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Le Cameroun se joint au reste du monde pour célébrer ce 21 janvier 2019, la journée internationale de la langue maternelle, avec pour thème : « Les langues autochtones, ça compte pour le développement, la construction de la paix et la réconciliation ».

 

Un sujet d’actualité dans un contexte marqué par la crise qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Tous les esprits s’accordent sur le fait que les langues autochtones ont leur place dans le développement, la construction de la paix et la réconciliation dans un pays. Parce que celles-ci participent au renforcement de toute identité culturelle.

Plusieurs experts s’accordent à dire que tout Camerounais, à travers sa langue nationale, s’identifie à une localité donnée. Et dans cette même localité, plusieurs autres se côtoient dans la perspective du vivre ensemble préconisé dans notre pays et qui ne fait aucun doute.

« Il y a des instruments réglementaires, législatifs et légaux, nationaux et internationaux qu’on devrait traduire en nos langues nationales pour mieux se les approprier. Grâce à ces fondamentaux réglementaires, le vivre ensemble se renforce et la négociation pacifique des conflits est possible. Ceci afin d’asseoir la paix, l’unité nationale. Dans la mesure où plusieurs personnes parlent la même langue, partagent les mêmes rites culturels et traditionnels », affirme Séraphine Sylvie Ben Bole, le sous-directeur de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au ministère de l’Education de base.

Des valeurs inestimables, vecteurs de développement comme dans le cas de la Chine qui s’est développée grâce à son génie linguistique. « Si on promeut nos langues, nous incitons également le développement parce que si on verrouille notre industrie et notre technologie à travers nos langues nationales, tout le monde viendra les apprendre pour découvrir ce qui s’y cache », conclut la même source. Une manière d’encourager les parents et les pouvoirs publics à plus d’initiation aux langues maternelles.

Fort de ses 239 langues, le Cameroun est l'un des pays dans le monde qui regorge d'une très grande diversité linguistique. Cela fait cinq ans déjà que l’apprentissage des langues maternelles signe irréversiblement son grand retour à tous les niveaux de l’éducation au Cameroun. C’est ce qui explique d’ailleurs l’ouverture des départements des langues et cultures nationales dans les universités et grandes écoles du pays.

Pour familiariser le plus tôt possible les élèves avec leurs langues maternelles, l’enseignement multilingue est en expérimentation dans des écoles-pilotes, fruits de l’initiative Ecole et langues nationales en Afrique (Elan-Afrique). L’objectif de cette organisation est de valoriser et de promouvoir lesdites langues nationales en les intégrant dans les programmes scolaires, ceci en collaboration avec le ministère de l’Education de base et des partenaires comme la Francophonie, l’Unesco et la SIL/Cameroun.

Au Cameroun, l’initiative ELAN-Afrique concerne quatre langues nationales : l’ewondo, le fufulde, le bassa et le ghomala. D’après Didier Mbouda, point focal de l’initiative Elan, « le projet-pilote concerne l’ewondo. La stratégie de l’organisation internationale de la Francophonie a consisté à produire des supports pédagogiques d’abord dans une langue, de les mettre dans le contexte, les expérimenter, les réviser si possible avant de les stabiliser et de les étendre aux trois autres langues ».

Les supports en langue ewondo sont disponibles. Ce sont : un livret de lecture de la Sil et du CP, un guide pédagogique, un lexique spécialisé pour la lecture et l’écriture. Ils ont déjà été transmis aux équipes techniques chargées du bassa, du fufulde et du ghomala, pour qu’elles s’en inspirent, afin que dès la prochaine rentrée scolaire, les classes des régions abritant l’expérimentation en disposent. A savoir l’Extrême-Nord, le Littoral et l’Ouest.

Et pour réussir ce projet des langues nationales à l’école, les enseignants sont formés en didactique du bi-plurilinguisme. Avec la méthode « lire-comprendre-écrire », de bons résultats sont escomptés par le Minedub et ses partenaires.

