C’est l’une des résolutions à l’issue du colloque relatif au renforcement de la gouvernance maritime clos jeudi à Yaoundé.
La guerre déclarée contre la piraterie, les vols à main armée et les activités maritimes illicites en Afrique de l’Ouest et du Centre reste tributaire de la coopération régionale. Le colloque de trois jours qui s’est achevé jeudi à Yaoundé était l’occasion de réviser les grands chapitres de la gouvernance de sécurité maritime, et surtout de la mise en œuvre du code de bonne conduite en la matière.
La cérémonie de clôture était présidée par le secrétaire général du ministère de la Défense, Saïd Kamsoulloum, en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, S.E Peter Henry Barlerin. Le rendez-vous de Yaoundé, après celui d’Abidjan en Côte d’Ivoire et de Monterey aux Etats-Unis, a débouché sur « la détermination à promouvoir la coopération maritime régionale. »
En effet, rapporte Cameroon Tribune, 11 pays ont signé le 25 juin 2013 à Yaoundé, le Code de bonne conduite relatif à la prévention et à la répression des actes de piraterie maritime. C’était à l’occasion du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Commission du golfe de Guinée (CGG).
Avec l’appui du Centre pour les relations civilomilitaires du département de la Défense des USA (CRCM), les experts de ces pays se sont retrouvés pour évaluer les progrès dans la répression de la piraterie maritime. A la lecture du communiqué final, il a été surtout question de revoir la mise en œuvre d’une stratégie nationale de sécurité maritime et le renforcement des capacités de coordination inter-institutions.
A la fin des travaux, comme l’a souligné Nick Tomb, responsable du programme Afrique au CRCM, « les participants ont affirmé que leurs pays respectifs restent déterminés à promouvoir la coopération militaire régionale. » En outre, ils devront renforcer un environnement maritime stable et continuer à contribuer à la paix, au bon ordre et à la prospérité croissante de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Personne n'aimerait certainement se trouver à la place où le couple Mebe Ngo'o se retrouve aujourd'hui. On aurait dit que ce couple subit depuis pratiquement une semaine les effets d'une malédiction qui a décidé de s'abattre sur eux de la manière la plus violente. Tenez, après l'époux, qui a rejoint il y'a seulement trois jours la prison centrale de Kondengui avec au passage une séquence d'humiliation marquée par des descentes musclées dans ses domiciles de Nkolfong par Zoetele et de Koweït City, voici venu le tour de l'épouse de rejoindre également son époux dans cette géhenne vivante qu'est la prison centrale de Kondengui.
Si l'ancien tout puissant Mindef a eu le "bonheur " d'arriver à Kondengui tard la nuit, évitant de ce fait les regards de ces milliers de pensionnaires qui se confondent aux gueux, Bernadette, malheureusement aura été confrontée à la dure réalité de subir la douleur qui réside dans cette autre humiliation qu'il ya à arriver en plein jour dans ce pénitencier. C'est le moment où tout le personnel pénitencier est encore présent et surtout le moment où la plupart des détenus n'ayant pas encore rejoint leurs quartiers traînent encore dans la cour administrative appelée ici cour d'honneur.
C'est donc aux environs de 17 heures que Bernadette Mebe Ngo'o, vêtue d'une robe en basin de couleur jaune et d'un foulard violet, frôle l'entrée de la prison centrale de Kondengui. Elle est conduite dans le bureau du régisseur qui, après un bref entretien la fera accompagner dans le petit bureau qui jouxte le sien et qui abrite les services du greffe de la prison afin de procéder à sa nouvelle identification qui l'accompagnera durant tout le temps qu'elle y passera dans ce lieu.
Une fois terminée cette phase, l’on fait venir une jeune infirmière gardienne de prison pour lui prélever ses paramètres à consigner dans son bulletin de santé .C'est à ce moment précisément que Bernadette s'effondre en larmes. En fait, elle venait de se rendre compte qu'elle faisait l'objet d'un véritable festin de regard et de chuchotements aussi bien de la part des gardiens de prison que des détenus qui traînaient par là. Elle n'empêchera pas ses larmes de ruisseler malgré le mouchoir que va lui tendre à plusieurs reprises la jeune infirmière occupée à l’entretenir.
