A quelques jours de la célébration de la 34ème édition de la journée internationale de la femme, comme une denrée rare, le pagne manque dans toutes les grandes surfaces de distribution et de redistribution de la ville de Yaoundé.
Le constat a été fait par le quotidien Le jour du 5 mars 2019. A moins de 72 heures du 8 mars, le pagne est devenu une denrée rare dans toutes les grandes surfaces de distribution et de redistribution de la ville de Yaoundé. Les femmes ne savent plus à quel saint se vouer. Selon le journal, au quartier Madagascar, c’est le désarroi total. Il est 11h et seules les 100 premières personnes arrivées aux premières lueurs du matin à la boutique Ecotex ont été servies.
Les autres ont reçu la recommandation de revenir le lendemain. « Ils ont demandé qu’on repasse ce mardi à 9h », affirme une de ces femmes dans les colonnes de « Le Jour ». Assise sur la véranda, une autre femme toute désespérée, raconte ses déboires: « vendredi dernier, on m’a demandé de repasser lundi. Ce lundi matin, ils me renvoient à demain. Non seulement je suis déjà fatiguée, mais je perds mon argent de taxi ».
Au siège de la CICAM à l’Avenue Kennedy à Yaoundé, d’où les pagnes partent pour d’autres magasins, c’est la même histoire. « Ils nous disent que c’est fini. Alors qu’ils vendent à certains », se racontent les chercheuses de pagne.Cette disette attise le favoritisme dans les surfaces de vente. « Il parait qu’il faut avoir le réseau pour pouvoir s’octroyer un de ces pagnes » confie une autre. Au magasin LAKING situé au quartier Mvog-Mbi, inutile de s’agglutiner, c’est bien affiché à l’entrée: « les pagnes du 8 mars sont finis ».
La surenchère gagne le marché. Puisqu’il faut à tout prix l’avoir, les revendeurs se taillent la part belle. Pendant qu’elles se bousculent à ECOTEX à Madagascar, Murielle une revendeuse est tranquillement assise devant sa caisse. Elle vend le pagne à 10 000 FCFA la pièce (contre 6500 FCFA, prix homologué). La concernée déclare qu’elle recherche son bénéfice.
Par ailleurs, sur les réseaux sociaux, les revendeuses proposent le pagne du 8 mars de couleur rose à 12 000 FCFA et celui de couleur bleu à 10 000 FCFA. On remarque alors que c’est désormais les plus fortunés qui s’offrent ce « précieux bijou ».
Danielle Ngono Efondo
Les experts du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, ceux de la Société de Développement du Coton du Cameroun et le Comité technique national de la balance des paiements parlent de 23 %, comme taux d’augmentation des exportations de coton brut au Cameroun en 2018.
A en croire les mêmes sources et différentes autres statistiques officielles, le coton est le seul produit agricole d’exportation du pays à avoir connu pareille fortune en 2018, alors que la tendance des exportations de plusieurs autres produits sont soit à la baisse ou encore stable.
Il en est ainsi, de la banane, dont les exportations ont chuté de plus de 20 000 tonnes en 2018, du fait de l’arrêt des activités à la CDC, entreprise agro-industrielle publique, dont les difficultés actuelles sont également à l’origine de la baisse de 24 % enregistrée sur les exportations de caoutchouc l’année dernière.
A côté d’une filière café dont les performances sont médiocres depuis des années, les exportations de cacao, elles, se sont stabilisées au cours de l’année 2018, après la baisse de 28 % observée en 2017, indique le Comité technique national de la balance des paiements.
Cet organe étatique met la stagnation des exportations de cacao sur le compte des revendications séparatistes en cours dans les régions anglophones du Cameroun, notamment celle du Sud-ouest, qui est l’un des plus grands bassins de production de fèves du pays.
Impact de la filière textile coton sur le développement socio – économique du Cameroun
Cette filière intègre les activités de production de coton, d'égrenage et d'huilerie, de filature, de tissage et d'ennoblissement, de confection, de bonneterie et de distribution, et dominée au Cameroun par la SODECOTON et la CICAM.
L'analyse des performances économiques de la filière textile coton camerounaise a un apport assez significatif sur l'économie du pays, à travers la création de la valeur ajoutée, de la balance commerciale, de l'apport en devises et de son fort taux d'intégration à l'économie nationale.
