Objectifs de ce festival: former en 2019 et gratuitement, environ 200 femmes et jeunes filles camerounaises aux nouveaux métiers et à l’entrepreneuriat numérique. Et accompagner ces entrepreneures de petits commerces à s'approprier les outils du numérique pour accélérer le développement de leur entreprise.
Au menu de l’événement : conférences-débats, ateliers de formation, exposition, remise d’attestations et distinctions des meilleurs idées de projets. Sur les quelque quarante projets enregistrés sur la plateforme de l’association, neuf ont été retenus pour la phase finale.
Lors de la clôture du festival au Cfpe, 5 projets se sont distingués: «We Succeed », entreprise qui met en relation entreprises de petite taille et potentiels investisseurs ; « Build App » dans le bâtiment et qui travaille à optimiser le suivi et l’évaluation physico-financière des chantiers ; « Diet4health » dans la santé, avec son service de suivi alimentaire en ligne pour faciliter l’accès aux conseils diététiques ; « DiscoverCam », 4e prix de la compétition, est un projet dans le secteur tourisme. Dernière en lice, « Hi Lady », est un service de distribution des messages, en vue d’aider les femmes à suivre leur cycle menstruel et donner des conseils sur les méthodes de contraception.
«C’est émouvant de voir autant de femmes présentes à ce type d’événement, surtout qu’elles sont pour la plupart jeunes. Ceci est la preuve que les femmes occupent une place importante dans notre société et qu’en plus, elles veulent s’arrimer aux nouvelles technologies afin de développer leur potentiel managérial ou leur business», a affirmé Mme Bewondo, délégué régional Littoral pour le ministère des Petites et moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa).
Selon la présidente d’Africanwits et promotrice de l’événement, Horore Bebga, «ce festival se donne pour ambition de célébrer le potentiel de la femme camerounaise, dopée aux technologies numériques». Une femme camerounaise qui aura eu, pendant la formation, «la possibilité de se former et de bénéficier d’une certification en ligne sur les plateformes Google et Facebook».
Rappelons que les femmes africaines sont oubliées dans les TIC. Selon la Commission Economique Africaine (CEA), les femmes qui représentent 50% de la population, accomplissent 60% du travail dans le monde. Mais elles n’y gagnent que 10% des revenues mondiaux et ne sont propriétaires que de 1% de la richesse mondiale. Dans le domaine de l’éducation les femmes ne sont pas mieux loties.
Une étude menée par l’ONG femme et TIC sur la fracture numérique de genre vient confirmer que le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication n’échappe pas à cette règle. Une étude intitulée montre que dans les six pays concernés par l’étude (Bénin, Burkina, Cameroun, Mali, Mauritanie et Sénégal) les femmes ont un tiers de chance en moins que les hommes de bénéficier des avantages et des opportunités de la société de l’information. Il y a une véritable fracture numérique de genre.
Liliane N.
Les Sixers se sont imposés dimanche dernier, face aux Indiana Pacers sur un score de 106-89. Cette victoire a été portée par l’international camerounais de basketball, Joël Imbiid, absent pendant les huit derniers duels de son club. Fébrile depuis la blessure au genou gauche du pivot camerounais (4 victoires, 4 défaites, série de deux revers en cours), les Philadelphia Sixers ont profité du retour à la compétition du basketteur camerounais, pour se relancer, à domicile, face aux Indiana Pacers. Rouillé sur les deux premiers quarts, Embiid a pris le jeu de son équipe en main après la pause et marché sur les visiteurs.
Le Camerounais a terminé meilleur marqueur de la partie avec 33 points, 12 rebonds, pour le plus grand plaisir des fans qui l'ont ovationné à chaque occasion qui s'est présentée.
Ce succès permet aux Sixers de revenir à hauteur de leurs victimes du soir à la troisième place de la Conférence Est (42v-25d). Indiana, qui a concédé une deuxième défaite de rang, a cruellement manqué d'adresse (37,3 %) pour pouvoir rivaliser.
Le haut commandement militaire camerounais s’est concerté hier à Yaoundé. A l’occasion de la première réunion de sécurité du pays pour l’année 2019, les responsables à différents niveaux de la sécurité et de la défense du pays ont dressé un état des lieux de la situation actuelle au Cameroun, formulant des analyses et tirant des conclusions qui seront adressées exclusivement au président de la République.