Aux environs de 18 heures, deux gardiens de prison viennent lui faire signe de les suivre à la grande cour de la prison afin qu'elle aille prendre ses quartiers. Mais au lieu de prendre la route du quartier féminin, les gardes la conduiront plutôt dans la salle réservée à l'atelier de couture collée au quartier 13 ou était logé Marafa Hamidou Yaya avant sa mutation pour le SED.
La raison de cet arrêt momentané est toute simple. Le quartier 5 qui est un quartier exclusivement réservé aux détenues femmes est saturé. Ce quartier compte 07 locaux. L’effectif total ici tourne autour de 300 pensionnaires femmes, ce qui oblige la plupart à dormir dans la petite cour intérieure dudit quartier sur des nattes et des tissus. Sur les 07 locaux que compte ce quartier, 05 sont considérés comme le Kosovo c'est-à-dire réservés au tout venant et les deux autres réservés à celles des détenues jouissant soit d'un certain confort financier ou d'un statut social reconnu. Dans les 05 premiers locaux, on retrouve parfois 30 à 40 femmes qui dorment dans un seul local avec deux qui partagent le même petit matelas d'une place, d’ou la forte recrudescence du lesbianisme ici. Les deux autres locaux 6 et 7 dits VIP, eux contiennent 14 personnes par local.
C'est donc cette raison qui amène les autorités pénitentiaires à marquer un arrêt avec Bernadette Mebe Ngo'o dans la grande salle de couture en attendant de lui frayer une place dans cette petite jungle du quartier 5.
30 minutes plus tard ,c'est-à-dire aux environs de 18h30, une place a pu être trouvée au local VIP 6 du quartier 5.On à fait muter une jeune dame dans un autre local pour céder la place à Bernadette, sauf qu'elle ne sait pas encore ce qui l’attend. Elle n'était là qu'au début de ses surprises.
Le temps pour elle de prendre sa valisette et de suivre les gardes qui l'accompagnent, elle longe le mur du quartier spécial 14,collé au quartier 5, ou est détenu son prisonnier d'époux et se retrouve désormais devant le petit portail qui donne au quartier 5 dit quartier féminin et appelé par les détenus de Kondengui "Le Ngass", c'est alors que quelque chose de traumatisant va se produire pour elle.
En fait, toutes les prisonnières du quartier 5 étaient sorties de leurs locaux et avaient pour certaines des couvercles de marmites ,des cuillères, des babouches, pour d'autres des balais et autres ustensiles de cuisines et en chœur, à la vue de Bernadette, vont se mettre à crier de façon hystérique : " Voleuse ! Voleuse ! Voleuse ! "
Alors que les gardes, débordés essayent de les en dissuader par des menaces, nos détenues femmes comme envoûtées s'adonnent de plus belle à cet exercice, et cette fois là, on pouvait entendre des :" Houhouhou voleuse ! Houhouhou voleuse! Houhouhou voleuse!"
Ces cris moqueurs des autres femmes auront été si forts que le signal va être donné au mirador central pour déclencher l'alarme. Quelque temps après, sans que le calme ne soit véritablement revenu, les gardes réussiront à se frayer un passage dans cette petite cour intérieure du quartier 5 pour aller installer Bernadette Mebe Ngo'o dans le local 6 tout en lui demandant de garder sa maîtrise mais trop tard.
Se croyant dans un mauvais rêve qui n'en finissait pas, elle va encore s'effondre en larmes cette fois là, en poussant des grands cris effroyables! Lassés de la consoler, les pauvres gardes finiront par solliciter l'intervention du régisseur pour venir calmer la nouvelle pensionnaire. Exercice qui ne sera pas aisé jusque tard dans la nuit!
