25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

150 femmes au moins ont pris part, du 6 au 8 mars, au festival «Femme numérique» organisé par l’Association African Women in Tech Startup (Africanwits) au siège du Gicam et au Centre de formation professionnelle d’Excellence (Cfpe) de Douala.

 

Objectifs de ce festival: former en 2019 et gratuitement, environ 200 femmes et jeunes filles camerounaises aux nouveaux métiers et à l’entrepreneuriat numérique. Et accompagner ces entrepreneures de petits commerces à s'approprier les outils du numérique pour accélérer le développement de leur entreprise.

Au menu de l’événement : conférences-débats, ateliers de formation, exposition, remise d’attestations et distinctions des meilleurs idées de projets. Sur les quelque quarante projets enregistrés sur la plateforme de l’association, neuf ont été retenus pour la phase finale.

Lors de la clôture du festival au Cfpe, 5 projets se sont distingués: «We Succeed », entreprise qui met en relation entreprises de petite taille et potentiels investisseurs ; « Build App » dans le bâtiment et qui travaille à optimiser le suivi et l’évaluation physico-financière des chantiers ; « Diet4health » dans la santé, avec son service de suivi alimentaire en ligne pour faciliter l’accès aux conseils diététiques ; « DiscoverCam », 4e prix de la compétition, est un projet dans le secteur tourisme. Dernière en lice, « Hi Lady », est un service de distribution des messages, en vue d’aider les femmes à suivre leur cycle menstruel et donner des conseils sur les méthodes de contraception.

«C’est émouvant de voir autant de femmes présentes à ce type d’événement, surtout qu’elles sont pour la plupart jeunes. Ceci est la preuve que les femmes occupent une place importante dans notre société et qu’en plus, elles veulent s’arrimer aux nouvelles technologies afin de développer leur potentiel managérial ou leur business», a affirmé Mme Bewondo, délégué régional Littoral pour le ministère des Petites et moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa).

Selon la présidente d’Africanwits et promotrice de l’événement, Horore Bebga, «ce festival se donne pour ambition de célébrer le potentiel de la femme camerounaise, dopée aux technologies numériques». Une femme camerounaise qui aura eu, pendant la formation, «la possibilité de se former et de bénéficier d’une certification en ligne sur les plateformes Google et Facebook».

Rappelons que les femmes africaines sont oubliées dans les TIC. Selon la Commission Economique Africaine (CEA), les femmes qui représentent 50% de la population, accomplissent 60% du travail dans le monde. Mais elles n’y gagnent que 10% des revenues mondiaux et ne sont propriétaires que de 1% de la richesse mondiale. Dans le domaine de l’éducation les femmes ne sont pas mieux loties.

Une étude menée par l’ONG femme et TIC sur la fracture numérique de genre vient confirmer que le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication n’échappe pas à cette règle. Une étude intitulée montre que dans les six pays concernés par l’étude (Bénin, Burkina, Cameroun, Mali, Mauritanie et Sénégal) les femmes ont un tiers de chance en moins que les hommes de bénéficier des avantages et des opportunités de la société de l’information. Il y a une véritable fracture numérique de genre.

Liliane N.

Absent pendant huit matchs à cause d’une blessure au genou, l’international camerounais de basketball a réussi son retour avec les Philadelphia sixers dimanche dernier, avec 33 points et 12 rebonds.

 

Les Sixers se sont imposés dimanche dernier, face aux  Indiana Pacers sur un score de 106-89. Cette victoire a été portée par l’international camerounais de basketball, Joël Imbiid, absent pendant les huit derniers  duels de son club. Fébrile depuis la blessure au genou gauche du  pivot camerounais (4 victoires, 4 défaites, série de deux revers en cours), les Philadelphia Sixers ont profité du retour à la compétition du basketteur camerounais, pour  se relancer, à domicile, face aux Indiana Pacers. Rouillé sur les deux premiers quarts, Embiid a pris le jeu de son équipe en main après la pause et marché sur les visiteurs.

Le Camerounais  a terminé meilleur marqueur de la partie  avec 33 points, 12 rebonds, pour le plus grand plaisir des fans qui l'ont ovationné à chaque occasion qui s'est présentée.