Une rencontre à huis-clos présidée dans la salle des Conférences de son département ministériel par Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense (Mindef). A cette réunion, rapportent nos confrères de Cameroon Tribune, on notait la présence du ministre de l’Administra tion territoriale, Paul Atanga Nji, du délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, des secrétaires d’Etat auprès du Mindef, Galax Etoga et Koumpa Issa, du directeur général de la Recherche extérieure,
Léopold Maxime Eko Eko, des commandants des régions militaires interarmées et de gendarmerie, ainsi que des proches collaborateurs militaires du chef de l’Etat, dont le général de division, directeur de la sécurité présidentielle, Ivo Desancio Yenwo et le chef d’état-major particulier, le gé néral de brigade aérienne Emmanuel Amougou. Dans son propos liminaire, le Mindef a dressé un état sommaire de la situation dans les régions qui connaissent quelques crises.
D’abord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui restent marquées par de «violentes convulsions sécuritaires, charriées par les menées des irrédentistes sécessionnistes et entrepreneurs du crime». Des souffrances combattues avec courage, abnégation et professionnalisme par les forces de défense et de sécurité qui ne se laissent pas prendre au piège tendant à jeter l’anathème sur elles. Surtout qu’elles devront toujours sanctionner tout acte d’indiscipline contraire au règlement militaire. Dans l’Extrême-Nord, «Boko Haram continue à se manifester par des vols, pillages et tueries qui rappellent le chant du cygne », explique le Mindef.
Par ailleurs, dans l’Adamaoua, les instructions données par le chef de l’Etat pour tordre le cou au phénomène du vol de bétail et de prise d’otages avec demande de rançon « sont énergiquement mises en œuvre par les forces de défense et de sécurité en étroite synergie avec les autorités administratives et les populations ». Enfin, à la frontière Est du pays, la vigilance reste accrue.
En effet, subsistent des soubresauts qui secouent la République centrafricaine voisine. Un pays où le Cameroun dispose déjà d’un bataillon de casques bleus dans le cadre de l’opération de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca)
C’est le 9 mars 2019, que la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) a inauguré le nouveau terrain de volleyball construit dans l’enceinte du Lycée général de Nitoukou, dans le département du Mbam et Inoubou, région du Centre Cameroun. Ce terrain de jeu aux normes internationales, a été réalisé dans le cadre de la politique de refondation entamée depuis 2013 par le bureau exécutif de la Fecavolley. Le projet a été réalisé avec l’appui des particuliers. « Je suis issue d’une famille de volleyeurs. Je voudrais implémenter la pratique de cette discipline en particulier et du sport en général à Nitoukou à travers la construction d’un complexe sportif pouvant abriter toutes les disciplines. Mon souhait est que la localité puisse organiser les jeux Fenasco très bientôt », a affirmé Angeline Enanga, premier adjoint au Maire de Nitoukou, l’un des donateurs.
La construction de ce stade permet à la Fecavolley de pallier au problème d’infrastructure, qui constitue un obstacle majeur dans le développement du volleyball camerounais. Dans cette logique, les régions de l’Extrême-Nord et du Centre, qui disposent d’un potentiel important d’athlètes, ont été choisies pour implémenter le projet du « développement du volleyball à la base » initié par la fédération. « Nous allons tout simplement continuer le travail que nous mis sous pied. Il faut rappeler qu’il s’agit d’un plan d’action de la Fédération qui a choisi la région de l’Extrême-Nord, en particulier la zone de Yagoua et le Mbam et Inoubou dans la région du Centre, pour implémenter le développement du volleyball à la base au regard des gabarits et du potentiel morphologique des jeunes. Nitoukou n’est qu’une étape de ce processus », a expliqué Serge Abouem, le président de la Fecavolley. Il souligne que « Les enfants de la famille Denguessi ont promis des appuis en termes de matériel pour mieux vulgariser ce projet dans cette localité. Donc, il est possible que dans deux ou trois ans, nous puissions déjà voir les premiers fruits de cet investissement dans les équipes nationales de volleyball cadettes du Cameroun. » Au cours de cet événement, un don en matériel (50 maillots, un filet, neuf ballons) a été remis au proviseur du lycée de Nitoukou par la Fecavolley.
C’est la quintessence d’une étude menée dans le cadre de la présentation de l’indice de perception de la communication digitale au Cameroun, dont les résultats ont été rendus publics ce lundi à Yaoundé.
Il s’agit d’un document de deux cent quatre vingt douze (292) pages, publié par le cabinet Knowledge Consulting et, qui, au cours des derniers mois, a démontré) partir d’une enquête que sur cent institutions et trente neuf personnalités publiques, le pays enregistre un indice global de 38.17/100 des institutions qui pratiquent la communication institutionnelle digitale tandis que l’on enregistre 38.1/100 dans la catégorie des personnalités.
Pour l’un des experts du cabinet Knowledge Consulting : « Il est évident que ces performances traduisent la distance, les 3/5, qui sépare le Cameroun de l’objectif idéal de voir notre pays, s’arrimer aux pratiques modernes de la communication du temps présent ».