Otric N.

Incontestablement, Le tourisme dans de nombreux pays est devenu l’un des secteurs économiques les plus importants. Ce secteur est même devenu sur le plan mondial, un acteur économique à part entière générant d’importantes ressources.

 

Le 21 février de chaque année est célébré dans le monde entier, la journée internationale des guides touristiques ou plutôt, disons le en anglais, The « International tourist guide day » pour rendre hommage à ses initiateurs anglo-saxons.

Les objectifs de cette journée selon la Fédération Mondiale des Associations de Guides Touristiques sont entre autres : Améliorer l’image des guides ; Rendre les guides touristiques eux-mêmes conscients de leur rôle ; Informer le public sur ce qu’est le métier de guide ; Sensibiliser les gens à leur patrimoine culturel et environnemental ; Sensibiliser les personnes aux problèmes rencontrés par les guides touristiques ; Protéger l’environnement et le patrimoine culturel grâce à la gestion professionnelle des groupes…

Au contact des visiteurs, le guide touristique dont le rôle consiste à prendre en charge une personne ou un groupe de personnes et à assurer le bon déroulement de leurs visites et de leur voyage se révèle donc d’être l’un des maillons essentiel de l’industrie touristique. Quid de cette profession dans notre pays ? Qui l’exerce ? Avec quelles qualifications ?...

Une profession largement méconnue et sous-estimée

Des informations relatives à cette profession dans notre pays sont relativement rares pour dire le moins. Il ressort de nos tentatives de les avoir que non seulement cette profession est largement méconnue et plus encore, qu’elle est grandement sous-estimée. Dans la rue, nous sommes-nous rendus compte, l’on sait trop peu que le guide touristique officiel est un véritable professionnel, devant connaitre sur le bout des doigts les monuments et autres sites qu'il fait visiter et les contextes historiques les correspondant ; toute chose qui nécessite une formation adéquate.

De l’exercice du métier de guide touristique

Ici aussi, il ne nous a pas été possible de rentrer en possession d’éléments relatifs à l’exercice de ce métier. Font flores dans le domaine, des particuliers n’ayant pas toujours suivi une formation appropriée à cette effet. Le secret de leurs réussites, la passion de leur travail mais aussi d’importants concours financiers reçus pour s’installer à leurs propres comptes. De l’avis de Naily Njamva, une jeune camerounaise ayant suivi une formation de guide touristique et aujourd’hui retournée sur les bancs de l’université faire le droit, le seul moyen de valablement s’en sortir en tant que guide touristique au Cameroun est de s’installer à son propre compte. Les emplois dans le domaine sont très saisonniers et les rémunérations pas toujours à la hauteur des sacrifices à consentir.

Des exemples comme celui de Naily sont légions. L’importance de l’industrie hôtelière n’étant plus à démontrer, le guide touristique jouant un rôle crucial dans cette chaîne, il conviendrait pour nos autorités de s’appesantir sur ce métier et le sort réservé à ceux qui l’exercent. 

Ferdin N.

En chute dans les sondages, le président russe a assuré ce mercredi qu’il entend améliorer la qualité de vie de ses compatriotes, mais aussi menacé de déployer les nouvelles armes de la Russie contre les pays occidentaux.

 

Moins d’un an après avoir été réélu pour un quatrième mandat avec un score sans précédent en près de 20 ans de pouvoir, le président russe voit sa cote de confiance dégringoler à ses plus bas niveaux depuis l’annexion de la Crimée en 2014, sous l’effet de la chute continue du niveau de vie depuis cinq ans, du relèvement de l’âge de la retraite et de la hausse de la TVA.

 

La Russie sera contrainte de déployer des armements 

Après avoir assuré au début de son discours annuel au Parlement vouloir se concentrer sur la situation sociale, il s’est lancé, comme l’an dernier, dans une tirade très menaçante envers les Etats-Unis, leur reprochant le déploiement de nouveaux systèmes d’armement en Europe.

