans le détail, la société des Plantations du haut Penja (PHP), filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille, a exporté 19 730 tonnes en janvier 2019, soit une hausse de plus de 2 000 tonnes par rapport à janvier 2018. Avec 1767 tonnes de banane, les exportations de Boh Plantations, l’autre acteur majeur du marché, ont connu une progression de 600 tonnes en janvier 2019.
Toutefois, si l’on compare la production bananière du mois de janvier 2019 (21 497 tonnes) à celle de janvier 2018 (23 536 tonnes), on note une baisse de l’activité. En effet, la Cameroon development corporation (CDC), l’un des acteurs majeurs de la filière qui a une production moyenne de 16 000 tonnes par mois, a arrêté ses exportations depuis septembre 2018 à cause de la crise sociopolitique dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest où sont situées ses plantations.
Il faut le dire, le secteur de l'exportation de la bananes au Cameroun ne se porte pas bien. Au moins d'août dernier, le volume de bananes exportées par l'entreprise agro-industrielle publique Cameroon Development Corporation (CDC), s'est établi à 1.488 tonnes. D'après l'Association bananière du Cameroun (ASSOBACAM) qui a communiqué ces statistiques, ce chiffre est le plus faible atteint par l'entreprise agro-industrielle publique ces 13 dernières années, soit depuis 2005.
A titre de comparaison, le géant public camerounais, qui exploite de vastes plantations d'hévéa et de bananes dans la région Sud-Ouest du pays, a exporté en août 2018, près de six fois moins de bananes qu'en août 2017 où le volume s'était établi à 8.560 tonnes. C'est presque autant que ce que le volume exporté par la société Boh Plantations (BPL) qui n'est pourtant qu'un petit poucet comparé CDC.
Selon l'ASSOBACAM, sur la même période la BPL a pu exporter un volume de 1.164 tonnes de bananes. Quant au leader du marché local, la société des plantations du Haut Penja (PHP), elle reste bien loin des deux dernières, réussissant à exporter un volume total de 12.261 tonnes de bananes durant août 2018.
Liliane N.
Prévu pour débuter au mois de mars prochain selon le ministère de la Santé publique (Minsanté), la campagne de distribution des moustiquaires à longue durée d’action (Milda) en est la phase du dénombrement des ménages devant recevoir ce précieux outil de lutte contre le paludisme dans la région du Littoral.
A cette étape, le processus consiste à connaitre exactement le nombre de personnes par habitation. L’objectif, du reste trivial, est d’assurer une distribution efficiente de ce précieux outil de lutte contre le paludisme. A l’heure actuelle et ce depuis le 16 février dernier, les équipes de dénombrement sillonnent 13 districts de santé de la région du Littoral. Ces derniers sont précisément, à Douala, les districts de santé de Mboko, de Deïdo, de la Cité des Palmiers, de Logbaba, de Japoma et de Bangue. Hors de la ville de Douala, ce sont les districts de santé d’Edéa, de Ngambe, de Ndom, de Yabassi, de Kondjock, de Puma et de Manoka qui sont également concernés.
Pour autant, selon des responsables régionaux du Ministère de la Santé Publique, ce ne sont pas ces 13 districts de santé qui seront couvert lors la première phase de distribution de ces moustiquaires. Sans que énumération de ceux des districts qui seront concernés par cette première phase n’est été faite, ces responsables indiquent simplement que ceux des districts qui ne seront pas touchés au mois de mars, le seront lors de la prochaine campagne prévue se tenir au mois de juillet prochain.
Toujours selon les responsables régionaux, ce sont près cinq cent mille ménages desdits districts de santé qui sont concernés par cette campagne de distribution gratuite des moustiquaires à longue durée d’action. Ces derniers recevront plus d’un million de Milda au total. Toutes les précautions seront prises pour qu’aucun ménage dans les districts de santé concernés ne soit oublié.