Le processus a été suspendu à Rivers, au sud du Nigéria, ce qui a entraîné de grandes manifestations, à la suite de la décision prise par la Commission électorale nationale indépendante, qui a suspendu le dépouillement, faisant état de violences dans les bureaux de vote, d'enlèvements de personnel ou encore de confiscation et de destruction de résultats
C’est samedi 09 Mars que les populations ont été invitées à élire les gouverneurs ainsi que les représentants des assemblées locales dans 29 des 36 Etats de la fédération nigériane.
Les partisans du Congrès des progressistes au pouvoir, se sont réunis à Port Harcourt, la capitale de l'État, pour demander que les résultats soient publiés : « Nous ne sommes pas heureux que ce processus ait été interrompu à mi-parcours », a déclaré Victoria Nyeche, organisatrice de la manifestation et membre du parlement de l'Etat de Rivers. Selon elle, « Ce que l'INEC a fait est illégal et constitue une invitation à la crise - S'il y a recours, le tribunal électoral est là pour les résoudre ».
Les manifestants scandaient des slogans hostiles au gouverneur sortant, Nyesom Wike, du principal parti d'opposition : le Parti démocratique du peuple.
Situation Room, un groupe de plus de 70 organisations de la société civile, a réclamé ce dimanche, une enquête indépendante sur l'ensemble du processus électoral et a recensé au total 58 morts depuis fin février.
L'APC, qui contrôlait jusque-là 22 des 36 Etats de la fédération espère conforter sa mainmise territoriale avec les élections des gouverneurs et des représentants des assemblées locales.
Les observateurs de l'Union européenne ont souligné lundi la forte abstention et les violences qui ont marqué les deux scrutins. L'observatrice en chef de la mission de l'UE, Maria Arena, s'est dit profondément troublée par les violences, affirmant que certains observateurs s'étaient retrouvés bloqués dans des centres de collecte de résultats, apparemment par des soldats : « À Rivers, il ne fait aucun doute que le processus électoral a été sérieusement compromis - Les défaillances systémiques et les problèmes sécuritaires" indiquent qu'il existe "un réel besoin de réformes" électorales au Nigeria », a-t-elle ajouté au cours d'une conférence de presse.
L'International Republican Institute(IRI) et le National Democratic Institute, deux ONG américaines ayant également déployé des observateurs, ont estimé dans un communiqué conjoint que la forte présence militaire, les achats de voix dans certains endroits, ainsi que des irrégularités dans le processus de dépouillement et de compilation des votes ont porté atteinte à l'intégrité des élections.
Cinq nourrissons sont pensionnaires du Centre d’Accueil pour Enfants en Détresse de Garoua et parmi eux, « un enfant de sexe féminin, âgé d’environ deux semaines, confié par une inconnue puis abandonné au domicile de la nommée Fadimatou, résidente du quartier Ouro Labo à Garoua », précise le communiqué du Chef du centre qui en appelle à la responsabilité des parents.
Les enfants abandonnés dans ce centre viennent des trois régions septentrionales, et attendent que leurs parents reviennent à des meilleurs sentiments pour les ramener, ou dans le cas contraire, ils n’auront d’autre choix que d’être adoptés par des familles désireuses. Les lieux où ces enfants sont abandonnés par leurs parents suscitent des questions, telles que savoir si ces derniers étaient conscients de leur acte.
Ils sont abandonnés dans les poubelles, sous des ponts, devant les mosquées, dans les maternités... Dans le communiqué le plus récent, signé du Chef de ce centre, l’on peut lire : « un enfant de sexe masculin, âgé d’environ un mois et demi, abandonné sous un pont au quartier Camp karo à Garoua en date du 22 Février 2019 ».
Il suffit alors d’un peu de distraction de la part des sages-femmes dans certains hôpitaux, pour que ces parents délinquants abandonnent leur progéniture. Situé à l’entrée du camp des fonctionnaires de Garoua, en face de l’hôpital régional, ce centre de trois pièces est devenu étroit pour les jeunes pensionnaires, dont le nombre ne cesse de croître. Fonctionnel depuis 2004, le centre d’accueil pour enfants en détresse de Garoua est de plus en plus sollicité.
