C’est une actualité qui est toujours au cœur des débats et, elle est notamment alimentée par l’opposition, qui n’hésite pas à jeter un pavé dans le jardin du Président gabonais, Ali Bongo Ondimba. D’après eux, l’homme venu du Maroc et qui a fait un tour dans Libreville à bord de son véhicule, avant de tenir un Conseil des ministres, le 26 février 2019 dernier, ne serait pas Ali Bongo, mais son sosie.
Ce jeudi 7 mars 2019, dans le but de mettre un terme aux rumeurs et autres supputations sur la véracité des faits, le porte-parole de la présidence de la République gabonaise, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, au cours d’une conférence de presse, a tout balayé d’un revers de main.
Insistant sur le fait que certains compatriotes refusent catégoriquement de se résoudre à la dure réalité des faits, en acceptant le grand retour du chef de l’Etat du Gabon, le porte-parole de la présidence de la République de ce pays d’Afrique Centrale a été on ne peut plus clair : « Il n y a pas de sosie, le Président de la République Ali Bongo est bien là ».
Et, répondant à ceux qui appellent à la vacance du pouvoir, la réplique d’Ike Ngouoni Aila Oyouomi est sans appel : aucun élément ne permet de constater la vacance du pouvoir au Gabon.
Cette sortie intervient alors que le Président Ali Bongo est en rééducation au Gabon, suite à un accident vasculaire cérébral survenu le 24 octobre 2018, à Riyad, en Arabie Saoudite. Evacué au Maroc le 28 novembre 2019, Ali Bongo, alors sous le poids des séquelles liées à son AVC, s’est vraisemblablement vite remis de sa maladie qu’il affronte à bras le corps, au point de retrouver la quasi-totalité de sa motricité perdue du fait d’une hémiplégie droite l’ayant cloué sur un fauteuil roulant pendant un court moment.
Cette extraordinaire métamorphose du chef de l’Etat, réapparu avec une forme débordante affole plus d’un, au point que d’aucuns se disent convaincus que ce sont des images d’un sosie du dirigeant qui sont diffusées. Une question loin d’être close, même avec la sortie du porte-parole de la Présidence gabonaise.
La paperasse et autres ordures ont refait surface de la ville de Garoua, chef-lieu de la région du Nord au Caameroun, sous le ragard impuissant ds autorités compétentes. Ce phénomène est mal perçu par certains observateurs qui attribuent la responsabilité au manque de bonne moralité des populations qui continuent à déverser des détritus dans les rues.
Pour d’autres, l’insuffisance des bacs à ordures en est la cause. Toute chose qui fait de la ville de Garoua une cité qui a véritablement mal à sa salubrité. Les coins les plus touchés sont les quartiers situés en périphérie, car dépourvus des bacs à ordures et des routes pouvant permettre aux camions d’Hysacam d’y accéder pour collecter les ordures.
« Je me demande si ces bacs à ordures sont uniquement réservés au centre urbain de la ville de Garoua. On a du mal à jeter les ordures par manque de poubelle lorsqu’on se trouve hors du centre commercial », s’indigne Nadège Moune, couturière au petit marché de Roumde Adjia. Comme elle, bon nombre de personnes se posent des questions sur l’entretien effectif de la ville de Garoua par la communauté urbain et les mairies de l’arrondissement de Garoua 1 et 2.
Côté des responsables locaux, on semble se réjouir des travaux menés par les éboueurs de la société en charge de la salubrité qui continuent à mener leur activité aux heures indiquées. Des efforts qui butent sur l’incivisme de certains individus qui ont du mal à s’arrimer à la nouvelle donne, en continuant de déverser des ordures autour de leurs domiciles et même sur la chaussée.
Du coup, les caniveaux et autres espaces publics sont envahis par les poubelles spontanées à l’exemple du marché des vivres situé non loin du centre ville de Garoua où, tomates, légumes et tubercules sont déposés à même le sol sous le regard de tous. « Je ne serai pas surpris qu’un jour, le choléra frappe encore la population de la ville de Garoua qui continue à négliger les règles élémentaires de l’hygiène », confie Hammadou Blaise , un habitant de Garoua .
La promiscuité constitue le lot quotidien des populations de la région du Nord et de la ville de Garoua en particulier. La vente du carburant frelaté communément appelé Zoua Zoua continue son bout de chemin dans la ville de Garoua, malgré des centaines de fûts partir en fumée il ya quelques mois à cela s’ajoute les zones à risques tels les marécages et les flancs de montagnes sont envahis par des habitations.