« S’ils sont déployés et livrés sur le continent européen, cela envenimera gravement la situation et créera de graves menaces pour la Russie », a déclaré le président russe, relevant que certains de ces engins pouvaient atteindre « Moscou en 10-12 minutes ». « Je vais le dire clairement et ouvertement : la Russie sera contrainte de déployer des armements qui pourront être utilisés non seulement contre les territoires d’où peut provenir une menace directe, mais aussi contre les territoires où se trouvent les centres de décision d’usage de missiles nous menaçant », a-t-il poursuivi.

L’Otan a qualifié d'« inacceptables » ces menaces de déployer de nouveaux missiles en mesure de frapper les territoires des Alliés, accusant le président russe de « tentative flagrante de détourner l’attention de sa violation du traité INF ».

 

La popularité de Poutine est au plus bas niveau depuis l’annexion de la Crimée. Washington a suspendu sa participation à ce traité de la Guerre froide interdisant les missiles sol-sol d’une portée de 500 à 5.500 km, accusant la Russie d’enfreindre les dispositions de ce document signé en 1987. En retour, Moscou a fait de même et, sauf coup de théâtre, le traité deviendra caduc en août.

Vladimir Poutine a accusé les Etats-Unis d’utiliser des « accusations imaginaires envers la Russie pour motiver leur sortie unilatérale », avertissant que si la Russie était « prête aux négociations », elle ne comptait pas « frapper à une porte close ». Listant les progrès des nouveaux missiles russes, présentés comme hypersoniques, invisibles ou invincibles, il a appelé les Américains à « calculer la portée et la vitesse de nouveaux armements à venir » avant de « prendre leurs décisions ».

Ces nouvelles armes avaient été présentées en détail l’an dernier dans son discours au Parlement, deux semaines avant sa réélection avec 76 % des voix. Moins d’un an après, la cote de popularité du chef de l’Etat, aujourd’hui âgé de 66 ans, était, selon le centre indépendant Levada, de 64 % en janvier, son plus bas niveau depuis l’annexion de la Crimée il y a tout juste cinq ans, contre encore 80 % au moment de sa réélection. Selon le même organisme, la proportion de Russes pessimistes sur la situation de leur pays (45 %) dépasse celle des optimistes pour la première fois depuis fin 2013.

 

Nicole Ricci Minyem

Selon Melissa Nold, l’avocate de la famille, lors d’une conférence de presse ce 20 Février, six policiers au total ont ouvert le feu sur Willie McCoy, 20 ans, le touchant au visage, à la gorge, à la poitrine, à l’oreille, dans les bras et les épaules. Les faits se sont produits le 6 février dans la ville de Vallejo, près de San Francisco en Californie.  

 

Aspirant rappeur, le jeune Willie McCoy venait de finir un enregistrement chez un membre de sa famille lorsqu'il a décidé de se rendre dans un fast-food mexicain, tard dans la soirée. Selon la police de Vallejo, les employés du restaurant avaient appelé pour signaler qu’une voiture était à l’arrêt dans la file du drive-in, moteur en marche, avec un homme affalé sur son volant.

Les policiers ont dit avoir aperçu une arme de poing dans la voiture. Selon eux, Willie McCoy s’est réveillé tandis qu’ils évaluaient la situation, faisant un geste vers son arme et ignorant leurs injonctions de lever « les mains en l’air ». « Craignant pour leur sécurité, les six officiers ont fait usage de leurs armes de service », a déclaré dans un communiqué la police de Vallejo. Selon les autorités, l’arme retrouvée dans la voiture était chargée et signalée volée dans l’Oregon voisin.

 

La police de Vallejo accusée de brutalités à plusieurs reprises

Melissa Nold, qui a elle-même appartenu aux forces de l’ordre, a estimé que si les policiers se sentaient réellement menacés, ils auraient dû s’abriter derrière leurs véhicules et utiliser leur sirène ou un mégaphone pour réveiller le jeune homme.

