Malgré les efforts déployés par l’entreprise Hysacam, les habitudes ont visiblement la peau dure dans la ville de Garoua.
La paperasse et autres ordures ont refait surface de la ville de Garoua, chef-lieu de la région du Nord au Caameroun, sous le ragard impuissant ds autorités compétentes. Ce phénomène est mal perçu par certains observateurs qui attribuent la responsabilité au manque de bonne moralité des populations qui continuent à déverser des détritus dans les rues.
Pour d’autres, l’insuffisance des bacs à ordures en est la cause. Toute chose qui fait de la ville de Garoua une cité qui a véritablement mal à sa salubrité. Les coins les plus touchés sont les quartiers situés en périphérie, car dépourvus des bacs à ordures et des routes pouvant permettre aux camions d’Hysacam d’y accéder pour collecter les ordures.
« Je me demande si ces bacs à ordures sont uniquement réservés au centre urbain de la ville de Garoua. On a du mal à jeter les ordures par manque de poubelle lorsqu’on se trouve hors du centre commercial », s’indigne Nadège Moune, couturière au petit marché de Roumde Adjia. Comme elle, bon nombre de personnes se posent des questions sur l’entretien effectif de la ville de Garoua par la communauté urbain et les mairies de l’arrondissement de Garoua 1 et 2.
Côté des responsables locaux, on semble se réjouir des travaux menés par les éboueurs de la société en charge de la salubrité qui continuent à mener leur activité aux heures indiquées. Des efforts qui butent sur l’incivisme de certains individus qui ont du mal à s’arrimer à la nouvelle donne, en continuant de déverser des ordures autour de leurs domiciles et même sur la chaussée.
Du coup, les caniveaux et autres espaces publics sont envahis par les poubelles spontanées à l’exemple du marché des vivres situé non loin du centre ville de Garoua où, tomates, légumes et tubercules sont déposés à même le sol sous le regard de tous. « Je ne serai pas surpris qu’un jour, le choléra frappe encore la population de la ville de Garoua qui continue à négliger les règles élémentaires de l’hygiène », confie Hammadou Blaise , un habitant de Garoua .