Des risques sont permanents et le danger plane sur la population. 'Certains n’hésitent pas à construire au bas de grosses pierres qui surplombent leur domicile et suspendues sur les toits des bâtiments. Les habitants des bas fonds et des zones de marécages quant à eux vivent le pire des inondations chaque année en saison pluvieuse.
Au quartier Lidiré non lion d, école Bénoué où la zone agricole est peuplée des maisons, l’on ne vit plus que sur le qui vive au moindre coup de tonnerre. « Ici nous sommes à chaque goutte de pluie débordée par les eaux de la rivière. L'année dernière au mois d'Août l'eau a envahi toute notre maison, tous les meubles ont été engloutis dans les eaux. Les diplômes et actes de naissance de mes enfants ont été détruits. Nous avons été obligés de quitter la maison pour aller passer la nuit ailleurs » argue Fadimatou Sadou , une mère de famille.
Toutefois après le passage des vagues d’eau, Fadimatou Sadou et ses enfants avaient regagné leur demeure dans lequel ils mènent toujours leur vie, laissant ainsi leur sort à la Providence. Et le calvaire est loin de finir au regard des conditions précaires. Dans la région du Nord Cameroun, certains se demandent même pourquoi ce mutisme des autorités face à un problème qui prend de plus en plus corps dans la ville.
Attendent-ils que des catastrophes telles les inondations survenues pour agir. Il faudrait que les autorités compétences en la matière prennent les choses en main pour réactualiser le plan de la ville de Garoua afin de juguler le problème de construction anarchique dont la ville connaît en ce moment.
Des individus ont formé un lobby pour sa gestion et y gagnent des centaines de millions au détriment de l'État. Ceci, sous l'œil complice des responsables de la communauté urbaine de Garoua.
Un fleuve desséché de deux tiers par le climat selon les spécialistes. Non loin de ce pont, de nombreux bâtiments construits à l'époque coloniale. Une bonne partie est fermée, tandis d'autres servent d'entrepôts aux nombreuses organisations et sociétés de la place. Le quai où stationnaient les navires est encore visible et a même servi lors inondations de 2012. Le port fluvial de Garoua, très actif autrefois, il a perdu de sa substance, mais il n'est pas encore "mort", malgré des discours suspects, annonçant la fin de ses activités.
C'est le cas du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Garoua. Ahmadou El Hadj Bouba, a clairement laissé entendre que les activités du port fluvial de Garoua étaient aux arrêts. A la date du 07 Mars 2019, une pirogue à moteur venue du Nigeria déchargeait des tonnes et des tonnes de marchandises. Comment comprendre que les activités au port de Garoua sont aux arrêts depuis 5ans alors qu'une pirogue est chargée sous nos yeux.
C’est qui se déroulent au port, devenu depuis, la chasse gardée de quelques autorités de la ville de Garoua. Certes, les activités ne sont plus à leur niveau florissant d'avant, mais les activités du port fluvial ne sont pas aux arrêts. "Ce port a encore la possibilité de renflouer les caisses de l'État pour le bonheur de tous si et seulement si, le gouvernement décide de lui donner un nouveau souffle en vidant ses profondeurs de sable et surtout en permettant à l'État et non à un individu comme c'est le cas en ce moment, de le gérer tout seul", suggère une source proche des services des douanes au Nord.
Des nombreuses pirogues, déchargent du carburant, des cartons de bonbons, des biscuits ou encore des chaussures venues du Nigeria. Tout comme le riz, des huiles et bien d'autres denrées prennent la voie fluviale pour rallier Yola au Nigeria. Sauf que ces transactions ne bénéficient qu'à une poignée de personnes.
A l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, le premier prix Simone Veil a été remis ce vendredi par Emmanuel Macron à Aissa Doumara Ngatansou. Cette militante camerounaise lutte contre les mariages forcés et les violences sexuelles dans son pays.
Pour la première fois, le prix Simone Veil de la République a été décerné ce vendredi par Emmanuel Macron pour la journée internationale pour les droits des femmes. Aissa Doumara Ngatansou, notamment coordinatrice pour l'Association de lutte contre les violences faites aux femmes, est récompensée pour son engagement depuis plus de 20 ans contre les mariage forcés et les violences sexuelles dans son pays, le Cameroun. Elle recevra également 100.000 euros pour la soutenir dans son combat.
Cette militante, mère de 3 enfants et elle-même mariée de force étant jeune, est notamment venue en aide avec son association aux femmes victimes du groupe terroriste Boko Haram.
