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Rendus à  deux  an  d’exécution de cette stratégie innovante à travers le  programme d’accès aux services de la sante de la Reproduction du Ministère de la Santé, une évaluation s’avère nécessaire afin de mesure l’atteinte des objectifs et  relever les gaps.

Depuis la mise œuvre du dit projet  au  Cameroun , la stratégie de plaidoyer en direction des leaders religieux et traditionnels est mise en branle dans les 04 régions du programme d’accès aux services de la sante de la Reproduction du Ministère de la Santé Publique ,avec l’appui de 08 consultants leaders religieux dont 04 musulmans et 04 chrétiens ,chargés de la mobilisation de leurs pairs à  travers  l’organisation des réunions de plaidoyer.

Rendus à  deux  ans  d’exécution de cette stratégie innovante  au Cameroun, une évaluation s’avère nécessaire afin de mesure l’atteinte des objectifs, relever les gaps, renforcer les points forts et améliorer les points faibles, dans l’optique d’affiner la stratégie  et améliorer sa mise en œuvre. A titre de rappel, l’objectif  visé par l’atelier de Garoua et pour l’année 2018  était l’organisation de près de  96 réunions de plaidoyer par le programme, dans les 04 régions.

Dans le cadre de l’exécution du programme d’accès aux services de la sante de la Reproduction du Ministère de la Santé Publique cofinancé par la République du Cameroun et la République Fédérale d’Allemagne à Travers la kfW dont la mise œuvre est confiée à l’association Camerounaise pour le Marketing Social dans le Grand Nord et à la CAMNAFAW à l’Est, conformément au plan opérationnel de la planification familiale  2015/2020 au   Ministère de la sante publique qui stipule en sa stratégie d’1 l’exécution d’activités de communication envers les populations urbaines et rurales avec l’appui des leaders religieux et traditionnels .

La délégation Régionale de la Santé du Nord, en partenariat avec l’Association Camerounaise pour le Markéting social, à organiser récemment  au Motel Plaza de Garoua, un atelier d’évaluation de plaidoyer sur l’espacement des naissances en directions des leaders religieux et traditionnels. 

A la date du 05 mars 2019 : cent soixante neuf  réunions de plaidoyer ont été  tenues  sur 150 prévues, soit un taux de réalisation de 112% .Au total 3400 leader  religieux chrétiens sensibilisés, 2020 leaders musulmans et 1240 leaders traditionnels. Des résultats qui s’avèrent satisfaisant malgré quelques pesanteurs religieux dans la région de L’Est du Cameroun.  

Le génie militaire rassure la communauté urbaine de Maroua par son dévouement au travail.

Après la signature d’une convention de régie déléguée entre le gouverneur de l’extrême-nord et le ministre délégué à la présidence chargé de la défense, les travaux de chantiers qui devaient être effectués par le génie militaire n’ont pas tarder à débuter. Tous déployés dans l’extrême-nord le maitre d’œuvre GCA CEMA, le chef de projet Jakson KAMGAIN, le conducteur des travaux délégué capitaine Engoulou ETOUNDI et l’ingénieur de suivi Mouhamadou Yougouda assurent le suivi des travaux.

Avec une équipe de 30 militaires et plus de 100 employés civils recrutés. Le génie militaire organise des équipes de travail sur le terrain dans les différents sites pour livrer dans des brefs délais les travaux. La première phase de ces travaux dont le délai d’exécution est de douze mois se consacre à l’assainissement des tronçons. Il s’agit du carrefour Jaima-Carrefour province, avenue Kakataré ou avenue du marché, carrefour artisanat-marché abattoir, carrefour province vers la résidence présidentielle. S’agissant de la construction des ouvrages latéraux tels que des caniveaux, trottoirs drainants et cunettes.

Des  ouvrages transversaux comme par exemple les dalots et drains exutoires desdits tronçons. Trois mois après l’arrivée des éléments du génie sur le site, les travaux réalisés à ce jour sont satisfaisants. Concernant les réalisations du génie militaire à ce jour, les actions visibles parlent. Installation du chantier : étude hydraulique, implantation des ouvrages, réhabilitation de la cours du gouvernorat tous étaient un satisfecit.

