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Cette institution qui œuvre dans la promotion de l’égalité de genre à travers le monde, a organisé une table ronde dans la localité de Langui en prélude à la Journée Internationale de la Femme.

 

Langui est l’une des localités situées dans l’arrondissement de Tchéboa dans la région du Nord au Cameroun. Dans cette partie du pays, l’on note de manière récurrente l’avancée du phénomène de déperdition scolaire et de mariage précoce. C’est pour inverser cette tendance que la table ronde y a été organisée ce jeudi, 07 mars. Occasion pour les membres de cette organisation partenaire du Gouvernement camerounais, de sensibiliser les populations sur l’égalité de sexe et de genre.

La promotion du genre en cette période où la femme est à l’honneur sonne donc, comme un impératif catégorique étant donné que la thématique de la Journée Internationale de Femme retenue cette année est fort évocateur à propos. Simo Hape Imelda, de Plan for Girls a apprécié l’objectif atteint par l’institution internationale dont elle en est la conseillère. Elle affirme : « les aspects des pratiques socioculturelles néfastes ont été abordés, ainsi que ceux de l’égalité de genre pour qu’ensemble avec les populations nous identifions ces pratiques qui empêchent l’atteinte des objectifs escomptés ».

Cette rencontre a servi d’enseignement aux participants qui avouent avoir beaucoup appris, surtout à prendre en compte le fait que Langui est une zone rurale comme tout autre, et où l’accès à l’information et aux débats constructifs ne sont pas toujours la chose la mieux partagée entre les populations. Désormais, celles-ci sont édifiées sur le respect de l’égalité de sexe qui passe inévitablement par la valorisation des droits de la femme au même titre que ceux de l’homme. Les clivages sociaux, traditionnels et même religieux vont être combattus pour ne que prendre en compte l’égalité de genre. Ont promis les habitants de Langui.

La table ronde a par la suite servi de prétexte pour la remise de dons aux femmes par le Plan International. Une donation constituée des cartons huile de table, d’allumettes entre autres. Les femmes repartent avec une même détermination, celle de tordre coup à toute forme de violence à l’égard des femmes.

 

La présidente de la fédération des sections du département de la Bénoué, Oumoul Koultchoumi Ahidjo vient d’effectuer une sortie à Ngong dans l’arrondissement de Tchéboa.

 

2019 est une année charnière pour la tenue des échéances électorales au Cameroun. Après la tenue en octobre de l’année dernière de l’élection présidentielle, cette année trois élections sont dans le viseur si l’on s’en tient aux discours qui ont cours sur la scène politique camerounaise depuis quelques mois. Allusion est faite d’abord aux élections législatives et municipales, puis et probablement à l’élection régionale pour traduire dans les faits, la volonté du Cameroun de connaître des avancées dans l’évolution de son processus de décentralisation. L’année 2019 est donc une importante année électorale pour ne pas prêter les mots du Chef de l’Etat Paul Biya, qui qualifiait l’année 2018 comme telle dans l’une de ses adresses à la Nation camerounaise. C’est donc consciente de ces multiples défis à relever sur le plan politique, que l’honorable Oumoul Koultchoumi Ahidjo présidente est allée à la rencontre des militants de son parti le Undp à la base ce mercredi 06 mars. Et le choix de la visite de la sous-section de Ngong n’est pas un fait du hasard. Objectif, permettre à sa formation politique d’optimiser ses chances d’engranger des victoires aux prochaines échéances électorales.

Consignes de l’honorable aux militants

A ses militants de base à Ngong, Mme Oumoul Koultchoumi Ahidjo a émis un appel ferme à savoir, travailler davantage pour le rayonnement du parti. En outre, elle invite les uns et les autres de ratisser large pour une inscription massive sur les listes électorales. « Des résultats qui ne peuvent être atteints qu’en étant des militants valeureux et responsables », selon les propos de la député Undp.

Les actions en marge de la visite

Les responsables du comité de base et de sous-section nouvellement élus ont été installés par la Présidente de Section. Une remise de dons constitués de cartons de savons, d’une motocyclette et des pièces de pagnes est venue donner une autre allure à la cérémonie.