La surface à cultiver, est aujourd’hui estimée à plusieurs milliers d’hectares et permet la production de plus de 1 000 000 de tonnes de coton graine. Sa transformation produit environ 200 millions de litres d'huile de coton, des milliers de tonnes de tourteaux et près de 95,5 millions de tonnes de fibre destinés à près de 95,8% à l'exportation. Le reste est transformé localement par la CICAM.
L'analyse des performances sociales indique également un impact assez important de la filière, sur la lutte contre la pauvreté par la création des emplois et la distribution des revenus. La distribution des ces derniers, sont estimés à environ 26,1 milliards de FCFA par an au cours de ces trois dernières années.
Mais ces impacts économique et social positifs restent très dépendant de l'évolution du cours mondial de coton, des prix de cession locaux et de l'environnement concurrentiel. La production mondiale est dominée par la Chine et les Etats-Unis et, menacée par la montée de la production de fibres chimiques.
Nicole Ricci Minyem
Voilà déjà plus d’un an que la situation se détériore entre ces deux pays voisin, en raison de la présence en Ouganda d’opposants rwandais du Rwanda National Congress (RNC) de l’ex-général Faustin Kayumba Nyamwasa, qui essaie de mettre sur pied un mouvement armé contre Kigali. Le Rwanda a notamment dénoncé la présence de camps d’entraînement du RNC au Sud-Kivu, sur le plateau de l’Itombwe, et l’appui que le RNC reçoit de la part des services de renseignement militaires ougandais, le CMI.
Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Richard Sezibera, a déclaré à des journalistes que Kigali détenait des informations selon lesquelles « le Congrès national rwandais (RNC) reçoit le soutien d'Ougandais ».
« Nous ne voyons pas pourquoi le RNC devrait faire partie d'une équation entre le Rwanda et l'Ouganda. Nous n'y voyons aucune logique, mais il opère toujours en Ouganda », a insisté le ministre rwandais.
Mardi, Kampala a rejeté ces accusations. Le ministre des Affaires étrangères, Sam Kutesa dans un communiqué a assuré : « Il est faux de dire que l'Ouganda abrite des éléments combattant le régime au Rwanda ». Et de rajouter, « L'Ouganda ne permet à personne d'utiliser son territoire comme base pour menacer un pays voisin. »
Par ailleurs, Sam Kutesa a également nié que l'Ouganda arrête, torture et maltraite les Rwandais comme l’a affirmé le ministre rwandais. Pour Kutesa, les rwandais sont les bienvenus en Ouganda et n'ont rien à craindre, tant qu'ils sont respectueux des lois.
« Notre pays a été la cible d'attaques terroristes et nous devons rester vigilants », a poursuivi Sam Kutesa. « Le gouvernement continuera à protéger la sécurité de ses citoyens et l'intégrité de ses frontières, contre les menaces intérieures ou étrangères ».
La querelle entre le Rwanda et l'Ouganda affaiblit la Communauté d'Afrique de l'Est, une organisation économique qui regroupe six pays de la région à savoir le Burundi, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Tanzanie. Paul Kagame, le président du Rwanda est le dirigeant actuel de la Communauté d'Afrique de l'Est qui est l'un des piliers de la Communauté économique africaine.
Rappelons ainsi que, les deux pays sont dirigés par d'anciens rebelles qui sont parvenus au pouvoir par la voie des armes.
Danielle Ngono Efondo
En visite de travail depuis le 4 mars 2019 sur les chantiers de la route de la nationale N° 15, sept véhicules du convoi du ministre des travaux public Emmanuel Nganou Djoumessi ont été impliqués dans un accident sur la route menant à Tibati ce 5 mars.
Le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, effectue depuis lundi, 04 mars 2019, une visite des chantiers d’aménagement de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati. Un projet de la Route nationale N°15, d’une longueur d’environ 380,1 kilomètres.
Pendant trois jours, l’ingénieur de l’État va « s’enquérir de l’avancée des travaux et prescrire des directives pour un achèvement dans les délais contractuels de ce projet inscrit dans le cadre de l’exécution des phases I et II du Programme d’appui au secteur des Transports », a expliqué le Mintp dans une note d’information.
