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L’ancien vice-président congolais et récent acquitté  de la Cour pénale internationale demande plus de 68 millions d’euros de dédommagement à cette institution judiciaire.

 

En tout, Jean Pierre Bemba aura passé plus d’une décennie à la Haye. Accusé de « crime de guerre » et de « crime contre l’humanité » en Centrafrique,  il a été acquitté le 08 juin 2018 après l’annulation en appel devant la Cour pénale internationale, de sa condamnation en première instance à 18 ans de prison. C’était en 2016 et représentait la peine d’emprisonnement la plus lourde jamais prononcée par la CPI.

Dans un document transmis à la Cour pénale internationale (CPI) ce lundi 11 mars, Peter Haynes, l’avocat de Jean-Pierre Bemba déclare : « Le but de cette demande est de tenter de réparer une partie des dommages causés à l’homme (Jean-Pierre Bemba) et à sa famille par son arrestation, sa détention et les actes accessoires de la Cour et de certains États parties ».

« Un homme innocent a perdu dix ans de sa vie », a-t-il souligné. « Bien entendu, la Chambre ne peut pas revenir en arrière et lui rendre ces années. Le seul remède qu’elle puisse fournir est une réparation financière », a ajouté son avocat.

La défense de Jean-Pierre Bemba a demandé à la CPI d’ordonner le versement « d’au moins 12 millions d’euros pour la durée de sa détention, 10 millions d’euros au titre de dommages et intérêts aggravés, 4,2 millions d’euros pour ses frais de justice et un montant d’au moins 42,4 millions d’euros pour les dommages causés à ses biens », tels que le gel de ses avoirs.

Cette demande d’indemnisation formulée par les avocats de l’homme politique congolais est une première pour la CPI.

La décision de la libération de Jean Pierre Bemba avait été prise à la majorité des juges de la cour d’appel. Trois des cinq juges de cette cour avaient alors considéré que Bemba n'avait pas les moyens de prendre des mesures pour limiter les exactions de ses troupes et que certaines exactions pour lesquelles il était poursuivi n’étaient pas du ressort du procès qui lui était intenté. Les deux autres considéraient que la culpabilité et la peine à lui infligé étaient justifiées.

Jean Pierre Bemba a voulu participer à la dernière élection présidentielle en RDC mais sa candidature a été invalidée par la CENI au motif d’avoir été condamné par la CPI pour subornation de témoins.

Kidnappé le 3 mars dernier à Bamenda avec son épouse, Henry AWAH, le délégué régional de l'Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable  du Nord-Ouest a été relâché par ses ravisseurs après une semaine de captivité.

 

C’était l’une des victimes de la crise sociopolitique, dite « anglophone » qui sévit dans les  régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Henry Awah, le délégué régional de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable  du Nord-Ouest et son épouse  ont  été relâchés  le 9 mars dernier,  selon une source familiale, après une semaine de captivité. Les conditions de sa libération  n’ont pas été dévoilées.

Henry Awah avait été kidnappé par des hommes armés non identifiés  à Bamenda en compagnie de son épouse dans la nuit du 02 au 03 mars dernier à Bamenda. Si le délégué régional et son épouse sont libres, ce n'est pas le cas de Suh Ernest Neba, chauffeur de l'épouse du préfet du département de la Mezam, toujours dans la même région. Ce dernier avait été enlevé le 1er  mars dernier aux  environs de 19 heures  dans la localité de Bafut, une commune  du département du Mezam. Selon une source, la victime était allée chercher sa mère à cause de l'enlisement de la crise sécuritaire dans cette  région. Il a été pris au piège et kidnappé par des individus armés, encore non identifiés.

Dans la commune  de Nkambe, chef-lieu du département du Donga-Mantung,  le surveillant général du lycée de cette localité, Jean Ngala a été tué à Ndu au cours d'un affrontement entre les Forces de défense et de sécurité et les séparatistes le 9 mars dernier. Il  aurait été confondu à un séparatiste. En attendant le retour au calme, la crise anglophone continue à faire des victimes, autant chez les Forces de défense camerounaise, les séparatistes, que chez les civils. 