L’honorable a également saisi l’occasion pour échanger avec les femmes en prélude à la célébration de la Journée Internationale de la Femme.

 

Le 08 mars, journée internationale des femmes, est une journée qui est commémorée dans le monde entier par les femmes, et le Mali à l’instar des autres pays fête ladite journée en organisant des  matches de gala en l’honneur des femmes ce vendredi 8 mars 2019.

 

Nous sommes le 8 mars et la Ligue de Basketball et la Fédération Malienne de Football du Mali célèbrent la 34ème édition de la journée internationale de la femme sous le thème : « Croisade contre les inégalités des sexes : s’arrimer à la nouvelle impulsion », en organisant des matches de gala en l’honneur des femmes.

Le programme de la Ligue de basketball initié par Kaba Hawa Dem, présidente de sa commission Féminine prévoit deux matches de gala à l’affiche au Palais des sports Salamatou Maiga à 16h. Le premier match va se jouer entre les Anciennes Gloires et le second match mettra aux prises les équipes nationales des Cadettes.

Du côté de la Fédération Malienne de Football à travers la Commission de Football Féminin, il est aussi organisé un match de gala qui va opposer les femmes de ladite fédération aux anciennes joueuses de football. Le Gala est prévu ce jour, 8 mars à partir de 16h au Stade Mamadou Konaté.

Par ailleurs, hier jeudi 7 mars, L’Alliance mondiale pour l’intégrité du sport (SIGA) organisait déjà une session spéciale sur l’importance du leadership féminin dans le sport. Une session qui s’est inscrit dans le cadre d’une initiative plus vaste lancée à Paris le 7 mars 2018 pour promouvoir le leadership féminin dans le sport.

Les orateurs venus de différents pays ont discuté du rôle clé joué par le leadership féminin dans la promotion de la bonne gouvernance et, en particulier, de la diversité des idées dans un secteur en mutation rapide, ainsi que des défis auxquels font face les futures dirigeantes et des meilleures solutions pour percer le plafond de verre.

Pour rappel, le SIGA œuvre en faveur d’une vision du sport pratiqué et régi selon les normes d’intégrité les plus strictes, exemptes de toute forme d’activité contraire à l’éthique, illicite et criminelle, afin de préserver les valeurs sportives et de garantir son impact positif à tous les citoyens.

La mission du SIGA est de fournir un leadership mondial, de promouvoir la bonne gouvernance et de préserver l’intégrité du sport grâce à un ensemble de normes universelles gérées par un organisme indépendant, neutre et mondial.

 

Malgré le score très faible réalisé par l'ex « Chasseur de baleine » dans le Soleil Levant, ses militants ont les yeux dirigés vers les élections locales de cette année 2019.

 
Avec 2.305 suffrages valablement exprimés en sa faveur sur l'ensemble de la région de L'Est, Garga Haman Adji a réalisé un score de 1,14%, selon les résultats rendus publics par le conseil constitutionnel le 22 octobre 2018 à Yaoundé. Un score très éloigné de celui de Paul Biya, candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) mais devant celui de Joshua Osih, candidat du Social democratic front (SDF), Adamou Ndam Njoya de l'Union démocratique du Cameroun et Ndifor Afanwi Franklin du MCNC. Au-cours de la campagne électorale, Garga Haman Adji ne s'est pas rendu dans la région de L'Est dans le cadre de la campagne présidentielle du 07 octobre dernier. La campagne y a été menée par les militants et sympathisants à travers le porte-à-porte avec le bulletin de campagne électorales et le programme politique pour séduire les électeurs. « Nous sommes convaincus que si le président national Garga Haman Adji faisait une simple descente dans la région de L'Est comme certains candidats, vraiment le score de notre grand parti aurait été meilleur que celui-ci », précise Mahamadou Bachirou, président régional de l'Alliance pour la démocratie et le développement (ADD). En effet, il estime que le score de leur candidat dans la région de L'Est constitue un signal fort d'espoir comparativement à la performance des autres candidats de l'opposition qui ont sillonné le soleil levant.
 
