Langui est l’une des localités situées dans l’arrondissement de Tchéboa dans la région du Nord au Cameroun. Dans cette partie du pays, l’on note de manière récurrente l’avancée du phénomène de déperdition scolaire et de mariage précoce. C’est pour inverser cette tendance que la table ronde y a été organisée ce jeudi, 07 mars. Occasion pour les membres de cette organisation partenaire du Gouvernement camerounais, de sensibiliser les populations sur l’égalité de sexe et de genre.
La promotion du genre en cette période où la femme est à l’honneur sonne donc, comme un impératif catégorique étant donné que la thématique de la Journée Internationale de Femme retenue cette année est fort évocateur à propos. Simo Hape Imelda, de Plan for Girls a apprécié l’objectif atteint par l’institution internationale dont elle en est la conseillère. Elle affirme : « les aspects des pratiques socioculturelles néfastes ont été abordés, ainsi que ceux de l’égalité de genre pour qu’ensemble avec les populations nous identifions ces pratiques qui empêchent l’atteinte des objectifs escomptés ».
Cette rencontre a servi d’enseignement aux participants qui avouent avoir beaucoup appris, surtout à prendre en compte le fait que Langui est une zone rurale comme tout autre, et où l’accès à l’information et aux débats constructifs ne sont pas toujours la chose la mieux partagée entre les populations. Désormais, celles-ci sont édifiées sur le respect de l’égalité de sexe qui passe inévitablement par la valorisation des droits de la femme au même titre que ceux de l’homme. Les clivages sociaux, traditionnels et même religieux vont être combattus pour ne que prendre en compte l’égalité de genre. Ont promis les habitants de Langui.
La table ronde a par la suite servi de prétexte pour la remise de dons aux femmes par le Plan International. Une donation constituée des cartons huile de table, d’allumettes entre autres. Les femmes repartent avec une même détermination, celle de tordre coup à toute forme de violence à l’égard des femmes.
2019 est une année charnière pour la tenue des échéances électorales au Cameroun. Après la tenue en octobre de l’année dernière de l’élection présidentielle, cette année trois élections sont dans le viseur si l’on s’en tient aux discours qui ont cours sur la scène politique camerounaise depuis quelques mois. Allusion est faite d’abord aux élections législatives et municipales, puis et probablement à l’élection régionale pour traduire dans les faits, la volonté du Cameroun de connaître des avancées dans l’évolution de son processus de décentralisation. L’année 2019 est donc une importante année électorale pour ne pas prêter les mots du Chef de l’Etat Paul Biya, qui qualifiait l’année 2018 comme telle dans l’une de ses adresses à la Nation camerounaise. C’est donc consciente de ces multiples défis à relever sur le plan politique, que l’honorable Oumoul Koultchoumi Ahidjo présidente est allée à la rencontre des militants de son parti le Undp à la base ce mercredi 06 mars. Et le choix de la visite de la sous-section de Ngong n’est pas un fait du hasard. Objectif, permettre à sa formation politique d’optimiser ses chances d’engranger des victoires aux prochaines échéances électorales.
Consignes de l’honorable aux militants
A ses militants de base à Ngong, Mme Oumoul Koultchoumi Ahidjo a émis un appel ferme à savoir, travailler davantage pour le rayonnement du parti. En outre, elle invite les uns et les autres de ratisser large pour une inscription massive sur les listes électorales. « Des résultats qui ne peuvent être atteints qu’en étant des militants valeureux et responsables », selon les propos de la député Undp.
Les actions en marge de la visite
Les responsables du comité de base et de sous-section nouvellement élus ont été installés par la Présidente de Section. Une remise de dons constitués de cartons de savons, d’une motocyclette et des pièces de pagnes est venue donner une autre allure à la cérémonie.
L’honorable a également saisi l’occasion pour échanger avec les femmes en prélude à la célébration de la Journée Internationale de la Femme.
Nous sommes le 8 mars et la Ligue de Basketball et la Fédération Malienne de Football du Mali célèbrent la 34ème édition de la journée internationale de la femme sous le thème : « Croisade contre les inégalités des sexes : s’arrimer à la nouvelle impulsion », en organisant des matches de gala en l’honneur des femmes.