"Votre combat et votre personnalité, aujourd'hui reconnue, est pour nous tous un exemple de courage, de remettre en cause le poids des héritages, d'affronter les préjugés et la réprobation de la société, de dénoncer l'injustice, de briser le silence", a déclaré Emmanuel Macron durant la cérémonie. Le chef de l'État a également salué sa "personnalité exceptionnelle" qui "ouvre la lignée des femmes qui lui succéderont pour ce prix."
Ce prix a été créé pour récompenser "des actions partout dans le monde en faveur des droits des femmes" a annoncé mardi Marlène Schiappa. Cela fait partie de la "diplomatie féministe" de la France "contre les violences sexistes et sexuelles, l'excision, les mariages forcés, pour l'accès à l'éducation des filles et des garçons, pour l'émancipation économique des femmes" ajoute la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes.
Cette cérémonie s'accompagne également d'une enveloppe de 120 millions d'euros pour l'Agence française de développement. Ces fonds seront utilisés pour "soutenir les actions des ONG féministes et pour l'égalité femmes-hommes partout dans le monde et particulièrement dans les pays du Sud" précise Marlène Schiappa.
Emmanuel Macron a souhaité que 2019 soit une "année utile pour les droits des femmes", à l'occasion de la présidence du G7 par la France. Des mesures pour l'éducation des jeunes filles, notamment au Sahel, seront prises ainsi que la création d'une banque pour entrepreneuriat féminin en Afrique. La France a également proposé d'accueillir en 2020 la 5ème conférence mondiale sur les femmes 25 ans après celle organisée par l'ONU à Pékin en 1995.
Dans une interview accordée au quotidien national Cameroon Tribune dans le sillage de la célébration de la journée internationale de la femme, elle présente les mesures prises par le gouvernement pour réduire les inégalités entre les hommes et les femmes.
« A mon humble avis, la situation de la femme camerounaise s’est considérablement améliorée, même si d’indéniables disparités restent perceptibles, dues à des préjugés sexistes séculaires et certaines survivances socio-culturelles inappropriées. La volonté politique et l’irréversible évolution du temps finiront, j’en suis persuadée, par en avoir raison.
J’évoquerai, à titre d’illustration, et sans la moindre prétention à l’exhaustivité, le domaine de l’éducation où les indicateurs côtoient ostensiblement les standards internationaux, ainsi qu’il ressort tant de l’évaluation achevée des anciens Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), que du suivi des 12 domaines critiques de la plateforme d’action adoptée à la faveur de la 4e Conférence des Nations unies sur les femmes, tenue à Beijing en 1995.
Ainsi, le taux de fréquentation des programmes au niveau préscolaire est de 27% chez les garçons contre 23% chez les filles. Les filles représentent 84% des effectifs contre 87% de garçons dans l’enseignement primaire. Les filles représentent 94% des jeunes achevant le cycle primaire contre 93% de garçons.
L’indice de parité entre les sexes au niveau primaire est de 0,96%, et de 0,92% au niveau secondaire (MICS 2015). En ce qui concerne le cadre institutionnel de promotion et de protection des droits de la femme et de la fille, un document de politique nationale genre a été élaboré, sa mise en œuvre est en cours. Ce document qui n’existait pas avant définit le cadre des interventions dans les sept secteurs arrêtés dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE).
Bien plus, des unités techniques spécialisées se multiplient sur l’ensemble du territoire national. Elles ont pour mission la formation, l’encadrement, l’autonomisation économique et l’insertion professionnelle des femmes dans une société camerounaise en quête de l’Emergence.
Il s’agit, vous vous en doutez, des Centres de promotion de la femme et de la famille, des unités polyvalentes de transformation des produits agricoles, des maisons digitales qui permettent à nos cibles d’accéder aux opportunités économiques via les TIC, des centres d’accueil et de prise en charge des femmes et filles victimes de violence, des Gender Desk dans les commissariats et des espaces de cohésion des femmes et espaces sûrs dans les camps de réfugiés.
Dans la même foulée, d’importants programmes et projets sont mis en place à la fois pour réduire la pénibilité du travail des femmes, et pour faciliter et massifier l’accès de celles-ci aux opportunités économiques. Parmi les nombreux exemples que l’on pourrait citer, il y a le projet routier Batchenga-Ntui-Yoko-Lena, un bel exemple d’intégration du genre dans les projets structurants.