La fabrication des éléments tels que les moules, caniveaux, des trottoirs drainants et des cunettes qui sont presque bouclé. Concernant les fouilles, on à les fouilles de caniveaux, de trottoirs drainants, des drains exutoires et des dalots qui avancent bien. Pour ce qui est de la pose des éléments d’ouvrages et la construction des ouvrages transversaux ils avancent en dent de scie mais pourront respecter le délai. Au cours de la visite des chantiers en cours de réalisation par le gouverneur Midjiyawa Bakary et le  délégué de la communauté urbaine  Bakary Robert  le constat à été clair.

« Le génie militaire de part son dynamisme fait du bon travail » dira le délégué de la communauté urbaine. Un même sentiment pour le no1 de l’extrême-nord qui pense que le génie militaire sous le contrôle du Minduh fait un excellent boulot. « En trois mois, les travaux sont réalisés dans l’ensemble à près de 80% nous sommes rassurés que les travaux exécutés par le génie militaire seront exécutés dans les délais. Chaque deux semaine nous allions faire une descente sur le terrain. » Souligne le gouverneur Midjiyawa BAKARY.

Ainsi, la primauté ayant été accordée à la réalisation des fouilles et à la pose du béton de propreté dans tous les ouvrages pour permettre la circulation en urgence des eaux lors des prochaines pluies, leur réalisation à ce jour est évaluée à 90%. Il est à noter que les équipes de contrôles centrales et régionales ainsi que les populations sont très satisfaisantes de l’avancement global des travaux réalisés par le génie militaire. Un exemple à suivre.

 

Une statue en hommage à Thomas Sankara, l’ex-président du Burkina Faso, a été inauguré samedi 2 mars 2019 à Ouagadougou dans la cadre de la célébration du Festival du cinéma africain, le Fespaco. La statue a été construite à l’endroit même où le 15 octobre 1987, le père de la révolution burkinabè et ses camarades ont été assassinés. Mais, cette dernière, depuis son inauguration est sujet à polémique.

Cette statue restera sans doute célèbre dans l'histoire des plus gros « ratés » artistiques. Visage aux traits grossiers, erreur sur le nom, l'œuvre d'art du sculpteur Burkinabè Jean-Luc Bambara ne cesse de déchaîner toutes sortes de réactions sur la Toile depuis plusieurs heures.

Colère, incompréhension, hilarité, les Burkinabè cherchent à trouver des responsables dans ce qu'il conviendrait de qualifier « d'attentat à la mémoire » de l'ancien président, devenu une icône nationale et internationale. Pour les burkinabés, cette statue n’a rien à voir avec Le « père de la révolution » Thomas Sankara, assassiné lors d’un coup d’État après quatre ans au pouvoir en 1987.

« La statue géante à l'effigie de Thomas Sankara est aussi ratée. Pourtant les meilleurs sculpteurs du Burkina y ont apporté leur touche. Nous sommes dans un mélange de symbolisme et de l'abstrait. On évoque le capitaine mais Sankara n'y est pas fidèlement rendu » a tweeté un internaute.

Le sculpteur Jean-Luc Bambara a expliqué que sa statue ne pouvait être appréciée qu'à 200 mètres. Une explication qui n’a pas convaincu les burkinabés et qui a déclenché d'hilarants « 200 mètres challenge sur Facebook. »

Par ailleurs, en plus du peu de ressemblance avec son modèle, le nom abrégé sur l'uniforme comporte une faute d'orthographe que n'ont pas manqué de relever les Burkinabès. « À défaut de ne ressembler en rien au vrai Sankara, même l'abréviation de son nom est gâtée ! Certainement on pensait à Tom & Jerry ! N'y a t'il donc aucun contrôle qualité au Burkina avant que la commande soit livrée/installée ? Et vous n'éprouvez aucune honte ? », n’a pas manqué de relever un autre internaute.