En réalité, le programme politique de Gara Haman Adji date de l'élection présidentielle de 2004, la première à laquelle il a pris part. Celui-ci est consigné dans un livre intitulé : « Ainsi pourrait devenir [ notre ] pays ». Au plan politique et institutionnel, le président du parti de l'Alliance pour la démocratie et le développement (ADD), entendait prioritairement faire respecter à la lettre, le principe de séparation des pouvoirs. S'il accédait à la présidence de la république, il ne devrait plus être question que l'exécutif nomme les magistrats et gère leurs carrières. En prévision des crises sociopolitiques à l'instar de celle en-cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, Garga Haman Adji comptait également mettre sur pied un conseil d'État composé de personnalités d'un certain statut et qui serviront éventuellement d'intermédiaires en cas de crise.
 
Au plan culturel, il restituait le pouvoir des chefs traditionnels en circonscrivant leur champ de compétences, afin qu'ils cessent d'être de simple auxiliaires de l'administration.
 
Au plan socioéconomique, l'Add proposait un pacte de réconciliation entre le capital et le travail dont « le rapprochement s'assimile à un jumelage ayant pour vocation d'entretenir une politique de création rationnelle et permanente des emplois et à terme, l'éradication même de la notion de chômage au Cameroun ». Selon lui, « Pour créer de emploi, il ne suffit pas de dire, recrutons 25.000 jeunes. Il faut dire, créons les emplois qui soient à la fois utiles au pays et à ceux qui les auront. 
 
Pour 2019 à L'Est, Mahamadou Bachirou et les siens comptent intensifier la sensibilisation sur le terrain. « Malgré cette faible performance obtenue, les militants de notre parti ont décidé de tourner la page de l'élection présidentielle du 07 octobre dernier et se projeter dans le futur. Ceci explique pourquoi on s'est réuni au quartier Hausa à Bertoua chef-lieu de la région de l'Est Cameroun dernièrement. Nous préparons déjà les élections locales de 2019 tout en misant cette fois-ci sur la surveillance de nos votes. L'action à mener se résument à la mobilisation des militants à s'inscrire sur les listes électorales depuis janvier dernier, la réorganisation des structures de la base du parti à L'Est et la formation des militants à la maîtrise du processus électoral ». Avant que Mossad Ibrahim Soulé vienne présenté l'organisation de l'ADD à L'Est : « Nous avons le bureau régional, le bureau départemental et les cellules. Chacune de ces instances du parti est dirigée par un bureau constitué de 15 hommes, 15 femmes et 15 enfants. Dont chaque bureau est constitué de 45 membres élus. En perspectives aux élections locales en vue, nous allons travailler pour rendre ces structures du parti opérationnelles à L'Est.
 
 

Même s’il existe encore des brebis galeuses, certaines femmes camerounaises sortent du lot. On peut citer entre autre la première dame Mme Chantal Biya, championne du monde de la « solidarité et du cœur », la footballeuse Gaëlle Enganamouit, récente « soulier d’or  africaine» et Célestine Ketcha Courtes, la nouvelle ministre de l'urbanisme du développement urbain et de l'habitat qui s’illustre par son travail bien fait.

 

Il est impossible de rabaisser les femmes camerounaises à un certain niveau quand on sait qu’elles aspirent désormais à la grandeur. Très actives, elles sont devenues les vraies « rivales » des hommes et elles sont aussi là pour montrer le chemin.

Madame Chantal Biya, une dame de cœur.

Elle fait sans aucun doute l’unanimité auprès de la quasi-totalité de la population camerounaise. La première dame a un « cœur gros comme le monde » car elle est toujours à l’écoute de la population. Ainsi, dans le but de sensibiliser l’opinion nationale et internationale pour la lutte contre la pauvreté, la maladie, la misère et les exclusions de toute nature en milieu urbain et rural, elle a décidé de créer la Fondation qui porte son nom afin de venir en aide aux couches sociales défavorisées et de lutter contre les souffrances avec des objectifs spécifiques. Il s'agit notamment de : la prévention et le soulagement des souffrances humaines, la protection, l’éducation et es actions sociales et sanitaires en faveur de la mère et de l’enfant, l’assistance et l’encadrement des enfants abandonnés, l’assistance aux personnes âgées, la protection de a famille etc. Des actes comme ceux là, on en compte plus avec elle. Mère, épouse et femme d’affaires, elle est toujours prête à aider les nécessiteux. La première dame reste un modèle à suivre au sein de la nation camerounaise et au-delà.