De manière plus précise, la présentation de ce lundi a permis aux participants de se rendre compte que trois institutions sortent du lot et, elles sont perçues comme celles qui s’arriment véritablement à la communication des temps modernes : La présidence de la république (88.08/100), la Caisse nationale de prévoyance sociale (78.40/100) et enfin l’Agence de régulation des télécommunications (78.40/100).
Quant aux onze dernières institutions du classement enregistrent chacune 2.8/100. L’on retrouve, entre autres la Cour suprême et le Conseil constitutionnel.
Quid des personnalités
Le Président de la République Paul Biya est en tête, avec 81.25/100. Juste après lui, viennent les ministres Joseph Le (65.62/100) et Issa Tchiroma Bakary (62.50/100). Par contre, les ministres Gabriel Mbairobe et Ibrahim Talba Malla qui arrivent à la fin du classement ne pointent que 3.12/100. L’on apprend que L’Indice de Perception de la Communication Digitale est réalisé pour la catégorie institutions, autour de trois composantes, notamment le site web, les réseaux sociaux et enfin, le e-réputation.
Le rapport sur l’Indice de Perception de la Communication Digitale (IPCD) part d’un constat : les institutions et personnalités publiques au Cameroun utilisent très peu ou mal les médias sociaux. Ces nouveaux médias, faut-il le rappeler, sont de puissants vecteurs, de véritables autoroutes de l’information. La nature ayant horreur du vide, l’une des conséquences de l’absence des institutions sur la toile est la prolifération des « fake news ». Jusque-là, la communication institutionnelle au Cameroun reste défensive. Or, les médias sociaux offre une porte pour être offensif. Outre le fait que l’accès à l’information est un droit de l’homme, le peuple camerounais a désormais soif de participer à la gestion de la chose publique. Il veut être informé. Il veut donner son avis. Il veut contribuer. C’est son droit le plus absolu.
C’est d’ailleurs cette ONG qui donne l’information de ce retrait de financement au singapourien Halcyon Agri Corporation, exploitant l’hévéa au Cameroun, à travers sa filiale Sud Cameroun Hévéa (Sudcam). Cela se serait fait en raison des risques financiers liés à la déforestation tropicale.
Montant en créneau en réaction à cette nouvelle, Victorine Che, chef de projet sur le bassin du Congo au sein de Greenpeace Afrique, a déclaré : « C’est un appel clair à d’autres investisseurs de se retirer d’Halcyon Agri. En agissant de la sorte, il sera plus difficile pour la société de continuer à s’accaparer des terres, à violer les droits humains des populations locales et à détruire, par exemple, des forêts situées à sept kilomètres à l’est de la ville natale du président camerounais Paul Biya. »
Le 24 juillet 2018 à Yaoundé, Greenpeace Africa exhortait déjà Halcyon Agri à stopper la destruction des moyens de subsistance des communautés et la biodiversité au Cameroun. Dans son rapport intitulé Halcyon Agri: Le caoutchouc qui dévaste les forêts, l’ONG mettait à nu les conséquences des activités de Sudcam sur l’écosystème et sur les communautés locales et autochtones. Selon ce dernier, le défrichage de 10 000 hectares de forêt dense par l’entreprise entre 2011 et 2018 a causé entre autres « le déplacement des communautés Baka sans compensation adéquate ni plan de réinstallation. » plus encore lit-on dans le même rapport, il n’existait aucune zone tampon clairement définie pour permettre aux communautés voisines de subvenir à leurs besoins.
Pour enfoncer le clou, Greenpeace Africa demandait à Halcyon Agri et au gouvernement camerounais « en plus de l’interdiction permanente à déforester et l’indemnisation adéquate des communautés, une transparence totale sur le projet. » sans omettre l’exigence de rendre public « les documents indiquant l’ensemble de l’actionnariat de Sudcam, les études d’impact environnemental et social, les évaluations HCV (Haute Valeur de Conservation), les cartes de concession et d’autres documents clés. »
Dans la même veine, Greenpeace Africa invite les fabricants des pneus à revoir leur collaboration avec le géant du caoutchouc : « nous demandons aux clients de Halcyon Agri, tels que Michelin, Goodyear, Continental et Bridgestone, à réexaminer sérieusement leur contribution à la déforestation au Cameroun – et à rompre tout lien avec la compagnie. »
Soro Kigbafori Guillaume était forcé en février dernier, de remettre les insignes de président de l’Assemblée nationale (AN) de Côte d’Ivoire. Une démission attendue tant la tension entre lui et le Président ivoirien, était arrivée à un point de rupture. L’enfant de Ferké avait beau dire les semaines qui ont suivit sa démission que cette séparation entrait dans l’ordre des choses, l’on sentait néanmoins qu’il en avait gros sur le cœur.
