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Combat d'affirmation de soi : Parcourir des kilomètres chaque jour, prendre des risques en traversant les rues, tel est le cliché presque tranchant et l'image d'un quotidien devenu le mode de vie de ces femmes que l'on considère une charge pour la société à cause de leurs âges. Néanmoins, ce chemin presque de croix est le sacrifice à prendre pour ces nombreuses femmes aux cheveux blancs pour nourrir leurs familles.
 
Les sacrifices que font les femmes Garoua-Boulaï pour prendre en charge leurs proches sont énormes. Une lutte des femmes pour faire vivre leur famille se voient sur les routes de Garoua Boulaï, dans le département du Lom et Djerem à L'Est, il n’est par rare de voir en bordure de routes dans cet arrondissement des centaines de femmes de troisième âge revenir des localités environnantes avec des marchandises sur leurs tête surchargées. « Les charges qu’elles ont, les empêchent même de bien marché » témoigne Igor Kemche. Comme lui, Stéphanie Kamo Yombo indique que : « La moindre erreur et cette dame peut tout perdre. C’est vrai que cette manière de faire est imprudente. Ces femmes ne disposent pas toujours des moyens nécessaires pour faire fructifier leur commerce. Elles prennent des risques en parcourant des dizaines de kilomètres à moto sous la chaleur et parfois dans le froid souvent sur des chemins non goudronnés. Tout cela pour ramener des légumes et autres marchandises des villages Certains hommes sont incapables de le faire préférant mendier ». 
 
Les risques que ces femmes âgées circulants en surcharge, à sens et à contre-sens, prennent au quotidien sont innombrables. Des actions devraient être menées afin qu’elles aient la possibilité de mieux travailler. L’accident sur la route de zamboië qui a tué deux femmes hantent encore les esprits des riverains et certains soutien Ibrahim Sadjo Brandao « rien n'arrêtera ces lionnes affamés ».
 
 

Au Gabon, alors que le débat sur l’authenticité des images diffusées du Président Ali Bongo fait rage, poussant certains à évoquer la vacance du pouvoir, une voix autorisée se lève pour tenter de mettre un terme aux spéculations, précisant qu’il n’y a pas de sosie du chef de l’Etat.

 

C’est une actualité qui est toujours au cœur des débats et, elle est notamment alimentée par l’opposition, qui n’hésite pas à jeter un pavé dans le jardin du Président gabonais, Ali Bongo Ondimba. D’après eux, l’homme venu du Maroc et qui a fait un tour dans Libreville à bord de son véhicule, avant de tenir un Conseil des ministres, le 26 février 2019 dernier, ne serait pas Ali Bongo, mais son sosie.

Ce jeudi 7 mars 2019, dans le but de mettre un terme aux rumeurs et autres supputations sur la véracité des faits, le porte-parole de la présidence de la République gabonaise, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, au cours d’une conférence de presse, a tout balayé d’un revers de main.

Insistant sur le fait que certains compatriotes refusent catégoriquement de se résoudre à la dure réalité des faits, en acceptant le grand retour du chef de l’Etat du Gabon, le porte-parole de la présidence de la République de ce pays d’Afrique Centrale a été on ne peut plus clair : « Il n y a pas de sosie, le Président de la République Ali Bongo est bien là ».

Et, répondant à ceux qui appellent à la vacance du pouvoir, la réplique d’Ike Ngouoni Aila Oyouomi est sans appel : aucun élément ne permet de constater la vacance du pouvoir au Gabon.

Cette sortie intervient alors que le Président Ali Bongo est en rééducation au Gabon, suite à un accident vasculaire cérébral survenu le 24 octobre 2018, à Riyad, en Arabie Saoudite. Evacué au Maroc le 28 novembre 2019, Ali Bongo, alors sous le poids des séquelles liées à son AVC, s’est vraisemblablement vite remis de sa maladie qu’il affronte à bras le corps, au point de retrouver la quasi-totalité de sa motricité perdue du fait d’une hémiplégie droite l’ayant cloué sur un fauteuil roulant pendant un court moment.