 

Les populations des localités de Kalaki, Galaza, Pitoa et Doualaré, dans la région de l’Extrême-Nord, ont désormais accès à une eau de qualité. Ceci grâce au don de cinq forages offert par l’ONG « Humanity First Cameroon ». Ces projets d’intérêt majeur ont été inaugurés la semaine dernière, en présence des autorités locales et des bénéficiaires.

 

Selon les chefs de ces différentes localités, dont les propos sont relayés par Cameroon Tribune, la rareté de l’eau était un problème réel auquel les populations faisant face au quotidien. Une situation déplorable qui était à l’origine de plusieurs maladies hydriques comme le choléra ou la typhoïde.

Le choléra est une infection diarrhéique aiguë provoquée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par le bacille Vibrio cholerae. Le choléra reste à l’échelle mondiale une menace pour la santé publique et un indicateur de l’absence d’équité et de l’insuffisance du développement social. Selon les estimations, il y a chaque année 1,3 à 4 millions de cas de choléra, et 21 000 à 143 000 décès dus à la maladie dans le monde.

Le choléra est une maladie extrêmement virulente qui peut provoquer une diarrhée aqueuse aiguë sévère. Les symptômes apparaissent entre 12 heures et 5 jours après l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminée. Touchant les enfants comme les adultes, la maladie peut tuer en l’espace de quelques heures si aucun traitement n’est administré.

Cette action de l’ONG « Hamanity First Cameroon » a donc été accueillie avec soulagement. Ils ont souhaité que ce type de projet soit multiplié dans ces zones pour améliorer les conditions de vie des populations.

Humanity First est une association caritative créée pour promouvoir et protéger la vie et la dignité humaine. Il s’agit d’un organisme international de secours et de développement à but non politique, non religieux et non sectaire qui travaille avec les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète. Humanity First a vu le jour au Royaume-Uni en 1995 et compte aujourd’hui des opérations en cours dans 44 pays et des projets dans beaucoup d’autres.

Pour son représentant au Cameroun, El Hadj Baba Ibrahim Balla, « la plupart de nos collaborateurs sur le terrain et dans notre équipe de gestion sont des bénévoles et nos frais d’administration sont négligeables. Nous sommes en mesure d’optimiser les fonds levés par nos volontaires, à travers nos collaborations et le recours à des fournisseurs installés dans des pays à bas coûts». Par ailleurs, un total de plus de 30 forages ont déjà été réalisés au Cameroun avec la collaboration de l'association Ahmadiyya Muslim Jamaat Cameroon et Humanity First Canada.

 

Election des bureaux des deux chambres, examen des projets de loi, contrôle de l’action gouvernementale vont meubler les travaux qui débutent demain.

La session parlementaire du mois de mars, la première de l’année législative, s’ouvre mardi aussi bien à l’Assemblée nationale en matinée qu’au Sénat dans l’après-midi. Ce sera sans doute dans une ambiance de retrouvailles que les députés et les sénateurs vont reprendre dès demain le chemin des hémicycles du Palais de verre de Ngoa Ekelé pour les uns et du Palais des Congrès de Yaoundé pour les autres, commente le quotidien bilingue Cameroon Tribune. Mais, mentionne le journal, ces retrouvailles pourraient ne pas avoir la même sensation de part et d’autre dans les deux chambres du parlement camerounais.

En effet, l’année dernière à cette période, ce sont les sénateurs qui avaient l’esprit vers le renouvellement de leur chambre avec l’élection qui a eu lieu le 25 mars 2018. Si le corps électoral pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale n’est pas encore convoqué, il n’en demeure pas moins que c’est avec le cœur vers la fin de leur mandat, après la prorogation intervenue avec la promulgation de la loi du 11 juillet 2018 par le président de la République que les députés vont retrouver leurs sièges du côté de Ngoa-Ekellé.

Selon les dispositions législatives en la matière, ce sont les bureaux d’âge qui vont présider l’ouverture des travaux de part et d’autre. A charge pour eux de conduire la mise en place des bureaux définitifs. Egalement attendue, la mise en place des commissions générales, soit neuf au total de part et d’autre. Mais il convient de souligner que cette session intervient dans un contexte particulier. Il s’agit en effet de la première année du septennat des Grandes opportunités du président Paul Biya, largement réinvesti de la confiance de ses compatriotes à l’issue de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.