Guillaume Soro, depuis sa démission, s’est improvisé apôtre pour la paix et la réconciliation et sillonne les régions du pays prêchant à qui veut l’entendre son message de pardon et de paix. Ce week-end, il s’est confié sur les raisons profondes de sa rupture d’avec son mentor d’autrefois.
C’est que Soro aurait été encouragé, rapporte un quotidien ivoirien, par la sollicitude de cadres régionaux venus lui présenter leurs respects à son domicile. Et le député au ‘’chômage de révéler ; « (…) on m’a chassé. Si on a fait une faute, on peut nous appeler pour nous gronder. On finit de nous broyer et on veut qu’on soit content. On va être content comment ? » . Comme pour dire que l’ancien président de l’AN n’a gouté que très modérément les circonstances qui ont prévalu à son départ. En fait Soro n’est pas content, il n’aurait pas apprécié de se voir pousser vers la sortie par des hommes et par une cause à laquelle il avait consacré 15 ans de sa vie ; sacrifiant sa jeunesse.
« On s’est battu pour que vous ayez le pouvoir » relatait-il faisant allusion à sa lutte aux côtés de Ouattara contre le régime de Gbagbo ; Aujourd’hui, « ils disent que c’est grâce à leur intelligence qu’ils sont là ! Mais on était là un peu quand même ».
On comprend donc que, la démission ne serait que la manifestation freudienne d’un ressentiment profond donc, de frustrations refoulées. Surtout, confiait-il après avoir vu nombre de ses compagnons se faire malmener par le pouvoir, Mamadou Traoré, SoroAlphonse ou encore Soul to soul, frère d’armes et chef de protocole de l’ancien président de l’AN. « Les noms que j’ai cités là, est-ce que ce sont des Bétés. Ce sont des fils du nord. Le nord a chassé le nord (…)Et puis vous voulez que je sois content ». Mais tient à préciser le député ; « On ne réclame rien mais il faut un minimum de respect » car ajoute t-il « Même si on n’est plus de même bord. Nous demeurons des frères ».
Depuis le début de cette année, les grèves, les mouvements d’humeur organisés par les enseignants et les personnels ne font que se succéder. Les enseignants affirment évoluer dans de mauvaises conditions de travail, ils revendiquent le paiement de leurs droits, des primes entre autres. De l’Université de Douala où la grève reprend demain, à l’Université de Ngaoundéré où le mouvement d’humeur est momentanément suspendu, les activités académiques sont aussi à l’arrêt. Pourtant les étudiants devaient entamer avec les enseignements comptant pour le deuxième semestre de leur année académique.
Ne pouvant pas rester insensible à la situation qui prévaut, au malaise général des Universités d’Etat, le Ministère en charge de l’Enseignement supérieur a décidé de procéder au paiement des droits des enseignants. Jean Paul Mbia le chargé de la Communication du ministère au cours d’une interview accordée à notre confrère Le Jour parle des mesures prises pour mettre fin aux différentes grèves enregistrées de part et d’autre. « Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a pris deux actions majeures. Tout d’abord, il prône la paix sociale, le calme au sein de la communauté universitaire. Ensuite, il insiste sur le dialogue entre le Rectorat d’une part et le Syndicat national des enseignants du supérieur et le Syndicat national des personnels d’appui des Universités du Cameroun », déclare-t-il.
Aussi ajoute-t-il : « le Ministre de l’Enseignement supérieur demande aux 3959 enseignants de toutes les Universités d’Etats de rester calmes, surseoir à toute contestation. Il annonce le paiement de la prime à la recherche dans les prochains jours et invite les enseignants à faire confiance aux institutions de la République. Dans le communiqué lui hier sur la CRTV, il annonce que la procédure de traitement des dossiers de paiement de l’allocation pour la modernisation de la recherche universitaire aux enseignants par le Chef de l’Etat est en cours d’achèvement au Ministère des Finances. Donc les paiements se feront dans les meilleurs délais ».
Sur la cause de ces grèves qui sont devenues récurrentes, Jean Paul Mbia indique que le problème réside dans le retard observé dans le paiement de la prime d’allocation de la modernisation de la recherche. «Ce retard est le fait du décaissement des fonds au Ministère des Finances. Retard lié à la morosité économique ambiante», poursuit-il.
Liliane N.
Gaston Eloundou Essomba, ministre camerounais de l’eau et de l’énergie a reçu le 05 mars dernier une délégation d’investisseurs israéliens conduite par l’Ambassadeur d’Israël au Cameroun, Ran Gidor.