Le programme de la Ligue de basketball initié par Kaba Hawa Dem, présidente de sa commission Féminine prévoit deux matches de gala à l’affiche au Palais des sports Salamatou Maiga à 16h. Le premier match va se jouer entre les Anciennes Gloires et le second match mettra aux prises les équipes nationales des Cadettes.
Du côté de la Fédération Malienne de Football à travers la Commission de Football Féminin, il est aussi organisé un match de gala qui va opposer les femmes de ladite fédération aux anciennes joueuses de football. Le Gala est prévu ce jour, 8 mars à partir de 16h au Stade Mamadou Konaté.
Par ailleurs, hier jeudi 7 mars, L’Alliance mondiale pour l’intégrité du sport (SIGA) organisait déjà une session spéciale sur l’importance du leadership féminin dans le sport. Une session qui s’est inscrit dans le cadre d’une initiative plus vaste lancée à Paris le 7 mars 2018 pour promouvoir le leadership féminin dans le sport.
Les orateurs venus de différents pays ont discuté du rôle clé joué par le leadership féminin dans la promotion de la bonne gouvernance et, en particulier, de la diversité des idées dans un secteur en mutation rapide, ainsi que des défis auxquels font face les futures dirigeantes et des meilleures solutions pour percer le plafond de verre.
Pour rappel, le SIGA œuvre en faveur d’une vision du sport pratiqué et régi selon les normes d’intégrité les plus strictes, exemptes de toute forme d’activité contraire à l’éthique, illicite et criminelle, afin de préserver les valeurs sportives et de garantir son impact positif à tous les citoyens.
La mission du SIGA est de fournir un leadership mondial, de promouvoir la bonne gouvernance et de préserver l’intégrité du sport grâce à un ensemble de normes universelles gérées par un organisme indépendant, neutre et mondial.
Il est impossible de rabaisser les femmes camerounaises à un certain niveau quand on sait qu’elles aspirent désormais à la grandeur. Très actives, elles sont devenues les vraies « rivales » des hommes et elles sont aussi là pour montrer le chemin.
Madame Chantal Biya, une dame de cœur.
Elle fait sans aucun doute l’unanimité auprès de la quasi-totalité de la population camerounaise. La première dame a un « cœur gros comme le monde » car elle est toujours à l’écoute de la population. Ainsi, dans le but de sensibiliser l’opinion nationale et internationale pour la lutte contre la pauvreté, la maladie, la misère et les exclusions de toute nature en milieu urbain et rural, elle a décidé de créer la Fondation qui porte son nom afin de venir en aide aux couches sociales défavorisées et de lutter contre les souffrances avec des objectifs spécifiques. Il s'agit notamment de : la prévention et le soulagement des souffrances humaines, la protection, l’éducation et es actions sociales et sanitaires en faveur de la mère et de l’enfant, l’assistance et l’encadrement des enfants abandonnés, l’assistance aux personnes âgées, la protection de a famille etc. Des actes comme ceux là, on en compte plus avec elle. Mère, épouse et femme d’affaires, elle est toujours prête à aider les nécessiteux. La première dame reste un modèle à suivre au sein de la nation camerounaise et au-delà.
Gaëlle Enganamouit, le talent au bout des pieds
Gaëlle Enganamouit est une femme camerounaise forte et capable. Celle qui se démarque dans le football féminin a cru en elle et en son talent malgré les moqueries et les brimades, elle ne s’est pas laissée intimider et surtout pas décourager. Elle a plutôt été motivée afin de sortir sa famille de la pauvreté. Gaëlle a fait parler d’elle pendant la CAN féminine 2016. Aujourd’hui, elle est fière d’elle et de ce qu’elle est devenue. Ainsi, elle appelle à une prise de conscience de la jeunesse mais surtout de la femme à qui elle demande de croire en elle, à son talent, de tourner le dos au gain facile et de travailler dur pour atteindre ses objectifs. La fille qui se fait appeler « l’enfant des rails » a ouvert il y a plusieurs mois déjà une école de football pour les filles qui veulent faire carrière dans le football comme elle.