L’état piteux de quelques routes qui relient cette terre natale de Djafan Robert, l’un des premiers polytechniciens made in Cameroun, à la localité tchadienne de Fianga et à Yagoua, chef-lieu du département du Mayo Danay, ai,si que l’enclavement interne de la localité, font que le transport s’y effectue encore comme aux temps anciens ; c’est-à-dire à dos d’âne ou par charriot artisanal tiré par l’âne ou le bœuf. Cet arrondissement qui a donné au Cameroun deux délégués régionaux, l’un à l’environnement et l’autre à la santé, dispose d’un centre de santé qui s’apparente beaucoup plus à un grabat qu’à un lieu de sauvegarde de la vie.
Si le téléphone mobile permet de se connecter avec l’extérieur, l’absence d’électricité constitue pour l’arrondissement du colonel Djonga, un véritable frein au développement. Loin de baisser les bras face au mur qui semble empêcher Datcheka d’enclencher une nouvelle dynamique de développement, ces enfants du terroir entendent se mobiliser pour lui redonner sa splendeur d’antan. Un effort qui vise non seulement à relancer le processus d’aménagement du territoire, mais aussi à œuvrer pour l’éveil d’une population abusée par la misère et le charlatanisme politique.
Bien que ce mouvement soit déclenché par quelques ressortissants de l’arrondissement de Datcheka basés à l’extérieur de la localité, nous espérons que leur voix trouvera un écho favorable dans l’ensemble de la communauté et surtout au niveau des élites intellectuelles, politiques, économiques et traditionnelles qui ont le devoir d’ouvrir la voie au peuple. De leur capacité de mobilisation, dépendra l’avenir de l’arrondissement de Datcheka.
La commune d’arrondissement de Garoua 1er dans le département de la Bénoué dans la région du Nord-Cameroun est épongée depuis quelques mois à la dette de plus de centaines de millions de F Cfa sous laquelle cette commune croupit s’avère comme une nécessité aux yeux de tous les conseillers municipaux.
« On ne peut prétendre engager de véritables projets de développement tant que notre commune est endettée et nos employés croupissent sous le poids d’une énorme dette et d’arriérés de salaires de deux mois », confie un conseiller de la commune de Garoua 1er, joint au téléphone par le reporter d’Agence Cameroun presse.
Les agents de la commune de Garoua 1er, réclament le paiement de deux mois d’arriérés de salaires. En effet, expliquent les employés aux abois, depuis plusieurs mois, les salaires dans cette commune de Garoua 1er sont payés quasiment au lance-pierre ; généralement au sortir de mouvements d’humeur, soutiennent les agents.
Le maire de cette commune, mettent les difficultés financières que rencontre le Cameroun des retards observés dans le paiement des salaires de ses employés. « Nous attendons que nos salaires soient réglés. Nous ne pourrons plus continuer de travailler dans cette situation précaire que nous traversons depuis des mois » s’indigne un personnel de la commune.
En effet, de nombreux problèmes auxquels font face a aujourd’hui cette collectivité territoriale décentralisée sont en parti dus aux activités illicites des agents véreux qui ont pignon sur rue pendant les recouvrements des taxes et recettes communaux.
De réseaux de faux agents ont eu la fine astuce de se renflouer les poches à travers de faux reçus fabriqués, souvent avec la complicité ou la bénédiction de certains membres de l’exécutif communal. Combattre cette pratique, permettra à la commune de retrouver une santé financière. Dans les projets de la commune.
Ces dernières ont été condamnées à douze mois de prison ferme, pour attroupement, réunions et manifestations. Le verdict est tombé aux alentours de 19h30 au tribunal de première instance, centre administratif, ce lundi 11 mars.
Comme lors des précédentes audiences, la cour était pleine à craquer, des militants de cette formation politique, des membres de la famille et de quelques curieux qui ont, depuis l’arrestation des militants et sympathisant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun depuis le mois de janvier, ont apporté des soutiens multiformes aux personnes incarcérées.
Après l’énoncé du verdict, ceux qui ont été déclarées « non coupables » sont heureux de respirer à nouveau l’air de la liberté, mais, l’on sentait comme une réticence, un blocus qui leur interdisait de se laisser complètement aller au bonheur. On ressentait beaucoup plus, la peine de laisser derrière eux, leurs camarades de misère, ceux qui, depuis le début de l’année, partagent les mêmes cellules, dans la maison d’arrêt de Kodengui.