Le décès de Willie McCoy est l’un des derniers incidents en date d’une longue série aux Etats-Unis impliquant des policiers. La police de Vallejo notamment a déjà été à plusieurs reprises accusée de brutalités, comme en 2017, lorsqu’une vidéo avait montré un officier assis sur un homme couché à terre et lui portant plusieurs coups de poing au visage. L’an dernier, une autre vidéo avait montré un policier de Vallejo assénant des coups de lampe torche à un homme menotté et immobilisé par un de ses collègues.

« C’était excessif. Rien ne justifie un tel niveau d’usage de la force, et aucune raison n’explique qu’on tire autant de fois sur quelqu'un. C’est presque comme s’ils étaient au stand de tir », a déclaré l'avocate Melissa Nold aux médias.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Les travaux préparatoires pour la planification de la mise en œuvre de la deuxième phase de la vision de développement de long terme se sont déroulés ce 20 Février, en présence d’Alamine Ousmane Mey, dans la salle des conférences du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). 

 

 

Cette conférence vise comme objectif de recueillir les contributions du monde universitaire et professionnel dans le cadre des réflexions entamées pour la planification du développement économique et social du Cameroun pour la prochaine décennie. En d’autres termes, il est question de consulter les chercheurs, entrepreneurs privés et acteurs de la société civile dans le cadre de l’élaboration du document cadre de planification de mise en œuvre de la deuxième phase de la vision 2035.

Plus précisément, il sera question de : Recueillir les avis des chercheurs et autres acteurs sur l’état des lieux du développement économique et social du Cameroun -  Recueillir les avis des chercheurs et autres acteurs sur les principales tendances et dynamiques en cours et leurs enjeux pour le développement économique et social du Cameroun durant la prochaine décennie -  Recueillir les avis des chercheurs et autres acteurs sur les principales reformes à envisager pour atteindre les objectifs de développement économique et social du Cameroun durant la prochaine décennie.

Dix thématiques seront développées au cours des assises, notamment :

- Caractérisation du paradigme de développement et analyse de sa pertinence compte tenu de l’objectif d’émergence

- Diversification et compétitivité de l’économie camerounaise : quelles stratégies pour l’émergence

- Financement de l’économie et efficacité du système bancaire : quelles réformes pour améliorer l’accès au crédit

- Développement des infrastructures et de la dette publique : modalités de choix et de financement

- Agriculture, pauvreté dans le monde rural et autosuffisance alimentaire : faits stylisés, perspectives et enseignements à capitaliser pour l’émergence du Cameroun  

- Education, capital humain et marché du travail : quels savoirs et compétences pour l’émergence du Cameroun

- Dynamique démographique et enjeux pour un système de protection sociale efficace, une couverture sanitaire universelle et un système de retraite soutenable.

- Mutations sociales et multiculturelles au Cameroun : opportunités et risques pour l’unité dans la diversité

- Qualité des institutions et gouvernance : état des lieux, diagnostic et reformes majeurs à envisager pour parvenir à l’émergence

- Décentralisation, développement inclusif et réduction des inégalités spatiales : défis et enjeux pour l’émergence.

 

Contexte

Le gouvernement a élaboré depuis 2009, une vision de développement à long terme qui vise à faire du Cameroun, un pays émergent démocratique et uni dans sa diversité à l’horizon 2035. Cette vision entend se concrétiser à terme, à travers la réalisation des bonnes performances dans le domaine économique : taux de croissance à deux chiffres, secteur industriel et manufacturier développé, positionnement stratégique dans le commerce international mais aussi dans le social : réduction de la pauvreté à son niveau le plus résiduel.