Sur le terrain, Emmanuel Nganou Djoumessi visite notamment sur le chantier du Pont de 400 mètres linéaires sur le fleuve Sanaga et sur les sections Batchenga-Ntui, Ntui Mankim, et Yoko-Lena. Des projets financés à hauteur de 360 milliards de FCFA. Le Programme d’appui au secteur des Transports est financé par l’Etat du Cameroun, la Banque africaine de développement (BAD), et appuyé par l’Agence française de développement (AFD) et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
Hier 5 mars, Le ministre des Travaux publics s'est rendu sur les chantiers de la route Batchenga-Tibati, longue de 307 km. Chemin faisant, sept véhicules de son convoi ont été impliqués dans un accrochage sur la route menant à Tibati, dans la région de l’Adamaoua. L’un des véhicules du cortège aurait violemment percuté un autre véhicule du même cortège, ce qui a conduit au carambolage de sept voitures du convoi.
Des témoins indiquent qu’il n’y aurait aucun blessé dans les rangs du ministre, même-ci l’information n’a pas encore fait l’objet d’un communiqué des services du ministre des travaux publics. De ce fait, pour le moment, nous ignorons encore tout des circonstances de l'accident.
Pour rappel, le projet d’aménagement de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati vise à relier la région du Centre à la région de l’Adamaoua. Sa construction devrait permettre d’améliorer les conditions de transport et de circulation des biens et des personnes. Le bassin agricole du Mbam-Sanaga devrait être l’un des plus grands bénéficiaires.
Danielle Ngono Efondo
Les personnels d’appui revendiquent l’application des textes qui encadrent les avantages liés à leur fonction. Ils parlent de la restitution de la totalité de l’indu prélevé sur leurs salaires depuis 1993. Ils veulent l’application de l’article 23 du décret présidentiel 2011. Ils souhaitent la revalorisation du Smig à 36 270 Fcfa conformément au décret du Premier Ministre signé le 24 juillet 2014. Ils veulent la signature des textes annexes du décret N°2011/119 du 18 mai 2011 relatif au profil de carrière du personnel d’appui, la revalorisation de la prime d’appui à la recherche, la revalorisation des frais de transport.
Du fait donc du mouvement d’humeur qui s’est tenu lundi dernier à l’Université, les étudiants notamment ceux de la Faculté des Arts, lettres et sciences humaines n’ont pas pu faire cours. Pourtant ils devaient avoirs les premiers enseignements comptant pour le second semestre de leur année académique. Les enseignants plaignants de leur côté ont cessé de corriger les copies des étudiants des examens de rattrapage. Les jurys de soutenance non plus ne sont pas disponibles. Les enseignants veulent le paiement des droits liés aux activités académiques et leurs primes depuis des mois.
Dans les colonnes de notre confrère Le Quotidien Emergence, le Pr Iya Moussa déclare «depuis la semaine dernière, nous tenons des réunions avec les enseignants. Ensemble nous avons convenu de la levée du mot d’ordre de grève, parce que j’ai fait part de la situation à la hiérarchie, qui m’a rassuré que les instructions ont été données aux services financiers régionaux pour décanter la situation financière des enseignants de notre établissement. Nous leur avons rassuré que le problème est en voie d’être résolu et ils ont repris toutes leurs activités ».
Il convient de préciser que le mouvement d’humeur qui a eu lieu à l’Université de Ngaoundéré lundi dernier, survient après un préavis de grève national. Ledit préavis a été lancé par le Syndicat national des personnels d’appui des Universités d’Etat du Cameroun (Synapauc). La grève a également eu lieu le 4 mars, à l’Université de Douala. Le Recteur François Xavier Etoa s’est dit surpris.
« Je reste perplexe, étonné de ce qui s’est fait aujourd’hui. La semaine dernière, j’ai moi-même invité le président du syndicat avec les délégués des personnels pour leur dire que ‘‘j’ai lu vos revendications ; le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur m’a demandé de trouver des solutions et de lui rendre compte des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des solutions qui s’imposeraient…J’ai demandé s’il y avait des personnels qui touchent un salaire inférieur au SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti). Ils m’ont dit qu’il y en a 634. Mais après vérification, ils ne sont que deux seulement », a-t-il déclaré sur les antennes de Canal 2 international.
Liliane N.