Célestine Ketcha Courtes, une vraie battante
C’est une femme qui s’illustre comme un exemple à suivre. Célestine Ketcha épouse Courtès, née le 13 octobre 1964 à Maroua dans la région de l'Extrême-Nord au Cameroun, est une femme politique et opératrice économique camerounaise. Femme d'affaires, présidente du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA), présidente de la section REFELA-CAM, ancien maire de la commune de Banganté, et depuis le 04 janvier 2019, ministre de l'Habitat et du Développement urbain dans le gouvernement Joseph Dion Ngute, Ketcha Courtes est désormais celle là que toutes les femmes camerounaises veulent ressembler. Agé de 55 ans, l’ancienne étudiante de l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC) de Douala est admirée non seulement pour son dynamisme affiché à la tête de la mairie de Bangangté mais aussi pour ses valeurs morales. Citée en exemple au Cameroun et en Afrique, son charisme a récemment favorisé sa réélection pour trois ans à la Présidence du Réseau des Femmes élues locales d’Afrique (REFELA), une organisation regroupant toutes les femmes exerçant une fonction élective au sein des collectivités locales de toutes les cinq régions d’Afrique. C’était le 22 novembre 2018 à Marrakech au Maroc, dans le cadre du 8ème salon des Africités. Une femme aux multiples casquettes qui fait la fierté de toutes les femmes.
Ces femmes sont des véritables combattantes, chacune dans son domaine et elles font la fierté de la gent féminine au Cameroun
Danielle Ngono Efondo
Le 5 mars 2019, Issa Tchiroma s’est rendu dans les villes d’Edea et de Douala. Il était question pour le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) d’inspecter les sites qui vont abriter deux autres centres dans lesquels des formations portant sur la maintenance industrielle, logistique, transport et agro-industrie seront dispensées.
La première escale d’Issa Tchiroma Bakary a eu lieu dans la ville d’Edea qui a un site de 9 hectares. Ledit site doit abriter le centre de formation professionnelle sectorielle dans les métiers de la maintenance industrielle, du transport et de la logistique. La formation sera ouverte aux ouvriers et aux techniciens qualifiés selon les standards internationaux dans les domaines comme mécatroniciens, conducteurs d’engins lourds, responsables logistiques, déclarants en douane, responsables magasin etc.
De cette première escale on a appris que les travaux de construction à Edéa sont prévus durer 15 mois. «Beaucoup de nos jeunes aujourd’hui bien que diplômés des grandes écoles, de nos universités ne travaillent pas parce qu’ils n’ont pas de métiers (…) Il est donc indispensable de changer de paradigme au lieu de former pour former, il faut former pour répondre aux besoins du marché… Aujourd’hui si on a besoin de 100 soudeurs aux standards internationaux, la probabilité est mince pour qu’on en trouve. Ces centres vont donc répondre aux attentes de nos industries», a déclaré le Ministre.
La deuxième escale du Ministre était à Yassa dans la ville de Douala où sera construit le centre de formation professionnelle sectorielle dans les métiers de l’agro-industrie. Ledit centre sera bâti sur un espace de 4 hectares. Là-bas on formera dans les domaines de la pâtisserie, la boucherie entre autres. Lors de la descente du Minefop il a été constaté plusieurs personnes ont construit sur cet espace. D’après ce dernier, le moment venu, ils devront libérer ledit espace appartenant à l’Etat.
Il faut dire que ces deux centres sus mentionnés ont bénéficié d’un financement Contrat Développement désendettement (C2D) d’un peu plus de 16 milliards de FCFA.
Liliane N.
Il succède ainsi à Guillaume Soro, qui avait démissionné en février, refusant d'adhérer au parti présidentiel majoritaire à la première chambre. Face à Amadou Soumahoro, candidat du parti au pouvoir, se trouvait Jérémie N’Gouan, membre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire de Henri Konan Bédié, candidat soutenu par Guillaume Soro, absent au moment du scrutin.
Le successeur de Guillaume Soro a été élu à la majorité absolue des suffrages exprimés, en obtenant 153 voix contre 3, pour son adversaire Jérémie Alfred N’Gouan et 2 bulletins nuls. Plusieurs députés des groupes parlementaires PDCI, Vox Populi et Raci n’ont pas participé au vote pour protester contre le système des bulletins multiples. Ils ont pris la décision de boycotter le scrutin, tel que l’annonçait un communiqué rendu public la veille. Au total, 178 députés étaient présents, sur les 252 que compte l’Assemblée. Un chiffre qui a permis d’atteindre le quorum requis de 127 parlementaires.