La mise en œuvre de cette vision est structurée en trois phases complémentaires qui poursuivent chacune des objectifs précis :  La première phase qui va de 2010 à 2019 vise comme principal objectif de moderniser l’économie et accélérer la croissance - La deuxième phase va de 2020 à 2027 et entend déboucher sur l’atteinte par le Cameroun du statut de pays à revenu intermédiaire tranche supérieure -  La troisième phase qui couvre la période allant de 2028 à 2035 poursuit comme objectif l’atteinte par le pays du statut de nouveau pays industrialise.

 

Nicole Ricci Minyem

Les besoins humanitaires au Cameroun ont augmenté d'un tiers cette année en raison de la recrudescence de l'insécurité et de la violence, laissant une personne sur six - essentiellement des femmes et des enfants - dans le besoin d'une assistance. C’est la raison du lancement mercredi par l’ONU du Plan de réponse humanitaire pour 2019 qui nécessite $299 millions de dollars afin de venir en aide à 2,3 millions de personnes.

 

« L’urgence humanitaire au Cameroun doit rester notre priorité. Nous devons intensifier nos efforts pour répondre aux besoins des populations affectées, beaucoup d’entre elles survivant dans des conditions déplorables, sans assistance humanitaire », a déclaré Allegra Baiocchi, la Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice humanitaire des Nations Unies au Cameroun.

« Ces dernières années, le financement de la réponse humanitaire n’a pas suivi le rythme des besoins. Cela signifie que nous avons été incapables de fournir suffisamment de nourriture, d'eau et de médicaments aux personnes vulnérables, de traiter la malnutrition ou d'aider les familles déplacées. C'est très préoccupant, car les besoins humanitaires vont probablement continuer à augmenter dans les mois à venir », a déclaré Mme Baiocchi.

En 2018, seuls 40% des 320 millions de dollars nécessaires à l'aide humanitaire ont été reçus. Cette année, environ 4,3 millions de personnes ont besoin d'une assistance d’urgence. Les déplacements forcés ont augmenté de 82% par rapport à 2018. La recrudescence des attaques armées a entraîné des dizaines de milliers de Nigérians à se réfugier dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, qui accueille déjà 138 000 réfugiés.

Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, 437 000 personnes ont été déracinées par la violence et 32 000 d'entre elles ont été contraintes de se réfugier au Nigéria voisin. Les régions de l'Est, de l’Adamaoua et du Nord accueillent 275 000 réfugiés centrafricains.

« Nous reconnaissons l'ampleur de l'urgence humanitaire et invitons tous les acteurs à travailler avec le gouvernement pour répondre aux besoins croissants », a déclaré le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. « Nous devons également travailler ensemble non seulement pour soulager les souffrances des populations vulnérables, mais également pour rechercher une solution durable permettant aux communautés de faire face à l'adversité », a-t-il ajouté.

Les crises liées aux violences armées s'ajoutent aux vulnérabilités chroniques existantes, notamment l'insuffisance des services de base, les épidémies, l'insécurité alimentaire et la malnutrition, ainsi que l'impact du changement climatique.

Le plan de réponse humanitaire de 2019 vise à fournir une assistance immédiate pour sauver des vies, à renforcer la protection des civils, et à identifier les risques et les vulnérabilités afin d'aider le gouvernement à renforcer la résilience des communautés face aux chocs.

Otric N. 

Depuis la décision prise par le préfet du département du Mfoundi, interdisant pour 30 jours les activités de la police municipale sous les ordres de la communauté urbaine de Yaoundé, les rues de la capitale sont plus paisibles qu'à l'habitude.
 
 
Avenue Kennedy à Yaoundé, il est presque 11h, les "appacheurs" sont au taquet. C'est une heure de grande affluence. Les rues sont bondées de monde. A l'avenue Kennedy, on observe la même attitude que tous les jours, les jeunes qui grouillent dans cette avenue commerciale la plus courrue de Yaoundé. D'un côté les vendeurs de petits matériels électroniques appellent des clients, de l'autre, ce sont les vendeurs de costumes qui présentent les dernières coupes de leurs vêtements.
 