C’est fort de leur expertise dans le domaine de l’eau, expertise tributaire de leur avancée technologique que ces investisseurs israéliens lorgnent ce secteur dans notre pays. Ils voudraient partager avec le Cameroun leur savoir-faire afin d’améliorer la qualité de l’approvisionnement en eau des populations des régions sahéliennes en priorité mais pas seulement.
Ran Gidor explique : « Plus de 60% du sol israélien est un désert. Mais, grâce à ses avancées technologiques dans le secteur de l'eau, le désert continue de se rétrécir en dépit du réchauffement climatique. Nous souhaitons partager ce savoir-faire technologique avec le Cameroun, et améliorer la qualité de l'approvisionnement en eau dans les régions du Sahel, mais également dans toutes les autres régions du pays où l’approvisionnement en eau est limité. »
Malgré d’importantes ressources hydriques, le Cameroun peine à assurer un accès à l’eau potable à ses populations. Afin de remédier à cet état de fait, d’importants efforts sont consentis par le gouvernement et de nombreux partenaires sollicités par ce dernier afin de lui permettre d’améliorer la desserte en eau. C’est à ce titre que Gaston Eloundou Essomba pour le compte du gouvernement camerounais a paraphé en décembre 2018 un contrat avec la société indienne WPIL.
Ledit projet dont la mise en œuvre se fera en partenariat avec un groupe camerounais consiste en la conception, la réhabilitation et la construction de systèmes d’approvisionnement en eau potable dans 20 villes camerounaises des régions du Centre, du Littoral, de l’Ouest, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et du Sud. Selon nos informations, Il va nécessiter la mobilisation d’une somme de 34 milliards de FCFA.
S’agissant des investisseurs israéliens, rien de substantiel de leurs échanges avec le Ministre de l’eau et de l’énergie n’a filtré jusqu’à présent.
Sur un tout autre plan, Il convient de préciser que hormis le secteur de la défense, l’Etat Hébreux est très peu impliqué dans des activités économiques au Cameroun. En 2017, par le biais de l’Agence israélienne pour la Coopération internationale au Développement (Mashav), l’État hébreu entendait apporter son expertise au Cameroun pour la transformation agro-alimentaire, et précisément avec la filière mangue, sur proposition du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). A ce jour, il ne nous est pas possible de dire où en est ce projet. Pour le secteur de l’eau, just wait and see.
Après une réunion de crise tenue avec le Pr Uphie Chinjé Melo le Recteur de cette Université, les enseignants plaignants de la Faculté des Arts, Lettres et sciences humaines (Falsh) ont décidé de lever momentanément le mot d’ordre de grève.
Il y a du nouveau dans le mouvement de grève initié par les personnels d’appui de l’Université de Ngaoundéré. La réunion de conciliation qu’ils ont eue le lundi 11 mars 2019 avec le Recteur a contribué à apaiser les tensions. Cette réunion a été suivie aussi par le Doyen de la Faculté des Arts, Lettres et sciences humaines ainsi que le collectif des enseignants de la Falsh. Les responsables de l’Université ayant promis d’accorder une attention particulière aux demandes des enseignants, ces derniers ont convenu d’une suspension de la grève pour une durée de 48 heures.
«Les droits des enseignants de la Faculté seront apurés en fonction des disponibilités. L’urgence pour nous est de rassurer les enseignants de la Falsh que dès ce mardi, ils recevront dans leurs comptes bancaires ce qui les revient de droits. Les services financiers de l’Université sont à pied d’œuvre», a déclaré le Pr Uphie Chinjé Melo. Le Recteur de l’Université de Ngaoundéré a par ailleurs décidé de créer deux points focaux des enseignants. Lesdits points auront la charge de suivre les dossiers financiers de la Falsh jusqu'à l’agence comptable de l’institution universitaire.
Ce sont ces promesses sus présentées qui ont conduit à l’arrêt momentané de la grève en attendant de voir l’effectivité des paiements. Le collectif des enseignants plaignants qui a signé un communiqué révélant les rebondissements de leur affaire, a toutefois indiqué que, «la grève reprendra le mercredi 13 mars dès 7h30, si les droits ne sont pas virés à la date promise». D’après l’un des enseignants plaignants, même si la grève a été suspendue, le travail n’a pas encore repris. «Les copies des examens de rattrapage ne sont toujours pas corrigés et les cours n’ont pas toujours repris », précise-t-il.
A titre de rappel, c’est le lundi 4 mars 2019 que les enseignants ont entamé leur grève à l’Université de Ngaoundéré. Avec les personnels d’appui de l’Université, ils avaient pris d’assaut le rectorat. Les étudiants de la Falsh n’avaient pas pu faire cours. Pourtant ils devaient avoirs leurs premiers enseignements comptant pour le second semestre de leur année académique.