Ce projet d’envergure a rendu possible la construction de nombreuses unités d’appui aux activités productrices des femmes, permettant la mise en place ou le développement d’activités génératrices de revenus des femmes, sans oublier des activités connexes liées à la planification familiale, à la promotion de la santé sexuelle et reproductive, et à la lutte contre les violences basées sur le genre et le Vih/Sida. Bien avant cela, un projet d’appui aux femmes pauvres dans les CPFF, sur financement PPTE, a octroyé des micro-crédits en vue du montage et de la gestion de projets productifs».
Elles ont été présentées tout au long du congrès mondial du mobile, tenu à Barcelone en Espagne du 25 au 28 février 2019.
Smartphones, objets connectés, 5G, innovations et technologies réseaux, accessoires et gadgets pour iPhone et Android, intelligence artificielle. Voilà ce qui a rassemblé, du 25 au 28 février dernier à Barcelone en Espagne, plus de 50 000 professionnels de l'industrie des communications mobiles, dans le cadre de l’édition 2019 du congrès mondial consacré aux nouvelles tendances et perspectives du secteur.
Pendant quatre jours donc, des constructeurs, des concepteurs de systèmes et autres applications, des designers, ont présenté les dernières trouvailles du secteur du mobile (téléphones, tablettes, ordinateurs, etc.). Parallèlement, des représentants d'opérateurs de téléphonie mobile, des vendeurs et des professionnels des télécommunications abordaient l'avenir des marchés et la stratégie à suivre pour toujours conquérir plus de part.
Mais il a également été question d’établir des liens commerciaux avec d'autres agents du secteur et de partager expériences et connaissances. Au total donc, plus de 2400 entreprises ont fait le déplacement de Barcelone. En toile de fond de cette sorte de jeux olympiques du mobile, où chacun veut non seulement participer mais surtout étaler ses performances, la technologie 5G que tout le monde veut adopter.
Selon les spécialistes, elle est au-delà de la simple évolution de la 4e génération que de nombreux pays, africains notamment tardent à vraiment déployer. Situation que des acteurs comme Huawei œuvre à faire changer.
Plus rapide et plus claire dans la transmission des données, la 5G donne l’impression du réel et plus encore. Une révolution notamment pour la télémédecine. Une démonstration sur le site du congrès a permis de voir comment un médecin généraliste ou un infirmier peut réussir une intervention chirurgicale, en se faisant guider par un spécialiste qui recevrait les images en temps réel. Plus loin, grâce à une application mise au point par Huawei, les personnes devant surveiller leur ligne pourraient connaître exactement le poids de ce qu’elles mangent rien qu’en scannant un aliment sur leur smartphone.
Côté ludique, un artiste pourrait assurer une prestation via une connexion qui permettrait à son public de leur voir comme s’il était sur scène. Mais pour en profiter, il faudrait avoir les équipements adéquats et surtout une qualité irréprochable de l’Internet, et à un prix accessible…
Il ne s’agit donc pas d’une faillite et plus encore, avons-nous appris de source indiquée. Aucun licenciement n’est prévu à la Société camerounaise de verrerie (Socaver) suite à cet arrêt temporaire d’activité.
Au sein de la société, l’on apprend que les travaux qui vont ainsi durer près d’un semestre, veront s’activer toute l’équipe projet pour la maintenance du four 2 d’une capacité de 110 tonnes et ce, avec l’assistance du constructeur allemand SORG.
En rapport avec cette situation, la Sabc explique : « En accord avec les valeurs performance, professionnalisme et innovation du groupe Sabc, et dans l’optique de la satisfaction durable de sa clientèle, la Socaver observe un arrêt temporaire de production de début février à fin mai 2019. Rappelons qu’en mai 2018 déjà, les contraintes du marché dues à l’explosion des PET en BNA (Boissons non alcoolisées) avaient déjà induit l’arrêt du four 1 d’une capacité de 50 tonnes par jour. »
L’occasion faisant le larron, cette période sera également mise à profit pour assurer la mise à jour de tous les équipements y compris les deux lignes de production. Elle permettra à l’entreprise d’installer de nouveaux équipements de contrôle qualité : MCAL 4 et Squeeze.
« Ce sera également l’occasion d’optimiser l’aspect organisationnel des ressources matérielles de l’usine. Afin de garantir la pérennité de l’emploi et piloter efficacement le personnel pendant la transition arrêt/redémarrage du four 2, les ressources humaines ont mis en place une politique de suivi et redéploiement du personnel pendant cette période de restriction d’activité. Le démarrage du four et la reprise des activités de production se feront en juin 2019. » Développe un responsable des brasseries du Cameroun.