Gaëlle Enganamouit, le talent au bout des pieds

Gaëlle Enganamouit est une femme camerounaise forte et capable. Celle qui se démarque dans le football féminin a cru en elle et en son talent malgré les moqueries et les brimades, elle ne s’est pas laissée intimider et surtout pas décourager.  Elle a plutôt été motivée afin de sortir sa famille de la pauvreté. Gaëlle a fait parler d’elle pendant la CAN féminine 2016. Aujourd’hui, elle est fière d’elle et de ce qu’elle est devenue.  Ainsi, elle appelle à une prise de conscience de la jeunesse mais surtout de la femme à qui elle demande de croire en elle, à son talent, de tourner le dos au gain facile et de travailler dur pour atteindre ses objectifs. La fille qui se fait appeler « l’enfant des rails » a ouvert il y a plusieurs mois déjà une école de football pour les filles qui veulent faire carrière dans le football comme elle.

Célestine Ketcha Courtes, une vraie battante

C’est une femme qui s’illustre comme un exemple à suivre. Célestine Ketcha épouse Courtès, née le 13 octobre 1964 à Maroua dans la région de l'Extrême-Nord au Cameroun, est une femme politique et opératrice économique camerounaise. Femme d'affaires, présidente du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA), présidente de la section REFELA-CAM, ancien  maire de la commune de Banganté, et depuis le 04 janvier 2019, ministre de l'Habitat et du Développement urbain dans le gouvernement Joseph Dion Ngute, Ketcha Courtes est désormais celle là que toutes les femmes camerounaises veulent ressembler. Agé de 55 ans, l’ancienne étudiante de l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC) de Douala est admirée non seulement pour son dynamisme affiché à la tête de la mairie de Bangangté mais aussi pour ses valeurs morales. Citée en exemple au Cameroun et en Afrique, son charisme a récemment favorisé sa réélection pour trois ans à la Présidence du Réseau des Femmes élues locales d’Afrique (REFELA), une organisation regroupant toutes les femmes exerçant une fonction élective au sein des collectivités locales de toutes les cinq régions d’Afrique. C’était le 22 novembre 2018 à Marrakech au Maroc, dans le cadre du 8ème salon des Africités. Une femme aux multiples casquettes qui fait la fierté de toutes les femmes.

Ces femmes sont des véritables combattantes, chacune dans son domaine et elles font la fierté de la gent féminine au Cameroun

 

Danielle Ngono Efondo

Issa Tchiroma Bakary le Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a fait une descente sur des espaces sur lesquels ces centres seront construits.

 

Le 5 mars 2019, Issa Tchiroma s’est rendu dans les villes d’Edea et de Douala. Il était question pour le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) d’inspecter les sites qui vont abriter deux autres centres dans lesquels des formations portant sur la maintenance industrielle, logistique, transport et agro-industrie seront dispensées.

La première escale d’Issa Tchiroma Bakary a eu lieu dans la ville d’Edea qui a un site de 9 hectares. Ledit site doit abriter le centre de formation professionnelle sectorielle dans les métiers de la maintenance industrielle, du transport et de la logistique. La formation sera ouverte aux ouvriers et aux techniciens qualifiés selon les standards internationaux dans les domaines comme mécatroniciens, conducteurs d’engins lourds, responsables logistiques, déclarants en douane, responsables magasin etc.

De cette première escale on a appris que les travaux de construction à Edéa sont prévus durer 15 mois. «Beaucoup de nos jeunes aujourd’hui bien que diplômés des grandes écoles, de nos universités ne travaillent pas parce qu’ils n’ont pas de métiers (…) Il est donc indispensable de changer de paradigme au lieu de former pour former, il faut former pour répondre aux besoins du marché… Aujourd’hui si on a besoin de 100 soudeurs aux standards internationaux, la probabilité est mince pour qu’on en trouve. Ces centres vont donc répondre aux attentes de nos industries», a déclaré le Ministre.