Les grévistes revendiquent l’application des textes qui encadrent les avantages liés à leur fonction. Ils parlent de la restitution de la totalité de l’indu prélevé sur leurs salaires depuis 1993. Ils veulent l’application de l’article 23 du décret présidentiel 2011. Ils souhaitent la revalorisation du Smig à 36 270 Fcfa conformément au décret du Premier Ministre signé le 24 juillet 2014. Ils veulent la signature des textes annexes du décret N°2011/119 du 18 mai 2011 relatif au profil de carrière du personnel d’appui, la revalorisation de la prime d’appui à la recherche, la revalorisation des frais de transport.
Liliane N.
Alors que la 6ième et ultime journée des éliminatoires de la CAN 2019 se profile à l’horizon, le sort du Cameroun demeure incertain. La décision du Tribunal arbitral du sport saisi par la Fédération de football des Comores reste attendue.
Si le TAS ne donne pas sa décision avant la 6ème journée des éliminatoires, c’est sur le terrain que les Lions indomptables du Cameroun et les Cœlacanthes des Comores devront aller chercher leur qualification.
Après de longs atermoiements suite à la décision de la Confédération africaine de football de dessaisir le Cameroun de l’organisation de la Can 2019 tout en le maintenant en lice, le 28 janvier, la Fédération de football des Comores saisissait le Tribunal arbitral du sport aux fins de l’exclure le Cameroun de cette compétition.
Cette procédure d’appel auprès du TAS contre la décision de la CAF de refuser d’exclure le Cameroun réclame ni plus ni moins que l’application stricte de l’article 92 du règlement de la CAN. Ledit article prévoit :
« Si un pays qui a obtenu l’organisation du tournoi final de la Coupe d’Afrique des Nations se désiste ou se fait retirer l’organisation, il lui sera infligé, outre les sanctions disciplinaires, une amende selon le barème suivant:
92.1. Retrait notifié deux ans ou plus avant la date du tournoi final : amende de cent mille (100 000) dollars US.
92.2. Retrait notifié moins de deux ans avant la date du tournoi final : amende de trois cent mille (300 000) dollars US.
92.3. Retrait notifié moins d’un an avant la date du tournoi final : amende de cinq cent mille (500 000) dollars US et suspension à la prochaine édition de la CAN de son équipe nationale A, sans tenir compte de l’édition concernée.
92.4. Retrait notifié moins de six mois avant la date du tournoi final : amende d’un million (1,000,000) de dollars US, et ce pays s’acquittera, également de la réparation de tous les préjudices moraux et financiers subis par la CAF et par les participants. Son équipe nationale A sera aussi suspendue pour les deux prochaines éditions de la CAN, sans tenir compte de l’édition concernée. »
Alors que le 22 mars approche, RFI nous apprend qu’aucune date n’a encore été fixée par le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour étudier le recours de la Fédération de football des Comores (FFC). « Une procédure d’arbitrage a été ouverte mais le calendrier de la procédure n’a pas encore été établi. En particulier, il est trop tôt pour dire quand une décision finale pourra être rendue ». A indiqué le service de presse du TAS.
Si ce match venait à se jouer, le Cameroun avec 8 points n’aura besoin que d’un match nul pour se qualifier au contraire des Comores pour lesquels une victoire est impérative.
Le 30 juin 2017, Edc procédait à la réception provisoire du barrage de Lom Pangar, marquant ainsi la fin des travaux de construction en ce qui concerne la partie barrage. Depuis lors, le barrage est entré pleinement en exploitation, assurant ainsi sa mission première qui est la régulation du débit du fleuve Sanaga. La fin des travaux s'est suivie par une accélération de la mise en œuvre du PGES et du PDL, pouvant créer des frustrations ou des conflits au sein des communautés. À ceci viennent s'ajouter le dossier des plaintes résiduelles dont certaines restent malheureusement en instances, malgré plusieurs caravanes de gestion des plaintes.
Selon Adrien Towa, directeur des études et projet, représentant le DG d'Edc : '' La rencontre de Bertoua s'inscrit dans le cadre du suivi des aspects sociaux relatifs à la mise en œuvre du projet hydroélectrique de Lom Pangar, et vise deux objectifs principaux : premièrement, faire un état des lieux de la prise en compte des revendications sociales dans le cadre de la construction du chantier de Lom Pangar ; deuxièmement, vulgariser le mécanisme révisé de gestion des plaintes et prévention des conflits dans le cadre du projet. Les participants ont été édifié sur les contours de ce dispositif innovant qu'est le mécanisme de gestion des plaintes et prévention des conflits qui intervient dans un contexte marqué par la fin des activités de chantier et la démobilisation des chantiers sur le site de Lom Pangar, puis la perspective annoncée de la clôture de certains programmes d'accompagnement des populations dans le cadre des mesures sociales et environnementales du projet Lom Pangar'', a-t-il déclaré.