La Socaver est une filiale de la Société anonyme des brasseries du Cameroun. En juin 2019 prochain, créée le 28 juin 1966 à Douala elle soufflera sur sa 53ème bougie. Spécialisée dans la fabrication du verre creux, elle est l’unique verrerie de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac). Grace à ses deux fours, la Socaver produit annuellement 55.000 tonnes de verre fondu. Elle commercialise près de 100 marques de produits. C’est elle qui au Cameroun produit des bouteilles et pour elle-même (la Sabc. Ndlr) et pour ses concurrents.
"La rencontre organisée à la chambre de commerce, des mines et de l’artisanat de Yaoundé visait à présenter aux jeunes, les différents réseaux dans le Commonwealth et comment adhérer à ces réseaux pour participer au retour de la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-ouest", telle est la raison principale indiquée par Andrew Tangang.
L’entreprise de cette centaine de jeunes, dont les objectifs poursuivis sont, entre autres le développement, la justice sociale et la paix ont été renouvelés à l’occasion de la commémoration du 24ème anniversaire du Commonwealth au Cameroun dont le thème retenu est « Un Commonwealth connecté».
Et la présence du ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou, a apporté une touche particulière d’autant plus que ces jeunes ont sollicité l’implication du gouvernement, afin de mener à bien, les objectifs qu’ils se sont assignés.
De nombreuses articulations étaient au menu de la rencontre de ce 07 Mars et toutes tournaient autour du thème choisi pour ce rendez vous : «Renforcer le pouvoir des jeunes en tant qu’acteurs de la paix dans un Commonwealth connecté ». Les participants ont écouté avec intérêt, les exposés autour des sous-thèmes tels que: «introduction aux réseaux de jeunes existants dans le Commonwealth » ; « concept de paix, de haine et de violence au Cameroun et au-delà »; « rôle des médias dans la propagation et la lutte contre le discours de haine » etc.
Répondant aux questions des journalistes, le Secrétaire général du Local Youth Corner Cameroon a expliqué que : « Les jeunes veulent prendre des initiatives pour promouvoir la paix et le développement du Cameroun. Déjà au quotidien, les jeunes à travers des associations mènent des initiatives de plaidoyer, de sensibilisation, ce qui leur permet de s’occuper, de canaliser leur énergie, de contribuer dans le développement de leur localité ».
Créée en 2002, Local Youth Corner Cameroon œuvre à l’autonomisation des jeunes dans le domaine de la consolidation de la paix et, les actions qu’ils ont jusqu’alors posé sur le terrain, sont comme une réponse à la multiplication des défis sociopolitiques et économiques des jeunes, dans les régions ciblées. Une autre manière, de venir au secours de leurs frères et sœurs qui souffrent du chômage, de la mal gouvernance, du manque d’éducation de qualité, de la pauvreté, de la corruption …
Le Directeur Général Hendrik Kasteel était face à la presse ce 7 Mars à Douala. Lors de la présentation qu’il a faite, il ressort qu’avec près de 8 millions d’abonnés, soit 47,20% de parts de marché et un chiffre d’affaires de 212 milliards FCFA, MTN Cameroon a achevé l’année 2018 sur une note positive marquée notamment par une forte croissance au 4e trimestre de l’année.
Le Groupe MTN, leader africain des télécommunications présent dans 21 pays à travers le monde, dont le Cameroun, a publié jeudi 07 mars 2019 à Johannesburg en Afrique du Sud, ses résultats financiers consolidés pour l’année 2018. Résultats notamment marqués par une forte croissance du nombre d’abonnés qui se situait au 31 décembre 2018 à 233 millions dans les 21 pays, contre 217 millions en 2017.
Performances commerciales encourageantes
Au Cameroun, après une année 2017 particulièrement difficile, MTN amorce le redressement de sa courbe de performance en 2018. Si le chiffre d’affaires impacté par la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest se consolide à 212 milliards FCFA, MTN Cameroon réalise des performances commerciales très encourageantes en 2018.
L’entreprise enregistre une croissance de 11,7% de son parc d’abonnés qui se situait à près de 8 millions d’abonnés au 31 décembre 2018. MTN Cameroon réalise également une performance soutenue sur les nouvelles sources de revenu, dont une forte progression du revenu généré par la Data et une croissance exceptionnelle de 170,2% du revenu généré par le Mobile Money dont le nombre d’abonnés se consolide à près de 5 millions au 31 décembre 2018.