Il s’agit notamment de la commune d’arrondissement de Batouri à l’Est Cameroun, des communes d’arrondissement de Douala 2ème et 5ème dans le Littoral. Dans le chef lieu de la région du Centre, ce sont les communes d’arrondissements de Yaoundé 5ème et 7ème, la commune de Maroua 1er et de Kousseri à l’Extrême Nord et enfin, la commune de Kumba 2ème dans la zone du Sud Ouest.
Le contrat a été paraphé cette semaine, entre Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun. Ce projet va entre autres, permettre aux communes bénéficiaires d’améliorer significativement l’accès aux infrastructures urbaines, aux services et aux opportunités économiques dans vingt et un (21) quartiers d’habitats précaires, identifiés dans ces régions.
A terme, les populations ciblées vont voir les conditions de vie dans leur environnement, le financement va également permettre la réhabilitation de trente trois kilomètres de route ou encore la construction de 57.3 kilomètres de système de drainage, l’aménagement de neuf cent (900) hectares de zones précaires, la construction de soixante dix huit (78) kilomètres de chemin piétons, d’une station de boue de vidange à Ngombé, la mise en place de quinze comités de développement au sein des quartiers défavorisés.
Le financement de la Banque mondiale a en outre, permis d’apporter un appui aux projets et autres initiatives compétitifs de plus de trois cent ( 300) associations de jeunes, à l’effet de réduire le chômage urbain.
Les accords paraphés entre le ministère de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire et la Banque mondiale, arrivent après de nombreux autres et, tous participent à l’amélioration des conditions de vie des populations. Comme par le passé, l’on va assister à la promotion de l’inclusion spatiale, de l’inclusion économique et de l’inclusion sociale à travers trois composantes :
- Le renforcement des capacités pour une gestion urbaine inclusive et résiliente, sous forme d’assistance technique
- L’amélioration de la connectivité et du cadre de vie dans les villes bénéficiaires
- La contingence d’intervention en situation d’urgence
- La gestion, la coordination, le suivi et l’évaluation du projet.
Nicole Ricci Minyem
Le public de Garoua a assisté à une rencontre qui a tenue ses promesses à la deuxième mi-temps. La promesse qui était bien entendue, celle d’assister à une rencontre qui devrait permettre à Coton d’arracher les trois points de la journée. Chose espérée, chose due. L’équipe fanion du Nord accède à nouveau à la tête du classement dans le groupe A. PWD de Bamenda qui n’a certainement pas démérité car ayant développé à la première manche une beauté de jeu qui a failli mettre à mal Coton. Conséquence, la première partie a envoyés les deux équipes aux vestiaires par un score vierge de zéro but partout. Un statut quo qui n’a pas pu durer car dès le retour des vestiaires, Coton sport de Garoua va appuyer sur l’accélérateur. Ce qui lui permet d’enchaîner trois buts sans en encaisser face à cette de Bamenda.
Au-final, c’est toute l’équipe de Garoua qui sort ragaillardie même si le rêve n’a pas été facile à concrétiser comme le confirme l’un des défenseurs du club. Pour Mbuini Ndassi : « Nous devions tout faire pour gagner et nous l’avons pu ».
Du côté des visiteurs, l’on reconnaît le mérite des Cotonculteurs. Ils savent aussi que dans leurs rangs, les choses n’ont pas été faciles à gérer par la présence des joueurs de division inférieure. Benjamin Kondjou milieu de terrain de PWD de Bamenda espère que son équipe pourrait se rattraper dans la suite du championnat en s’organisant mieux.
Dans le camp de Coton, on est engagé et déterminé à ne pas commettre la moindre erreur qui pourrait être fatale dans les prochains jours. Déjà, il faut tout faire pour battre Union de Douala dimanche prochain à Limbé. Mais attention, depuis le début du championnat l’expérience montre que Coton gagne difficilement à l’extérieur et ce n’est pas le dernier match contre Dragon à Limbé qui nous le démentira.
Coton sport a du potentiel pourvu qu’il se mette résolument travail et mettent toutes les chances de son côté. Avec son attaquant qui ne déçoit presque jamais le cœur des supportera continuer certainement savourer les délices d’éventuelles victoires. Mais restons lucide en foot, rien n’est sur car dit-on la balle est ronde. On ne perd donc rien à attendre.
Innocent D.H.
Elles ont comme un seul homme pris part à leur réunion préparatoire, occasion de jeter les bases des préparatifs de la célébration du 08 mars.