Cette extraordinaire métamorphose du chef de l’Etat, réapparu avec une forme débordante affole plus d’un, au point que d’aucuns se disent convaincus que ce sont des images d’un sosie du dirigeant qui sont diffusées. Une question loin d’être close, même avec la sortie du porte-parole de la Présidence gabonaise.

 

Malgré les efforts déployés par  l’entreprise Hysacam, les habitudes ont visiblement la peau dure dans la ville de Garoua. 

 

La paperasse et autres ordures ont refait surface de la ville de Garoua, chef-lieu de la région du Nord au Caameroun, sous le ragard impuissant ds autorités compétentes. Ce phénomène est mal perçu par certains observateurs qui attribuent la responsabilité au manque de bonne moralité des populations qui continuent à déverser des détritus dans les rues.

Pour d’autres, l’insuffisance  des bacs à ordures en est la cause. Toute chose qui fait de la ville de Garoua une cité qui a véritablement mal à sa salubrité. Les coins les plus touchés sont les quartiers situés en périphérie, car dépourvus des bacs à ordures et des routes pouvant permettre aux camions d’Hysacam d’y accéder pour collecter les ordures.

« Je me demande si  ces bacs à ordures sont uniquement réservés au centre urbain de la ville de Garoua.  On a du mal à jeter les ordures  par manque de poubelle lorsqu’on se trouve hors du centre commercial », s’indigne Nadège Moune, couturière au petit marché de Roumde Adjia. Comme elle, bon nombre de personnes se posent des questions sur l’entretien effectif de la ville de Garoua par la communauté urbain et les mairies de l’arrondissement de Garoua 1 et 2.

Côté des responsables locaux, on semble se réjouir des travaux menés par les éboueurs de la société en charge de la salubrité qui continuent à mener leur activité aux heures indiquées. Des efforts qui butent sur l’incivisme de certains individus qui ont du mal à s’arrimer à la nouvelle donne, en continuant de déverser des ordures autour de leurs domiciles et même sur la chaussée.

Du coup, les caniveaux et autres espaces publics sont envahis par les poubelles spontanées à l’exemple du marché des vivres situé non loin du  centre ville de Garoua  où, tomates, légumes et tubercules sont déposés à même le sol sous le regard de tous. « Je ne serai pas surpris qu’un jour, le choléra frappe encore  la population de la ville de  Garoua qui continue à négliger les règles élémentaires de l’hygiène », confie  Hammadou Blaise , un habitant de Garoua . 

Entre vente du carburant frelaté dans la ville de Garoua, à cela s’ajoute les   zones à risque tels les marécages et les flancs de montagnes sont envahis par des habitations

 

La promiscuité constitue le lot quotidien des populations de la région du Nord et de la ville de Garoua en particulier. La vente du carburant frelaté communément appelé Zoua Zoua continue son bout de chemin dans la ville de Garoua, malgré  des centaines de fûts partir en fumée il ya quelques mois à cela s’ajoute les zones à risques tels les marécages et les flancs de montagnes sont envahis par des habitations.

Des risques sont permanents et le danger plane sur la population. 'Certains n’hésitent pas à construire au bas de grosses pierres qui surplombent leur domicile et suspendues sur les toits des bâtiments. Les habitants des bas fonds et des zones de marécages quant à eux vivent le pire des inondations chaque année en saison pluvieuse.

Au quartier Lidiré non lion d, école  Bénoué où la zone agricole est peuplée des maisons, l’on ne vit plus que sur le qui vive au moindre coup de tonnerre. « Ici nous sommes à chaque  goutte de pluie débordée par les eaux de la rivière. L'année dernière au mois d'Août l'eau a envahi toute notre maison, tous les meubles ont été engloutis dans les eaux. Les diplômes et actes de naissance  de mes enfants ont été détruits. Nous avons été obligés de quitter la maison pour aller passer la nuit ailleurs » argue Fadimatou Sadou , une mère de famille.