Leadership renforcé
Avec près de 8 millions d’abonnés, soit 47,20% de parts de marché et un chiffre d’affaires de 212 milliards FCFA, MTN renforce son leadership sur le marché des télécommunications au Cameroun. L’entreprise envisage l’avenir avec optimisme, portée par les performances exceptionnelles enregistrées en fin d’année.
En effet, MTN Cameroon a pu recruter près de 800.000 nouveaux abonnés au quatrième trimestre 2018, et a enregistré une croissance de près de 2% de son chiffre d’affaires sur la même période soit sa meilleure performance trimestrielle au cours des quatre dernières années.
Commentant les résultats de l’entreprise pour l’année 2018, le Directeur Général Hendrik Kasteel estime que « MTN Cameroon est de retour. Des mesures courageuses ont été prises l’année dernières pour remettre notre entreprise sur le chemin de la croissance. Ces mesures commencent à produire des résultats positifs. Nous avons également commencé à récolter les premiers fruits des investissements de près de 300 milliards FCFA réalisés par MTN au cours des quatre dernières années pour mieux servir nos clients et mettre à leur disposition le meilleur réseau du pays; un réseau certifié par l’Agence internationale Ookla comme étant le réseau Internet mobile le plus rapide du Cameroun ».
Sept mois après le début de la plus importante épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC), la riposte ne parvient pas à maîtriser l’épidémie, a déclaré hier jeudi Médecins Sans Frontière (MSF) lors d’une conférence de presse à Genève.
Selon Médecins sans Frontière, depuis le début de l’année, à l’épicentre de l’épidémie, à Katwa et Butembo, en République Démocratique du Congo, 43% des patients au cours des trois dernières semaines ont été infectés sans que l’on puisse identifier de lien avec d’autres cas.
« Sept mois après le début de la plus importante épidémie d'Ebola en République démocratique du Congo, et dans un climat de méfiance croissante de la part de la communauté, la riposte ne parvient pas à prendre le dessus et à "maîtriser l'épidémie », a indiqué MSF dans un communiqué.
Près de 900 cas ont été enregistrés, dont 563 décès, selon les autorités. Depuis le début de l'année, plus de 40% des nouveaux cas sont des personnes décédées d'Ebola chez elles, dans les communautés.
« Cela signifie que nous ne pouvons pas les atteindre et qu'elles n'ont pas cherché des soins », a déclaré la présidente de MSF, Joanne Liu, lors de la conférence de presse à Genève.
« Nous sommes face à une contradiction frappante: d'un côté, une réponse rapide et importante grâce à de nouveaux outils médicaux comme les vaccins et les traitements qui donnent des résultats prometteurs quand les patients arrivent tôt, de l'autre, des personnes infectées par Ebola qui meurent dans leurs communautés et qui n'ont pas suffisamment confiance en la réponse pour venir se faire soigner », a-t-elle relevé, dans le communiqué.
Rappelons que, La dixième épidémie d'Ebola a été déclarée le 01er août 2018 dans la province du Nord-Kivu avant de toucher quelques jours plus tard la province voisine de l'Ituri (Nord-est). Les activités de riposte contre l'épidémie ont, à plusieurs reprises, été perturbées par des attaques dans cette région de la RDC, en proie à des conflits.
La semaine dernière, MSF a suspendu ses activités de lutte contre Ebola à Katwa et Butembo, dans la province du Nord-Kivu, à la suite d'attaques successives sur deux centres de traitement. Durant le mois de février uniquement, des dizaines d'incidents sécuritaires ont eu lieu à l'encontre de l'ensemble des activités Ebola, selon MSF.
« Une série de problèmes a conduit à ces tension, dont le déploiement massif de ressources financières centré seulement sur Ebola, ainsi que le report officiel des élections en raison de l'épidémie Ebola, exacerbant les soupçons selon lesquels Ebola serait une manigance politique », a-t-elle poursuivi.
L'ONG déplore aussi l'utilisation de la police et des forces armées pour imposer aux gens des mesures sanitaires car, cela conduit les communautés locales à se mettre davantage à l'écart, ce qui est contre productif. « La force ne doit pas être utilisée comme un outil pour tracer et traiter les patients, contraindre à des enterrements sécurisés ou décontaminer les maisons », a insisté MSF. Ebola est une maladie cruelle qui génère la peur, qui isole les patients, les familles et les soignants, ajoute Dr. Joanne Liu. La réponse doit être axée sur les patients et les communautés. Les patients doivent être traités en tant que tel, et non considérés comme une sorte de menace biologique.