Le contexte sécuritaire prévalant dans la région du Sud-ouest a contraint les organisateurs de ce festival du film devant se tenir du 22 au 27 avril prochain à le reprogrammer à une date ultérieure.
Les organisateurs du CAMIFF, en commun accord avec leurs sponsors, mécènes et autres partenaires ont dû se rendre à l’évidence, contexte sécuritaire obligeant, qu’il n’était pas possible d’organiser leur manifestation cette année. Décision a donc été prise de la renvoyer pour l’année prochaine. L’un des rares festivals se tenant dans cette ville de Buea et drainant de nombreuses foules se tiendra du 20 au 25 avril 2020.
L’information relative à ce renvoi est issue d’un communiqué de presse signé du Directeur exécutif et fondateur du CAMIFF, monsieur Agbor Gilbert Ebot. On y lit entre autres que cette décision est survenue après une longue concertation avec les autorités administratives et les responsables de la sécurité.
Par ailleurs, apprend-t-on de monsieur Agbor Gilbert Ebot, la plupart des participants étrangers n’auraient pas pu effectuer le déplacement de Buea, dissuadés par leurs différentes ambassades de se rendre dans cette zone en proie à une crise sécuritaire.
La présence de ces derniers serait de l’avis de Monsieur Musi Waa, président fondateur et participant au CAMIFF, l’un des critères majeurs de l’implication des partenaires à leur évènement. Il déclare : « le public doit être conscient et comprendre que ce festival par la qualité de son organisation, attire de nombreuses stars étrangères. C’est l’un des critères majeurs d’implication des sponsors, mécènes et du gouvernement. Ce n’est que par prudence et pour la sécurité de tous les invités que cette décision a été prise. Les deux dernières éditions se sont certes tenues mais elles n’avaient pas autant de succès qu’auparavant et même le nombre de sponsors avait diminué et notre crainte était que cela soit pire cette année. »
Tous les espoirs des organisateurs de ce festival du 7ième art reposent désormais sur le rétablissement de la sécurité dans les deux régions anglophones de notre pays. Il est à noter que les films en compétition cette année seront reconduits pour l’édition de 2020.
- Agbor a exprimé ses regrets pour ce report. Il a par la même occasion invité les cinéastes à garder la foi et à rester optimistes pour à l'événement de l'année prochaine.
Tout le mal que l’Agence Cameroun Presse peut leur souhaiter, est qu’avec le concours de tous, soit rétablie dans les meilleurs délais, la sécurité dans ces régions et en particulier dans cette ville hospitalière et chargée d’histoire qu’est Buea.