Considérées par certaines opinions comme des femmes entièrement à part, les femmes handicapées ont abouti à une stratégie commune à savoir mieux se préparer pour la journée de la femme. Une synergie d’action qui vise à montrer de quoi est capable vivant avec un handicap afin de mieux briser les préjugés. Cette réunion préparatoire était idéale pour penser les voies et moyens en vue de l’atteinte dudit objectif surtout au moment où les inégalités sociales ont tendance à prendre le pas sur la justice et la tolérance.
Les résolutions pertinentes de la rencontre
Les assises ont ainsi permis d’informer et de sensibiliser les femmes sur les possibilités de vulgarisation du thème de la 34ème édition de la journée internationale de la femme aux femmes handicapés. « Cette année nous osons cibler la couche jeune. A cet effet, deux causeries éducatives ont été prévues pour faire une sensibilisation sur la cybercriminalité. Des activités qui doivent insister sur les droits et les devoirs de la femme », selon Marceline FADI, responsable des affaires transversales au Programme Intégré pour l’Amélioration des Conditions des Personnes vivant avec un Handicap dans les régions septentrionales du Cameroun.
La rencontre a eu pour plus-value, la tenue des activités notamment la marche sportive, la courses des tricycles et bien d’autres.
Des promesses pertinentes émises par les femmes
Les femmes repartent mieux préparer pour le jour dit. Elles ont d’ailleurs promis apprêter leurs pagnes pour vintage le jour dit. Cette réunion dote les femmes vivant avec un handicap les armes fatales pour contrecarrer toute forme de violence à l’égard. Une manière de dire que leur présence sera marquée d’une tache indélébile à la grande parade du 08 mars. Les femmes handicapées du Nord ont aussi compris par cette réunion l’importance d’évoluer en association pour prôner une solidarité tous azimut en leur faveur.
Et les activités devraient se poursuivre dans l’optique de peaufiner les préparatifs de la célébration chez les femmes handicapées du Nord pour donner un éclat particulier à la fête.
Innocent D.H.
Les résultats provisoires annoncés par la commission chargée du dépouillement créditaient déjà Macky Sall d'une confortable victoire. C’est désormais confirmé, Macky Sall est le vainqueur de l’élection présidentielle du 24 février 2019.
L'élection présidentielle sénégalaise de 2019, la onzième depuis l'indépendance du pays, a eu lieu le dimanche 24 février 2019 afin d'élire le président de la République du Sénégal. D'après les résultats provisoires, le président sortant de l'Alliance pour la République Macky Sall a été réélu dès le premier tour avec plus de 58 % des voix.
Cette victoire de Macky Sall a été officiellement validée ce mardi 05 mars par le Conseil constitutionnel. Le président a été officiellement réélu dès le premier tour avec 58,26 % des voix, selon le Conseil, validant ainsi les résultats annoncés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV).
Macky Sall est arrivé en tête dans la plupart des 14 régions du pays face à Idrissa Seck qui vient en seconde place avec 20,50 %, Ousmane Sonko 15,67 %, Issa Sall 4,07% et Madické Niang en cinquième position avec 1,48 %.
On se souvient qu’à l’annonce des résultats du premier tour, pour les quatre adversaires du président sortant Macky Sall, il était hors de question, de reconnaître sa réélection. Dans un communiqué conjoint, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang avaient « rejeté fermement » ces résultats et accusé leur rival d’avoir « confisqué la volonté du peuple souverain », ajoutant qu’ils ne prendront pas la peine de formuler des recours devant le Conseil constitutionnel. « Macky Sall a personnellement verrouillé le processus électoral bien en amont du scrutin, dénonçait Abdoul Mbaye, ex-Premier ministre et figure d’Idy 2019, la coalition d’Idrissa Seck.
Macky Sall a toujours rejeté ces allégations affirmant qu’il veut bien faire les choses pour son pays le Sénégal.
Né le 11 décembre 1961 à Fatick, la capitale de l’ancien royaume du Sine, ce géologue devenu président de la République du Sénégal a connu un parcours exponentiel. Bon élève, il déroule une enfance heureuse et modeste entre un père, agent de la fonction publique originaire du Fouta, et une mère, vendeuse d'arachides.