Dans l’hémicycle, l’on a noté la présence de quelques personnalités, venues représenter le gouvernement, notamment le secrétaire général de la présidence, Patrick Achi, le vice-président Daniel Kablan Duncan ainsi que le frère du président et ministre des Affaires présidentielles, Téné Birahima Ouattara. Outre l’absence de Guillaume Soro, l’on a constaté celle de Pascal Affi N’Guessan, de même que de trois députés qui se sont été excusés.
Amadou Soumahoro devient ainsi le 7ème président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et, sa joie était perceptible : « Mes sincères remerciements pour l’acte de très haute portée que vous venez de poser devant toute la nation en me portant à la tête de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.
Guillaume Soro a présidé l’Assemblée nationale depuis 2013. Il avait été auparavant le premier chef du gouvernement du président Ouattara, après son arrivée au pouvoir en 2011. Il était vice-président du Rassemblement des républicains, le parti au pouvoir, qui s’est ensuite été dissous pour donner naissance au Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix.
Pour les membres de la chambre basse du parlement ivoirien, C’est un détail très important, car le candidat du pouvoir, Amadou Soumahoro, ne faisait pas l’unanimité au sein même des députés Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix.
Nicole Ricci Minyem
Développé et implémenté par le Département Recherche et Développement de la startup, le Projet AgrIA est doté d’un algorithme ultra-performant d’intelligence artificielle, qui prédit avec une précision étonnante, la période propice de semi d’une culture. En outre, cette intelligence traite de lourds calculs relatifs à l'humidité et à la température des sols, couplés aux prédictions climatiques pour donner la probabilité de réussite d’une culture donnée, dans un espace donné à une période donnée.
Autre particularité du Projet AgrIA, selon Theodore Ndzana, Fondateur et Directeur Général de Kirinno Labs, « il est équipé de sondes qui sont envoyées dans le sol, ce qui permet d’analyser la température et l'humidité du sol. Une technologie sophistiquée qui donne des informations à propos de la quantité d’eau présente. La base de données référence toutes les cultures cultivables sur le sol Africain. L’Intelligence Artificielle du Projet AgrIA fait donc des projections adéquates pour chaque culture ».
Plus encore, « Le Projet AgrIA dispose d’un second volet, celui de mettre gratuitement à la disposition de tous les camerounais, les informations météorologiques de chaque commune du Cameroun. Ces informations seront accessibles à distance depuis n’importe quel endroit du monde directement à partir de l’application gratuite».
D’autres précisions
Lors de la présentation faite dans le siège de la startup Kirinno Labs à Yaoundé, Aboubakar Ousseini le Directeur du Département Recherche et Développement s’est étendu sur les particularités du Projet AgrIA
« Il analyse les conditions climatiques et météorologiques. Il inclut un système d’alerte en temps réel avec notification sur le téléphone. Ces informations météorologiques seront disponibles sur l'étendue de tout le territoire sans limitation de durée ni d’espace quelque soit la zone. Les prévisions sont données sur une semaine et nous comptons assurer nous-mêmes la maintenance de nos stations. Avec l’application gratuite Projet AgrIA, vous pourriez entrer le nom de votre commune ou de votre village et vous aurez les informations météorologiques sur une semaine, ainsi que les prédictions agricoles tel qu'expliqué plus haut ».
Des projets à court terme
Les jeunes de la startup Kirinno Labs, à ce stade veulent obtenir le brevet d’invention et la demande a été introduite à l’OAPI. Par ailleurs, les premiers développements sont déjà lancés avec à la clé, une première station du Projet AgrIA qui sera bientôt installée. Pour sa réalisation, les promoteurs lance une grande campagne de Financement Participatif sur 9 mois : « L’objectif est d’atteindre 360 Millions de FCFA pour couvrir tous nos villages et toutes nos communes du Cameroun. Ainsi, chaque camerounais pourra disposer gratuitement et à sa guise de ces données météorologiques mais aussi et surtout d’un système viable et fiable de prédictions agricoles ce qui sera une première en Afrique et dans le monde », d’après Theodore Ndzana, Fondateur et Directeur Général de Kirinno Labs.