C’est la même ambiance, au sein du collectif des avocats, pour qui, les militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun n’ont commis aucun crime. Pour Me Sylvain Souop : « Des gens ont marché. Les voilà qui sont condamnées, 60 ans après les indépendances, on est poursuivi pour avoir marché. Il arrivera un jour dans ce pays où le simple fait de respirer sera considéré comme une infraction ».
Le rapport de la défense présenté par le collectif des avocats du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun
C’était en fin de semaine dernière, dans la capitale politique camerounaise. Long de sept pages, les avocats de Maurice Kamto et Cie, il est entre autres, ressorti que 37 personnes font l’objet d’une procédure en flagrant délit au Tribunal de première instance (Tpi) de Yaoundé-centre administratif.
Parmi elles, 15 sont plus ou moins liées au Mrc et 22 à l’affaire de la Migration pour le développement en Afrique (Mida), inculpées sans distinction les 30 janvier 2019, 1er et 2 février 2019.
Sur les 203 personnes arrêtées, 152 étaient poursuivies devant le Tribunal militaire dont 130 détenues dans les prisons de Yaoundé : 8 personnes détenues à la prison principale et 122 à la prison centrale.
Pendant cette séance d’échange, le conseil des avocats a tenu à attirer l’attention sur certaines situations jugées préoccupantes. 104 demandes de mise en liberté ont été déposées selon le rapport, à partir du 19 février auprès du juge d’instruction militaire. La suite est toujours attendue sans qu’on ne sache si elles ont été rejetées ou accordées. Face à ce qui précède, le collectif dénonce le « non respect des droits fondamentaux » des détenus et « l’ingérence inacceptable suivie d’obstruction des autorités administratives dans la conduite des procédures judiciaires ».
Cette sortie laborieuse de Coton sport de Garoua vient renforcer de nouveau le postulat suivant lequel, il est difficile pour cette équipe championne du Cameroun en titre de gagner ses rencontres à l’extérieur. Sa victoire contre PWD de Bamenda 3 buts à 0 n’avait pas encore fini de mettre en extase les supporteurs qui se recrutent par milliers parmi les populations de Garoua. Mais, avec cette défaite contre Union de Douala (les Nassara kamakaï) à Limbé par un score étriqué de 0 but contre 1. Plusieurs supporteurs sont ainsi meurtris dans leur cœur si l’on s’en tient au constat de terrain.
Karim, est un supporteur réputé des cotonculteurs. Selon lui : « coton est devenu faible au fil du temps. Il est certes vrai qu’il reste mon club favori, cependant je suis déçu par rapport à ses résultats qui ne sont pas très éloquents. C’est inadmissible, car il connaît déjà plusieurs défaites dans ce championnat surtout dans ses rencontres à l’extérieur ». Un avis partagé par plusieurs citoyens de Garoua qui reconnaissent la baisse de niveau drastique du niveau de ce club « chouchou » de la région du Nord.
D’autres supporteurs en revanche, espèrent une reprise de la maîtrise, de la situation par l’équipe de Garoua dans les prochaines rencontres. Alphonse Adarou fervent supporteur, estime quant à lui : « aucune équipe de football n’est vaincue d’avance. Nous continuons et continuerons à soutenir notre club tout en imaginant que les choses pourraient rapidement changer et que la chance nous fera sourire ».
L’on s’en souvient que l’équipe fanion du Nord avait été battue lors de la 6ème journée du championnat par Dragon de Yaoundé par une petite des marques aussi. Pour se rattraper et gagner de nouveau la confiance de ses supporteurs qui se portent déjà mal, il va falloir que Coton enregistre en sa faveur les trois points de la 9ème journée prochaine contre Apejes de Mfou. Une chose qui ne s’annonce pas facile, si l’on s’en tient au fait que Coton sera une fois encore en déplacement. Pour l’instant, le porte étendard de la région du Nord est deuxième dans le Groupe A avec 11 points, derrière Union sportive de Douala qui totalise 14 points.