Ce succès permet aux  Sixers  de revenir à hauteur de leurs victimes du soir à la troisième place de la Conférence Est (42v-25d). Indiana, qui a concédé une deuxième défaite de rang, a cruellement manqué d'adresse (37,3 %) pour pouvoir rivaliser.

 

Tous les responsables aux niveaux stratégiques ont pris part à la réunion sécuritaire présidée lundi à Yaoundé, sur très hautes instructions du chef de l’Etat, chef des armées, par le Mindef, Joseph Beti Assomo.

 

Le haut commandement militaire camerounais s’est concerté hier à Yaoundé. A l’occasion de la première réunion de sécurité du pays pour l’année 2019, les responsables à différents niveaux de la sécurité et de la défense du pays ont dressé un état des lieux de la situation actuelle au Cameroun, formulant des analyses et tirant des conclusions qui seront adressées exclusivement au président de la République.

Une rencontre à huis-clos présidée dans la salle des Conférences de son département ministériel par Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense (Mindef). A cette réunion, rapportent nos confrères de Cameroon Tribune, on notait la présence du ministre de l’Administra tion territoriale, Paul Atanga Nji, du délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, des secrétaires d’Etat auprès du Mindef, Galax Etoga et Koumpa Issa, du directeur général de la Recherche extérieure,

Léopold Maxime Eko Eko, des commandants des régions militaires interarmées et de gendarmerie, ainsi que des proches collaborateurs militaires du chef de l’Etat, dont le général de division, directeur de la sécurité présidentielle, Ivo Desancio Yenwo et le chef d’état-major particulier, le gé néral de brigade aérienne Emmanuel Amougou. Dans son propos liminaire, le Mindef a dressé un état sommaire de la situation dans les régions qui connaissent quelques crises.

D’abord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui restent marquées par de «violentes convulsions sécuritaires, charriées par les menées des irrédentistes sécessionnistes et entrepreneurs du crime». Des souffrances combattues avec courage, abnégation et professionnalisme par les forces de défense et de sécurité qui ne se laissent pas prendre au piège tendant à jeter l’anathème sur elles. Surtout qu’elles devront toujours sanctionner tout acte d’indiscipline contraire au règlement militaire. Dans l’Extrême-Nord, «Boko Haram continue à se manifester par des vols, pillages et tueries qui rappellent le chant du cygne », explique le Mindef.

Par ailleurs, dans l’Adamaoua, les instructions données par le chef de l’Etat pour tordre le cou au phénomène du vol de bétail et de prise d’otages avec demande de rançon « sont énergiquement mises en œuvre par les forces de défense et de sécurité en étroite synergie avec les autorités administratives et les populations ». Enfin, à la frontière Est du pays, la vigilance reste accrue.

En effet, subsistent des soubresauts qui secouent la République centrafricaine voisine. Un pays où le Cameroun dispose déjà d’un bataillon de casques bleus dans le cadre de l’opération de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca)

 

Cette plateforme aux normes internationales, construite dans l’arrondissement de Nitoukou, département du Mbam et Inoubou, région du Centre au Cameroun, a été  inaugurée  le 9 mars dernier.

 

C’est le 9 mars 2019, que la Fédération camerounaise  de volleyball (Fecavolley)  a inauguré le nouveau terrain de volleyball construit dans l’enceinte  du  Lycée général de Nitoukou, dans le  département du Mbam et Inoubou, région du Centre Cameroun. Ce terrain de jeu aux normes internationales, a été réalisé dans le cadre de la politique de refondation entamée depuis 2013 par le bureau exécutif de la Fecavolley.  Le  projet a été réalisé  avec l’appui des particuliers. « Je suis issue d’une famille de volleyeurs. Je voudrais implémenter la pratique de cette discipline en particulier et du sport en général à Nitoukou à travers la construction d’un complexe sportif pouvant abriter toutes les disciplines. Mon souhait est que la localité puisse organiser les jeux Fenasco très bientôt », a affirmé Angeline Enanga, premier adjoint au Maire de Nitoukou, l’un des donateurs.