Nicole Ricci Minyem
« Jeune sapeur-pompier Abema Princesse Nkongsamba 0037. A vos ordres, Excellence ! ». A dix ans, cette petite fille, dont le portrait est dressé dans les colonnes de Cameroon Tribune, a déjà une idée claire du matériel des premiers secours. « Voici un extincteur que nous pouvons utiliser en cas d’incendie. Nous distinguons quatre types d’extincteurs. Nous avons l’extincteur à eau pulvérisée, l’extincteur à eau plus additif, l’extincteur à dioxyde de carbone et l’extincteur à poudre ABC ». Elle s’exprimait devant les parents admiratifs. Princesse Abema a aussi parlé des quatre types de feux.
A l’instar de Princesse Abema, une quarantaine de jeunes âgés de 7 à 16 ans suivent la formation en premiers secours au centre des sapeurs-pompiers de Nkongsamba depuis juin 2018. Ils ont apporté la preuve des connaissances acquises jusqu’ici devant les parents et les autorités administratives.
Une formation aux objectifs clairement définis. « Cette formation a pour but de faire acquérir aux jeunes sapeurs-pompiers les gestes de premiers secours qui peuvent les aider à l’école, dans leur domicile d’une part et susciter des vocations professionnelles d’autre part», a expliqué le chef de centre des sapeurs-pompiers de Nkongsamba, l’adjudant-chef Dagobert Tawamba.
Pour les encadreurs, les parents doivent davantage faire confiance aux sapeurs-pompiers en leur confiant leurs enfants pendant les périodes de trêves scolaires. Cette formation en secourisme vient aussi en complément des leçons qu’ils reçoivent dans les écoles. «Nous nous sommes rendus compte que les parents comprennent déjà l’importance de cette formation pour leurs enfants. Ils s’impliquent davantage et voilà aujourd’hui on a un effectif important», explique l’un des formateurs.
La formation couvre plusieurs domaines. On peut citer le petit matériel, les gestes de prompt secours en termes de positions à donner à une victime d’accident, alerter les sapeurs-pompiers ou arrêter une hémorragie. Une formation qui commence à porter des fruits.
« Un feu s’est déclaré récemment au lycée technique de Nkongsamba. Nous avons amené tous les jeunes pour voir comment on éteint le feu. Sur le terrain, ils nous ont aidés à dérouler les tuyaux », a affirmé Dagobert Tawamba. Bon nombre de ces jeunes se voient déjà professionnels dans ce corps.
Une formation similaire a été dispensée à Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua en août dernier. Les jeunes sapeurs dont l’âge varie entre 6 et 16 ans ont pris l’engagement, devant les responsables de la caserne des sapeurs-pompiers de Ngaoundéré, de mettre en pratique les connaissances reçues durant ces deux mois de formation.
Pour Marius Asseng, un bénéficiaire de cette formation, certaines erreurs que les jeunes font souvent seront désormais rectifiées, « j’ai appris qu’on ne peut pas mettre une victime en position latérale de sécurité si elle ne respire pas. A partir cet élément de la formation, je pourrai mieux aider les personnes en détresse. Aussi, j’ai appris les différents types d’hémorragie et comment secourir quelqu’un selon le type d’hémorragie qu’il présente».
Otric N.
Le nouveau code des assurances publié le 22 février 2019 fait ressortir un élément nouveau dans le secteur de l’assurance-vie au Cameroun. Et pour cause, révèle Eco Matin, il ressort de l’alinéa 13 de l’article 128 qui exonérait la taxe sur la valeur ajouté à 19,25% a été supprimé. Ni le gouvernement encore moins le parlement n’ont particulièrement communiqué sur cette modification.
A en croire le journal, ce changement de législation rend désormais imposable de TVA tous les produits d’assurance-vie vendus au Cameroun. En d’autres termes, pour se constituer une réserve de capital qu’on pourra utiliser dans la vie de retraités, il faudra payer près de 20 FCFA, pour chaque 100 FCFA gardés. Plus encore, cette suppression concerne aussi l’assurance maladie, qui commençait déjà à rentrer dans les habitudes d’une société camerounaise en proie à de nouvelles formes de maladies.
La logique derrière ce projet législatif du gouvernement n’est pas claire et le parlement ne semble même pas avoir remarqué la situation. Mais les experts du milieu pensent que, le niveau de rentabilité offert aux épargnants par les produits d’assurance-vie est faible. De ce fait, les clients se tournent donc systématiquement vers les banques. En effet, la loi de finances 2019 fiscalise toute rémunération perçue dans le cadre d’un compte d’épargne ou de dépôt excepter les bons de caisse. Alors le débat autour d’une course aux dépôts ne se pose pas car même les banques ont des taux bas.