Au cours de cet atelier de deux jours, les employés du barrage de Lom Pangar, les autorités administratives et traditionnelles, les représentants des populations affectées par le projet, les organisations de la société civile, les syndicats et organismes de protection des droits humains ont suivi l'architecture ainsi que le fonctionnement de ce mécanisme révisé. Une occasion pour Edc et son partenaire la Banque Mondiale de recueillir les témoignages et contributions d'acteurs en vue d'améliorer le système. ''À travers l'organisation de cet atelier post chantier, Edc, maître d'ouvrage du projet Lom Pangar s'engage comme par le passé dans la recherche des solutions réparatrices juste et équitables aux revendications sociales qui ont jalonné la marche du projet depuis les indemnisations jusqu'à la mise en service du barrage, en passant par les impacts induits par le remplissage du réservoir et la mise en œuvre des mesures sociales et environnementales.
C'est une démarche plutôt rare dans la mise en œuvre des grands projets tels qu'ils ont fonctionné jusqu'ici au Cameroun. Les performances et les bonnes pratiques d'un mécanisme méritent à juste titre d'être partagées pour servir à des expériences futures.'' Dixit Roger Taakam, spécialiste communication à Edc. Lors de l'atelier de suivi post chantier des ex-employés du barrage et de vulgarisation du mécanisme révisé de gestion des plaintes à Bertoua présidé par Godlive, représentant le gouverneur Grégoire Mvongo de la région de L'Est, les parties prenantes ont été édifié sur les différentes voies de recours face aux difficultés que pourraient ou ont engendrés les travaux du barrage hydroélectrique de Lom Pangar.
Le projet hydroélectrique de Lom Pangar vise l'augmentation de la capacité de production de l'électricité et de la réduction des fluctuations saisonnières de débit du fleuve Sanaga, ainsi que l'amélioration de l'accès à l'électricité au Cameroun. D'une capacité de retenue de 6 milliards de mettre cube (m3) d'eau, c'est le plus grand recevoir jamais réalisé au Cameroun.
Le projet consiste en la construction d'un barrage de retenue, d'une centrale hydraulique au pied du barrage d'une capacité de 30 mégawatts (MW), et d'une ligne électrique de transport de l'énergie pour électrification de la région de l'Est, ainsi que de la mise en oeuvre d'un ensemble de mesures environnementales et sociales, dont la réalisation de plusieurs infrastructures communautaires au bénéficie des populations riveraines. Le projet hydroélectrique de Lom Pangar est financé respectivement par le gouvernement camerounais et la Banque Mondiale, l'Agence Française de Développement, la BEI, la BVAD et la BDEAC.
Les habitants du quartier Saball ville de Garoua Boulaï ont été réveillés ce lundi 11 mars 2019 par une annonce non habituelle, celle du cambriolage du bureau du responsable Cmpj de l'arrondissement.
Le cambriolage du bureau du chef du Centre multifonctionnel de promotion des jeunes (Cmpj) de l'arrondissement de Garoua Boulaï ne passe pas inaperçu, tant il alimente suspicion et commentaires d'autant plus que ce n'est pas le premier cas. Comme un air de déjà vécu les commentaires vont bon train pour Bienvenu Kadja, chef de centre multi fonctionnels de promotion des jeunes de l'arrondissement de Garoua-boulai vient encore d'être victime d'un cambriolage, dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 mars 2019, par des individus non en-cours identifiés inconnus. Selon des sources au Centre multifonctionnel de promotion des jeunes de Garoua Boulaï, c'est une nième fois, des individus malfrats font éruption dans ce bureau.
« Ils (les cambrioleurs) ont coupé un plafond pour entrer à l'intérieur. Mon bureau a été bien visité, ils ont emporté tout le matériel de bureau (ordinateur, clé Usb, imprimante, rames de papier...) sans oublier l'argent dont j'ignore encore le montant exacte », témoigne la victime. Avant de rajouter que : « La chance que j'ai évidemment c'est d'avoir sauvé un certain nombre de choses dans mon disques durs externes avec lesquels je me balade régulièrement », explique Bienvenu Gadja Foka.
A la sous préfecture, le cambriolage survenu dans la nuit de dimanche à lundi est pratiquement passé sous silence. Quelques usagers rencontrés sur les lieux n’en sont d'ailleurs pas surpris il nous avoue que « c'est déjà la mode ici. Ce genre de cambriolage est régulier dans le quartier dit administratif de la ville car abritant le bâtiment de la sous préfecture de la délégation de la jeunesse, des sports, des affaires social, de l'éducation de base, la résidence du sous préfet et celui de son adjoint, l'Ong Imc, la radio communautaire Ndah Ngoh, le cercle municipale, etc.