C'est dans cet ambiance que nous approchons un groupe de vendeurs de téléphones portables d'occasion. Le comptoir de fortune est constitué d'un contre-plaqué couvert d'un tissu rouge et soutenu tantôt par des cartons, tantôt en forme de petite table facile à plier et à emporter. Nous sommes devant l'ancienne BIAO, devenu le siège d'une grande société de téléphonie mobile. L'absence "d'awara" permet aux "attaquants" de vaquer à leurs occupations commerciales en toute quiétude et cela est perceptible par tous.
 
Le premier qui accepte de s'exprimer se fait appeler "El pacho". Un jeune garçon dans la trentaine environ. A la question de savoir comment ils vivent l'interdiction de la police municipale pour 30 jours, il répond : "Je ne sais pas pourquoi on n'a interdit que pour trente jours. Moi je veux qu'on la banisse une fois pour toute. Je ne sais pas à quoi ils servent ici, si ce n'est arracher les marchandises des pauvres camerounais pour se les partager entre eux". Avec un accent de colère, le jeune homme partage le mauvais souvenir qu'il a des sbires de la communauté urbaine. "Ça ne fait même pas deux semaines, les gros bras de Tsimi Evouna sont arrivés ici. Ils poursuivaient les gars avec leurs marchandises jusque dans les grandes boutiques. Une fois ils ont attrapés les vendeurs, au lieu de confisquer les téléphones pour qu'on aille récupérer à la voirie municipale, ces voleurs mettaient les téléphones dans leurs poches. Cette scène avait choqué tout le monde ici au marché." Le commerçant qui s'exprime à voix déployée attire vers nous plusieurs de ses compères qui souhaitent tous dire un mot amer sur "Awara". Au regard des injures et des paroles grossières que ces jeunes camerounais prononcent à l'endroit des sbires de la communauté urbaine, il va sans dire que c'est un bol de soulagement que ces trente jours sans avoir à craindre d'être happé par ces gros bras d'un autre genre. 
 
En rappel, le préfet du Mfoundi a suspendu pour 30 jours renouvelables, la police municipale de la communauté urbaine de Yaoundé suite à une altercation avec un moto taximan. Une altercation qui a conduit ce dernier à l'hôpital. Provocant ainsi le courroux des conducteurs de motos de toute la ville qui ont à leur tour essayer de paralyser la ville de Yaoundé. 
 
 
Stéphane Nzesseu

C’était lors de son intervention ce mercredi 20 février 2019 à Gostiny Dvor, à deux pas du Kremlin, devant l’Assemblée Fédérale russe que Vladimir Poutine a tenu ce propos. Il a part la même occasion dressé un parallèle entre la mise au point du missile hypersonique russe Avangard et le lancement du premier satellite dans l’espace non sans revenir aussi sur le retrait américain du Traité FNI et les nouvelles armes russes.

« La Russie a été et restera un État souverain. C'est un axiome: soit elle le restera, soit elle n'existera plus du tout. Cela doit être clair pour nous tous », a déclaré le Président russe lors de son adresse.

Le missile Avangard

Selon le Chef de l’Etat russe, dans le ton qu’on lui connait, la mise au point du système d'armement hypersonique Avangard « revêt une importance comparable à celle du lancement du premier satellite artificiel de la Terre ». D’autres parts, le ministre russe de la défense Sergueï Choïgou, a ajouté que le premier régiment équipé du système Avangard entamerait son service dès décembre prochain.

« Chercher des points d'attache » au lieu d'imposer ses conditions

Le dirigeant russe a prôné l'importance du dialogue dans la politique extérieure, jugeant contre-productive toute tentative d'imposer ses règles du jeu. « Construire des relations avec nous, c'est chercher ensemble des points d'attache au lieu de dicter ses conditions », a-t-il indiqué. Avant de poursuivre: « Les priorités de notre politique extérieure sont tout à fait transparentes: c'est le renforcement de la confiance, la lutte contre les menaces globales, l'élargissement des liens économiques, commerciaux, éducatifs, culturels, scientifiques, la levée des barrières empêchant les communications entre les gens ».