Il obtient le diplôme d’ingénieur géologue au sein du prestigieux Institut de Science de la Terre de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, puis poursuit sa formation comme géophysicien en France, à l’Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM) de l’Institut Français du Pétrole (IFP) avant de revenir au Sénégal.
Politiquement, le jeune Sall Introverti et peu charismatique, ce qui lui vaut le surnom de "Niangal Sall" ("Sall le sévère", en wolof), on lui reconnaît intégrité et fermeté, rigueur et persévérance.
Danielle Ngono Efondo
Le contrat de huit ans qui avait été signé entre l’ancien président de la Fécafoot Iya Mohammed et l’équipementier Puma le 1er décembre 2010 est arrivé à son terme le 31 décembre 2018 n’a plus été renouvelé. Entre temps, aucun contrat n’a été conclu avec un autre équipementier par la Fécafoot.
Le Cameroun affronte les Comores le 23 mars prochain au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, dans le cadre de la dernière journée des éliminatoires de la Can Total Egypte 2019. Le débat achoppe en ce moment sur la question de savoir quelle marque de maillot les Lions Indomptables arboreront.
« Les Lions joueront avec Puma, parce qu’on n’a pas de choix », nous rassure une source à la Fécafoot. La raison: « Nous avons une dotation d’équipements disponibles qui peut nous permettre de tenir jusqu’en juin. Puma nous a donné ça en sachant qu’on n’aura pas d’autre choix que d’utiliser ça, sans aucun doute », affirme une source à la fédération camerounaise de football dans un journal de la place.
Le Cameroun affronte les Comores le 23 mars prochain au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, dans le cadre de la dernière journée des éliminatoires de la Can Total Egypte 2019. Le débat achoppe en ce moment sur la question de savoir quelle marque de maillot les Lions Indomptables arboreront.
« Les Lions joueront avec Puma, parce qu’on n’a pas de choix», indique une source à la Fécafoot. La raison: « Nous avons une dotation d’équipements disponibles qui peut nous permettre de tenir jusqu’en juin. Puma nous a donné ça en sachant qu’on n’aura pas d’autre choix que d’utiliser ça, sans aucun doute ».
En rappel, ce contrat de huit ans qui est arrivé à expiration le 31 décembre 2018 rapportait 10 milliards de FCFA au Cameroun. Mais Puma ne devait pas reverser cette sommes en cash. Elle était étalée sur les 10 ans, à savoir 1,2 milliards FCFA par an. Une partie de cette somme était alors convertie en équipements que Puma fournissait au Cameroun. La Fécafoot n’a pas attendu l’expiration de ce contrat avant de négocier son renouvellement. Des pourparlers ont commencé avec Puma pendant le mandat du Comité de normalisation de la Fécafoot.
Selon la même source, « ce que Puma a proposé à la normalisation était au rabais. Le Comité de normalisation a alors refusé de signer laissant libre cours à l’exécutif, qui devait arriver. Voyant cela comme une trahison. Sur un contrat annuel de près de 1,2 milliard, on le réduit à moins de la moitié du contrat. Le Comité de normalisation a refusé de signer. L’exécutif actuel a tenté aussi une négociation et Puma n’a pas beaucoup évolué. Le président de la Fécafoot était au siège de Puma en France le 13 février dernier d’ailleurs à cet effet sans trouver une entente avec les responsables de Puma ».
Otric N.
Six groupes de quatre pays, issus de chapeaux différents, seront constitués à cette occasion. Le tirage au sort permettra également à chaque sélection de connaître son programme complet et les dates de ses matchs.
Le tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) sera organisé le 12 avril prochain au Caire (Egypte), pays hôte de la compétition prévue du 21 juin au 19 juillet prochain, a annoncé la Confédération Africaine de Football (CAF). Celui-ci aura lieu dans un cadre de rêve, à côté des célèbres pyramides de Gizeh, comme l’a annoncé Hany Abo Rida, le président du Comité d’organisation local et président de la Fédération égyptienne de football.
« Nous élaborons un concept qui montrera à la fois le passé et le futur de l’Egypte et basé sur une histoire et une civilisation remarquables », a souligné le dirigeant dans la Newsletter de la CAF. « La cérémonie sera un mélange de folklore égyptien et de culture moderne. Nous avons décidé de nous installer à côté des pyramides de Gizeh, mondialement connues, car elles donnent une idée précise du rôle de l’Egypte dans l’histoire et la civilisation humaine, en particulier du fait que des millions de personnes regarderont la cérémonie de tirage au sort, ce qui est une excellente occasion de promouvoir le tourisme égyptien ». Voilà qui promet une cérémonie mémorable !