La deuxième escale du Ministre était à Yassa dans la ville de Douala où sera construit le centre de formation professionnelle sectorielle dans les métiers de l’agro-industrie. Ledit centre sera bâti sur un espace de 4 hectares. Là-bas on formera dans les domaines de la pâtisserie, la boucherie entre autres. Lors de la descente du  Minefop il a été constaté plusieurs personnes ont construit sur cet espace. D’après ce dernier, le moment venu, ils devront libérer ledit espace appartenant à l’Etat.

Il faut dire que ces deux centres sus mentionnés ont bénéficié d’un financement Contrat Développement désendettement (C2D) d’un peu plus de 16 milliards de FCFA.

Liliane N.

 

Hier c’était Urbain, Jean-Marie, Ephraïm ; aujourd’hui c’est Alain Abraham et demain ce sera…
 
Ce qui arrive à Alain Abraham Mebe Ngo’o devrait inspirer ceux qui sont encore aux affaires et se gargarisent du soutien de je ne sais quelle coterie. Dans le système Biya, il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne. La chute peut parfois être brutale et aussi inattendue que l’ascension elle-même.
 
Hier, Mebe Ngo’o fut à la manœuvre de l’interpellation-humiliation des Urbain Olanguena, Jean-Marie Atangana Mebara et bien d’autres. Obnubilé par le pouvoir et l’argent, il était bien loin de se douter qu’il sera lui-même un jour la proie du régime cannibale de Yaoundé, qui bouffe tous ses enfants. Il ne faut donc jamais se réjouir du malheur d’autrui.
 
Celui qui fait face en ce moment à la Justice camerounaise fut délégué général à la Sureté nationale, directeur du Cabinet civile de la présidence de la République, ministre de la Défense et ministre des Transports. Qui diantre oserait donc inquiéter un homme avec un tel curriculum vitea (CV) ?
 
C’est mal connaître le président Paul Biya que de se poser une telle question. Il connaît ses hommes. Ce sont pour la plupart des jouisseurs, des gens pour qui le pouvoir est simplement un certificat pour se livrer à toutes sortes d’orgies. Jamais, pendant qu’ils sont aux affaires, ils ne prennent le temps de se constituer un réseau solide sur des bases idéologiques capable de les défendre, au besoin de mourir pour eux. Non. Ils se constituent plutôt un réseau de gens légers et coquins, des profiteurs sans épaisseurs, des adeptes de l’insignifiance et du dérisoire. Quand vient la chute, ils se retournent et se retrouvent bien seuls, abandonnés à leur triste sort et à celui de leur famille.
 
Si Alain Abraham Mebe Ngo’o venait à être arrêté, il n’y aurait ni manifestation nulle part (même pas dans son propre village), aucun militaire ne tirerait un coup de feu (même pas le dernier des troufions), aucun journaliste jadis acquis à sa cause du temps de sa gloire ne le suivrait pour longtemps, aucun député ou camarade du parti ayant longtemps profité de ses largesses ne lèverait le moindre petit doigt, pas plus que ses partenaires d’affaires qui en profiteraient maintenant qu’il est à genou pour le gruger.
 
Le président Paul Biya connait ses hommes et les Camerounais. Il les sait sans grande conviction et leur fidélité très fragile. C’est pour cela qu’il met un soin particulier au châtiment « exemplaire » de tous ceux qui veulent sortir des rangs. Je citerai le cas du professeur Titus Edzoa… Chacun peut citer d’autres exemples… plus récents…
 
Propos recueillis par Bossis Ebo'o

Les députés ivoiriens ont élu ce jeudi, le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, Amadou Soumahoro à la présidence de l'Assemblée nationale.

 

Il succède ainsi à Guillaume Soro, qui avait démissionné en février, refusant d'adhérer au parti présidentiel majoritaire à la première chambre. Face à Amadou Soumahoro, candidat du parti au pouvoir, se trouvait Jérémie N’Gouan, membre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire de Henri Konan Bédié, candidat soutenu par Guillaume Soro, absent au moment du scrutin.