Prévu s’achever dans 5 jours, ce processus met à contribution de nombreux jeunes identifiables par leurs badges, jeunes qui font du porte-à-porte pour recueillir les précieuses informations devant permettre in fine, la bonne conduite de l’opération de distribution proprement dite. Il convient donc pour les populations des districts de santé concernés de bien les accueillir et de leur fournir des informations justes…
Bien que nous n’ayons pu nous procurer les données relatives à l’évolution de la prévalence du paludisme depuis la première distribution des Milda, au Minsanté, l’on nous assure que le nombre de cas de personnes atteintes par cette maladie aurait « significativement » diminué.
Ferdin N.
Nonobstant une campagne médiatique dont ternir l’image du Cameroun semble être le fondement, nonobstant le grossissement des traits en ce qui concerne l’insécurité dans notre pays et en particulier dans la région de l’Extrême-nord, de plus en plus, les touristes étrangers affluent.
Selon monsieur Norbert Stede, Président du Syndicat Patronal de L’industrie de l’Hôtellerie et du Tourisme (Spiht) de l’Extrême-Nord, les réservations dans les hôtels par les étrangers n’ont de cesse d’aller croissant. Ces propos corroborent ceux de monsieur Issa Mahamat, Délégué Régional du Tourisme et des Loisirs de l’Extrême-Nord qui indiquait avant lui, le regain d’intérêt des touristes étrangers pour cette région. En effet avons-nous appris du Délégué Régional, c’est depuis le mois de nombre 2018 qu’individuellement ou en petit groupe, des touristes de plusieurs nationalités dont principalement des polonais, des allemands et des italiens visitent villes et villages de la région.
Depuis le 10 février dernier, sillonne l’Extrême-nord, une délégation de 11 touristes italiens avec à leur tête Vittorio Coccletti. « J’ai voulu d’abord venir seul comme éclaireur pour tester le niveau de sécurité, mais mes compatriotes ont insisté pour venir avec moi. Et depuis notre arrivée, il y a trois jours, tout se passe à merveille ». Déclare-t-il visiblement ravi annonçant par la même occasion l’arrivée prochaine d’une délégation de 21 autres de ses compatriotes.
La fête de la jeunesse célébrée le lendemain de leur arrivé a été manifestement une aubaine pour nos hôtes. S’étant plongés dans cette célébration, cette dernière leur aura permis de jauger le niveau de sécurité au regard des informations pas toujours fondées relayées par des médias. « Sur le terrain, nous avons constaté le contraire, les gens s’amusent, ils sont sympathiques, accueillants. Nous n’avons vu aucun signe d’insécurité », témoigne Marguerita Ghirardi, membre de cette délégation italienne.
Pouss et Maga dans le Mayo-Danay, Bogo dans le Diamaré ont été les localités visitées après Maroua. Les 11 italiens ont ainsi pu admirer, à 04 kilomètres du centre de Pouss, sur la route de Tékélé, la culture Musgum dans toute sa richesse et sa splendeur à travers leurs cases obus. La contemplation des verdoyantes et luxuriantes berges du lac artificiel de Maga n’a pas été en reste. A Bogo dans le Diamaré, c’est à l’esplanade du Lamidat qu’ils ont été gratifiés d’une extraordinaire fantasia.
Des échanges avec les populations ont aussi ponctués ces arrêts. La suite de leur programme prévoit des visites dans le Mayo-Sava où ils ne manqueront certainement pas de visiter le Lamidat chargé d’histoire d’Oudjoula. Dans le Mayo-Tsanaga, nul doute que les plaines des monts Rhumsiki sauront les séduire. A ceux des touristes encore dans l’expectative, l’illustration est faite que vous pouvez visiter le Cameroun : il vous tend les bras.
Ferdin N.
L'Assemblée nationale française, sous la houlette de Reporters sans frontières (RSF) a abrité, mardi, une conférence de presse destinée à demander la libération immédiate de l’ancien dirigeant de la radiotélévision publique camerounaise (CRTV), Amadou Vamoulké, poursuivi pour des faits de détournement de près de 27,8 milliards FCFA.