Toutefois après le passage des vagues d’eau, Fadimatou Sadou  et ses enfants avaient regagné leur  demeure dans lequel ils mènent toujours leur vie, laissant ainsi leur sort à la Providence. Et le calvaire est loin de finir au regard des conditions précaires. Dans la région du Nord Cameroun, certains se demandent même pourquoi ce mutisme des autorités face à un problème qui prend de plus en plus corps dans la ville.

Attendent-ils que des catastrophes telles les inondations survenues  pour agir. Il faudrait  que les autorités compétences en la matière prennent les choses en main pour réactualiser le  plan de la ville de Garoua  afin de juguler le problème de construction anarchique dont la ville connaît en ce moment.

 

Des individus  ont formé un lobby pour sa gestion et y gagnent des centaines de millions au détriment de l'État. Ceci, sous l'œil complice  des responsables de la communauté urbaine de Garoua.


Un fleuve desséché de deux tiers par le climat selon les spécialistes. Non loin de ce pont, de nombreux bâtiments construits à l'époque coloniale. Une bonne partie est fermée, tandis d'autres servent d'entrepôts aux nombreuses organisations et sociétés de la place. Le quai où stationnaient les navires est encore visible et a même servi lors  inondations de 2012. Le port fluvial de Garoua, très actif autrefois, il a perdu de sa substance, mais il n'est pas encore "mort", malgré des discours suspects, annonçant la fin de ses activités.

 

C'est le cas du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Garoua. Ahmadou El Hadj Bouba, a clairement laissé entendre que les activités du port fluvial de Garoua étaient aux arrêts. A la date du 07 Mars 2019, une pirogue à moteur venue du Nigeria déchargeait des tonnes et des tonnes de marchandises. Comment comprendre que les activités au port de Garoua sont aux arrêts depuis 5ans alors qu'une pirogue est chargée sous nos yeux.

 

C’est qui  se déroulent au port, devenu depuis, la chasse gardée de quelques autorités de la ville de Garoua. Certes, les activités ne sont plus à leur niveau florissant d'avant, mais les activités du port fluvial ne sont pas aux arrêts. "Ce port a encore la possibilité de renflouer les caisses de l'État pour le bonheur de tous si et seulement si, le gouvernement décide de lui donner un nouveau souffle en vidant ses profondeurs de sable et surtout en permettant à l'État et non à un individu comme c'est le cas en ce moment, de le gérer tout seul", suggère une source proche des services des douanes au Nord.

 

Des nombreuses pirogues,  déchargent du carburant, des cartons de bonbons, des  biscuits ou encore des chaussures venues du Nigeria. Tout comme le riz, des huiles et bien d'autres denrées prennent la voie fluviale pour rallier Yola au Nigeria. Sauf que ces transactions ne bénéficient qu'à une poignée de personnes. 

Le juge d'instruction du tribunal militaire de Yaoundé en charge des affaires Maurice Kamto et Sisiku Ayuk Tabe vient d'être affecté à Buea. Une affectation qui est diversement appréciée.

 
Le juge Michel Mem a été affecté au Tribunal militaire de Buea à la faveur d’une série de nominations effectuée mardi dernier dans les services des corps armées camerounais. Le magistrat Michel Mem  va quitter le Tribunal militaire de Yaoundé pour rejoindre son nouveau poste d’affectation à Buea. La décision présidentielle du 05 février le  décharge du procès pour terrorisme de Julius Ayuk Tabe et neuf autres leaders sécessionnistes.
 
Le colonel Mem Michel venait d’être constitué juge dans l’affaire des leaders séparatistes. Il en était à sa deuxième audience et remplaçait la juge Abega Mbezoa épouse Eko Eko, qui, pour des raisons non encore élucidées, avait cédé son fauteuil.
 
Vice président du Tribunal militaire de Yaoundé depuis le mois de février 2018, Le colonel Mem Michel était également juge d’instruction dans cette juridiction. C’est donc lui qui intervenait dans le dossier de hauts cadres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Il avait été appelé, sur demande des avocats de la défense, à se prononcer sur la compétence de cette Cour à juger des civils. La décision reste attendue. Finalement, ce n'est pas lui qui l'a rendra.
 