Le Comité International du Mémorial Thomas Sankara (CIMTS) a cependant, dans un communiqué tenu à rassurer les populations que des corrections seront apportées à la statue. « Le CIMTS rassure les personnes qui, à juste titre, ont noté que les traits et la forme du visage sur la statue ne reflètent pas ceux du visage de Sankara, que leur préoccupation sera bientôt résolue dans le cadre du processus de finition de l'œuvre. En effet, il est prévu d'apporter les derniers recadrages après l'implantation de la statue en tenant compte des distances, volumes et angles de vision. Les dernières corrections seront donc portées. » 

 

Les populations  s’arriment à la donne, peu à peu les habitudes s’installent dans cette partie du pays.

Depuis la signature de l’arrêté par le gouverneur de l’Extrême-Nord interdisant la circulation des engins à deux roues à partir de 20h. La ville est devenue presque morte, même dans les coins chauds à l’instar du pont vert, le quartier Domayo, pont rouge. Ces endroits réputés des coins chauds au regard du nombre des personnes qui fréquentent ces lieux  à changer de mouvement.

En longueur de journée tout est en mouvement mais dès la tombée de la nuit tout est au ralenti. Ainsi la mentalité de la population a pratiquement changée. Du coup cela revêt  un coup sur l’activité économique de la région comme le relève Hamadou Bouba, opérateur économique dans la région « La première conséquence c’est l’arrêt complet de toute transaction commerciale avec le pays voisin qu’est le Nigeria lié à cette insécurité. Ces conséquences sont énormes parce que nous sommes obligés de nous tourner vers la Sud du pays bien que les commerçants ne sont pas habitués avec tout ce que sa comporte comme délai et coût d’achèvement comme procédure d’importation. Je pense qu’avec l’élection d’un nouveau président au Nigeria Boko-haram va disparaître, les frontières vont s’ouvrir à nouveau ».

Selon les membres de la société civile, c’est une décision anormale dans un pays de paix comme le nôtre. Pour un membre de la commission nationale de droit de l’homme et des libertés pour l’Extrême-Nord, c’est une décision inaccoutumée car même dans un pays en pleine guerre ; il est inadmissible d’empêcher les paisibles citoyens de circuler librement dans leur pays.

Pire encore dans les autres départements à l’instar du département du Mayo Sava, la Logone et Chari et la Mayo-Tsanaga où les autorités administratives ont étendues ces mesures. Dans ces trois départements, la circulation des motos est strictement interdite du jour comme de nuit. Petit à petit tout rentre dans l’ordre même si cela demeure en dent de scie.

A ce titre selon les sources bien introduites, dans l’arrondissement de Bourha dans le département du Mayo-Tsanaga; environ 15 femmes enceintes sont décédées à domicile faute de moyens de déplacement pour rejoindre un centre de santé. Pour le Professeur  Garba, « Vous comprenez que les gens ont peur pour leur vie parce que justement ils voient au jour le jour comment Boko haram ou sous le label boko des individus qui ôtent la vie à plusieurs personnes dans les zones frontalières. Ceci se justifie par le fait que nous sommes dans une zone où les forces de maintien de l’ordre n’étaient pas jusqu’à une période récente déployées tout le long de frontière mètre carré par mètre carré ».

Les jeunes faisant dans la vente du carburant frelaté vivent dans l’oisiveté. Dès que le soleil se couche, il est difficile de trouver une moto sauf à un prix exorbitant. Bien plus le mouvement des personnes dans la ville couplée au contrôle policière à chaque carrefour de la ville ; est réduit. Le prix des produits vendus ont connu une surfacturation nette sur le prix initial.  

 

 

Le président sortant du Nigeria, Muhammadu Buhari, 76 ans, a été déclaré mercredi dernier vainqueur de l'élection présidentielle du 23 février par la commission électorale. De fait, le chef de l’État, Paul Biya, a félicité son homologue nigérian.

 

Muhammadu Buhari reste à la tête du Nigeria pour quatre ans supplémentaires. Le président sortant a été réélu pour un nouveau mandat, a déclaré mercredi 27 février la Commission électorale nationale indépendante (Céni), après avoir égrené les résultats du scrutin.

Crédité de 56% des voix contre 41 % à son adversaire Atiku Abubakar, Muhammadu Buhari a obtenu 15,2 millions de voix contre 11,3 millions pour Atiku Abubakar. De son côté, le parti de l'opposant Atiku Abubakar le Parti démocratique populaire (PDP), a rejeté les résultats et a déclaré vouloir déposer un recours judiciaire.