Cameroon Tribune précise qu’au rang des engagements pris par le président de la République lors de sa prestation de serment le 6 novembre dernier, il y a l’achèvement de la mise en place des institutions prévues par la Constitution. La dernière attendue reste les conseils régionaux pour lesquels tout porte à croire qu’ils pourraient entrer en scène cette année, selon les prévisions budgétaires de la dernière dotation générale de la décentralisation qui a été rendue publique le 22 février 2019 par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.

Sept milliards de F ayant été prévus pour cela. C’est d’ailleurs pour la première fois en sa qualité de chef du gouvernement qu’il dirige depuis le 4 janvier dernier que Joseph Dion Ngute va assister à l’ouverture des travaux des chambres du Parlement camerounais, en compagnie de l’ensemble de son équipe. L’on suivra également les premiers pas du nouveau ministre délégué à la présidence, chargé des Relations avec les Assemblées, François Bolvine Wakata, nommé lui aussi lors du dernier réaménagement gouvernemental.

 

Intégralité de sa tribune:

L’étonnant paradoxe de la stigmatisation de la critique intellectuelle et politique de l’idolâtrie folle de l’ethno-fascisme comme discours (prétendument) tribaliste: défense hypocrite, fausse symétrie perverse, amalgame crypto claviste et duplicité ethno sectaire.

 

Certains intellectuels dont la posture relève pourtant d’un populisme communaucratique fort peu refoulé, affectent de se poser en défenseurs de la transversalité républicaine. On les voit avec un certain toupet prétendre donner des leçons de morale ou d’épistémologie politiques — sur un terrain de réflexivité et de distanciation où leur lourdeur cognitive et leur fadeur cognoscive ne leur ont jamais permis d’évoluer d’un pas alerte — à ceux qui abandonnant le confort du conformisme mollasson ont choisi de porter le fer aux plaies purulentes résultant de la peste idéologique que constitue le ethno fascisme en tant que délire ultra- communautariste mis en doctrine et en système.

Pourtant les donneurs de leçons qui s’inscrivent dans le “politiquement correct”, sont de fieffés hypocrites qui cautionnent les dérives ethnofascistes nazillonnes et nasillardes de certains idéologues désaxés et déjantés alors qu’ils feignent de s’indigner contre la haine tribale dans son principe !!!

En fait, ces pseudo-donneurs de leçons sont des idéologues faussaires qui masquent leurs propensions tribalistes derrière une rhétorique républicaine sans consistance. En effet, derrière leur affichage républicain, ces sophistes sont de connivence avec les courants communautaristes intégristes qui forment l’aile extrémiste du parti-tontine, le MRC ils en soutiennent discrètement, mais effectivement les positions sectaristes, influencées par le discours vénéneux et venimeux d’idéologues ethno fascistes comme l’infâme chauve-souris.

Ainsi, des dirigeants, cadres, militants et sympathisants faisant partie des courants durs du MRC, sont véritablement des zélotes et hooligans tontinards pour qui toute critique concernant le MRC relèverait du tribalisme, alors qu’ils laissent croire dans le même temps que cette formation ne serait pas dominée par de telles orientations fondées sur le nombrilisme et le chauvinisme associés au populisme communaucratique.

Ceci montre que dans le fond, la perception qu’ils ont de ce parti est une perception hypocrite, car elle est effectivement marquée par un biais ethniciste qui leur fait croire qu’il s’agit d’un parti envisagé comme une formation devant être au service de la communauté Bamiléké. C’est ce qui fonde la connivence de ces acteurs avec des groupuscules extrémistes Prot terroristes ou para terroriste comme le Cameroun c’est le Cameroun (LCLC) et la brigade anti-sardinards (bas) dont la quasi-totalité des éléments est précisément versée dans un hooliganisme modelé par des propensions ethno- fascistes.

Ceux des intellectuels retors qui soutiennent cette engeance fascisante veulent faussement faire croire que leurs homologues qui démystifient cette idolâtrie folle qu’est l’ethno fascisme, seraient des tribalismes lors même que la critique de ces derniers prend toutes les précautions morales, intellectuelles et rhétoriques pour n’avoir pas à stigmatiser en propre une communauté !!!