A notre humble avis les autorités camerounaises devraient négocier la libération du Professeur Maurice Kamto et des principaux cadres dirigeants de son parti le Mrc contre le retour de ce mouvement au respect de l'ordre constitutionnel camerounais.
Aucun régime politique au monde ne peut tolérer la coexistence de deux Présidents de la Républiques élus après la proclamation officielle des résultats par les instances officiellement habilitées à cet effet.
Il faudra donc bien que Maurice Kamto accepte enfin sa défaite à la présidentielle et reconnaisse sans la moindre ambigüité Paul Biya comme le seul Président de la République du Cameroun. Il faudra en outre qu'il se désolidarise clairement des mouvements d'insurrection populaire organisés en son nom dans le pays ainsi que dans nos ambassades et représentations diplomatiques a l'étranger.
S'agissant maintenant des Etats Unis nous ne voyons pas sur quelle légitimité, ils se basent pour exiger du Cameroun de violer ses propres normes constitutionnelles ce qui serait tout à fait inacceptable chez eux comme cela l'est chez nous.
Nous pensons en tout état de cause que le Professeur Kamto et son parti ne devraient pas se contenter par souci d'opportunisme politique de se féliciter de la position des Etats Unis exigeant la libération de leurs cadres et militants mais devraient aller au bout de leur logique en ayant la sagesse de s'aligner sur tout compromis auquel aboutiraient éventuellement les USA et le Cameroun.
Ce n'est que dans ces conditions que nous voyons possible la libération de Mr Kamto et des dirigeants et principaux cadres et militants du Mrc.
Crise anglophone
Négocier avec les séparatistes comme le suggèrent, les Etats Unis reviendrait tout simplement pour le Cameroun à accepter la partition de son territoire national. C'est une issue tout à fait inacceptable pour tout Etat qui veut préserver son intégrité territoriale. Les Etats Unis ont eu leur guerre de sécession et ils s'en sont sortis par la reddition du camp des insurges armes. Il en sera de même au Cameroun.
Le temps du dialogue avec ceux qui ont choisi de prendre des armes pour faire aboutir leur revendication est révolue. Des concessions importantes ont déjà été offertes aux anglophones par notre gouvernement dans le cadre de la commission sur le bilinguisme et le multiculturalisme.
Des comites de désarmement, de démobilisation et de réinsertion ont été crées et un appel à déposer les armes a été lancé aux entrepreneurs de guerre. Devant l'intransigeance des séparatistes anglophones qui ne veulent que l'Independence politique par rapport au reste du Cameroun et rien d'autre il ne reste à nos forces de défense et de sécurité que de les réduire par les armes.
Ce n'est qu'après la défaite militaire des sécessionnistes sur le terrain que les pouvoirs publics pourront envisager de leur concéder une certaine forme d'autonomie locale ou de statut spécial comme cela a été fait pour la Corse par la France ou la Catalabne en Espagne. Mais l'indépendance politique devrait rester une option totalement exclue.
Propos Transcris Par Félix Swaboka
Le président de la Confédération africaine de handball sera à la tête d’une délégation dans le cadre d’une visite d’inspection des infrastructures pressenties pour abriter les équipes lors de la CAN féminine, Cameroun 2020.
La délégation de la confédération africaine de handball (CAHB) sera conduite par Dr AREMOU Mansourou, Président de l’organe faîtier du handball africain. Elle visitera des infrastructures sportives, hôtelières, hospitalières et de communication retenues par la FECAHAND en vue du rendez-vous de décembre 2020.
Également au menu de leur séjour, des rencontres avec les autorités sportives nationales. Les multiples chantiers engagés dans le pays pour la tenue des prochaines échéances sportives est un indicateur de la volonté du gouvernement de développer l’aspect sportif.
En effet, outre la CAN de football programmé en 2021, le Cameroun s’est illustré dernièrement dans l’organisation des compétitions féminines telles l’Afro basket Dames en 2015, la CAN de football féminin en 2016 et la CAN de volleyball en 2017.