Suite à cette  victoire, décrivant Muhammadu Buhari comme un frère, Paul Biya a déclaré qu'il espérait continuer à travailler avec lui pour renforcer les relations entre les deux pays. « M. le Président Muhammadu Buhari et cher frère, Votre brillante réélection me donne l’occasion de vous présenter mes sincères félicitations ». Et de rajouter : « Je suis déjà impatient de collaborer étroitement avec vous à la promotion continue des excellentes relations d'amitié et de coopération entre le Nigeria et le Cameroun et de relever ensemble les grands défis de nos deux pays, en particulier ceux liés à la stabilité et à la sécurité ... ».

Un message qui laisse voir les bonnes relations qu’entretient le Cameroun et le Nigeria surtout quand on sait que ces deux pays combattent un même ennemi à savoir le groupe islamique Boko haram depuis plusieurs années déjà.

  Buhari se dit très honoré pour sa réélection

S'exprimant mercredi dernier devant ses partisans rassemblés au siège du Congrès de tous les progressistes (APC), Muhammadu Buhari a dit se sentir très honoré d'avoir obtenu un second mandat. Il a promis que son administration allait intensifier ses efforts face aux problèmes sécuritaires et pour relancer l'économie. Selon le correspondant de France 24 à Abuja, le président Buhari aura plusieurs défis à relever : « Le président Buhari a annoncé qu’il allait continuer sa chasse à la corruption et qu’il allait donner la priorité à la diversification de l’économie du Nigeria. Il aura aussi à raccommoder une fédération nigériane qui aujourd'hui est bien divisée. »

Le président est âgé de 76 ans, et le fait qu'il ait eu des problèmes de santé durant son précédent mandat constituent un enjeu supplémentaire : « sa capacité à tenir la barre du Nigeria, un pays de 200 millions d'habitants ».

Le carburant frelaté interdit, s’arrache à prix d’or dans la capitale régionale du Nord.

« La loi sur l’exploitation de carburant automobile au Cameroun interdit la vente en dehors des stations-service ». C’est en ces termes que se défendait le délégué régional du ministère de l’Énergie et de l’Eau du Nord pour justifier l’interdiction de la vente du "zoua zoua" dans la ville de Garoua par le gouverneur Jean Abate Edi’i. 

Sur le terrain, le constat est loin d’être fait. Les inconditionnels consommateurs du carburant frelaté n’ont jamais cessé de l’utiliser. « C’est un carburant très bon. C’est lourd par rapport au super qu’onnous vend dans les stations. Ma moto n’a pas de problème quand je mets le zoua zoua. Et même, ça ne fini pas aussi vite que le super », soutient  Abdou conducteur de moto-taxi.

Ces conducteurs vont plus loin pour situer le caractère « indispensable » du zoua zoua dans leurs engins. « Vous imaginez que nous travaillons souvent tard dans la nuit jusqu’à 24 heures. Les stations-service ferment les pompes à 18 heures. Dans la nuit, on se sert le zoua zoua auprès de nos fournisseurs que je ne vous présente pas parce que c’est interdit », explique  Mamoudou Baba .

Difficile de mettre la main sur les personnes qui constituent le réseau de fournisseurs et de distributeurs du carburant interdit. « Je nourris ma femme et mes enfants grâce à ce commerce », se défend un consommateur sous anonymat.  En rappel, le quartier foulberé dans la ville de Garoua a été secoué le 31 mai 2016 par une forte explosion qui s’est ensuite transformée en un incendie. Le feu violent est venu stock des futs et des bidons de carburant en provenance du Nigeria. L’incendie qui s’est déclenché vers 15 heures a embrasé plusieurs maisons et des boutiques. Le feu qui consommait tout sur son passage a également brûlé un enfant qui habitait ce dépôt de fortune. 

Le Gouverneur de la Région du Nord, Jean Abaté Edii , avait  annoncé des mesures fortes contre ces trafiquants qui créent des dépôts des produits pétroliers dans les lieux d’habitations. «Au-delà des mesures prises pour que ce carburant ne soit plus vendu, nous allons faire d’autres opérations spéciales qui vont dans le sens de démanteler tout ce qui peut se trouver comme dépôt dans les différents quartiers. On ne peut pas comprendre comment dans les quartiers, les gens vivent avec des produits inflammables capables de causer du tort au reste de la population».