Le successeur de Guillaume Soro a été élu à la majorité absolue des suffrages exprimés, en obtenant 153 voix contre 3, pour son adversaire Jérémie Alfred N’Gouan et 2 bulletins nuls. Plusieurs députés des groupes parlementaires PDCI, Vox Populi et Raci n’ont pas participé au vote pour protester contre le système des bulletins multiples. Ils ont pris la décision de boycotter le scrutin, tel que l’annonçait un communiqué rendu public la veille. Au total, 178 députés étaient présents, sur les 252 que compte l’Assemblée. Un chiffre qui a permis d’atteindre le quorum requis de 127 parlementaires. 

Dans l’hémicycle, l’on a noté la présence de quelques personnalités, venues représenter le gouvernement, notamment le secrétaire général de la présidence, Patrick Achi, le vice-président Daniel Kablan Duncan ainsi que le frère du président et ministre des Affaires présidentielles, Téné Birahima Ouattara. Outre l’absence de Guillaume Soro, l’on a constaté celle de Pascal Affi N’Guessan, de même que de trois députés qui se sont été excusés.

Amadou Soumahoro devient ainsi le 7ème président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et, sa joie était perceptible : « Mes sincères remerciements pour l’acte de très haute portée que vous venez de poser devant toute la nation en me portant à la tête de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.

Guillaume Soro a présidé l’Assemblée nationale depuis 2013. Il avait été auparavant le premier chef du gouvernement du président Ouattara, après son arrivée au pouvoir en 2011. Il était vice-président du Rassemblement des républicains, le parti au pouvoir, qui s’est ensuite été dissous pour donner naissance au Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix.

Pour les membres de la chambre basse du parlement ivoirien, C’est un détail très important, car le candidat du pouvoir, Amadou Soumahoro, ne faisait pas l’unanimité au sein même des députés Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix.

 

Nicole Ricci Minyem

C’est l’ambition que se sont donnés dix jeunes, qui travaillent à la mise en place des solutions novatrices pour enrichir la société africaine et contribuer à son essor économique.

 

Développé et implémenté par le Département Recherche et Développement de la startup, le Projet AgrIA est doté d’un algorithme ultra-performant d’intelligence artificielle, qui prédit avec une précision étonnante, la période propice de semi d’une culture. En outre, cette intelligence traite de lourds calculs relatifs à l'humidité et à la température des sols, couplés aux prédictions climatiques pour donner la probabilité de réussite d’une culture donnée, dans un espace donné à une période donnée.

Autre particularité du Projet AgrIA, selon Theodore Ndzana, Fondateur et Directeur Général de Kirinno Labs, « il est équipé de sondes qui sont envoyées dans le sol, ce qui permet d’analyser la température et l'humidité du sol. Une technologie sophistiquée qui donne des informations à propos de la quantité d’eau présente. La base de données référence toutes les cultures cultivables sur le sol Africain. L’Intelligence Artificielle du Projet AgrIA fait donc des projections adéquates pour chaque culture ».

Plus encore, « Le Projet AgrIA dispose d’un second volet, celui de mettre gratuitement à la disposition de tous les camerounais, les informations météorologiques de chaque commune du Cameroun. Ces informations seront accessibles à distance depuis n’importe quel endroit du monde directement à partir de l’application gratuite».

 

D’autres précisions

Lors de la présentation faite dans le siège de la startup Kirinno Labs à Yaoundé, Aboubakar Ousseini le Directeur du Département Recherche et Développement s’est étendu sur les particularités du Projet AgrIA

« Il analyse les conditions climatiques et météorologiques. Il inclut un système d’alerte en temps réel avec notification sur le téléphone. Ces informations météorologiques seront disponibles sur l'étendue de tout le territoire sans limitation de durée ni d’espace quelque soit la zone. Les prévisions sont données sur une semaine et nous comptons assurer nous-mêmes la maintenance de nos stations. Avec l’application gratuite Projet AgrIA, vous pourriez entrer le nom de votre commune ou de votre village et vous aurez les informations météorologiques sur une semaine, ainsi que les prédictions agricoles tel qu'expliqué plus haut ».