La 32ème édition de la CAN sera la première à devoir se jouer à la fin des saisons sportives. Elle va également enregistrer la participation inédite de 24 équipes nationales du continent. Toutes les 24 sélections qualifiées seront connues à l’issue de la dernière journée des éliminatoires programmées du 22 au 24 mars.
Les matchs se joueront dans cinq villes, notamment au Caire et dans sa banlieue (El Nahda), Alexandrie et sa banlieue (Al Meks), Ismaïlia, Port Saïd et Suez, avait annoncé la Fédération égyptienne de football en janvier.
Le Cameroun jouera sa qualification face au Comores le 23 mars 2019 à Yaoundé. Le Cameroun se positionne à la deuxième place du groupe B, derrière le Maroc. Les Comores sont troisièmes à un point des Lions Indomptables. Un simple match nul sera suffisant pour le pays de Samuel Eto’o et de Roger Milla.
Le Cameroun a disputé cinq matches dans ce groupe B. Il s’est imposé à domicile face au Maroc (1-0) et au Malawi (1-0), a fait un match nul aux Comores (1-1) et au Malawi (0-0) et s’est incliné à Casablanca (0-2). Il présente une différence de buts de zéro (trois buts marqués, trois encaissés), alors que les Comoriens, qui comptent cinq points, affichent une différence de buts négative (moins 1).
Otric N.
Ces pertes dans le secteur de l’élevage sont consécutives aux vols, rapts, tueries d’animaux, etc., aux maladies animales et à la baisse de la valeur commerciale des animaux.
« L’impact général de cette guerre sur la richesse de la région (de l’Extrême-Nord du Cameroun, Ndlr) est évalué à 89,8 milliards FCfa ». Telle est la principale conclusion d’un rapport du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), sur les conséquences de la guerre contre Boko Haram sur les secteurs susmentionnés, au cours de la période 2012-2016.
Fruit d’une enquête de terrain conduite dans les départements du Mayo Sava, du Mayo Tsanaga et du Logone et Chari, entre avril et mai 2016, le rapport révèle que le secteur de l’élevage a payé le plus lourd tribut de cette guerre contre la secte terroriste nigériane, avec des pertes estimées à 54,8 milliards de FCFA, soit environ 65% des pertes globales.
Ces pertes dans le secteur de l’élevage sont consécutives, souligne le rapport, «aux vols, rapts, tueries d’animaux, etc., aux maladies animales et à la baisse de la valeur commerciale des animaux». Dans le détail, apprend-on, les pertes dues à la baisse de la valeur commerciale des animaux représentent 82% des pertes totales du secteur de l’élevage contre 15,5% pour les pertes dues aux vols, rapts, tueries des animaux et seulement 2,5% pour les pertes dues aux maladies animales.
Selon les rapporteurs du Minepia, ces pertes sont étroitement liées à la fermeture, depuis 2012, de 21 marchés à bétail dans la région de l’Extrême-Nord, lieux de commerce dans lesquels «les transactions sont essentiellement orientées vers l’approvisionnement des familles». Cette situation a, pour sa part, engendré un impact indirect estimé à environ 26,3 milliards de francs Cfa, soit plus de 30% des pertes globales enregistrées dans les secteurs de l’élevage et des pêches entre 2012 et 2016.
En ce qui concerne les pêches, la situation est bien plus reluisante, en dépit des pertes colossales également enregistrées. « L’évaluation des impacts sociaux sur les pêches a porté sur l’observation du marché du poisson. On a ainsi pu observer une réduction des captures et, par conséquent, une réduction des quantités commercialisées de moitié tout au long de la période observée, les pêcheurs n’ayant plus accès aux zones de pêche ou tout simplement ayant abandonné l’activité. L’effet cumulé de la réduction a abouti à une perte d’activité évaluée sur le plan financier à 8,5 milliards de FCFA », souligne le rapport du Minepia.
Dans un contexte économique qui se traduit par une ouverture des frontières commerciales porteuse parfois d’opportunités et même de menaces, notamment avec les Accords de Partenariat Economique, le discours nationaliste du « Consommer local » trouve un écho favorable auprès de certains camerounais désireux de valoriser l’identité nationale.