La construction de ce stade permet à la Fecavolley de pallier au problème d’infrastructure, qui  constitue un obstacle majeur dans le développement du volleyball camerounais. Dans cette logique, les régions de l’Extrême-Nord et du Centre,  qui disposent d’un potentiel important d’athlètes, ont été choisies pour implémenter le projet du « développement du volleyball à la base » initié par la fédération.  « Nous allons tout simplement continuer le travail que nous mis sous pied. Il faut  rappeler qu’il s’agit d’un plan d’action de la Fédération qui a choisi la région de l’Extrême-Nord,  en particulier la zone de Yagoua et le Mbam et Inoubou  dans la région du Centre,  pour implémenter le développement du volleyball à la base au regard des gabarits et du potentiel morphologique des jeunes. Nitoukou n’est qu’une étape de ce processus », a expliqué  Serge Abouem, le  président de la Fecavolley. Il  souligne que   «  Les enfants de la famille Denguessi  ont promis des appuis en termes de matériel pour mieux vulgariser ce projet dans cette localité. Donc, il est possible que dans deux ou trois ans, nous puissions déjà voir les premiers fruits de cet investissement dans les équipes nationales de volleyball cadettes du Cameroun. »  Au cours de cet événement, un don en matériel (50 maillots, un filet, neuf ballons) a été remis au proviseur du lycée de Nitoukou par la Fecavolley.

 

C’est la quintessence d’une étude menée dans le cadre de la présentation de l’indice de perception de la communication digitale au Cameroun, dont les résultats ont été rendus publics ce lundi à Yaoundé.

 

Il s’agit d’un document de deux cent quatre vingt douze (292) pages, publié par le cabinet Knowledge Consulting et, qui, au cours des derniers mois, a démontré) partir d’une enquête que sur cent institutions et trente neuf personnalités publiques, le pays enregistre un indice global de 38.17/100 des institutions qui pratiquent la communication institutionnelle digitale tandis que l’on enregistre 38.1/100 dans la catégorie des personnalités.

Pour l’un des experts du cabinet Knowledge Consulting : « Il est évident que ces performances traduisent la distance, les 3/5, qui sépare le Cameroun de l’objectif idéal de voir notre pays, s’arrimer aux pratiques modernes de la communication du temps présent ».

De manière plus précise, la présentation de ce lundi a permis aux participants de se rendre compte que trois institutions sortent du lot et, elles sont perçues comme celles qui s’arriment véritablement à la communication des temps modernes : La présidence de la république (88.08/100), la Caisse nationale de prévoyance sociale (78.40/100) et enfin l’Agence de régulation des télécommunications (78.40/100).

Quant aux onze dernières institutions du classement enregistrent chacune 2.8/100. L’on retrouve, entre autres la Cour suprême et le Conseil constitutionnel.

 

Quid des personnalités

Le Président de la République Paul Biya est en tête, avec 81.25/100. Juste après lui, viennent les ministres Joseph Le (65.62/100) et Issa Tchiroma Bakary (62.50/100). Par contre, les ministres Gabriel Mbairobe et Ibrahim Talba Malla qui arrivent à la fin du classement ne pointent que 3.12/100. L’on apprend que L’Indice de Perception de la Communication Digitale est réalisé pour la catégorie institutions, autour de trois composantes, notamment le site web, les réseaux sociaux et enfin, le e-réputation.

Le rapport sur l’Indice de Perception de la Communication Digitale (IPCD) part d’un constat : les institutions et personnalités publiques au Cameroun utilisent très peu ou mal les médias sociaux. Ces nouveaux médias, faut-il le rappeler, sont de puissants vecteurs, de véritables autoroutes de l’information. La nature ayant horreur du vide, l’une des conséquences de l’absence des institutions sur la toile est la prolifération des « fake news ». Jusque-là, la communication institutionnelle au Cameroun reste défensive. Or, les médias sociaux offre une porte pour être offensif. Outre le fait que l’accès à l’information est un droit de l’homme, le peuple camerounais a désormais soif de participer à la gestion de la chose publique. Il veut être informé. Il veut donner son avis. Il veut contribuer. C’est son droit le plus absolu.

 

Un retrait salué par l’ONG de protection de l’environnement Greenpeace Africa. Le fond souverain norvégien est le fond de pension le plus important du monde. Il pèse 900 milliards d’euros.

 

C’est d’ailleurs cette ONG qui donne l’information de ce retrait de financement au singapourien Halcyon Agri Corporation, exploitant l’hévéa au Cameroun, à travers sa filiale Sud Cameroun Hévéa (Sudcam).  Cela se serait fait en raison des risques financiers liés à la déforestation tropicale.