Il s’agit pour ces pseudo-donneurs de leçons de recourir à une manœuvre bien réglée d’intimidation idéologique en forme de chantage menaçant d’accuser de tribalisme tous ceux qui démontrent et démontent la duplicité du parti-tontine.

Ainsi ironiser contre l’usage plus qu’ambivalent de la métaphore du pouvoir d’état et de son sommet présidentiel comme une tontine que certaines communautés et groupes politiques auraient confisqués alors que d’autres seraient condamnés à cotiser (“tontiner”) sans en enlever la mise (bouffer), en appelant ces adeptes du MRC tontinards, est-il présenté abusivement comme un discours qui serait nécessairement motivé par des orientations tribalistes même lorsque rien n’y est énoncé pour stigmatiser en propre une communauté !!! Pourtant, dans le cas d’espèce, le nombrilisme et/ou les chauvinismes ethniques sont chez ceux qui sur une base anthropologique péremptoire, pensent que la tontine serait une pratique sociale exclusivement réservée à la communauté Bamiléké qui la dénomme tchu ou tchua ou tchuang.

Comment alors expliquer que le terme généralisé au Cameroun pour désigner la tontine soit plutôt lié à la langue ngala-duala (njangui) ? Cela permet même à certains de ces phalangistes qui véhiculent pourtant des conceptions fascisantes alimentées par le délire suprématiste de la chauve-souris, d’accuser ceux qui critiquent la duplicité des zélotes tontinards, d’être expéditivement et dolosivement traités de cultiver la haine tribale !!! Quelle terrible et malhonnête logique d’inversion où c’est celui qui dans un discours clairement dépourvu de toute charge contre une communauté comme corps social basé sur une logique grégaire, dénonce et démystifie ceux qui véhiculent l’idolâtrie folle de l’ethno fascisme !!!

Certains de ses intellectuels fascisants poussent bien loin le bouchon quand avec un summum de mauvaise foi et de perversion, ils amalgament de manière malicieuse l’idolâtrie ethno fasciste et sa critique ferme, mais encadrée comme des extrémistes. C’est la tactique retorse de la fausse symétrie destinée de manière perverse à entraver tout effort de démontage de la funeste idéologie de suprématisme qu’est l’ethno-fascisme.

Pourtant, nombre de ces partisans de l’ethno sectarisme qui ne se sont jamais distingué par un sens élevé d’une critique idéologique et/ou intellectuelle et/ou scientifique basé sur un usage sérieux de la rationalité d’aufklarung et de ses possibilités réflexives, jouent frauduleusement à être des experts en morale ou en épistémologie politiques alors qu’ils n’en ont pas le niveau.

Jamais ces pseudo-donneurs de leçons ne prennent à parti la rhétorique infecte et démente de la chauve-souris ou de ses suivants qui non contents d’affirmer sans complexe la supériorité ontologique et biologique de leur communauté de provenance, vont même jusqu’à appeler les ressortissants de celle-ci à faire la guerre à d’autres communautés dites nkwas en ciblant particulièrement les ekang dont ils étrillent régulièrement la composante bulu pour des motifs essentiellement fallacieux et sectaires. Ceux de ces zélotes qui figurent dans les milieux intellectuels et universitaires, n’ont pas toujours le courage d’afficher leurs inclinations ethno fanatiques ou ethno fascistes.

Leur posture crypto claviste n’apparaît que lorsqu’ils ne peuvent réfréner leur détestation de la critique éclairée de l’idolâtrie pestilentielle qu’est l’ethno-fascisme comme mise en doctrine et en système d’une logique aliénée de populisme communaucratique qui comporte des accents pro génocidaires clairs chez l’idéologue déjanté qu’est la chauve-souris qui appelle ouvertement sa communauté à entrer en guerre pour son compte contre les ekangs contre qui il prononce régulièrement des fatwas !!!

Pourtant, il faut voir les mêmes s’agiter avec une hypocrisie consommée pour attaquer ceux qui dans une logique d’hygiène républicaine critiquent et combattent fermement la peste idéologique du suprématisme ethno fasciste, en accusant cyniquement ces derniers d’entretenir la haine tribale !!! Il faut dénoncer vigoureusement cette duplicité sectaire et ce crypto clanisme pervers qui veut entretenir la confusion morale et idéologique qui peut permettre au poison qu’est l’ethno fascisme de continuer à se diffuser dans le corps social camerounais.