Lors de cette rencontre, rapporte l’Agence de presse africaine, les élus Sébastien Nadot et Eric Coquerel ont annoncé leur intention de solliciter un rendez-vous auprès de la présidence de la République et du ministère des Affaires étrangères, afin d’évoquer la situation du détenu et n’ont pas exclu pas d’envoyer une délégation parlementaire au Cameroun.
Incarcéré depuis plus de 30 mois, le concerné doit comparaître pour la 17ème fois le 1er mars prochain devant le Tribunal criminel spécial (TCS), les audiences précédentes n’ayant parfois duré qu’une poignée de minutes.
En fin janvier dernier, 09 parlementaires français, issus de différentes sensibilités politiques, avaient déjà adressé une lettre au président Emmanuel Macron et au ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, leur demandant d’user de « leurs relations diplomatiques privilégiées afin d’assurer la réhabilitation et la libération la plus rapide possible » du journaliste.
Pour le Quai d’Orsay, « l’accusation n’a pas apporté de preuve de la pertinence de son action », le gouvernement français assurant par ailleurs qu’il suivra « avec la plus grande attention » les conclusions du groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies, l’ONU, saisi depuis le 16 janvier 2019 par RSF sur le cas Vamoulké, aux affaires entre 2005 et 2016.
Selon le responsable du bureau Afrique de cette organisation, Arnaud Froger, évoquant une «cabale judiciaire», «après plus de deux ans et demi de détention provisoire, le caractère arbitraire et politique de la détention de ce journaliste ne fait aucun doute et les soutiens pour demander sa libération dépassent largement les frontières du Cameroun».
« Notre organisation est déterminée à poursuivre et accentuer la mobilisation pour que cette cabale judiciaire prenne fin. Amadou Vamoulké est unanimement salué par ses pairs pour sa défense d’un journalisme éthique et indépendant. Il n’a rien à faire en prison », a-t-il ajouté.
Au cours des seize audiences, dont la plupart n’ont duré qu’une poignée de minutes, l’accusation n’a fourni aucune preuve. L’enquête publiée par RSF en novembre dernier avait au contraire souligné les qualités de gestionnaire et l’indépendance éditoriale promue par Amadou Vamoulké lorsqu’il dirigeait l’office de radiodiffusion du Cameroun, la CRTV.
Otric N.
La prévalence nationale est plus prononcée chez les adultes de 15-49 ans, et environ 40.000 nouveaux cas d’infection sont enregistrés chaque année chez les 15-64 ans.
Le taux de prévalence du Vih/Sida est actuellement de 3,4% au Cameroun contre 4,3% en 2011 et 3,9% en 2016, selon les résultats préliminaires de l’enquête auprès des ménages pour l’évaluation de l’impact de la pandémie (Camphia), publié par le ministère de la Santé publique (Minsante).
L’incidence de l’infection au Vih est en outre plus élevée chez les femmes que chez les hommes, la tranche des 15-24 ans étant la plus exposée à la pandémie, alors que la transmission de la mère à l’enfant touche à peine 0,1%, contre 7,8% en 2012.
Selon le Minsante, le taux de couverture pour le traitement antirétroviral (ARV) est quant à lui passé de 42,5% en 2017 à 51% en 2018, la file active des personnes sous traitement atteignant 224.000 personnes en juin 2017, dont quelque 8500 enfants de moins de 15 ans.
La Camphia, rappelle-t-on, a été lancée en avril auprès de 14.000 ménages, soit environ 33.000 personnes âgées de 0 à 64 ans sélectionnées de façon aléatoire. Selon le rapport Camphia 2017, plus de 79000 enfants et adolescents vivent avec le Vih au Cameroun, avec une prévalence de 1.2% chez les 15-24 ans, et un pic chez les filles soit 2.0% contre 0.4% chez les garçons.