Toujours selon les spécialistes, c’est la façon pout l’Etat veut d’avantage dynamiser la circulation des flux financiers car, aujourd’hui trop d’institutions financières conservent les capitaux des particuliers sans toutefois les réinvestir dans l’économie. L’Etat veut donc que les épargnants se tournent vers des solutions alternatives telles que les OPCVM qui bénéficient d’avantages fiscaux conséquents, afin de doper l’investissement intérieur.
Il faut indiquer que, sur la base des chiffres produits par la fédération des compagnies d’assurance de droits nationaux africains, l’assurance-vie a fait son chemin au Cameroun, ajouté 7 millions $ à son chiffre d’affaires entre 2012 et 2016 et atteint les 87,3 millions $ (50,22 milliards de FCFA).
«On pourrait trouver paradoxal que les solutions d’assurance vie soit fiscalisées alors que les comptes d’épargne au niveau des banque rémunèrent plutôt les clients. Le risque majeur dans cette situation porte sur des résiliations massives qui pourraient fragiliser les compagnies. Des solutions alternatives peu onéreuses telles que les banques et les mécanismes informels tels que les tontines, prendront le relais», explique un expert dans les colonnes du journal Eco Matin.
Le premier impacté par cette décision risque d’être Allianz Cameroun. La filiale du groupe allemand était en 2016, le premier en termes d’assurance-vie avec des parts de marché de 34%. Benefical Life Insurance et SUNU Assurance-vie risquent aussi de subir cette décision. Viendront enfin les entreprises qui seront contraintes d’assurer leurs salariés, et qui risquent de voir exploser les dépenses de personnels.
Ceux qui pourraient se frotter les mains ce seront les banques. Elles ont un grand besoin de liquidités de long terme. Du moment qu’elles n’auront plus besoin de passer par les services d’assurance pour mobiliser ce type d’épargne, elles ne devraient pas hésiter à doper leurs services de bancassurance. Il y a enfin la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale qui pourrait voir son nombre d’adhérents augmenter, même si elle n’a pas toute la confiance des cotisants.
Otric N.
Âgé de 36 ans avec 43 sélections à son actif, l’international camerounais évoluait déjà dans un team de division quatre du nom de Gerena depuis octobre 2018. Cependant, il va s’adjuger l’opportunité d’engager un accord avec le club de Bandalone cet hiver. Mais contre toute attente, « le traitement tardif du dossier » par la fédération espagnole de football a finalement obligé les dirigeants à opter pour l’abandon de cette initiative de recrutement de, selon des sources crédibles.
Origine probable de la renonciation
« Il s’agit d’un problème concernant son titre de séjour », a rapporté le Site d’information de sport espagnol cfbadalona.net. Une difficulté qui pourrait être due à l’incompatibilité de son permis de séjour. Une situation qui ne pouvait donc avoir une autre conséquence que celle du refus à faire signer à Achille Emama, le transfert voulu et qui a été promis et annoncé depuis une certaine période.
La Fédération espagnole de football aurait certainement pris en compte des aspects d’ordre pratique pour éviter tout désagrément ou manquement ultérieur. Une chose est sûre, il est difficile d’accorder de contrat à un joueur de nationalité étrangère en situation irrégulière avec son titre de résidence.
En rappel, le camerounais Achille Emana a été d’abord formé par Valence, puis il est recruté par le Betis et Tarragone. L’ancien Toulousain a signé depuis Octobre 2018 comme on l’a préalablement précisé avec Gerena (club espagnol de division 4). Avec une riche carrière, ce qui parait aujourd’hui comme un paradoxe est que Achille Emana court toujours. L’on se rappelle également qu’il a été laissé libre par Mumbaï City. Il avait pourtant marqué pour ce club trois buts et était à l’origine de quatre passes décisives en 18 mois de championnat, à en croire les informations glanées chez lequipe.fr.
Dans ce contexte, l’internationale camerounais traverse en ce moment des moments certes difficiles, mais rien ne doit être considéré comme perdu d’avance. L’avenir pourrait lui offrir des voies de renouer avec des contrats à la hauteur de son charisme. Une chose retient toujours l’attention, c’est que dans la vie rien ne demeure comme on a coutume de la dire. Un moment difficile pouvant donc en cacher le bon.