Montant en créneau en réaction à cette nouvelle, Victorine Che, chef de projet sur le bassin du Congo au sein de Greenpeace Afrique, a déclaré : « C’est un appel clair à d’autres investisseurs de se retirer d’Halcyon Agri. En agissant de la sorte, il sera plus difficile pour la société de continuer à s’accaparer des terres, à violer les droits humains des populations locales et à détruire, par exemple, des forêts situées à sept kilomètres à l’est de la ville natale du président camerounais Paul Biya. »

Le 24 juillet 2018 à Yaoundé, Greenpeace Africa exhortait déjà Halcyon Agri à stopper la destruction des moyens de subsistance des communautés et la biodiversité au Cameroun. Dans son rapport intitulé Halcyon Agri: Le caoutchouc qui dévaste les forêts, l’ONG mettait à nu les conséquences des activités de Sudcam sur l’écosystème et sur les communautés locales et autochtones. Selon ce dernier, le défrichage de 10 000 hectares de forêt dense par l’entreprise entre 2011 et 2018 a causé entre autres « le déplacement des communautés Baka sans compensation adéquate ni plan de réinstallation. » plus encore lit-on dans le même rapport, il n’existait aucune zone tampon clairement définie pour permettre aux communautés voisines de subvenir à leurs besoins.

Pour enfoncer le clou, Greenpeace Africa demandait à Halcyon Agri et au gouvernement camerounais « en plus de l’interdiction permanente à déforester et l’indemnisation adéquate des communautés, une transparence totale sur le projet. » sans omettre l’exigence de rendre public « les documents indiquant l’ensemble de l’actionnariat de Sudcam, les études d’impact environnemental et social, les évaluations HCV (Haute Valeur de Conservation), les cartes de concession et d’autres documents clés. »

Dans la même veine, Greenpeace Africa invite les fabricants des pneus à revoir leur collaboration avec le géant du caoutchouc : « nous demandons aux clients de Halcyon Agri, tels que Michelin, Goodyear, Continental et Bridgestone, à réexaminer sérieusement leur contribution à la déforestation au Cameroun – et à rompre tout lien avec la compagnie. »

 

Soro Kigbafori Guillaume était forcé en février dernier, de remettre les insignes de président de l’Assemblée nationale (AN) de Côte d’Ivoire. Une démission attendue tant la tension entre lui et le Président ivoirien, était arrivée à un point de rupture. L’enfant de Ferké avait beau dire les semaines qui ont suivit sa démission que cette séparation entrait dans l’ordre des choses, l’on sentait néanmoins qu’il en avait gros sur le cœur.  

 

Guillaume Soro, depuis sa démission, s’est improvisé apôtre pour la paix et la réconciliation et sillonne les régions du pays prêchant à qui veut l’entendre son message de pardon et de paix. Ce week-end, il s’est confié sur les raisons profondes de sa rupture d’avec son mentor d’autrefois.

C’est que Soro aurait été encouragé, rapporte un quotidien ivoirien, par la sollicitude de cadres régionaux venus lui présenter leurs respects à son domicile. Et le député au ‘’chômage  de révéler ; « (…) on m’a chassé. Si on a fait une faute, on peut nous appeler pour nous gronder. On finit de nous broyer et on veut qu’on soit content. On va être content comment ? » . Comme pour dire que l’ancien président de l’AN n’a gouté que très modérément les circonstances qui ont prévalu à son départ. En fait Soro n’est pas content, il n’aurait pas apprécié de se voir pousser vers la sortie par des hommes et par une cause à laquelle il avait consacré 15 ans de sa vie ; sacrifiant sa jeunesse.

« On s’est battu pour que vous ayez le pouvoir » relatait-il faisant allusion à sa lutte aux côtés de Ouattara contre le régime de Gbagbo ; Aujourd’hui, « ils disent que c’est grâce à leur intelligence qu’ils sont là ! Mais on était là un peu quand même ». 