Il n’y a pas de compromis à faire avec les défenseurs hypocrites de l’idéologie ethno fasciste dont il faut combattre la prolifération des métastases moralement cancérigènes puis cancéreuses par une puissante et imperturbable critique démystificatrice valant chimiothérapie idéologico-intellectuelle et politico-intellectuelle…

 

Un document a été signé la semaine dernière à Yaoundé par les hautes autorités de ces entités. L’accord cadre, vise à faciliter leur collaboration pour la préparation et la participation du Cameroun aux jeux multisports internationaux placés sous l’égide du Comité international olympique (CIO).

 

Le Ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) en tant qu’instance de l’Etat chargée de définir la politique du sport sur l’échiquier national, le Comité national olympique et sportif camerounais (Cnosc) sont tenus de s’arrimer à cette vision politique en vue de sa mise en œuvre. Le Cnosc est régi par la charte olympique, laquelle charte doit être connue et respectée par les pouvoirs publics ainsi que tous les maillons du mouvement sportif camerounais. C’est dans cette optique qu’il est de bon ton de trouver un consensus, une plateforme qui doit servir de boussole pour la promotion et la pratique du sport olympique entre les deux acteurs incontournables. Et cet accord cadre dont le document vient d’être paraphé à l’immeuble Etoile en est une des bases légales de référence.

Les implications de cet accord cadre

Il faut à priori indiquer que ce document est porteur de responsabilités à l’égard des deux organes d’encadrement du sport. Le Minsep et le Cnosc se doivent désormais marcher suivant les lois, normes et règlements en matière du sport au Cameroun, contenu dans ledit accord. Chacune des deux parties devra donc jouer pleinement son rôle pour l’atteinte de cet objectif.

 

« Par le passé, l’on a noté comme un chevauchement de responsabilités entre ces organes du sport camerounais. Chacun pensait bien faire son travail à son niveau en s’arrogeant certaines prérogatives », a laissé entendre le Secrétaire du Comité national olympique et sportif camerounais David Odjong invité dans l’émission sportive « Sport et rythme » sur le Poste national de la CRTV ce dimanche. Cet accord vient demander aux uns et autres de travailler en parfaite collaboration pour le bien du mouvement sportif national. Pour le CNOSC, il s’agit des règlements et de la charte olympiques. Quant au ministère des sports, il s’agit des textes qui régissent le Comité national olympique ainsi que la loi camerounaise sur les Activités physiques et sportives (APS).

Ce qui revient au Comité national olympique

La charte olympique précise dans ses dispositions pertinentes que c’est le Comité olympique qui constitue et dirige la délégation camerounaise aux compétitions internationales multisports placées sous l’égide du CIO.

Cependant le ministère des sports doit veiller à ce que le Cnosc fasse ce travail dans le cadre des lois et règlements du sport et de la politique nationale du sport. Ce qui veut dire que le rôle de suivi est effectué par ministère des sports et celui opérationnel par le Cnosc.

Au-delà des compétitions nationales, il y a des jeux nationaux comme les dixiades qui sont un événement qui doit être organisé par le Comité national olympique et sportif en collaboration avec le Ministère des sports et dans la prise en compte du protocole qui vient d’être signé.

 

La voie publique, est interrompue de circulation ce lundi, 11 mars 2019. L'arrondissement de Belabo, situé dans le département du Lom et Djerem à l'Est, connaît d'énormes difficultés en fourniture d'électricité comme dans l'ensemble de la région. Ce jour, le chef-lieu de l'arrondissement est pris d'assaut par les populations grévistes, réclamant le retour effectif de l'énergie électrique dans la ville.

 

 « Nous demandons tout simplement le retour effectif de l'énergie électrique dans notre arrondissement à quoi sa sert de voir les câbles traverser notre ville pour aller alimenter d'autres villes alors que nous voyons du noir ici ? », indique Tchaso Mpedal. Selon les grévistes, la ville de Belabo et tout l'arrondissement du Lom et Djérem sont dans le noir depuis plusieurs années. Une situation qui paralyse les opérateurs économiques. Toutes les activités sont affectées : centre de santé, poissonneries, ateliers de coutures, secrétariats bureautiques, entre autres.