 

Des projets à court terme

Les jeunes de la startup Kirinno Labs, à ce stade veulent obtenir le brevet d’invention et la demande a été introduite à l’OAPI. Par ailleurs, les premiers développements sont déjà lancés avec à la clé, une première station du Projet AgrIA qui sera bientôt installée. Pour sa réalisation, les promoteurs  lance une grande campagne de Financement Participatif sur 9 mois : « L’objectif est d’atteindre 360 Millions de FCFA pour couvrir tous nos villages et toutes nos communes du Cameroun. Ainsi, chaque camerounais pourra disposer gratuitement et à sa guise de ces données météorologiques mais aussi et surtout d’un système viable et fiable de prédictions agricoles ce qui sera une première en Afrique et dans le monde », d’après Theodore Ndzana, Fondateur et Directeur Général de Kirinno Labs.

 

Nicole Ricci Minyem

Depuis juin 2018, le centre des Sapeurs-pompiers de Nkongsamba les initie aux premiers secours. La journée mondiale de la Protection civile a été l’occasion pour 40 apprenants de ce centre de montrer l’étendue de leur savoir.

 

« Jeune sapeur-pompier Abema Princesse Nkongsamba 0037. A vos ordres, Excellence ! ». A dix ans, cette petite fille, dont le portrait est dressé dans les colonnes de Cameroon Tribune, a déjà une idée claire du matériel des premiers secours. « Voici un extincteur que nous pouvons utiliser en cas d’incendie. Nous distinguons quatre types d’extincteurs. Nous avons l’extincteur à eau pulvérisée, l’extincteur à eau plus additif, l’extincteur à dioxyde de carbone et l’extincteur à poudre ABC ». Elle s’exprimait devant les parents admiratifs. Princesse Abema a aussi parlé des quatre types de feux.

A l’instar de Princesse Abema, une quarantaine de jeunes âgés de 7 à 16 ans suivent la formation en premiers secours au centre des sapeurs-pompiers de Nkongsamba depuis juin 2018. Ils ont apporté la preuve des connaissances acquises jusqu’ici devant les parents et les autorités administratives.

Une formation aux objectifs clairement définis. « Cette formation a pour but de faire acquérir aux jeunes sapeurs-pompiers les gestes de premiers secours qui peuvent les aider à l’école, dans leur domicile d’une part et susciter des vocations professionnelles d’autre part», a expliqué le chef de centre des sapeurs-pompiers de Nkongsamba, l’adjudant-chef Dagobert Tawamba.

Pour les encadreurs, les parents doivent davantage faire confiance aux sapeurs-pompiers en leur confiant leurs enfants pendant les périodes de trêves scolaires. Cette formation en secourisme vient aussi en complément des leçons qu’ils reçoivent dans les écoles. «Nous nous sommes rendus compte que les parents comprennent déjà l’importance de cette formation pour leurs enfants. Ils s’impliquent davantage et voilà aujourd’hui on a un effectif important», explique l’un des formateurs.

La formation couvre plusieurs domaines. On peut citer le petit matériel, les gestes de prompt secours en termes de positions à donner à une victime d’accident, alerter les sapeurs-pompiers ou arrêter une hémorragie. Une formation qui commence à porter des fruits.

« Un feu s’est déclaré récemment au lycée technique de Nkongsamba. Nous avons amené tous les jeunes pour voir comment on éteint le feu. Sur le terrain, ils nous ont aidés à dérouler les tuyaux », a affirmé Dagobert Tawamba. Bon nombre de ces jeunes se voient déjà professionnels dans ce corps.

Une formation similaire a été dispensée à Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua en août dernier. Les jeunes sapeurs dont l’âge varie entre 6 et 16 ans ont pris l’engagement, devant les responsables de la caserne des sapeurs-pompiers de Ngaoundéré, de mettre en pratique les connaissances reçues durant ces deux mois de formation.

Pour Marius Asseng, un bénéficiaire de cette formation, certaines erreurs que les jeunes font souvent seront désormais rectifiées, « j’ai appris qu’on ne peut pas mettre une victime en position latérale de sécurité si elle ne respire pas. A partir cet élément de la formation, je pourrai mieux aider les personnes en détresse. Aussi, j’ai appris les différents types d’hémorragie et comment secourir quelqu’un selon le type d’hémorragie qu’il présente».

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01