Le "zoua zoua", carburant en provenance du Nigéria, est vendu au-delà de la ville de Garoua. Dans les différents coins de la région du Nord, il est très pris par la population. Dans le Mayo-Louti, les multiples échanges sont faits avec le Nigéria. « Nous partageons près de 120 km avec le Nigéria. Nous avons les mêmes tribus, les mêmes ethnies, notre frontière est assez poreuse », souligne un Habitant de Guider. La décision du gouverneur Jean Abate Edi’i n’est que formelle.

 

Depuis le week-end dernier, les consommateurs font face à une augmentation du prix de la bouteille de bière. Alors que la situation était restée incertaine depuis le début de l’année, les choses se sont accéléré avec la publication par la direction générale des impôts de son nouveau code. Il apparaît, que la bataille des brasseurs locaux pour une suppression pure et simple du droit d’accise sur la valeur n’a pas porté le meilleur des fruits escomptés.

 

En effet, apprend-on dans un journal spécialisé de la place, de la déposition du projet de loi des finances de 2019, le secteur brassicole réalise, que l’abattement de 20% qui leur avait été donné sur le prix de certaines bières (avec un certain taux d’alcool), a été ramené à seulement 10%. La situation a viré au plaidoyer, avec le Cameroon Alchoolic Producers Association (CAPA), la principale association des producteurs de boissons. Celle-ci a mis en avant les remarques de ses membres, qui s’inquiétaient déjà de la hausse des charges fiscales qu’une telle mesure aurait sur leurs performances financières. Certains responsables proches du secteur ont confié que cela entraînera des dizaines de milliards de FCFA payés à l’Etat.

« Cela a été un vrai cadeau empoisonné pour la fin d’année que nous avons reçu. Déjà nous connaissons une baisse des activités en raison de l’insécurité et de l’incertitude sur 4 de nos marchés et nous n’y avons pas vraiment désinvesti. S’il faut encore que la chaîne de distribution soutienne des impôts supplémentaires ce sera un coup dur », avait confié un des acteurs du secteur. Les arbitrages ont été difficiles pour le gouvernement. Ce dernier ne souhaitait pas débuter l’année sur une hausse marquée des prix.

De l’autre côté, le gouvernement a dû faire face aux attentes des revendeurs et grossistes des produits brassicoles. Réunis à Douala la capitale économique du pays, les membres de ce regroupement avaient menacé de perturber la distribution des boissons, afin de s’organiser par rapport à cette hausse des prix dont le niveau fait encore l’objet de spéculations et de discussions. Ils ont dénoncé le flou qui prévaut dans la gestion des taxes sur les produits brassicoles et dont le mode de recouvrement en 2019 fait peser une menace sur la rentabilité de leurs affaires.

Le nouveau point d’inquiétude est la pression qu’exerce la nouvelle application des droits d’accises sur les prix, sans que ne soient prises en compte leurs charges d’exploitation. Le gouvernement semble avoir choisi de couper la poire en deux. Les droits d’accises sur la valeur seront maintenus, mais c’est son mode de calcul qui a légèrement évolué. Désormais l’article qui y est consacré, prévoit que la base imposable sera calculée sur le prix conseillé aux vendeurs, moins la taxe sur la valeur ajoutée et le droit d’accise spécifique.

Si cette façon de faire allège un peu le poids sur les brasseurs, il reporte le problème sur le réseau de distribution. Or, le défi c’est que le secteur ne peut ignorer les défis de son réseau de distribution. « Le risque de voir ce réseau rechercher l’amélioration de ses marges tout en satisfaisant les attentes de leur cliente sont trop grands », explique un observateur du secteur.

En manque de ressources pour financer son budget, le gouvernement camerounais s’est donné pour ambition d’accroître le volume de ses recettes fiscales. Même si elles ont significativement augmenté, elles pèsent le plus sur des contribuables identifiés et identifiables. Problème la pression se poursuit et décourage les investissements.