Traité FNI

Les États-Unis auraient dû justifier de façon honnête leur retrait du traité FNI sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, mais au lieu de le faire, Washington a cherché des prétextes en attribuant à la Russie la responsabilité du non-respect présumé de l'accord, a affirmé Vladimir Poutine.

Le chef de l'État russe a noté que depuis la signature du Traité en 1987 le monde avait considérablement évolué: de nombreux pays ont continué à développer des missiles de courte et moyenne portées, contrairement à la Russie et aux États-Unis qui s'étaient volontairement limités en la matière.

Dans le même temps, Vladimir Poutine a attribué à Washington la responsabilité du non-respect du Traité FNI, ajoutant que l'administration américaine « cherchait à se blanchir et à fixer des coupables ».

La Russie est prête à se défendre, pas à attaquer

La Russie n'envisage pas d'être la première à installer ses missiles en Europe, a assuré le chef de l'État. Or, a-t-il poursuivi, si les États-Unis déploient leurs armements sur le continent, ce geste « aggravera brutalement la situation en matière de sécurité internationale et créera des menaces graves pour la Russie ».

Il a rappelé qu'il suffisait de 10 à 12 minutes à certains types de missiles pour atteindre Moscou. « Dans ce contexte nous serions contraints — je souligne que nous serions justement contraints — de prendre des mesures symétriques et supplémentaires ».

Supériorité militaire globale

Vladimir Poutine a appelé les États-Unis à « abandonner leurs illusions » d'avoir une supériorité militaire globale, ce que, selon lui, Washington avait déjà tenté d'obtenir à l'aide du système global de défense anti-missiles. « Notre réponse sera toujours fonctionnelle et efficace », a-t-il indiqué.

Des nouvelles armes dévoilées l'année dernière?

Les travaux se poursuivent pour les nouvelles armes russes présentées l'an dernier, a fait savoir le Président. Au printemps, le premier sous-marin nucléaire équipé du système autonome Poséidon sera mis à l'eau. L'année dernière, la production du système Avangard a été mise en série. Le missile intercontinental lourd Sarmat, doté d'une puissance « sans précédent », selon le chef de l'État, est actuellement soumis à des tests. Quant aux missiles hypersoniques Kinjal, ils ont pu confirmer leurs « caractéristiques uniques » lors des essais.

Qui plus est, de nouveaux missiles hypersoniques russes, dénommés Zircon, seront installés sur des sous-marins ainsi que sur des navires et pourront atteindre des cibles maritimes et terrestres.

Il s'agit de la 15e intervention présidentielle devant l'Assemblée fédérale. La première intervention de ce genre a été réalisée par le Président Boris Eltsine le 24 février 1994.

 

Source : sputniknews.com

C'est une embellie pour la filière banane après quatre mois consécutifs de baisse des exportations.

 

Les exportations de banane du Cameroun ont atteint 21 497 tonnes au mois de janvier 2019, soit une augmentation de 5892 tonnes par rapport à décembre 2018, mois durant lequel le Cameroun avait exporté 15 605 tonnes, d’après des statistiques publiées mercredi par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).

Dans le détail, la société des Plantations du haut Penja (PHP), filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille, a exporté 19 730 tonnes en janvier 2019, soit une hausse de plus de 2 000 tonnes par rapport à janvier 2018. Avec 1767 tonnes de banane, les exportations de Boh Plantations, l’autre acteur majeur du marché, ont connu une progression de 600 tonnes en janvier 2019.

Toutefois, si l’on compare la production bananière du mois de janvier 2019 (21 497 tonnes) à celle de janvier 2018 (23 536 tonnes), on note une baisse de l’activité. En effet, la Cameroon development corporation (CDC), l’un des acteurs majeurs de la filière qui a une production moyenne de 16 000 tonnes par mois, a arrêté ses exportations depuis septembre 2018 à cause de la crise sociopolitique dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest où sont situées ses plantations.