 

« Je ne souhaite même pas estimer mes pertes dues aux délestages... En 2012, quand je suis venue m'installer ici, c'était encore mieux. Mais après les affaires de Lom Pangar, c'est la merde totale. Excusez-moi ! Je me suis reconverti dans l'agriculture, jusque-là, rien », déplore Franck Satsopouo, manifestant très courroucé.

 

La grève qui se tient aujourd'hui précède plusieurs tentatives de dialogues entre les différentes parties, d'un préavis de grève auprès de l'autorité compétant depuis plus de trois semaines. Le mutisme de ces autorités face à la demande a élevé le courroux des habitants et populations riveraines de l’arrondissement de Belabo à quelques jours mois avant les examens officiels. « Comment étudient nos enfants en cette période de l'année scolaire ? », s'interroge Stéphanie Mbol Antoinette, parent d'élèves. Une situation qui certainement a des répercussions sur les résultats peut reluisant de la région de l'Est au niveau national.

 

Les populations se sont mobilisées comme un seul homme pour réclamer une cause commune : « Nous ne voulons plus les descentes conjointes des responsables régionaux d'Eneo, ainsi que celle de Grégoire Mvongo pour épiloguer sur les raisons des délestages. Maintenant, nous réclamons notre propre générateur », vocifère un manifestant qui tient entre les mains le drapeau du Cameroun.

 

Pourtant, l'un des plus grands barrages du pays, celui de Lom Pangar, est construit dans cette localité. Selon nos sources, l'usine de pieds qui va desservir l'arrondissement et la région est en construction.

 

Ayant appris la nouvelle, des autorités de la région de l’Est sont immédiatement descendues sur les lieux. Le Colonel de la légion de gendarmerie de l'Est Joseph Enow Eyong, le commissaire divisionnaire de l'Est Asa'a Éric Ché, les responsables régionaux des forces de défenses et de maintien de l'ordre, les députés, et autorités municipales, le sous-préfet de l'arrondissement de Belabo et autres. 

 

Cette grève intervient quelques mois, après celle de Doumé, Abong Mbang, Dimako et Bertoua chef-lieu de la région de l'Est, de juillet à octobre 2018 et dont la situation est aujourd'hui stabilisée. Ce qui porte certains à croire que le moyen efficace de faire pression sur Eneo et les pouvoirs publics est de procéder par les mouvements d’humeur.

 

Au moment où les attentions sont rivées vers les échéances électorales des municipales, des législatives et certainement des régionales au Cameroun, cette manifestation intervient comme une épine sous la chaussure des hommes politiques de la localité, à l'instar du sénateur Charles Salé, du maire de la commune de Belabo et toutes les autres élites et forces vives de l'arrondissement qui se doivent de faire pression auprès de l'entreprise en charge de l'énergie électrique au Cameroun. Elle qui vraisemblablement, se positionne comme un déstabilisateur de la politique gouvernementale du chef de l'État Paul Biya.

 

Les manifestants trouvent en cette entreprise un ennemi de la république. ''Si Eneo ne régularise définitivement cette situation, alors nous n'hésiteront pas à nous rallier au Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) car au moins là nous voterons pour manifester notre ras-le-bol et certainement le président de la république Paul Biya comprendra qu'il y a quelque chose qui ne marche pas normalement ici », déclare Gbabio César.

 

Seulement, il y en a qui paient innocemment le prix, ce sont les voyageurs, étant donné que les voies sont barrées.

Au moment où nous quittons les lieux vers 14 heures 30 minutes aucune des revendications n'a encore été résolue par les sectorielles. 

Bossis Ebo'o, envoyé spécial à Belabo

 

L'offre mise à la disposition de la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) reste visiblement en deçà de l'importante demande enregistrée. Mais l'embellie conjoncturelle estimée à plusieurs centaines de millions de F.CFA observée contraste malheureusement avec une entreprise surendettée, victime de contrebande, de concurrence déloyale, aux infrastructures vieillissantes et présentant des signes de banqueroute.