Il n’est pas possible de dire à l’heure actuelle qui remplacera le juge Michel Mem dans ces procédures. L’on sait toutefois qu’il sera remplacé au Tribunal militaire de Yaoundé par le lieutenant-colonel Jacques Boudoin Misse Njone, en service jusqu’ici à Bamenda.
 
D'après Bibou Nissack, porte parole du président du MRC, réagissant sur les antennes de Triumph FM (une radio émettant à Yaoundé) reconnaissait qu'il s'agit d'une affectation plutôt curieuse. Une affectation qui intervient au moment où le juge d'instruction est sur le point de rendre sa décision sur la qualité du tribunal militaire à connaître de cette procédure concernant des civils. Un magistrat ayant traité de sujets aussi délicats devrait en principe être promu si ses patrons étaient satisfaits par ses actes. Au contraire, il est affecté à Buea, dans la ville foyer de la crise dont les principaux acteurs étaient jugés par lui.
 
 Une décision qui selon les membres du MRC, est une autre preuve s'il en fallait encore une, que la justice est soumise à des influences qui ne permettent pas toujours le procès équitable.
 
D'un autre point de vue, il faut reconnaître qu'il s'agit ni plus ni moins d'un acte normal dans toute administration. C'est dans l'ordre des choses que de procéder à des nominations et affectations des agents de l'État. Aussi, tout agent public est appelé à servir partout sur le territoire national.
 

Le tribunal de grande instance de Yaoundé centre administratif a rejeté la demande de libération introduite par Maurice Kamto et les siens.

 
Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) et ses partisans comparaissaient devant le Tribunal de grande instance du Centre ce jeudi matin. Il était question pour le juge dudit tribunal de rendre son verdict sur la requête en Habeas Corpus introduit par les avocats du MRC. L'objectif de la procédure en Habeas Corpus est la mise en liberté directe des membres du MRC. 
En effet, Habeas corpus ou plus exactement Habeas corpus ad subjiciendum et recipiendum, est une notion juridique qui énonce une liberté fondamentale, celle de ne pas être emprisonné sans jugement, contraire de l'arbitraire qui permet d'arrêter n'importe qui sans raison valable. En vertu du principe, toute personne arrêtée a le droit de savoir pourquoi elle est arrêtée et de quoi elle est accusée. Ensuite, elle peut être libérée sous caution, puis amenée dans les jours qui suivent devant un juge. Et c'est la situation que déplore les avocats du MRC. Ils ont été arrêtés à des heures indues dans un domicile privé sans mandat approprié.
 
Les origines de l'Habeas Corpus remontent à la Rome antique avec la provocatio, qui en est le précurseur, et son principe moderne naît dans l’Angleterre du Moyen Âge. Depuis, elle a été renforcée et précisée de façon à apporter des garanties réelles et efficaces contre la détention arbitraire par l’Habeas corpus Act (« la loi d’Habeas corpus ») de 1679. Devenue un des piliers des libertés publiques anglaises, elle s’applique dans les colonies et reste au xxie siècle présente dans la plupart des pays qui appliquent la common law. Aux États-Unis, elle a valeur constitutionnelle, ne pouvant être suspendue qu’en temps de guerre. En revanche, au Royaume-Uni, elle est restée strictement anglaise, ne s’appliquant ni en Écosse, ni en Irlande du Nord. Au Cameroun, la procédure en Habeas Corpus fait partie intégrante du code de procédure pénale. Et il peut être invoqué par tout justiciable qui estime qu'il ne sait pas pourquoi il est arrêté et emprisonné.
 
Dans le cas présent, la demande de libération en Habeas Corpus de Maurice Kamto et les autres détenus politiques vient d'être rejettée par le Tribunal de grande instance de Yaoundé. Les avocats du MRC annoncent pour leur part qu’ils feront appel.
 
Or d'après des sources proches du dossier, Maurice Kamto et autres sont pleinement conscients que cette requête en appel sera certainement rejetée. la justice Camerounaise étant selon eux, aux ordres avec l'impossibilité pour les  juges de prendre une décision en conformité avec la loi.
 