Innocent D.H.
Deux matchs, deux victoires. Tel est le bilan du Cameroun au bout de la deuxième journée du Tournoi UEFA Assist 2019 des moins de 17 ans qui se déroule à Antalya en Turquie. La sélection nationale camerounaise des moins de 17 ans s’est imposée contre celle de la Biélorussie sur le score d’un but à zéro, mercredi 6 mars 2019, dans le cadre de la deuxième journée du Groupe 2 du Tournoi UEFA Assist 2019 des moins de 17 ans. L’unique but de ce duel a été inscrit en seconde période par Yannick Noah (53e) qui concluait victorieusement une phase offensive des Lions.
Un exploit pour les Lions cadets, qui ont su imposer leur jeu face à une équipe robuste et bien organisée de la Biélorussie. Cette victoire est la deuxième enregistrée par la sélection camerounaise, après le large succès réalisé face à la sélection ougandaise dans le cadre de la première journée du groupe 2 sur un score de 4-1. Les poulains de Thomas Libiih affronteront vendredi prochain, dans le cadre de la troisième journée, les Lions de l’Atlas du Maroc. « Nous sommes en forme. Le Maroc refuse de jouer contre le Cameroun, mais le problème est encore sur la table et nous attendons », explique Thomas Libiih, le sélectionneur national des Lions U17.
Il faut noter que 12 sélections nationales réparties en trois groupes participent à ce tournoi qui n’a aucun trophée, encore moins de titre à gagner. L’Afrique est représentée par les huit nations qualifiées pour la phase finale de la CAN des moins de 17 ans qui aura lieu en Tanzanie en avril prochain. L’objectif est de permettre à ces équipes de préparer la Can, de s’enrichir mutuellement et d’échanger des expériences.
Marie MGUE
Les membres du Syndicat des travailleurs de l’aviation kényane (KAWU), pour protester contre un projet d’acquisition de l’aéroport par la société nationale Kenya Airways, ont grevé mercredi 6 mars. L’aéroport international de Nairobi (JKIA) était complètement paralysé et des centaines de passagers se trouvaient bloqués, a constaté l’AFP.
« Je suis ici depuis 3 heures du matin et il n’y a ni vol, ni information. Tout juste nous a-t-on dit d’attendre pour plus d’information », s’indigne une passagère qui devait voyager mercredi matin. Des centaines de passagers étaient bloqués, Le trafic était quasiment à l'arrêt depuis minuit et les autorités ont semblé complètement prises de court par le mouvement.
La réponse, notamment policière, a causé des scènes de grande confusion à l'extérieur des terminaux. La police a lancé des grenades lacrymogènes en direction des grévistes, contraignant des voyageurs, encombrés de leurs bagages, à courir pour échapper au gaz.
Par conséquent, Plusieurs grévistes et voyageurs ont dû être soignés pour avoir inhalé des gaz ou s'être légèrement blessés dans leur fuite. Le secrétaire général du syndicat KAWU a été arrêté sur place dans la matinée, les autorités jugeant la grève illégale.
S’exprimant à l’aéroport, le ministre des Transports James Macharia a indiqué que l’Autorité kényane des aéroports (KAA), avec l’aide des forces de sécurité et de Kenya Airways, était en train de remplacer le personnel gréviste. Par ailleurs, Il a déploré le mouvement de grève, expliquant que des discussions étaient en cours entre ses services et les personnels de l’aéroport depuis plusieurs semaines.
« Ce qu’ils craignent, c’est que la fusion proposée entre Kenya Airways et l’Autorité kényane des aéroports entraîne des pertes d’emplois mais nous leur avons donné l’assurance que cela ne sera pas le cas », a-t-il déclaré. « Cette grève est illégale. C’est du sabotage (…) et c’est pour cela que des responsables syndicaux ont été arrêtés alors qu’ils incitaient les travailleurs à se mettre en grève », a-t-il poursuivi.
Le ministre a assuré que le trafic devait reprendre progressivement, et Kenya Airways a indiqué que 97% des vols affectés par la grève ont été reprogrammés. La plupart d'entre eux ont décollés avant minuit.
Danielle Ngono Efondo