Otric N.

Engager le Commerce camerounais vers la labellisation, l’une des conditions nécessaires et suffisantes pour repositionner favorablement les produits camerounais sur les marchés national, continental et mondial est en point douter le leitmotiv du patron du commerce.

A cet effet, des concertations avec différents acteurs concernés ou intervenant dans le processus de labellisation sont légions au ministère du Commerce. La dernière en date s’est tenue hier 04 mars 2019 entre le Mincommerce, le Directeur Général adjoint de l'OAPI, Jean-Baptiste WAGO et le président de l'International Trade Mark Association (INTA), David Lossignol.

Les échanges entre ces différents responsables et Luc Magloire Mbarga Atangana ont porté sur la création et la protection du label « Origine Cameroun Certifiée » ; la lutte contre la contrefaçon ; la sensibilisation des opérateurs économiques sur l'importance de la création et de la promotion de leurs marques entre autres. Une série d’autres réunions, techniques celles-là, entre ces trois institutions débutent à Yaoundé dès ce jeudi, 7 mars 2019.

Au mois de février déjà, plus précisément le 20, Luc Magloire Mbarga Atangana s’entretenait avec divers acteurs locaux afin de trouver une stratégie pour la  mise en œuvre de cette volonté politique exprimée par le Chef de l'Etat dans son discours de fin d'année 2018. A cet effet, s’étaient retrouver autour du Mincommerce, des boulangers, des représentants de la société civile ainsi que ceux du Minmidt, du Minepat et de l'Anor… le 28 février s’était au tour de l’industrie cosmétique d’être mobilisée.

L’objectif visé par toutes ces concertations est double. Il s’agit d’une part de permettre un bon positionnement de nos produits dans la future zone de libre-échange continentale en cous d’implémentation et d’autre part de mettre en œuvre la stratégie sectorielle d'amélioration des exportations du Cameroun vers l'Union européenne et les USA.

La plus-value de la labellisation n’est plus à démontrer. Elle permet de mettre sur le marché, des produits de qualité répondants à des normes bien définies. C’est dire qu’il y va de l’intérêt du producteur mais aussi de la sécurité du consommateur. Pour ce qui est de l’intérêt du producteur, par rapport aux concurrents, le label source de différenciation. Pour les consommateurs, il apporte des garanties en matière de qualité ou de provenance par exemple. Le label est donc un gage de crédibilité et de confiance valorisant les produits, les services mais aussi les entreprises.

Pour rappel, un label est un élément d’identification qui garantit certains aspects d’un produit ou d’un service, et qui se matérialise généralement par la présence d’un logo mais pas seulement.

Pendant deux jours ces maillons importants de la chaîne sportive ont reçu les armes nécessaires pour l’encadrement, le suivi et l’accompagnement des déficients intellectuels.

 

C’était à la faveur non seulement d’un séminaire organisé à leur intention à l’initiative du ministère de la jeunesse et des sports et de la Fédération camerounaise des sports des déficients intellectuels mais aussi des compétitions sportives dont les participants sont venus du Littoral, du Centre et du Nord.

Le volet far du recyclage a été d’abord ce séminaire qui a généré des contenus solides et nécessaires pour le transfert des compétences et l’apprentissage sur le handicap mental. Des riches exposés et ateliers ont permis de mieux outiller les enseignants et étudiants du Cenajes sur les personnes ayant un handicap lié à l’intellect. C’était là la dimension théorique de la formation. Et pour concilier la théorie à la pratique, des compétitions sportives sont intervenues et ont constitué un autre angle fort.

Des disciplines telles que l’athlétisme, le lancer de poids et le football à cinq ont mis à l’étalage, les prouesses des personnes handicapées intellectuelles bien que ceux-ci faisant régulièrement l’objet de nombreuses discriminations. A l’arrivée, le Centre national de réhabilitation des personnes handicapées (Cnrph) est sorti victorieux en athlétisme et aux lancers de poids. Tandis qu’en football, c’est la Colombe d’Efoulan qui s’est taillée la part du lion en remportant la partie devant Cnrph par un score de cinq buts contre quatre.