En juillet 2018, le bureau du sous préfet Lawrence Djem avait également été visité de la même manière.
Des individus non identifiés ont pénétré l'enceinte des services de la sous-préfecture après avoir défoncé les fenêtres et le plafond. « Chez nous, il n'y a pas d’énormes dégâts matériels. Au passage, les visiteurs d'un autre genre (cambrioleurs) ont emporté, dans la pénombre, un ordinateur portable, des clés USB, un calepin contenant des notes et des cahiers et saccagé les bureaux avant de prendre la poudre d’escampette » indique un agent en service à la sous-préfecture de l'arrondissement de Garoua Boulaï présent sur les lieux. Une situation qui vient ici remettre au goût du jour, la situation d'insécurité au niveau de la frontière Cameroun- République centrafricaine depuis quelques temps est en négociation avec des groupes rebelles sur la constitution du nouveau gouvernement du professeur Archange Touadera. Causant ainsi une psychose aux siens des populations hôtes.
Pour l'instant, le phénomène prend progressivement de l'ampleur dans l'ensemble de l'arrondissement, malgré les multiples patrouilles mixtes qu'organisent régulièrement les éléments de défenses et de sécurité dans la ville, ces petits malins réussissent à ce frayer un chemin pour assouplir leurs salles besogne. Les populations riveraines restent convaincu que quelques soit la durée de la nuit, le jour finira par se lever et que ces malfrats véreux finiront par se faire prendre dans les mailles des Fmo. Nous apprend-t-on, des dispositions particulières sont envisagées par les autorités administratives et militaires en complicités avec les autorités traditionnelles et les comités de vigilance pour mettre progressivement la main sur ces infortunés sans foi ni loi sèment la désolation à certaines personnalités dans l'ensemble de l'arrondissement de Garoua Boulaï, au nord du département du Lom et Djerem, région de l'Est Cameroun. Une enquête est ouverte pour mettre ces hors-la-loi, hors d'État de nuire.
Les engins, d’origine américaine, ont été présentés le 7 mars dernier lors d’une cérémonie officielle à la gare centrale de Bessengue-Douala.
Selon des données techniques communiquées à l’occasion, ces machines peuvent tracter jusqu’à 1 800 tonnes de fret, contre les 1150 tonnes des locomotives en service avant leur arrivée dans le parc de la Camrail.
On apprendra également que les engins, réceptionnés le 17 janvier dernier au port de Douala, ont été acquis auprès du fabricant américain General Electric par Camrail à hauteur de 12,3 milliards de F. Entre autres atouts technologiques, indique la société de chemin de fer, ces locomotives sont pourvues d’un système antipatinage qui favorise une meilleure adhérence.
Selon un communiqué de la Camrail, ces nouvelles acquisitions, de type 3300 GE, font partie d’une commande totale de neuf locomotives, dont le financement des quatre dernières sera pris en charge par l’Etat du Cameroun. Précision du ministre Ngallè Bibehe, les quatre locomotives restantes, « du même type et du même transporteur », et dont le processus d’achat « est en bonne voie », seront « dédiées au transport voyageurs ».
Autres caractéristiques de ces locomotives, une consommation moindre en carburant : les précédentes nécessitaient 4000 litres de carburant pour parcourir le tronçon Douala-Yaoundé, alors qu’avec celles-ci, 2500 litres suffisent – avec un tonnage plus important, on l’a dit.
Et au plan environnemental, elles présentent l’avantage d’être moins polluantes, puisqu’elles répondent à une certification internationale y relative (la certification UIC 624, niveau 2). Locomotives de construction modulaire, les 3300 GE présentent de ce fait une structure qui facilite la maintenance, ainsi que le remplacement des organes ou des équipements.
« Ces nouvelles acquisitions vont permettre de renforcer les capacités de traction du concessionnaire et d’améliorer la qualité des services offerts aux usagers des services ferroviaires », a indiqué Abbo Aboubakar, le président du conseil d’administration de la Camrail.
Le Pca relevé que l’opération représentait la première étape d’un « ambitieux plan de modernisation sous la houlette de M. le ministre des Transports, visant à placer le secteur ferroviaire au cœur du processus d’émergence socioéconomique du Cameroun en particulier, et de la sous-région en général ».
Le Ministre des Transports, pour sa part, s’est dit heureux de constater que les axes majeurs du Plan quinquennal n°2 sont avancés, portant notamment sur la sécurisation et l’automatisation des passages à niveau, ainsi qu’à la modernisation en cours des systèmes de signalisation des gares. Des projets qui traduisent « la vitalité du secteur ferroviaire » et prouvent « la volonté du chef de l’Etat de redorer le blason de ce stratégique pan de l’activité économique ».