Il faut le dire, le secteur de l'exportation de la bananes au Cameroun ne se porte pas bien. Au moins d'août dernier, le volume de bananes exportées par l'entreprise agro-industrielle publique Cameroon Development Corporation (CDC), s'est établi à 1.488 tonnes. D'après l'Association bananière du Cameroun (ASSOBACAM) qui a communiqué ces statistiques, ce chiffre est le plus faible atteint par l'entreprise agro-industrielle publique ces 13 dernières années, soit depuis 2005.

A titre de comparaison, le géant public camerounais, qui exploite de vastes plantations d'hévéa et de bananes dans la région Sud-Ouest du pays, a exporté en août 2018, près de six fois moins de bananes qu'en août 2017 où le volume s'était établi à 8.560 tonnes. C'est presque autant que ce que le volume exporté par la société Boh Plantations (BPL) qui n'est pourtant qu'un petit poucet comparé CDC.

Selon l'ASSOBACAM, sur la même période la BPL a pu exporter un volume de 1.164 tonnes de bananes. Quant au leader du marché local, la société des plantations du Haut Penja (PHP), elle reste bien loin des deux dernières, réussissant à exporter un volume total de 12.261 tonnes de bananes durant août 2018. 

 

Liliane N.

Prévu pour débuter au mois de mars prochain selon le ministère de la Santé publique (Minsanté), la campagne de distribution des moustiquaires à longue durée d’action (Milda) en est la phase du dénombrement des ménages devant recevoir ce précieux outil de lutte contre le paludisme dans la région du Littoral.

 

A cette étape, le processus consiste à connaitre exactement le nombre de personnes par habitation. L’objectif, du reste trivial, est d’assurer une distribution efficiente de ce précieux outil de lutte contre le paludisme. A l’heure actuelle et ce depuis le 16 février dernier, les équipes de dénombrement sillonnent 13 districts de santé de la région du Littoral. Ces derniers sont précisément, à Douala, les districts de santé de Mboko, de Deïdo, de la Cité des Palmiers, de Logbaba, de Japoma et de Bangue. Hors de la ville de Douala, ce sont les districts de santé d’Edéa, de Ngambe, de Ndom, de Yabassi, de Kondjock, de Puma et de Manoka qui sont également concernés.

Pour autant, selon des responsables régionaux du Ministère de la Santé Publique, ce ne sont pas ces 13 districts de santé qui seront couvert lors la première phase de distribution de ces moustiquaires. Sans que énumération de ceux des districts qui seront concernés par cette première phase n’est été faite, ces responsables indiquent simplement que ceux des districts qui ne seront pas touchés au mois de mars, le seront lors de la prochaine campagne prévue se tenir au mois de juillet prochain.

Toujours selon les responsables régionaux, ce sont près cinq cent mille ménages desdits districts de santé qui sont concernés par cette campagne de distribution gratuite des moustiquaires à longue durée d’action. Ces derniers recevront plus  d’un million de Milda au total. Toutes les précautions seront prises pour qu’aucun ménage dans les districts de santé concernés ne soit oublié.

Prévu s’achever dans 5 jours, ce processus met à contribution de nombreux jeunes identifiables par leurs badges, jeunes qui font du porte-à-porte pour recueillir les précieuses informations devant permettre in fine, la bonne conduite de l’opération de distribution proprement dite. Il convient donc pour les populations des districts de santé concernés de bien les accueillir et de leur fournir des informations justes…

Bien que nous n’ayons pu nous procurer les données relatives à l’évolution de la prévalence du paludisme depuis la première distribution des Milda, au Minsanté, l’on nous assure que le nombre de cas de personnes atteintes par cette maladie aurait « significativement » diminué. 

Ferdin N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01