On comprend donc que, la démission ne serait que la manifestation  freudienne d’un ressentiment profond donc, de frustrations refoulées. Surtout, confiait-il après avoir vu nombre de ses compagnons se faire malmener par le pouvoir, Mamadou Traoré, SoroAlphonse ou encore Soul to soul, frère d’armes et chef de protocole de l’ancien président de l’AN. « Les noms que j’ai cités là, est-ce que ce sont des Bétés. Ce sont des fils du nord. Le nord a chassé le nord (…)Et puis vous voulez que je sois content ». Mais tient à préciser le député ; « On ne réclame rien mais il faut un minimum de respect » car ajoute t-il « Même si on n’est plus de même bord. Nous demeurons des frères ».

 

Jean Paul Mbia le chargé de la Communication de ce département ministériel indique que le ministre Jacques Fame Ndongo demande aux enseignants de faire confiance aux institutions de leur pays.

 

Depuis le début de cette année, les grèves, les mouvements d’humeur organisés par les enseignants et les personnels ne font que se succéder. Les enseignants affirment évoluer dans de mauvaises conditions de travail, ils revendiquent le paiement de leurs droits, des primes entre autres. De l’Université de Douala où la grève reprend demain, à l’Université de Ngaoundéré où le mouvement d’humeur est momentanément suspendu, les activités académiques sont aussi à l’arrêt. Pourtant les étudiants devaient entamer avec les enseignements comptant pour le deuxième semestre de leur année académique.

Ne pouvant pas rester insensible à la situation qui prévaut, au malaise général des Universités d’Etat, le Ministère en charge de l’Enseignement supérieur a décidé de procéder au paiement des droits des enseignants. Jean Paul Mbia le chargé de la Communication du ministère au cours d’une interview accordée à notre confrère Le Jour parle des mesures prises pour mettre fin aux différentes grèves enregistrées de part et d’autre. « Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a pris deux actions majeures. Tout d’abord, il prône la paix sociale, le calme au sein de la communauté universitaire. Ensuite, il insiste sur le dialogue entre le Rectorat d’une part et le Syndicat national des enseignants du supérieur et le Syndicat national des personnels d’appui des Universités du Cameroun », déclare-t-il.

Aussi ajoute-t-il : « le Ministre de l’Enseignement supérieur demande aux 3959 enseignants de toutes les Universités d’Etats de rester calmes, surseoir à toute contestation. Il annonce le paiement de la prime à la recherche dans les prochains jours et invite les enseignants à faire confiance aux institutions de la République. Dans le communiqué lui hier sur la CRTV, il annonce que la procédure de traitement des dossiers de paiement de l’allocation pour la modernisation de la recherche universitaire aux enseignants par le Chef de l’Etat est en cours d’achèvement au Ministère des Finances. Donc les paiements se feront dans les meilleurs délais ».

Sur la cause de ces grèves qui sont devenues récurrentes, Jean Paul Mbia indique que le problème réside dans le retard observé dans le paiement de la prime d’allocation de la modernisation de la recherche. «Ce retard est le fait du décaissement des fonds au Ministère des Finances. Retard lié à la morosité économique ambiante», poursuit-il.

Liliane N.

Gaston Eloundou Essomba, ministre camerounais de l’eau et de l’énergie a reçu le 05 mars dernier une délégation d’investisseurs israéliens conduite par l’Ambassadeur d’Israël au Cameroun, Ran Gidor.

 

C’est fort de leur expertise dans le domaine de l’eau, expertise tributaire de leur avancée technologique que ces investisseurs israéliens lorgnent ce secteur dans notre pays. Ils voudraient partager avec le Cameroun leur savoir-faire afin d’améliorer la qualité de l’approvisionnement en eau des populations des régions sahéliennes en priorité mais pas seulement.

Ran Gidor explique : « Plus de 60% du sol israélien est un désert. Mais, grâce à ses avancées technologiques dans le secteur de l'eau, le désert continue de se rétrécir en dépit du réchauffement climatique. Nous souhaitons partager ce savoir-faire technologique avec le Cameroun, et améliorer la qualité de l'approvisionnement en eau dans les régions du Sahel, mais également dans toutes les autres régions du pays où l’approvisionnement en eau est limité. »

Malgré d’importantes ressources hydriques, le Cameroun peine à assurer un accès à l’eau potable à ses populations. Afin de remédier à cet état de fait, d’importants efforts sont consentis par le gouvernement et de nombreux partenaires sollicités par ce dernier afin de lui permettre d’améliorer la desserte en eau. C’est à ce titre que Gaston Eloundou Essomba pour le compte du gouvernement camerounais a paraphé en décembre 2018 un contrat avec la société indienne WPIL.