Un engouement qui contraste avec la timide visibilité des produits locaux dans les rayons des grandes et moyennes surfaces. Pourtant, le protectionnisme économique a pignon sur rue. Plusieurs Etats mettent sur pieds, des politiques afin de protéger les acteurs économiques nationaux vis-à-vis de la concurrence étrangère. Au Cameroun, l’agroalimentaire et le cosmétique se présentent comme les secteurs phares de la consommation de produits camerounais, la demande locale devenant grandissante. D’où l’émergence du Made in Cameroun dont le contenu reste à préciser.
Un label pour rivaliser avec les produits venant d’ailleurs
Le Made In Cameroon : trois mots, des possibilités infinies. Se traduisant littéralement en français par « Fabriqué au Cameroun », il est censé renvoyer à l’origine camerounaise du produit sur lequel est porté cette mention, peu importe sa nature : cosmétiques, agro-industrie, textile, etc. Ces différentes expressions (par exemple Made in USA, Fabriqué en France, Made in China…) sont des mentions apposées sur des produits pour indiquer au consommateur le pays dans lequel ils ont été fabriqués.
Il est assez précipité de vouloir faire la promotion d’un concept, d’une marque, sans connaitre les tenants et avoir au préalable, posé les différents critères permettant d’affirmer l’appartenance à ladite marque.
Des initiatives pour promouvoir le Made in Cameroon
De rares initiatives visant à valoriser le Made In Cameroon en territoire camerounais existent déjà, que ce soit à l’échelle individuelle, locale ou nationale. On peut citer des événements (FESTICOFFEE, Hip-hop Festival, le Salon de l’agriculture, Promote, YAFE), des associations (Fiers de Consommer Made in Cameroon), des plateformes numériques (Akoum, Dreamer Agency). Mais toutes existent dans un cadre réglementaire flou, enclin à des vides juridiques, ce qui laisse parfois le champ libre à une conception erronée de la notion du Made In Cameroon.
Un cadre légal inexistant qui sème la confusion
L’un des obstacles à l’élaboration d’une base réglementaire solide est l’amalgame existant entre la promotion du savoir-faire local, principalement des Très Petites Entreprises (TPE), des Groupes d’Initiatives Communes (GIC) et la promotion du Made In Cameroon, en tant que marque identitaire. Les différents articles disponibles sur le sujet limitent le Made In Cameroon à l’entrepreneuriat jeune en majorité, excluant parfois la production à grande échelle et renforçant de facto cet amalgame.
Le pouvoir d’un label
La spécificité d’une marque est qu’elle établit un socle commun d’appartenance identitaire, peu importe la nature du produit marqueté. Les objectifs visés étant d’assurer, de faciliter la reconnaissance de certaines caractéristiques d’un produit ; la certification de l’origine, la qualité, les conditions de fabrication… en conformité avec des normes préétablies. Bien plus, la marque offre un certain standing au produit qu’il identifie. Ainsi, la valeur du produit ici tient à son origine et, cette origine doit être protégée et revendiquée au risque d’être usurpée. Sur le coup, il importe de se demander quels sont les produits « Made in Cameroon » sur lesquels on peut miser pour promouvoir la qualité camerounaise sur les marchés internationaux.
Les critères du Made in Cameroun restent flous
Un produit est le résultat d’un processus à l’entrée des matières premières, qui vont subir une série de transformations pour aboutir au produit fini. Processus propre à chaque produit bien évidemment. L’absence de critères communs prédéfinis plonge dans un imbroglio assez subtil. Si des produits ont été transformés hors sol camerounais, malgré un approvisionnement en matières premières, faire la promotion de leur consommation va en totale contradiction avec le Consommer Local, qui par essence implique une production/transformation locale. Au Cameroun, les critères ne sont pas bien définis, laissant la place au doute et à la confusion.
De nombreux produits utilisés au quotidien rentrent pourtant dans ces catégories et, sont toujours mentionnés lors du recensement des Made In Cameroon. Le manque de transparence sur la fabrication des produits est aussi l’une des causes de cette confusion. Certains produits sont perçus comme « totalement Made In Cameroon » alors que de nombreux composants proviennent d’autres pays. D’où la nécessité d’un cadre règlementaire général approprié.
Nicole Ricci Minyem