A l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, le premier prix Simone Veil a été remis ce vendredi par Emmanuel Macron à Aissa Doumara Ngatansou. Cette militante camerounaise lutte contre les mariages forcés et les violences sexuelles dans son pays.

 

Pour la première fois, le prix Simone Veil de la République a été décerné ce vendredi par Emmanuel Macron pour la journée internationale pour les droits des femmes. Aissa Doumara Ngatansou, notamment coordinatrice pour l'Association de lutte contre les violences faites aux femmes, est récompensée pour son engagement depuis plus de 20 ans contre les mariage forcés et les violences sexuelles dans son pays, le Cameroun. Elle recevra également 100.000 euros pour la soutenir dans son combat.

Cette militante, mère de 3 enfants et elle-même mariée de force étant jeune, est notamment venue en aide avec son association aux femmes victimes du groupe terroriste Boko Haram.

"Votre combat et votre personnalité, aujourd'hui reconnue, est pour nous tous un exemple de courage, de remettre en cause le poids des héritages, d'affronter les préjugés et la réprobation de la société, de dénoncer l'injustice, de briser le silence", a déclaré Emmanuel Macron durant la cérémonie. Le chef de l'État a également salué sa "personnalité exceptionnelle" qui "ouvre la lignée des femmes qui lui succéderont pour ce prix."

Ce prix a été créé pour récompenser "des actions partout dans le monde en faveur des droits des femmes" a annoncé mardi Marlène Schiappa. Cela fait partie de la "diplomatie féministe" de la France "contre les violences sexistes et sexuelles, l'excision, les mariages forcés, pour l'accès à l'éducation des filles et des garçons, pour l'émancipation économique des femmes" ajoute la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes.

Cette cérémonie s'accompagne également d'une enveloppe de 120 millions d'euros pour l'Agence française de développement. Ces fonds seront utilisés pour "soutenir les actions des ONG féministes et pour l'égalité femmes-hommes partout dans le monde et particulièrement dans les pays du Sud" précise Marlène Schiappa.

Emmanuel Macron a souhaité que 2019 soit une "année utile pour les droits des femmes", à l'occasion de la présidence du G7 par la France.  Des mesures pour l'éducation des jeunes filles, notamment au Sahel, seront prises ainsi que la création d'une banque pour entrepreneuriat féminin en Afrique. La France a également proposé d'accueillir en 2020 la 5ème conférence mondiale sur les femmes 25 ans après celle organisée par l'ONU à Pékin en 1995.

Cette affirmation est de Marie Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille.

 

Dans une interview accordée au quotidien national Cameroon Tribune dans le sillage de la célébration de la journée internationale de la femme, elle présente les mesures prises par le gouvernement pour réduire les inégalités entre les hommes et les femmes.

« A mon humble avis, la situation de la femme camerounaise s’est considérablement améliorée, même si d’indéniables disparités restent perceptibles, dues à des préjugés sexistes séculaires et certaines survivances socio-culturelles inappropriées. La volonté politique et l’irréversible évolution du temps finiront, j’en suis persuadée, par en avoir raison.

J’évoquerai, à titre d’illustration, et sans la moindre prétention à l’exhaustivité, le domaine de l’éducation où les indicateurs côtoient ostensiblement les standards internationaux, ainsi qu’il ressort tant de l’évaluation achevée des anciens Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), que du suivi des 12 domaines critiques de la plateforme d’action adoptée à la faveur de la 4e Conférence des Nations unies sur les femmes, tenue à Beijing en 1995.

Ainsi, le taux de fréquentation des programmes au niveau préscolaire est de 27% chez les garçons contre 23% chez les filles. Les filles représentent 84% des effectifs contre 87% de garçons dans l’enseignement primaire. Les filles représentent 94% des jeunes achevant le cycle primaire contre 93% de garçons.

L’indice de parité entre les sexes au niveau primaire est de 0,96%, et de 0,92% au niveau secondaire (MICS 2015). En ce qui concerne le cadre institutionnel de promotion et de protection des droits de la femme et de la fille, un document de politique nationale genre a été élaboré, sa mise en œuvre est en cours. Ce document qui n’existait pas avant définit le cadre des interventions dans les sept secteurs arrêtés dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE).