Ledit projet dont la mise en œuvre se fera en partenariat avec un groupe camerounais consiste en la conception, la réhabilitation et la construction de systèmes d’approvisionnement en eau potable dans 20 villes camerounaises des régions du Centre, du Littoral, de l’Ouest, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et du Sud. Selon nos informations, Il va nécessiter la mobilisation d’une somme de 34 milliards de FCFA.

S’agissant des investisseurs israéliens, rien de substantiel de leurs échanges avec le Ministre de l’eau et de l’énergie n’a filtré jusqu’à présent.

Sur un tout autre plan, Il convient de préciser que hormis le secteur de la défense, l’Etat Hébreux  est très peu impliqué dans des activités économiques au Cameroun. En 2017, par le biais de l’Agence israélienne pour la Coopération internationale au Développement (Mashav), l’État hébreu entendait apporter son expertise au Cameroun pour la transformation agro-alimentaire, et précisément avec la filière mangue, sur proposition du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). A ce jour, il ne nous est pas possible de dire où en est ce projet. Pour le secteur de l’eau, just wait and see.

Après une réunion de crise tenue avec le Pr Uphie Chinjé Melo le Recteur de cette Université, les enseignants plaignants de la Faculté des Arts, Lettres et sciences humaines (Falsh) ont décidé de lever momentanément le mot d’ordre de grève.

 

Il y a du nouveau dans le mouvement de grève initié par les personnels d’appui de l’Université de Ngaoundéré. La réunion de conciliation qu’ils ont eue le lundi 11 mars 2019 avec le Recteur a contribué à apaiser les tensions. Cette réunion a été suivie aussi par le Doyen de la Faculté des Arts, Lettres et sciences humaines ainsi que le collectif des enseignants de la Falsh. Les responsables de l’Université ayant promis d’accorder une attention particulière aux demandes des enseignants, ces derniers ont convenu d’une suspension de la grève pour une durée de 48 heures.

«Les droits des enseignants de la Faculté seront apurés en fonction des disponibilités. L’urgence pour nous est de rassurer les enseignants de la Falsh que dès ce mardi, ils recevront dans leurs comptes bancaires ce qui les revient de  droits. Les services financiers de l’Université sont à pied d’œuvre», a déclaré le Pr Uphie Chinjé Melo. Le Recteur de l’Université de Ngaoundéré a par ailleurs décidé de créer deux points focaux des enseignants. Lesdits points auront la charge de suivre les dossiers financiers de la Falsh jusqu'à l’agence comptable de l’institution universitaire.

Ce sont ces promesses sus présentées qui ont conduit à l’arrêt momentané de la grève en attendant de voir l’effectivité des paiements. Le collectif des enseignants plaignants qui a signé un communiqué révélant les rebondissements de leur affaire, a toutefois indiqué que, «la grève reprendra le mercredi 13 mars dès 7h30, si les droits ne sont pas virés à la date promise». D’après l’un des enseignants plaignants, même si la grève a été suspendue, le travail n’a pas encore repris. «Les copies des examens de rattrapage ne sont toujours pas corrigés et les cours n’ont pas toujours repris », précise-t-il.

A titre de rappel, c’est le lundi 4 mars 2019 que les enseignants ont entamé leur grève à l’Université de Ngaoundéré. Avec les personnels d’appui de l’Université, ils avaient pris d’assaut le rectorat. Les étudiants de la Falsh n’avaient pas pu faire cours. Pourtant ils devaient avoirs leurs premiers enseignements comptant pour le second semestre de leur année académique.

Les grévistes revendiquent l’application des textes qui encadrent les avantages liés à leur fonction. Ils parlent de la restitution de la totalité de l’indu prélevé sur leurs salaires depuis 1993. Ils veulent l’application de l’article 23 du décret présidentiel 2011. Ils souhaitent la revalorisation du Smig à 36 270 Fcfa conformément au décret du Premier Ministre signé le 24 juillet 2014. Ils veulent la signature des textes annexes du décret N°2011/119 du 18 mai 2011 relatif au profil de carrière du personnel d’appui, la revalorisation de la prime d’appui à la recherche, la revalorisation des frais de transport.

Liliane N.

Page 799 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01