Le prétexte était ainsi tout trouvé pour le Président de Fédération Camerounaise des Sports pour déficients intellectuels Jean Marie Aleokol de procéder au lancement des compétitions de l’institution dont il est le pilote à Garoua. Le choix du Nord n’est pas un fait du hasard à en croire le Président de la Fecasdi.

« Nous avons un potentiel important de déficients intellectuels au Cameroun. Garoua était bien le milieu. Ici, nous pouvons bien ramener ceux de Maroua et ceux de Ngaoundéré pour que la compétition soit belle. La présence des athlètes venus du Sud est aussi l’exemple d’une parfaite cohésion », nous Jean Marie Aleokol.

La délégation régionale des Sports et de l’Education Physique a aussi saisi la balle au bond pour réitérer son engagement à promouvoir le sport pour déficients intellectuels dans le Nord. L’événement s’est achevé par la remise des attestations aux participants.

Innocent D.H

Dans un communiqué lu à la télévision nationale algérienne dimanche 3 mars, le président Abdelaziz Bouteflika a annoncé sa candidature à l'élection du 18 avril pour un cinquième mandat. Il s'est toutefois engagé, s'il est élu, à ne pas aller au bout de son mandat et à se retirer à l'issue d'une présidentielle anticipée.

C’est une annonce qui, peut être n’a surpris personne mais a provoqué la révolte de  la population algérienne. En effet, dimanche 3 mars, dans une lettre lue à la télévision publique et adressée aux rédactions, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a fait lire son dossier de candidature à l'élection du 18 avril par son nouveau directeur de campagne, Abdelghani Zaalane . « Le candidat Abdelaziz Bouteflika m’a mandaté, conformément à (…) la loi électorale pour déposer sa candidature à l’élection présidentielle », a déclaré M. Zaalane devant la presse au Conseil constitutionnel, avant de donner lecture d’une lettre de Bouteflika, dont des extraits avaient été lus auparavant par la présentatrice du journal de la télévision nationale.

« Si le peuple algérien me renouvelle sa confiance" le 18 avril, "je prends solennellement devant Dieu, et devant le peuple algérien" l’engagement d’organiser "une élection présidentielle anticipée" dont la date sera arrêtée par une "conférence nationale" mise en place après le scrutin. "Je m’engage à ne pas être candidat à cette élection qui assurera ma succession dans des conditions incontestables de sérénité, de liberté et de transparence »

Abdelaziz Bouteflika précise dans cette lettre avoir écouté et entendu le cri du cœur des manifestants et en particulier des milliers de jeunes qui l'ont interpellé sur l'avenir de leur patrieSelon le dirigeant algérien, ces jeunes ont exprimé une inquiétude compréhensible face aux incertitudes qui les animent.

Malgré cette annonce du président Abdelaziz Bouteflika, des centaines de personnes ont manifesté en Algérie dans la nuit de dimanche à lundi afin de protester contre la candidature du dirigeant algérien. Des marches nocturnes ont été organisées à Alger, dans différentes villes du pays et sur les campus des universités.

Cette journée de dimanche a surtout été marquée par la défection d'Ali Benflis, présenté comme le traditionnel challenger du chef de l'État. « Le peuple a pris la parole, et je l'ai entendu. L'élection présidentielle, dans les circonstances actuelles, n'a ni sens ni raison d'être », a déclaré Ali Benflis.

« Ils ont compris qu'il était risqué de se lancer dans cette aventure tant l'élection est délégitimée », commente pour Le Figaro Soufiane Djilali, coordinateur du mouvement d'opposition Mouwatana, qui appelle au boycott du scrutin. «La mobilisation est un référendum à ciel ouvert au cours duquel les Algériens ont décidé qu'il n'y aurait pas de cinquième mandat. Il est temps de passer à une solution plus sage, qui respecte la souveraineté du peuple.» Un appel à une grève générale a été lancé pour lundi. «Un million et demi», de personnes sont également invités par un nouvel appel anonyme à manifester vendredi 8 mars dans tout le pays.

Au total, huit candidatures ont été reçues par le Conseil constitutionnel, dont celle du président sortant Abdelaziz Bouteflika. 

                                                                         

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Sunday, 05 June 2022 11:01