Retenons qu’il est créé entre les Associations sportives pratiquant le Handball, une Fédération Camerounaise de handball (FECAHAND), régie par la loi N090/053 du 19 décembre 1990, sur la liberté d’Associa1ion et la loi 96/09 du 05 Août 1996, fixant la Charte des Activités Physiques et Sportives.
Le siège de la Fédération est fixé à Yaoundé. Sa durée est illimitée. La FECAHAND est affiliée au Comité Olympique et Sportif Camerounais et aux organismes sportifs internationaux avec lesquels le Cameroun collabore notamment la Confédération Africaine de Handball (CAHB) et la Fédération internationale de Handball (IHF).
Les pouvoirs et compétences de la FECAHAND s’étendent et s’appliquent sur tout le territoire national, aux associations, groupements sportifs et aux personnes physiques et morales impliquées ou associées à la pratique, la gestion ou le développement du handball.
La Fédération Camerounaise de Handball a pour buts de : Promouvoir, favoriser, développer et contrôler la pratique du handball sur toute l’étendue de la République du Cameroun, contribuer à la création et à l’épanouissement des Associations désirant pratiquer- ou développer le Handball, entretenir de bonnes relations entre les diverses Associations et Clubs, collaborer avec les pouvoirs publics et les instances supérieures du sport au Cameroun, en Afrique et dans le Monde pour le développement du Handball, former des sélections des représentants du Cameroun en vue des compétitions et manifestations sportives régionales et internationales etc.
Candidat déchu à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 à l’issue de laquelle il a occupé le troisième rang après Paul Biya et Maurice Kamto, le candidat Cabral était allé en occident pour deux mois. Il est de retour au pays depuis janvier 2019.
Peu de temps après son retour, le coordonnateur du mouvement 11 millions de citoyens à repris ses affaires en politique. Il effectue actuellement une tournée dans les dix régions du Cameroun avec pour objectif de sensibiliser et d’encourager les jeunes à se mobiliser pour les prochaines élections municipales et législatives.
Et pendant ce temps, Cabral Libii répond absent à son poste de travail à l’Université de Yaoundé II, Soa ou il exerce en tant que cadre contractuel d’administration. Ainsi, le recteur de cette institution d’enseignements supérieur à publié lundi 11 mars un communiqué demandant au plus jeune candidat de la dernière élection présidentiel de reprendre son poste de travail au plus tard le 18 mars, sous peine d’être radié des effectifs de cette formation universitaire.
« Monsieur Libii NGUE NGUE Cabral, cadre contractuel d’administration en service à l’Université de Yaoundé II, matricule N09j001, absent de son poste de travail depuis le 23 octobre 2018, est prié de le rejoindre au plus tard le 18 mars, faute de quoi l’intéressé sera considéré comme démissionnaire », a sommé le recteur de l’Université de Yaoundé II, professeur Adolphe MINKOA SHE.
Suite à ce constat du recteur, des questions restent en suspend. Cabral a-t-il démissionné de ses fonctions ? A-t-il trouvé un autre emploi ? Dans tous les cas, on attend la réaction de ce dernier.
On peut dire que Cabral est un habitué de ce type de communiqué. Le 10 Aout 2018, Adolphe Minkoa She menaçait toujours le promoteur du projet « 11 millions de citoyen ». Il indiquait que l’homme ne s’était pas présenté à son poste de travail depuis le 1er août 2018. En réaction, dans une note publiée sur son compte Facebook, Cabral Libii envoyé comme cadre d’appuis aux services du Pr Medjo Eko Robert, conseiller technique du Recteur de l’Université se plaignait de n’avoir pas de poste de travail et de flâner au campus aux heures de travail.
Après Alain Edgard Alain Mebe Ngo'o, l’ancien ministre de la défense et ses co-accusés, placés en détention provisoire, vendredi dernier par le Procureur général près le Tribunal Criminel spécial (TCS), à la Prison centrale de Yaoundé à Kondengui, son épouse, Bernadette Mebe Ngo’o a été écrouée ce lundi 11 mars 2019. Bernadette Minja Nkoulou, épouse Mebe Ngo’o a été placée en garde à vue le 8 mars dernier au TCS. Elle revenait d’un court séjour dans une clinique privée de Yaoundé qui l’avait accueillie suite à un malaise cardiaque au cours de son audition au Tcs le 4 mars dernier.