Bien plus, des unités techniques spécialisées se multiplient sur l’ensemble du territoire national. Elles ont pour mission la formation, l’encadrement, l’autonomisation économique et l’insertion professionnelle des femmes dans une société camerounaise en quête de l’Emergence.

Il s’agit, vous vous en doutez, des Centres de promotion de la femme et de la famille, des unités polyvalentes de transformation des produits agricoles, des maisons digitales qui permettent à nos cibles d’accéder aux opportunités économiques via les TIC, des centres d’accueil et de prise en charge des femmes et filles victimes de violence, des Gender Desk dans les commissariats et des espaces de cohésion des femmes et espaces sûrs dans les camps de réfugiés.

Dans la même foulée, d’importants programmes et projets sont mis en place à la fois pour réduire la pénibilité du travail des femmes, et pour faciliter et massifier l’accès de celles-ci aux opportunités économiques. Parmi les nombreux exemples que l’on pourrait citer, il y a le projet routier Batchenga-Ntui-Yoko-Lena, un bel exemple d’intégration du genre dans les projets structurants.

Ce projet d’envergure a rendu possible la construction de nombreuses unités d’appui aux activités productrices des femmes, permettant la mise en place ou le développement d’activités génératrices de revenus des femmes, sans oublier des activités connexes liées à la planification familiale, à la promotion de la santé sexuelle et reproductive, et à la lutte contre les violences basées sur le genre et le Vih/Sida. Bien avant cela, un projet d’appui aux femmes pauvres dans les CPFF, sur financement PPTE, a octroyé des micro-crédits en vue du montage et de la gestion de projets productifs».

Elles ont été présentées tout au long du congrès mondial du mobile, tenu à Barcelone en Espagne du 25 au 28 février 2019.

Smartphones, objets connectés, 5G, innovations et technologies réseaux, accessoires et gadgets pour iPhone et Android, intelligence artificielle. Voilà ce qui a rassemblé, du 25 au 28 février dernier à Barcelone en Espagne, plus de 50 000 professionnels de l'industrie des communications mobiles, dans le cadre de l’édition 2019 du congrès mondial consacré aux nouvelles tendances et perspectives du secteur.

Pendant quatre jours donc, des constructeurs, des concepteurs de systèmes et autres applications, des designers, ont présenté les dernières trouvailles du secteur du mobile (téléphones, tablettes, ordinateurs, etc.). Parallèlement, des représentants d'opérateurs de téléphonie mobile, des vendeurs et des professionnels des télécommunications abordaient l'avenir des marchés et la stratégie à suivre pour toujours conquérir plus de part.

Mais il a également été question d’établir des liens commerciaux avec d'autres agents du secteur et de partager expériences et connaissances. Au total donc, plus de 2400 entreprises ont fait le déplacement de Barcelone. En toile de fond de cette sorte de jeux olympiques du mobile, où chacun veut non seulement participer mais surtout étaler ses performances, la technologie 5G que tout le monde veut adopter.

Selon les spécialistes, elle est au-delà de la simple évolution de la 4e génération que de nombreux pays, africains notamment tardent à vraiment déployer. Situation que des acteurs comme Huawei œuvre à faire changer.

Plus rapide et plus claire dans la transmission des données, la 5G donne l’impression du réel et plus encore. Une révolution notamment pour la télémédecine. Une démonstration sur le site du congrès a permis de voir comment un médecin généraliste ou un infirmier peut réussir une intervention chirurgicale, en se faisant guider par un spécialiste qui recevrait les images en temps réel. Plus loin, grâce à une application mise au point par Huawei, les personnes devant surveiller leur ligne pourraient connaître exactement le poids de ce qu’elles mangent rien qu’en scannant un aliment sur leur smartphone.

Côté ludique, un artiste pourrait assurer une prestation via une connexion qui permettrait à son public de leur voir comme s’il était sur scène. Mais pour en profiter, il faudrait avoir les équipements adéquats et surtout une qualité irréprochable de l’Internet, et à un prix accessible…

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Sunday, 05 June 2022 11:01