 

Comme la fête du travail ou la Journée mondiale de l’enseignant, la Journée internationale de la femme est considérée comme une période de bonnes affaires pour la Cicam. Son chiffre d’affaires passant aisément du simple au quintuple. Du décompte effectué par Nicolas Njoh, la production du pagne Jif 2019 a déjà atteint  5.000.000 de mètres, sortis de l’usine Cicam au 5 février 2019. « Nous recevons encore des commandes de dernière minute », indiquait le directeur commercial et marketing de la Cicam, dans les colonnes du journal Eco Matin à la veille de la fameuse journée.

Malgré cette embellie conjoncturelle, apprend-on, la réalité est pourtant différente. L’entreprise historique se meurt lentement du fait du commerce illicite, contrebande et contrefaçon. « La Cicam employait  plus de 2000 personnes. Présentement on atteint  à peine 1000. L’entreprise perd 2 milliards de F.CFA de fencies, alors qu’on devrait avoir entre 3 et 4 milliards de nos francs », indique Nicolas Njoh, au sein de la cotonnière depuis 1977.

L’activité commerciale de la Cicam s’exerce par l’intermédiaire de sa filiale Newco, rachetée en 1990 au groupe Cnf, alors premier client de la Cicam, qui avait décidé son retrait du secteur textile. La Société Newco, plus connue sous la marque commerciale, Laking Textiles est implantée sur tout le territoire avec un réseau de boutiques de vente en gros et au détail. Le groupe Cicam est devenu, au fil des ans, un ensemble intégré offrant au consommateur une large gamme de produits textiles distribués sur les principales villes et dans les marchés les plus reculés du territoire national.

Cicam, a pu, grâce à cette structure intégrée, résister aux crises économiques des années 1988 à 1993 et, est devenu le complexe textile le plus important de la région. Pendant 20 ans, de 1965 à 1985, la Cicam a évolué dans un environnement porteur, en particulier la deuxième décennie au terme de laquelle son chiffre d’affaires annuel a atteint l’équivalent de 70 M€ pour une production de filés dans ses usines de Garoua, de plus de 6.500 tonnes.

À cette époque, rapporte le journal, la progression de l’activité s’appuyait sur le développement des économies des pays africains, et du Cameroun en particulier, portés par un taux élevé du dollar et un prix soutenu du baril de pétrole à 36 $. De plus, la Cicam exportait une partie de ses produits vers le vaste marché nigérian. Ce retournement brutal de conjoncture a entraîné la Cicam dans un cycle de pertes chroniques.

Malgré des mesures de restructuration industrielle et de redéploiement commercial, prises dès 1989, l’endettement de la Cicam a atteint 15 milliards de F.CFA en 1992. Toutes les industries textiles de la zone se sont retrouvées dans une situation identique et les divers plans de redressement élaborés individuellement par la Cicam, Ucatex en Rca et Stt au Tchad n’ont pas abouti.

Ainsi est apparu en 1991, que le maintien économique d’une industrie viable dans la zone Udeac pouvait faire l’objet d’une approche régionale et, en accord avec la Caisse Française de Développement, appuyée par l’aide d’un consultant extérieur, Dmc va proposer un plan de restructuration de l’industrie textile de toute la zone.

 

Elles espèrent que les nouveaux députés vont leur permettre d'en finir avec une interminable crise au sommet de l'Etat, dans ce pays lusophone d'Afrique de l'Ouest. Les premiers résultats provisoires sont attendus de la Commission nationale électorale (CNE) dans les 48 heures, avant confirmation, sous réserve d'éventuels recours, par la Cour suprême.

 

Les bureaux ont fermé à partir de 18H00 et, l’on a aussitôt commencé le dépouillement puis le décompte des voix. Quelques 760.000 électeurs étaient appelés aux urnes pour un scrutin à la proportionnelle à un tour, avec pour la première fois un minimum de 36% de femmes candidates sur les listes des 21 partis en lice, pour 102 sièges à pourvoir.

Seuls un peu moins de 3% des électeurs n'ont pu voter car leurs noms n'étaient pas inscrits sur les listes, selon la CNE, relativisant les inquiétudes soulevées sur le processus d'enregistrement, qui a contribué au report de quatre mois du scrutin.

Le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, actuellement 42 sièges), dirigé par M. Pereira, dont M. Vaz est également issu, espère remporter une majorité absolue des sièges, comme en 2014, pour s'adjuger le poste de Premier ministre.