Le couple Mebe Ngo'o et leurs co-accusés, le Colonel Joel Mboutou, ancien attaché de défense du Cameroun au Maroc, Maxime Mbangue, l’ex-Conseiller Technique au ministère de la Défense et ancien inspecteur du Trésor en service au ministère des Finances et Victor Emmanuel Menye, le directeur général adjoint de la banque SCB Cameroun, la filiale locale du groupe bancaire marocain, Attijariwafa Bank, sont soupçonnés de « malversations financières », dans le cadre de de l’affaire Magforce, du nom d'une entreprise française qui aurait surfacturé des équipements militaires livrés au Cameroun à l'époque où Edgard Alain Mebe Ngo'o était ministre de la Défense. Une affaire de près de 4,5 milliards de Fcfa.
Toujours dans le cadre de cette affaire, deux fils de Mebe Ngo’o et trois majordomes ont également été entendus vendredi dernier au TCS. Encore en liberté, ils seront une fois de plus auditionnés le 11 mars prochain. Ils sont tous soupçonnés de détournement de fonds publics dans cette affaire d’achat de matériels militaires.
Selon, l’hebdomadaire Jeune Afrique en kiosque cette semaine, la justice espagnole aussi est aux trousses de l’ancien directeur du cabinet civil de la présidence de la République. Ce magazine indique qu’il a été « longuement interrogé au sujet de l’affaire dite Defex, du nom d’une entreprise espagnole ayant passé des contrats avec le Cameroun en 2010 et 2011 », sur la demande du juge espagnol José de la Mata.
C’est au mois de mai 2018 que le président Idriss Déby Itno avait annoncé une amnistie générale, invitant « tous les Tchadiens qui ont pour une raison ou une autre quitté le pays à rentrer dignement ».
D’après le ministre de la défense le général Daoud Yaya s’exprimant ce 11 mars, Ces rebelles de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD) « ont décidé de rendre les armes et de répondre à la main tendue du chef de l’État ». « Ils sont arrivés dans le nord du Tchad il y a trois jours », a-t-il encore précisé.
L’UFDD par la voix de son porte-parole Mahamat Assileck Halata a de son côté démenti cette information. « l’UFDD conteste la défection de 400 de ses éléments », a-t-il déclaré. Selon lui, « il y a un nombre infime de l’UFDD » parmi les éléments qui se sont présentés à l’armée, la plupart sont « des orpailleurs ».
Pour sa part, le président de l’UFDD, Mahamat Nouri, a indiqué ce même lundi « que 86 combattants » avaient quitté leur rang depuis début février. Il estime à « environ un millier » le nombre de combattants de son mouvement présents dans le sud-libyen, Eldorado de plusieurs groupes rebelles tchadiens qui n’ont de cesse de mener des offensives sur Ndjamena pour s’emparer du pouvoir. La dernière incursion de l’UFDD date de 2008. Elle s’était soldée par un échec retentissant aux portes du palais présidentiel tchadien. Plus proche dans le temps, en janvier 2019, ce sont des colonnes des rebelles de l’Union des forces de la résistance (UFR) qui étaient pulvérisées par l’aviation française qui stoppait ainsi leur avancée vers la capitale tchadienne.
Suite à cette énième tentative d’un groupe rebelle de marché sur Ndjamena, dimanche 10 mars, décision a été prise par le Ministre tchadien de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah de fermer la frontière avec la Lybie. Selon le Ministre, il s’agit de prévenir les incursions rebelles mais aussi de combattre l’orpaillage clandestin dans cette région.
Cette décision n’est pas du gout de tous et en particulier d’un autre groupe rebelle, le Front de la Nation pour la Justice et la Démocratie au Tchad (FNJDT) qui menace de couper le ravitaillement de l’armée en représailles à la fermeture de cette frontière.