Le Cameroun a encore beaucoup d’effort à fournir pour protéger cette couche vulnérable, pour faciliter l’accès au traitement antirétroviral des enfants et des adolescents, et limiter la mortalité liée au Vih chez cette tranche de la population.
Pour accompagner le gouvernement dans sa politique de lutte contre le Vih-Sida, un Réseau camerounais de jeunes positifs a été créé par un ensemble de jeune vivant avec le Vih. Avec environ 500 mille membres répartis sur le territoire national, cette toute première association des jeunes vivants avec le Vih-sida, milite pour la sensibilisation et la protection de ces personnes vulnérables.
Cette initiative est soutenue par l’Organisation des nations unies pour l’enfance au Cameroun (Unicef), qui souligne que ces jeunes sont mieux placés pour défendre leur cause. « Aujourd’hui, plus que jamais, nous sommes convaincus que la génération sans sida ne peut se bâtir sans un engagement et une implication réelle de la communauté et des groupes vulnérables qui subissent le poids de l’épidémie», explique le représentant de l’Unicef au Cameroun, Jacques Broyer.
Le Réseau qui a en son sein, environ 500 mille enfants et adolescents séropositifs âgés entre 10 et 24 ans, est ouvert à tous les jeunes touchés par cette pandémie.
Otric N.
Plus de 900 entreprises et organisations exposent leur savoir-faire à l’occasion de la 7ème édition du Salon Promote, dont l’innovation fait partie des axes majeurs cette année.
Du 16 au 24 février 2019 se déroule à Yaoundé, la septième édition du Salon international de l’entreprise, de la Pme et du partenariat (Promote) où près d’un millier d’exposants sont présents à ce rendez-vous du monde des affaires.
Dans un environnement économique difficile où des initiatives visant à booster la production nationale et les activités génératrices de revenus sont les bienvenues, le gouvernement camerounais s’est dit déterminé à accompagner l’entrepreneuriat local et étranger en vue de susciter et d’encourager des investissements.
En procédant à l’ouverture officielle du Salon, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a salué cette initiative rappelant qu’«en six éditions, le Cameroun a accueilli environ 5.000 entreprises participantes venues de tous horizons. Je ne doute pas que les participants à cette édition sauront tirer avantage de cet acte. C’est sur cette note d’espoir que je déclare solennellement ouverte la 7ème édition du salon international Promote».
Selon la Fondation Inter-progress dirigée par Pierre Zumbach, organisatrice de cet événement pour le compte du gouvernement camerounais, plus de 900 entreprises et organisations prennent part à cet évènement, présenté comme étant l’un des plus grands rendez-vous des affaires en Afrique au Sud du Sahara au cours duquel plus d’un million de visiteurs sont attendus.
L’édition de cette année est placée sous le thème «climat des affaires et développement durable de l’économie, l’énergie et le sociétal». Une rencontre économique qui regroupe des exposants évoluant dans divers secteurs d’activité provenant du Cameroun, d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe. Outre des activités purement commerciales menées par des exposants, des rencontres B to B, des visites d’entreprises, des conférences-débats sur des thématiques à caractère économique.
Rappelons que Promote est une plateforme de réseautage actif, un exceptionnel gisement de contacts et d’informations qui, à travers ses espaces d'exposition thématiques, rencontres professionnelles, conférences et débats, animations économiques et culturelles, permet d’entreprendre et de booster les affaires, faire mieux connaître son savoir-faire et renforcer l’image et la notoriété de sa structure.
Un événement tel que Promote est un puissant levier de changement, de promotion du savoir-faire et de l’expertise des acteurs institutionnels et privés des différents pays participants. En effet, le fait de rassembler dans un même lieu un grand nombre de participants pendant une période donnée constitue d'ailleurs une opportunité unique pour favoriser la prise de conscience des enjeux du développement durable.
Moment d’échange propice à la sensibilisation, laboratoire pour tester de nouvelles façons de faire, de nouveaux modèles et de nouvelles technologies, c’est aussi l’occasion de communiquer sur des valeurs fortes et porteuses de sens.
Otric N.