Mais le Madem-G15, formé par 15 députés frondeurs de l'ex-parti unique qu'ils ont amputé de sa majorité, et le Parti du renouveau social (PRS, 41 sièges), réputé proche d'une partie de la hiérarchie militaire, comptent lui dénier cette victoire, éventuellement en formant une alliance, souhaitée par des militants de ces deux formations.

 

Une élection qui intervient dans un pays secoué par des tentatives de putsch

« Cela n'a pas été facile, mais je suis heureux aujourd'hui parce que depuis 1994, année de l'ouverture démocratique, aucune législature n'est arrivée à terme », a déclaré M. Vaz, après avoir voté.

La crise a éclaté en août 2015, lorsque le président M. Vaz a limogé M. Pereira, qui était alors Premier ministre. Une médiation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a finalement abouti en avril 2018 à la désignation d'un Premier ministre de consensus, Aristide Gomes, chargé d'organiser ces élections.

Malgré les enjeux, le scrutin s'est déroulé dans le calme, selon l'ONU et les différentes missions d'observation électorale, notamment de l'Union africaine (UA) et de la Cédéao, dont une force, l'Ecomib, est déployée dans le pays depuis 2012 pour y sécuriser la transition politique après le dernier putsch, qui avait interrompu la présidentielle cette année-là.

L'annonce des résultats est généralement source de tensions dans ce pays, où l'armée a été mise en état d'alerte : « Rien ne dit que ces élections permettront de résoudre les problèmes qui minent le pays », selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, qui, en décembre 2018, avait rappelé que la future révision de la Constitution appuyée par la communauté internationale vise à clarifier les rôles respectifs des deux têtes de l'exécutif.

 

Un Airbus A380 d’Air France avec 501 passagers à son bord a été contraint à faire demi-tour lors d’un service entre Abidjan (Côte d’Ivoire) et Paris, dans la nuit de samedi 9 à dimanche 10 mars 2019, à la suite d’une panne de moteur.

 

Alors que l’avion survolait le Niger, l’un des quatre moteurs de l’A380 a connu une défaillance. L’équipage a pris la décision de faire demi-tour et le quadri-réacteur s’est posé sans problème à l’aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan. Mais à bord, les quelque 501 passagers étaient pris de panique, d’après les témoignages. 

« Nous volions au-dessus du Niger, d’après l’écran de géo localisation. J’ai vu une boule de feu pendant quelques secondes puis j’ai entendu un grand bruit du côté gauche de l’avion », raconte à l’AFP un journaliste de l’agence Bloomberg, Baudelaire Mieu. « L’avion a commencé à tanguer, tout tremblait, les gens ont commencé à paniquer. Le pilote a annoncé « nous venons de perdre un moteur gauche, nous rentrons à Abidjan »… L’avion a continué de vibrer pendant tout le retour vers Abidjan, les gens priaient, j’entendais des Seigneur, des Allah… C’était chaud ! J’ai eu la peur de ma vie ! »

L’appareil s’est finalement posé sans problème à l’aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, tous les passagers ont applaudi et ont pu débarquer sains et saufs, selon le journaliste. Il y a donc eu plus de peur que de mal. Toujours selon le journaliste, L’appareil en question a entre huit et dix ans.

Contacté par l’AFP, le directeur général d’Air France KLM pour l’Afrique de l’Ouest, Jean-Luc Mévellec a expliqué : « Techniquement, c’est ce qu’on appelle un pompage réacteur. C’est une avarie moteur qui est connue. Ca arrive de temps en temps. Ce sont des phénomènes connus, maîtrisés, les équipages sont parfaitement entraînés toute l’année au simulateur à gérer ce type de panne… Ca peut être lié à l’ingestion d’un oiseau par un réacteur au décollage ».

Air France « va mettre en place un vol supplémentaire, un Boeing 777-200 qui opérera demain  matin, en complément des vols réguliers de ce soir et de demain soir », a déclaré le directeur général.

Notons que ces passagers ont eu plus de chance que ceux du Boeing 737 d’Ethiopian Airlines qui effectuait la liaison Addis Abeba-Nairobi qui s’est écrasé dimanche.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01